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 Ce n'est que dans le chaos le plus noir que la lumière salvatrice vient à notre secours } feat Bonaparte Clydeson

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MessageSujet: Ce n'est que dans le chaos le plus noir que la lumière salvatrice vient à notre secours } feat Bonaparte Clydeson   Ce n'est que dans le chaos le plus noir que la lumière salvatrice vient à notre secours } feat Bonaparte Clydeson EmptyMar 11 Aoû - 1:57

Ce n'est que dans le chaos le plus

noir que la lumière salvatrice

vient à notre secours
feat le canasson sexy Vicieux .
Le ciel était noir, comme si un encrier géant s'était renversé sur les nuages blancs qu'il y avait eu toute la journée. Ou était ce peut être parce que le soleil avait compris qu'une chose terrible allait se passer dans quelques heures et qu'il ne voulait en aucun cas être complice de ça. Non, ça c'était normal au vu de l'heure qu'il était, la lune commençait à pointer le bout de son nez, souhaitant une bonne nuit à son homologue astral. Mais revenons plutôt à nos nuages, ceux qui sont devenus aussi noir que le cœur de la mairesse de la ville. De mémoire de Storybrookiens, jamais une telle chose était arrivée, et cela ne montrait pas un bon présage. Le vent c'était levé, et les arbres immenses presque irréels de l'épaisse forêt de la ville bougeaient lentement, comme pour prévenir les promeneurs de rentrer chez eux immédiatement. Comme si le souffle d'air froid, combiné à des bruits assez étrange allait impressionner l'homme qui se trouvait assis sur une énorme racine, des fioles de couleurs étranges à la main. Certes, Jefferson avait étonné du changement de temps radical  qu'il y avait eu en quelques heures, vu qu'il se trouvait dans cet endroit depuis le début de l'après midi, mais il devait continuer ce qu'il faisait, c'était une question de vie ou de mort. Bon c'était la même interrogation auquel il était en train de chercher des réponses depuis vingt huit ans, mais il devait poursuivre, son instinct lui disait de rester.

Mélangeant le contenu des fioles qu'il tenait, il tourna la tête quand un nuage de fumée assez toxique s'en dégagea. Même un cadavre sentait la rose à coté de ce qu'il avait crée. Peut être que c'était à cause de ses expériences que l'on devait le changement climatique de la journée, et surtout de la soirée. Se levant d'un bond, sans faire tomber une goutte du produit qui se trouvait dans la fiole qu'il gardait à une distance de sécurité d'un bras, il fixa le chapeau qui se trouvait sur le sol avec un air très déterminé. Cette fois, ça allait marcher, il allait créer un portail entre les mondes, il pourrait enfin rentrer avec Grâce et vivre une vie normale, sans remord, sans regret, sans tourment, sans folie meurtrière. Prenant une grande goulée d'air frais, se moquant totalement des éléments qui n'étaient pas d'accord avec son idée, il s'avança de quelques pas et jeta alors la fiole directement dans le chapeau. S'il n'était pas a un moment crucial de son expérience, il aurait même pu crier Panier comme les joueurs de basket mais non, il attendait fébrilement une réaction. Tout à coup, une forte explosion le propulsa en arrière, alors qu'au même moment, la foudre venait de tomber sur la plage. L'odeur caractéristique du brûlé qu'il commençait à connaître se fit sentir quelques secondes après. Vérifiant avant qu'il n'avait aucune blessure majeure sur le corps, il se précipita pour éteindre le feu qui commençait à grossir, alimenté par le vent qui commençait vraiment à souffler. Regardant autour de lui, il aurait du prendre un sceau d'eau, par précaution, mais à chaque fois c'était la même chose. Enlevant son manteau, il le jeta sur le chapeau avant de lui même sauter dessus, tout en hurlant que c'était chaud. Il valait mieux qu'il perde un vêtement, ou même plusieurs, plutôt que d'être accusé d'avoir fait brûler entièrement la forêt car tout le monde ou presque était au courant que depuis quelques temps, beaucoup d'incendies se déclenchaient dans ces endroits précis.

Quelques minutes passèrent avant que Jefferson ne s'écroule sur le sol, encore brûlant, épuisé par le fait qu'il venait de justesse d'éviter une très grosse catastrophe. Maintenant il comprenait se que ressentait les sorcières sur le bûcher, mais il conservait le fait que la décapitation était plus douloureuse si on y survivait. Regardant la nuit venir transformer la couleur des nuages noirs en rouge sang, il sera les poings à s'en faire mal. De toute façon, il n'y avait pas un endroit de son corps qui ne lui faisait pas souffrir, mais ce n'était sans compter sur son esprit. La douleur d'en énième échec lui faisait plus mal que les brûlures même superficielles qu'il pouvait avoir. Il tapa du poing dans ce qui semblait être le reste de son manteau, mélangé à celui de son chapeau. Marre, ras la casquette, la goutte d'eau qui fait déborder le vase, une haine profonde et une colère intériorisée se lisaient sur le visage triste du chapelier. Il songea même à aller voir Pimpel pour lui demander de l'aide, mais il savait ce que ça signifiait, un autre contrat, et ça c'était fini, même si avec lui ça s'était toujours très bien passé. Et puis, Pimpel ne savait plus, enfin faisait semblant de ne plus savoir qui il était alors, de toute façon, ça n'aurait pas marché. Et voilà, comme à chaque fois, la réalité lui revenait comme un boomerang dans la figure. L'euphorie de l'après midi avait fondu comme neige au soleil pour laisser place à de l'amertume et de la rancœur. Des larmes coulèrent sur son visage fatigué par ses vingts huis années de bagnes. Qu'avait il fait pour mériter une telle chose ? Les vols et les arnaques qu'il avait commis dans la forêt enchanté ne justifiait pas une torture comme celle qu'il subissait chaque jour. Il n'avait tué ni père, ni mère, ni chien et sa sentence était bien pire que ça. Pire que la mort, condamné à se souvenir de tout, à chaque minutes, à chaque heures, à chaque jours, à chaque mois, années, dans ce monde ci, sans magie, sans sa fille, sans ses amis, perdus dans une nouvelle vie dont il n'avait même pas eu la chance d'en faire parti. Cependant il essayait, depuis quelques années, une nouvelle force en lui le poussait à agir, à ne plus rester dans l'ombre. Puis l'arrivée de l'étrangère dans la ville lui donner l'oxygène nécessaire pour continuer et se donner à 200 % . Les choses étaient en train de changer, il le sentait, au plus profond de son être, il avait su dès que son regard c'était posé sur la petite voiture jaune de Miss Swan. Mais en tout cas, ce n'était pas pour maintenant. Se relevant tant bien que mal, il se dirigea à tâtons vers son sac en cuir pour en sortir une grosse lampe torche. Il se mit alors à observait les dégâts qu'il avait bien pu causer. La forêt allait plutôt bien s'en tirer, mais lui par contre, c'était une autre histoire. Son pantalon, assez résistant avait changé de couleur et était troué par endroit, où sa peau avait elle aussi subi des dégâts. Et pour sa chemise, si elle avait été passé sous un camion, le résultat aurait été le même, sauf que Jefferson se trouvait être aussi sous ce camion. Puis  il n'avait pas vu son dos, mais vu qu'il sentait l'air devenu glacial, il se doutait qu'il ne devait pas lui rester beaucoup de tissu. Quand à son manteau, il ne voulait même plus regarder l'endroit où il avait péri. Heureusement qu'il en avait une collection immense, sinon il aurait pu faire un caprice de diva à lui même.  Mais après tout, ce n'était que des tissus, et lui était entier.

Ramassant ses affaires, il essayait de chasser ce sentiment de frustration qu'il avait depuis quelques minutes. Il avait été sur, que cette fois ci serait la bonne, il l'avait senti, mais non, rien, comme d'habitude, il rentrait bredouille et abîmé. Et comme si le destin voulait le punir d'avoir tenté de lui échapper, la tempêter qui grondait depuis des heures s’abattit sur lui. Il poussa un cri de rage, alors que des litres et des litres d'eaux se mirent à tomber sur la ville de Storybrook. Courant dans la forêt, tenant d'un coté son sac avec ses fioles, et de l'autre sa lampe torche, Jefferson était vraiment épuisé et à bout de nerf, ne pensant qu'a une chose, retrouver le chemin du manoir et prendre un bon bain bien chaud dans son jacuzzi. Oh oui, ça serait le pied, qui ferait que cette journée ne soit pas totalement un fiasco. Connaissant les lieux comme sa poche, de jour et de nuit, il n'avait aucun mal à trouver le bon chemin, mais ce n'était sans compter sur les cieux qui se déchaînaient littéralement sur lui. Se stoppant quelques instants pour reprendre son souffle, il ne put s’empêcher d'insulter le ciel. « Tu te fous de moi c'est ça ? Ça t'a pas suffit de me voir en mode « je suis un poulet rôti et je le vis bien ? » maintenant il faut qu'on refasse le remake d'Atlantis monde perdu?! J'en ai ras le chapeau sérieusement ... » Et comme réponse, il eut un très gros coup de tonnerre, et la pluie s'accentua. « Merci .. ; vraiment merci … de toute façon à part périr sous les eaux , je ne vois pas ce qui pourrait m'arriver de pire. » Parfois, Jefferson se faisait avoir. En réalité, ce n'était pas une histoire entre Regina, Pimpel et tous les gens qui lui voulaient du mal, non tout ce jouait entre lui et le destin. Comme si ce dernier, savait des choses que lui même ignorer et qu'il était devenu sa marionnette préféré. Et à l'instar de Deadpool qui a compris sa vie, Jefferson était un peu dans la même situation. Surtout quand il sentit qu'on lui rentrait dedans avec la force et la vitesse d'un cheval au galop. Lâchant la lampe qu'il tenait dans la main, il rencontra le sol pour la troisième ou quatrième fois de la journée, il mit un peu de temps avant de comprendre se qui se passer. Se mettant en mode défense, il donna un coup de coude dans le ventre de son agresseur potentiel avant de se retourner et de se lever péniblement pour essayer d'attraper sa lampe torche qui vacillait dans la boue.

« En fait si, maintenant je vois ce qui pouvait m'arriver de pire. » Il venait de prononcer cette phrase d'un ton blasé mais quand même avec une pointe de frustration dans la voix. « Non mais sérieusement, j'en ai pas bavé aujourd'hui ? Il faut que tu m'infliges ça en plus … je vais faire grève moi … attention … et en plus cet abruti m'a déchiré ma chemise. » C'est sur que ce n'était pas comme si elle tombait déjà en lambeau, mais là, c'était pire, car dans la chute, sans doute, l'autre avait du en arracher une partie. « Merci, elle était neuve, et c'était l'une de mes préférées … Crétin .. tu sais pas marcher, Maman ne t'a pas appris à mettre un pied devant l'autre et à regarder devant toi pour ne pas rentrer dans les personnes qui sont dans la rue ? Ah non, c'est que ça doit être trop compliqué pour ton petit cerveau, j'avais oublié ce détail.» Oui Jefferson avait besoin de se défouler, et quoi de mieux que d'avoir l'homme qu'il détestait presque sainement contrairement aux autres pour évacuer sa tension. Cependant, quand il entendu le tonnerre encore plus fort qu'avant, il pensa que c'était une mauvaise idée. « Malheureusement, c'est avec une grande déception que je vais te laisser ici, et que je vais rentrer chez moi. Parce que ce n'est pas toi, mais discuter sous la tempête du siècle, alors que quelqu'un à déchirer mes vêtements ce n'est pas trop mon délire. Je ne suis pas fou quand même, je n'ai pas envie d'attraper la mort ou même la foudre. Alors Noyes toi bien &  bye bye !»  

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Dernière édition par Jefferson Hatter le Dim 30 Aoû - 12:43, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Ce n'est que dans le chaos le plus noir que la lumière salvatrice vient à notre secours } feat Bonaparte Clydeson   Ce n'est que dans le chaos le plus noir que la lumière salvatrice vient à notre secours } feat Bonaparte Clydeson EmptyMer 12 Aoû - 10:22



❝ Ce n'est que dans le chaos le plus noir que la lumière salvatrice vient à notre secours ❞
Jeff & Bono

Ce matin là, Bonaparte s'était réveillé trop tard pour faire son footing du jour. Il avait donc naturellement reporté sa course au soir, après son retour à l'appartement. Le ciel était resté grisâtre un long moment de la journée et un vent frais soufflait doucement sur la ville au moment où Bonaparte s'était glissé dans ses affaires de sport. Le temps idéal pour faire un peu de sport. « Appelle la police si je ne suis pas rentrée avant minuit ! » avait-il confié à Léonie en riant avant de refermer la porte derrière lui. Serein, il avançait d'une foulée tranquille en se dirigeant doucement vers la forêt. C'était ainsi qu'il préférait courir. Sans véritablement prévoir de trajectoire précise, il préférait laisser son instinct guider ses pas et découvrir de nouvelles parties de la ville au hasard.

Cette fois là, il avait donc décidé de s'évader au cœur de la forêt. L'endroit désert et sauvage l'apaisait plus que n'importe quel autre. Alors qu'il rythmait sa cadence sur la musique qu'il écoutait, le soleil se couchait doucement à l'horizon. Peu à peu, une lueur orangée colora le ciel et une luminosité presque surnaturelle s'empara de la forêt. Bonaparte avait presque l'impression d'entrer dans un autre monde mystérieux. Distrait par cette atmosphère étrange, il s'enfonça un peu plus dans la végétation en s'inventant un périple des plus épiques sans prêter attention à la route qu'il empruntait. Ce n'est qu'en réalisant que les ombres s'allongeaient de plus en plus que le joggeur pensa à relever la tête. Mais depuis quand faisait-il si sombre ? Et surtout depuis quand le vent soufflait-il si fort ? Le ciel s'était subitement noirci et le vent froid hurlait en secouant les feuillages. La tempête menaçait et Bonaparte n'avait rien vu venir. Il était temps de rentrer vite fait bien fait. Le joggeur s'arrêta donc un instant en retirant ses écouteurs pour jeter un coup d’œil autour de lui. Malheureusement, après avoir fait un tour complet sur lui-même, il se rendit compte qu'aucun chemin ne lui paraissait familier. Soudainement pris d'une certaine inquiétude, il réalisa alors qu'il était peut-être perdu.

Pas de panique, il lui restait encore son portable. Il était néanmoins trop fier pour appeler Léonie à l'aide, histoire de s'épargner les moqueries qu'il aurait à subir pour au moins toute la semaine à venir. Après avoir inspecté chaque chemin, il décida donc de faire demi-tour et de courir tout droit. La gauche ne lui inspirait jamais confiance et un buisson louche traînait au milieu du chemin de droite. Et puis, de cette façon il finirait bien par ressortir à un moment ou à un autre de cette fichue forêt...non ? C'est en tout cas dans cette optique qu'il se lança dans sa quête de la civilisation.

Manque de pot, il manqua de temps. Avant même qu'il ne retrouve un semblant de chemin qui lui était familier, la pluie commença à tomber. « Fais chier.. » Trouvant refuge sous sa capuche, Bonaparte murmura quelques insultes à son intention. Si seulement il avait pu porter un minimum d'attention à la météo avant de s'engager dans une promenade.

RP EN COURS DE REECRITURE PARCE QUE JE SUIS UN BOULET QUI A TOUT EFFACE SANS FAIRE EXPRES ET QUI - BIEN EVIDEMMENT - N'AVAIT PAS FAIT DE SAUVEGARDE. Die Die

© Mzlle Alice.






Dernière édition par Bonaparte Clydeson le Lun 7 Sep - 0:56, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Ce n'est que dans le chaos le plus noir que la lumière salvatrice vient à notre secours } feat Bonaparte Clydeson   Ce n'est que dans le chaos le plus noir que la lumière salvatrice vient à notre secours } feat Bonaparte Clydeson EmptySam 15 Aoû - 15:16

Ce n'est que dans le chaos le plus

noir que la lumière salvatrice

vient à notre secours
feat le canasson sexy Vicieux .

