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 In an endless sea of good old whiskey | Thomas E. Stern

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MessageSujet: In an endless sea of good old whiskey | Thomas E. Stern   In an endless sea of good old whiskey | Thomas E. Stern EmptyVen 25 Nov - 21:46




Depuis combien de temps n’était-il pas sorti s’amuser ? Oh une éternité si l’écoutait parler, sûrement une semaine à peine si on regardait la réalité en face, Victor aimait se perdre dans un flot de débauche de multiples natures existantes et bien loin de qui il était en réalité. Mais il n’était pas lui à l’heure actuelle sans le savoir, piégé comme chaque habitant de cette ville dans cette malédiction que la Méchante Reine avait pu lancer, alors en attendant que les mémoires viennent à se débloquer c’était femmes et alcool selon son bon plaisir. Surtout le dernier d’ailleurs en y regardant de plus près, la raison pour laquelle il aimait tant habiter avec Jefferson à savoir le bar si extraordinaire qu’il possédait et les petites merveilles qu’on pouvait trouver en bouteille, mais les deux mélangés donnaient le cocktail de l’apothéose à son sens. Et si d’ordinaire son terrain de chasse, du moins comme il aimait le nommer ainsi, se trouvait être chez Granny’s lorsque son collègue Thomas lui avait proposé de se rendre après le travail au Rabbit Hole il n’avait su dire non quelque part. Pourtant l’endroit semblait avec une réputation avec moyenne et les avis divergeaient d’une certaine façon selon chaque individu, au point de former une sorte de mélasse où chacun y voyait ce qu’il voyait au fond, et il était peut-être venu temps pour le médecin d’aller y jeter un coup d’œil pour se faire justement sa propre opinion. Parce que s’il y avait bien quelque chose qui pouvait l’insupporter c’était les ragots, tout particulièrement dans l’enceinte de l’hôpital car ceci mettait souvent des tensions qu’il jugeait bien inutiles dans un lieu qui était censé porter attention et aide sur les autres ce qui par conséquent entravait ce qu’ils faisaient, mais peut-être plus encore en sachant très bien ce que les personnes pouvaient dire sur lui derrière son dos. Sans doute trop dragueur avec les femmes au point de leur proposer des consultations d’ordre privé, ce qui n’était certes pas faux mais pas non plus systématique dans le fond et le fait qu’on puisse généraliser deux cas sur l’ensemble était une pilule qui avait du mal à passer, alors peut-être qu’effectivement se rendre dans un lieu dans lequel il n’avait pas l’habitude lui ferait non seulement du bien mais en plus lui permettrait de découvrir de nouveaux horizons s’il pouvait parler ainsi.

Se changeant dans les vestiaires médicaux, retirant ainsi la symbolique blouse chemise blanche de docteur pour retourner en civil, il espérait que Thomas n’avait pas fait de vagues aujourd’hui. Victor appréciait son collègue même s’ils ne travaillaient pas toujours ensemble, ce qui évitait peut-être des prises de tête au final et il ne serait pas trop dire, mais il avait malheureusement cette tendance à ne pas toujours suivre les règles dans certains cadres trop stricts pour y échapper. Pas vraiment qu’il aimait de son côté tout ce qui était traditions ou même règlements, en réalité c’était une sorte de plaie dont il se passerait très volontiers de son côté et peut-être le fait qu’en dehors de l’hôpital il pouvait aimer autant passer autant de bon temps que possible, mais le problème était qu’en cas de problème et de non-respect de ces dernières ils risquaient tous très gros à savoir leur place. En tant que médecin l’autre homme faisait un travail formidable, de son côté il n’avait rien à lui redire concrètement même s’il ne pouvait s’empêcher de lui faire la petite leçon comme une piqûre à l’ordre malgré tout, et c’était pour cette raison que Victor ne voulait pas qu’il se fasse virer parce qu’il avait pu prendre des initiatives trop risquées pour le patient. Les bons éléments étaient toujours durs à trouver, un peu comme des diamants dans un tas de morceaux de cristal, et il serait alors très compliqué de venir remplacer le médecin urgentiste si celui-ci venait à se faire pincer pour quelques procédures non respectées. De son côté il essayait tant bien que mal de fermer les yeux, ceci n’avait jamais été jusqu’à une vraie dispute, et il comptait laisser tout ceci à partir du moment même où son pied foulerait l’extérieur du bâtiment. Être docteur s’était se dévouer aux autres mais il fallait savoir respirer et lâcher par instants, sinon c’était à en devenir complètement fou à cause des horaires ou même de la charge ainsi que de la pression qu’offrait ce travail, si à l’intérieur de l’hôpital il se devait parfait et irréprochable c’était loin d’être le cas dès que la zone blanche comme il la nommait était loin derrière lui. Portant un regard sur sa montre il savait que son collègue avait déjà terminé depuis une petite heure, il lui avait proposé de se rendre directement au bar dès qu’il aurait fini de son côté, prenant ainsi sa voiture pour aller en direction du centre-ville.

Une fois sa voiture garée un peu plus loin Victor s’avançait en direction du fameux Rabbit Hole, c’était dans un sens un peu comme ouvrir la caverne aux merveilles même si concrètement il n’avait aucune idée de ce qu’il allait trouver, lorgnant avec un sourire en coin sur la rouquine à l’entrée qui servait apparemment de videuse. Il aimait déjà cet endroit avant même d’y avoir mis un seul pied, la vue était loin d’être désagréable bien au contraire, poussant la porte sans le moindre encombre car après il n’avait rien de menaçant dans son attitude qui l’aurait empêché de rentrer. L’endroit avait l’air pas mal animé, rien à voir avec le Granny’s qui restait assez vieux jeu sur les bords il allait bien l’avouer, et cette ambiance assez festive le mis directement dans le bain. C’était bruyant mais tellement vivant qu’il ne pouvait qu’en être ravi, loin de la morosité des couloirs de l’hôpital, et même s’il rigolait beaucoup avec Jefferson c’était une bonne idée de découvrir de nouveaux coins. Encore plus quand son meilleur ami n’arrêtait pas de lui prendre la tête avec cette histoire de Frankenstein, que la ville était maudite et que c’était normal qu’il pût pas se souvenir, tout un tas de conneries qui étaient drôles au début mais qui venaient l’exaspérer à force. Et puis sortir entre collègues était toujours plaisir, c’était un peu comme se prouver que derrière la blouse blanche il y avait un être humain normal qui vivait contrairement à ce que les personnes pouvaient bien penser parfois, permettant aussi par la même occasion d’en apprendre plus et de renforcer une forme de confiance entre eux. Il n'allait pas se cacher si en plus il pouvait se mettre une bonne descente il n’allait pas cracher dessus, encore plus s’il pouvait finir la soirée en très bonne compagnie, en plus du fait que généralement ce qui se passait en soirée restait au plus en private joke et loin du public. Thomas n’allait pas trop l’air de le juger d’ailleurs sur son appétit, autant celui de la chaire que la boisson, ou du moins il le cachait bien et c’était même un assez bon camarade dans le domaine au final. Un bon pote sur lequel compter, en plus d’être un collègue formidable, tandis que Victor approchait de lui en l’ayant repéré de loin.

