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 They say time heals... ✖ Léonie

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MessageSujet: They say time heals... ✖ Léonie   They say time heals... ✖ Léonie EmptyJeu 3 Sep - 18:59


... but I want to stop time and feel this pain 'cause it makes me feel close to you

Matthew & Léonie-chou ♥


Storybrooke. Petite ville pittoresque, avec ses habitants étranges, sa dangereuse forêt et son clocher immobile. Pourquoi avait-il choisi ce lieu déjà ?
Matthew se tenait au pied de la tour de l'horloge ; l'entendre ronronner lui faisait un bien fou, après tout ce temps passé à tenter de comprendre pourquoi elle ne voulait pas fonctionner. Il ressentait son tic-tac sans pour autant qu'il y en ait un ; et même sans pouvoir voir à travers les murs, il devinait les subtilités de son mécanisme parfait, intact.
Les mains dans les poches, il réfléchissait intensément ; il ne savait pas trop où il en était. À ce stade, maintenant que le problème était résolu, rien ne le retenait ; il allait pouvoir repartir vagabonder au gré de ses aventures sans se préoccuper de ce qui arriverait ensuite. Mais en pensant à cette envie de partir, il ressentait en même temps une sorte de pincement au coeur ; l'abandon n'avait jamais été un problème pour lui, les regrets non plus. Mais quelque chose le retenait. Ou plutôt, plusieurs choses.
D'un, pourquoi l'horloge avait-elle soudainement décidé de se remettre en marche ? Possédait-elle une conscience propre, qui la faisait fonctionner à sa guise ? Pourquoi maintenant ? Qu'est-ce qui avait changé ?
Et de deux… était-ce vraiment éthique de sa part d'abandonner Léonie à son sort ? Après tout, c'était lui qui l'avait embarquée dans cette galère. Jamais ne s'encombrait-il de « compagnons de voyage » en temps normal, mais elle c'était… différent. Il avait croisé son chemin par deux fois, et la deuxième fois, il avait décidé qu'il était temps pour lui de ne plus être seul. Il avait compris que cette femme avait le pouvoir de changer son existence, et c'est ainsi qu'il accepta de l'emmener avec lui après avoir refusé la première fois… et c'est ainsi qu'il l'abandonna.
La nuit était tombée depuis un bout de temps ; et c'était voulu. Matthew était un nocturne ; du moins, quand il était sur le terrain. La nuit recelait de bien plus de secrets, mais aussi de bien plus de réponses que lorsque le soleil était haut dans le ciel. La journée, c'était fait pour bouquiner, pour rechercher, pour garder le nez fourré dans des fouilles toutes fraîches pour déterrer les vestiges des temps passés ; mais la nuit, le temps ralentissait, le silence régnait, et le tic-tac des horloges qui résonnait autour de lui le berçait. Il aimait l'obscurité, car c'était dans celle-ci que se cachait les mystères. Il aimait l'obscurité, car c'était dans celle-ci qu'il pouvait lui-même se cacher.
Tournant rapidement la tête vers la droite, perplexe, il examina une petite ruelle ; mais deux secondes de silence plus tard, il entendit un chat miauler, et celui-ci s'extirpa du noir des ombres en se frottant contre des poubelles. Il n'avait pas l'air bien malheureux ; mais son poil rêche et sale témoignait du fait que ce petit gars-là appartenait à la rue.
Et Matthew, à qui appartenait-il ? Il n'avait pas envie de rester, pas envie de partir. Il n'avait pas envie de dormir ni de rester éveillé. Il n'avait pas envie de réfléchir ni de ne rien faire. Que devait-il faire, à ce stade ? Partir ? Rester ? Les deux à la fois ? Si seulement c'était possible. Si seulement une moitié de lui pouvait s'établir ici et l'autre repartir explorer des contrées inconnues. Mais non. Il était présent tout entier devant cette tour de l'horloge, observant d'un air curieux les fenêtres noires de la bibliothèque.
À moins que… ce n'était pas le chat qui avait fait ce bruit. Et surtout, il était pratiquement certain d'avoir aperçu quelque chose de roux dans la lueur des réverbères, et le félin qui le dévisageait depuis quelques dizaines de secondes n'avait pas le moindre poil roux.
Fixant un point dans l'horizon d'un air inquiet, Matthew prit une décision rapide : se carapatter. Il n'était pas encore près à retrouver Léonie. Certes, ce n'est pas parce qu'il avait vu une lueur rousse quelque part que c'était forcément elle ; d'ailleurs, que ferait-elle si tard le soir dehors de chez elle ? Mais il n'avait pas envie de prendre de risque. Il n'était pas prêt.
Et c'est ainsi que le Lapin Blanc qui s'ignorait prit la direction de la ruelle opposée, espérant perdre ce qui avait éveillé ses soupçons dans le dédale des rues de Storybrooke ; à gauche, puis à droite, tout droit, on franchit la barrière, tout droit, à droite et…
CRASH !
En essayant d'éviter la silhouette, Matthew percuta un tas de caisses en bois vides, qui dégringolèrent dans un joyeux grincement des plus sinistres ; et confus, il saisit doucement le bras de la demoiselle qu'il avait manqué de renverser, prêt à s'excuser avant de disparaître…

