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 [OS] ✘ Freedom In the Dark

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James Flint

James Flint
En réalité, je suis
Le Léviathan
☂ Conte : Treasure Island

☂ Emploi : Capitaine du Walrus | Biggest Cunt In The Bahamas
☂ Camp : ☠ Love & War
☂ True Love : Know no shame... ◐ Little Shit. | ◑ Him.

☂ Avatar : Toby Stephens
© Crédit : Bazzart ☠ Kiki ☠ Tumblr
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MessageSujet: [OS] ✘ Freedom In the Dark   [OS] ✘ Freedom In the Dark EmptyMer 8 Sep - 19:37

✘ Freedom In the Dark

Qui est le plus fou ? Celui qui conjure la tempête ou alors l’homme qui nous convainc de l’affronter au périr de nos vies ? Ce sont les mots que Silver m’avait soufflé à l’oreille alors qu’on se tenait coude contre coude sur le pont supérieur, supervisant les hommes qui se dirigeaient sous nos ordres vers ce qui semblait être notre fin inévitable. Les eaux où l’ont naviguées étaient encore calme, le ciel presque d’un bleu aveuglant… Mais au loin, god lord au loin… Nous pouvions déjà voir le ciel aussi noir que les abysses, les vagues se percutant ensemble avec une violence sans précédent. J’ai passé la majeure partie de ma vie sur les océans, j’étais convaincu d’en connaitre tous les mystères, de l’avoir dompté et comprise dût à mon expérience de plus d’une trentaine d’année à arpenter ses eaux, que ce soit les mers calmes d’Angleterre au mers indomptables d’Amérique et des Caraïbes… j’ai connu bon nombre de tempête, j’en ai affronté qui aurait fait pâlir les autres capitaines, je n’ai jamais ressenti ce serait-ce qu’une once de peur en moi. Mais vers laquelle nous nous dirigeons… Pour la première fois je pouvais ressentir une peur que je pensais inconnue qui me glacé le corps, un sentiment d’une telle impuissance face à ce monstre de la création. Mais c’était le prix à payer... Le prix que j’étais prêt à payer indiqué par le Diable.

De la lunette je peux voir la Bête, je peux la voir se moquer, s’approprier les eaux. Son impact à la surface semble créer un ras-de-marais à chaque instant, notre navire bien à des miles de là subissant déjà la houle qu’elle provoque. Jamais je ne pensais qu’une créature aussi imposante pouvait exister, elle pourrait avaler le Walrus d’une seule bouchée sans même que cela ne l’étouffe. Ce n’était que folie… Même moi je pouvais le voir à l’heure actuelle. Il est de toute façon trop tard pour opérer un demi-tour, les dés du destin sont déjà jetés. Mon pacte avec Alexander est lancé, les marques sur mon corps sont là et elles sont indélébiles. Je dois le faire, pas seulement pour moi, mais pour le destin de Nassau, le destin de mes frères et de la liberté dans ses eaux. J’ai déjà trop sacrifié pour voir cela s’effondrer à son tour. La Bête ne s’est déjà que trop moqué de nous. La pluie commence à s’abattre sur nous, nous rentrons prochainement sur le territoire de ce démon. Mon Quartier-Maitre me jette un dernier regard, me suppliant de faire machine arrière, de ne pas nous lancer dans cette folie, mais il voit à mon visage que rien ni personne ne pourra me faire changer d’avis là-dessus. Les vagues sont de plus en plus fortes, la houle plus dangereuse, le navire commence à être incontrôlable. Elle nous a vue. Je peux la voir au loin nous narguer, se diriger vers nous, son rugissement qui déchire les cieux. Ce rugissement qui briserait le courage de n’importe quel homme. Je peux voir mon équipage, peux voir une peur incommensurable saisir leurs êtres. Les plus lâches d’entre eux préfèrent sauter par-dessus bord, sans doute trop terrifiés à la seule pensée de s’approcher davantage de ce démon digne de l’Apocalypse. J’entends les craquements du navire, le froissement des voiles, je commence à me demander si les voiles trop gonflés ne vont pas faire céder les mâts avant même qu’on n’arrive jusqu’à elle… l’eau qui s’écoule sur le pont tel des torrents emportant tout sur son passage, je vois des hommes passait par-dessus bord par la force de ces dernières. Je peux voir Silver commencer à hurler des ordres pour la sécurité des hommes, je lui laisse le commandement pour cet affrontement, mon attention ne quittant jamais la Bête devant nous. Aujourd’hui ce sera Elle ou nous… Le rituel doit être lancé. Nous avons tout le matériel à bord, les textes, les incantations. Le commencement de la fin.