« Le Rabbit Hole ? C’est donc ici ta petite planque secrète ? Intéressant, j’ai hâte de découvrir tout ça d’un peu plus près, tu connais déjà quelques personnes avec qui faire connaissance ? »

Lorsque Victor disait ça il n’avait bien sûr pas besoin de faire un dessin, une fille assez facile avec qui il n’y aurait pas d’histoire de lendemain et partante juste pour une nuit sans chercher le grand amour, tandis qu’il avait son petit sourire en coin de frimeur. C’était tout ce qu’il attendait des femmes, pouvoir juste profiter d’un échange qui conviendrait aux deux partis, parce qu’il n’était clairement pas prêt à s’engager dans quelque de sérieux. Loin du monde ! En réalité cette seule idée lui faisait peur et il craignait plus que tous les engagements, cette crainte de se faire rejeter si jamais il voulait aller plus loin et de se faire des idées, alors qu’il gardait son côté stoïque et assez sarcastique aux yeux de tous. Il jouait l’intouchable parce que'en tant que médecin il devait garder la tête froide, parce qu’il avait un rôle à tenir, il ne pouvait arriver avec la boule en ventre de cette non-confiance qui pouvait grouiller à l’intérieur de lui. Une raison pour laquelle peut-être il préférait des relations d’une rapidité qui pourrait concurrencer avec un fast fast-food, n’acceptant pas de se dévoiler comme il était en réalité lui qui n’était qu’un lâche et un nerveux de première catégorie tout en essayant de noyer le tout en partie dans l’alcool, plus vite s’était emballé mieux c’était autant pour lui que pour la personne concernée. Mais pour l’heure il était venu le temps de s’amuser, de décompresser de toutes les responsabilités qui pouvaient l’incomber jour après jour, il était pour Dr Love de passer à l’action. Souriant toujours avec cette assurance qu’il pouvait montrer, bien qu’entièrement illusoire, il avait hâte de rentrer dans le bain mine de rien pour oublier tout le reste même si ça serait que dans une durée limitée.

« La première tournée est pour moi, parce que ce soir toi et moi on va tout déchirer ! Dis-moi tout, il y a des choses à savoir sur cet endroit ? »


Il était prêt à repousser les limites ce soir, il se sentait peut-être trop pousser des ailes, Thomas serait un peu comme son guide ce soir.







copyright Bloody Storm


Dernière édition par Victor Whale le Mer 30 Nov - 8:36, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: In an endless sea of good old whiskey | Thomas E. Stern   In an endless sea of good old whiskey | Thomas E. Stern EmptyDim 27 Nov - 20:11






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Thomas & Victor



L'hôpital était le règne de Thomas. Enfin... Les urgences au moins. Les autres étages étaient sous le contrôle d'autres médecins qu'il ne fréquentait pas trop. Mais aux urgences, il s'était démarqué par ses capacités et son expérience. Et pas son côté anti-conformiste, il fallait bien l'avouer....

Le brun n'était pas du genre à se plier aux règles, surtout pas si cela avait pour conséquence d'impacter sur la santé de son patient. Dès qu'il avait quelqu'un à s'occuper, Thomas était très sérieux et mettait tout en oeuvre pour sauver ses patients. Il en avait perdu peu depuis qu'il était à Storybrooke, mais c'était toujours trop de morts à ses yeux.


Aujourd'hui avait été l'un de ces jours que Thomas détestait. Il y avait eu un accident chez une famille. Et un enfant avait été perdu pour cette famille. Une électrocution qui n'aurait jamais dû avoir lieu. Mais cela s'était passé et le médecin qu'il était n'avait rien pu faire. Cela le mettait en rage... Mais il ne pouvait pas se défouler pour le moment.

Aussi lorsqu'il croisa Victor Whale, un collègue, Thomas n'hésita pas un instant. Il lui proposa d'aller s'amuser et de boire un verre avec lui. Ils n'étaient pas très proches tous les deux, le brun sachant combien l'autre pouvait faire attention à ce qu'il faisait parfois, mais quand il s'agissait de déconner et de picoler, Whale était une valeur sûre.

Sa garde terminée, Thomas prit une douche en vitesse et partit au Rabbit Hole. Il n'y avait pas mieux que ce bar pour se changer les idées... Victor n'avait pas semblé plus emballer que ça, mais le médecin savait que son collègue viendrait et qu'il apprécierait l'endroit. Tout comme lui, l'autre médecin ne rechignait pas à s'amuser avec les femmes et à boire plus que de raison.

- Ah mais ne t'en fais donc pas pour ça mon ami ! Lança-t-il avec un sourire à Victor. J'ai vu que Maggie n'était pas très loin, elle viendra nous rejoindre tout à l'heure, elle devrait te plaire... Lui assura-t-il avec un clin d’œil. Y a pas meilleur endroit quand tu veux décompresser et oublier les règles de la société... Déclara-t-il avec sérieux.

Victor venait d'arriver. Et comme Thomas s'y attendait, s'il était un peu déboussolé, l'autre médecin ne perdit pas le nord de vue et s'enquit rapidement des filles. Heureusement, le brun en connaissait certaines qui plairaient à Victor, il en était certain.