« Pardon, mademoiselle je ne vous avais pas... »

Respiration coupée.

« Léonie ?! »

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MessageSujet: Re: They say time heals... ✖ Léonie   They say time heals... ✖ Léonie EmptyDim 6 Sep - 1:31

They say times heals
feat le lapin toujours en retard Matthew Oh que oui



Désobéir avait toujours été dans sa nature la plus profonde. Ici et ailleurs, maintenant dans ce monde sans magie et même avant dans son véritable chez soi, l'univers des contes. Elle avait failli mourir à cause de ça, et transformer à jamais le cours de son destin, mais après tout, c'est ce qu'elle avait voulu, certes pas de cette manière mais c'était ce qui arrivé avec elle car même là, tout recommencer. Elle ne pouvait pas apprendre de ses erreurs à cause de cette malédiction, en plus de la sienne qui était une trop grande soif de liberté et se mettre dans des situations toujours plus dangereuses les une que les autres. Et c'est ça qui l'avait conduit dans cette petite ruelle sombre de la ville où elle se trouvait depuis deux ans, Storybrook. Il s'en était passé des choses, l'eau avait coulé sous les ponts mais cette avidité de désobéir était cependant resté intact. On lui avait dit qu'il ne fallait pas qu'elle continue, que si elle était triste, que si elle avait mal c'était à cause de ça. Elle avait promis aux gens qui lui étaient cher d’arrêter, de stopper cet enquête qui ne menait nul part. Elle avait fait le serment croix de bois croix de fer avec Bonaparte, elle avait juré sur son arc, devant Clara qu'elle tournerait la page et elle avait même fait le pacte du sang avec son frère mais rien de tout cela pouvait arrêter la tornade rousse qu'elle était.

Elle avait attendu le bon moment pour pouvoir prendre la fuite. Comme une ninja tapis dans l'ombre, elle avait guettait les moindres faits et gestes des personnes qui l'a surveillait et quand ils venaient de baisser leur garde, elle avait filé comme un feu follet. Bonaparte était parti rejoindre Jefferson pour aller chasser les zombies, elle avait écrit un petit mot de sa main, le faisant passer pour celui de son amie à son frère pour qu'il soit loin de l'appartement et elle avait prit son envol. Arc en bandoulière, écharpe bien visé autour de son cou pour ne pas attraper une angine et son trench bleu mythique, elle était parée pour affronter le froid de la nuit et surtout ses démons, enfin elle n'en avait qu'un pour le moment et c'était lui qu'elle cherchait. Elle n'avait jamais compris le pourquoi et le comment de la chose mais ce n'était pas très grave car après tout, elle avait toujours été plus dans l'action que dans la réflexion. Alors c'est ce qu'elle faisait, cette nuit, de l'action, parce qu'elle en avait marre de se morfondre dans une réflexion puérile et stérile. Si ces proches ne pouvaient comprendre ça, tant pis pour eux. Elle en était venue à la conclusion que les cauchemars qu'elle faisait depuis un certain temps maintenant, avait un rapport avec ça. Ce n'était pas dans sa nature de se poser des milliers de questions alors forcément, ça devait jouer un rôle néfaste sur son imaginaire.

