Leçons et confidences ? [PV Ceridwen]

Leçons et confidences ?

I’ve tried to make this life my own, to find myself, I’ve searched alone. To let love go and let it in, I found it burning like a sin. I’ve worked it out, but learned it hard, it’s sad inside and life is out. Till I won’t settle down and watch either way.

Morrigan & Ceridwen

Depuis la naissance des triplés, Morrigan avait du faire face à plusieurs choses. Tout d'abord, Cassandre était la réincarnation d'Arthur, son frère disparu par sa faute. Là, elle était mitigée entre en vouloir à une gosse qui n'avait rien fait pour les actes passés de l'homme qu'elle avait été ou ne pas lui en vouloir et considérer que l'enfant n'y était pour rien. L'enseignante avait estimé que la gosse n'y pouvait rien si à la loterie des âmes elle avait dû tomber sur celle de son crétin de frère... Et puis on l'avait même mis marraine de cette petite, histoire de vraiment faire table rase du passé.

Puis on lui avait confié l'entraînement magique de Ceridwen. Comme elle, la petite avait un don pour le feu et un foutu caractère. Ce qui faisait qu'elles étaient très proches et qu'elles s'entendaient à merveille ! En plus de l'apprentissage au niveau basique et bienveillant de la magie, Morrigan avait décidé d'apprendre à son élève la magie picte. Elle seule la posséderait, mais vu les pouvoirs des autres, ça ne changeait pas grand chose et ainsi, ils auraient pas mal de cartes dans leur manche si jamais...

C'était au cours de l'un de ces entraînements que Morrigan s'était un peu trop déconcentrée et s'était prise une lame de feu dans la tronche. Elle fut projeté contre le mur, mais seuls ses vêtements eurent vraiment des dégâts, vu que le feu ne lui faisait rien. Grommelant, elle se releva et manqua de perdre son calme. Non pas envers Ceridwen qui avait parfaitement agi en profitant de son moment de distraction, mais bien contre elle-même.

- Bien joué ! Fit-elle à la jeune fille. Si ça doit t'arriver en combat réel, ne t'arrête pas en aussi bon chemin et envoie d'autres flammes ou des sorts sur ton adversaire. Allez, on fait une pause...

Morrigan se dirigea vers la cuisine de son appartement et sortit une bouteille d'eau et une autre de jus de fruits pour l'adolescente. La jeune femme s'était encore laissée déconcentrer par son histoire entre Merlin et Duncan... Merde, il n'y avait bien qu'elle pour avoir couché avec un mage noir et un mage blanc et à se retrouver tiraillée entre les deux !

Ce jour là, il n'y avait pas école. Et Ceridwen était donc la plus heureuse des adolescentes de son âge. Oui, parce que les jours où il n'y avait pas école, la jeune femme était donc confiée à sa tante - la fée Morgane à Camelot - qui lui apprenait les bases de la magie Picte et le contrôle de ses pouvoirs de feu. Et c'était vraiment génial puisque cela lui permettait de se défouler et aussi de déroger un peu à la règle de sa mère qui n'aimait pas tellement que les triplés n'usent de leurs pouvoirs chez eux. Mais chez sa tante Morrigan, elle avait tous les droits !

Comme par exemple de se servir de la déconcentration de son aînée pour la propulser contre le mur, avec une de ses lames enflammées. Heureusement pour Morrigan que le feu ne lui faisait rien. D'ailleurs, elle se relevait déjà en félicitant la jeune fille qui s'était rapprochée d'elle, histoire de voir si tout allait bien.

- Je ne t'ai pas fait trop de mal, j'espère ?

Bon, en tout cas, elle n'était pas contre une petite pause bien méritée. Elle attrapa donc la brique de jus de fruits, la secoua, avant de mettre la paille et de boire un coup. Mais très vite, elle remarqua que sa tante ne disait plus rien et semblait ailleurs. La plus jeune s'approcha donc doucement d'elle,, en questionnant, un peu inquiète, parce qu'il s'agissait tout de même de sa famille, là !

- Tata ? Tu vas bien ? Tu sembles ailleurs...

Leçons et confidences ?