- Ah ! Un ami selon mon cœur ! Sourit Thomas. Ne touche pas à la barmaid mon pote. Elle pourrait te casser plusieurs parties de ton corps. Faut toujours vérifier avant. Et ne t'approche pas trop de Niels Morck. Ce mec est trop bizarre, faut t'en méfier. Sinon... Vérifie toujours que les filles ont pas d'engagement ailleurs quand l'une d'elle te plaît. Mais à part ça... Suffit de s'éclater vieux ! En général, on nous fout la paix.

Le plus souvent, les bagarres éclataient à cause des filles ou d'un poker qui tournait mal. En gros, tant qu'on fichait la paix aux gens et qu'on s'amusait de son côté, les choses se passaient très bien.

- Barmaid ! S'exclama-t-il. Donne-nous ton meilleur whisky et deux verres s'il te plaît ! C'est mon pote qui régale ! Dit-il à la rousse au bar. Tu devrais apprécier... Assura-t-il à Whale.

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MessageSujet: Re: In an endless sea of good old whiskey | Thomas E. Stern   In an endless sea of good old whiskey | Thomas E. Stern EmptySam 3 Déc - 22:59




Pas vraiment habitué à fréquenter le Rabbit Hole, surtout peut-être à cause de la réputation du lieu qui était plus ou moins surfait même s’il ne serait dire, Victor était prêt à écouter ce que pourrait lui dire Thomas et prendre tout ceci comme argent comptant. La seule chose dont il était sûr qu’il avait envie de s’amuser, juste d’oublier le reste dont les innombrables problèmes liés à l’hôpital qui étaient plus ou moins gérables à différentes échelles, profiter d’être loin de cette atmosphère parfois si étouffante. Entre le poids des responsabilités, celles du point de vue administratif restaient encore assez gérables en somme et n’avaient lieu de s’inquiéter contrairement à certaines, tout particulièrement avoir la vie d’une personne entre ses mains étant le plus dur à supporter surtout quand il venait à y avoir des complications mais plus que toute la Mort au bout du chemin. Il y avait des jours où le médecin qu’il était n’arrivait plus à vivre avec la culpabilité d’avoir ainsi pu perdre la vie d’un patient, devoir annoncer à la famille par la suite la situation dans un discours qui semblait presque vide de sentiments et recracher comme le voulait l’instant sous une forme impersonnelle quelque part, le tout étant dû à la forte empathie qu’il pouvait avoir pour autrui. Comme Victor le disait si bien : être médecin c’est sacrifier sa vie et sa propre existence pour que celles des autres puissent continuer. Et parfois ses propres paroles étaient si dures à accepter, ne comptant plus les fois où il avait pu juste cherchait à s’isoler dans son bureau ne serait-ce qu’un quart d’heure et chercher à se boire un verre pour tenir le choc dans une faiblesse qu’il n’admettrait jamais car ceci serait comme admettre le premier pas vers la chute, alors qu’il y avait des médecins qui semblaient pouvoir avancer sans se préoccuper réellement des vies en jeu. Était-ce le cas pour Thomas ? Il ne savait pas, ils n’étaient pas aussi proches que ça pour en avoir une idée, ce qu’il connaissait de l’autre docteur était le fait qu’il puisse aimer autant que lui les femmes et l’alcool dans le fond.

« J’ai l’impression qu’il y a déjà trop de règles à retenir, je croyais que le Rabbit Hole c’était genre le club libertin de la ville si tu vois ce que je veux dire, un véritable lieu de débauche sans nom que même la police n’ose pas approcher. Faut croire que ça ne reste que des sortes de mythes. »

Est-ce qu’il en faisait trop ? Peut-être. Victor jouait les rebelles, dans le sens il n’aimait pas réellement les traditions et encore moins celles qu’on peut perpétuer au sein d’une famille, mais en creusant bien vite on en voyait très vite la limite. Dans le fond il était plus un trouillard de première catégorie lorsqu’on venait à y regarder de plus près, enfant on lui avait raconté sans cesse qu’il n’aurait jamais les épaules assez larges pour avoir des grosses responsabilités et désormais que c’était le cas il commençait à croire que ces personnes avaient raison depuis le début, mais pourtant il agissait comme si rien ne pouvait jamais l’ébranler et encore plus à l’hôpital dans ce rôle de celui qui ne se laisse jamais marcher sur les pieds et eussent de sarcasmes assez bien placés. Et là encore il faisait le même numéro à Thomas quelque part en y regardant bien, faisant style que rien ne pouvait l’arrêter même pas la loi et qu’il était prêt à aller jusqu’à l’excès, mais dans le fond il ne faisait qu’imprimer sérieusement ses recommandations dans un coin de son esprit. Non parce qu’il se voyait mal finir aux urgences justement pour une bagarre de bar, vive la réputation foutue en l’air et déjà que la sienne pouvait être assez peu enviable en ce qui concernait ses plaisirs de la chair il n’avait pas besoin de plus, il n’osait pas imaginer ce que les bruits de couloir pourraient bien être si deux médecins devaient s’y rendre mais encore plus comme patient. Ainsi malgré lui portait-il un regard vers la fameuse barmaid qui pourtant aurait été si exquis, voyant se dessiner son fameux petit sourire en coin tout en soulevant un sourcil de plaisir qui montrait qu’il profitait déjà de la belle vue que la jeune femme pouvait lui offrir, avant de s’imaginer se prendre un violent coup bien placé entre les jambes et tout d’un coup elle lui paraissait plus aussi attractive que la jolie sirène qu’elle semblait être. Il eut une imperceptible crispation tout de même malgré lui, l’idée même d’être émasculé juste pour avoir regardé un délice sans nom venait de lui couper l’envie de se frotter quand même à cette belle plante, revenant ainsi à Thomas qui lui dictait les autres règles de conduite en quelque sorte mais celle la dernière l’intéressait vraiment.