Je n’ai aucun souvenir du nombre d’heure que nous avons passé dans cette tempête, comment nous avons survécu. Je n’ai absolument aucun souvenir de cet affrontement apocalyptique, mais je me souviens de la paix. De la chaleur que j’ai ressentie comme dans un rêve avant d’être soudainement arraché pour revenir dans le cauchemar de cette réalité. C’est en reprenant partiellement conscience que je sens les muscles de mes bras et mes épaules hurlaient au moindre mouvement, chaque parti de mon corps semblant bruler à l’agonie du moindre déplacement. Je n’ai pas encore ouvert les yeux que je sais que l’étirement de mes bras est dû au fait qu’ils m’ont attachés par un système des plus résistants au gréement du navire. Une piètre et blasphématoire imitation de l’image du Christ. Après quelques tentatives infructueuses et dût au sel collant mes paupières j’arrive à ouvrir les yeux pour voir mon équipage devant moi, observant avec je ne sais quoi dans leurs yeux. Une nouvelle forme de peur ? Mes yeux scrutent mon environnement le bruit de mes chaines résonnant avec mes mouvements, je remarque les chaines supplémentaires entourant mon corps autour du grand mât. L’absence aussi de la plupart de mes vêtements et surtout de mes armes ne me laissant sans rien d’autre que mon pantalon sans doute seulement pour me préserver de cette humiliation supplémentaire. L’encre qui marquée mon torse semble avoir totalement disparu, résultat du bon déroulement de l’incantation. Mon second vient me voir, se plaçant devant l’équipage. Ce qui semblent rester de l’équipage. Il me parle, je le sais, mais n’entends rien. Tout ce que j’entends ne sont que des bourdonnements, comme lorsqu’on reste trop longtemps sous l’eau, mon esprit trop loin pour porter une quelconque attention autres qu’aux hommes que je vois allongés au sol baignant dans leurs sangs, certains démembrés. Leurs yeux sans vies semblant alourdir mon âme, leurs visages se transformant en d’autre beaucoup plus significatifs.

J’ai l’impression que ma peau est en feu, que je pourrais bouillir à chaque seconde, me consumé sur place. Mes yeux quittent les cadavres pour me reporter sur les vivants, mon regard vide. J’arrive à la sentir, la Bête. Je l’entends, je la sens à l’intérieur de ma tête. La rage, le pouvoir qui semble infini. Je ne lui ai porté peut-être qu’une microseconde d’attention, mais je sens ma respiration et mon cœur s’accélérer. Une impression de suffocation et en même temps de fureur sans nom. Mon sang semble bouillir dans mes veines, la chaleur se répandant jusqu’au sommet de mon crâne. Pour un être forgé dans l’adrénaline comme moi, jamais ça n’a été à ce point là. Un voile semble se poser devant mes yeux, je n’ai plus l’impression d’avoir de contrôle sur mon propre corps, être seulement un spectateur. J’ai l’impression que ce sont les feux de l’Enfer qui remplacent le sang dans mon organisme. Ma peau se réchauffe jusqu’à être en ébullition, je me débats comme un démon, poussant un hurlement qui ne semble à la fois ne pas provenir de mon corps ou même de ce monde. Je tire tellement sur mes chaines qu’on peut entendre le bois du mât fissurer, le métal de mes chaînes se brisant comme une simple ficelle. C’est d’un bruit sourd que je tombe sur le pont, mes hommes s’éloignant aussitôt de moi, une flaque d’eau se forme sous mon corps ne remarquant que maintenant que le seul vêtement que je porte est lourds de l’eau accumulé comme si j’avais passé je ne sais combien de temps dans l’océan. J’ai l’impression que l’intégralité de mon corps suinte d’eau. Je peux sentir l’Océan lui-même m’appeler, m’attirer, semblable à une force invisible qui me tire vers lui.

