Sire, Sire ! On en a gros ! [TERMINÉE]

On connait Oisin pour un courage certain, une assurance qui peut étonner certain, qui n'hésitera pas à défendre l'égalité, tout comme il n'hésitera pas à se battre pour obtenir quelque chose pour les beaux yeux de quelqu'un.
Oisin est également de très bonne compagnie, même s'il est quelqu'un de très solitaire. Il est sincère, aimable, amical... Il peut faire beaucoup de choses pour ses amis avant de s'occuper de lui, il aurait pu, s'il avait été proche de plus de personnes. Il a la main sur le cœur et sait écouter autrui, et aide dans le plus grand des plaisirs et honneurs.
Oisin est du coup quelque peu naïf. Cette confiance qu'il accorde aux gens peut parfois le rendre aveugle, et il arrive qu'on en abuse.
Et de son courage et de son assurance né une certaine témérité qui le lance dans des affaires dangereuses et peu recommandables, mais on ne le changerait jamais, c'était ainsi, et avec cela se rajoutait, pour boucler la boucle, le fait qu'il était têtu. S'il avait une idée en tête, il était très difficile de la lui retirer, qu'elle soit bonne ou mauvaise, tant qu'il pense faire ce qui est le mieux, ce qui n'est pas toujours bonne chose pour lui. C'est ainsi qu'il s'attire des ennuis facilement.

Avant la malédiction

Enfant, Perceval vivait une vie calme de paysan, à l'écart du royaume. Il ne pouvait pas se plaindre de sa vie, elle était paisible, il vivait avec sa famille, et avait tout ce qu'un enfant pouvait avoir besoin. Mais Perceval avait un rêve. Admirateur des chevaliers du royaumes, il aspirait à en devenir un depuis qu'il en avait entendu les récits et les éloges. Il se voyait portant une armure flambant sous la lumière du soleil, imposant et admiré, respecté et connu sur toutes terres et tous mondes, comme le chevalier le plus fort, le plus courageux et le plus héroïque.
Ainsi était les rêves du petit garçon qu'il était à l'époque.

Perceval était un garçon solitaire, peut être pour faute de compagnie, surement parce qu'il aimait ça. Mais il avait une amie, bien plus grande que lui et qui avait traversé bien des époques, que Perceval appréciait et respectait beaucoup, cette femme pure que l'on nommait Viviane. Viviane était une personne qu'il voyait beaucoup durant toute sa vie, elle lui rendait souvent visite, et figurait comme l'un des figures les plus apaisantes et soulageantes de Perceval.

Et c'est elle qui réalisé les rêves du petit garçon qu'il avait en lui, quand elle l’emmena au royaume, pour se faire recommander auprès du grand roi Arthur, que Perceval ne pouvait qu'admirer, le présentant comme un des plus loyaux et sincères que le roi pouvait rencontrer. Et c'est à partir de ce jour là qu'il rejoignit l'ordre des chevaliers de Camelot, devenant, aux côtés de Lancelot du Lac, le plus proche chevalier du roi. Et il ne pouvait qu'adorer cette nouvelle vie, faite d’héroïsme et de bravoure, d'honneur et de courage, comme il en rêvait depuis toujours. Le roi devint la deuxième figure de la vie de Perceval avec lequel le chevalier entretenait une total confiance et devenait, avec Viviane, un confident, et, au delà, un ami précieux.

A sa mort, plus rien n'était pareil. Parti au combat lorsque Perceval était bien trop loin, menant son propre combat aux côtés de Merlin, ce jour là il eut à dire adieu à Arthur, décédé, et Viviane, partie. Il décida alors à se lancer dans la quête du Graal seul, espérant pouvoir accomplir le rêve du royaume, et honorer son défunt roi.

Pendant la malédiction

Désormais connu de son entourage sous le nom d'Oisin, sous l'emprise du sort noir, à Storybrooke, Perceval était devenu mécanicien, doué et recommandé, faisant parfaitement son travail, ne le rendant pas peu fier. Oisin est quelqu'un d'assez solitaire, il n'a pas tendance à aller vers les autres pour tisser des liens, mais il n'est pas quelqu'un de froid qui repousse tout le monde, non, il est très attaché aux relations amicales, et, pour aller plus loin, n'hésitait pas à utiliser son charme pour aussi bien les femmes que les hommes, à qui se laisserait tenter.
Il ne connait pas grand monde dans la ville, mais ceux qui le connaissait étant client pouvaient manifester de sa main sur le cœur, toujours prêt à aider.

De par son travail, Oisin avait souvent l'occasion de rencontrer Diana Lake. Il ne savait pas pourquoi, mais l’appréciait beaucoup, et savait que c'était réciproque. Une des rares personne que Oisin ne chercher pas à séduire. Jusqu'à l'étrange arrivé d'Emma Swan en ville, Diana et son petit-ami Killian étaient ses voisins avant qu'ils ne déménagent, ce qui avait permis de les rapprocher quelque peu.

Il ne se plaignait pas de sa vie. Il était certes solitaire, peut être par faute de compagnie, surement parce qu'il aimait ça, mais il avait dans sa vie tout ce dont il avait besoin, et s'en accommodait parfaitement.