La tête que faisait l'idiot du village en cet instant lui était plus bénéfique qu'un anti douleur. L'air totalement paniqué qu'il essayait de cacher était assez délectable, encore plus quand il l'appela comme s'il était son sauveur. Oh oui que Jeff aimait ça, mais il adorait aussi faire son salopard et il ne se retourna même pas à cet appel à l'aide, le laissant en plan au milieu de la méga tempête qui se déchaînait sur la forêt de Storybrook. Il souriait victorieux, alors qu'il enjambait les racines des arbres, courant mais pas trop vite quand même, pour retomber sur le chemin qui le mènerait jusqu'à chez lui, l'image d'un bon bain bien chaud dans son jacuzzi le motivant à fond. Son corps lui faisait mal à cause des brûlures qu'il s'était fait quelques instants auparavant et maintenant que l'autre abruti lui avait définitivement bousillé sa chemise, ce n'était plus que son dos qui sentait l'air glacial de l'ouragan, mais tout son être. S'il n'était pas malade demain, il irait mettre un cierge à l'église,à la mosquée et même à la synagogue. Crapahutant dans les bois en essayant de ne pas se vautre dans la boue, il se stoppa un instant, alors que la foudre illumina le ciel.

Une idée machiavélique venait de lui traverser l'esprit, peut être introduit directement dans son cerveau par le divin qui rigolait bien en ce moment de le voir galérer sous la pluie. Le destin venait de lui mettre sous le nez, enfin plutôt venait de lui faire tomber Clydeson dessus, comme un pur hasard par un temps dégueulasse. Cela ne pouvait être une coïncidence vu qu'il n'y croyait pas. Non, c'était un signe, qui lui disait « Jefferson, je t'offre l'idiot sur un plateau d'argent pour que tu te venges  de ce qu'il t'a fait dans le monde des contes même si tu ne le sais pas et pour le fait qu'il n’arrêtes pas de te renverser dans ce monde si, alors vas y et surtout ne me déçois pas. » Oui parfois, le chapelier était comme Jeanne d'Arc, à entendre la voix de la destinée. Et dans le cas présent, cette petite voix su trouver son chemin, alors qu'un sourire purement sadique illuminait son visage, faisant partir toutes les douleurs, fatigues ou courbatures qu'il pouvait avoir en les remplaçant par l'énergie de la vengeance. Il ne pouvait pas s'en prendre à Regina ? Tan-pis, il s'en prendrait à quelqu'un d'autre, qui l'irritait tout autant, même si le sentiment était différent.

Passant une main dans ses cheveux trempes pour essayer de les essorer, chose totalement inutile bien entendu au vue de la pluie qui continuait à s'abattre, Jefferson fit demi tour pour revenir à l'endroit où il avait laissé l'idiot avec sa tête d'angoissé. Enfin, il s’arrêta quelques instants avant, alors qu'il entendait une voix brisée derrière un rocher. Doucement, comme le ninja qu'il pouvait être, il s'approcha de l'énorme pierre et s'appuyer dessus pour essayer de voir ce qu'il y avait derrière, non sans une grimace de douleur. « Je ne suis pas égoïste mais pragmatique, c'est différent. » Non mais oh, il lui était tombé dessus et c'était lui qui aurait du recevoir un coup ? Et puis quoi encore ? Dix dollars et un mars en prime ? Prenant un air totalement décontracté et détaché, tête appuyé sur sa main et sourire en coin, alors que dans sa tête il rêvait d'être sur une plage de sable fin blanc, cocktail, femmes en bikini et surtout pas l'autre idiot trempé, Jefferson fit comme s'il était le nouveau bon Samaritain, le sauveur de tout un peuple, comme Moïse dans l'ancien temps.« Puis si tu me tapes, là je te laisses véritablement pour de bon sous l'orage. En fait, je te placerais même à un endroit où tu puisses te prendre bien la foudre dessus. »

C'est sur que dit avec un grand sourire, ça passait toujours mieux que dit avec une pointe de colère dans la voix. Braquant sa lumière dans les yeux de l'autre homme, Jeff le pressa néanmoins. « Allez lèves toi, on ne va pas prendre le thé ici. Ne compte pas sur moi pour t'aider, et t'a intérêt à suivre la cadence. » Glissant le long du rocher, il reprit encore une fois le chemin qui menait à son manoir. Enfin à ce niveau , c'était plus le chemin des écoliers que le réel parcours. Se retournant pour voir si l'autre l'avait suivit, il lui braqua encore une fois la lumière dans les yeux. « C'est bon ? Madame est prête ? On peut y aller ? » Ce n'est pas parce qu'il était en train de faire une bonne action, même avec des mauvaises intentions derrière qu'il n'allait pas s'empêcher d’être odieux. Une fois que l'autre lui confirma que c'était bon, Jeff mit les gaz pour traverser la forêt. Sautant par dessus les obstacles, il ne manquerait plus qu'il se rétame devant l'autre pour lui donner une occasion de se moquer de lui. Mais heureusement, il connaissait la forêt comme sa poche, même de nuit sous l'orage et le trajet semé d’embûche se termina environ une vingtaine de minutes plus tard.

« C'est pas trop tôt, je croyais que tu l'avais mangé. » Parlant aux arbres qui l'entourait, Jefferson souri sincèrement quand ils sortirent du bois et que son immense manoir se dressa devant eux. Dès qu'ils passèrent devant les marches, l'éclairage automatique digne de Versailles s'alluma, montrant encore plus la démesure de l'habitation. Montant les marches quatre à quatre, il ne put retenir cette fois un frisson tellement qu'il était congelé, n'arrivant presque pas à trouver ses clefs dans sa sacoche. « Vraiment, il faut que je parles à Pimpel pour qu'il fasse installer la technologie. Comme dans le Tardis, un claquement de doigt de ma part et la porte s'ouvre. » Cette idée lui fit levée la tête au ciel, comme un gamin à Noël. Oh oui, son manoir entièrement ouvert à la technologie, il pourrait se prendre comme Tony Stark et son immeuble. Heureusement que le craquement spectaculaire du tonnerre le sorti de sa rêverie et qu'il trouva ses clefs. Poussant la porte, il la referma rapidement derrière Bonaparte. « Tu enlèves tes chaussures ici, parce que si tu salis ma moquette, je prends ta peau pour en refaire une autre compris ? » Et le pire, c'est qu'il en aurait été capable, c'est ça qui faisait le plus peur.

Allumant le hall d'entrée digne des plus grands films Hollywodiens, Jefferson se sentait déjà plus en sécurité que dans la forêt même s'il ne l'avouerait pas. Déjà la chaleur de la pièce faisait son effet sur le propriétaire des lieux, qui s'en trouvait plus agréable pour l'autre. « Vas dans le salon, et ne touches a rien, je le saurais si tu me désobéis. » Il aurait pu ajouter appel moi Maître aussi dans la phrase que ça n'aurait pas été étonnant. Mais en bonne hôte, pour le moment, il se dirigea rapidement dans la salle de bain d'en bas pour attraper deux grosses serviettes moelleuses. S'entourant d'une, il alla dans le salon pour jeter la deuxième sur l'idiot. Il n'avait pas envie qu'il lui salisse ses merveilleux canapés en s'asseyant tremper dessus. « Tiens, c'est de l'urgence là. La salle de bain que tu peux utiliser et au fond du couloir à gauche. T'a des vêtements de rechange dans l'armoire blanche et vu que je viens déjà de te passer une serviette, pas besoin que tu en reprenne une. » Frictionnant ses cheveux, il passa ensuite sa serviette sur son visage, poussant un grand soupir dedans. Maintenant qu'il était rentré, plus sauf que sain, que l'adrénaline de la course et de la survie retombaient, Jeff se demandait véritablement se qui l'avait pris de le ramener chez lui. Certes l'idée de lui en faire voir de toutes les couleurs était une chose très agréable à penser, mais l'échec cuisant du chapeau l'avait exténué tant mentalement que physiquement. Contournant le piano pour aller vers le bar, la serviette sur les épaules, cette question tournait en boucle dans son esprit dérangé, alors qu'il buvait cul sec un verre de whisky. Pourtant son idée de prendre un bain était la plus forte, alors pourquoi avait il fallu qu'il fasse demi tour pour le chercher ? Parce qu'il savait intérieurement que cette pseudo vengeance n'avait pas été la seule motivation. Peut être que même s'il n'aimait pas l'idiot, ce n'était pas son véritable ennemi. C'est sur que si Regina avait été dans la même situation, il l'aurait laissé crever, il aurait même aider la tempête à la tuer, mais là, c'était différent.

Commençant à s’énerver lui même avec toutes ses questions, il posa son verre pour prendre la direction de ses quartiers. Prendre une douche lui remettrait sans doute les idées en place. Passant par sa chambre, il voyait dehors l'orage s'amplifiait. Génial, maintenant il se mettait à grêler, et finalement c'était peut être une bonne chose que d'avoir amener Bonaparte ici. Au moins, il avait fait sa bonne action du mois, il pourrait donc continuer à faire brûler la ville sans remord. Rentrant dans le bac de douche, vu qu'il pouvait oublier le bain à cause de son invité, il grimaça de douleur quand l'eau brûlante rentra en contact avec sa peau meurtri. Il devait avoir un certain côté masochiste vu qu'il continuait à se faire du mal, mais en même temps, il ne pouvait se passer de l'eau chaude après la rinçade glacé qu'il s'était pris en rentrant au manoir. Pendant quelques minutes, il ne pensa à plus rien, son cerveau partait comme l'eau dans le trou d'évacuation. Les yeux fermés, la tête contre le carrelage, il se laissa aller, se détendant de la rude journée qu'il venait d'avoir. Mais la réalité, fichu réalité le frappa de plein fouet quand il toucha sans faire exprès le bouton d'eau froide. Fini la rigolade, il avait quand même un invité chez lui. Il se soigna rapidement, mettant de la crème et des bandages sur ses brûlures, il prit cependant plus de temps pour s’apprêter d'une chemise noir, d'un foulard Hermès prune et d'un jean slim, pour lui prouver qu'il ne s'habiller pas n'importe comment parce qu'il n'était pas n'importe qui et qu'il allait faire n'importe quoi. Descendant les escaliers aussi rapidement qu'il les avait monté, il eut une petite angoisse quand il s'aperçut que l'autre était déjà dans son salon. Pourvu qu'il n'ai rien cassé, pensa t'il stressé. Heureusement pour lui, ce n'était pas le cas, l'autre devait sans doute admirer l'endroit ou il se trouvait espéra t'il vaniteusement. « Tu vois, c'était bien à cause de toi que ma chemise c'est trouvé sur le sol petit pressé. Pour la peine tu n'aura le droit de choisir qu'entre du thé à la cranberry ou un verre de Brandy. C'est limité je sais, mais c'est ta punition. » Il planta son regard dans celui de Bonaparte, alors qu'en même temps il venait de lui faire son méga sourire colgate blancheur, celui dont il avait le secret et qui faisait craquer tout le monde. Parce qu'en fait, il avait failli rajouter que sa punition était de survivre à la soirée mais il lui aurait gâché la surprise. « Puis si on prend en compte le fait que je t’héberge il faut relativiser. C'est toujours mieux que de mourir noyer comme je te l'ai souhaité, ou maintenant assommé par la taille de ses grêlons tu ne crois pas ? »

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MessageSujet: Re: Ce n'est que dans le chaos le plus noir que la lumière salvatrice vient à notre secours } feat Bonaparte Clydeson   Ce n'est que dans le chaos le plus noir que la lumière salvatrice vient à notre secours } feat Bonaparte Clydeson EmptyJeu 20 Aoû - 2:27



❝ Ce n'est que dans le chaos le plus noir que la lumière salvatrice vient à notre secours ❞
Jeff & Bono

Rendu nerveux à cause de la tempête, Bonaparte n'avait pas la moindre idée de la façon dont il allait pouvoir survivre à cette nuit. Plus il songeait à Léonie probablement assise tranquillement dans le canapé ou enfouie sous sa couette bien chaude, plus il avait cette impression horrible qu'il ne la reverrait jamais. Il était sans doute dans un autre monde chaotique où le moindre pissenlit voulait sa mort. L'appartement était tout bonnement hors de portée, et sans appartement, c'était sa survie qui était en jeu. A chaque début d'hypothèse, le joggeur revenait à la même conclusion : c'était bel et bien la fin. L'espace d'un instant, il se surprit même à regretter de ne pas avoir assez bien traiter Jefferson pour s'en faire un ami. Un instant qui ne dépassa pas la fraction de seconde néanmoins.

Alors que Bonaparte commençait sérieusement à grelotter, il décida de s'occuper l'esprit en maudissant la Terre entière, juste histoire d'éviter la dépression de sa lente agonie qui s'annonçait. La liste d'insulte qui concernait Jefferson serait – bien évidemment – interminable, il décida donc de commencer par ce salaud de service qui de toute façon le méritait bien. Il était tout de même plus amusant de penser « salaudsalaudsalaud » plutôt que « j'aifroidj'aifroidj'aifroid ». Mais au moment même où il exprimait sa haine de vive voix, le fantôme du concerné surgit de nul part pour lui répondre. Dans un sursaut, Bonaparte releva la tête pour constater avec surprise qu'il avait été rejoint probablement par le fantôme de Jefferson. Ça alors, l'abruti – sans doute trop fier du mauvais coup qu'il venait de faire – avait dû manquer d'attention et avait peut-être trébuché sur une racine. Dans le scénario idéal, il avait chuté sur une branche aiguisée qui traînait là et s'était vidé de son sang dans d'atroces souffrances. Mais s'il s'était juste rompu le cou, l'idée restait plaisante. Non ce qui provoquait une réaction de surprise mêlée à l'effroi, c'était surtout de constater que Jefferson était capable de venir l'emmerder même depuis l'au-delà. Ou alors ils étaient tous les deux morts dans cette tempête sans s'en rendre compte et étaient condamnés à passer l'éternité ensemble ? Horreur.

En plus de ça, c'est que le démon prenait un air parfaitement serein, tandis que Bonaparte restait collé à son abri de fortune, plus ou moins terrifié par l'orage qui continuait de lancer ses éclairs maléfiques sur eux. Voilà qui n'annonçait qu'une chose : rien de bon. Et pourtant, ô miracle, la réincarnation du malin sembla faire un sous-entendu tentateur. Il envisageait donc de lui venir en aide ? Était-ce seulement possible ? Il avait peut-être mal entendu... Ou alors il était déjà en proie à la fièvre et nageait en plein délire. Néanmoins, sa menace de foudroiement rendait les choses un peu plus réalistes. Aussi, lorsque le fou furieux l'invita à le suivre sans attendre en l'aveuglant au passage, Bonaparte ne chercha pas à déjouer le piège. Il hésita seulement un court instant avant de se décider après un nouveau coup de tonnerre. Plutôt mourir dans un fossé que de rester ici une seconde de plus. Il se hissa donc sur ses pieds et se lança sur les talons de la pseudo entité malfaisante. Celle-ci lui braqua à nouveau la lumière dans les yeux pour s'enquérir de son état. Ignorant tout le cynisme dont son sauveur pouvait faire preuve dans ses propos, Bonaparte se contenta de confirmer qu'il était apte à reprendre la course. L'eau froide qui s'abattait à nouveau sur ses épaules suffisait largement à le motiver au sprint.

Lorsqu'ils débouchèrent sur l'immense bâtisse, l'air suspicieux de Bonaparte se renforça. Qu'est ce que ce manoir digne d'un prince faisait au milieu de nul part ? Et puis la tempête lui donnait un air lugubre qui ne rassurait pas du tout le pauvre bonhomme perdu et épuisé. Pour couronner le tout, voilà que son pseudo-sauveur se mettait à parler tout seul. Bonaparte s'abstint de tout commentaire mais leva tout de même les yeux au ciel, comme pour chercher à faire une sorte de prière silencieuse. Si quelqu'un pouvait le sortir de là, qu'il le fasse le plus vite possible. En attendant, il s'efforcerait de maintenir un certain périmètre de sécurité entre son guide et lui. Enfin, c'était sans compter le tonnerre qui recommença à le faire sursauter. Finalement, sans demander son reste, il se faufila à l'intérieur du manoir, pour le meilleur ou pour le pire...