« Ne touche pas à la barmaid, approche pas du type là, et surtout vérifier que les filles ne sont pas déjà sur une autre relation avant de venir pousser plus loin. Dans le fond ça me semble pas si compliqué à retenir, et puis si jamais je viens à oublier je sais que tu sauras là, et donc après pour le reste c’est genre open bar autant que l’on veut. Plutôt pas mal ! »

Laissant ainsi Thomas prendre les devants, étant le spécialiste de cet endroit contrairement à lui qui n’était que le petit novice fraîchement débarqué, il ne put s’empêcher malgré lui de lorgner justement la fameuse barmaid qui venait leur service du whisky tout en lui délivrant un petit clin d’œil charmeur de son côté alors qu’il glissait les billets pour la future addition et aussi un pourboire histoire de faire mouche. Il vient trinquer avec son collègue avant de boire d’une seule traite le verre, fermant un peu les yeux en sentant l’alcool lui brûler la trachée comme il l’aimait, comme si ce simple verre annonçait le top départ de cette nuit qui s’annonçait pleine d’amusements. Du moins, c’est ce qu’il espérait vraiment, voulant juste profiter de cet endroit et surtout de découvrir une facette du Rabbit Hole qu’il ne connaissait aucunement pour se forger sa propre opinion. Il faisait alors signe à la jeune femme de leur venir servir encore les verres vides, même si cette fois il allait en profiter plus longuement en le savourant à sa juste valeur, tapotant un peu contre la table comme pour se mettre dans le bain. Ce soir il n’était pas le Dr Whale mais juste Victor, ayant juste besoin de s’éloigner au possible de son quotidien, et généralement avec Thomas ce n’était pas quelque chose de très difficile à faire. Néanmoins il ne perdait pas le Nord, loin de là même, son collègue lui avait fait mention d’une femme qu’il viendrait le rejoindre plus tard et selon lui à serait à son goût. Même si quelque part il se demandait ce que ça voulait dire, ou plutôt comment l’autre homme pouvait bien le voir dans un sens, avant d’essayer de chasser au plus loin cette idée qui viendrait le ronger à la longue il ne savait très bien. Souriant à son homonyme, ayant son verre en main suspendu et prêt à y tremper les lèvres dès qu’il en aurait l’occasion, il était quand même curieux un peu de tout et surtout de savoir comment Thomas évoluait dans ce milieu presque à part même si c’était une image assez déifiée dans un sens.

« Alors dis-moi tout. Tu la connais d’où cette Maggie ? Pas une de tes anciennes conquêtes assez désespérée que tu essayes de me refiler j’espère, tu sais les femmes en chagrin d’amour ce n’est pas trop ma tasse de thé parce que généralement il faut les gérer un peu trop longtemps, car je suis sûr que monsieur Thomas est un véritable tombeur. D’ailleurs dis-moi tout, en toute confidence entre nous, la barmaid c’est que tu as déjà essayé ou c’est que tu voudrais bien si tu veux pas que j’approche ? »

Victor n’était pas vraiment dupe quelque part, se doutant bien qu’il y avait sûrement une raison pour laquelle Thomas avait bien spécifié cette jeune femme en particulier, tandis qu’il s’était approché comme pour mettre un ton de confidence entre eux. Quelque part il est vrai qu’il ne connaissait nullement les goûts de son collègue, même si comme lui il semblait avoir un certain appétit pour les belles fleurs s’il pouvait parler ainsi ou du moins c’est ce qu’il lui semblait, mais après tout ce genre de soirée c’était justement l’opportunité d’en apprendre un peu plus sur l’autre. D’ailleurs, lorsqu’il regardait avec du recul, il ne connaissait pratiquement rien de la vie de Thomas et à ce constat il eut une sorte de gêne dans le fond. Sa vie ne se résumait donc à l’hôpital ? Bordel que c’était triste à souhait, ayant comme un frisson dans tout le corps, venant ainsi boire de son whisky en se disant que les moments extérieurs comme celui-ci ne devenait que plus précieux parce que très honnêtement même si son devoir était d’être là pour les autres il n’avait pas non plus de se priver entièrement de vivre. Néanmoins ce n’était pas le moment d’avoir des pensées assez moroses, autant se les réserver à un autre moment que celui-ci, préférant juste se détendre tant qu’il le pouvait encore après tout. Il se giflait intérieurement comme pour se taire, il était l’heure de mettre son cerveau en veille et de venir le baigner abondamment d’alcool si ça pouvait l’aider à le faire taire, buvant encore plus pour commencer le processus du « tais-toi et viens boire ce verre bordel ». Généralement ça marchait plutôt bien, même s’il lui était arrivé de se réveiller sans trop se rappeler de la veille même si à force il commençait à prendre de l’entraînement, faisant claquer le verre contre la table tout en rigolant quelque peu.

« Je suis sûr qu’ici elles doivent toutes te faire le coup de la consultation dans le genre : Oh docteur je me sens pas très bien vous ne voulez pas m’examiner ? »

Un grand classique dans un sens, il n’y avait pas plus cliché pour un médecin qui était parfois source de fantasme, et vu la petite gueule sympathique de Thomas il était sûr que ça devait arriver souvent.







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MessageSujet: Re: In an endless sea of good old whiskey | Thomas E. Stern   In an endless sea of good old whiskey | Thomas E. Stern EmptyLun 12 Déc - 17:26






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Thomas & Victor



Le médecin s’esclaffa à la remarque de son collègue. Était-ce ainsi qu’on le voyait à l’hôpital ? Comme un homme qui fréquentait des lieux de débauche où peu osaient aller ? Il n’y avait rien de plus faux… Thomas aimait s’amuser et avait beaucoup de mal avec les règles, c’était un fait. Mais de là à en faire un mec débauché sans foi ni loi… Sans doute devrait-il arrêter d’arriver à ses gardes avec des marques de bagarre, ça améliorerait peut-être sa réputation…

- À ce que je sais, on n’a pas encore ce genre de club dans le coin. Mais qui sait… Peut-être un jour ! Dit-il en faisant semblant d’espérer que ça soit le cas.

