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 Soirée pyjama d’anniversaire en retard

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Harmony Doe

Harmony Doe
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MessageSujet: Soirée pyjama d’anniversaire en retard   Soirée pyjama d’anniversaire en retard EmptyLun 17 Jan - 16:53

Soirée pyjama d’anniversaire en retard

Soirée pyjama d’anniversaire en retard Pfpf&Soirée pyjama d’anniversaire en retard Irv8
Harm et ses loulous

Tout tourné dans mon crâne, je me demandais comment je ne pouvais avoir une migraine à cet instant. Il s’en était passé des choses ces 4 derniers jours. Dans 1h, Rose allait arriver. James et John aussi. J’étais pour temps allongée sur mon lit alors que je venais de sortir de la douche, je regardais ma bouteille de monoï sur la table de nuit. Je fermais les yeux, je n’avais pas encore raconté le voyage à Boston et la soirée de hier à Rose. Il faudra que je la prenne en aparté pour lui raconter tout ça durant la soirée. James Flint et John Silver, les pirates sans doute les plus crains selon les histoires de mon monde, et sans doute une réalité dans le leur au comportement de l’équipage au moindre mouvement de James durant la fête. Ou même leurs simples actions et parole contre mon boss ou le mec à Boston. Je tremblais en imaginant dans quel état je serais s’ils n’avaient pas été là.

Je me souvenais aussi du sentiment de paix et de sécurité que j’avais ressenti en m’endormant, ma tête sur l’épaule de James qui me caressait les cheveux comme on fait pour apaiser les enfants qui ont fait un cauchemar, et John présence protectrice dans mon dos qui m’avait enveloppé d’un de ses bras. Une fois de plus j’avais prouvé ma magnifique capacité à me mettre dans les problèmes quand je n’étais pas à Storybrooke. Tout avait bien commencer pourtant, le lendemain de la soirée sur la plage, James et John m’attendaient au pied de mon appartement à midi. James était monté à l’arrière de la Jeep et John était monté sur le siège passager. D’un ton amusé je leur avait dit.

- Messieurs, à bord de se véhicule je suis la Capitaine. Donc merci de bien vouloir attacher vos ceintures de sécurité, de vous installer confortablement et si ma musique vous dérange ne pas hésiter à me demander de changer de morceau.

J’avais fait un vrai sourire de gosse. Ils me faisaient être insouciante. Pas que je ne sache pas qu’ils étaient dangereux s’il le fallait, mais parceque jusque là, avec moi ils étaient gentils. En y pensant ça en dit quand même long sur moi. Mais en même temps personne n’est tout blanc ou tout noir, c’est plus nuancé que ça. C’est plus un camaïeu de gris, même pour John et James. Bref, assez rapidement James semblait assoupi à l’arrière de la voiture alors que John me posait un flots presque continue de questions auquel je répondais de bonne grâce. A un moment ma chanson était passé et je n’avais pu me retenir de chanter, ce qui avait fait taire John qui semblait m’écouter chanter. Quand j’avais regardé dans mon rétroviseur en chantant, pour m’assurer que la voiture derrière ne me collait pas trop, j’avais remarqué un léger sourire sur le visage de James. Je chantais jusqu’à la fin de la chanson, avant que tout redevienne silencieux juste la chanson suivante comblait se silence. Je me sentais observé par John mais je ne quittais pas la route. Je me mis à dire alors.

- C’est ce qu’on appelle de la musique Soul, c’est une évolution que les chants d’esclave ont pris avec le temps. A présent, ce n’est pas que des gens de couleurs qui chante ce genre de musique, mais en général il faut que la voix soit profonde, chargé d’émotions pour que ça touche l’âme. Cette chanson en particulier me parle, je ne peux m’empêcher de chanter dessus.

Comme sur la plage la veille quand j’avais parler de l’océan qui m’apaisait je me disais que j’aurait juste du laisser le silence et fermer ma gueule. M’enfin chaque fois que je conduisais je chantais à tue-tête toutes les chansons, là je n’avais craqué que sur une seule ce n’était pas trop dérangeant pour mes passagers. John avait repris son rituel d’avant ma pause musicale imposée et le voyage avait continué sans rien de marquant. Une fois arrivé à Boston, James s’était assis sur le siège arrière et avec lui nous décidions de rester 3 jours à Boston. Il voulait voir comment la ville avait évolué. J’avais accepté. Nous nous étions rendus à l’hôtel et j’avais dit au réceptionniste.