Alors que son logeur d'un soir le menaçait déjà du pire des crimes, Bonaparte s'exécuta sans un mot. Abandonnant ses baskets boueuses dans l'entrée, il prit note de penser à épargner la jolie moquette de monsieur. D'un autre côté, rien que l'entrée lui coupait le souffle. N'osant rien toucher de peur de casser quelque chose de petit et moche mais d'une valeur inestimable, Bonaparte resta un instant planté sur place à observer la pièce. Seul l'ordre froid du maître des lieux le rappela à l'ordre. Il hésita un instant à tourner le dos au démon, de peur de lui laisser une occasion de préparer un mauvais coup dans sa tanière. Mais finalement, il s'exécuta à nouveau sans un mot. Si la tempête semblait désormais moins impressionnante, Bonaparte restait tout de même nerveux, accablé par toutes sortes de questions inquiétantes. Pourquoi Jefferson l'aidait-il ? Que préparait-il ? Quand allait-il frapper ? De toute évidence, il n'était pas en sécurité. L'était-il plus qu'à l'extérieur ? Oh. Le beau salon. Voilà qui coupait court à ses angoisses. L'endroit était vraiment beau et sa curiosité prit le dessus. Alors qu'il s'affairait à découvrir les détails de la pièce – tout en prenant minutieusement garde à ne rien toucher pour sa propre survie – il reporta soudainement son attention sur Jefferson qui venait de l'interpeller en lui jetant une serviette à la figure. « Merci » Il l'avait murmuré et pourtant il avait l'impression d'en avoir déjà trop dit. Ça lui faisait du mal de l'admettre, mais ce mec semblait en réalité capable de gentillesse. Et le pire c'est qu'il était gentil avec lui. Et ça lui faisait presque peur d'en devoir une à ce type de gros malade. Alors à peine avait-il reçu les instructions qu'il disparaissait déjà dans le dit-couloir.

Alors que Bonaparte abandonnait ses vêtements trempés en les essorant comme il pouvait, le bruit de la pluie sembla s'intensifier dehors, comme s'il se mettait à grêler. Content d'être bien à l'abri, il jeta un regard triste à son téléphone décédé avant de se glisser sous l'eau chaude. Le jet d'eau salvateur eut le mérite de lui faire oublier tous ses problèmes un court instant. Alors que son corps frigorifié se réchauffait doucement, Bonaparte laissa son esprit vagabonder. Léonie devait sans doute s'inquiéter, sans pouvoir le joindre. D'un autre côté, elle devait se douter qu'il s'était débrouiller pour trouver un refuge (et quel refuge !), lui qui avait toujours fait preuve d'une méfiance démesurée envers les orages et tempêtes en tout genre. Elle lui en voudrait peut-être de ne pas avoir au moins envoyé un message, mais il préférait mourir que de demander un autre service au malade qui l'hébergeait. Il avait peut-être eut la gentillesse de lui ouvrir sa porte mais le joggeur ne digérait tout de même pas la mauvaise blague dont il avait été victime juste avant. On abandonne pas un honnête citoyen aux griffes de ''la tempête du siècle'', comme il l'avait lui-même appelé. Finalement décidé à ne pas se laisser attendrir trop facilement, Bonaparte rassembla toute sa volonté restante pour s'extirper de la douche. Il pourrait s'endormir sous l'eau s'il restait plus longtemps dans cette salle de bain. Il se sécha rapidement dans la serviette que Jefferson lui avait envoyé et savoura avec bonheur la sensation d'être enfin sec. Ce qui n'était d'ailleurs pas le cas de ses vêtements. Se rappelant néanmoins les consignes de son hôte, Bonaparte jeta un coup d’œil à l'intérieur de l'armoire blanche que Jefferson lui avait désigné pour se rhabiller avec des vêtements secs. Alors quoi ? Est-ce que le dingue de service s'était cogné la tête et était soudainement pris d'un élan de gentillesse pour ses concitoyens ? Bonaparte restait dubitatif, mais était forcé de reconnaître que les efforts se multipliait. En enfilant les premières affaires qui lui tombèrent sous la main au milieu de cette armoire de fashion victime assumée, Bonaparte réalisa qu'il se devait d'être un minimum reconnaissant et de faire des efforts lui aussi – même si l'idée ne lui plaisait toujours pas vraiment. Laissant ses vêtements sécher dans la salle de bain, il regagna donc le salon où il avait abandonné Jefferson auparavant. Comme la pièce était vide, il jeta un nouveau coup d’œil dépité à son téléphone qui restait obstinément silencieux. Il le rangea donc dans sa poche en gardant le mince espoir que lorsqu'il serait bien sec, il accepterait peut-être de se rallumer au moins quelques minutes. Abandonnant donc l'idée de s'enfuir d'ici rapidement, Bonaparte se résigna et décida de repartir en exploration. Il n'avait que vaguement fait le tour de la pièce avant de se faire chasser au fond du couloir, il reprit donc les choses où il les avait laissé. Néanmoins, il n'osa pas s'aventurer à ouvrir des portes au hasard. L'endroit était bien trop grand et il avait beaucoup trop peur de tomber sur un cadavre ou quelque chose du genre bien glauque. Mais alors qu'il passait de tableau en tableau, il ne trouva rien qui pouvait confirmer ses soupçons. Du moins rien de directement visible. Ce n'est donc qu'à peu près rassuré que Bonaparte se retourna vers le maître des lieux qui l'avait finalement rejoint.

Il n'en crut pas ses oreilles lorsque cet enragé relança le débat de sa chemise en lambeaux. Il fronça les sourcils face à cette nouvelle accusation mais se retint tout de même de relancer le débat à l'énonciation de la dite punition. Celle-ci lui arracha même un léger petit sourire en coin. Mais lorsque Jefferson lui décrocha son plus beau sourire, Bonaparte se questionna à nouveau, surprit qu'un être qui lui avait semblé si malfaisant soit capable de paraître soudainement si innocent. Il y avait anguille sous roche, c'était obligé. Néanmoins, comme si son interlocuteur avait lu dans son esprit, il lui rappela sournoisement avec quelle générosité il lui avait offert un abri face à la tempête déchaînée. Bonaparte plissa d'abord les yeux d'un air méfiant pour répondre au regard du propriétaire des lieux, avant de se rappeler finalement que c'était à son tour de faire des efforts de cohabitation. Ainsi, même si ça lui arrachait la tronche, il était finalement décidé à accepter de prendre la responsabilité de l'accident pour cette fois – bien qu'il continuait de se décréter innocent pour lui-même. Rassemblant une nouvelle fois toute la volonté qui lui restait pour faire plaisir au malade qu'il avait tant détesté auparavant, il articula finalement avec tout le mal du monde tandis que son regard glissa sur le sol comme pour s'éviter de voir l'air victorieux de son pire ennemi. « Ouais... A ce propos, merci... » Et voilà, c'était dit. Il regrettait déjà de ne pas avoir assommé ce dégénéré du cerveau dans sa propre maison pour le ligoter dans un coin jusqu'à ce que la tempête ne se calme et qu'il puisse fuir cet endroit démoniaque. Néanmoins, rassemblant tout son courage et sa détermination pour rester diplomate, il poursuivit en portant à nouveau son regard sur Jefferson. « Le Brandy ça m'ira comme punition alors. » De toute façon, il s'était toujours méfié des thés au goût bizarres. Surtout venant des inconnus, ça pouvait être aussi dangereux qu'un bonbon. « Mais désolé pour ta chemise, je ne pensais pas qu'il y aurait quelqu'un d'autre d'assez taré pour traîner dans la forêt avec cette tempête. » Il haussa les épaules en constatant qu'ils étaient en effet tout les deux des abrutis qui auraient mieux fait d'écouter la météo avant de jouer les aventuriers. Finalement, ils n'étaient peut-être pas si différents l'un de l'autre. « Je t'en rachèterai peut-être une si tu m'expliques ce que tu as bien pu fabriquer pour la mettre dans un état pareil avant que je te tombe dessus. Parce que va pas me dire qu'on arrache les chemises comme ça maintenant, ou alors change de marque. » Bonaparte haussa les épaules. Soit sa chemise préférée était vraiment pourrie, soit il lui cachait quelque chose. Car on allait pas se mentir, il avait beau courir vite – particulièrement sous la pression de la tempête, Jefferson était dans un sale état lorsqu'ils s'étaient rentrés dedans. Il n'allait quand même pas l'accuser de lui avoir sauter dessus pour le déshabiller sous la tempête au milieu de nul part !

© Mzlle Alice.






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Ce n'est que dans le chaos le plus

noir que la lumière salvatrice

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feat le canasson sexy Vicieux .


Rien que le regard de l'autre idiot comblait Jefferson de bonheur. Le voir baisser la tête face à ses prunelles trop intenses pour être d'origine naturelle, face à sa personne, lui donner un sentiment d'immense puissance, et son égo surdimensionné ainsi que son petit coté dominateur de la situation en redemandait encore et encore. Alors quand il entendit le petit mot qu'on fait dire aux enfants, le fameux merci, là il affichait véritablement un air sadique. Il aurait pu s’asseoir sur un de ses fauteuils en cuir, avec un chat sur les jambes et faire ces petits mouvements de doigts comme les grands méchants dans James Bond, ou celui dans l'Inspecteur gadget avec le bras en métal. Mais non, il se déplaça lentement pour aller vers le bar, alors qu'il écoutait l'idiot lui dire que sa punition lui convenait. Non mais là, s'en était trop pour l'esprit atteint de l'hôte de lieu, qui replongea ses iris dans celle de Bonaparte, dévoilant encore une fois ses dents faisant concurrence à l'homme de la pub colgate. « Oh je te promets que tu apprécieras ta « punition ». » Toute une série d'images se formèrent dans sa tête et il devait avouer qu'elles étaient pas mal. Peut être qu'il pourrait même aller donner son cœur à Regina et … Non voilà, il avait repensé à Regina et sa bonne humeur apparente s'envola. S'il y avait bien une personne qu'il détestait par dessus tout, même les épinards à la crème, c'était bien cette vieille cougar, mairesse de la ville. Là pour le coup, il l'a haïssait de tout son être, chaque fibre de son corps, de son âme et de son esprit lui vouait une haine féroce et pour lui, elle devait rester son ennemi public n°1. Son regard assombri et par ses pensées tomba à nouveau sur Bonaparte. Il le détestait, c'était un fait, mais ce qui l'énervait par dessus tout c'était de ne pas savoir pourquoi. Avec Regina, les choses étaient simples, une bitch de première qui lui avait enlevé sa fille et l'avait piégé à le rendre fou. Clair et précis et il aurait été anormal après ça qu'il l'aime encore. Mais lui, cet homme, à part l'avoir fait tombé deux ou trois fois, avec des objets plus ou moins dangereux n'avait rien fait de mal.Alors pourquoi avait il se ressenti ? Surtout qu'il n'arrivait pas à voir qui il aurait pu être dans le monde des contes. Or cela ne justifiait en rien ces sentiments et il ne devait donc en aucun cas dépassé la sorcière dans son barème des personnes les plus détestables, à moins qu'il ne s'en prenne à sa fifileuh chérie, et là c'était sur, qu'il n'hésiterait pas à le dépecer vivant.

Secouant la tête, comme s'il voulait chasser ses pensées sordides et ses questionnements qui revenaient sans cesse,  il attrapa la bouteille de Brandy et en servit un grand verre alors qu'il se faisait son propre avocat. « Pour ta gouverne, quand j'étais dans la forêt, le ciel était tout à fait clément. Il y avait des nuages, mais pas de pluies, d'orages et de grêlons qui auraient pu me tuer. Ça je m'en charge très facilement moi même. » Depuis qu'il faisait ses expériences pour essayer d'acquérir à nouveau la magie, il avait bien failli y laisser la peau quasiment à chaque fois. Heureusement là, il ne s'en sortait qu'avec des brûlures plus ou moins artificielles et de grosses courbatures. Pas d'entorses, ni de fractures et il avait toujours sa tête au bon endroit, alors tout allez bien dans le meilleur des mondes. Passant une main dans ses cheveux qui bouclaient naturellement, il hésita entre plusieurs alcool avant de faire comme à son habitude, c'est à dire mélanger les plus fort et faire en sorte que son verre soit une représentation de l'arc en ciel. « Ton compte en banque ne serait pas assez plein pour m'acheter rien que la moitié d'une de mes chemises et étant donné que je suis comme un samaritain, je vais t'éviter de finir sur la paille. » D'accord c'était mesquin, très mesquin mais il avait du standing et s'il devrait mettre cette chemise en dehors de son manoir, il ne pourrait pas. Cependant, il appréciait grandement l'effort que l'abruti avait fait en acceptant enfin de reconnaître que c'était de sa faute, savourant encore une fois son grand esprit de manipulation. Attrapant les deux verres, il rejoignit Bonaparte en lui tendant son Brandy. « Mais je te remercie de l'attention. » La phrase pouvait sonner fausse, surtout avec cet air si fourbe qu'il avait, mais intérieurement c'était un merci. Bon un tout petit merci, mais ça il n'allait pas non plus lui faire ce plaisir.

« Quand à savoir ce que je faisais pour me mettre dans un tel état …. » Tel à l'image de l'un de ses animaux préfères, le chat, Jefferson était un grand joueur et il avait devant lui la plus parfaite des souris. « Tu n'aurais pas une petite idée non ? Parce qu'après tout, tu n'as aperçu que l'état de la chemise, et pas celui de son propriétaire. » Allant s’asseoir sur l'immense canapé de cuir blanc, il ne put s’empêcher de lui faire un clin d’œil avant de manquer de s'étouffer dans son verre tant il avait envie de rigoler. Il savait parfaitement qu'il l'avait vu, et d'ailleurs il tilta sur le fait, qu'il avait aussi peut être aperçu sa cicatrice. Peu de personnes l'avaient vu et connaissaient son existence et sa signification, or en règle général, le commun des mortels ne pouvait y avoir accès. Portant immédiatement la main sur son foulard, il grinçant des dents tout en exécutant une prière silencieuse à la destinée pour qu'il ne l'ai pas remarqué. Ne se décontenançant pas, il reprit son petit manège. « Bon laisses moi réfléchir, il s'est passé tellement de choses cet après midi que je ne m'en souviens plus trop. » Levant les yeux au ciel, mimant l'action de fouiller dans ses pensées, il reposa son regard sur Bonaparte avant de pincer ses lèvres et de secouer la tête, tout en allant cette fois, correctement une gorgée de l'étrange cocktail qu'il s'était préparé. « Non, je suis vraiment désolé, tu sais, ça me fend le cœur mais j'ai oublié. Je crois qu'on appelle ça l'Alzheimer précoce, c'est tellement dommage, je suis persuadé que si je te l'avais dit, tu aurais voulu y participer. Et toi ? Je pourrais te retourner ta question ! » Le pire, c'est que parfois, il se surprenait à s'imaginer avec cette maladie. Dans ces moments de dépressions, de douleurs et de solitude, il aurait vendu son âme pour ne plus se rappeler de rien, pour tout oublier, tous dans les moindres détails.

