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 Comme quoi, une panne n'est pas toujours synonyme de désagrément. } feat Bartelemius K. Pitchiner

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MessageSujet: Comme quoi, une panne n'est pas toujours synonyme de désagrément. } feat Bartelemius K. Pitchiner   Comme quoi, une panne n'est pas toujours synonyme de désagrément. } feat Bartelemius K. Pitchiner EmptyMer 7 Oct - 20:59





Comme quoi, une panne n'est pas toujours

synonyme de désagrément.Red



Assise derrière le comptoir, entrain de boire son chocolat chaud et de manger l'un des cupcakes qui venait de sortir du four, Cassandra réfléchissait au sens de la vie avant l'ouverture de sa boutique. Enfin elle ne philosophait pas comme Aristote ou Platon, elle s'interrogeait seulement sur les coïncidences, le hasard, le destin, ces choses là. Elle avait réalisé l'un de ses rêves avec cette boutique, et même encore aujourd'hui, elle n'arrivait pas a y croire. La vie ne l'avait pas gâté, au contraire, elle s'était acharnée sur elle, alors forcément, quand une chose de bien lui était donnée, même après de nombreux efforts, elle avait du mal avec ce concept. Croquant à plein dent dans le gâteau, saveur citrouille qu'elle avait sortit pour la période de l'automne et aussi pour Halloween, elle nota dans le coin de sa tête de mettre un petit peu moins du cucurbitacée dans la prochaine fournée, car le goût était plus que prononcé. Peut être qu'il plairait à Jack, le propriétaire de la boutique de farce et attrape qui venait très régulièrement d'ailleurs depuis qu'elle avait sorti cette collection. A la limite, elle pourrait même lui offrir, vu qu'elle se doutait que les clients pas très adeptes ne l’achèterait pas, et avoir du stock sur les bras ne lui plaisait pas, mais pas pour une raison économique, même si ça l'embêtait, mais plus parce qu'elle préférait donner que jeter. Elle aurait bien voulu, à l'orphelinat, quand elle n'avait rien qu'une personne lui apporte des friandises même rassis. C'est pour ça, que chaque soir, elle mettait de cotés les invendus, et les apportait là ou elle avait grandi en fin de semaine.

Buvant d'une traite sa boisson chaude, pour faire partir la saveur trop prononcée, elle nettoya l'endroit où elle était avec une petite lingette avant de regarder l'heure sur la montre. Zoey était en retard, et la brune n'aimait pas trop ça. Pas qu'elle soit une patronne tyrannique, bien au contraire, elle passait beaucoup de chose à son employé, mais être à l'heure au travail était cependant une priorité. Après tout, elle même se levait bien à 4h30 du matin pour venir ici, son employée pouvait bien être là à l'horaire marqué sur son contrat, 7h30. Essayant de faire comme si de rien n'était, elle s'occupa des dernières mises en place avant d'aller tourner le petit panneau comme quoi la boutique était enfin ouverte, sachant que les clients, en particulier les habitués qui prenaient leur petit déjeuner ici n'aimaient pas non plus attendre. Tout sourire, elle les accueuilla alors, avant d'aller derrière le comptoir en petite foulée, pour les aider à choisir et surtout encaisser les sous. Ce n'est qu'une demi heure plus tard, qu'elle reçu un message de Zoey qui lui expliquait qu'elle avait passé toute la nuit aux urgences, malade comme un chien. D'une nature très empathique, Cassandra fit les gros yeux avant de l'appeler immédiatement. Même si elle était sa patronne, elle avait noué un lien d'amitié avec la jeune femme, et voir qu'elle n'allait pas bien lui fendait le cœur. Heureusement qu'il y avait un petit creux dans les clients car elle s'attarda au téléphone, pour voir si elle n'avait besoin de rien, quitte à fermer la boutique une heure ou deux pour aller la voir.

C'est la malade elle même qui dit refréner les ardeur de la brune, lui expliquant que tout allait bien et qu'elle avait juste besoin de repos. Presque gênée d'avoir pensé qu'elle aurait pu sécher le travail comme ça, Cassandra raccrocha le téléphone tout en soupirant. Elle n'aimait pas quand les gens étaient malades, ou tristes. Si la vie ne tenait qu'a elle, elle vivrait dans une bonbonnière avec des licornes où l'amour serait le roi. Mais voilà, elle savait que cela n'était pas possible, que c'était une utopie dans sa tête, un rêve de petite fille, et qu'elle était bien ancrée dans la réalité, avec tous les problèmes que cela pouvaient engendrer. Reprenant son travail, en se disant que Zoey allait se reposer, qu'elle ne retournerait pas à l’hôpital, elle n'entendit pas de suite ce que Granny' venait de lui dire. Elle l'aimait bien aussi, la gérante du Granny' Dinner, qui lui avait même proposer de mettre quelques cupcakes à la carte du Dinner. « Pardon ? Je ne vous ai pas entendu ! » « Vous êtes dans la lune ma petite Cassandra, quelque chose vous tracasse ? » « Oh non ce n'est rien, mon employée est malade, je m’inquiétais juste pour elle. » « Vous êtes sur qu'il n'y a que ça ? » Laissant la question de la dame au cheveux gris en suspend, son regard se perdit dans le vide. Y avait il seulement que ça ? Non bien sur, elle le savait, mais ne voulait pas se l'avouer. Et comme si le destin avait envie de lui mettre le nez dessus, ses iris auparavant flou, se focalisèrent sur le mystérieux homme de sa vitrine. Si quelques instants avant son esprit était parti dans les méandres des rêves, là il était parti, mais accroché à la réalité. Le temps s'était comme arrêté, toujours à la même heure, quoi qu'elle fasse, son regard était irrémédiablement attiré par les iris de cet inconnu. « Cassandra ? Vous allez bien ? » Ce fut les mots doux mais en même temps inquiets de Granny' qui l'a sorti de cette transe étrange, coupant le contact avec lui. L'a fixant quelques instants, elle ne voulait pas que ça se finisse, comme s'il était lui, la solution à tous ses problèmes. « Deux secondes. » Posant se qu'elle avait dans les mains, elle sortit de derrière son comptoir comme une furie, attrapant la poignée de porte comme si sa vie en dépendait et sortit dans le froid de l'automne. Mais là, qu'elle ne fut pas sa surprise quand elle remarqua qu'il avait disparu. Courant jusqu'au bout de la rue, elle était stupéfaite de ne pas le trouver. Avait elle l'a aussi rêvé ? Tapant du pied, elle n'aimait pas ne pas comprendre. Comment avait il fait ça ? Passablement énervée, elle rentra dans son magasin pour s'occuper de ses clients, après tout la journée ne faisait que commencer.