S’il avait une réputation… Autant la maintenir en fait. Ça éviterait qu’on vienne l’emmerder au boulot. Du moins, Thomas l’espérait-il. Mais bizarrement, il avait un gros doute. Jusqu’à présent, malgré les rumeurs qui couraient parfois sur lui, les gens étaient tous venus à un moment ou à un autre vers lui. Soit pour lui donner des conseils, soit pour le condamner… À chaque fois, le médecin les avait envoyé bouler, peu enclin à entendre les commentaires des uns et des autres sur sa petite personne.

- N’est-ce pas ? Sourit-il en réaction à ce que venait de lui dire Victor. Tu verras, ça rentrera vite. Dans le pire des cas, tu apprendras par la manière forte… Lui assura-t-il en touchant sa mâchoire qui avait un peu souffert quelques jours plutôt. Promis, je te laisserais pas seul.

Sur ces mots, les deux hommes trinquèrent et s’enfilèrent leur premier verre de whisky. Thomas ne put s’empêcher de voir les regards que lançait Victor vers Rebekah, la barmaid. Le médecin se garda bien de dire quoi que ce soit. Si son collègue voulait jouer avec le feu, c’était son problème. C’était en se brûlant les ailes qu’on apprenait et il fallait avouer que le brun avait hâte de voir la réaction de Rebekah face à Victor. Un beau spectacle en perspective, il en était certain.

- Relax, Maggie n’est pas une ancienne conquête. Enfin si, mais pas dans le sens où tu l’entends. C’est une femme toujours prête à s’amuser avec un homme… Elle ne s’attache pas et franchement, c’est tant mieux ! Lui raconta-t-il. Oh, j’ai un certain palmarès, il est vrai… Mais que je sache, tu n’es pas en reste non plus. Dit-il avec un sourire malicieux. J’ai essayé bien sûr ! Répondit-il en éclatant de rire. Rebekah, c’est une amazone de la mythologie… Pas de mec si elle en a pas décidé. Et elle n’hésite pas à utiliser la manière forte pour le faire comprendre…

Heureusement, ça n’avait pas été le cas avec lui. Mais Thomas avait vu plus d’un mec se faire éclater la gueule parce qu’ils n’avaient pas su s’arrêter à temps. Il serait drôle de voir comment Victor allait s’en sortir. C’était sa première visite ici apparemment, et donc un nouvel univers pour lui. Les règles n’étaient pas compliquées au Rabbit, mais il fallait les suivre, c’était obligatoire.

- Au départ non. C’était plutôt mon côté mauvais garçon ténébreux qui les attirait. Confia-t-il à Victor. Mais quand elles ont su, ouais, le coup de la consultation… Remarque, ça fonctionne dans les deux sens, alors je ne vais pas m’en priver. Assura-t-il avec un sourire entendu. Bientôt, ça sera ton tour. Elles ne mettront pas longtemps à faire le lien. Lui promit-il.

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MessageSujet: Re: In an endless sea of good old whiskey | Thomas E. Stern   In an endless sea of good old whiskey | Thomas E. Stern EmptyJeu 5 Jan - 18:33




Victor n’avait pu s’empêcher de rire en entendant Thomas parler du fait que le Rabbit Hole n’était peut-être pas le lieu de libertinage que tout le monde s’évertuait à le vendre, comme quoi les gens avaient finalement une imagination bien trop débordante et peut-être que quelque part l’aborder de cette manière n’était que le reflet de leur désir profond, et peut-être que ce qui manquait justement à Storybrooke c’était un lieu où tous les rêves même les plus indécents étaient dans le fond permis. Même si dans le fond le médecin n’était pas vraiment sûr de ce genre là-bas si un tel établissement existait bel et bien, il avait beau apparaître comme un véritable Don Juan quelque part il y avait des limites qui ne venaient jamais franchir autant par peur que parce qu’il trouvait ceci assez immoral, il avait beau avoir l’apparence de quelqu’un qui vient courir après les femmes il en faisait que dans la grande majorité des cas les courtisait. Et encore s’il passait une nuit en leur compagnie il se montrait comme un véritable gentleman dans un sens, toujours à les combler d’un quelconque cadeau comme peut-être les remercier ou il ne savait quoi, alors que paradoxalement il ne cherchait absolument rien qui ne pourrait l’engager dans une voie sérieuse. Mariage, enfants, responsabilités. Tout ceci faisait horreur aux oreilles de Victor, lui qui n’était qu’un lâche et qui avait peur d’acquérir tout ça sous peine de ne pas réussir ou tout foutre en l’air comme il savait si bien le faire, il avait le chic pour gâcher ce qui était beau ou le mettait en joie. Ainsi préférait-il rester dans son coin d’une certaine façon, rester aussi libre que l’air de toute évidence, ne pas se prendre la tête plus que de raison avec des choses qui lui paraissaient tellement hors de portée pour le coup. Il n’arrivait pas à se tourner vers l’avenir et se projeter vers celui-ci, déjà s’il restait docteur dans cette ville ça serait pas si mal car après tout c’était un travail plutôt tranquille vu la grosseur de Storybrooke même s’il y avait des jours où rien n’allait il fallait bien l’avouer, tandis qu’il réfléchissait à tout ceci en jugeant du regard son collègue. Thomas avait l’air d’avoir tout compris à la vie lui au moins, du moins c’est ainsi qu’il apparaissait à ses yeux pour le coup et peut-être même qu’il l’idéalisait un peu trop, continuant de rire un peu à ce qu’il pouvait dire.