Il allait continuer son petit manège quand il fut couper par un bruit étrange. Levant la tête vers le plafond, même lui fit assez surpris par ce qu'il avait entendu. « Ahem, alors ça c'est plutôt inattendu. » Posant son verre sur la table basse, il se leva à regret de son si confortable siège pour se rendre vers les grandes baies vitrées. Peut être que c'était l'orage qui s’amplifiait, et que l'ouragan allait emporter son manoir. Mais les bruits recommencèrent, comme si on sautait tout en marchant et puis un bruit de vase brisé se fit entendre. Levant à nouveau la tête, il comprit alors ce que c'était, mais l'occasion de commencer sa petite vengeance était trop belle pour la laisser passer même si au fond de lui, il avait toujours su que Victor faisait très trucs étranges. « En fait, je ne suis pas seul ici. J'ai un colocataire qui s’appelle Victor, et bientôt ma fille, mais ça c'est pas le sujet. » Se rapprochant de Bonaparte qui s'était lui aussi levé, il lui fit sa mine inquiète. « Tu connais l'histoire de Frankenstein ? Le fameux mythe du Prométhé moderne ? Et bien hum, comment t'expliquer qu'il y a pire que moi. » Là il était à peu prêt sur que quand il disait qu'il y avait pire que lui, les gens partaient en courant. Or après tout ce n'était pas totalement faux car il connaissait la véritable identité et personnalité du Docteur Whale, et dans certaines de ses méthodes, il était pire que lui, simple passeur de portes et Arsène Lupin du monde des contes. « J'ai des armes là haut, enfin dans mes appartements parce que j'ai pas trop confiance, mais ma préférée reste la batte clouté électrifié. Tu sais, comme celle dans le jeu Dead Island. »

Tout doucement, Jeff était en train de rentrer dans l'esprit de son hôte, qu'il y avait peut être des zombies, et persuasif comme il était, la mayonnaise était en train de prendre. « Nous avons chacun nos passions, moi j'aime bien me prélasser dans mon jacuzzi, faire des chapeaux et mater outrageusement des gens sur ma barre de pool dance, mais Victor … lui c'est plus ahem … la reconstruction de corps … les produits biologiques qui sont marqués d'une grande croix … les scalpels toussa toussa … mais c'est un gentil garçon, sinon il ne ramerait pas autant de nanas dans son lit.» Même s'il était en train de lui raconter un très gros mensonge, pour Jeff ça ne l'était pas vraiment, vu qu'il savait parfaitement que Victor reprendrait ses expériences dès que la malédiction serait levée. « Oh mon dieu mais ça veut dire que ... » Sa voix s'étrangla et la fin de sa phrase mourra dans un autre bruit sourd qui cette fois venait de la cave, tandis qu'ils sursautèrent tous les deux, alors que la lumière commençait à vaciller. Le chapelier était rentré totalement dans son propre délire et se fut le premier à hurler quand la foudre illumina le ciel et qu'elle tomba non loin de la Crazy Hourse, faisant disjoncter les plombs. Alors quand, sans doute Bonaparte attrapa son bras, Jeff ne put se retenir de hurler encore une fois. « Oh putain j'veux pas mourir maintenant, j'ai évité ça dans la forêt c'est pas pour le faire chez moi ... »

Surtout que les bruits continuaient, venant se rajouter à l'ambiance plus que lugubre. Totalement hystérique, Jeff courait dans la pièce, qui était illuminé seulement par les éclairs, mais alors qu'elle était à nouveau dans le noir, il se prit une de ses baies vitrés en pleine figure, ce qui eut pour effet de le faire un peu ré émerger. Ce n'était pas lui qui devait avoir peur, après tout, il avait vu des choses plus affreuses dans la forêt enchanté. Plissant les yeux, il se concentra pour voir où il allait, se souvenait qu'il avait laissé son portable sur son piano. « Bingo ! » Mais avant d'illuminer son chemin avec cette nouvelle technologie, il ne put résister a envoyer un texto à son ami et colocataire en lui demandant de jouer le gros psychopathe avec à la clé une récompense très alléchante pour lui. De l'alcool en quantité illimité pour sa chambre. Souriant sadiquement à Bonaparte sans s'en rendre compte, alors que la lumière bleuté du téléphone lui donnait une aura plus que malfaisante, Jeff se remit sans aucun mal dans son rôle. « Il faut … ahem … qu'on descende dans la cave pour aller changer les plombs. Mais avant, par prudence et nécessité vitale, on va aller s'armer d'accord ? »

L'adrénaline coulait dans son sang, et il aimait ça, lui rappelant quand il courait pour sauver sa peau, lors de ses nombreux vols dans les différents mondes qu'il avait visité. Attrapant Bonaparte par le poignet, c'est l'autre qui hurla cette fois. « On va aller en haut, comme je t'ai dit, j'ai de l'artillerie lourde, mais ça serait dommage que tu te perdes, avec Victor dans les parages. » Éclairant le passage avec son téléphone, on aurait dit que le Manoir entier jouait le jeu de son propriétaire, comme s'il était connecté télépathiquement à lui et qu'il lui obéissait aveuglement. Le bois de l'escalier craquait à en réveiller un mort et les ombres qui dansaient à travers les immenses fenêtres n'étaient pas là pour rassurer. Même sans lumière, Jeff aurait pu atteindre ses appartements en une vitesse record, mais même s'il savait que tout ceci n'était qu'un jeu, dans le but d'une vengeance, il fallait avouer qu'il n'était pas totalement rassuré. « Normalement il y a deux raisons pour qu'une personne monte avec moi. La première est la plus amusante mais la deuxième … c'est parce qu'elle n'a pas respecté les règles de la Crazy House et que je l'ai trouvé dans une des pièces interdites … Ou te situes tu ? » Sa voix n'était plus qu'un murmure, alors que le vent hurlait à Bonaparte de fuir maintenant pour le bien de sa santé mentale. « Nul part et c'est en quelques sortes … un privilège. »

Maintenant qu'il y pensait, alors qu'il l’entraînait dans le dédale qu'était le premier et deuxième étage, c'était la première fois qu'il faisait une chose pareille. Il était en train de l'amener au cœur du manoir, sans aucune autre raison que son amusement personnel. Enfin ça, c'était courant, il l'avait déjà fait avec plusieurs personnes, mais en même temps c'était différent, tout était différent. Or il n'eut pas le temps de se développer plus sa théorie qu'il comprit que Victor avait reçu son message quand, au fond du couloir, il aperçut la porte s'ouvrit légèrement, en grinçant au maximum, avec un fin filet de lumière. « Si je te dis cours, tu cours.... » Serrant plus fortement le poignet qu'il tenait, Jeff le tira vers lui, alors qu'il avait accéléré le pas, étant plus qu'a quelques mètres de la porte. C'est alors que l'ombre de son colocataire se dessina sur le mur, des instruments peu ragoutant dans la main éclairait par l'aura dangereuse des éclairs. « Et après il va me dire qu'il est pas Frankenstein... » Il avait murmuré ça pour lui, dans son foulard,  alors qu'il avait la preuve vivante de ce qu'il n’arrête pas de lui dire. Ouvrant la porte avec violence, il jeta Bonaparte dedans avant de s'appuyer contre sa porte, assez flippé. « C'est à cause de l'orage, ça a du lui rappeler des souvenirs tu sais … et si ça se trouve il a pas assez de chair fraîche en stock. Punaise, je savais qu'un jour ça arriver ce genre de problème… » Le silence se fit, les deux hommes étaient entrain de retenir leur respiration, alors que dans l'ombre, Jeff faisait criser ses ongles contre la porte en bois, pour faire croire que Victor en avait après eux et rajoutant encore une couche de creapy à la situation. « Bon les armes, où est ce que j'ai planqué ça … Tu préfères quoi ? Armes blanches ? De proximités ? Faux ? Mitraillettes ? J'ai déjà mis le veto sur la batte de baseball et le katana, mais je penses que je peux avoir ce que tu veux en stock … » Laissant Bonaparte seul quelques instants, pour rentrer dans sa chambre, il savait qu'il avait ranger en plus de son arme fétiche, une grosse lampe torche. « Bwahahahah » Parfois, il se faisait peur tout seul, sincèrement, il se disait qu'il devrait utiliser une arme contre lui même quand il était dans cet état là. Mais non, pour le moment il venait juste de trouver ce qu'il cherchait sous son immense lit. « Elle est pas belle ? C'est moi qui l'est fabriqué,avec des clous rouillés et affûtés puis regarde …. » Comme un sabre laser, la batte de baseball qu'il tenait dans les mains s'illumina, grésillant, montrant une partie de la folie dont il était emprunt et rendant la situation encore plus réaliste qu'elle ne l'était.

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MessageSujet: Re: Ce n'est que dans le chaos le plus noir que la lumière salvatrice vient à notre secours } feat Bonaparte Clydeson   Ce n'est que dans le chaos le plus noir que la lumière salvatrice vient à notre secours } feat Bonaparte Clydeson EmptyLun 24 Aoû - 22:29



❝ Ce n'est que dans le chaos le plus noir que la lumière salvatrice vient à notre secours ❞
Jeff & Bono

Voilà à peine Bonaparte avait-il dit merci que Jefferson avait tiré une tête à le lui faire regretter toute sa vie. Il ignorait à quoi il pouvait bien penser mais son regard pensif et son sourire plus qu'inquiétant ne lui disait rien de bon. De toute façon plus Bonaparte en apprenait sur son mystérieux hôte, plus il confirmait sa première hypothèse de psychopathe vétéran. Néanmoins, il lui avait offert un abri et malgré ce sourire étrange qui flottait sur son visage, Jefferson lui semblait pour l'instant tout à fait normal. D'ailleurs, il lui avoua qu'il avait été tout aussi surpris que lui par la tempête. Tant mieux. Il lui aurait avoué qu'il adorait danser nu sous la pluie et la foudre que ça ne l'aurait pas surpris. Jefferson faisait donc un pas de plus vers la normalité, au grand soulagement de Bonaparte qui commençait tout juste à se détendre. D'ailleurs, il lui parut presque sympathique lorsqu'il déclina poliment son offre, en plaisantant certes mais gentillement. Et puis il n'avait pas tort au fond, il vivait quand même dans un manoir dix fois trop grand pour abriter une seule personne. Il s'empara donc de son verre avec un léger sourire, presque convaincu qu'il s'était fait du soucis pour rien en entrant dans cette demeure. Finalement, il s'en voulait presque d'avoir si mal traité ce pauvre homme qui lui avait épargné tant de souffrances ce soir. Bonaparte était resté sur la première impression qu'il s'était fait de lui et avait peut-être au fond mérité les quelques piques qu'il avait pu recevoir de son hôte finalement bien plus généreux qu'il n'aurait pu croire.

Pourtant, alors qu'il réfléchissait à la façon dont il allait pouvoir se racheter, Jefferson recommença à faire planer le doute en abordant le sujet de ses activités extérieures. Qu'est ce que c'était que ce charabia ? Il essayait clairement de l'embrouiller. Pourquoi ne lui disait-il pas tout simplement qu'il n'avait pas envie de le lui dire ? Tout en portant ses lèvres au verre comme pour y chercher une réponse, Bonaparte ne quittait pas son interlocuteur des yeux. Il avait beau l'observer avec attention, chacun de ses mots et de ses mouvements semblaient dire le contraire du précédent. Il n'arrivait décidément pas à comprendre cet homme qui semblait se vouloir volontairement hermétique.

Alors que l'homme en question s'étouffait dans son verre, l'esprit de Bonaparte semblait trop occupé à revisionner l'état de Jefferson sous la pluie pour relever la blague. Il se souvenait du triste état de ses vêtements et de ses plaies qu'il avait pu apercevoir dans le crépuscule lorsqu'ils s'étaient rentrés dedans. Néanmoins, avec le coup qu'il avait reçu, il avait rapidement repris ses distances. Alors quoi ? Il s'était ramassé en moto et avait décidé de faire une balade en forêt pour se promener ? Ou alors il avait décidé de mettre le feu aux bois au moment même où la pluie s'était mise à tomber pour l'en empêcher ? Non, non. Bonaparte s'efforça de chasser ces hypothèses de son esprit. Il s'était décidé à ne plus catégoriser le propriétaire des lieux comme un psychopathe de première classe. Il se devait donc d'éviter les conclusions hâtives de ce genre. Quoi qu'il en soit, il avait sans doute eut un accident. D'ailleurs, tout en sirotant son verre, le blond se demanda si Jefferson ne disait pas vrai malgré lui en expliquant qu'il ne se souvenait plus. Il s'était peut-être cogné la tête et souffrait d'une sorte de traumatisme. Bonaparte – qui commençait à s'habituer au cynisme naturel de son hôte – avait du mal à croire à la théorie de l'Alzheimer. Cependant, il restait tout de même inquiet quand à l'hypothèse que son logeur souffrait peut-être bel et bien de quelque chose. Dans ce cas là, ne devraient-ils pas appeler les secours pour s'assurer de son bien-être ? Jefferson ne lui laissa pas le temps de s'enquérir de sa santé en lui renvoyant presque aussitôt sa question. Bonaparte haussa les sourcils puisque la réponse lui paraissait plutôt évidente. Il haussa les épaules et se contenta de répondre le plus honnêtement du monde. « Je faisais un footing. » Il s'apprêtait à lui raconter toute l'histoire avant de se rendre compte que Jefferson pourrait tout aussi bien se moquer de lui que Léonie. De ce fait, même si son sauveteur était de toute façon déjà au courant, il décida de taire la partie où il se perdait lamentablement dans les bois, persuadé qu'il paraîtrait ainsi un peu moins idiot. « J'ai été surpris par la tempête. C'est arrivé plutôt soudainement et...j'ai voulu prendre un raccourci. » Voilà qui rendait l'histoire un peu plus belle. Il prit une nouvelle gorgée dans son verre comme pour s'empêcher de continuer le récit et d'admettre qu'il n'avait plus aucune idée d'où il se trouvait quand il était tombé sur son guide de la plus inopportune des façons.

Soudain, un bruit coupa court à la conversation en attirant l'attention des deux hommes. Suivant le regard de Jefferson vers le plafond, Bonaparte tendit l'oreille en cherchant à confirmer ce qu'ils avaient entendu. Face à la mine étonnée de son interlocuteur, il prit lui aussi un air surpris et le suivit du regard lorsqu'il s'approcha des immenses fenêtres. Était-ce la tempête qui jetait des branches sur la bâtisse ? Il fallait dire que le vent ne faiblissait pas à l'extérieur et le joggeur remercia une nouvelle fois le ciel de lui avoir fait croiser la route de Jefferson. Il ignorait dans quel état il aurait bien pu rentrer s'il était resté dehors. D'ailleurs, il ignorait s'il aurait pu rentrer tout court. A cette idée, un léger frisson le parcouru. Si ça se trouve, le dingo de la ville lui avait en vérité sauvé la vie. Alors que dans son coin, Bonaparte semblait avoir la révélation de sa vie, un bruit de verre brisé le coupa dans son inquiétante réflexion. A son tour, il abandonna son verre sur la table basse pour se dresser sur ses pieds. C'était désormais certain, il se passait quelque chose à l'étage. Et soudain, sans qu'il n'ait dit ou fait quoi que ce soit, Jefferson sembla partir dans un délire nouveau. Il lui avoua d'abord qu'il avait un colocataire. Une information qui ne le rassura qu'à moitié. Ils n'étaient donc pas seuls dans cette immense demeure – ce qui n'était pas une mauvaise chose si jamais il s'avérait que la théorie du psychopathe était en réalité la bonne (prudence étant mère de sûreté, il ne pouvait s'empêcher de garder un tout léger petit doute). Cependant, si son colocataire était aussi étrange que lui, les choses se compliquaient sérieusement. A deux contre un, Bonaparte recommençait à penser que la tempête était une meilleure option. Et puis Jefferson avait une fille maintenant. Une fille ? Genre ce mec était papa ? Ouvrant de grands yeux comme s'il venait de se prendre une claque, Bonaparte jeta un regard largement expressif à son interlocuteur en lui envoyant des « ?????????? » à foison. Et alors que Jefferson se rapprochait en lui parlant soudainement de Frankenstein, les points d'interrogations se multiplièrent. Et puis c'était quoi cette conclusion ? Pourquoi pire que lui ? Et pire comment d'abord ? Non parce que si il ressortait la théorie du psychopathe il y avait déjà un certain niveau d'atteint ! Alors que Bonaparte affichait clairement (malgré lui) qu'il était largué à grand coup de regard interrogatifs et de froncements de sourcils dubitatifs, son hôte se mit carrément à lui parler d'armes et de Dead Island. Quoi ? Mais comment en étaient-il arrivés là ? Le pauvre homme s'était sans doute vraiment fait mal en tombant sur la tête. Peut-être même que sa blessure s'était empirée lorsqu'ils s'étaient rentrés dedans... Mais alors que Bonaparte recommençait à s'inquiéter de plus belle pour son hôte délirant, celui-ci continua dans sa lancée. Mais le pire, c'était que si on occultait l'histoire de Frankenstein dans son discours, il aurait sans doute pu paraître tout à fait normal et plein de sens. Non décidément, Bonaparte ne comprenait pas ce que les zombies venaient faire dans toute cette histoire, mais plus Jefferson semblait inquiet, plus il l'était aussi. Il avait toujours eu cette empathie forte semblable au sixième sens des animaux. Ainsi contaminé par la panique de son interlocuteur, il ne put s'empêcher de sursauter lorsqu'un nouveau bruit étrange se fit entendre.