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Morrigan & Ceridwen

Franchement déconcentrée par tout ce que la chute de la Malédiction avait entraîné, Morrigan n’avait pas été assez concentrée et s’était prise une lame de feu en pleine poire, lancée avec magnificence par Ceridwen. La petite, la brune avait aidé à la mettre au monde et l’avait en apprentie depuis que Diana et elle savaient que l’enfant avait un don pour le feu. En plus, d’être proche par rapport à ces moments qu’elles passaient ensemble, l’enseignante et l’adolescente l’étaient aussi par le caractère. Ce qui était bien pratique parfois mais moins à d’autres moments…

Parce qu’en plus de la bêtise de débutante qu’elle avait fait, Morrigan avait proposé une pause et s’était assez rapidement retranchée dans le silence. Chez elle comme chez Ceridwen, en général, ça voulait dire qu’on était préoccupé et pas qu’un peu… Aussi sourit-elle en entendant sa nièce lui demander si ça allait.

- Ce n’est rien ma puce… Lui dit-elle doucement. C’est juste que… Et bien toi, tu n’as pas connu cette période, mais il y a encore quelques mois, on était tous sous l’emprise de la Malédiction de Regina avec des faux souvenirs, une fausse vie… Et dans cette fausse vie, j’étais proche du proviseur du lycée. Sauf qu’en retrouvant mes souvenirs, je me suis rappelée que le proviseur, c’était aussi celui qui m’avait formé à la magie picte… Et qui m’avait encouragé, même dans mes moments de doute, à m’attaquer à mon frère… Tu vois, aujourd’hui, je suis un peu tiraillée entre une personne qui m’a toujours soutenu mais qui s’est servie de moi et une autre qui était là en simple observateur, qui s’est trompé mais excusé… Je te jure, la vie des adultes parfois… Dit-elle en soupirant. En parlant d’être tiraillée etc… Ça va comment entre tes parents ? Et toi avec ton père ?

Morrigan n’était pas sans savoir que Killian n’avait aucun droit sur le triplés. Puisqu’il avait refusé de croire qu’ils étaient de lui, Diana s’était déclarée comme leur seul parent et avait donné son nom aux gosses. Et depuis, Cassandre s’était un peu mis en tête de rapprocher leurs parents… Ce qui n’était pas forcément au goût de Ceridwen, ce que la brune comprenait assez en fait.

Ce n'était pas normal que sa tante se soit retranchée dans ce long silence. Généralement, cela voulait dire que quelque chose n'allait pas. Alors, c'est tout naturellement que Ceridwen interrogea Morrigan, qui finit par tout lui expliquer. Et c'était vraiment trop compliqué pour elle qui n'était encore qu'une enfant comme histoire. Elle se mordit donc les lèvres, essayant de trouver une solution. Mais c'était vraiment trop compliqué cette affaire...

- Et il n'y a pas moyen que vous vous parliez tout les trois pour régler la situation ? Parfois parler, ça aide beaucoup, non ?

Bon, mais apparemment, la sorcière picte avait décidé de retourner la conversation pour interroger sa nièce, sur ce qui concernait ses parents. Et à vrai dire, la situation à la maison ne plaisait pas vraiment à Ceridwen. Surtout depuis que Cassandre essayait de tout faire pour rapprocher les deux adultes. C'était bien beau, mais elle, elle n'avait rien demandé et surtout, elle voulait continuer à faire tourner son père bourrique, comme elle le faisait !

- Oh... Et bien depuis que Cassy s'est mise en tête de rapprocher papa et maman, ce n'est plus très marrant. Maman est toujours en train de s'énerver pour un rien et dès que j'embête un peu trop papa, j'en prend plein la tronche. Jje préfère rester en retrait avec Liam pour le coup.

Leçons et confidences ?

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Morrigan & Ceridwen

Perturbée et agitée, Morrigan s’était plongée dans le silence ce qui avait forcément inquiétée Ceridwen qui la connaissait bien. Alors la jeune femme s’était prise à raconter un peu ce qu’il se passait dans sa tête et dans sa vie à sa nièce. La petite ne pourrait certainement pas tout comprendre, parce que la professeure parlait d’événements s’étant déroulés des siècles plutôt, mais avec un regard neuf, peut-être qu’elle parviendrait à trouver un moyen d’y voir plus clair… Un sourire éclaira son visage quand sa nièce lui parla de discussion à trois. Elle voyait d’ici le tableau…

