Babies are the futur! × ft. Felicity & Lorelei

Babies are the futur! × ft. Felicity & Lorelei

Felicity venait de revenir de l'endroit le plus noir et le plus triste qu'elle connaisse. Comment pouvait-on vivre là-bas au pire, comment pouvait-on emprisonner des enfants là-dedans ? Elle ne savait pas et elle s'était sentie vraiment triste. Mais bien évidemment ça ne s'était pas vraiment bien passé. Joie était maintenant à l'hôpital et dans un sale état. Des coupures, des ecchymoses et surtout elle était passée pas loin du comas. Tout ça parce qu'elle avait eu la merveilleuse idée de tenir tête à l'autre tête d'épingle.

-On va vous garder en observation pendant une petite semaine.
Nop ! C'est pas possible , j'ai plein de chose à faire ! Notamment aller travailler !

Le médecin avait rigolé et lui avait demandé de rester coucher et de ne pas chercher à s'enfuir parce qu'elle risquait de mal finir. Alors au final, la blonde resta à l'hôpital, elle boudait, mais le sourire n'arrêtait pas d'éclairer ses lèvres. Mais après trois jours à rester allongée à ne rien faire, la jeune femme décida d'aller visiter l'hôpital. Elle commença par la section maternité, une section qu'elle avait toujours aimé. Les bébés, c'étaient son dada, c'est d'ailleurs pour ça qu'elle a été la première émotion de Riley. Alors, elle se mit à la recherche de la section et la trouva finalement assez rapidement. Et de la vitre, extérieur, elle regarda les bébés, les sages-femmes n'étaient pas là, surement occupé à surveiller les mamans et la blonde en profita pour entrer dans la pièce. Elle n'avait pas de perfusion, celle ci lui avait été enlevé quelques heures plutôt et elle avait presque aussitôt décidé de fuir sa chambre pour quelque heure. Un des bébés commença à pleurer, mais immédiatement la jeune femme se mit à siffloter et chanter pour le calmer. Il arrêta de pleurer et elle se mit à sourire, en regardant tous ces nouveau-nés. Dans un coin, elle vit deux bébés nés sous X et une grimace tordit légèrement ses traits. Elle prit alors la petite fille qui se mit à babiller. La porte s'ouvrit derrière elle, mais elle ne l'entendit pas, trop focalisé sur l'enfant qui n'avait aujourd'hui aucun parent. Elle était seule au monde.

Ne t'inquiète pas, je t'assure que tu trouveras une famille qui t'aime. Et puis je suis sûre que les sages-femmes doivent toutes aimer te prendre dans leur bras et te faire plein de bisous!
   
   

Babies are the futur! × ft. Felicity & Lorelei

Felicity sursauta quand elle entendit une voix intervenir derrière elle. Elle se tendit un instant avant de comprendre que la personne n'allait pas l'engueuler. Heureusement d'ailleurs parce que même si elle était debout et en forme en apparence, elle était encore un peu faible. Dieu que cette mission l'avait touché. Mais la jeune femme hocha la tête au parole de la jeune femme, elle lui sourit et se mit alors à parler.

Je n'ai jamais eu de mère, alors je ne sais pas vraiment ce que ça fait d'avoir une mère. Mais … pendant cette malédiction, j'ai appris le touché d'un père et … je comprends que c'est une nécessité pour une si petite personne.  

En entendant la femme parler de ses enfants, la blonde fronça les sourcils et se retourna vers elle. Elle n'arrêta pas de caresser la tête du bébé, il était tellement mignon.

Je suis désolée pour vous, ça dois être horrible d'être séparé de ses enfants ! Je n'aimerai pas que ça m'arrive ! Ils s'appelaient comment ?

Puis la sage-femme parla de ses blessures et une grimace tordit ses traits. Ses bras commençant à fatiguer, elle déposa le bébé dans son petit lit tout en continuant de la toucher pour lui montrer qu'elle avec quelqu'un. Qu'elle n'était pas seule et qu'elle pouvait dormir tranquille.

Je m'appelle Felicity enfin Joy Felicity Agog, mais tout le monde m'appelle Felicity. Et si j'ai cette tête là c'est à cause d'un sauvetage qui n'a pas vraiment bien marché. Mais ça n'a pas d'importance, maintenant c'est passé. Et vous ? Comment vous vous appelez ?
 