Qu'est ce que c'était que cette galère encore ? Alors que Bonaparte venait tout juste de se décider à considérer le maître des lieux comme une personne normale et potentiellement appréciable, voilà que tout partait en vrille, comme si une force inconnue le lui faisait déjà regretter. D'ailleurs la force inconnue semblait plutôt maléfique puisqu'une baisse de tension – probablement due à la violence de l'orage, mais la lucidité lui manquait dans la panique – fit vaciller la lumière à la manière du film d'horreur bien cliché. « Ça veut dire que quoi ? » Questionna Bonaparte d'une voix plus angoissée qu'il ne l'aurait cru. Il avait parlé tout bas, comme si quelqu'un – ou quelque chose – les observait dans l'ombre. Mais Jefferson n'eut pas le temps de lui répondre que le ciel s'en chargea à grand coup d'éclair, arrachant même un cri au maître des lieux. Ça veut dire RIEN DE BON HINHIN. Voilà ce que cette maudite tempête lui avait répondu. Nerveux au possible avec tous les sens en alerte, Bonaparte trouva refuge dos au mur. Au moins rien ni personne ne pourrait surgir dans son dos alors que l'obscurité était désormais totale dans le manoir. Néanmoins, sans connaître l'endroit, il se trouva incapable de s'orienter dans cette panique contagieuse. Tâtonnant autour de lui en restant sur ses gardes, paré à réagir au moindre signe d'attaque, il tenta de reconstruire mentalement la pièce et le chemin jusqu'à la sortie – juste au cas où. Soudain, il mit la main sur Jefferson. Celui-ci hurla à nouveau et Bonaparte sursauta et manqua de tomber en heurtant un meuble. La panique générale n'était pas loin. Jefferson y succomba le premier en s'agitant dans tous les sens tandis que les éclairs permettaient de temps en temps à Bonaparte de l'apercevoir au milieu de la pièce. Lui en revanche était tétanisé. Trop inquiet à l'idée de percuter quelque chose, il n'osait plus du tout bouger. En fait, il oubliait même de respirer. Il aurait presque pu se rouler sous un meuble et faire le mort si son cerveau avait daigné penser autre chose que oscouroscouroscouroscour. Il aurait également pu songer à appeler les secours ou à confier ses dernières volontés à Léonie (dans l'hypothèse où il ne lui aurait pas hurlé dans les oreilles qu'il allait mourir desuite). Mais c'était sans compter sur son téléphone qui, lui, jouait très bien au mort. Il était livré à lui-même et sa seule chance de survie, c'était de reconnecter ses neurones. Le gros choc qui avait mit fin à la course de Jefferson lui permit d'exécuter lui-même son reset. En temps normal, il aurait pu mettre des heures à se remettre du fou rire qui l'aurait prit face à une telle scène. Pour le coup, il se contenta de buguer un court instant en se demandant si son hôte allait vraiment finir par décéder à force de se cogner partout et d'étouffer un petit rire en constatant qu'il allait survivre. Mais le rire fut de courte durée puisque la tempête le rappela de nouveau à l'ordre. Bonaparte entreprit donc de se rapprocher du maître des lieux pour s'enquérir de son état et accessoirement lui demander où se trouvait le disjoncteur. Mais lorsqu'il aperçut son air de sadique né mis en valeur par la lumière de son téléphone, il s'arrêta net alors que sa théorie originelle lui revenait en mémoire au galop. Il avait quand même un air sacrément louche au naturel. A nouveau il se figea alors que son instinct lui hurlait de faire demi-tour et de tout abandonner en plan. C'était d'ailleurs sans compter sur Jefferson qui lui apprit qu'ils devaient se rendre dans la cave. Sérieusement ?! QUI a la bonne mauvaise idée de placer son disjoncteur DANS LA CAVE. Et voilà qu'il recommençait à lui parler d'armes. S'en était trop pour Bonaparte. Cédant à la petite voix qui lui hurlait de fuir, il tourna le dos à son interlocuteur dans l'espoir de trouver refuge quelque part. N'importe où ferait l'affaire. Peut-être dans un placard comme dans Amnesia. Ce maudit jeu lui avait donné plus d'une sueur froide comme ici. Les cachettes c'étaient ses moments favoris. Le seul instant de tranquillité où l'on pouvait espérer un minimum de sécurité. En toute logique, il lui suffisait donc de se planquer confortablement quelque part dans cette immense maison, d'attendre la fin de la tempête et de se casser le plus vite possible ensuite. Il enverrait des chocolats pour dire merci si nécessaire. Mais non. Hors de question de s'armer pour descendre à la cave. Ce serait sans lui. « AAH ! QUELQUE CHOSE M'A...attrapé. » Le cri était sortit du cœur. Il avait crié malgré lui et s'était tout de suite sentit bête en réalisant qu'il s'agissait de Jefferson et avait fini sa phrase tout bas. Son logeur (de plus en plus inquiétant) avait-il percé son super plan de fuite instantanée à jour ? Quoi qu'il en soit, il semblait bien déterminé à l'amener avec lui. Et puis il avait souligné un fait très important, il pourrait tomber sur ce mystérieux Victor-pire-que-lui en cherchant sa super cachette. Ça aurait été dommage. Finalement, mais à contrecœur, il accepta de suivre une nouvelle fois son guide douteux à l'aveuglette, sans avoir la moindre idée de l'endroit où il pouvait bien le traîner. Durant tout le périple, Bonaparte ne cessa de regarder nerveusement par-dessus son épaule, prêt à détaler à toute vitesse au moindre signe de mouvement. Chaque bruit, chaque grincement, chaque soulèvement de rideau l'alertait. Le moindre recoin de la bâtisse semblait désormais vouloir l'aspirer dans les ténèbres éternelles. Il en était désormais persuadé, l'endroit avait bien besoin d'un exorcisme. Du genre les dossiers Warren. Le truc qui déménage et qui fracasse les meubles mais qui décoiffe les méchants. Bonaparte nota dans un coin de sa tête qu'il se devrait d'envoyer un courrier au Vatican si jamais il s'en sortait vivant. Et puis Jefferson en rajouta une couche avec son histoire de pièces interdites. QUOI. QUELLES REGLES DE LA CRAZY HOUSE. QUELLES PIECES INTERDITES. C'était quoi cette histoire à la barbe bleue ?! Et voilà, Jefferson n'avait finalement pas pu camoufler son air de psychopathe bien longtemps. Taisant le fait qu'il se serait bien passé du privilège en question, histoire de ne pas attiser les rancœurs dans cette situation critique, Bonaparte se contenta de faire un mince sourire (ou du moins essaya de sourire) pour toute réponse. Il se devait de fuir, là, maintenant, tout de suite. Il ne s'était pas trompé lors de sa première impression. Ce type était bel et bien un psychopathe en puissance. Mais il n'avait pas eu le temps de penser à établir un plan que le dit Victor sembla se faire plus proche. Face à la mise en garde de Jefferson (parfaitement inutile d'ailleurs puisqu'il mourrait déjà d'envie de s'enfuir en courant) et à la pression qu'il exerça plus fort sur son bras, Bonaparte accéléra lui aussi le pas, allant presque jusqu'à emboîter le pas à son guide.

Une fois dans la pièce, Jefferson recommença avec ses histoires de zombies et de Frankenstein. Alors que Bonaparte s'était respectivement éloigné de la porte, celui-ci semblait tenter de faire rempart face à son colocataire effectivement plus taré que lui qui venait gratter à la porte. Prêt à s'emparer de la lampe qui trônait prêt de lui pour la balancer à la tronche du premier être vivant qui franchirait cette porte, Bonaparte ne quitta pas l'endroit des yeux lorsque Jefferson s'éloigna finalement son poste pour aller chercher les dites-armes. Et dans un instant tout à fait surréaliste, ce taré de pseudo guide salvateur lui présenta son arme favorite, les yeux pétillants de fierté, comme un gamin qui présente son œuvre à ses parents. L'instinct de survie prit les commandes aussitôt et déclencha le code noir sans hésiter. Soudainement, le pauvre joggeur qui se croyait perdu dans tous les sens du terme entrevit un mince espoir de s'en sortir vivant. Il suffisait de prendre son courage à deux mains, d'y croire un peu et de se lancer.

Mimant le même enthousiasme que son interlocuteur pour la dite-arme, Bonaparte trouva même le cran de s'approcher un peu plus, comme pour admirer la chose d'un peu plus prêt. « Mais c'est trop classe ! Exactement comme dans le jeu !! C'est du génie !» Dans un autre contexte, il aurait même pu être sincère. Si seulement cette batte ne traînait pas dans les pires mains de toute la ville... « En fait c'est un véritable bunker ici.. » Continua t-il, toujours sur la même note impressionnée. Il avait doucement mais sûrement chassé ce sentiment de peur qui l'avait paralysé jusque là. Tout ce qu'il avait à faire c'est trouver une arme solide, attendre que Jefferson baisse sa garde et lui mettre un bon gros coup dans la tronche. Ensuite il le ligoterait dans un coin de sa chambre et attendrait le reste de la nuit jusqu'à ce qu'il puisse rentrer chez lui en vitesse, et surtout sain et sauf. Son plan était parfait. Seule une (très) petite voix tentait encore vainement de lui rappeler que ce psychopathe qui s'amusait à éclairer la pièce à coup de batte cloutée électrique lui avait sans doute sauvé la vie dans la forêt. Il se devait de faire abstraction du scrupule pour survivre cette nuit. Il en avait vu suffisamment pour le comprendre. Si les choses tournaient mal, il irait se confesser à Léonie. Il croyait suffisamment en elle pour lui demander de l'aide pour se débarrasser des cadavres.

Oh oulà. Sa conscience lui mit deux baffes alors qu'il s'était dangereusement rapproché de la lampe qu'il s'apprêtait à transformer en arme du crime. Non mais depuis quand est-ce que c'était lui le psychopathe ?! Il s'éloigna aussitôt de la lampe tentatrice et se tourna à nouveau vers Jefferson. « Bon on va dire un truc pas trop létal pour moi, même si la mitraillette est tentante. » Murmura Bonaparte presque à contrecœur, comme puni d'avance par sa conscience. Il redressa tout de même la tête avec un sourire presque joueur avant d'ajouter « Sinon ce serait trop facile. » Et voilà, son cerveau avait été si éprouvé au cours de cette soirée qu'il avait disjoncté. Il lui arrivait parfois (pour ne pas dire souvent) de perdre la notion de la réalité et de partir dans ses délires sans trop réfléchir aux conséquences. Sa propre colocataire Léonie s'inquiétait d'ailleurs parfois pour lui. Mais cette fois, il avait été entraîné dans un jeu dangereux, et il ne s'en rendait même plus compte. S'il avait décidé de résister à la tentation du meurtre, il s'était totalement laissé avoir par la folie de son hôte. Il plongeait même dedans la tête la première en ajoutant pour plaisanter « un pied de biche, ou mieux, un club de golf, pour rester dans l'esprit sport de ta jolie batte qui brille ! » Peu importe qu'il se batte avec ou contre Jefferson, Bonaparte était prêt à se donner à fond, complètement immergé dans le délire de son compagnon de survie en forêt. Pour un peu, il aurait pu voir un zombie pendu à la branche qui frottait contre la fenêtre. Et ainsi disparut le dernier esprit raisonnable présent dans cette maison.

© Mzlle Alice.






Dernière édition par Bonaparte Clydeson le Lun 7 Sep - 0:53, édité 1 fois
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En réalité, je suis
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MessageSujet: Re: Ce n'est que dans le chaos le plus noir que la lumière salvatrice vient à notre secours } feat Bonaparte Clydeson   Ce n'est que dans le chaos le plus noir que la lumière salvatrice vient à notre secours } feat Bonaparte Clydeson EmptyDim 30 Aoû - 17:05

Ce n'est que dans le chaos le plus

noir que la lumière salvatrice

vient à notre secours
feat le canasson sexy Vicieux .


Faisant jouer sa batte de baseball devant Bonaparte, Jefferson s'était vraiment prit au jeu de zombie grandeur nature, surtout quand il vu l’enthousiasme de sa victime. « Mais oui je sais, quand j'suis arrivé à la débloquer au niveau 85 je me suis dit que je l'a voulais en vrai. »  Hochant la tête à cette parole, il se dirigea vers une des grandes armoires du hall d'entrée de sa chambre. Se rappelant du code du cadenas, il l'ouvrit alors d'une main, en criant un tadaa, fière de son équipement. Effectivement se trouvait un véritable arsenal de guerre dans cette armoire plutôt banale et Jeff réitéra ses propos. « On sait jamais, je l'a sens pas du tout la mairesse, c'est une … bref, on sait jamais, je me tiens prêt à tout. » D'accord il ne ferait pas le poids contre la magie, mais vu que pour le moment elle n'était pas présente, et qu'il s'était formé depuis le temps au combat, il pourrait la neutraliser en un rien de temps. Souriant de toutes ses dents, il regarda sa belle mitraillette mais tendit à son comparse, finalement un club de golf. « Tu vois, tu demandes je te fournis. » Cette phrase sortit de son contexte pouvait être vraiment très louche. Bon même dans le situation bizarre, c'était louche. Cependant les deux hommes ne purent parlementer sur la louchitute de ce qu'il venait de dire que les grincements d'ongles se refirent entendre sur la porte d'entrée. Jeff regarda alors avec de grand yeux Bonaparte, serrant sa batte contre lui. « C'est pas moi cette fois, regarde je peux rien faire. » Même s'il venait d'avouer à demi mot que la première fois c'était lui, là il leva bien haut les mains pour prouver son innocence. Refermant son placard, parce qu'il ne manquerait plus que Victor y accède, il s'avança prudemment avant de donner un coup de pied dans la porte, comme pour essayer de le faire partir « Dégages, on est pas frais nous, et je sais que tu veux pas de mon cerveau, t'aurais trop peur de voir ce qu'il y a dedans. »

Les bruits à l'extérieur semblaient se calmer un peu, contrairement à l'orage qui redoubla d'intensité. « Toi aussi là haut, ça suffit, tu veux vraiment nous faire tomber le ciel sur la tête ou quoi ? J'suis pas un gaulois moi!! C'est pas ça qui me fait peur !!! Bon si un peu quand même ... » Levant la tête, il se rendit compte qu'il avait dit la phrase à haute voix, haussant les épaules, il s'en fichait en réalité. « Bon, on va essayer d'y aller, je crois qu'il est parti. » Faisant un décompte, il ouvrit la porte à la volée, passant sa tête dans le couloir en la tournant de droite à gauche pour voir où il était passé.  Il faillit pouffer de rire quand il remarque avec sa batte-lampe torche qu'il était juste à coté de lui, les bras croisés en attente certainement d'une explication. « Plus tard, continu & bourbon illimité ». Jeff venait de murmurer ses quelques mots sans que son invité ne les entendent, mais assez pour que son BFF lui les capte. Surtout les derniers car un sourire malfaisant naquit sur son visage. Le chapelier savait trouver les bons termes pour obtenir ce qu'il voulait, de chaque personne et même si parfois ça se retournait contre lui, il était bien content sur le moment de le faire. C'était comme ça, il ne pensait pas au futur et c'était mieux ainsi car il se souvenait de l'époque où il faisait ça, dans la forêt enchanté avec sa fille, et même s'ils avaient été heureux, intérieurement il s'angoissait pour un rien et au final il avait quand même perdu la prunelle de ses yeux. Alors aujourd'hui, et quand il l'a récupérerait, il continuerait comme il avait toujours fait, vivre au jour le jour pour faire ce qu'il voulait faire et pas ce qu'on allait lui imposer de faire.