- Ça aurait été une bonne idée… Lui répondit-elle en souriant. Si Merlin et Duncan n’étaient pas ennemis… Duncan, c’est le Picte qui m’a appris tout ce qu’il savait ou presque. C’est lui que j’ai écouté quand je m’en suis prise à mon frère… Lui expliqua-t-elle avant de devenir grave. Ne t’approche jamais de lui tant que tu peux l’éviter. Avertis ta mère, Myr, Calypso ou moi s’il vous approche… C’est un habile manipulateur, il est dangereux et tentera sûrement d’avoir l’un de vous à ses côtés…

Morrigan ne pouvait pas être plus claire que cela. Elle ne voulait pas voir l’un de ses neveux et nièces aller du mauvais côté et reproduire les mêmes erreurs qu’elle… Cependant, les triplés avaient un avantage qu’elle n’avait pas eu : ils étaient trois et étaient complémentaires les uns aux autres… Ils sauraient se soutenir et empêcher que l’un d’eux ne tombe dans le mal, elle en était certaine… Pour éviter d’effrayer un peu plus sa nièce, la jeune femme lui demanda des nouvelles de chez elle et de ses relations avec ses parents.

- Tu devrais faire tes coups un peu plus discrètement pour qu’elle s’énerve moins après toi… Lui répondit-elle en souriant. Après, je comprends ta mère… Je crois qu’elle aussi a du mal à savoir où elle en est par rapport à ton père… Je suis même persuadée qu’au fond, elle l’aime encore… Mais il lui a fait beaucoup de mal… Mais ton père est un abruti et personne ne veut me croire alors que je ne cesse de le clamer haut et fort ! Dit-elle en levant les yeux au ciel.

N’empêche que cela ne semblait pas bien rose à la maison et que Morrigan allait peut-être devoir en parler à Diana. Pour qu’au moins, son amie ait une personne capable de lui répondre sur qui se défouler… Parce que les enfants n’y étaient pour rien si le pirate avait mal agi et si certains d’entre eux, comme Ceridwen, avaient du mal à lui pardonner… Elle connaissait ses enfants et avait dû se douter que ça arriverait… Alors c’était qu’elle devait vraiment être perturbée pour agir ainsi.

Pourquoi rien n'était jamais aussi simple chez les adultes ? C'est vrai, pourquoi fallait-il toujours que tout ait une proportion de bien ou de mal ? Parce que ce que disait Morrigan, c'était que Duncan n'était pas une personne à qui il fallait faire confiance. Et qu'il ne fallait surtout pas tenter de l'affronter seul. Ceridwen hocha donc la tête, avant de répondre :

- De toute manière, maman nous défend de parler aux inconnus. Et moi, je ne connais pas ce Duncan.

Comme ça au moins, c'était clair. Elle ne risquerait pas de se faire attirer du côté obscur de la force ainsi. Et puis de toute façon, cette conversation avait tourné cours. En effet, Morrigan venait de lui demander comment cela se passait avec ses parents actuellement. Et ce n'était pas le beau fixe. Alors, oui peut être devait-elle faire ses coups en douce...

- Je suis d'accord avec toi sur le fait que papa est bête parfois. Mais ce n'est pas une raison pour que maman nous crie dessus sans raison. On y est pour rien dans les agissements de papa.

Bon, il était vrai que parfois, elle cherchait elle même un peu les ennuis. Comme par exemple, lorsqu'elle séchait les cours et que le lycée appelait sa mère pour l'en informer. Mais ce n'était tout de même pas de sa faute si elle trouvait qu'étudier ne servait à rien, si ?

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Morrigan & Ceridwen

Un sourire éclaira momentanément le visage de Morrigan en voyant que Ceridwen était aussi saoulée qu’elle par les soucis des adultes. Parfois, il arrivait à la magicienne de vouloir retourner dans le temps pour redevenir cette petite fille sans souci qu’elle avait été des siècles auparavant… Malheureusement, ça n’était pas possible et elle était bien obligée d’assumer ses responsabilités. C’est pourquoi elle avertit avec sérieux son apprentie en ce qui concernait Duncan et lui défendit de l’approcher. Puis un petit rire lui échappa quand Ceridwen lui répondit qu’elle ne le connaissait pas de toute façon.

- Détrompe-toi ma belle, tu le connais bien, tu le vois régulièrement au lycée… C’est le proviseur. Lui annonça-t-elle.