« Tu sais quoi ? Au pire, moi je dis en tout cas, qu’on devrait l’ouvrir ce club s’il ne vient pas se monter très vite. Comme ça on aura accès à tout, sans aucune restriction, et on profitera peut-être enfin de l’existence au lieu de croupir dans cet hôpital. »

Pourtant il regrettait presque aussitôt d’avoir pu dire une telle chose, l’établissement hospitalier c’était un peu comme une seconde famille voir même la seule qu’il avait dans son cas en dehors de Jefferson qui avait l’air de plus en plus intenable dernièrement pour il ne sait quelle raison farfelue encore, et les paroles de Thomas en étaient peut-être la preuve supplémentaire dans un sens. De ce que l’autre homme disait il n’allait pas l’abandonner dans ce qui était presque une jungle, si du moins il fallait offrir un autre statut à ce bar qui laissait tout de même à désirer par bien des aspects et qui valait peut-être le coup uniquement pour les délicieuses petites créatures qui peuplaient cet endroit, n’ayant pas très envie de se prendre le moindre coup ou de devoir se battre. Victor avait beau jouer le mec sûr de lui et le sarcastique sur les bords dans le fond il n’était qu’un lâche, le sachant parfaitement de son côté même s’il faisait tout pour le cacher aux autres, il n’était qu’un faible et la perspective de se retrouver à devoir user de ses poings ou il ne savait quoi ne l’enchantait pas du tout. Alors il se promettait intérieurement de les suivre à la lettre, même s’il ne pouvait s’empêcher de regarder la barmaid mais après tout il ne faisait qu’admirer et jusqu’à preuve du contraire ce n’était pas un crime, tandis qu’il écoutait tout ce que l’autre médecin pouvait lui dire. Maggie avait l’air d’être le genre de femme qui lui plairait, qui enchaînait les hommes sans se poser la moindre question pour son plus grand plaisir et aussi le sien, et c’était tout ce dont il avait envie ce soir alors qu’il répondait par un même sourire assez malicieux. Et on y revenait à cette réputation qu’il pouvait avoir, celle du fait qu’il avait un tableau de chasse assez garnie, si les gens voyaient la vérité à savoir le fait qu’il ne faisait que la plupart du temps que courtiser ils tomberaient de bien haut quelque part. Mais si le jeu exigeait de lui qu’il vienne jouer ce rôle alors il le ferait, une manière peut-être de se protéger un peu plus et de ne pas tomber dans des quelconques filets qui ne viendraient que lui apporter des problèmes par la suite, alors que son regard se perdit de nouveau sur cette fameuse Rebekah. Un sacré challenge celle-ci et il comprenait peut-être mieux pourquoi elle faisait autant tourner les têtes, rien n’était plus désirée qu’une femme qui savait justement le provoquer sans jamais l’octroyer avec facilité, encore plus si elle savait se montrer violente pour se faire entendre ou même s’imposer.

« Je vois. Et plus elle dit non aux mecs plus ceux-ci viennent encore plus s’agglutiner autour d’elle, c’est le coup classique pour le coup et dans un sens pas très original si tu veux mon avis, elle fait partie comme les autres d’une catégorie et comme tu le dis si bien ça serait l’amazone. Dans le fond les femmes sont toutes les mêmes, aucune n’est vraiment unique quand on y regarde de plus près, elles suivent toute une sorte de schéma différent mais elles sont pareilles. Elles recherchent le mec idéal, le grand prince charmant avec lequel elles seront en sécurité, et laisses-moi te dire que ta petite Rebekah elle n’est pas différente. »

C’était même une certitude. Toutes les femmes étaient dans le fond des petites filles qui rêvaient d’un prince, différent selon leur envie et leur goût mais bien présent dans n’importe quel cas, qu’on attend qu’on vienne les soutenir et d’avoir une épaule présente pour chaque instant de leur vie. Mais Victor lui de son côté n’avait ni l’envie ni l’énergie pour justement être de ces hommes parfaits aux yeux d’une femme, il ne l’était pas et il ne le serait jamais vu le nombre incalculable de défauts qu’il pouvait bien avoir, il laissait tout ça aux autres et tant pis si plus tard il s’en mordait les doigts car tout ce qui l’intéressait pour l’instant c’était justement le moment présent. Et Thomas lui semblait avoir compris la même leçon de vie que lui, c’est du moins la sensation qu’il avait lorsqu’il l’écoutait parler, un peu comme s’ils étaient malgré eux sur la même longueur d’onde et renforcé par le fait qu’il lui ai proposé de venir au Rabbit Hole justement. Il était sûr que me côté mauvais garçon de l’autre médecin devait en attirer plus d’une, c’était toujours comme ça que ça fonctionnait après tout, ce genre de rôle qui met un peu de piquant dans la vie de la gent féminine même si au final elle termine toujours par se raccrocher au bon type qui pourrait sauver la veuve et l’orphelin. Et quelque part son collègue cumulait les deux aspects, il jouait les mecs assez badass sur les bords même si un part de lui était convaincu qu’il l’était peut-être réellement dans un sens, sauvant ainsi des vies de par son métier d’urgentiste. Le bon parti ou le bon chevalier sous déguisement quelque part, Victor voyait pourquoi elles pouvaient craquer même s’il regardait ceci avec un œil extérieur bien entendu, tandis que de son côté il était un enfant beaucoup trop sage très certainement pour prétendre au même titre. Pourtant Thomas semblait souligner le contraire ce qui eut le don de le faire sourire, il est vrai que le statut de médecin avait ses avantages et celui de draguer les femmes en faisait indéniablement partie à son sens au point d’en avoir usé plusieurs fois il ne pouvait nier, il n’y avait rien de plus attirant qu’un homme en blouse blanche et qui de surcroît gagnait bien sa vie. Allongeant un autre billet sur le comptoir pour qu’on puisse le resservir, ce qui fut fait assez rapidement sûrement dû au fait qu’il payait en avance, il prit son nouveau verre en main tout en se tournant vers Thomas.

« À t’entendre on pourrait croire qu’on est qu’un morceau de viande qu’on agite face à une meute d’hyènes ou je ne sais quoi. Mais ça me plaît ! Avec en accompagnement une bonne bouteille, rien de tel d’un bon bourbon de plusieurs années si tu veux mon avis, c’est ça la véritable vie. Et puis ça permet d’oublier un temps l’hôpital, cet endroit finira par nous manger tout cru, et parfois je me demande même pourquoi je suis encore là-bas. Même si je suppose qu’on ne trouvera pas plus confortable que Storybrooke dans un sens, la place est bonne si tu vois ce que je veux dire, les grandes villes c’est tellement le bazar. D’ailleurs,tu étais où avant de débarquer d’ici ? »

Buvant son verre à la fin de sa petite tirade, curieux d’en apprendre plus sur son collègue car après tout il était parfois si difficile de décrocher du travail mais plus que tout de se sociabiliser en dehors de l’établissement, Victor se rendait compte qu’il ne savait que peu de choses sur les gens qu’il pouvait pourtant côtoyer au quotidien.







