All of us were made for a purpose... ☽ Tootles [Fini]

Curieux, dynamique, attachant. C'est sans aucun doute l'enfant perdu dans lequel on aurait le moins envie de planter son épée dans le cœur tellement il pouvait avoir l'air innocent. Mais il ne faut pas se fier aux apparences. Derrière ces airs, il est extrêmement dévoué à Pan, qu'il considère comme son sauveur, et ferait tout pour sa survie. Il est conscient de son importance, à lui et son don pour la recherche du véritable croyant, et est fier de pouvoir venir ainsi en aide au maître de l’île. Contrairement aux autres enfants perdus, il ne possède pas une force physique très importante, ce qui lui oblige à devoir dépendre d'eux. Mais il reste quelqu'un de courageux, près à mettre sa vie en jeu, mais pas pour n'importe qui. Parfois, il a la mauvaise habitude de penser que seule la vie de Peter Pan importe, qu'importe ce qui puisse arriver aux autres. De manière générale, il n'aime pas se vanter de son "don", qui reste en grande partie encore un mystère pour lui, puis parfois tout ces yeux braqués sur lui, ça le gêne. Pour un enfant perdu, il reste très émotif, peut être en raison de son jeune âge à sa première arrivée sur l'île... Curieux et malin, il a la chance de posséder un visage qui procurera chez un ennemi plus de pitié et de compassion vis à vis de lui que de haine...

Avant la malédiction

Dylan aurait aimé être normal, être aimé par ses parents, comme chaque enfant de ce monde devrait l'être. Mais rien de cela n'arriva pour le jeune brun. Pourquoi donc ? Parce que justement, il n'était pas normal. Il était né avec un don. Et pas n'importe quel don, un don de vision. Mais le plus mystérieux avec ce don, c'était que lui même n'en savait rien. D'où pouvait il provenir, pourquoi le possédait il, pourquoi lui ? Après tout, ça aurait pu tomber sur n'importe qui hein ? Caprice du destin ou non, ce don changea complètement la vie de jeune garçon. Ses parents ne se posèrent même pas la question de si il était heureux avec ça, ou si même ce don pouvait être dangereux pour l'enfant. Ils avaient décidés de l'utiliser. Et pendant ces treize ans d'enfances, il ne s'est jamais sentit aimé. Dylan vivait à l'écart, tel un paria. Les autres enfants devaient sans doute être effrayés par lui, par ce Devin. Quoi que, il n'en avait pas la moindre idée de ce que les autres enfants pouvaient penser de lui, vu qu'il ne les connaissaient pas. Il ne pouvait pas les connaitre. Pas qu'il e cherchait pas, c'est juste qu'il n'avait pas l'autorisation de quitter la demeure familiale dans laquelle il vivait enfermer. La seule chose qu'il souhaitait, c'était de partir, le plus loin possible. Mais pour aller où ? A part ses parents, il ne connaissait personne, il ne savait rien du monde extérieur.

Rapidement, il fut amené loin de la petite maison dans laquelle il avait grandit, pour être amené dans un château. Une parfaite cage dorée pour le jeune homme, qui n'était toujours pas heureux. Rien de ce que l'on lui proposait de lui offrir ne l'intéressait. Jusqu'au jour où il arriva, ce garçon et son ombre. Peter Pan il disait s'appeler. Au début, Dylan ne pouvait pas lui accorder sa confiance. Après tout ce qu'il avait vécu, il ne pouvait pas accorder ainsi sa confiance à n'importe qui aussi facilement. Mais Peter Pan n'était pas n'importe qui, et il lui promis tout ce dont il avait toujours rêvé si il venait avec lui. Et, par désespoir, ou par simple folie, Dylan accepta la moins qui lui était tendu et devint un enfant perdu. Pan l'emmena à Neverland, un pays pour les enfants où l'on ne pouvait pas grandir. Un endroit où il serait à sa place, entouré d'autre enfants perdus, abandonnés, tout comme lui. Les débuts ont été difficiles, il pleurait beaucoup, alors qu'il n'avait aucune raison pour. Mais plus le temps passait, plus il reprenait espoir en cette vie. Pour la première fois de sa vie, il se sentait à sa place sur cette île, et il se promis de faire tout ce qui était en son pouvoir pour préserver cela. Et pour que ceci arrive, il ne devait rien arriver à Peter Pan, son sauveur. Que ce dernier soit méchant, fou, ça n'importait peu aux yeux de Tootles. Et il était prêt à se servir de son don pour lui. Il lui révélas que pour le bien de Neverland, pour prolonger le temps qui restait à cet endroit pour rester jeune à jamais, pour que la source au centre de l’île ne s'épuise pas, il devait trouver le véritable croyant, et se servir de son cœur. La seule chose qu'il avait pu lui révéler de plus à ce sujet était que dans les veines de ce véritable croyant coulait le sang du maître de Neverland.

Il reconnaîtrait le véritable croyant en l'observant dans les yeux, mais il était incapable de l'aider plus. Et lorsque Baelfire, le petit fils de Peter Pan, arriva sur l’île, il su que ce n'était pas lui, et suggéra à Pan de le laisser quitter l’île. Après tout, il se pourrait que son avenir soit lié à celui du vrai croyant...

Pendant la malédiction

Dylan n'est qu'un enfant. Un pauvre enfant sans parent. Mais il s'en fiche. De ses parents, il n'en a aucun souvenir. Il ne sait pas si ils sont vivants ou morts. Mais ça n'a pas vraiment beaucoup d'importance, tout ce qu'il a à savoir, c'est qu'ils l'ont laissé tout seul. Du haut de ses 13 ans, Dylan fréquente le collège de la ville. Et tout les jours, c'est la même chose. Le matin, il se traine jusqu'à l'arrêt de bus, son sac sur le dos et il s'assoit en silence en classe pour une journée entière. Puis le soir il rentre à l'orphelinat, et il travaille. Que faire d'autre ? Il entend toutes ces paroles, ces rumeurs autour de lui. Les adultes parlent beaucoup trop, sans se rendre compte que les enfants ne sont pas des idiots. Ils parlent d'une certaine Emma Swan, la mère de Henry Mills. Ils parlent que les chosent sont peut être en train de changer. Et à son bureau, Dylan espère que ce soit bien le cas...