Jusqu’à présent, Morrigan avait réussi à être présente ou dans les parages quand les triplés rencontraient le proviseur, mais elle savait qu’elle ne pourrait pas l’être indéfiniment. C’était pour cela qu’elle avait tenté de prévenir la petite magicienne du feu. Avant de changer complètement de sujet et de discuter de la relation entre les enfants et leurs parents. La professeure fut chagrinée d’apprendre que Diana passait un peu ses colères sur les enfants mais bon, elle ne pouvait pas la blâmer…

- Non, c’est vrai, ce n’est pas forcément juste. Lui dit-elle doucement. Mais tu apprendras vite que la vie est injuste et qu’on a pas toujours ce que l’on mérite… Je pense que ce n’est qu’une mauvaise période à passer, ton père saura se faire pardonner, à un moment ou à un autre…

Cela lui faisait mal de le reconnaître, mais Morrigan savait parfaitement que Killian était intelligent et rusé. S’il en avait vraiment envie, il parviendrait à se faire pardonner auprès de sa belle qui au fond, n’attendait que ça… C’était un peu comme Myr et elle… La jeune femme attendait un geste de sa part pour qu’elle puisse passer à autre chose et oublier le passé.

Ceridwen n'avait rien à craindre concernant ce Duncan n'est ce pas ? Puisqu'elle ne le connaissait pas après tout. Mais lorsque Morrigan la reprit sur ce point, en lui dévoilant que c'était le directeur du lycée, les yeux de la brune s'agrandir sous le choc de la révélation...

- Non... Il va falloir que je fasse plus attention lorsque je sèche les cours alors... Parce que sinon, il va s'en prendre à moi...

Elle poussa donc un soupir de lassitude. Parce qu'elle détestait aller au lycée. Et que ce n'était qu'une idée de sa mère pour qu'elle s'intègre et apprenne des tas de choses. Sauf qu'elle n'apprenait rien en soit... Mais passons. Puisqu'à cause du fait qu'elle n'allait pas souvent au lycée, ce qui énervait sa mère qui rejetait sa colère sur elle, c'était vraiment l'Enfer chez elle... Et sa tante tenta donc de la rassurer encore une fois, en lui disant qu'elle savait que son père se ferait pardonner en s'excusant un jour...

- Il faudrait qu'il se magne un peu alors...Parce que je m'ennuie un peu sans lui. J'aime bien l'embêter.

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Morrigan & Ceridwen

Peut-être aurait-elle dû agir autrement… Ou du moins, faire son annonce d’une autre façon. Cela dit, Morrigan était assez contente de son petit effet, cela montrerait à Ceridwen qu’il lui fallait être prudente partout. Storybrooke était une ville fabuleuse mais aussi pleine de dangers qu’ils n’avaient pas encore bien cernés, la princesse en était certaine… En attendant, elle apprenait à son apprentie tout ce qu’elle savait pour que celle-ci puisse maîtriser ses pouvoirs et se défendre si jamais un jour il y en avait besoin… De toute façon, vu qu’elle était la sœur de la réincarnation d’Arthur, il était certain que des combats et des batailles se profilaient à l’horizon…

- Trésor, si tu continues à sécher les cours, ce n’est pas de lui que tu vas devoir te méfier, mais de ta mère… Pour le moment, elle semble ne pas le savoir mais quand ça lui viendra aux oreilles… Lâcha-t-elle, certaine que cela monterait à la petite qu’il fallait faire très attention. Cela dit, je ne comprends pas que tu puisses être aussi assidue à mes leçons de magie alors que tu as horreur du lycée…

Puis les deux filles parlèrent d’un sujet moins sympathique, à savoir le comportement de leur mère en ce moment et les conflits que cela engendrait. Morrigan était assez peinée pour sa petite protégée, cela dit, à part lui apporter une oreille compatissante, elle ne pouvait pas vraiment l’aider, car tout était entre les mains, enfin la main, du pirate. Lui seul serait capable d’apporter à nouveau un équilibre à Diana, en attendant, c’était le chaos et ça faisait du mal à toute la petite famille…

- Tu n’as qu’à le lui dire ! S’écria-t-elle alors. Je sais que c’est souvent la guerre entre lui et toi, mais tu pourrais trouver un moyen qui le forcerait à bouger son crochet pour qu’il s’occupe enfin de réparer ses erreurs non ?

