tout le monde veux devenir un cat ! Fini

Vous prenez la pire des mules, elle seras bien moins têtu que moi. Je suis un poils orgueilleux et franchement c’est pas plus mal, qui plus est je suis de nature débrouillarde, bon pas macgyver non plus mais je m’en sort pas mal. Je suis loyal et j’avoue j’aime bien faire la fête. Je suis un passionné mais je suis aussi protecteur. Ma fille mine de rien c’est mon trésor… Bien que l’on pense souvent le contraire. J’aime qu’on me laisse ma liberté, j’ai d’ailleurs du mal avec les ordres. J’ai pas ma langue dans ma poche, ça attire souvent les ennuis ça… quoi d’autre sinon… Humm… Ha si ! si j’aime quelqu’un, cette personne risque de devenir le centre de mon univers. Dit comme ça ça fait glauque, mais a vrai dire, la seul qui a compter c’est ma femme, ma duchesse… mais toute les bonnes choses ont une fin. Sinon je suis joueur aussi, j’aime bien faire tourner en bourrique les gens et j’aime bien flirter. Un vrai baroudeur je vous le dit.

Avant la malédiction

Ne fais pas confiance aux humain. Règle numéro une de la rue et surtout quand t’es un chat de gouttière. Je n’ai pas eu une vie rose malgré mon sourire mais je ne vais pas me plaindre franchement. J’étais le plus débrouillard de la portée après tout. Je errai à droite et à gauche et disons que c’est comme ça que j’ai découvert le jazz, si douce musique avec d’autres chats nous avons monté notre petit groupe, les Scats Cats. Ca claque hein, mais il m’arriver fréquemment que je disparaisse dans la journée pour ne revenir que le soir donné un concert avec le groupe. On se sent tellement libre quand on n’a aucune obligation. J’aimai bien me balader hors des murs d’Arendelle, là je pouvais chanter sans que l’on m’écoute. Les chats chanteurs ça plait pas toujours aux bipèdes, jamais content ses créatures. Toujours presser, toujours en rogne. Franchement ils ne savent pas profiter de l’instant présent.
Enfin bref, j’ai grandi donc dans les rues et dans la campagne, un chat polyvalent en quelques sortes. Alors que je baladais en rase campagne c’est là que je l’ai vu. Avec son pelage blanc et ses grands yeux saphir. Elle était  magnifique, il y a pas  d’autres mots. Autant dire que j’ai tenté de la séduire sans chercher à comprendre si elle était avec quelqu’un ou si elle avait des chatons. Je dois dire que je suis tombé de haut en voyant les trois chatons. Tous avec des noms étranges, Toulouse, Berlioz et enfin Marie. Elle ressemblait beaucoup à sa mère. En plus maladroite. Elle a failli se noyer. Si je n’avais pas était là elle aurait coulé cette gosse. Mais au final ses enfants je m’y suis attacher.  Durant ce voyage, même si je n’approuvai pas son point de vue sur les humains, mais je lui faisais découvrir les joies de la vie en extérieur et surtout sur le jazz.
Et sa voix … Si sublime… Elle s’accordait divinement bien avec les accords de jazz. Cette soirée était superbe, si parfaite… enfin c’est ce que j’ai cru. Alors que l’on discuter sur le rebord d’une cheminée, persuadé que les enfants dormaient, je savais qu’à la fin de ce voyage se trouvait une séparation. Cela nous fendait le cœur mais tel était le prix à payer. Mais au final cela nous a fait encore plus mal. Marie avait disparu… Les Scats Cats garder les deux garçons pendant que Duchesse, moi-même et moi-même en plus d’être accompagné d’autre chats, nous avons ratissés Arendelle en long en large et en travers, mais impossible de la retrouver… Duchesse eu le cœur brisé et les garçons n’étaient pas dans un meilleur état en apprenant que leur sœur avait disparu. La fin de ce voyage se fit dans le silence et dans la tristesse la plus total… Arriver chez Madame, Je n’ai pas eu le courage de partir, je ne voulais pas laisser Duchesse seule dans cette épreuve. Je suis resté, le fantome de Marie était omniprésent. Cela était dur. Une mère n’oublie jamais son enfant, je suis resté cherchant des informations sur Marie des que la nuit tombé.

Je l’ai cherché durant deux longues années… Et puis… Cette brume arriva et nous engloutis sans aucune pitié

Pendant la malédiction

Accoudé au bar, je fais tourner lentement mon verre de whisky en regardant le liquide ambré s’accrocher au verre. Comment on en est arrivé là… Vraiment comment on en est arrivé là… Il faut croire qu’être un garçon des rues est pas assez bien pour madame la duchesse… Tout ce que je voulais c’était un peu plus de liberté. Quelle idée à la con j’ai eu de me marier si tôt. Mais faut tout chez elle me plaisait, sa voix, ses manières et son caractère… Vraiment tout…

Et puis on est con quand on est amoureux. Je rigole amèrement et avale le contenu de mon verre avant de poser la tête sur la table. Oui quelque chose a du foirer. Et le fait que je vive plus la nuit n’a pas aidé… Ma gamine ? Je ne peux la voir que le week end et même là j’arrive à faire foirer ce que je fais avec elle… Franchement je suis un irresponsable, Elle le savait Blanche… Faudrait que je grandisse mais ma liberté m’est bien trop précieuse. Je m’allume une clope en fixant le bar. Et maintenant que vais-je devenir ? Adieu le luxe du manoir de blanche, rebonjour l’appartement du musicien luthier faucher… Décidément la vie est bien chienne