See a friend again × ft. Felicity & Abs

See a friend again × ft. Felicity & Abs

Felicity était encore à son boulot quand on l'appela et quel appel ! Mais remontons le temps quelques heures plutôt pour comprendre son état d'esprit. La blonde se réveilla aux alentours des 6h du matin, chose inhabituelle quand on la connaissait bien. Son réveil biologique et mécanique était réglé sur 8h les jours ou elle travaillait et 10h les jours de grasse mat'. Elle se réveilla donc en sursaut, en sueur, incapable de prendre correctement sa respiration. Mécaniquement, elle alluma la lumière puis regarda son réveil. Oui il était encore tôt et elle ne devrait partir pour le travaille que dans trois heures. En soupirant, elle se recoucha, éteignit la lampe et ferma les yeux, mais les restes de son cauchemar lui restait collé en mémoire. Elle se souvenait absolument de tout, de Abs ne pouvait revenir parce qu'elle était bloquée dans un monde différent du sien. Puis son combat pour tenter de la ramener et enfin l'apparition de monstre de poussière qui se mirent à l'attaquer en l'éloignant d'avantage de sa meilleure amie. Les yeux grands ouvert Fel regardait le plafond. Ca faisait plusieurs jours qu'elle se demandait que Abs allait revenir, elle n'était jamais partie aussi longtemps et elle s'inquiétait de plus en plus.

–Merde Felicity, dort ! Tu vas être crevé demain sinon.

Depuis qu'Abs était partie, elle se mettait à se parler à elle-même de plus en plus souvent. Alors elle se mit à penser et peu à peu, elle se rendormit sans s'en rendre compte. Elle était fatiguée et les deux dernières heures pour dormir ne serait pas de trop. Deux heures plus tard, elle se réveilla quelques minutes avant son réveil et l'éteignit avant de se lever pour aller prendre une douche. Elle passa devant la chambre de sa meilleure amie et soupira, elle espérait qu'elle serait bientôt de retour. Sa journée se passa lentement, elle aida deux ou trois personnes à récupérer leur fichier sur leur ordinateur cassé. Puis elle eut deux réunions sur les promotions que le directeur donnerait aux deux plus méritant et enfin, elle reçu un appel. Son patron lui avait demandé de ne pas appeler personnellement dans la boîte, mais elle passa outre et répondit à l'appel. Elle avait eut raison car l'hôpital la prévint que Abs était de retour et qu'il fallait qu'elle vienne immédiatement. Elle s'excusa auprès de ses supérieurs et  leur expliqua la situation avant de courir à sa voiture. Felicity arriva rapidement sur place et le médecin lui expliqua la situation.

–Vous êtes la personne à contacter s'il y a un problème avec Mlle Dormouse. Elle est arrivée il y a quelques heures et je suis désolée de vous l'annoncer, mais elle a subit beaucoup. Elle a des contusions, des fêlures, des os cassés et surtout elle a une amnésie partielle. Je ne peux pas vous dire quand elle se souviendra de tout, mais on a préféré vous faire venir, peut-être que quelque chose pourrait lui revenir.

La blonde l'avait écouter, mais elle ne comprenait qu'une seule phrase. « Elle a des contusions … os cassés … amnésie partielle ». Sans attendre  d'en savoir plus, elle demanda à aller la voir, elle avait besoin de s'assurer qu'elle était bien là, que ce n'était pas encore un rêve. Rapidement, le médecin l'amena dans a chambre et lui dit qu'il fallait qu'elle y aille en douceur dans les premiers jours. Peut-être  qu'elle ne se rappellerait pas avant un bon bout de temps et qu'il allait falloir faire avec. Felicity hocha la tête et elle lissa inutilement son chemisier et sa jupe avant d'entrer et de laisser un sourire s'étaler sur ses lèvres. Mais il ne tint pas, la voir dans cette état, entre plâtre et bandage, la mettait dans une grande tristesse. Elle s'approcha lentement et se présenta.