« C'est bon, j'arrive mais quand même, pourquoi c'est moi qui doit venir à ton travail et pas l'inverse ? » Pour toute réponse, Cassandra eut droit à un rire, puis une espèce de bisous et le bip de fin de conversation. Soupirant, elle rassembla ses affaires, fit les dernières vérifications et ferma la boutique. Elle qui pensait rentrer dans leur appartement, pour prendre un bon bain chaud, venait de voir ses plans tomber à l'eau car Monsieur avait oublié ses clefs. Alors que devait elle faire ? Allez à son travail, dans cet immeuble froid qu'elle n'aimait pas, le centre social de la banque parce qu'il avait une réunion. Qui disait réunion, disait qu'elle allait devoir attendre qu'il est fini, et ça, ça ne lui plaisait pas. Mais que pouvait elle faire d'autre ? Elle n'avait pas eu la force de lui dire non, et ce n'était pas maintenant qu'elle allait faire demi tour pour rentrer, car elle savait que le spectre d'une énième dispute rodait et ce soir, elle n'avait pas la force de combattre. C'est maussade qu'elle se dirigea donc vers les grands immeubles, qui n'étaient forcément, pas très loin du centre ville, en priant pour que Clark finisse rapidement.

Passant devant le vigile sans dire bonjour, elle essaya de se souvenir de l'étage qu'il lui avait dit. Cinquième, non elle ne prendrait donc pas les escaliers mais l'ascenseur. Arrivée au lieu dit, elle remarqua deux grandes portes, se devait être la fameuse salle. S'approchant doucement elle colla son oreille dessus pour entendre les discussions. Il n'y avait qu'un brouhahah sans forme, des voix fortes qui s'énervaient, des choses qu'elle n'aimait pas. S'asseyant à coté, elle se convint pour un petit temps que ça n'allait pas durer. Elle s'occupa d'abord en jouant sur son téléphone, puis après en regardant des photos et au final en se racontant des histoires. Une heure et demie venait de passer et la jeune femme commençait vraiment à perdre patience., surtout quand Clark lui annonça qu'il n'avait pas fini. Lui répondant, elle lui annonça qu'elle allait l'attendre au bar qu'elle avait remarqué en venant, parce que là, elle n'en pouvait plus. Reprenant le chemin en sens inverse, elle accéléra le pas quand elle vu que l'ascenseur allait se refermer sans elle. Non, elle avait déjà assez poiroté pour rien. « Attendez …. » Son message avait été reçu et la personne qui se tenait dans l'ascenseur lui tena la porte, alors qu'elle s'engouffrait, le nez sur son portable, pour voir ce que Clark lui répondait. Levant la tête quand elle sentit le sol bougeait, elle eut le souffle coupé quand elle s'aperçut avec qui elle était dans cet endroit clos. Si ça, ce n'était pas une farce du destin … elle ne savait pas ce que c'était.

Baissant la tête rapidement quand ce dernier tourna la sienne, pour faire comme si elle ne le regardait pas, Cassandra était totalement perdue. Que devait elle faire ? Lui parler ? Ne faire comme si de rien n'était ? Le toucher pour voir si elle n'avait pas encore une hallucination et qu'elle devrait consulter immédiatement les urgences ? Elle n'en fit rien volontairement du moins,  car d'un coup, l'ascenseur se stoppa net, dans un fracas assourdissent, alors que les lumières grésillaient comme dans un film d'horreur. Elle fut alors projeter par la violence du choc sur lui, vérifiant son hypothèse et l'a rassurant dans un sens que non, elle n'était pas encore folle. « Je suis désolée, vraiment désolée, je ne vous ai pas fait mal au moins. » Elle ne se préoccupait même pas de si elle venait de se casser quelque chose, car elle venait de s'étaler sur lui, et outre la gène qu'elle avait, elle avait surtout eu peur de lui avait abîmer une partie de son corps. Se déplaçant doucement, aider par l'homme mystère, ils se relevèrent ensemble.

« Bon … quand une soirée est pourrie elle l'est jusqu'au bout .. » Se mordant la lèvre pour ne pas se mettre à pleurer, elle s'énerva cependant sur le bouton d'appel d'urgence. « Mais c'est pas vrai … bordel … » Au bout de quelques minutes une personne répondit enfin « Service techniques des ascenseurs de Storybrook j’écoute .. » « On est bloqué !!! Venez nous sortir de là !!! Maintenant !! » Autoritaire ? Non Cassandra ne l'était pas du tout, surtout quand dans une situation aussi périlleuse que celle ci. « Pouvez vous nous dire où vous êtes » « Dans la seule banque qui fait une réunion à cette heure ci … coincé dans l'ascenseur parce qu'il est en PANNE » Elle sentait son angoisse des lieux clos et noirs monter petit à petit mais elle ne voulait pas paniquer. Serrant fortement son sac, se mordant l’arrête du pouce, elle le remercia intérieurement quand il répondit à sa place aux questions débiles de la voix automatique. Mais elle ne pu se retenir quand elle entendit le délai. « Quoi ? Vous vous moquez de nous ? 4H ? 4H Coincé dans cet ascenseur ? Non mais c'est pas possible, bande d'incapable …. » Et pour toute réponse, comme tout à l'heure avec Clark, elle eut droit au bip de fin de conversation. « Pitié dites moi que c'est une blague ... » S'appuyant contre l'ascenseur, elle se laissa glisser doucement, dépité de la situation. Tout ça, c'était la faute de son abruti de petit ami. S'il n'avait pas oublié ses clefs, elle serait en cet instant dans son bain avec de la mousse rose et des grosses bulles.

Desserrant son foulard qu'elle avait noué autour de son cou, elle essaya de ne pas penser au fait qu'elle était dans un ascenseur sur le point de s'écraser au sol. D'ailleurs, elle devrait peut être appeler le responsable de sa situation, mais quand elle regarda son téléphone, ce dernier n'avait plus de réseau. « Non mais quand j'ai dit que ma soirée allait être pourrie, je pensais que j'aurais encore accès à la technologie. » Qu'allait penser Clark du fait qu'elle ne réponde pas ? Serait il assez intelligent pour comprendre que c'était elle la personne dans l'ascenseur ? En fait maintenant, elle était arrivée à un tel point de non retour, qu'elle s'en fichait. Elle se foutait de tout, un ral le bol général. « Pourquoi vous êtes partit ce matin ? Comme tous les autres matins d'ailleurs !» Elle en avait tellement marre, qu'en réalité, elle pensait qu'elle n'avait plus rien à perdre. Après tout, ils allaient mourir dans quelques minutes, alors qu'est ce qu'elle risquait ? « Vous n'aimez pas les cupcakes ? Ou c'est peut être moi alors ? » Plus une réflexion personnelle qu'une question, elle enchaîna directement. « Enfin si vous me répondez pas c'est pas grave, ma parole dépasse ma pensée quand j'ai peur. » Croisant son regard intense, elle frissonna inconsciemment alors que le silence envahissait l'espace très réduit. « Cassandra, je m'appelle Cassandra. »