Serrant la bandoulière de son arc fermement, elle n'avait pas peur, pas ici en tout cas. Après tout, elle connaissait assez bien la ville et puis, ce n'était pas New York ou Los Angeles. Même si elle avait toujours été étonné de son expansion au niveau de la population par rapport à la taille des structures, comme si en réalité, la ville était plus grande à l'intérieur qu'a l’extérieur, elle ne pensait pas qu'il y avait un grand danger potentiel. Il y avait bien sur des petits délinquants, des personnes pas très bien intentionnés comme partout, mais Storybrook faisait assez office de village modèle américain, celui qu'on voit dans les pubs où les pelouses sont bien taillés, les gens aimables, souriants, les yeux pétillants de rêve et de gloire. Mais parfois, elle ressentait une chose étrange, une sensation qui lui laissait un goût amer dans la bouche. Comme si tout ce qu'elle voyait, faisait, n'était qu'une douce chimère, un mensonge pur et dur. Un jour, elle avait lu un article sur ce que faisait la CIA et le FBI dans la zone 51 et elle s'était imaginée qu'ils étaient pareils. Une expérience du gouvernement fédéral. Peut être étaient ils morts ? Ou peut être venaient ils d'une autre planète et des scientifiques les observaient comme des rats de laboratoire. D'ailleurs quand elle avait dit ça à George, l'un des deux jumeaux, il avait ouvert de grands yeux, persuadé maintenant qu'il était suivit de partout. Elle avait bien rigolé, mais Thomas, l'autre jumeaux n'avait pas trop apprécié qu'elle lui fasse aussi peur mais de tout façon que pouvait il faire contre sa grande sœur ? Rien.

Secouant la tête pour chasser ses pensées, elle devait se concentrer sur son objectif, même si ça, par contre, l’effrayer plus que tout. Elle voulait le retrouver, c'était une certitude, mais elle ne savait pas comment réagir si elle le voyait car elle s'était fait tellement de faux espoirs que maintenant, le voir, était un peu comme l'histoire de Pierre et le loup. A trop crié qu'on l'avait vu, on n'y croit plus une fois qu'il est devant nous. Elle avait mis des affiches, demander à des commerçants, à ses voisins et à chaque fois qu'elle était sur une piste, elle tombait nez à nez avec une mur, dans une impasse. Alors quand ce matin, la boulangère lui avait dit qu'elle avait vu passer un homme qui ressemblait à son portait robot, elle n'y avait tout simplement pas cru. Puis, finalement, l'idée avait fait son petit bonhomme de chemin et elle avait décidé d'y aller, cette nuit, maintenant donc. Les rues étaient désertes, il n'y avait même pas un chat, comme si le destin savait ce qui allait se passer. Tournant à droite, elle arriva sur la place de l'Horloge, dont seul le bruit de la fontaine à eau résonnait. Elle jaugeait alors cette montre d'un œil mauvais. Léonie était persuadée que c'était à cause d'elle que Matthew était parti, qu'il avait abandonné. Jalouse d'un monument ? Non, elle ne pouvait pas tombé aussi bas, mais au fond d'elle, c'était une certitude. Il lui avait dit qu'il fallait aller à Storybrook pour une chose merveilleuse, un mystère défiant les lois du temps et de l'espace. Au départ, elle n'avait pas su ce que c'était, mais quand les journaux en avaient leurs gros titres, il y a un mois de cela environ, elle avait eu le déclic. C'était à cause de cette horloge, qui ne marchait pas mais dont le mécanisme était intact, que Matthew avait insisté pour venir dans cet endroit. Et forcément, quand elle avait repris vie, sous les yeux étonnés des badaud, la jeune fille avait compris que c'était là qu'elle le trouverait, s'il était toujours dans la ville bien entendu. Mais ça, elle le sentait, il ne partirait pas sans avoir résolu le mystère de l'horloge, car même si, elle ne l'avait connu et appréhender que quelques temps, elle l'avait comprit. Ils étaient pareils tous les deux, quand une chose trottait dans leur tête, il fallait absolument qu'elle soit résolu.