- Bonjour monsieur, Harmony Doe, j’ai réservé deux chambres pour une nuit, serait il possible de prendre les chambres pour deux nuits finalement ?

L’homme m’avait donné le tarif et j’allais payer avec ma carte de crédit, quand je vis la main de James posé la somme en billets sur le comptoir.  Je me tournais surprise vers lui, la dernière fois qu’il avait été question d’argent j’avais entendu parler de doublon. Il semblerait qu’entre temps Flint ait converti une partie de son argent en dollars. Je souris à James avant de me dirigeais vers les chambres. Je constate qu’elles son communicante. Je prends la plus petite des deux. Je me mets juste un peu d’eau sur le visage. Puis nous partons faire les boutiques pour ces messieurs. Pour ma part j’avais profité de cette virée shopping pour acheter une robe pour Rosie pour qu’elle puisse travailler au corps Diaval.  Je m’étais aussi acheté deux robes. Une pour ce soir d’ailleurs, j’étais loin de Storybrooke, j’avais besoin de relâcher la tension sexuelle que j’avais. Un petit match Tinder ferait l’affaire. Nous étions montés nous changer dans nos chambres avant d’aller dîner au resto à 20h. Ce soir-là, j’ai devant moi deux hommes modernes avec chacun un blouson en cuir. Je les avais conseillers et ils avaient suivi mes conseils. Après nos achats Du coup James portait un jean brut avec un T-shirt noir à bouton et un blouson en cuir assez rigide avec un col mao. John portait aussi un jean brut, mais il avait optait pour une chemise bleue-grise dont il avait défait les trois premières pressions et son blouson en cuir était plus décontracté. Je portais pour ma part la robe pour le match Tinder. D’ailleurs à la fin du repas le mec nous rejoint, je lui fait un sourire, nous discutons pouis nous rentrons à 4 à l’hôtel.  La suite c’est un véritable enfer. Je vois une fois de plus la scène au ralenti. Je suis prostrée sur moi-même, je vois la porte qui séparé ma chambre de celle de James et John en morceau. J’entends les paroles de James et de John disent à ce mec. Mais rapidement, si James tient toujours fermement le mec, je tombe sur le regard de John sur moi. Je murmure d’une voix supliante.

- Laisse ce déchet partir James. S’il te plaît, je t’en supplie, laisse le partir. Je ne veux plus le voir… Je…

Les larmes viennent… Je n’avais pas subi de haine raciale depuis que j’étais à Storybrooke, ce rappelle à ma condition était violente, pas seulement à cause des coups qu’il m’avait portés. En m’appuyant sur le lit, je me redressais, je tremblais comme une feuille. Je voulais aller vers James et John. Me mettre entre mon agresseur et eux. Mais mes jambes ne me portaient pas. Je vais pour m’écrouler, mais deux bras me retiennent. Je lève la tête et tombe sur le regard concerné de John. Je murmure.