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MessageSujet: Re: Comme quoi, une panne n'est pas toujours synonyme de désagrément. } feat Bartelemius K. Pitchiner   Comme quoi, une panne n'est pas toujours synonyme de désagrément. } feat Bartelemius K. Pitchiner EmptyDim 18 Oct - 16:33

Comme quoi, une panne n'est pas toujours synonyme de désagrément. Red
Ft la reine des cupcakes en personne mimi


Seul le tic tac d'une pendule résonnait dans la pièce vide. Ou du moins, presque vide. En son centre était assis Bartemius Pitchiner, les yeux rivés sur une toile blanche, un pinceau dans la main. Ce dernier avait fraichement été trempé dans de la peinture noire. Mais visiblement, le jeune homme ne se sentait pas décidé à porter l'outil pour venir le frotter contre la toile vierge. Il avait pourtant entamé une approche, levé le bras en direction de son support de création, mais rien n'y faisait, son bras restait ainsi suspendu en l'air sans aucun autre mouvement. Paralysé ainsi, les sourcils froncés, l'air pensif, Bart fixé toujours la toile. A ce moment là, une goutte de peinture sur le pinceau n'ayant pas encore séchée tomba sur le sol, et le bruit de cette goutte colorant le carrelage raisonna en accord avec ce tic tac incessant qui commençait à filer la migraine au jeune artiste amateur. Seerant son poing sur le pinceau qui n'était pourtant pour rien dans toute cette affaire, il le lança sans aucune pitié sur le côté, et il atterri lui aussi sur le sol, venant rouler un peu plus loin sous le canapé. Une tache de plus au sol ou une tache de moins à nettoyer... Il n'était pas à ça près après tout.

Le jeune homme qui s'était pris pour un Picasso ou autre Monet enleva la toile de son support, de peur qu'elle finisse par subir un même sort que le pauvre pinceau abandonné. Aujourd'hui, ce n'était pas son journée. Aucune inspiration ne lui venait, il faisait moche ce jour là... Le brun fis la moue, soupira longuement se rendant compte qu'en plus d'en mettre partout, la peinture noir avait aussi du couler sur sa chemise. Heureusement qu'il n'y tenait pas à cette chemise ! Pourtant, la journée n'avait pas si mal commencé que ça. Dans la matinée, il était aller faire quelques pas en ville. C'est en marchant comme ça, seul, fourrant généralement ses mains au plus profond qu'il pouvait de ses poches qu'il puisait son inspiration. Non non, détrompez vous, Bartemius n'est en aucun cas un peintre professionnel. Il lui arrive parfois de vendre quelques une des ses toiles, des petits tableaux qu'il avait peint sur un coup de tête et qui semblait-t-il pouvait plaire, mais il ne faisait pas de cela son métier. C'était juste un hobbit pour lui. Son réel mêtier - si du moins on pouvait appeler ça un réel métier - était beaucoup plus sombre et presque malhonnête que de gentiment peindre des toiles en secret dans son salon. Bien que ce ne soit réellement pas un secret... Enfin tout ça pour dire que comme souvent, le matin, alors qu'il faisait encore frai dans les rues de Storybrooke, il s'était rendu devant la boutique de cupcake qui avait ouvert dans le coin. Pourquoi cette boutique ? Pourquoi toujours la même ? C'était une bonne question. Ppour une certaine raison qu'il n'avait pas encore réussi à fixer, cette boutique l'inspirait. Etait ce les couleurs, la décoration, les cupcakes ou bien même la propriétaire elle même qui le poussait à venir ? En tout cas, il n'avait jamais franchi le seuil de la porte. Pourtant dieu sait qu'il aimerait en vrai. Mais quelque chose le retenait. Bart avait comme cette impression que si il était vue dans cette boutique, en train d'acheter et des manger ces beaux cupcakes, ça ne lui irait pas. Comme si on devait avoir une tête à aller dans une boutique de Cupcake. Ce n'était pas comme si il avait une réputation de gars ténébreux à tenir non ?
Parfois, lorsqu'il était devant la vitrine, ces cupcakes lui faisaient envies, c'était vrai. Mais plus important, il avait parfois l'impression de croiser le regard bleu de la propriétaire, alors qu'il levait parfois, curieux, les yeux sur elle. Mais à chaque fois qu'elle le remarquait, s'excusait auprès des personnes avec qui elle avait à faire pour sortir, il filait en douce. Filer, se fondre dans l'ombre de cette petite rue camouflées non loin de la boutique, était il bon qu'à cela ? N'avait il même pas le courage de se justifier sur le pourquoi du comment il était là régulièrement à baver devant la vitrine ? Peut être simplement ne voulait il pas s'expliquer, que cette situation ne change... Se rendant compte qu'il se tenait toujours au milieu de son salon, Bart secoua la tête. C'était pas vraiment le moment de se perdre dans ses pensées. Enlevant sa chemise tachées pour la mettre avec le tas de linge sale, il en enfila rapidement une nouvelle et attrapa son manteau ainsi qu'un sac en bandoulière qu'il glissa sur son épaule droite. Il devait se rendre à la banque.

Rapidement, il s'était retrouvé devant l'ascenseur. Fallait dire aussi que la banque n'était pas si loin que ça de chez lui. Pourquoi devait il venir à la banque ? Rien de bien méchant, il avait à parler suite à une ouverture de compte, par rapport à certains détails qu'il n'était pas sur d'avoir réellement compris. Et lorsqu'il est question d'argent, Bart met un point ferme à bien être au courant de tout. Surtout si c'est son argent qui est concerné par la chose. Donc voilà, il avait fait son affaire et désormais reprenait l'ascenseur, se disant qu'il serait bientôt de retour chez lui, et pourquoi pas se remettre à peindre, histoire de voir si l'inspiration était revenue. Enfin, c'était ce qu'il pensait. Alors que les portes se fermaient devant lui, une jeune femme qu'il ne reconnu pas tout de suite lui cria de l'attendre. Ce qu'il fit, il n'est pas quelqu'un d'ingrat non plus, et étant quelque peu flemmard, il comprenait totalement à quel point devoir prendre les escaliers ça peut être chiant... Puis, il remarqua que c'était elle. La fameuse propriétaire de la boutique de cupcake. Allait elle le reconnaitre ? Peut être. En tout cas, lui il n'en fit rien, et se contenta de se porter comme il était jusqu'à présent. C'est à dire rien de plus droit, tenant d'une main son sac, sur son visage, rien de plus qu'une perfect Poker Face de lisible. Et ce, même si il sentait bien le regard qu'elle lui avait portée en le reconnaissant... Puis tout d'un coup, ceci arriva. Ceci, c'était l'arrêt net de l'ascenseur. Alors ça, c'était pas prévu. Et le fait de se recevoir la jeune femme dessus non plus ça ne l'était pas.