Marchant d'un pas rapide, elle bifurqua à gauche et emprunta la petite ruelle qui se trouvait derrière la tour. Il y a quelques jours, elle avait remarqué une porte, sans doute de service qui permettait d'accéder aussi là sans doute au mécanisme de l'horloge. Cherchant son portable fébrilement, elle faillit crier quand elle sentit quelque chose frôler sa jambe. Se mordant la langue, elle se calma quand elle braqua la lumière sur la « chose » qui n'était qu'un pauvre chat errant. En temps normal, elle l'aurait caresser, prit dans ses bras et fait les yeux doux au boucher pour lui donner les abats, mais justement, là ce n'était pas normal. Elle était en mission, alors exit les bons sentiments. Lui donnant mine de rien une petite caresse, elle le chassa hors de son espace de travail, en lui donnant des petits coups de pied. Une fois sorti sur la place, elle vérifia qu'il n'y avait personne d'autre, elle posa son arc sur le tas de caisses en bois qu'il y avait à sa droite pour avoir une meilleure prise si elle devait enfoncer la porte. Maintenant, le plus dur restait à faire, crocheter la serrure. Fouillant dans la poche de son trench, elle en sortie une petite épingle à cheveux et commença son travail en se remémorant ce que lui avait apprit son père. Une folle journée d'ailleurs, où elle avait finit la jambe dans le plâtre, mais elle avait vraiment beaucoup rigolé, et apprit des tas de choses. Se concentrant au maximum, une main dans la serrurier et l'autre qui l'éclairait, Léonie ne vit pas le changement qui était en train de se faire dans l'air et alors que le déclic du mécanisme se fit entendre, et qu'elle se relevait, heureuse d'avoir fait ça, elle poussa un cri de terreur en voyant une silhouette foncer sur les caisses de bois et agripper à elle en même temps.

Elle allait donner un coup bien placé, se défendant comme Bonaparte le lui avait apprit, les yeux toujours fermés, quand elle se stoppa net. Elle reconnaîtrait cette odeur entre des milliers et surtout la voix qui venait de parler. Attrapant à son tour le bras qui l'a tenait, elle se sentait défaillir. Ce moment, elle l'attendait depuis deux ans, deux mois, trois jours et deux heures. Obsessionnelle ? Non, juste triste. Or maintenant elle avait peur d'ouvrir les yeux, et si c'était son esprit qui lui jouait des tours ? Et si ce n'était pas Matthew devant elle, mais un potentiel agresseur qui avait le même parfum et la même voix que lui? Elle tremblait de tout son être, les larmes menaçaient de couler de son œil fermé, mais non, elle n'était pas comme ça. Elle était Léonie, la flamboyante tempête rousse qui ravagé tout sur son passage, et ce n'était pas maintenant qu'elle allait faiblir. Ravalant ses sanglots, alors que le silence se faisait dans les ruelles, elle ouvrit les paupières, dévoilant deux yeux remplis de tristesses, de colères, qui étaient la porte ouverte sur son âme blessé et qui avec ce regard noir, voulait faire la même chose. « Oh tu es vivant ?! .... Matthew »

Sa voix était aussi froide que les vents qui balayaient Stonhege l'hiver alors qu'elle fixait intensément l'homme devant elle. Même si elle était glaciale, elle voulait se jeter sur lui, le serrait dans ses bras, lui dire oh combien il lui avait manqué et qu'il reste maintenant tout le temps avec elle, or là, tout ce qu'elle arrive à montrer et à sortir c'était la haine qu'elle avait eu pour lui quand elle s'était rendue compte qu'il l'avait lâchement abandonné. « Tu  as fait comme la belle au bois dormant c'est ça ? Tu t'es réveillé quand les aiguilles de cette fichue horloge ce sont mises à bougé ? Heureusement pour toi j'ai envie de dire, sinon il aurait fallu appeler une entreprise de pompe funèbre pour te mettre en terre, enfin ça, c'est s'ils avaient eu la chance de te trouver. » Se détachant enfin de lui, elle tourna la tête vers les caisses en bois pour chercher son précieux arc. Fouillant comme une dératée car elle sentait toute la frustration et la colère de ses années de recherche, elle soupira quand elle le vu, entier, sans aucune égratignure. Passant la main dessus, le cognant contre sa tête, elle sera fortement la mâchoire car elle avait une envie irrépressible de lui hurler dessus, d'essayer de savoir, et surtout de comprendre pourquoi elle s'était accroché à lui comme une boué de sauvetage, mais sa fierté trop mal placé ne l'a laissé pas faire. « Voici mon plus fidèle allié, et lui au moins ne m'abandonnera jamais. »