- John, il faut l’arrêter, j’irai porter plainte demain matin à la police. Mais…

Je me tais quand j’entends les paroles de James cracher le mot ‘Dégage’. Il l’a relâché, je suis rassurée, il n’aura pas d’ennuis à cause de moi. Mes jambes ne semblent pas vouloir me porter, je soupire. Et je demande à ce qu’on m’aide à aller jusque dans la salle de bain. Je m’assois sur le bord de la baignoire et demande si l’un d’eux peut me défaire la fermeture éclair de ma robe dans le dos. Je ne sais pas qui le fait, mais je sens que c’est fait. Je remercie James et John et leur dit que je me débrouille maintenant, que je vais bien. ‘Bullshit’ ouais. Quand j’entre dans l’eau chaude, je ferme les yeux. Comme si ainsi je pouvais effacer cet incident. Je mets de une musique que j’ai sur mon téléphone en boucle, et les larmes coulent. Au bout d’une heure dans le bain, l’eau est froide. Mais il m’a fallut attendre ce temps pour que mes jambes m’obéissent. Je sors du bain, je me passe du monoï sur le corps par automatisme, puis je fais de la grande serviette une sorte de robe et je sors de la salle de bain. Je tombe sur deux regards, un acier et un azur. John est assis sur mon lit, James c’est levé dès que j’ai franchit la porte. Je les regarde incrédule. Ils m’ont attendu, pendant 1h. Je me lance dans une litanie d’excuses. De propos sans doute incohérent sur le fait que j’ai gâché leur soirée, que je suis désolée. Que si je bosse autant en voilà une des raisons, je fais n’importe quoi quand j’ai du temps libre. Je ne sais trop comment on en arrive là, mais les deux me propose de rester avec moi jusqu’à ce que je m’endorme. James me tient dans ses bras dans un câlin quand l’info parvient à mon cerveau. Je murmure un ‘oui’ et alors James me relâche et alors je me coche en position fœtale au milieu du lit. James s’installe et m’invite a poser ma tête sur son épaule, il se met à caresser me cheveux alors que je murmure encore une litanie de désolée. John s’installe de l’autre côté. Petit à petit je me détends. Je sens alors John passé son bras autour de ma taille et coller son torse à mon dos. Je suis dans un cocon de chaleur et je fini par m’endormir alors que mes larmes coulent toujours.
Quand je me suis réveillée le lendemain matin, ma tête est sur l’oreiller, ma main droite est au niveau de ma poitrine recouverte par celle de John. Je lève les yeux et tombe sur le regard de James. Je rougis et il me fait un sourire comme s’il voulait me faire comprendre que tout allait bien. Je me sens mal encore, je voulais simplement qu’il le comprenne. Je lui dit alors que John dors encore.

- Je suis désolée de vous avoir gâché la soirée et la nuit. Et merci de m’avoir sorti de ce mauvais pas.

Il me dit que les milliers de pardon que j’ai dis hier soir et même en dormant suffisait. Je lui fait un vrai sourire. Je le vois se lever et quitter la chambre. Je suis donc seule dans le lit, bloquée dans l’étreinte de John et je prends une grande inspiration. J’allais pour essayer de sortir de là sans le réveiller quand mon réveil se met à remplir la chambre et réveille donc John. Il me relâche. Je prends des vêtements dans ma valise et je vais m’habiller dans la salle de bain. Quand je vois mon visage dans le miroir, je fais une grimace. Il va falloir que je maquille ça, comme dans ma vie passée. Quand je reviens dans ma chambre James a ramené le petit déjeuner pour nous trois. Nous mangeons en silence, je garde le visage baisser mais je sens leurs regards sur moi. A la fin du repas je me lève et dis d’une voix enjouée et en souriant.

- Bon et si nous allions nous balader en ville maintenant. C’est une nouvelle journée, il est temps d’aller voir ce qu’elle nous réserve.

La suite du séjour était parfaite, naturellement je m’étais mise à appeler Flint, James. Puis à les tutoyer tout les deux. James m’appelait Harmony et John Harm. Ils avaient accepté à notre retour de venir dîner à la maison. Et hier soir ils étaient venus, ils avaient un peu d’avance et m’avait aidé en cuisine à terminer la préparation de maki, sushi et sashimi. Le repas c’était bien passé, ils m’avaient parlé un peu de leur monde. De Nassau, ou il semblerait avoir un gouverneur anglais et un gouverneur espagnol. Tout ça me changeait bien de ma vie dans ce monde. Puis je leur avait proposé de regarder un film. Après une explication de ce que c’était, ils m’avaient dit de mettre mon film préféré. James s’était installé sur le canapé et John sur un de mes fauteuil. Je m’étais alors allongée sur la partie libre du canapé. James s’était mis à me trifouiller les cheveux et j’avais poussé un soupire d’aise. J’étais absorbé par mon film préféré, Moulin Rouge. Alors par automatisme quand John s’était assis par terre, sur la jambe de James et sa tête juste sous ma main. Je m’étais mis à lui trifouiller les cheveux. Alors que l’émotion du film me prenait au trippe je demandais à John.

- Chaton, tu peux me passer un mouchoir en papier s’il te plait.