« Non non ne vous en faites pas, et vous, rien de cassé ? » Visiblement non, puisqu'elle s'était relevé en même temps que lui, presque sans aucune aide. Il n'avait même pas le temps pour en placer une, qu'elle avait déjà commencer à répandre toute sa colère contre ce pauvre bouton d'appel d'urgence. Ce n'était pas un problème, puisqu'il n'avait rien à dire de plus. Puis il la comprenait, se faire enfermer dans un ascenseur, c'était pas la joie. En tout cas, pas quelque chose qu'il ferait tout les jours pour le plaisir. Parce que sinon, c'est pas la mort non plus, enfin, normalement... Voyant que la jeune femme commençait réellement à remplacer sa colère et frustration par de l'angoissante, il se décida à agir. Et tel un brave chevalier sur son cheval blanc, il vint se placer à côté d'elle devant le microphone et reprit à sa suite, calmement. « Combien êtes vous coincés dans cet ascenseur ? » « Nous sommes deux, elle et moi, c'est tout ». Qu'elle chance que la mère et son enfant soient descendu à l'étage d'avant... Avoir une mère et son enfant à gérer en plus de la brune dans une situation pareille... Non merci ! Il ne préférait même pas y penser... « Pouvez vous nous dire s'il vous plait dans combien de temps pourrons nous espérer avoir un peu d'aide ? » « Il va vous falloir attendre environ 4 h, j'en ai bien peur ».

A ces mots, la brunette s'emporta une nouvelle fois, lui restait parfaitement calme, mais il était intérieurement extrêmement ennuyé par la situation. 4 h dans un ascenseur ?? Et bien, sa peinture allait attendre... Et alors qu'il pensait que cette situation était déjà assez gênante comme ça, la brune à ses côtés ouvrit la bouche, lui posant la question qu'il ne faisait que fuir depuis le premier jour, et dont lui même n'avait pas la moindre idée de la réponse... Les deux questions s’enchaînèrent, suivit d'un blanc. Comme cette Cassandra se douta qu'il n'avait pas l'air très très bavard, elle en profita pour se présenter. C'était un bon début. Au moins, la prochaine fois, il saurait mettre un nom sur son visage. « Cassandra hein ? Je suis Bartemius, enchanté ! » Glissa t-il finalement, brisant le silence gênant, tout en esquissant un sourire. « Et bien Cassandra, pour commencer, vous devriez chercher à vous calmer, il n'y a aucune raison d'avoir peur, croyez moi ! » Il s'efforçait de la regarder dans les yeux, puis, prenant sur lui, il ouvrit la bouche une fois de plus. « A vrai dire, si je part à chaque fois, ce n'est en rien contre vous, je vous rassure tout de suite ! C'est juste que je prend votre boutique comme une source d'inspiration. Mais si ma présence à la vitrine gène, je ne reviendrais plus ! »
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MessageSujet: Re: Comme quoi, une panne n'est pas toujours synonyme de désagrément. } feat Bartelemius K. Pitchiner   Comme quoi, une panne n'est pas toujours synonyme de désagrément. } feat Bartelemius K. Pitchiner EmptyDim 1 Nov - 1:11





Comme quoi, une panne n'est pas toujours

synonyme de désagrément.Red





Quand les mots sortirent de sa bouche, son cerveau n'avait pas totalement analysé les répercussions que cela pourrait causé car au vue de la situation dans laquelle ils ,se trouvaient, ça ne pouvait pas être pire. Or, ce n'est que lors du petit silence qui s'installa entre eux, qu'elle comprit que malgré le fait que l'ascenseur pouvait s'écraser à tout moment, elle avait encore une fois, parlé trop vite et sans réfléchir. Se mordant la lèvre, elle se maudissait intérieurement d'être trop curieuse. Après tout, ça ne l'a regardait pas s'il n'aimait pas les gâteaux, où même elle. Enfin si, ça elle voulait savoir pourquoi, car il y a toujours une raison sur le fait de ne pas aimer une personne. Levant la tête, prenant les choses en main pour chasser cette gène, elle se présenta avec un grand sourire. Elle aurait du faire ça en premier, c'est plus agréable d'expliquer le pourquoi du comment quand on connaît son interlocuteur.

Bartémius, elle répéta doucement ce nom qu'elle n'aurait jamais imaginé, plusieurs fois, faisant claquer les syllabes sur son palais. « C'est joli. » Elle avait pensé à Thomas, Harry, Gabriel,  chaque fois qu'elle le voyait, c'était un prénom différent, avec une vie différente. Connaître son véritable prénom lui faisait très étrange, une sensation dont là non plus elle n'arrivait pas à dire le nom, mais qui n'était pas désagréable. « Bartémius.. » Elle continuait à murmurer ce prénom, comme pour se dire que c'était bien réel, et non un rêve qu'elle faisait parce qu'elle s'était endormie devant cette fichue salle d'attente. Elle était bien dans la réalité, quand Bartémius lui rappela qu'il n'y avait aucune raison d'avoir peur. Mais non voyons, être bloqué pendant minium quatre heures dans un ascenseur c'était le jeu préféré de tous les enfants de la ville. D’ailleurs, il n'y avait tellement aucune raison d'avoir peur qu'ils ne sont même plus là, vu qu'ils sont morts. Oui parfois, Cassandra pouvait avoir des pensées très positives.

Fixant toujours le regard du brun, presque hypnotisé, elle se retint pour une fois de dire ses véritables pensées, alors qu'il répondait enfin à sa question. Oh oui, celle dont elle se maudissait, qu'elle pensait que ce n'était pas très gentille finalement de demander ça, celle qu'elle avait oublié de son cerveau quand elle avait apprit le prénom de Bartémius. Il lui avait répondu, que ce n'était pas elle et une forme de soulagement s'installa chez la jeune femme. Il n'avait rien contre elle, et s'il partait c'était pour des raisons qui cette fois ne l'a regardait pas. Certes elle était curieuse, mais elle se disait, intérieurement qu'il avait peut être des soucis. Oh, voilà, il était diabétique, et c'était sans doute pour ça qu'il ne pouvait pas rentrer. Elle s'en sentit tellement désolée, qu'elle voulait aller lui faire un câlin, comme pour s'excuser de faire des gâteaux qu'il ne pouvait manger. Oui Cassandra a une imagination très débordante.