Ceridwen était aussi intelligente et rusée qu’elle, alors cela ne devrait pas poser de problème dans les faits… Le seul souci que Morrigan voyait, c’était la possibilité que ce soit Ceri qui soit récalcitrante à aller le voir…

Ceridwen était totalement dans la merde maintenant qu'elle savait que le picte était le directeur de son lycée, elle ne devait plus se faire prendre à sécher les cours. Pour le moment, personne n'était au courant à part Ellie, ce qui l'arrangeait en fait. Parce que si sa mère venait à l'apprendre...

- Non, mieux ne vaux pas qu'elle le sache, sinon je suis morte !

Elle poussa donc un long soupir en voyant que sa tante ne comprenait pas qu'elle sèche le lycée et pas ses cours de magie, c'était pourtant si simple en réalité :

- J'ai l'impression de ne rien apprendre au lycée. On ne fait rien d'autre que d'étudier des textes et apprendre des formules de mathématiques... La magie, c'est quelque chose de concret.

Le sujet de conversation dériva alors sur les problèmes de famille de la jeune fille. Elle avoua alors que son père lui manquait, d'une façon quelque peu maladroite. Et à cette révélation, Morrigan finit alors par dire qu'elle devait aller lui parler. Ouais mais bon, son père était un peu tête de mule parfois...

- Je ne suis pas si certaine qu'il reconnaisse ses fautes et qu'il revienne si je vais le voir... Peut être que si on y va tous les trois, avec Cassy et Liam, il acceptera...

C'était clair qu'elle en parlerait à son frère et sa soeur une fois rentrée à la maison...

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Morrigan & Ceridwen

Morrigan eut un petit rire quand Ceridwen s’écria qu’il ne fallait absolument pas que sa mère l’apprenne. Comme l’enseignante s’en était doutée, la perspective de devoir affronter sa mère effrayait plus la jeune fille que le directeur, ancien sorcier Picte et stratège ayant mis fin à Camelot avec son concours à elle… Ce que la brune avait toujours encore un peu de mal à accepter. Si elle était contente qu’Arthur ne soit plus sur le trône, elle n’avait jamais souhaité sa mort et aurait préféré que Camelot puisse s’entendre avec les Pictes qui gagnaient à être connus en réalité… Elle avait apprécié ce peuple qui s’était battu pour elle… Secouant la tête, la prof revint au présent.

- Tâche de ne plus sécher alors… Ou d’être plus discrète quand tu le fais. Ajouta-t-elle avec un clin d’œil. Au fond, elle ne pouvait pas reprocher à son apprentie de ne pas aimer le lycée et de vouloir apprendre des choses plus concrètes comme elle disait. Je sais que tu ne penses apprendre rien de concret au lycée… Lui répondit-elle en souriant. Mais tu vas encore devoir faire un peu d’efforts… Et puis, il faut bien que tu apprennes l’histoire de ce monde qui est le tien ! Avec ton frère et ta sœur, vous êtes un pont entre deux mondes qu’il vaudrait mieux que vous connaissiez bien…

Cela leur serait certainement utile un jour… Presque autant que de savoir l’histoire de leur naissance et de leurs parents. Parents qui se déchiraient un peu… À cause d’une boulette de Killian. Morrigan comprenait que la petite puisse en avoir assez, mais elle savait aussi que tant que le pirate ne se bougerait pas, les choses ne s’arrangeraient pas toutes seules… Aussi conseilla-t-elle à Ceridwen d’aller parler à son père.

- Une attaque des triplés ? Dit-elle en riant un peu. Tu crois que ton père va réussir à s’en remettre ? Plaisanta-t-elle. Ceci dit, je pense que c’est une bonne idée. Vous avez chacun un immense pouvoir, mais quand vous êtes ensemble… Vous êtes plus que puissants… Mais ne te méprend pas, je ne te demande pas de t’en prendre à ton père… Ça, c’est mon boulot. Ajouta-t-elle avec un clin d’œil.

D’ailleurs, sans doute irait-elle lui réclamer le Jolly Roger un jour, puisqu’il s’agissait à la base d’un navire de la flotte d’Uther. Et c’était elle qui avait récupéré l’héritage d’Uther… Rien que pour faire chier le pirate et pour avoir un moyen de pression sur lui pour qu’il se bouge, l’idée était alléchante !