« Evacuez le pont ! Exécution ! Une dizaine d’homme restent avec moi ! » Mon second hurle cet ordre alors que des éclairs frappent les eaux sans raison, le vent s’élevant. La tempête qui, il y a encore quelques secondes, semblait s’être atténuée revient avec une nouvelle force. Bien qu’une partie de mon équipage semble fuir le pont, je peux distinguer une grande majorité décidée de rester ici sans doute inquiet malgré leurs peurs pour la sécurité de leur quartier-maître. Le peu qui fuit semble m’éviter comme la peste, se bousculant dans leurs paniques. Un flash aveuglant passe devant mes yeux alors que je m’élance vers l’un d’eux le saisissant par la gorge coupant son élan et l’élevant dans les airs avant de l’abattre d’une force qui lui brise les os contre le pont du navire. Même en voyant cet homme mort sous mes mains ma fureur ne semble qu’accroitre, des éclairs foudroyants des parties du pont et déchirant certaines voiles. Un autre fou semble passer trop près de moi, mon instinct animal semblant se réveiller pour le saisir d’une vitesse que je ne me connaissais pas. Le sentir se débattre sous moi semble accentuer ma soif de sang, mes poings qui s’abat contre son visage semblent être en tandem avec les vagues se brisant contre la coque du navire n’augmentant qu’avec la puissance de mes coups. C’est qu’une fois que son visage n’est rien d’autre qu’une bouilli ensanglanté que je le relâche d’un hurlement le sang de ma crise de folie froide imprimé sur mon visage, le long de mon cou et de mon torse. Rien ne semble calmer ma fureur ne voulant rien d’autre qu’encore plus de violence. C’est dans un élan de conscience que je baisse les yeux sur mon corps que je les vois. Des écailles translucides semblant vouloir sortir de sous ma peau, je les vois se développer sur mes mains tremblantes se répandant jusqu’à mes bras et le long de mon torse.

Je ne me sens plus maître de mon corps alors que je lutte pour reprendre de l’air face à ma crise de panique en voyant pour la première fois la peau de ce monstre que j’ai décidé de revenir. Ma mâchoire se serre à m’en faire mal alors que je regarde mon second, mes yeux verts disparaissant ne laissant qu’un abysse noir à leur place. Silver ne me dira que plus tard la véritable forme reptilienne que mes pupilles ont prise. Je m’élance ensuite jusqu’à la balustrade du navire, attrapant l’un de mes hommes qui luttent inutilement contre moi, regardant une dernière fois mon quartier-maître avant de plonger dans les eaux tumultueuses. Ma perte de conscience est imminente alors que mon corps semble trouvé une nouvelle force dans l’océan entrainant toujours ce marin par le fond, quand je sens quelqu’un me saisir par derrière s’accrochant à moi avec une poigne de fer.