Je en réalisais le surnom que j’avais naturellement donné à John que quand James explosa de rire. Je me confondis d’excuses envers John. Lui disant que j’étais à fond dans le film, que ce surnom m’étais venu naturellement. James essayait tant bien que mal de calmer son fou rire, mais John me sourit me disant simplement de ne jamais faire ça devant l’équipage. Je lui promis de ne plus jamais l’appeler comme ça. Puis il était tard, ils resteraient dormir chez moi. Je leur montrai la chambre d’ami. J’attendis qu’ils aient pris leurs douches et ensuite je partis prendre la mienne. Et comme toujours en sortant de la douche j’avais mon petit rituel. Je galère comme toujours pour m’en mettre dans le dos, quand j’entends soudain.

Besoin d’un coup de main ?

J’attrape en vitesse ma serviette et m’enroule dedans. Je ne l’avais pas entendu entrer. Je réponds oui. Je relâche un peu la serviette pour que mon dos soit libre. Je ferme les yeux quand il me passe ma lotion dans le dos. Je me mords la lèvre, aucun homme n’a jamais fait ça pour moi. Et que ça soit lui, la phrase je ne suis qu’une merde raisonne dans ma tête. Quand il s’arrête je le remercie et resserre la serviette. Il ne bouge pas et me regarde je m’entends dire sans vraiment réaliser ce que je dis.

- Tu veux que je te fasse un massage avec la lotion ?

Il me dit oui et je le fais. Je m’occupe de son dos et de sa jambe valide, je lui demande l’autorisation de masser son autre jambe. Il me dit oui même si à la base il se crispe. Puis je remasse son dos. A la fin du massage je constate qu’il est endormi sur mon lit. Je passe alors par la salle de bain et toque à la porte de la chambre d’ami. Quand James me dit d’entrer je lui annonce que John c’est endormi alors que je le massais. Je fais en suivant un massage à James, comme je viens de faire à John. Puis James me suit dans ma chambre pour réveiller John pour que je reprenne possession de ma chambre. Je dois terminer mon rituel du monoï. Puis tout à coup, je me retrouve allonger sur mon lit en boxer, massait l’un après l’autre par James puis John. A moitié endormie je leur souhaite une bonne nuit quand l’un d’eux remonte ma couette sur moi.

Et nous y voilà maintenant, après avoir pris un café avec eux et Rose chez Granny’s, Rose avait dit qu’elle voulait faire ma soirée d’anniversaire ce soir, chez moi avant que je ne déménage. Je lui avais fait les gros yeux. Elle pouvait pas attendre que nous soyons que nous deux. Du coup, je leur propose de venir s’ils le veulent. On ne parle pas de fête devant quelqu’un si on ne doit pas l’inviter. Règle de savoir vivre. Et voilà pourquoi dans moins d’une heure, ils allaient être là durant une soirée traditionnelle Rosie-Harm. J’avais décidé de ne rien changé à mes habitudes d’avec Rosie à cause de la présence des deux pirates. Bon il était temps de me préparer. J’enfilais un jean noir et un débardeur blanc basique. J’avais laissé ma crinière détachée. Je regarde l’heure quand on sonne à la porte. Quinze minutes d’avance, aucun doute c’est James et John.
Je leur ouvre la porte avec le sourire et les invite à s’installer dans le salon. Quand je les rejoins ils sont chacun assis sur un fauteuil. Je leur offre à boire un jus de fruit puis quand je m’assois sur le canapé, je les vois se lever tous les deux et venir vers moi avec un cadeau dans les mains. A oui c’est vrai, Rosie avait dit que c’était pour mon anniversaire…


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MessageSujet: Re: Soirée pyjama d’anniversaire en retard   Soirée pyjama d’anniversaire en retard EmptyJeu 17 Fév - 16:48