Son cœur saignait abondamment, et cette fois, c'était trop dur, les larmes roulèrent sur sa joue, faisant une course pour atteindre le plus rapidement le sol. Ne voulant pas qu'il voie ça, elle se détourna rapidement avant cette fois de prendre elle même la fuite. A ce moment précis, c'était elle qui se détestait car après tout le temps, elle se rendait compte qu'elle n'était pas capable de l'affronter. Elle le cherchait mais c'était parce qu'elle savait qu'elle courrait après une ombre, un feu follet, une chose qu'elle n'attraperait jamais. Alors elle n'avait jamais pu se préparer mentalement au choc de la rencontre, au choc que ça pourrait lui faire de le voir en chair et en os. Courant à perdre haleine, elle trébucha en se prenant le rebord du parapet qui encerclait la fontaine. S'étalant bien comme il faut, elle poussa enfin son cri libérateur en tapant le sol comme s'il était la faute de son malheur. Finalement, elle aurait peut être du écouter ses amis qui ne lui voulaient que du bien. « Je t'ai attendu, jours et nuits, hivers comme étés. On m'a persuadé que tu n'existes pas, ou alors que tu étais un salaud qui s'était juste moqué de moi mais j'ai toujours pris ta défense. Toujours, j'ai insulté les personnes qui parlaient mal de toi, j'ai tenu tête a mes amis quand ils m'interdisaient de te retrouver. Et maintenant que le destin a décidé de nous réunir, je n'ai envie que d'une chose, te mettre la tête dans la fontaine, et encore je suis polie. » Elle avait senti sa présence, et au lieu de se relever, elle resta assise, là, à même le sol, ayant quand même un peu mal au pied qui n'avait pas fait son boulot correctement, et elle fixa à nouveau son regard, comme pour appuyer la vérité qu'elle venait d'énoncer.


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MessageSujet: Re: They say time heals... ✖ Léonie   They say time heals... ✖ Léonie EmptyLun 21 Sep - 21:39


... but I want to stop time and feel this pain 'cause it makes me feel close to you