« Vous êtes peintre ? » C'était la première idée qui lui était venue à l'esprit quand il avait dit source d'inspiration. Elle aurait pu penser, enfin elle l'avait déjà pensé qu'il était écrivain, musicien, mais peintre lui allait mieux. Elle s'imaginait alors de grandes toiles, à la Van Gogh, à la Matisse, ou même à la Léonard de Vinci et maintenant, elle voulait absolument voir les œuvres qu'il pouvait faire, surtout si la façade son son magasin l'inspirait. « Oh non, surtout pas ... » Baissant la tête, coupant ainsi cette connexion qui était en train de naître entre eux, elle pensait qu'elle l'avait vexé. S'il ne venait plus, il n'aurait plus d'inspiration et si plus d'inspiration plus de tableau, et si plus de tableaux plus d'argents, et si plus d'argents plus de chocolat et si pas de bras pas de chocolat. La matière grise de la jeune femme s'était mise à chauffer, et de la fumée sortait presque de ses oreilles. Elle ne voulait pas être responsable de la faillite de Bartémius, bien au contraire, elle avait envie qu'il réussisse et devienne le plus grand peintre de la ville.

« C'est juste que j'ai toujours trouvé dommage que vous ne rentriez pas. Ce n'est pas pour le commerce, je suis pas à un client près mais vous voir dehors, debout, dans le froid ça m'a toujours attristée… c'est mieux quand même d'être dans un endroit chauffé avec un bon chocolat chaud. » Et avec moi … sous entendu qu'elle avait sans doute fait malgré elle, car ce qu'elle essayait de dire à Bart', c'est qu'elle avait envie qu'il rentre dans sa boutique, qu'il arrête de rester juste devant la vitrine en faisant le pied de gru. « Et puis si ça se trouve, l’intérieur vous inspirera aussi pour vos futures œuvres d'art, et j'en serais véritablement ravie. » Le timide sourire qu'elle avait s’agrandit alors en pensant qu'elle même pourrait devenir une sorte de muse, comme dans les livres qu'elle lisait avant de s'endormir. Mais non, ça ce n'était qu'un rêve, une illusion que son cerveau venait de lui fournir et non la réalité.

Se levant pour se dégourdir les jambes, elle regarda sa montre. Il n'y avait même pas une demi heure qui venait de se passer. A l'idée qu'il restait encore beaucoup, beaucoup de temps avant que les secours viennent les sortir de là, son angoisse resurgit immédiatement. Elle faisait beaucoup d'efforts pour ne pas se mettre à pleurer, après tout, elle n'était pas seule, elle devait se contenir. Puis, elle devait faire assez peur comme ça, avec son teint qui devenait aussi blanc qu'un cachet d'aspirine et ses cheveux en pagaille. Le reflet que lui renvoyait le miroir n'était vraiment pas à son goût, mais si ce n'était que ça, elle irait forcément mieux … « Je suis désolée, je parles beaucoup. Déjà en temps normal, je suis une grande bavarde mais là … c'est un moyen pour ne pas penser à mon angoisse … j'ai vraiment horreur d'être enfermé, et vous avez des phobies ?» Bien sur qu'elle se rendait compte, qu'être coincé avec elle n'était pas une chose facile, alors elle préférait prévenir. « Vous n’êtes pas obligés de répondre à mes questions, j'ai l'habitude de parler dans le vide, je faisais ça souvent à l'orphelinat et bon je le fais toujours.»

Sans ses amis imaginaires, et ses peluches qu'elle rendait vivante, Cassandra serait certainement tombée en dépression. Mais avec son esprit fertile, rempli de rêve et d'espoir, elle avait combattu ses peurs, et affronter ses démons. Marchant dans le peu d'espace qu'il y avait, elle allait parler à nouveau quand un bruit inquiétant et suspect se fit entendre. Levant la tête au ciel, elle se rapprocha instinctivement de Bartémius, encore plus quand le bruit métallique s'accentua. « On va mourir … on va mourir … tout ça à cause de cet abruti ... » Si l'ascenseur ne menaçait pas de s’effondrer à tout moment, elle aurait déjà taper du pied et appeler Clark pour lui hurler dessus. Tout était de sa faute, et là, elle lui en voulait véritablement à mort. « Si je meurs, je viendrais le hanter toute sa vie … Il m'énerve … pourquoi il m'a fait venir jusqu'ici alors qu'il aurait pu venir à la boutique ? c'est … c'est … juste un goujat … » Parfois, elle avait des éclairs de génie qui lui traversait l'esprit, mais qui s'en allait aussi vite qu'ils étaient venus. Mais ça, elle le savait, intérieurement que Clark n'était pas sympa avec elle, qui l'a prenait un peu pour son chien, mais elle était trop gentille pour essayer de lui faire comprendre qu'elle en avait marre de son attitude. Elle avait les larmes aux yeux, mais elle essayait de résister psychologiquement. Levant la tête vers Bart', elle lui adressa un petit sourire d’excuse. « Je vous embêtes avec mes soucis personnels, ce n'est pas agréable pour vous., changeons de ...»

Mais elle n'eut pas le temps de finir sa phrase que l'ascenseur bougea un peu, dans un bruit pas du tout rassurant. Effrayé par cette secousse, qui l'avait encore plus rapproché, c'est à dire collé, elle attrapa le bras du jeune homme, comme pour se raccrocher à quelque chose de tangible et enfoui sa tête contre sa poitrine, ne voulant avoir affaire au monde extérieur, a ce qui les attendait. « J'ai peur .. » Elle n'arrivait plus à contenir les tremblements de son corps, et si tout à l'heure, elle avait dit en rigolant le fait qu'ils allaient mourir, là, c'était devenu sérieux. Si elle s'en sortait vivante, elle passerait outre son aversion des disputes pour donner une bonne leçon à Clark mais ça ce n'était pas le moment ….

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MessageSujet: Re: Comme quoi, une panne n'est pas toujours synonyme de désagrément. } feat Bartelemius K. Pitchiner   Comme quoi, une panne n'est pas toujours synonyme de désagrément. } feat Bartelemius K. Pitchiner EmptyDim 27 Déc - 21:32

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Il n'y avait rien de mal à parler, voir même pour ne rien dire dans ce genre de situation. On avait tous ses propres façon de gérer son propre stress. Certains étaient même passer maitre dans l'art. Bart était loin d'être un maitre dans ce domaine, non, mais étrangement, il avait toujours eut cette petite facilité à retenir des larmes, ou même afficher un visage parfaitement neutre. Ce n'était pas vraiment un "talent" dont il pouvait se vanter, mais ça avait de nombreuses utilités dans la vie courante. Comme lorsqu'il avait besoin de mentir, à ça il le faisait très bien, mentir. Ou même lorsque tard dans la nuit, il arnaquait les gens avec ses jeux d'argents. Ca aussi il avait appris à bien le faire. Puis à courir après, très vite si il ne voulait pas que son beau visage de jeune homme soit abimé... Mais au fond, il n'était pas quelqu'un de méchant, enfin, tout dépendait de qui était en face de lui. Mais cette jeune femme, cette Cassandra, il n'avait rien contre elle, et elle n'avait rien contre lui. Et même, au contraire, il l'appréciait bien , elle et sa petite boutique rigolote de cupcake. Cette ville aurait tellement besoin de plus de personnes comme elle, aussi souriantes et lumineuses... Enfin, il disait cela, mais il ne la connaissait pas réellement. Il ne faisait que l'observer. Tout comme elle qui l'observait en retour d'ailleurs. C'était vraiment une drôle de relation qu'ils entretenaient, si il pouvait appeler cela ainsi... Non, définitivement, il n'avait aucune raison de lui mentir à elle. Voilà pourquoi pour l'instant, il s'était contenté de lui répondre franchement, pour changer un peu.