Birthday Party
Quand Silver m’a annoncé la nouvelle du voyage, deux questions essentielles sont passées dans mon esprit. La première est la plus simple ; comment le tuer rapidement et surtout le plus proprement possible. Nettoyer le sang sur le parquet de ma cabine est un véritable enfer pour avoir dût le faire quelques fois… La solution à ce souci est assez simple à trouver. Par contre, la deuxième question… Comment cacher le meurtre du quartier-maître adoré de mon équipage et tenter de le faire passer pour un suicide ou un simple accident semble beaucoup plus compliqué à l’heure actuelle. Et honnêtement, il ne méritait pas le mal de crâne que la résolution de ce problème me causerait afin d’éviter d’avoir tout mon équipage voulant balader ma tête sur un piquet. C’est pourquoi il n’aura qu’un regard qui ne connaissait que trop bien dans sa direction. L’habitude et l’auto-préservation semble décider Silver à quitter ma cabine le plus rapidement possible, mais sans oublier d’agir comme la merde qu’il était avec son air suffisant. Il a sans doute remarqué aussi le sextant que j’avais saisi dans l’idée de lui envoyer dans sa direction pour avoir encore une fois retardé les préparatifs de voyage à Nassau. Au fond de moi, je devais avouer que je savais qu’il avait raison. Les hommes se reposant ne pouvaient n’être que bénéfique pour ce qu’ils allaient les attendre à Nassau et dans les Bahamas surtout après le long temps sans permission qu’on avait passé sur Skeleton qui était loin d’être bénéfique pour leurs santés psychologiques. Mais je devais maintenir ma réputation de tyran, les hommes oublieront sinon qui était leur capitaine… je ne voulais pas non plus lui avouer qu’au fond j’étais aussi curieux que lui sur l’évolution de Boston et voir un peu les mœurs de ce nouveau monde et surtout laisser de côté le masque que je me devais de tenir devant mes hommes. Laisser le captain Flint sur ce navire un peu plus longtemps, laisser le poids que ce nom signifiait qui commençait à me peser beaucoup trop sur les épaules.

Je dois dire que ce qui m’a le plus surpris lors du voyage en voiture était la patience qui semble sans limite d’Harmony. Je dois même dire que ça révèle presque d’un miracle d’avoir à subir les heures de bavardage de Silver sans même sourciller une seule fois. Il n’en fallait pas plus pour m’impressionner sur ce point. Je lui apprendrai certainement plus tard certaines méthodes que j’avais concocté pour réussir à faire taire cet homme s’ils continuaient à se voir régulièrement comme mon instinct n’arrêtait pas de me dire. Pour le moment la meilleure méthode que j’avais trouver était de faire semblant de dormir, histoire de pouvoir ne rien raté de toutes les informations qui pouvaient passer par mon oreille. Silver, dût à mon passé militaire, tombe à chaque fois dans ce panneau connaissant mon immense capacité à trouver le repos dès que j’en avais l’occasion. Je dois aussi avouer que leurs bavardages incessants et l’épisode musical d’Harmony me permettait de ne pas trop sombrer dans mes pensées, déjà par la ville où l’on va et aussi par ce genre de transport qui me rappelle en quelques sortes ceux dont ils étaient si friands à Londres. Je me devais quand même de risquer un coup d’œil à la réaction de Silver face à l’explication de l’histoire qu’Harm’ lui délivrait sur la musique Soul, le tempérament de John étant des plus violent et imprévisibles sur ce genre de chose. Bien que je l’aie tenu au courant des évolutions de ce siècle à propos de l’esclavage après ma conversation avec Viviane, je ne pouvais pas dicter le genre de comportement qu’il pourrait avoir à ce sujet.

Ce voyage n’était peut-être pas une si mauvaise chose, je ne regrettais pas une seconde au vu de l’attitude que Silver avait pendant la journée. La chance de revoir cet homme que j’avais connu jadis sans le poids des responsabilités et de la noirceur sur ses épaules. Cette petite merde qui n’avait pas hésiter à me subtiliser comme autrefois la moitié de cet argent que j’avais converti pour ne pas qu’on soit des poids d’un point de vue financier à cette femme. Je pouvais aussi analyser plus en profondeur l’évolution des mœurs de ce siècle et de ce monde, voir cette diversité dans les rues qui semblait omniprésente et qui ne faisait que me rassurer sur l’évolution possible des mentalités de la race humaine face à la différence. J’aurai simplement voulu qu’il soit présent pour voir que le genre de monde dont il rêvait pouvait exister, que ce n’était pas qu’une utopie. Qu’il n’était pas qu’un fou idéaliste comme tous ses compères n’arrêtaient pas de dire.