Matthew & Léonie-chou ♥


Il y avait bien une raison pour laquelle Matthew avait fait son ermite durant tout ce temps -en dehors du fait que cet horloge le rendait franc fou. C'était un soir comme un autre, un peu plus d'un an plus tôt, alors qu'il explorait la ville à la recherche d'indices qui pourraient l'aider à résoudre ce mystère. En ce temps-là, il sortait très peu de sa tanière ; et quand il le faisait, c'était des moments brefs et où il se transformait presque en ninja pour éviter tout contact avec les habitants du coin. Il pleuvait, ce soir-là ; et alors qu'il passait devant une petite boulangerie, il avait remarqué un petit détail à travers la vitrine, un petit détail qui l'avait fait glapir d'effroi. Une simple affiche, avec sa tête en gros plan dessus, et un énorme « WANTED » juste au-dessus. Depuis quand était-il recherché par la police ?!
À ce moment là, Matthew avait dégainé son portable, activant l'appareil photo afin de pouvoir faire un zoom. Ce n'était pas de l'excellente qualité, mais entre deux pixels, il avait pu lire « Léonie » comme personne de contact. Elle le cherchait. Et elle ne le cherchait pas à moitié.
Cette étrange découverte avait produit l'effet inverse que le bon sens ; Matthew c'était encore plus isolé, évitant deux fois plus le contact avec autrui. Ce n'était pas logique, ce n'était pas sensé ; mais Matthew ne pouvait faire autrement. Que se passerait-il s'il réapparaissait soudainement dans la vie de Léonie ? « Eh salut, ça fait des mois que tu me cherches et il paraît que tout le monde te prend pour une dingue ; mais eeeeh, vois le bon côté des choses, je suis de retour après t'avoir laissé tombé comme une vieille chaussette ! ». Non. Ce n'était pas possible. Du fond du coeur, Matthew était persuadé que Léonie s'en sortirait bien mieux sans lui. Il se persuadait lui-même que l'emmener à Storybrooke lui permettrait de commencer une nouvelle vie plus saine que celle d'avant, avec ou sans lui. Et surtout sans lui. Elle se ferait des nouveaux contacts, se trouverait un nouveau travail, se façonnerait d'elle-même comme il lui avait toujours souhaité -plutôt que de façonner son existence par rapport à quelqu'un d'autre, par rapport à lui.
Mais c'était l'effet inverse qui s'était produit. Il était devenu une obsession dans l'esprit de la jeune femme, et cela l'avait terrifié. Il ne voulait pas être important pour quelqu'un. En dehors de ses parents, il ne l'avait jamais été pour personne ; et ses parents n'étaient plus. De tout temps, Matthew avait vécu au gré de ses envies, sans jamais s'attacher à tel lieu ou telle personne. Oh, il avait un carnet d'adresses tellement épais que le président des Etats-Unis lui-même serait jaloux ; mais ce n'était que des contacts, des connaissances, des liens créés au fil du temps qui n'était pas primordiaux dans sa vie -comme il avait pris soin de ne pas devenir primordial dans la vie de quelqu'un d'autre, jusqu'à ce soir décisif où il avait sorti Léonie de l'embarras.
On a beau être rationnel au possible, les sentiments ne trompent jamais ; il n'avait pas décidé que la jeune inconnue deviendrait un point central de son existence. Il ne l'avait pas même voulu ; simplement vécu, et il l'avait accueilli avec simplicité, quand ils s'étaient retrouvés et qu'il l'avait emmenée à Storybrooke. Mais une fois sur place, il avait eu un mouvement de recul, un simple doute persistant qui lui avait dit « et si ? ». Il avait fait comme il faisait toujours dans ce genre de cas : il s'était concentré sur son aventure, sur ce qu'il étudiait, sur ce qui hantait son esprit encore et encore. Il avait choisi d'oublier et de se focaliser sur autre chose.
Autant que c'était possible d'oublier.

« Oh tu es vivant ?! .... Matthew »

Quoi, c'est tout? Oh bien sûr, le Lapin Blanc ne s'attendait pas à des effusions de joie, en connaissant Léonie ; mais il aurait quand même anticipé des coups de poings, de pieds et de griffes. Il s'était mentalement préparé à réceptionner une furie ; et tout ce qu'il avait devant lui c'était un regard noir, empli de nombre d'émotions, et une simple… constatation. Oui, je suis vivant. Et maintenant ? Déconcerté, Matthew se mordit légèrement la lèvre, se contentant de la laisser continuer. Il n'était pas encore en état de réfléchir, encore moins de réagir. La belle au bois dormant. Pas mal, l'analogie. Matthew glissa ses mains dans ses poches, légèrement nerveux. Il n'aimait pas ce sentiment. Lui, nerveux ? Bon dieu que c'était rare.

« Léonie... » « Voici mon plus fidèle allié, et lui au moins ne m'abandonnera jamais. »

Et la voilà qui s'en va ; et le voilà qui hésite, qui tend les mains dans sa direction, tandis qu'un léger « non » sort de sa bouche. Il court, il court comme un lapin, ironique n'est-ce pas ? Il court et la rejoint, tandis qu'elle frappe le sol sans se soucier des blessures physiques. Les blessures psychiques, elles, elle les hurle, elle les clame, elle les étale en long et en large comme si elle lacérait Matthew avec un couteau psychologique. Puis elle s'assied, et le silence revient.
Matthew dévisagea Léonie en silence. Puis, toujours sans un mot, il s'assit à ses côtés et saisit délicatement les mains de la jeune femme ; il n'allait pas la retenir si elle ne se laissait pas faire. Il voulait simplement les examiner, pour voir si elle s'était blessée dans tout cet orage. Des griffures ici et là.