« Oui en effet, mais je ne suis qu'un débutant. » Souffla-t-il simplement en esquissant un sourire sur ses lèvres alors qu'il répondait à la question de la brune. Bien, qu'elle continue de lui poser ainsi des questions, afin qu'elle oublie la peur que lui suscitait cet environnement. Avec un peu de chance, elle n'était pas claustrophobe, mais juste un peu secouée et effrayée. Bartemius avait de nombreux défaut, mais il n'était pas quelqu'un de vantard. Ses œuvres, c'était un peu son moment de détente au quotidien, plus un passa temps qu'autre chose. Même si parfois il trouvait quelques acheteurs, il ne cherchait pas réellement à ce que ses œuvres plaisent à beaucoup de personnes. Peut être avait il lu dans son regard qu'elle était en train de s'imaginer de belles œuvres de gens connus, et que c'était pour cela qu'il avait précisé qu'il n'était qu'un débutant ? Peut être.
« Vous avez bien raison, un coup d'œil à l'intérieur ne me fera pas de mal après tout ! » Après une si belle invitation dans sa vie, il ne pouvait pas refuser après tout. Il n'était pas l'homme le plus sociable de la ville, mais se poser et discuter autour d'un chocolat chaud avec une charmante jeune femme comme elle n'était pas de refus. Ça ajouterai un peu de soleil à sa vie qui est plus nocturne qu'autre chose d'ailleurs quand il y réfléchissait bien... « C'est une bonne idée, vraiment, répéta-t-il presque pour encourager le sourire naissant sur les lèvres de Cassandra à éclore, puis cela me permettra de perfectionner mes harmonies de couleur, j'ai cru comprendre que vous faites de très beaux cupcakes colorés... »

Oh ? Elle était à l'orphelinat ? Comme quoi, les personnes ayant le plus souffert dans l'enfance sont souvent les plus souriante dans le futur. Elle était rigolote en tout cas, à chercher à se justifier auprès de lui, elle n'avait besoin d'aucune justification, vraiment. « Je comprends ne vous en faite pas ! Oh et non, je n'ai pas de phobies, enfin, pas que je sache ! »

Et mince, voilà qu'elle se remettait à paniquer. Il devait bien avouer qu'il n'avait pas l'habitude, mais alors pas du tout l'habitude de ce genre de situation, de devoir rassurer quelqu'un comme ça. Du coup, voyant qu'elle s'était rapproché de lui par instinct sans doute, il lui prit la main, histoire de la rassurer. Puis, tenir la main de quelqu'un, c'était toujours puissant. Si elle sentait ses jambes fragiles, pour une raison quelconque, au main il serait là pour elle, pour la soutenir. C'était quelque chose de réconfortant, non ? En tout cas, Bart n'avait aucune idée de qui elle parlait. Ca pouvait être n'importe qui... Ses pensées furent contrariées par une nouvelle secousse, qui eut comme effet de terminer de terroriser la jeune femme, qui tel un chat que l'on essayé de changer de place, restait désormais accroché à son bras.

« Tout va bien se passer... » Lui souffla-t-il, la voix de moins en moins assurée. Comment ça il essayait de se rassurer lui même en même temps ? « La personne dont vous parliez, dites vous qu'elle doit être dehors, à vous attendre. » Enfin, elle avait l'air de plus être en colère contre lui qu'autre chose, donc peut être qu'elle n'avait pas tellement que ça envie de le revoir... « Comment voulez vous vous énerver contre lui si vous sortez terrorisée de là ? » C'était vrai ça, ce type qui avait plutôt l'air d'être son copain, elle risquait plus de sortir en se jetant dans ses bras à ce rythme, au lieu de lui hurler dessus. Ce serait bien dommage. Il n'avait rien de particulier avec les engueulades de couples, mais à ses yeux, Cassandra lui avait toujours paru comme étant une fille forte, et qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. C'était un peu sa façon à lui d'essayer de l'encourager. Et tant pis si ça se retourne contre lui, et qu'elle finisse pas lui hurler dessus comme quoi il n'avait pas à se mêler de tout ça. Mais il s'en fichait, se serait tant mieux, il préférait la voir ainsi que toute tremblotante comme maintenant...

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MessageSujet: Re: Comme quoi, une panne n'est pas toujours synonyme de désagrément. } feat Bartelemius K. Pitchiner   Comme quoi, une panne n'est pas toujours synonyme de désagrément. } feat Bartelemius K. Pitchiner EmptyMer 30 Déc - 18:26





Comme quoi, une panne n'est pas toujours

synonyme de désagrément.Red





Tenant fermement le bras de Bartémius, comme si elle avait peur qu’il parte sans elle, alors que bien entendu il était dans le même pétrin qu’elle, Cassandra n’arrivait pas à se rassurer. Elle allait mourir ce soir, avec l’inconnu de sa boutique tout ça à cause de Clark. A vraiment, si elle avait su ce qui allait se passer, jamais elle ne serait venue jusqu’ici. Fermant les yeux, elle essayait de croire aux paroles du brun, qui essayer de la tranquilliser mais rien n’y faisait, elle était pire qu’une feuille en plein automne. Surtout quand l’ascenseur se remit à bouger, elle ne put retenir une sorte de couinement, entre le cri d’un chat a qui on aurait écrasé la queue et d’un cochon qui irait à l’abattoir. « Je suis tellement désolée vous savez ... » Parce que Cassandra était tellement dans l’empathie, qu’elle se sentait obligé de s’excuser de la situation, comme si c’était de sa faute s’ils étaient sur le point de mourir.