« Autant ne pas porter de chemise du tout à ce rythme… » Plus d’une vingtaine de minutes que je bataillais pour qu’il puisse respecter un minimum de bienséance avec les nouveaux vêtements qu’on nous avait imposé. J’abandonne avec un roulement des yeux quand je sais que ma bataille sera perdue pour ce coup-là, je n’arriverai pas à la convaincre pour moins que trois putains de boutons… Si je ne le connais pas aussi bien je pourrais me demander pour le bénéfice de quels yeux il voulait s’exposer de la sorte. Les vêtements modernes semblaient être à la fois une très bonne innovation et un créateur de tentation sans pareil que ce soit pour n’importe quel sexe.  
Dès que cet homme nous avait rejoints, j’avais ressenti quelque chose en lui. C’était peut-être la Bête en moi qui l’avait lu ou alors seulement mon expérience avec ce genre de personnage… Dès ma première analyse de cet homme il ne m’inspirait aucune confiance, il ne faisait que me rappeler les hommes dénués de moralité qu’on n’avait que trop rencontré dans notre monde. Au vu des réactions et de la fermeture de Silver, je ne pouvais qu’assumer qu’il avait lu la même chose dans les yeux de cet inconnu. Mais on n’était pas ses parents, nous n’avions aucun droit sur ses choix, même les plus mauvais. Notre instinct ne nous avait pas trompé quand on entendit les premiers cris et les insultes fusaient de l’autre coté de cette porte. Le genre de propos qui pouvaient nous transformer l’un autant que l’autre en être des plus violents, mais pour sa protection je prendrai le visage du monstre ce soir. Cet homme n’avait même pas le temps de remarqué la porte arrachée avant que je lui coupe le souffle d’un coup de poing dans l’estomac, mon second le remettant aussitôt sur ses pieds. « Putain de lâche, frappe un homme si t’en as les couilles vas-y ! » Il semblait avoir perdu tout courage devant notre furie et nos insultes. Je continuais à le malmener alors que Silver savait son rôle dans cette bataille et s’occuper d’Harmony. Cet homme était presque méconnaissable, plusieurs dents en moins et sûrement un traumatisme crânien au vu de la tuméfaction de son visage, quand j’avais fini de m’amuser avec lui réservant un coup de genoux dans ses parties intimes qui aurait fait pâlir n’importe quel homme présent dans cette pièce. C’est une fois assuré que ses boules aient dût remonter jusqu’à sa gorge avec mon impact que je lui crache l’ordre de dégager le lançant pratiquement jusqu’à la porte, ce déchet s’enfuyant aussi bien que possible au vu de ses blessures.

C’est une fois que la victime de cet enfoiré est prise en charge que notre pression peut redescendre, notre adrénaline et soif de sang nous quittant peu à peu. « Le monde n’as pas changé n’est-ce pas ? Toujours aussi noir. » Je m’assoie sur le lit à ses côtés jouant avec mes bagues. « Il y aura toujours des monstres dans l’ombre. La différence est que les monstres ont changés de visage dans ce monde. Les idées des plus grands hommes et femmes ne meurt pas avec eux, tant qu’il y aura des fous comme nous pour réaliser leurs rêves. » Je lui tends le livre de Martin Luther King que j’avais trouvé lors de mon exploration une inscription à son égard à l’intérieur. « Ça devrait te prouver qu’ils n’étaient pas que des fous. Que notre cause n’est pas sans espoir. Qu’on peut changer notre monde aussi. » Je sais d’avance par le début de son rire qu’il allait encore me traiter de pauvre idéaliste, mais la venue d’Harmony le coupe dans ses paroles. Une poussé protectrice nous pousse à la prendre sous notre aile pour cette nuit. La rassurant du mieux qu’on pouvait. Je resterai en surveillance pendant la nuit, mes pensées trop présentes pour trouver un semblant de repos, observant seulement ces deux personnes semblant se rapprocher. C’est le matin et voyant leur étreinte que je pris une décision dans ce sens. Ça restera la décision de John, mais je serai loin de m’y opposer. Les choses seront mises au clair rapidement. Je ne fais qu’un vrai sourire à Harmony voyant son malaise à la situation lui traduisant que je n’avais pas de soucis de ce côté et acceptant une dernière fois ses excuses avant de les laisser tranquille.