« Vittttteeeeuh, on y va » Courant comme un dératé dans les escaliers, il s’arrêta deux minutes en plein milieu de l'escalier pour voir où il était. Très mauvaise idée car ce dernier arriva comme à son habitude comme un boulet de canon, lui criant des mots comme dérangé, colocataire, derrière, scalpel … et forcément ce qui devait arriver arriva. Le choc fut assez violemment, et Jefferson ne put que fermer les yeux et lâcher aussi sa batte car il venait déjà de se faire renverser, ça serait la poisse s'il se faisait électrocuter. S'accrochant à ce qu'il avait sous la main, c'est à dire Bonaparte, il se rassura dans le sens où moins il ne serait pas la seul à avoir mal, car l'autre idiot dévalait les escaliers de bois avec lui. Il pria cependant pour que leur calvaire finisse rapidement, se maudissant d'avoir des étages aussi grand. Au final, il comprit qu'il venait d'arriver au rez de chaussé quand sa tête cogna contre la moquette et que surtout, elle ne continua pas de valdinguer. Il avait même eu peur à un moment qu'elle se détache et qu'elle roule sur le sol, comme quand le bourreau à Wonderland lui avait gentillement fait rencontrer la guillotine.

« Je n'ai pas l'habitude d'être en dessous normalement. » Heureusement que la lune n'éclairait pas jusqu'à Jefferson car ce dernier venait de faire un regard assez pervers à celui qui se trouvait comme il venait si bien de le dire au dessus. Il n'avait pas pu s'en empêcher, c'était sorti tout naturellement, malgré l'environnement de terreur qu'il avait crée pour son invité. Ce n'était pas sa faute tout de même s'il était un dragueur invétéré et qu'il aimait croquer les plaisirs de la vie. Cette dernière avait été assez cruelle avec lui pour ne pas qu'il l'a prenne à contre pied. De toute façon, il était comme ça, c'était son caractère, une multitude de contradiction, un paradoxe vivant, avec une folie exacerbée qu'on lui avait rajouté en cadeau parce que c'est sur qu'au début il était trop facile à vivre. Merci la famille Mills. Rigolant lui même à cette pensée, il se releva tout seul, sans l'aide de personne alors que le tonnerre éclata à nouveau. « On ne sait jamais, si c'est la dernière nuit qu'on passe vivant, il vaut mieux en profiter n'est ce pas ? … ; » Continuant à rigoler, il attrapa à nouveau sa batte de baseball alors qu'il voyait Victor descendre lentement l'escalier. « Puis ça va hein, t'aurais pu tomber dans un endroit pire pour mourir, genre un taudis où l'Asile de SB. Là t'es dans une maison digne des plus grand magasines de mode. Ou peut être un mix des deux. » Saisissant son poignet à taton, il l’entraîna à nouveau dans le dédale qu'était son manoir pour accéder au sous sol. « Si tu vois des traces rouges au sol, c'est rien, c'est juste du vin, et pas du sang … quoi que .. maintenant que j'y penses et vu le comportement de Victor ... »

Éclairant les marches en pierres, il sursauta quand il passa à travers une toile d'araignée. « Malheureusement non on ne pourra se transformer en Spider-Man, je suis pas arrivé à choper les mêmes araignées que celle de son laboratoire, puis de toute façon j'aime pas DC, je préfère Marvel. » Tendant sa batte à Bonaparte en lui demandant de lui éclairer la porte, Jeff commença presque à caresser la porte du sous sol avant de trouver enfin le petit bouton cacher à merveille qui allait déverrouiller le mécanisme sophistiqué qu'il avait mis. « Enlève toi de ta tête blonde l'idée de m’assommer avec ma propre arme et de m'attacher à une chaise le temps que l'orage passe car là pour le coup tu deviendrais encore plus cinglé que moi. Mais d'un autre coté c'est bien, je vois qu'en réalité tu peut être sadique et ça me plaît parce que j'avais eu cette idée pour toi quand je t'ai trouvé tout à l'heure dans la forêt. » Il avait bien vu cette petite lueur passait dans le regard de l'abruti et mine de rien il en était assez content car ce n'était peut être pas un si abruti que ça. Il l'avait senti aussi tout à l'heure, mais ne l'avait pas relevé car il était bien trop occupé à choyé ses armes, mais là, ils étaient à quelques centimètres l'un de l'autre, et Jeff connaissait sur le bout des doigts le ressenti des personnes qui voulaient le tuer. Poussant la porte à coup d'épaule, ils n'eurent pas le temps de dire quoi que se soit qu'une immense vague les submergèrent alors et pour une fois, c'est le Chapelier qui tomba sur Bonaparte avant de se relever en vitesse et de l'aider pour ne pas qu'il se noie. « C'est moi où un tsunami vient de surgir de ma cave ? »

Attrapant la lampe-batte-électrifié, il regarda le sol avec effroi. Effectivement, il ne s'était pas fait pipi dessus, il y avait bien de l'eau qui leur arrivait jusqu'au niveau du genou. « Mais bordel c'est pas vrai ... » Essayant de courir, chose assez difficile, Jefferson était chercha pendant quelques minutes le tableau électrique. « Je sais que techniquement je ne devrais pas faire ça, mais on peut pas rester sans courant. » Là il en était persuadé, il demanderait à Victor de s'occuper de vérifier toute l'installation électrique qu'il avait pu faire, s'il s'en sortait vivant de cette soirée assez épique. Appuyant sur le disjoncteur, il cria comme s'il allait recevoir une décharge mais en réalité le courant se remit automatiquement sans qu'il ne lui arrive quoi que ce soit. Ouvrant les yeux, il commença à se tâter pour voir s'il était entier, avant de regarder les dégâts causés par l'orage. Pointant son doigt vers Bonaparte, il hocha la tête tout en tiquant de la lèvre. « Mon gars, je peux t'assurer que tu as les dieux avec toi. » Éteignant sa batte, qu'il posa sur son épaule, il passa sa main libre dans ses cheveux tout en soupirant et en redevenant normal. « Et sur ça, tu peux me faire confiance, les dieux et moi c'est une vieille histoire. Ta bonne étoile, ton ange gardien ou même ta propre déesse qui te surveille doit vraiment t'aimer pour te protéger comme ça. »

Laissant Bonaparte réfléchir à ses paroles, Jefferson sortit de la pièce inondait totalement dégoutté et presque anéanti. Lui qui voulait donner la plus grande frayeur à l'idiot, n'avait pas pu, ses plans étaient tombés à l'eau pour ainsi dire. C'était la première fois en vingt huit ans que sa cave était inondée, juste la nuit où il allait faire croire à Bonaparte qu'il y avait des cadavres et se venger de toutes les chutes qu'il lui avait causé. Alors si cet abruti n'avait pas une putain de grosse étoile où les dieux de son coté, il ne savait pas ce que c'était. Remontant les marches rapidement, il se dirigea vers le salon, se fichant de salir au passage pour aller prendre carrément la bouteille de Brandy' et s'affalait sur le canapé en mode loque. Sérieusement, qu'est ce qui lui avait pris de prendre un protégé de dieux dans sa maison. Une connerie pur et dur, il aurait du se renseigner avant sur lui mais c'est ça qui l'énervait aussi, il n'arrivait pas à savoir qui il pouvait bien être dans le monde des contes alors qu'il savait parfaitement qu'il l'avait déjà rencontré. Buvant a même la bouteille, il lança un regard noir à l'homme qui rentra enfin dans le salon. « Qui est tu véritablement ? Qui est tu ? Pourquoi j'ai l'impression de t'avoir déjà rencontré dans l'autre vie alors que je n'arrives pas à mettre un nom sur ton visage. »

Se levant comme un ressort, il commença à faire les cent pas, totalement confus par celui qui se trouvait devant lui. « Mais qui est tu bordel ! Je ne me trompes jamais sur qui était qui dans notre ancienne vie, mais toi … tu es flou ! » C'était effectivement le bon mot pour décrire les paroles de Jefferson. Bien entendu, une personne comme Neal ou Pimpel aurait compris de quoi il en décousait, mais pour Bonaparte, c'était comme quand il martelait à Victor qu'il était Frankenstein. Allant se mettre devant la fenêtre pour regarder la pluie tomber, il sentait vraiment un sentiment de colère et de frustration l'envahir. « Tu es de Wonderland ? Non, ce n'est pas possible, même si tu ressemble à Tweedle Dum tu n'a pas de jumeau alors non. Absolem l'intello est cette brune insupportable du Daily, Miranna c'est ma petite Clara. Oh je sais, non …non …. » Se retournant violemment, il faillit lancer la bouteille d'alcool avant de se raviser et de la porter à ses lèvres. Oui c'était ça, il était ce sadique fourbe de civet. Tombant de l'autre coté de la folie, Jeff rigola hystériquement. « Oh non, tu ne m'aura pas une seconde fois … saloperie de lièvre. Je sais que tu veux te venger, mais non ça marche pas comme ça. Tu as tué ma femme, tu m'a torturé et puis je t'ai rendu fou. On est à 2 contre 1 alors cette fois, dans ce monde ci, c'est moi qui remporte la partie. » Tournant autour du canapé, fixant méchamment l'homme qui se tenait devant lui les bras tendu, le chapelier se remémorait tout ce que son autre ennemie n°1 lui avait fait subir. Ça faisait mal, mentalement, physiquement. Laissant tomber la bouteille au sol, il posa un genou à terre, posant sa tête sur le dossier du canapé, n'arrivant plus à gérer tout ce qui se passait dans son esprit. Les images défilaient à une vitesse monumentale, et il se revoyait bloquait dans la boucle pendant des années, il entendait le lapin et sa femme le sauver, et puis il avait son corps mort dans ses bras. Quelques années après c'était sa tête qui roulait au sol, comme un ballon de football alors qu'il ne voulait juste le bonheur de sa fille. La guerre à Wonderland, et la malédiction, la sienne, voir Paige avec un autre père.

« Pourquoi tu l'a tué hein ? Pourquoi Grâce a grandi sans elle ? » Levant sa tête, Jeff n'était plus que haine et tristesse. Il avait ressassé ses questions pendant tellement d'années, que c'était peut être ça l'origine de sa folie. Se jetant sur Bonaparte, il lui envoya un crochet du droit dans la mâchoire. « Cette montre ne t'appartenait même pas, Miranna me l'a dit, après, pendant mon plus long séjour, c'était la propriété de McTwist et tu m'a torturé juste pour ton bon plaisir et tu l'a privé de sa mère» . Cela faisait très longtemps qu'il n'avait pas pleuré, que les larmes coulaient sincèrement et douloureusement le long de ses joues, que sa voix était volée de la douleur de son âme. Il donnait des coups, et en recevait le double mais il s'en fichait. Envoyant valser Bonaparte loin de lui, il se releva dans une pirouette. « Je vais te tuer, je n'ai pas pu le faire quand j'en avais occasion, je n'ai pas pu le faire à cause de la guerre et de Miranna, mais maintenant je le peux. » Il devait chercher une arme, le cribler de balle comme le civet qu'il avait chassé en pensant à lui il y a quelques temps. Cependant, au fond de lui, il n'était pas convaincu à 100% que ça soit le lièvre de Mars. Il y avait une petite partie, l'infime 0,1% qui lui disait que l'homme en face était trop bon pour être l'auteur de ces premiers tourments, qu'il n'était pas assez fourbe et qu'il avait trop de lumière sainte sur lui. Puis pourquoi les dieux s’entêteraient à protéger un assasin ?  « Alors prouves moi que tu n'es pas lui ! »
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MessageSujet: Re: Ce n'est que dans le chaos le plus noir que la lumière salvatrice vient à notre secours } feat Bonaparte Clydeson   Ce n'est que dans le chaos le plus noir que la lumière salvatrice vient à notre secours } feat Bonaparte Clydeson EmptyLun 7 Sep - 0:51



❝ Ce n'est que dans le chaos le plus noir que la lumière salvatrice vient à notre secours ❞
Jeff & Bono

Bonaparte ignorait si c'était la faute aux quelques gorgées d'alcool qu'il avait avalé après sa course, à la nervosité extrême que lui infligeait cette tempête du siècle, si Jefferson avait dilué un truc bizarre dans son verre ou bien même si il ne s'était pas lui aussi méchamment cogné la tête en tombant, mais quelque chose ne tournait pas rond. Un cocktail de peur et d'excitation avait prit les commandes de son pauvre petit cerveau malmené et tout les voyants clignotaient au rouge. Néanmoins, l'idée d'avoir une pseudo-armes dans les mains l'aidait à regagner un mince sentiment de sécurité. Il pourrait au moins se défendre plus facilement et éclater le moindre truc louche qui franchirait son périmètre de sécurité. Gagnant donc en confiance, il visualisa mentalement le petit cercle rouge autour de lui qui lui servirait de frontière pour le reste de la nuit. Il avait le feu vert du QG alias cerveau pour latter la gueule à tout ce qui franchirait cette limite, sans retenue aucune.

Désormais plus tranquille, il se sentait même presque invincible et se retrouva capable de sourire. Il jeta un nouveau coup d’œil à Jefferson, comme pour juger son potentiel de dangerosité. Avec son air de psychopathe, il ressemblait un peu à un zombie en cours de transformation, mais pour le moment, il semblait encore conscient de faire partie du clan de l'humanité, contrairement à son copain Victor-pire-que-lui. Bonaparte décida donc d'en faire un allié à garder à l’œil. Et puis il fallait voir l'arsenal que renfermait son armoire magique. On aurait dit la caverne aux merveilles d'Aladdin version psychopathe en guerre. D'ailleurs il lui confia qu'il se préparait justement à faire face à tout type de situation à cause de la maire. Bonaparte haussa les sourcils sans savoir ce que la maire venait faire la dedans. Elle lui semblait très bien, même si des fois elle faisait un peu des têtes de psychopathe à la Jefferson. Bonaparte avait le chic pour ressentir ces mauvaises ondes et les éviter avec soin. Il haussa les épaules et ne releva pas, il n'allait pas s'interposer si deux fous furieux avaient décidé de se taper dessus pour des raisons trop obscures pour lui. « Cool, merci. » Saisissant le club de golf avec un sourire, il réalisa quelle belle équipe ils faisaient ainsi armés, fin prêts à aller rétablir l'électricité. Voilà comment on descendait dans une cave en temps normal. Pas sans lampe de poche et avec son chausson comme seule arme, comme ils nous faisaient croire dans n'importe quel film d'horreur qui se respecte. Cependant, avant même que l'un ou l'autre n'ai pu dire quoi que ce soit, les grincements d'ongles recommencèrent. L'air plus qu'inquiet de Jefferson remit la pression à Bonaparte qui resserra sa prise sur son arme, en particulier lorsqu'il lui prouva qu'il ne pouvait rien faire. « Quoi ?! » Avait-il bien entendu ? Il venait de lui avouer que c'était lui la première fois ?! Il avait peut-être mal compris... Mais pas le temps de demander des explications, Jefferson était déjà en train de kicker la porte dans l'espoir de repousser son colocataire plus que taré. Alors que le tonnerre gronda une nouvelle fois, Bonaparte s'écarta à la fois de la porte et de la fenêtre. De là il pourrait voir arriver sa future balle de golf. Il observa son camarade d'apocalypse zombie s'en prendre à l'orage sans rien dire, d'une mine inquiète – pour l'état de santé mentale de Jefferson, pas pour lui et lorsque celui-ci en eu fini, il donna le top départ. Alors qu'il jeta un rapide coup d’œil dans le couloir, Bonaparte était prêt, en position de frappe si quelque chose essayait de se précipiter dans la pièce. A la manière de Gandalf, il ne laisserai rien ni personne passer cette porte. Finalement, Jefferson s'élança d'un coup en criant. Pris par surprise, Bonaparte se précipita à son tour mais sursauta en constatant que le supposé Victor était juste à côté de la porte. Poussant un mini-cri de surprise, il manqua de se ramasser en faisant un bond de côté et abattit son club de golf avec force sur le pauvre homme, par pur réflexe de défense. Aussitôt, sans même prendre le temps de voir si sa victime était maîtrisée ou pas, il se précipita à la suite de Jefferson qui avait déjà tracé jusqu'à l'escalier sans se retourner.