Incroyable mais vrai, Ceridwen avait beaucoup plus peur de sa mère en colère que de son directeur de lycée. Ce qui fit évidemment sourire sa tante, qui lui conseilla alors de se montrer plus discrète lorsqu'elle loupait les cours. Donc, en fait, elle l'encourageait presque à sécher les cours en réalité ? C'était plutôt pas mal ce genre de chose en fait.

- Ca veut dire que tu ne diras rien à maman ?

Bon, au final, Morrigan lui disait tout de même qu'il lui faudrait apprendre tout de même l'histoire de son monde. Ce qui était un paradoxe puisque personne, dans son monde, ne connaissait l'existence de Storybrooke...

- C'est un peu nul d'apprendre l'Histoire d'un monde qui ne sait même pas que cette ville existe. Je préfère de loin apprendre l'histoire du Pays Imaginaire... Ou de Camelot. Parce que ces lieux sont tout aussi réels que ce monde. D'ailleurs, tu crois qu'un jour, on trouvera un moyen de rentrer dans notre vrai monde ?

Bon en tout cas, avant cela, il faudrait déjà trouver un moyen de faire en sorte que son père et sa mère se remettent en semble. Ce qui indiquait donc une attaque de triplés. Ceridwen était sûre et certaine que Cassandre accepterait l'idée, puisqu'elle voulait marier ses parents. Mais Liam... Il était bien plus calme, ça allait se compliquer...

- Je ne sais pas si Liam voudra nous aider à vrai dire. On peut toujours lui demander ç ane nous coûtera rien. Mais si jamais il refuse, tu voudras bien nous aider aussi ?

Oui, parce que les idées de sa tante était toutes géniales !

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Morrigan & Ceridwen

L’enseignante souriait alors qu’elle recommandait à l’adolescente d’être plus discrète quand elle séchait les cours. Bien évidemment, Ceridwen prit cela comme un encouragement et comme la promesse qu’elle ne dirait rien. Ceci dit, la petite tint à s’en assurer en lui posant la question, ce qui accentua le sourire de Morrigan.

- La tante et le maître de magie que je suis ne diront rien. La prof, en revanche, si tu continues de sécher l’Histoire, je ne suis pas sûre qu’elle n’aiguillonne pas ta mère sur tes absences…

Puis la princesse l’exhorta à aller en cours d’Histoire afin d’apprendre ce qu’il avait bien pu se passer dans ce monde qui était le sien. Bien évidemment, Ceridwen trouva tout de suite un argument de poids dans sa volonté de ne pas y aller : personne ne connaissait Storybrooke. La petite préférait apprendre l’histoire de Camelot ou des autres mondes qui étaient tout aussi réels que celui dans lequel elle vivait.

- Je comprends… Mais tu savais qu’ici aussi, Camelot avait eu une grande importance ? Lui demanda-t-elle, afin de faire un parallèle entre le monde des contes et le monde réel. Je ne sais pas… Pour tout te dire, je ne suis même pas certaine d’avoir envie de repartir dans le monde des contes.

Un monde où elle n’aurait rien ? Puisque personne ne la croirait quand elle raconterait ce qu’Arthur avait fait et que tous les torts lui seraient mis sur le dos, Morrigan ne pourrait pas hériter réellement du royaume de Logres qui était pourtant le royaume de son père… Et puis, s’ils y retournaient, Cassandre aurait vite fait de remonter Camelot et là, ça serait véritablement fichu pour la princesse qui n’aurait véritablement plus rien. Que ferait-elle dans un pays où on ne voudrait pas d’elle hein ? Elle était très bien à Storybrooke pour sa part…

Les deux filles parlèrent ensuite du couple de Diana et Killian et Morrigan conseilla à son apprentie d’y aller avec son frère et sa sœur, parce qu’à eux trois, ils formaient une sacrée équipe. L’enseignante lui dit que pour embêter son père, elle s’en chargerait elle-même, ayant quelques cordes à son arc.

- Bien sûr que je vous aiderais. Lui répondit-elle en souriant. Je ne suis pas la plus grande fan de ton père, mais j’ai vu comment était ta mère quand ils étaient ensemble et ça me fait chier de la voir malheureuse en ce moment…

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