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MessageSujet: Re: In an endless sea of good old whiskey | Thomas E. Stern   In an endless sea of good old whiskey | Thomas E. Stern EmptyMar 17 Jan - 15:10






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Thomas & Victor



Les deux hommes avaient vite commencé à discuter tout en buvant. Thomas avait expliqué à Victor, à la demande de celui-ci d’ailleurs, les petites règles qui régnaient sur le Rabbit Hole. Ça n’était rien de bien compliqué… Ne pas se mettre entre une fille et son mec, ne pas s’approcher de Rebekah au risque de se prendre un retour de bâton dans la tête… Rien de bien méchant. Mais cela ne parut pas trop plaire à son collègue qui parla d’un club libertin.

- Pourquoi pas après tout ! S’exclama-t-il en riant. Mais on va devoir investir gros… Je ne suis pas très dépensier, mais j’imagine qu’acheter un truc à Gold doit valoir la peau du cul…

Pour une fois, Thomas se montrait raisonnable. Ce n’était pas son attitude préférée… Mais il lui avait paru essentiel de le faire remarquer. En général, il était le fonceur… Cependant, quelque chose lui disait qu’il ne fallait pas trop miser sur cette idée, aussi attirante soit-elle sur le moment…

Les deux médecins discutèrent ensuite des femmes, notamment de Maggie et de Rebekah, que Thomas décrivit comme une amazone. Cela lui semblait très ressemblant. Après tout, la barmaid était très attirante, mais elle ne s’amusait qu’avec les mecs qu’elle choisissait et envoyait bouler les autres, quitte à leur mettre quelques coups de poings pour leur faire comprendre de ne pas l’approcher… Et si Victor semblait aussi être de cet avis, il avait tout de même une opinion assez tranchée sur l’attitude d’une femme qu’il ne connaissait même pas.

- Pas vraiment en fait. Certains essayent encore, mais la plupart ont compris qu’elle leur ferait savoir si elle était un jour intéressée. Répondit-il en haussant les épaules. J’en serais pas si sûr à ta place… Dit-il avec hésitation. J’ai pas l’impression qu’elle recherche quoi que ce soit au niveau des mecs. Je crois qu’elle fait partie de ces femmes qui se satisfont de ce que la vie leur apporte et qui profite des mecs qui tombent à leurs pieds. Rien de plus.

Thomas n’était pas persuadé que toutes les femmes cherchaient le prince charmant. C’était une vision bien trop réductrice… D’autant qu’il en avait rencontré qui n’était là que pour le plaisir et rien de plus ! Parfois même, c’était des femmes qui posaient les limites de ce qu’elle voulait. Une fois, le médecin s’était retrouvé avec une blonde qui lui avait dit franco qu’elle voulait juste du sexe et que s’il voulait plus, il ferait mieux de passer son chemin. Ainsi, il doutait beaucoup de la vision de Victor.

- Je me trompe ou t’as souvent eu affaire à des femmes exigeantes ? Demanda-t-il, taquin. Oh mais c’est bien ça mec… Malgré tout ce qu’elles peuvent dire, les femmes sont des croqueuses d’hommes. Et nous, pauvres âmes, on les laisse faire parce que sans elles, la vie serait moins drôle ! Répondit-il en souriant franchement.

Mais il se fit songeur sur la seconde partie. Buvant une gorgée de son verre, Thomas contempla un instant Victor qui semblait regretter d’avoir parlé aussi vite. Il pouvait le comprendre. En fait, il le comprenait même carrément… L’hôpital avait beau être sa seconde famille… Parfois, c’était trop.

- Je vois ce que tu veux dire. Commença-t-il avec sérieux. On a beau aimé énormément notre boulot et notre lieu de travail, ça n’empêche pas que parfois, ça soit bien trop lourd à porter. Faut s’évader, sinon on craquera. C’est pour ça que je viens ici en général. Avoua-t-il. Pour éviter de penser à ma journée, surtout quand je perds un patient.

Ce qui lui était arrivé aujourd’hui d’ailleurs. Mais Thomas n’allait pas en parler, pas franchement certain que cela soit la meilleure façon d’oublier justement…

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MessageSujet: Re: In an endless sea of good old whiskey | Thomas E. Stern   In an endless sea of good old whiskey | Thomas E. Stern EmptyMer 25 Jan - 17:55




En fait, en y regardant de plus près, c'était comme si une fois que Victor venait à franchir les portes de l'établissement hospitalier il n'y avait rien d'autre qui pouvait vraiment exister. Que pouvait-il sur Thomas dans le fond ? Le genre de type assez rebelle, qui semblait aimer autant que lui les bons plaisirs que ça soit autant ceux de la chaire que de la boisson, et qui avait un petit charme certain. En définitive par grand-chose, pour ne pas dire rien en fait, et ce n'était pas un manque d'envie de sa part mais juste qu'il n'avait pas vraiment le temps de se pencher sur d'autres questions lorsqu'ils se trouvaient entre les murs blancs. Les grandes lignes de chacun c'était facile à savoir mais pour le reste c'était une autre paire de manches, même lui avait le droit à cette espèce de traitement de faveur et il le savait parfaitement, parce qu'ils étaient en quelque sorte les anges gardiens de la moindre personne franchissant le bâtiment et qu'ils n'avaient pas de temps à perdre en fabulations. Les séries télévisées qui pouvaient bien dépendre le soi-disant quotidien qui étaient le leur se trouvaient être bien loin du compte, la grande famille dépeinte n'existait pas en dehors du périmètre de l'hôpital et le médecin s'en était persuadé à la longue, ceci portait bien son nom à savoir être une fiction et qui ne reflétait ainsi en rien la réalité. Venir ainsi avec Thomas pour ainsi boire un coup c'était une première pour lui, dans son service en tout cas il n'y avait pas de véritable mélange entre vie publique et vie privée même si un petit écart avec une infirmière lui était déjà arrivé inutile de le cacher, ce qui pouvait à son sens tellement miroiter ce qu'il pensait. Pourtant Victor ne serait pas contre élargir ce périmètre restreint à plus grand, pouvoir consolider certaines relations même si ça voulait dire aussi l'inverse à savoir prendre le risque de les détruire, même s'il hésitait sur le fait que ça puisse être une bonne idée dans les faits. À l'hôpital il arrivait à se faire respecter mais si on se rendait compte qu'il n'était qu'un lâche, un homme avec parfois si peu de vertu, il n'était pas sûr que tout continuerait de bon ton. Surtout en ce qui concerne l'alcool, un souci qui lui donnait l'illusion de régler même provisoirement ses soucis ou ses craintes, un petit vice qui était juste caché par sa réputation de coureur de jupons.