« Pardon. » Un simple mot, murmuré. « Je ne t'ai pas demandé de me défendre. Très franchement je m'en fiche bien de ce qu'ils pensent. Je me fiche de ce que tout le monde pense. » Silence. « Enfin presque. » Silence. « Ce que tu penses m'importe. Cela m'importe bien plus que tu pourrais l'imaginer. Alors pardon. Je n'ai jamais voulu te blesser. » Il n'était pas prêt. Il n'avait pas envie de lui expliquer. Il n'avait pas encore les bons mots. À la place, il sortit sa montre de poche, et laissa le tic-tac emporter avec lui les non-dits et les absences, le mal-être et la gêne.

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MessageSujet: Re: They say time heals... ✖ Léonie   They say time heals... ✖ Léonie EmptyMer 7 Oct - 17:31

They say times heals
feat le lapin toujours en retard Matthew Oh que oui



Elle avait débit sa phrase sans respirer, et maintenant elle se rendait compte a quel point ce geste anodin, rentrer dans l'automatisme du corps était plus que vital. Devenant aussi rouge que sa chevelure, sur le point d'exploser, elle ouvrit à nouveau la bouche mais pas pour hurler, juste pour avaler de l'air, malgré le fait qu'elle s'était dit dans sa tête qu'elle ne voulait pas. Léonie pouvait être comme ça, très paradoxal, respirer ou ne pas respirer, taper Matthew ou se jeter dans ses bras, telles sont ces questions primordiales en ce moment pour la rousse. Regardant le trou qu'elle venait de faire à son jean, elle commença à gratter la peau qui se soulevait, laissant couler le sang, comme son cœur à elle qui saignait abondamment. Elle avait mal, et tripatouiller sa blessure lui faisait penser à autre chose l'espace d'un instant. Trop d'émotion, elle voulait fuir la situation qu'elle avait elle même engendrée, pas assez courageuse pour la braver. Le silence s'installa sur la place de Storybrook, il n'y avait juste que le petit clapotis de l'eau de la fontaine, mais les deux protagonistes du remue ménage intense d'y il a quelques minutes ne parlaient plus. Non, elle ne devait pas faire ce qu'elle venait de faire, ce n'était pas digne de sa personne, ce n'était pas digne du nom qu'elle portait, si son père l'avait vu fuir ses problèmes, il l'aurait attraper par la peau du cou pour la remettre devant illico presto, sans aucune forme de procès, et il avait raison, elle devait se ressaisir, et maintenant.

Poussant un grand soupir, un léger sourire se dessina finalement sur son visage tiré quand elle sentit la main de Matthew se poser sur la sienne et la ramener vers lui, comme s'il voulait qu'elle arrête de se faire mal, d'avoir mal à cause de lui. Et il parla. Il prononça des mots qui s'entrechoquaient violemment dans son esprit, et même si elle fixait le sol, d'un air de merlan frit, elle du se retenir plusieurs fois de se lever pour le secouer et lui dire qu'elle s'en fichait qu'il ne lui ai pas demandé, qu'elle le défendrait toujours, envers et contre tous. Elle tourna sa main, et attrapa sa consœur, la serrant de plus en plus fort. Même si elle n'était pas prête entièrement d'avoir toutes les explications, qu'elle savait qu'elle risquait de s'emporter contre lui car même si Monsieur n'avait pas voulu la blesser, il avait réussi, et pas qu'un petit peu, elle était heureuse. Une douce chaleur partait depuis la main qu'elle tenait, depuis les doigts avec lesquels elle jouait et remontait le long de son bras, traversant sa poitrine pour aller panser un petit peu son cœur abîmée. Certes les retrouvailles venaient d'être brutales, mais son père lui avait toujours dit, que malgré tout ce qui pourrait arriver, elle devait profiter du moment présent car le passé était passé et le futur n'était pas encore arrivé. La seule chose de concrète était le présent, moment à ne pas gâcher. Elle aurait tout le temps pour se morfondre, pour ruminer ses remords et ses regrets.