Le reste se passe pour le mieux, ayant même réussi à les trainer jusqu’à ce chemin de la Liberté à travers la ville nous réconfortant un peu plus dans notre envie de Révolution par chez nous. La soirée chez elle se passe tout aussi bien, découvrant encore les nouveautés de ce monde, que ce soit d’une façon culinaire que leur nouveau moyen de divertissement. J’arrive à cacher une esquisse de sourire à la subite possessivité de Silver ou à sa recherche d’attention se collant contre ma jambe pour bénéficier d’un simple geste aussi, cet homme ne semblant pas accepter de ne pas être le centre d’intérêt du monde. Je pouvais me montrer des plus sérieux la plupart du temps, pouvoir être illisible et contrôlé la plupart du temps, mais le surnom donné à Silver par Harm’ avait réussi à briser ma barrière. « Ce n'est rien, juste... Ne m'appelle pas comme ça devant mon équipage. J'ai une réputation à tenir. »Ce n’est qu’après plusieurs pinçages et griffures de John sur ma jambe et la menace de meurtrir ma virilité que j’arrive à calmer ce fou-rire. Un peu. « C’est que le chaton pourrait griffer attention. » C’est exactement ce qu’il a fait. A un endroit trop sensible.

C’est pensant que la salle de bain était de nouveau libre que je tombe sur une image des plus curieuses. Harmony et John dans une position assez compromettent dans mes principes. L’information ne met qu’une seconde à s’enregistrer dans mon esprit avant que je fasse demi-tour aussi silencieusement que possible, manquant de peu le cadre de la porte. La nature reptilienne de la Bête et sa capacité à ressentir les chaleurs me conforte dans les premières idées que je m’étais faite sur la vision qu’ils avaient l’un pour l’autre. Notant clairement les différences de réaction du corps d’Harmony entre John et moi. Je peux en quelque sorte la comprendre à ce niveau là. Quoi qu’il en soit, Silver aura mon accord verbal ce soir pour faire ce qu’il juge le mieux pour lui.

« Ne croit pas une seule seconde que je vais gonfler ton égo en te complimentant sur ton apparence. » Ce n’est qu’arriver devant chez Harmony que ma patience sur le questionnement sur ses habits avaient atteint ses limites. Silver avait remporté ce nouveau combat me convainquant de profiter d’une dernière soirée avant de faire les plans pour la suite des évènements. Ça ne pouvait être que justice aussi au vu que ce qu’Harmony avait fait pour nous ces derniers temps et si ça peut réduire encore un peu le poids que John aura sur les épaules dans quelques jours autant l’autoriser. Si je salue Harmony avec révérence, John semble préféré mettre les deux pieds, si je peux me permettre de dire ça, dans le plat l’entrainant dans une étreinte. Je roule seulement les yeux face à cette absence de subtilité. Je pense être aussi curieux qu’Harmony au cadeau qu’il a pu lui prendre, ce dernier n’ayant pas voulu m’en donner la réponse avant et l’ayant enveloppé. J’étais resté la même optique qu’elle voulant lui faire découvrir aussi certains auteurs élisabéthains quelques peu méconnu dans leur période obscurci par le succès de Shakespeare sous forme d’un recueil de plusieurs sonnets. Je lance un regard à John au vu de son cadeau me serrant ensuite l’arrêt du nez face à cela pour éviter de soupirer, ne trouvant pas cette ‘robe’ des plus appropriés comme cadeau… mais il semble avoir laisser sa convenance sur le navire ce soir.

« J'ai décidé, contrairement à mon capitaine, d'offrir quelque chose de plus courant de votre époque, si j'ai bien compris la façon dont ce monde fonctionnait de ce côté. J'ai eu tord ? Je suis sûr que cette robe sera parfaite. »

Je ne lui lance qu'un regard noir, avant de porter presque un regard d'excuse à Harmony.



☆☆☆ Beerus
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MessageSujet: Re: Soirée pyjama d’anniversaire en retard   Soirée pyjama d’anniversaire en retard EmptyJeu 17 Fév - 18:58

Soirée pyjama d’anniversaire en retard

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Harm et ses loulous

J'ouvre le cadeau de James en premier. Je caresse du bout des doigts ce recueil qui me semble tellement ancien et précieux. Je réponds un merci avec un immense sourire et une certaine boule d'émotions dans la gorge qui réduit ma voix à murmure. Je place délicatement le livre sur la table, décidée d'ouvrir le cadeau de John avant de ranger le livre en un lieu plus convenable. J'aime les livres, ça me valait souvent des railleries des autres quand j'étais enfant.
J'ouvre le paquet et caresses le tissus du vêtement du bout des doigts, avant de la sortir. Je fais un sourire à John et je vois que James est quelque peu choqué par le cadeau de John. Je réponds alors.