C’est à moitié dans les abysses de la lucidité que je suis trainé de nouveau sur le pont, ne reconnaissant que la jambe de fer de mon second alors qui tente de m’entourer de ses bras et jambes pour me contrôler. Ce fou a sans doute plongé après moi. « Captain ! » J’entends qu’à moitié mon titre, seulement un écho des plus lointain dans mon esprit. Une telle fatigue me prend, comme le poids d’un grand âge qui s’abat sur moi, un tel froid. Pourtant je peux voir que ce sentiment de faiblesse n’est que mental, je me débats toujours pour sortir de l’emprisonnement de Silver, des hurlements et grognement sortant de ma gorge. Le reste de mes hommes s’emploient aussi à l’exercice de me maintenir en place. Plus d’une dizaine d’hommes pour n’en maintenir qu’un… Je dois être semblable à un animal des sauvages qui se servirait de ses griffes et de ces crocs pour se sortir de ce piège. L’un d’eux fait l’erreur de relâcher brièvement ma main, cette dernière agrippant un crochet tomber à ma portée lors de la tempête. Je me sens utiliser cette arme pour me dégager de l’emprise de Silver, le frappant. Cet affront est aussitôt puni par le reste de mes hommes qui utilisent la crosse de leurs fusils pour me faire lâcher prise sur mes proies me frappant toute partie du corps qu’ils peuvent atteindre. J’ignore combien de temps ils restent à me battre avant que je tombe dans l’inconscience dût à un liquide qu’ils forcent dans ma gorge.

C’est allongé dans le lit dans ma cabine que je reprends connaissance, Silver à mon chevet. La première chose que je remarque est la blessure derrière son oreille que je sais dût à ma folie meurtrière. La culpabilité m’envahi ainsi qu’une honte et d’un dégoût sans précédent. « Le Roi est mort. » Ces mots me sortent de mes pensées alors que je fronce les sourcils à ses propos. « Le Roi des Pirates, James Flint a été déclaré mort il y a plus d’une semaine. » Plus d’une semaine que j’ai perdu connaissance ? « Une tempête horrible vraiment. Sa bannière a été transporté jusqu’aux eaux de Nassau. Ceci et la défaite du Léviathan. Félicitation Captain, vous n'êtes à présent qu’un fantôme. Nous mettons cap sur l’Ile au Squelette, quelqu’un t’y attend. » Il se lève de mon chevet, sa jambe de métal trahissant le silence qui régnait. « Combien ? » Je l’entends soupirer, passant une main sur son visage qui semble épuisé. « Tu n’as pas besoin de t’alourdir de ce fardeau. » Je m’appuis sur mes coudes pour me relever ma voix ressemblant à un grognement de colère. « Tu m’as putain de jurer ! Je t’interdis de briser cette promesse ! » Je le vois regarder quelques secondes le plafond avant de baisser la tête. « Tu as tué 17 de nos hommes. Quand Black Dog t’a fait ingurgiter la potion, tu lui as arraché deux de ses doigts avec la force de ta morsure. Ne m’oblige pas à en dire davantage je t’en prie. Alexander Teach nous attend sur Skeleton. Ne nous voulons pas que ton nouveau Maître s'impatiente. » Les pas et la posture de Silver semblent plus lourd alors qu’il quitte ma cabine, comme nouveau poids beaucoup trop lourd pour lui.

Je retombe en arrière, relâchant le souffle que je ne savais pas avoir retenu. Ai-je fait le bon choix ? A présent je vais devoir apprendre à apprivoiser cette Bête que je sens perpétuellement en moi, ne pas la laisser me consumer entièrement. Ne pas la laisser tuer l’homme en moi, ne pas la laisser complétement détruire James McGraw. Ce sera à Silver principalement de s’assurer de cela. Nos destins semblent à présents être liés à jamais. Le Démon et l’homme qui lui murmuraient à l’oreille… Il sait le nouveau rôle qu’il aura maintenant à endosser. Passer de cuisinier, à second, à seul gardien de mon âme. Mon regard tombe sur mon alliance la touchant du bout de mes doigts, sachant aussi que pour sa mémoire je ne peux pas laisser cette Bête m’achever complétement.


☆☆☆ Beerus


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