Cependant il constata – malheureusement trop tard – dans sa course que son hôte l'avait attendu dans les escaliers. « OMGT'ARRETESPASTONDERANGEDECOLOCESTJUSTEDERRIEREILVEUTNOUSOUVRIRAVECUNSCALPEEEEEL » Bonaparte n'avait même pas pris le temps d'articuler aux vues de l'urgence de la situation, son cerveau était branché sur la fréquence "cours-et-ne-te-retourne-pas", tout ce qui importait c'était de bouger ses fesses loin d'ici. Mais Jefferson sembla trop occupé à déchiffrer ce qu'il venait d'hurler puisqu'il resta planté en plein milieu des escaliers comme un piquet. Et comme on dit, la peur donne des ailes. En un instant, Bonaparte fut sur lui, entraîné par sa vitesse dans les escaliers. A peine avait-il (encore) percuté Jefferson qu'il sentit la poigne du pauvre homme l'attirer en avant. Il eut beau tenter d'attraper la rampe de sa main libre, la chute fut inévitable. Fermant les yeux et serrant les dents, il se prépara pour ce qui allait venir. Au premier choc, il lâcha son club de golf qui devrait se débrouiller seul dans cette épreuve. Bonaparte avait besoin de son bras pour au moins tenter de protéger sa tête dans l'aventure. Après de (trop) nombreuses galipettes douloureuses, la chute se termina enfin sur un matelas qui eut au moins le mérite d'amortir le choc final. Mais alors que Bonaparte était occupé à faire un check-up mental des membres qu'il sentait encore en un morceau, le dit-matelas s'adressa à lui. Reprenant ses esprits en réalisant qu'il n'était pas mort, Bonaparte se glissa sur le côté en échappant un petit rire. Un petit rire nerveux cependant, son instinct de survie étant encore en alerte maximale. Alors que les deux hommes se relevaient dans la douleur mais tout deux entiers, Jefferson continua de blaguer avec ses phrases tendancieuses. Alors que Bonaparte avait remit la main sur son club de golf au moment où un faisceau lumineux l'avait éclairé, il posa son arme sur son épaule et jeta un regard presque amusé à son interlocuteur. « C'est vrai. » Il acquiesça en haussant les épaules avec un mince sourire en coin. « Et puis on dirait que notre destin c'est de se jeter l'un sur l'autre. » Son sourire s'élargit alors qu'il ne voyait pas Victor descendre doucement les escaliers dans son dos. Il était presque persuadé de l'avoir mis K.O. en fuyant. Alors que Jefferson tentait plus ou moins de le consoler pour cette soirée de la mort – littéralement – Bonaparte acquiesça une nouvelle fois mais pris un air légèrement contrarié. « Certes, mais je suis trop jeune pour mourir ! » Et alors que les deux hommes semblaient d'accord pour s'accorder sur le fait que le manoir était en réalité un asile de luxe, Jefferson attrapa une nouvelle fois le poignet de Bonaparte pour l'entraîner Dieu-seul-savait-où. Peu rassuré, en particulier lorsqu'il entendit parlé de tâches de vin – potentiellement de sang – Bonaparte hésita un instant face à l'escalier de pierre. Ça y est, il y était, c'était ça. Le moment suprême du film d'horreur. Celui où le héros scelle son destin en descendant en enfer avec ses chaussons et sans lampe de poche. Il aurait pu refuser un tel sort, envoyer un geste obscène à tous les esprits maléfiques de la maison qui grouillaient en bas et s'asseoir tranquillement devant la porte en attendant que Jefferson fasse tout le travail. Néanmoins, celui-ci ne lui laissa pas le choix, l'entraînant avec lui dans sa damnation en le tirant par le poignet, malgré la résistance hésitante du blond. Alors qu'ils s'enfonçaient dans les ténèbres, Bonaparte prit soin d'éviter le premier démon qui croisa leur route. UNE ARAIGNEE. Encore heureux qu'il s'agissait d'un insecte sans ailes, il aurait remonté les marches illico presto en hurlant d'une voix suraiguë et en traînant Jefferson de force derrière lui si il avait persisté à s'accrocher. Il se contenta donc de se baisser trèèès bas et de pincer ses lèvres en criant intérieurement un truc du genre "POURVU-QU'ELLE-ME-TOUCHE-PAAAS". « De toute façon c'est Captain America le mieux. Les araignées c'est moche. » Se contenta t-il de murmurer d'une voix plaintive, à la manière d'un enfant mécontent. Mais finalement, ils arrivèrent devant la porte de la rédemption en vie.

Alors que Jefferson lui tendit sa batte-de-la-classe-internationale-qui-tue-dans-tous-les-sens-du-terme pour l'éclairer dans sa démarche d'ouverture, Bonaparte ne put s'empêcher d'afficher un tout petit sourire en coin. La seconde suivante, Jefferson fit tomber tous ses plans à l'eau. C'était comme s'il avait lu dans son esprit avant même qu'il ne puisse penser lui-même. Néanmoins, il ne s'excusa pas puisque son hôte lui avoua qu'il avait lui-même eut cette idée. « Sauf que dans mon cas c'est pas du sadisme c'est de la survie. » S'empressa tout de même de corriger Bonaparte. Il n'allait tout de même pas se laisser mettre dans le même panier que ce fou furieux de psychopathe à mi-temps sans réagir. Mais avant même qu'il puisse ajouter quoi que ce soit, ce fut la noyade. Projetés par la force de l'eau qui venait de s'engouffrer dans la pièce, les deux hommes chutèrent et Bonaparte plongea sous le poids de son acolyte-de-la-nuit-de-la-mort-qui-décidèment-s'obstine. Il ne lui fallut qu'un court instant avant de se relever avec l'aide de Jefferson, mais il était trop occupé à tousser pour répondre à l’ébahissement du propriétaire des lieux. « Nan mais là c'est sûr, cette putin de maison est hantée. » Bonaparte avait ouvert de grands yeux et cherchait un fantôme, un zombie ou n'importe quoi de maléfique qui pouvait se moquer d'eux dans les environs. En plus de ça, il avait perdu son club de golf dans la bataille. Alors que Jefferson agitait sa lampe torche et faisait un max de bruit en cherchant il ne savait quoi, Bonaparte lui était figé comme une statue et tentait de percer le noir pour apercevoir ce qu'il se passait à l'autre bout de la pièce. Lorsque le brun mit enfin la main sur le tableau électrique, il décida de prendre le risque de rallumer le courant malgré l'eau. Il ne fallut pas longtemps à Bonaparte pour sombrer dans une sorte de flash-back, assis à sa table de classe de chimie, pendant que son prof leur démontrait que l'eau était un excellant conducteur. Mais au moment où il revenait à lui dans le présent, Jefferson avait déjà crié pour se donner du courage. Tous les muscles de Bonaparte se contractèrent d'un coup comme s'il s'apprêtait à recevoir un coup avant de se rendre compte que rien ne s'était passé.  Et alors que Jefferson l'accusait d'avoir la plus grande chance du monde, le blond souffla comme s'ils venaient d'éviter la pire catastrophe de l'univers. Lui ? Chanceux ?! Alors que Jefferson remontait déjà les escaliers de la cave, Bonaparte resta un instant planté sur place, les bras le long du corps, soudainement vidé de ses forces. « Qu'est ce que je fous ici si je suis si aimé que ça ?! J'ai la pire chance du monde oui !! » Voilà qu'il se mettait à râler tout seul à voix haute. A croire que la folie de son hôte était bel et bien contagieuse, comme quand le fou s'était mis à insulter l'orage. Passant une main dans ses cheveux en priant pour qu'il n’atteigne jamais un tel stade de démence, Bonaparte se décida finalement à remonter à son tour, au moins pour avoir les pieds au sec. Il se rappela avec nostalgie ce moment où il avait franchit le pas de la porte pour aller courir et regretta de ne pas pouvoir s'auto-envoyer un message depuis le futur. Si seulement il n'avait pas eu cette brillante mauvaise idée, il serait probablement confortablement affalé dans son canapé devant un bon film avec Léonie. Quoi qu'avec la poisse qu'il avait ce soir, la télé aurait pu exploser et mettre le feu à l'appartement. Finalement, ça n'était pas plus mal si c'était la cave de Jefferson qui avait prit à la place. Quoi qu'il en soit, Bonaparte était à bout. Il était désormais persuadé qu'en restant une minute de plus dans cette baraque, il risquait de se faire attaquer par une armée de poupées diaboliques. Histoire de finir la soirée en beauté. Il en avait tellement marre qu'il n'avait même pas la force de repartir sous la tempête pour sauver sa vie. Cette journée semblait sans fin, comme si son don de survie ne lui servait qu'à endurer la prochaine invention maléfique que le sort lui réservait. L'espace d'un instant, il considéra même l'idée de s'asseoir dans les escaliers jusqu'à ce que le sommeil le prenne, dans le seul et unique espoir qu'il se réveillerait miraculeusement chez lui le lendemain matin.

Malheureusement, son hôte se chargea de détruire brutalement ce mince espoir de possible miracle en un regard. Sans comprendre la légitimité d'une telle fusillade par regard, Bonaparte prit un air suspicieux. Est-ce qu'il avait encore lu dans son esprit ? Il était vexé parce que le blond ne se plaisait pas tant que ça dans son immense bâtisse ? Soudain il se rappela l'avertissement de la moquette et son regard se porta aussitôt au sol pour vérifier qu'il n'avait rien fait de mal. Mais à ce moment même, Jefferson lui redemanda son prénom. Bonaparte buggua un court instant sans comprendre ce que son interlocuteur voulait dire. « Euh... Bonaparte. » Il avait répondu d'une voix hésitante, comme s'il n'était pas sûr de lui. En réalité, il n'était pas sûr de savoir ce que Jefferson demandait vraiment. « Bonaparte Clydeson. » Ajouta t-il avec le même air d'incompréhension alors que Jefferson insistait dans son délire. Qu'est ce qu'il voulait dire par "l'autre vie" ? Il avait peut-être trop bu d'un coup, le temps que Bonaparte remonte. Et puis il savait déjà son nom, pourquoi lui redemandait-il soudainement ? Le chapelier ne laissa pas le temps au joggeur de s'interroger davantage puisqu'il bondit sur ses pieds en s'emportant carrément. Alors qu'il s'enfonçait dans son délire en se mettant à débattre de ce qui semblait être l'identité secrète des personnages d'Alice au pays des merveilles, Bonaparte entreprit de reculer prudemment et discrètement en direction de la sortie. S'en était trop, le virus Z avait du s'emparer du cerveau de Jefferson. C'était désormais un cas désespéré (s'il ne l'était pas déjà avant..). C'est en tout cas ce que décréta l'instinct de survie du pauvre blond qui ne savait plus s'il devait rire ou pleurer devant l'absurdité de cette soirée. Dans un coin de sa tête, il prit tout de même soin de noter qu'il devrait raconter à Léonie comment il avait été accusé d'être «flou» pour la première fois de sa vie. Soudain le désormais psychopathe confirmé s'imagina l'avoir démasqué. Bonaparte haussa un sourcil alors que son interlocuteur partit dans un rire franchement inquiétant en l'insultant ensuite de lièvre et en l'accusant du pire des meurtres. « Qu'est ce que c'est que ce bordel ? » Si c'était une autres de ses blagues du genre "je t'abandonne à ton triste sort dans la forêt" ça n'était franchement pas drôle. Pourtant il continuait de le fusiller du regard en revenant vers lui. S'il essayait encore de plaisanter, il était un sacré bon acteur parce qu'en cet instant, il avait l'air franchement furax aux yeux du pauvre Bonaparte qui ne comprenait décidément plus rien. Et pourtant, même si celui-ci craignait de rester un instant de plus dans la même pièce que ce dérangé du cerveau, il ne put s'empêcher de s'inquiéter en le voyant tomber sur le canapé. Il avait de souffrir sérieusement, et même si tout son être lui disait – ou plutôt hurlait à ce stade – de fuir, Bonaparte ne pouvait décemment pas profiter d'un moment pareil pour se faire la malle. Qu'il se soit simplement cogné la tête un peu trop fort, qu'il ait trop abusé d'alcool pour la soirée ou qu'il soit carrément atteint du ciboulot, il était de toute façon clair que Jefferson avait besoin d'aide. Il s'approcha donc doucement comme pour l'aider à se relever mais sursauta et s'arrêta net lorsque le brun releva la tête d'un coup. Et alors que le pauvre homme faisait mention du prénom de Grâce, le blond se rappela avec horreur du moment où Jefferson avait (très) brièvement parlé de sa fille. Était-ce d'elle dont il parlait à l'instant ? Il l'accusait d'avoir tué sa mère ? Bonaparte avait beau réfléchir au moindre de ses souvenirs, il ne se souvenait pas avoir faire le moindre mal à qui que ce soit, et surtout pas à une maman. Il ne voyait vraiment pas sur quoi les dires de son accusateur pouvaient bien être fondés. « Quoi ?! Attends, j'ai tué personne ! » Mais celui-ci ne lui laissa pas le temps d'y réfléchir davantage puisqu'il se jeta sur lui en le frappant en pleine mâchoire. Surpris par l'assaut, sonné par le coup, Bonaparte manqua de perdre l'équilibre. Portant une main à sa mâchoire meurtrie, il jeta un regard scandalisé sur son agresseur en reculant, tendant son autre bras dans sa direction comme pour lui ordonner de rester à distance. « Mais putin t'es complètement taré ! Quelle montre ? Je sais même pas de quoi tu parles ! J'ai rien fait ! » Cette fois il était allé trop loin. Même si Jefferson avait de bonnes raisons d'être en colère, Bonaparte n'était pas l'homme dont il parlait et il n'était carrément pas décidé à prendre les coups pour ce qui semblait être un beau salaud. Ça lui faisait de la peine de devoir lui taper dessus alors qu'il avait sincèrement l'air de souffrir. Mais eh, il n'allait pas se laisser taper dessus sans savoir pourquoi non plus ! Plaidant la légitime défense, il cogna à son tour, au moins dans l'espoir de l'assommer si ça ne lui remettait pas le cerveau en place. Non mais qu'est ce qui lui prenait tout à coup de le traiter d'assassin ?! Il y avait vraiment quelque chose qui tournait pas rond dans sa pauvre tête ! D'un autre côté, les larmes qu'il versait en frappant paraissaient vraiment honnêtes. Perturbé par un tel comportement sans logique, rongé par la culpabilité de frapper un homme désespéré mais fâché de se faire frapper lui aussi sans raison, Bonaparte hésitait, frappant fort une fois et retenant ses coups l'instant suivant. Désespérant de voir le brun revenir à la raison, il l'attrapa par la chemise et le secoua comme un prunier. « Stop ! Reprends toi ! Tu peux le combattre ! » Bonaparte le sentait, il était en train de le perdre. Si ça se trouve, il avait vu juste lorsqu'ils étaient dans la chambre, Jefferson était bel et bien infecté par une sorte de virus démoniaque élaboré par son colocataire maléfique. Il était impératif qu'il fasse face au virus pour reprendre ses esprits et rester du côté de l'humanité. S'il se laissait gagner par la folie, Bonaparte n'aurait plus qu'à mettre le feu pour contenir l'épidémie. Ça aurait été fort dommage cependant.  Finalement, il tomba en arrière lorsque Jefferson le repoussa avec force. Surpris par la menace de mort, mêlée à nouveau à cette histoire d'Alice aux pays des merveilles, Bonaparte posa un regard inquiet sur le brun. En continuant à user de la violence, il continuerait probablement à s'entêter dans son histoire. Dans une ultime tentative, le blond tendit une nouvelle fois une main vers son agresseur comme pour le maintenir à distance tout en se relevant. « Eh, je sais pas ce que c'est ton délire avec la guerre et la reine blanche mais j'ai rien fait ! Alors je suis désolé pour toi et pour Grâce mais tu te trompes de gars. J'ai tué personne, ok ? » Si Bonaparte avait baissé d'un ton pour tenter d'apaiser le conflit, il jeta tout de même un regard lourdement insistant à Jefferson pour qu'il se calme. Et une lueur d'espoir brilla dans ses yeux lorsqu'il constata que son interlocuteur commença à hésiter. Certes, il semblait toujours être dans tous ses états, mais au mois il nuançait son accusation. Le joggeur fronça néanmoins les sourcils. « Euhm... » Il n'avait pas la moindre idée de la façon dont s'y prendre pour lui prouver une telle chose. S'il s'était attendu à être l'objet d'un tel procès en allant courir, il y aurait peut-être réfléchi à deux fois avant de refuser de larver sur le canapé. « Et ben désolé, je ne cours pas avec une copie de mon casier judiciaire sur moi. » Il avait été plus sarcastique qu'il ne l'aurait voulu, mais cette soirée lui avait mit les nerfs en pelote. Sérieusement, à quoi est-ce qu'il s'attendait ? Et puis l'instant suivant la culpabilité le rattrapa. « Eh, on est peut-être partit sur de mauvaises bases mais je suis désolé. Ça doit être vraiment éprouvant de perdre sa femme... » Posant un regard compatissant sur le pauvre homme, il poursuivit en tentant de s'approcher à nouveau doucement. « La police retrouvera le meurtrier, ok ? Il faut juste leur faire confiance et leur laisser un peu de temps. Si tu fais justice toi même, tu risques de t'en prendre à des innocents. » A ces paroles, il lui lança un regard suggestif pour appuyer son propos. « Et puis qu'est ce que ta fille penserait si tu devenais un assassin aussi ? Grâce c'est bien ça ? » Alors que Bonaparte tentait tant bien que mal de convaincre Jefferson, il ignorait comment le réconforter exactement. Lui rappeler qu'il n'était pas seul et qu'il avait encore quelqu'un qui l'aimait lui semblait être la meilleure des façons, sans se douter qu'il s'agissait en réalité de la pire. Et puis quoi, il n'allait quand même pas lui faire un câlin alors qu'il venait juste de lui hurler dessus en lui jurant qu'il allait lui faire la peau ! Un minimum de raison lui disait de rester prudent et de garder ses distances, et pourtant, les larmes que versait son hôte lui donnait juste envie de le prendre dans ses bras comme il l'aurait fait avec Léonie. Alors tout en guettant le moindre mouvement de son interlocuteur avec attention, il se demanda s'il ne devrait pas d'abord le ligoter avant de prendre le temps de discuter à nouveau. Après tout, ce mec venait tout de même de lui avouer dans la cave qu'il avait prévu de faire la même chose. Et d'un autre côté, il avait l'air tellement au fond du trou que le ligoter à une chaise n'arrangerait probablement pas les choses. Vous l'aurez compris, en plein dilemme, Bonaparte se retrouvait complètement immobile, trop occupé à discuter avec lui-même en pesant le pour et le contre pour faire autre chose que dévisager le propriétaire des lieux. Il avait beau le sonder de la tête au pied, il restait un mystère complet, imprévisible, intriguant.

