La malédiction venait de prendre fin, ainsi que la vie misérable que j'avais pendant que l'on avait plus nos souvenirs. Dire que j'avais été une adolescente perdu, qui n'avait qu'un but dans la vie : se fondre dans la masse. Cette vie ne me ressemblait pas, j'étais une vulgaire fille pathétique mais la fille du chef indien quand même. Maintenant que tout nos souvenirs sont revenues, je me rappelais de tout ce qu'on nous avez enlever, à tous se qu'on nous avait pris. J'avais retrouvée mon frère, mon jumeau, ma famille que je n'avait pas eu pendant des années. Revoir un visage familier était quelque chose de merveilleux mais j'étais loin d'être sentimentale. J'avais retrouvée mon caractère combatif, mon titre de Tigresse que j'avais gagnée en faisant preuve d'un courage et d'une détermination sans faille. Malgré le fait d'avoir retrouvée ce qu'on nous avait forcée à oubliée, il y avait une seule chose que j'aurais aimé oublier , le seule fait d'y penser me rappelait à quelle point j'étais faible au fond car avant je ne l'étais pas. Une chose ou plutôt quelqu'un me rendait faible. Peter Pan
Malgré tout mes efforts pour l'oublier, oublier que j'étais littéralement amoureuse du joueur de flûte. je ne pouvais pas l'aimer, non c'était impossible, je ne pouvais pas me permettre de tomber amoureuse. L'amour m'était encore inconnu jusque là mais j'ignorais qu'il était aussi puissant, aussi fort presque indestructible. Si j'aimais, cela me rendait plus faible que n'importe qui, il y avait vraiment que moi pour être charmée par la simple présence du chef des enfants perdus.
Il fallait que je l'oublie et heureusement, je ne l'avais pas encore vu depuis la fin de la malédiction. Une chance pour moi avant de devoir l'affronter.Pourquoi je m'inquiétais autant, je ne pouvais pas avoir peur d'un garçon que je connaissais depuis longtemps ? Si ?
Je flânais dans les rues, histoire de voir si quelque chose avait changé. Je n'avais pas revu mon père et il tardait de le revoir aussi. J'avais aussi sympathisé avec une fée, Clochette qui passait aussi de temps à autre à Neverland comme moi d'ailleurs.
Comme si je l'avais appelée, il me semblait apercevoir une silhouette familière. Je m'approchais et quand l'inconnue se retourna et que je pu voir son visage, je souris avant de rejoindre la jeune femme.
- Clochette ?