Puis finalement, le brun trouva les bons mots pour réconforter le brun. Oui, comment ferait-elle pour hurler sur Clark, si elle était dans un état de panique très avancée. Mais surtout, ce qu’il venait de lui dire signifiait qu’ils allaient s’en sortir vivants, et pas écrasé comme des crêpes. « Vous .. Vous pensez vraiment qu’on va s’en sortir ? » Levant la tête du torse de Bartémius, avec ses grands yeux bleus trempés de larmes, elle pouvait faire fondre n’importe qui, même la plus dur des banquises. Oui, il avait raison, elle ne devait pas se laisser abattre. Si Regina avait été présente, elle lui aurait dit se battre, qu’elle avait la force en elle de vaincre sa peur et de tous niquer. Lâchant sa veste, se poussant de son torse, ayant bizarrement une sensation étrange, comme si elle était triste de faire ça. Elle haussa rapidement un sourcil d’étonnement avant de revenir à des choses plus réelles. Elle serra alors ces poings fermement, elle était décidée a en découdre avec cet ascenseur. Retournant près du tableau, elle appuya de nombreuses fois sur le bouton urgence. La voix s’éleva à nouveau dans l’habitacle. « Service technique … » « Oui oui on sait on sait… alors ces secours ? C’est pour aujourd’hui ou pour notre enterrement ? » « Ne vous inquiétez pas Mademoiselle, ils sont en route .. »

Le petit clic lui coupa en retour la parole, l’a laissant comme deux ronds de flan. « Non mais elle se moque de moi … ce n’est pas possible … il ne faut pas 4h à des pompiers pour faire le tour de la ville… » Choquée, offusquée, et même dégoutée, Cassandra retourna près de Bartémius, et s’assit cette fois sur le sol métallique. « Peut-être que c’est un piège ? Peut-être qu’on veut nous éliminer en faisant croire que c’est un accident … » Et voilà, l’imagination fertile de la jeune fille s’était mise en route. Cependant, elle ne disait pas que des âneries, quand on voyait sa véritable vie, celle annulé par la malédiction, elle avait toutes les raisons de croire que quelqu’un voulait l’a supprimée. Néanmoins, pour le moment toute la population de Storybrook avait de faux souvenirs en tête, et la brune n’échappait pas à la règle. Rigolant doucement, elle entraîna le brun dans son hilarité. « Malheureusement ce n’est que le destin, qui a décidé de nous jouer un mauvais tour. » Si elle savait …

Le temps s’égrainait lentement, le vous avait remplacé le tu dans la conversation et la chaleur augmentait de plus en plus, si bien qu’au bout d’un moment, Cassandra décida d’ouvrir son chemisier. « J’ai trop chaud, en fait on ne va pas mourir écrasé, mais plutôt rôti comme des chamalows dans un feu de camp. » Tournant la tête vers la gauche, elle remarqua que Bart’ avait lui aussi très chaud, ayant faut sauter quelques boutons de sa chemise immaculée. Se mordant la lèvre, elle ne savait pas si c’était à cause de l’ascenseur si ses joues étaient en train de s’enflammer aussi rapidement. Regardant ses pieds, elle s’amusa alors à les cogner, essayant de dissimuler la gêne qui s’était emparée d’elle. Cela faisait tellement longtemps qu’elle n’avait pas ressenti une chose pareille, déjà de se sentir écouté par quelqu’un, et puis, surtout cette attirance physique, presque magnétique qui lui donnait la chair de poule. Depuis le temps qu’elle rêvait de connaître l’homme mystérieux de sa vitrine, dont son imagination l’avait amené par mont et par vaux, elle en voulait plus. Stop les rêves imaginés, elle voulait créer son propre rêve éveillé.

Que devait-elle faire dans ce genre de situation ? En réalité, elle ne savait pas trop comment gérer ses pulsions, et ses envies. Avec Clark, tout avait été simple, comme s’il avait suffi de suivre une ligne toute tracée, même parfois, elle ne se souvenait pas de tout, comme si elle avait toujours été avec lui. Alors que là, avec Bartémius, tout était différent. Le contexte, la personne, et même les sentiments. Cassandra était perdue, et ça lui en donner mal à la tête. Ou c’était ça peut être, le manque d’oxygène. Alors qu’elle allait appuyer sa tête contre l’épaule du jeune homme, un immense bruit se fit entendre, faisant aussi trembler toute la structure métallique. « Est-ce que je tente d’être optimiste en disant que ce sont les secours ? » C’était toujours mieux que de penser que c’était la fin. Se relevant en même temps que lui, elle fit un tour sur elle-même avant d’aller tambouriner contre la porte, en espérant qu’on l’entende. « Hé ho, on est là, on est toujours vivants. »

Effectivement, quelques minutes après, des étincelles jaillirent dans l’espace clos, et heureusement qu’elle avait été « mystérieusement » attrapé en arrière, car sinon elle aurait pu prendre feu. Et puis, la libération, l’air frais s’engouffra et ils purent voir la tête des secouristes. Ne se faisant pas prier pour sortir, elle respira rapidement avant de se jeter dans les bras du pompier qui avait briser la tole. « Vous, vous aurez pleins de cupcakes gratuits à la boutique, parce que vraiment … » « AH oui, vous l’avez échappé belle, on peut dire que vous en avez eu de la chance… » Ne prenant pas la peine de voir si c’était de l’ironie, ou s’ils avaient frôlé la mort, elle aperçut Clark qui arrivait en courant. Si quelques minutes avant, une sentiment d’excitation et surtout d’euphorie l’avait traversé, là c’était de la colère. « Ma chérie … j’ai » « Tait toi .. Par ta bêtise, et surtout… surtout TA FLEMMARDISE j’ai failli mourir … je te déteste » Elle essaya de taper de toutes ses forces le torse de Clark, alors que les larmes lui montaient à nouveau aux yeux. « Si c’était toi, qui était venu pour chercher TES clés que TU as oublié, je n’aurais pas vécu l’horreur. » Elle se détacha alors brusquement de Clark, qui voulait lui faire un câlin, mais surtout la faire taire à cause du scandale qu’elle était en train de lui faire. Fouillant dans sa poche, elle lui plaqua le trousseau là où il aurait voulu que ça soit sa tête. « Heureusement que tous les hommes ne sont pas comme toi et que Bartémius se trouvait lui aussi dans l’ascenseur de l’enfer… »

Même si on lui avait appris que pointer du doigt était mal poli, elle ne se gêna pas pour montrer celui qui l’avait effectivement aidé. « Lui au moins, c’est un gentleman.. » Et bam, dans les dents. Finissant par tirer la langue, elle se retourna pour aller rejoindre son nouvel ‘ami ‘ alors que Clark était en train de le tuer mentalement. « Je trouverais le moyen de te rendre la pareille, et surtout, rentre à la boutique la prochaine fois. » Attrapant son poignet, elle se hissa à la hauteur de sa joue pour lui donner un énorme bisou. « Merci Bartémius, du fond du cœur. » Se retournant vers celui qui bouillait de colère, se fichant totalement du fait qu’une fois à la maison, la dispute allait être encore plus forte, elle lui lança. « Je rentre seule parce que j’ai besoin d’aller boire un verre pour me changer les idées. » Et c’est comme ça, que Cassandra laissa tout le monde en plein, prenant cette fois ci les escaliers, les dévalant même, ayant besoin de se dégourdir les jambes et effectivement de penser à autre chose.