–Hey, tu me reconnais ? Je m'appelle Joy Felicity Agog, je suis ta colocataire, on vit ensemble depuis pas mal de temps.

Elle ne voulait pas la brusquer et pour cela, elle attendit qu'elle réponde, qu'elle lui dise si oui ou non elle l'avait oublié.

     
     

Tout n'était que brouillard dans l'esprit de la jeune femme, depuis qu'elle s'était retrouvée dans cette forêt complètement perdue. Elle ne se rappelait absolument de rien, un blanc immense c'était installer dans son cerveau, ne sachant plus où elle pouvait bien se trouver mais encore pire quand elle ne savait même plus son propre prénom. Comment oublier une chose aussi importante ? Elle ne savait plus qui elle était, d'où elle venait ce qui la faisait stresser encore un peu plus à chaque fois. Elle s'était réveillé de nouveau mais alors qu'elle s'attendait à sentir sous ses mains la terre et l'herber de la forêt c'est une toute autre sensation qui vint la surprendre. La sensation de quelque chose doux qui était posée sur elle, et quelque chose de moelleux en dessous. Ouvrant les yeux doucement, elle ne pouvait que voir du blanc pratiquement tout autour d'elle, entendant les des petites bips bips dans ses oreilles. Voyant qu'elle se réveillais l'infirmière surgit de nul par faisant sursauter la blonde, elle se redressa rapidement dans ce qui devait être un lit, alors qu'on pouvait très clairement voir la peur à l'intérieur de ses yeux. Mais très rapidement elle s'arrêta dans ses mouvements alors que tout son corps n'arrêtait pas de crier qu'il avait mal. Elle se regarda le temps d'une second et à peu observer que pratiquement tous son corps était recouverts de bandage ou de plattre un peu partout. Elle s'empêchait de crier de sachant pas si elle avait en quelque sorte le de droit ou non. mais la douleur n'était pas moins présente, bien au contraire. Elle avait mala partout, de la tête aux pieds. Elle faisait face à infirmière qui essayant tant bien que mal de la rassurer. Pourquoi n'arrêtait-elle pas de l’appeler Mme Dormouse ? Qui était cette jeune femme ? Sûrement pas elle puisqu'elle ne se rappeler absolument de rien. Elle se laissa examiner sans vraiment broncher même si la peur restait toujours présent avec elle, il n'y avait qu'à voir la machine à côté d'elle qui avait accéléré d'un cran.  

L’infirmière essayer de lui faire une sorte de briefing sur qui elle était et d'où elle venait pour qu'elle puisse de rappeler. Mais rien, absolument rien ne revenait à la mémoire de la jeune femme qui s'appelait apparemment Absinthe Dormouse. Quel drôle de nom tout de même. Elle aurait une boutique bien elle et un appartement juste au dessus qu'elle tenait avec une colocataire. Mais rien de tout cela, ne ressemblait à la vie de la blonde. Elle n'était plus rien, plus personne. Juste un emballage vide. Elle était restée muette depuis son réveille, ne voulant pas parler une seule seconde. Elle se sentait si perdu, si désespéré. Elle voulait se rappeler, reconnaître un visage qui lui était familier mais son cerveau avait absolument tout effacer, laissant à la place qu'une ardoise vierge sans écriture. Il fallait de nouveau qu'elle se reconstruise une identité, une nouvelle vie en espérant qu'elle ne vienne plus l'oublier cette fois-si. C'était dans un sens douloureux de savoir qu'on avait vécu des choses avec des personnes mais dont on ne se rappelait d'aucun moment. Et ce sentiment ne fit que s’amplifier lorsqu'elle vit une personne rentrer disant la connaître, disant qu'elle était même sa colocataire, mais Absinthe ne se souvenait de rien. Elle essayait de se reculer un petit peu dans son lit, regardant l'autre femme avec un regard de peur. Qu'est-ce qu'elle pouvait bien faire maintenant ?