« Tu ne pars plus ? » Les mots étaient sortis, mais doucement, faiblement, quasiment inaudible parce que ces mots lui brûlaient la langue. Léonie venait de réfléchir qu'il fallait qu'elle pense au jour le jour, mais la perspective qu'il reparte, qu'il disparaisse aussi vite qu'un lapin lui faisait mal. « Je suis toujours en colère tu sais. » Ce n'était pas parce qu'elle lui tenait la main, qu'elle lui faisait un grand sourire et qu'elle lui parlait sans hurler qu'elle n'avait pas cette rancœur en elle. « Mais on m'a appris à pardonner, et même si ça serait long, je veux commencer maintenant. J'ai attendu trop longtemps ce moment pour te faire la tête. » L'ambiance commence à se détendre et la rouquine faisait un effort vraiment gigantesque pour amener la paix. « J'aurais toujours le temps de te mettre dans la fontaine. » Elle rigola doucement, imaginant la scène loufoque d'un Matthew en panique dans l'eau glacé, devant une foule criant vengeance. Se rapprochant un petit peu plus, elle sera encore la main de l'homme, pour voir si en fait, elle n'était pas dans un rêve, plus que réel. Après tout, ces dernières temps, elle trouvait que ses songes avaient plus la qualité de souvenirs que de rêves, alors elle pouvait très bien dormir, dans le canapé, devant un film d'horreur, sur Bonaparte et imaginer toute la scène tant elle voulait retrouver Matthew. « Ma famille est arrivée pendant ton absence. Genre tout le clan Tavish ... En début d'année. »

Soupirant, elle joua alors avec ses pieds, faisant des pointes flex. D'accord, elle était heureuse de revoir sa famille, mais si elle était partie, c'était pour une bonne raison, toucher la liberté du doigt. Ce n'était pas pour que tout le clan Tavish débarque à Storybrook. Le seul point positif qu'elle y voyait, était la présence de ses frères. Ça par contre, elle en avait souffert, de plus les voir. Surtout Nathanaël et aussi George. Pas qu'elle n'aimait pas le deuxième jumeau, Thomas, au contraire, mais leur relation était très complexe, et elle savait que justement, le fait qu'elle soit partie loin, aider son épanouissement personnelle. Elle ne lui en voulait pas qu'il fasse la tête, au contraire, elle le comprenait, mais il avait du suivre le reste de la famille, et c'était comme ça. C'était comme sa mère, si elle avait sauté dans les bras de Frank et qu'elle avait failli pleurer, elle avait eu beaucoup plus de mal, même à sourire à Éléonore. « J’habite un appartement au centre ville, avec Bonaparte, et de temps en temps Nath', parce qu'il aime pas être seul. J'ai ouvert une agence de conseil en marketing et je donnes des cours de tir à l'arc dans une association. Je ne dors toujours pas la nuit, et quand j'y arrives c'est pour faire des cauchemars qui sont trop bien réels pour être que des songes. Si je le disais, je penses qu'on m'internerais direct. Déjà qu'avec mes affiches, je suis aussi connue que le loup blanc. J'aurais sans doute du avoir plus confiance au destin, la preuve, c'est lui qui l'a amené à toi et pas mes portraits robots. » Elle avait envie de parler, comme pour balayer d'un coup de baguette magique le temps qui les avait séparé. Maintenant qu'il était là, elle voulait l'entraîner dans l'aventure de sa vie, le faire participer pas seulement comme un spectateur mais comme un acteur. Elle était persuadée qu'avec ça, elle irait mieux, que tout s'arrangeait comme par magie, et elle n'avait peut être pas tord. « On a aussi décidé d'ouvrir un bar à céréale avec Bonaparte. Enfin ça sera lui le patron, moi je m'occuperais du marketing. Je suis assez douée pour faire de la publicité, pour chercher des clients » Petit clin d’œil, Léonie était comme ça, elle ne pouvait s'empêcher de faire des petites remarques, des sous entendus de ci de là. « Au fait, tu va me dire le truc de fou que tu devais me dire ? Le truc pour lequel on est venu dans cette ville ? »


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