- Elle est magnifique. Vous deux vous n'auriez pas du me faire de si somptueux cadeaux.

Je me lève du canapé et je fais un bref câlin aux deux hommes, sachant parfaitement que James n'était pas à l'aise avec mes manières et que je ne désirais pas agir différemment entre James et John, et ceux même si eux n'agissait pas pareils avec moi. John ayant rapidement pris les mœurs de ce monde à faire des câlins contrairement à James. Je rangeais le recueil offert par James dans ma bibliothèque avant de déposer soigneusement ma nouvelle robe sur mon lit pour la montrer à Rose. Une question commença à pointer dans mon esprit, comment John avait il pu savoir ma taille. Je balayais ce questionnement de mon esprit en reposant mon regard sur cette sublime robe. Un sourire se posa sur mon visage, il me semblait loin le moment où James et John m'avais menacé. En passant par la cuisine, j'attrapais une bouteille de Whiskey Irlandais que j'appréciais particulièrement dans le passé. Ce n'était pas parceque moi, je ne buvais pas que mes invités n'avait pas droit. Quand je reviens dans le salon, John c'est installé sur le canapé et James sur le fauteuil. Je pose la bouteille de Jameson sur la table basse. Je vais pour leur demander s'ils veulent un verre quand la sonnette retentit. Je m'excuses auprès des deux pirates afin d'ouvrir à Rose. Je la prend dans mes bras avant même de fermer la porte derrière elle. Je l'invite à se joindre aux garçons dans le salon. Rosie s'installe sur le fauteuil. Je lui amène un verre de jus de fruit ainsi que le grand saladier de préparation au thon que je pose. Rosie m'annonce que mon cadeau sera chez elle quand je viendrai la squatter dès après demain. Je lui fais un sourire amusé. Je m'assois sur le canapé avec John après avoir servi un verre à James et à John. Nous parlons de tout et de rien un moment avant que je ne me mette à expliquer aux garçons en quoi consiste généralement nos soirées à Rosie en moi.

- Sincèrement, j'ai l'intention de ne rien changer aux habitudes que j'ai avec Rosie; Mais si des choses vous dérange n'hésitez pas à le dire et on passera à une autre de nos habitudes. En général durant l'apéro on joue à des jeux du genre 'actions ou vérité', ou bien 'fuck, marry, kill', après comme vous ne connaissez pas aussi bien que nous les habitants de Storybrooke je pense que nous allons faire un 'action ou vérité'. Ensuite je prépare le repas, alors qu'elle met le couvert. Puis après le repas on a tendance à regarder un film, souvent des comédies romantique où on passe notre temps à exprimer notre opinion dessus. Puis on se défoule en dansant, puis après la douche je me transforme en masseuse.

Je fais un sourire amusé à Rosie avant de lui dire en français.

- Je t'ai pris une robe à Boston et j'ai des choses à te raconter. On aura qu'à s'éclipser dans ma chambre avant que je ne passe en cuisine.

Je reprends alors la parole en anglais en disant aux garçons.

- La règle du jeu est très simple, si la personne dit action on lui donne une sorte de mini gage non dégragante, si la personne dit vérité, on lui pose une question aquel elle doit répondre sincèrement. Si la personne ne veut pas faire l'action ou répondre, elle a un gage. C'est surtout un jeu sympa pour apprendre à connaître les gens ou renforcer des amitiés. Enfin faisons simple. Rosie, Action ou Vérité?

Mon amie me fait un grand sourire, ok si elle me pose la question à moi je vais éviter vérité je pense. La blondinette me répond 'Vérité' et alors je lui dis.

- Quel est la chose la plus importante, pour toi, dans notre amitié?

Pour moi c'était simple, c'était la confiance et la sincérité. Mais chaque personne étant différente. Nous en avions souvent parlé, ce n'était pas une question piège, c'était surtout pour donner un exemple au deux pirates et lancer le jeu en même temps. Je prenais un des toast et le plongeais dans le saladier de prépa au thon, invitant ainsi les autre à picorer dedans aussi. Alors Rosie répondit.


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