 

Babies are the futur! × ft. Felicity & Lorelei

Felicity posa une main sur sa bouche et ses yeux se remplirent de larmes. Elle comprenait maintenant Tristesse, dès fois, c'était vraiment instinctif de pleurer. Avant jamais ça ne lui serait arrivé, mais maintenant elle comprenait la nécessité d'avoir pleins d'émotions différentes. C'était pour vivre, vivre, c'est avoir des émotions et ça ne pouvait pas tout le temps être de la joie. Elle s'approcha alors de l'autre blonde et posa une main sur son bras. Les yeux pleins de sincérité, elle lui exprima son désolement.

Je suis vraiment désolée pour vous et j'espère que vous aurez la chance de vivre l'amour d'un enfant de nouveau, mais cette fois-ci sans sacrifice.

La blonde finit par retrouver le sourire et hocha la tête, oui elle était bien contente d'être revenu de ce monde étrange et pas du tout bien pour les personnes qui voulaient vivre heureux ever after. Elle recommença à caresser le bébé dans le petit lit et se prit à rêver d'avoir un jour la chance d'être maman. « Mais est-ce qu'une émotion peut avoir des enfants ? » elle ne savait pas, elle était vraiment vraiment perturbée de ne plus être ce qu'elle avait toujours été et en même temps elle était tellement excité de tout ce qui l'entourait, même des personnes qui n'étaient pas des saints ! Elle recommença à faire attention à ce que la blonde était en train de lui dire et émit un petit rire.

Ne vous inquiétez pas, je ne vais pas m'amuser à m'évanouir comme ça. Je sais que ça peut être désagréable de devoir porter une personne jusqu'à son lit. Mais merci, je n'ai jamais été  enfant, je ne sais même si je peux avoir des enfants vu ce que j'étais avant. Et voir cette petite fille sans parent … Je me dis qu'il n'y a pas de justice dans ce monde.

Felicity se souvenait peut de sa période d'enfance, elle se souvenait surtout de son adolescence et puis quand elle était émotion, elle était directement arrivée à l'âge qu'elle avait aujourd'hui. Mais voir cette petite fille seule lui brisait le coeur parce que ça aurait pu être Riley si ses parents n'avaient pas eu envie de la garder.

Vous avez quelqu'un dans votre vie ? Je veux dire ici ou une personne de votre conte qui vous aurez suivit.
 
 

Babies are the futur! × ft. Felicity & Lorelei

Felicity était triste pour la femme en face d'elle. Elle avait peur qu'un jour ça lui arrive. Après tout personne ne savait ce qui se passerait dans les prochains mois, les prochaines années. Alors oui elle avait peur qu'un jour, elle redevienne une émotion et que tout ce qu'elle avait vécu ne soit qu'un rêve. Un beau rêve certes, mais un rêve tout de même.

Ne vous inquiétez pas, c'est juste que je trouve ça vraiment triste pour vous.

La blonde hocha la tête, elle comprenait, si elle avait quelqu'un et qu'elle avait l'occasion d'avoir une famille, pourquoi pas. Mais ce n'était pas pressé, au final, elle aurait une famille quand le destin estimera qu'elle aura besoin d'une famille. En attendant, elle avait les autres émotions et c'était eux sa famille.

Je n'étais pas quelque chose de tangible avant. Mais je suis sûre que le temps me dira ce qu'il faudra que je fasse. Mais si je n'ai personne, donne de l'amour à des enfants comme ce petit bébé, ne me poserait aucuns problèmes.

Felicity ne s'inquiétait pas trop sur ce sujet, même si elle ressentait étrangement le besoin d'avoir une famille un jour. Alors elle sourit et hocha la tête, oui si un enfant avant besoin d'elle, elle accepterait presque tout de suite de le prendre chez elle. Après tout, tous les enfants devraient avoir un foyer et une personne qui les aime.

Je comprends, j'étais comme ça avant l'accident et maintenant je me dis que je devrais en profiter parce que ce n'est pas dans mon cercueil que je vais pouvoir en profiter. Vous devriez rencontrer d'autres personnes, des hommes, des femmes différentes de ce que vous avez l'habitude dans votre monde.

Felicity dit ça, mais elle savait qu'elle ne connait pas grand monde, elle avait était trop occupé à pleurer Nils, puis à jouer les chevaliers sauveteurs et pour finir à guérir.

Non, j'ai des personnes de mon conte que j'ai retrouvé ici, mais j'aime avoir des amis à moi. J'ai l'impression d'avoir une autre vie en dehors de mon conte et ça fait du bien. Mais sinon, non je ne suis pas seul.