« Non. »

Un simplement mot qui était sortie tout seule de sa bouche. Elle ne voulait certainement pas vexer celle qui se nommait Felicity, après tout elle avait l'air étrangement gentille mais elle ne se souvenait pas d'elle, elle ne savait pas du tout qui elle pouvait être. Pourtant son visage, lui était en quelque sorte familier comme un déjà-vu mais elle ne saurait dire sa provenance. Alors elle continuait de la fixer toujours et encore de sachant pas trop quoi faire, ni comment réagir. Elle fini tout de même pas sortir quelques mots.

« Je … J'ai pourtant l'impression de vous reconnaître … Mais pourquoi tout le monde veux que je me rappelle de qui j'étais ? Pourquoi tout le monde me dicte une vie dont je ne me souviens absolument plus ! »

Elle était troublée, elle était désespérée. Et si tout ce qu'on lui avait dit dès le début n'était qu'un simple mensonge ?

See a friend again × ft. Felicity & Abs

Felicity baissa la tête, elle comprenait en partit ce que voulait dire la jeune femme, mais elle voulait qu'elle se souvienne, qu'elle redevient sa confidente, celle qui l'avait pris de nombreuse fois dans ses bras, qui l'avait consolé ou avec qui elle s'était faite des soirées thé/film. Elle prit une chaise et se remit à sourire, presque tendrement.

–Parce que tu étais une personne extraordinaire, pour tout le monde. Autant pour moi et Eve que pour les autres personnes qui venaient de ton monde. Je sais que tu ne te rappelles de rien, mais peut-être que je pourrais te raconter ce que tu m'as raconté sur ton monde ?

La blonde prit une profonde inspiration et regarda par la fenêtre pour se donner le courage de supporter de ne pas avoir son ami, le courage de fermer les yeux sur ce qu'elle était et se concentrer sur ce qu'elle était là, maintenant.

–Ici, nous sommes a Storybrooke, le pays des contes si on peut dire. Toutes les personnes qui viennent d'ici vienne d'un conte, un monde différent. Le tien est le pays des merveilles. Tu étais un loir du nom de Mally.

Puis elle continua de parler de lui expliquer ce qu'elle-même lui avait dit. Elle s'amusa, même a faire des dessins et tout ça lui permit d'oublier un peu que la personne assise sur le lit ne se rappelé pas d'elle. Et que peut-être qu'elle ne le voulait pas. Puis elle se mit à sourit quand elle se décida à lui parler de sa vie avant sa perte de mémoire.

–Ici tu t'appelles Absinthe Dormouse, un petit clin d'oeil au fait que tu es narcoleptique. Souvent on a dû fermer la boutique pour que tu te réveilles. Avec Evelana Org, on est tes meilleures amies et comme je te l'ai dis, je suis ta colocataire. On s'entend bien, on fait pas mal de trucs ensemble et souvent Eve nous rejoint. Mais on ne connait pas tes autres amis, tu es plutôt secrète que tu le veux. Ou alors tu veux peut-être nous protéger de ton monde, on ne sait pas trop. Tu es une personnes extraordinaire qui m'a aidé à comprendre ce qu'est être un humain et je … j'aimerai que tu te souviennes de qui tu es juste pour cette raison pour que tu te souviennes de la personnes admirable que tu étais.

Puis un soupire s'échappa de ses lèvres.

–Mais tu as raison, peut-être que tu ne veux pas te souvenir, ou alors peut-être que tu ne veux pas être cette personne qu'on dit que tu es. Et dans ce cas, je te comprends, je ne t'obligerais pas être celle qu'on veut que tu sois, personnes d'entre nous. On espère seulement que tu te souviendras au moins de notre amitié. Si tu as des questions sur celle que tu étais, on peut toujours t'aider à comprendre, et si finalement tu veux être une autre personne, on sera là, pour toi !