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MessageSujet: Re: Comme quoi, une panne n'est pas toujours synonyme de désagrément. } feat Bartelemius K. Pitchiner   Comme quoi, une panne n'est pas toujours synonyme de désagrément. } feat Bartelemius K. Pitchiner EmptyVen 1 Jan - 21:12

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C'était quand même quelque chose. De toutes les personnes avec qui il aurait pu être coincé dans un ascenseur, il avait fallu que ce soit elle. Ce n'était pas la première fois que cette observation lui venait en tête, il avait eut le temps d'y réfléchir après tout, depuis qu'ils s'étaient retrouvés coincés. C'était pas possible quand même, si ? Le destin, il ne voyait que ça. C'était comme si quelqu'un dans la rue l'avait volontairement poussé sur elle pour qu'ils se parlent. C'était ridicule, qui voudrait  comme ça absolument que deux personnes se rencontrent ? Stop Bartemius, se soufla-t-il à lui même. Ce n'était pas parce qu'il était dans un espace confiné, dont l'air commençait vraiment à devenir oppressant qu'il fallait se rendre fou en se torturant l'esprit pour des choses aussi futiles... Quoi que, rien n'était jamais futile, enfin...

Et d'ailleurs, son idée de l'énerver un peu, histoire de réveiller l'esprit de combattante qu'elle avait en elle, avait plutôt réussi. Enfin, du moins il avait eut le mérite d'attirer son attention, et il ne sentait plus ses tremblements contre son corps. Bart lui sourit, quand il croisa son regard bleu et encore humidifié par quelques larmes. « Bien sur qu'on va s'en sortir. » Lui répondit il, sans aucune hésitation. Il n'avait jamais remarqué jusqu'à présent à quel point son regard était magnifique, peut être parce que justement, il ne l'avait jamais regardé comme il l'a regardé à ce moment là... En silence, appuyé contre la paroi métallique de l'ascenseur, il l'observa faire, presque fier d'elle, ce qui était ridicule. Il n'était en rien responsable de ce qui était en train de se dérouler sous ses yeux, c'était Cassandra, elle seule, qui luttait contre sa peur. Contre ses démons. Oh, quand même, il pouvait se venter de l'avoir fait sortir de la peur. Lui qui d'habitude était celui qui auparavant plongeait les autres dans la terreur, voilà qu'il poussait quelqu'un vers la lumière, qu'elle ironie... Comme quoi, personne n'est réellement mauvais, non ? Puis, c'est de Bartemius qu'il s'agit, pas de celui qu'il était avant.

Voyant que la jeune femme s'était assise, il l'imita. Un léger sourire revint éclairer son visage, amusé par les paroles de la brune. Comme quoi, il n'était pas le seul à parfois avoir une imagination un peu trop extravagante comme il s'amusait à la définir. Peut être, qui sait ? Il avait retenu un petit rire dans sa gorge, en faisant mine de tousser dans sa manche. Mais, dès qu'un début de rire sortit de la bouche de Cassandra, il ne chercha plus à se retenir. Au moins, tout cela aura bien eut le mérite de détendre l'atmosphère... Atmosphère qui d'ailleurs, se réchauffait de plus en plus. Ils étaient dans un sauna ou quoi là ? A ce rythme, c'est ce qui risquait bientôt d'arriver. La chaleur, ça n'avait jamais été quelque chose que Bart appréciait réellement, voilà pourquoi il avait toujours préférer se balader de nuit dans les rues lorsque l'envie le prenait. En pleine journée... Avec tout ce soleil tapant... Sans façon... Cassandra avait raison. Non, il ne voulait pas être un chamalow. Définitivement pas un chamalow. Non mais vous l'avez regardez ? Il a pas du tout une tête à finir en chamalow...

Ce serait un mensonge de dire qu'il n'avait pas remarqué les quelques regards se voulant discrets que Cassandra lui avait lancés depuis qu'il avait décidé pour son propre confort personnel d'ouvrir quelque peu sa chemise, histoire de respirer. Elle n'était pas la seule à avoir chaud, ni même à jeter un regard d'ailleurs. Bien sur que la jeune femme aussi avait chaud, et ne tarderait pas à chercher elle aussi un moyen d'offrir à son corps un meilleur moyen de respirer. Oh, il était peut être pas très bavard et un peu solitaire, mais il restait un homme. D'ailleurs il sursauta quand le grand bruit métallique se fit entendre dans l'ascenseur. Sur ses gardes, il avait presque bondit en avant sur ses pieds, en alerte. « Ce sont les secours. » Affirma-t-il en hochant la tête, en écho aux paroles de la jeune femme. Enfin, fini cet enfermement, à eux l'air libre ! Au moins, si il devait faire une conclusion de sa journée, tout ne sera pas du négatif. Parce que oui, à côté de toute cette galère, il y avait le fait qu'il avait enfin adressé la parole à Cassandra. C'était déjà ça, non ? Whoawhoa en attendant la dites demoiselle ne devrait pas rester ainsi collée à la paroi de l'ascenseur. Attention ! Sans chercher à en dire plus, il se contenta de la tirer en arrière, juste au bon moment d'ailleurs !

Alors qu'une fois à l'extérieur, il parlait avec leurs "sauveurs", les remerciant poliment, il ne pouvait s'empêcher d'observer du coin de l'œil la scène de ménage qui se déroulait juste derrière lui, entre Cassandra et celui qui semblait être son... Copain. Oui, c'était bien ce qu'il craignait, ce type était son petit ami. Pff, quel dégout. Non, il n'était pas jaloux. Pourquoi le serait il d'ailleurs ? C'était juste qu'elle méritait mieux quoi, beaucoup mieux. Qui était il pour le juger sans le connaitre ? Haha, il se demandait, mais il s'en fichait. Il ne se permit de se retourner vers eux que lorsqu'il entendit son prénom prononcé par la brune. Faisant mine d'être étonné et de remarquer que maintenant la conversation, il se contenta de sourire, amusé, lorsqu'elle le qualifia de gentleman. Gentleman hein ? Étrangement, ce fut le genre de détail qu'il songea important de noter dans un coin de son esprit... D'ailleurs, il croisa le regard de ce Clark. Oh, ils n'allaient pas être amis tout les deux. A ça non... Enfin, il rangea son regard de duel qu'il avait offert à ce gars lorsque sa petite amie se positionna entre les deux. A cette dernière, il offrit un sourire. « Et bien, tu n'auras qu'à m'offrir le meilleur de tes cupcakes la prochaine fois. » Souffla-t-il, en lui faisant en même temps un clin d'œil sur le fait que oui, il rentrerait définitivement dans sa boutique la prochaine fois. « De rien, tout le plaisir était pour moi... » Un bisou... Sur la joue ? Il ne s'attendait pas à ça. En tout cas, rien que de voir la tête que tirait Clark de l'autre côté, ça en valait le coup. Maintenant que Cassandra avait quitté la pièce, empruntant les escaliers, il n'avait plus aucune raison de rester ici. Comme toujours, il allait rapidement disparaitre dans l'ombre, et cela, en évitant l'idiot qui lui servait de petit ami...


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