© Mzlle Alice.




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MessageSujet: Re: Ce n'est que dans le chaos le plus noir que la lumière salvatrice vient à notre secours } feat Bonaparte Clydeson   Ce n'est que dans le chaos le plus noir que la lumière salvatrice vient à notre secours } feat Bonaparte Clydeson EmptyMar 8 Sep - 14:16

Ce n'est que dans le chaos le plus

noir que la lumière salvatrice

vient à notre secours
feat le canasson sexy Vicieux .


Jefferson n'était plus qu'une immense plaie ouverte, saignant à flot, se vidant même, une belle grosse hémorragie qui laissait partir les dernières lueurs de sainteté qu'il pouvait avoir. La folie l'avait totalement envahie, folie douloureuse de son âme qui agonisait comme un soldat sur le champ de bataille. Sa vie était en perpétuelle guerre, contre lui même d'abord, puis contre ses ennemis de toujours, qui l’empêchait d'être véritablement heureux. Il était continuellement sur une balancelle, allant d'un coté à l'autre sans problème mais sans jamais réellement trouver un équilibre. Il ne lui fallait jamais beaucoup pour qu'il passe d'un état joyeux à un état dépressif, mais là, c'était pire, c'était autre chose, de plus profonds. Il ne sentait même pas les coups que lui rendait Bonaparte, effrayé par ce qui se passait car Jefferson était trop occupé à essayer de se sortir des méandres de son cerveau. Plus il écoutait l'homme en face qui lui lançait une corde pour l'aider et plus une bataille enragée se jouait dans son esprit. D'un coté, les partisans de la bonne volonté et de l’innocence. Non, ce n'était pas le lièvre de Mars, bien trop gentil, bien trop pur avec cette lueur de naïveté dans le regard. Et d'un autre, ceux qui croyait dur comme fer, que le civet était en chair et en os, prêt à nouveau à le torturer comme toutes ses années passés.

Posant une main sur le canapé pour se tenir, la douleur était insupportable et sa tête allait incontestablement explosé et faire un magnifique champignon nucléaire. Comment faire la part des choses et démêler les nœuds que cette situation venait de créer ? Comment sortir le fil de la vérité alors que le noir le plus complet s'était fait pour lui ? Totalement perdu, Jeff se releva quand même, plissant les yeux pour essayer de se concentrer au maximum, alors qu'il captait au moins une phrase sur deux des paroles de Bonaparte. Après tout, le lièvre ne s'était jamais caché d'être un salopard de première, un des plus grand gangster du pays des merveilles, alors pourquoi le ferait il aujourd'hui ? D'accord, il y avait la malédiction, l'effacement des souvenirs et le tutti quanti mais une pourriture reste une pourriture même ici, dans le monde réel. Jamais March ne se serait préoccupé de la douleur que la mort de Priscillia lui avait causé, bien au contraire, il se serait amusé à remettre une couche par dessus et s'il avait su pour sa fille il serait sans aucun doute aller aussi la chercher pour lui causer milles et une misère. Ravalant ses sanglots, il remarqua que Bonaparte essayait de s'approcher doucement de lui, comme s'il avait en face un lion blessé, ce qui en vérité n'était pas totalement faux.

Un rire hystérique le secoua cependant quand il entendit alors l'homme lui sortir que la police l'aiderait, et que se faire justice soit même n'était pas bon. Voila la preuve qu'il n'avait pas en face de lui l'autre démon, mais bel et bien un innocent citoyen. « Non, c'est trop tard ... » Cela faisait presque quarante ans techniquement qu'il avait perdu sa femme et même si la douleur était toujours bien là, il ne pouvait plus rien faire. Bien sur, le jour où la malédiction se briserait et qu'il retrouverait l'authentique lièvre de Mars, il lui ferait la peau, mais cela ne changerait rien en son destin brisé. « Le temps est déjà passé mais ça n'a jamais servi à rien. » On lui avait dit, que le temps ressoudait ses problèmes, surtout McTwist en fait, lui avait expliqué que le temps cicatrisait les plus grandes blessures. Il avait toujours aimé cette petite peluche blanche qu'était le lapin, mais parfois, il ne pouvait s'empêcher de penser qu'il avait une carotte à la place du cerveau car il pouvait en dire des âneries, celle là en particulier. Combien de temps ? N'avait il pas déjà assez attendu pour avoir un pansement digne de ce nom ? « Elle …. » S'il y avait bien une chose qui lui faisait encore plus mal que la mort de son ancienne femme c'était bien de parler de sa fille adorée.

Essayant de prendre une respiration convenable, qui l'aiderait sans doute à se calmer et à ne plus agresser Bonaparte comme un sauvage, il se laissa glisser le long du canapé. Jouant avec les petites circonvolutions de la moquette, il était presque reconnaissant à Bonaparte de l'aider à se sortir du trou dans lequel il était tombé. Il venait d'utiliser le bon mot, celui de sa fille pour le faire ré émerger de sa folie. Se fichant parfaitement de savoir comment il avait comprit son mécanisme interne, ne le connaissant même pas lui même, il poussa un autre soupir alors que les images de Grâce passait devant ses yeux. « Je ne lui ai jamais dit comment elle était morte car elle a perdu sa mère alors qu'elle n'avait que deux ans et je ne voulais pas qu'elle grandisse avec de la haine et de la rancœur. » Il se souvenait parfaitement de ce jour funeste, quand il avait décidé d'expliquer par un gros mensonge à Grâce la mort de sa mère. Il avait attendu qu'elle soit un peu plus grande pour qu'elle comprenne mieux, et il avait raconté n'importe quoi. Là aussi, il s'en voulait, des regrets il en avait par milliers mais ceux qui touchait sa famille était les pires. « C'est moi qui aurait du y rester, pas elle, car on peut annihiler les démons, mais on ne tue pas un ange. » La magie a toujours un prix, l'argent et la cupidité aussi. Pourtant le pire, c'est que cette montre à la valeur inestimable n'était même pas pour lui, c'était pour eux, pour offrir une vie descente à ceux qu'il aimait. Et aujourd'hui, il en avait par milliers de ces pièces de monnaies, de ces billets verts inodores, mais il était seul comme l'âme en peine errant dans les cimetières. « Elle est morte à cause de mon incompétence à protéger les miens et j'ai l'impression que tout recommence aujourd'hui. » Quand il voyait Paige, dans cette fausse famille qui ne l'aimait pas ça il en était certain, il avait peur. L'inquiétude le rongeait constamment qu'on lui fasse du mal, car s'il venait à la perdre, réellement, il ne le supporterait pas cette fois. « On me l'a prise, on me l'a arraché mais c'est peut être mieux comme ça. Elle a grandi dans un endroit moins dangereux pour elle avec « un papa et une maman », une famille normale en somme. » Ce qui l'avait fait tenir, pendant son exil, c'était qu'elle était vivante. Loin de lui mais en vie. Comme aujourd'hui d'ailleurs, même si elle ne se souvenait de rien, qu'elle n'avait même pas conscience qu'il était son vrai père, elle était en bonne santé malgré tout et ça le rassurait quelque peu. Ce qu'il avait dit à l'homme à ses cotés, il le pensait, parfois, comme maintenant, quand il baissait les bras, qu'il était las de tout, las du combat qu'il menait depuis une trentaine d'année, découragé d'essayer de faire comprendre aux gens qu'ils vivaient dans un mensonge permanent, anéanti du destin qu'il pouvait avoir alors qu'en réalité, il savait parfaitement qu'il stopperait son affrontement pour Grâce quand il serait dans l'au delà, et encore il viendrait hanter pour voir si tout irait bien.

Regardant par la baie vitrée, l'orage c'était un peu calmé même si la pluie continuait toujours, comme si les dieux s'amusaient à leur jeter des sceaux d'eau sur leur tête. Frissonnant, Jeff s’aperçut qu'en réalité il était toujours trempé et que c'était ça qui lui donner froid, comme à Bonaparte sans doute. « Si tu veux te changer, tu connais l'endroit. » Sa voix était fatiguée et usée, tout comme l'homme qu'il était. « Prend n'importe quelle chambre d'amis, ça fera l'affaire. Mais pas celle qui se trouve en face de mes appartements, elle appartient à Grâce. » Se levant, il fit le même chemin qu'il avait fait en début de soirée, c’est à dire aller prendre à nouveau une douche brûlante pour oublier tout ce qui s'était passé, essayer de se choper une amnésie pourrait être pas mal. Les minutes passèrent, s'égrainèrent dans le sablier du temps et Jeff ne savait plus du tout quelle heure il pouvait être quand il enfila son jogging en polaire. Mais il savait une chose, il n'arriverait pas à dormir, et si c'était pour faire des cauchemars non merci. S'asseyant cependant sur son lit, il contempla le plafond comme si ce dernier allait lui donner une réponse satisfaisante. Cette soirée était plus qu'étrange, elle était déroutante. Comment avait il pu en arriver là ? A cet état mental ? Maintenant il en était presque persuadé, Bonaparte avait les dieux avec lui contrairement à sa personne, mais il n'arrivait pas à mettre le doigt sur le pourquoi de la chose. Passant la main dans ses cheveux encore humide, il se leva nonchalamment, décidant que marcher serait sans doute le meilleur moyen de se changer les idées. Dans la nuit noire, où seule la lune éclairait les couloirs du manoir, Jefferson marchait tranquillement, en essayant de faire abstraction à tout ce qui s'était passé. Faisant des zig zag, allant d'une pièce à l'autre, montant les escaliers, passant par son laboratoire en effleurant ses chapeaux, il prit un petit passage, attérissant dans la bibliothèque avant de finir sa balade dans le hall d'entrée, point de départ de toute chose. Il avait envie d'aller dehors, de marcher en forêt, seul, mais la pluie qui continuait à tomber l'en dissuada.

Prenant la direction du salon, il se nota à lui même qu'il allait engager une femme de ménage pour nettoyer le bordel, ou sinon il allait se faire tirer les oreilles par Victor. Déja qu'il allait devoir lui donner des explications, si en plus ce dernier l'engueulait car le Manoir était crade, Jeff ne le supporterait pas. S’arrêtant à coté de son piano, il passa la main dessus, prit par l'envie de jouer ; La musique avait toujours réussi à l'apaiser totalement, c'était peut être ça son pansement, et il s'en fichait s'il allait réveiller tout le monde, après tout son colocataire était habitué au fait qu'il lui prenne l'envie de jouer d'un instrument en pleine nuit. Puis avec l'orage, ça couvrirait le bruit. Doucement, ses doigts se mirent à parcourir les touches noires et blanches. Immédiatement, les notes qui sortaient de la caisse de résonance vibrèrent avec son âme. L'opus 100 en Mi Mineur du concerto de Franzt Schubert résonna dans le salon, amplifia par la très bonne acoustique qu'il avait fait installé. Tous les sentiments que ressentaient le chapelier en cet instant précis passèrent par la magnifique piano à queue qu'il possédait. Il aurait pu jouer du violoncelle, mais ce soir, c'était plus l'instrument à touche frappé qui avait retenu son attention. Mélancolie, tristesse, solitude, colère, déchaînement sortaient de la mélodie puissant qu'avait écrit le compositeur, comme si c'était pour son ami Jefferson. Mais aussi quand même envolée lyrique et joie se faisaient entendre sous le doigté expert du pianiste. Et la dernière gamme fut tout autant rempli d'émotion alors qu'il s'acharnait presque dessus, mettant un poing d'orgue sur le dernier do qu'il toucha. Posant sa tête sur le pupitre, il fut surpris alors d'entendre des applaudissements, lui qui pensait être seul avec lui même. Tournant la tête dans le salon, il ne s'était même pas aperçu que Bonaparte l'avait rejoint. « Désolé si je t'ai réveillé, mais la musique est pour moi le meilleur des anxiolytiques. »

S'approchant de lui, après avoir pris soin du piano comme d'un bébé, il joua nerveusement avec ses mains. « Pour tout à l'heure, je … hum .. je m'excuse de mon comportement. Je n'aurais pas du t'attaquer comme ça même si t'es un abruti, ça ne se fait pas et je suis un mauvais hôte. » Fait rarissime et à marquer d'une pierre, Jefferson venait de faire des excuses à quelqu'un, à la personne dont il n'aurait jamais penser à faire. Mais il avait réfléchit, et son propre comportement l'avait écœuré. Bonaparte n'avait rien demandé, il avait été là au mauvais endroit au mauvais moment et il s'était acharné dessus juste parce qu'il ne l'appréciait pas à cause d'une nouvelle lubie. Qu'il fasse ça à Regina et March oui, mais pas à un innocent comme il le lui avait si bien dit. « Pour me faire pardonner, veux tu que je te fasses à manger ? Après tout, nous avons galoper de ci et de ça, à travers mers et montagnes et nous n'avons même pas fait un encas, alors il est temps de remédier à ceci. »


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