Les femmes. Un si vaste sujet, rigolant quelque peu sur le fait que Thomas puisse appuyer qu'il n'était tombé que sur des créatures exigeantes, pourtant Victor avait l'impression qu'on venait si facilement à y tourner en rond en y regardant de plus près. Bien sûr, il convenait que certaines avaient des airs de liberté mais dans le fond il était sûr qu'elles rêvaient toutes du beau prince charmant, parce que c'était dans la nature de ces superbes déesses que de ressentir à un moment ou l'autre ce besoin primaire de fonder une famille. C'était dans les codes génétiques, même la plus furieuse des tigresses finissait par succomber à sa biologie, ce qui voulait dire par extension trouver un partenaire. Tout était écrit dans la science, l'être humain était ainsi fait et tout à chacun avait à un moment ou à l'autre cette envie même si le déclenchement se faisait de manière incontrôlée, lui-même ne pourrait dire qu'il n'allait pas un jour ou l'autre fonder une famille lorsqu'il aurait trouvé la personne qui lui semblait adéquate. Peut-être que ça n'arriverait pas il est vrai, tout n'était pas écrit dans le marbre, parce que pour l'instant il avait juste trop la trouille que d'avoir le moindre engagement. Le médecin, en attendant que ce fameux miracle de la vie arrive, comptait bien profiter pleinement de sa vie de grand célibataire parce que s'occuper de lui-même c'était déjà une tache bien assez compliquée comme ça sans rajouter autre chose sur le coin du nez. Souriant un peu plus à ce que Thomas pouvait bien lui dire, voyant très bien ce qu'il voulait dire par se faire croquer sans broncher et il y en a plus d'une que Victor laisserait faire ça sur lui honnêtement, voyant très bien sa philosophie de la vie. Profiter de la vie. Pour ceux qui comme eux connaissaient justement à quel point ce fil pouvait être précieux, qui voyait certains jours des patients partir pour laisser derrière eux uniquement des larmes et de la peine auprès de leur famille, entendant souvent les regrets de ceux qui allaient partir en lançant un ''Ah si j'avais su''. Ce qui devrait tellement le pousser à repousser des limites justement, tout comme son collègue présentement présent avait l'air de faire, et pourtant il n'osait jamais franchir vraiment le pas. Mais ce soir peut-être, tout en étant poussé éventuellement par Thomas, alors que bizarrement l'interdit avait presque un goût auquel il avait envie de connaître ce soir.

« Tu as raison. La vie est trop courte pour se poser trop de questions, ça nous fait perdre notre objectif de base, et on devrait donc faire de notre mieux pour satisfaire ces femmes qui ne demandent qu'à être rassasiées. Même si mon petit doigt me dit qu'on est plus consentant que vraiment victime, si tu vois ce que je veux dire. »

Mais ça avait été plus fort que Victor que de tout ramener à l'hôpital par la suite, se mordant la langue intérieurement en voyant ce désastre, lui qui était là pour passer du bon temps ne faisait que tout ramener à ce lieu qu'il adorait autant qu'il pouvait détester parfois. Et il s'en voulait encore plus lorsqu'il entendant le ton que pouvait utiliser l'autre médecin, ne voulant pour sa part plomber l'ambiance comme à cet instant, même si une part de lui venait à être assez surpris des mots qui sortaient de la bouche de Thomas. Il ne le croyait pas ainsi en fait, avoir cette sorte de petite sensibilité ou il ne serait pas dire quoi, comprenant tellement les paroles qu'il pouvait bien entendre. Le Rabbit Hole était vu comme un lieu assez mal vu pour beaucoup d'habitants, un endroit où toutes les formes d'excès étaient en quelque sorte permis, mais tout d'un coup pourtant c'était comme s'il voyait le potentiel et l'essence même de ce lieu. L'endroit le plus vivant de Storybrooke très certainement, celui qui ne faisait pas semblant et se cachait derrière de beaux sourires, et pour les personnes comme eux qui côtoyaient d'aussi prêts la mort peut-être un second souffle sur la vie qui pouvaient parfois leur manquer. C'était un bel El Dorado qu'il avait trouvé là ce petit Thomas, même pas sûr qu'il le sache lui-même, alors que Victor ne pouvait que savoir quel genre de déchirure ça pouvait n'être que de perdre un patient. Sa peur première. Il en faisait souvent des cauchemars encore à l'heure actuelle malgré tout ce qu'il avait pu traverser, il avait beau avoir des années d'expérience ce n'était pas ce qui lui garantissait une réussite la plus totale, et pour lui l'alcool était devenue une béquille sur laquelle se reposer parfois pour ne pas se noyer tête la première. Son sourire c'était alors fait compatissant envers Thomas, une personne ayant vécu la même situation pouvait comprendre ce que le brun voulait dire et c'était son cas de son côté, allant même jusqu'à oser dans une sorte de fraternité sa main sur son épaule pour le secouer doucement comme pour lui montrer qu'il aurait toujours son soutien pour ce genre d'événement. Beaucoup semblaient oublier que dernière la blouse blanche il y avait avant tout un être humain, une personne qui avait des émotions même si elle ne les exprimait pas toujours, même Victor avait cette mauvaise tendance parfois. Il finit par tapoter dans un geste qui se voulait amical l'épaule qu'il relâchait, dans le fond ils étaient dans le même bateau et il n'était pas facile de s'assurer qu'il n'était pas en train de couler, venant reprendre son verre en main pour le tendre en direction de son acolyte.

« Alors je propose qu'on trinque. À la vie. Au meilleur moyen de ne pas oublier ceux qu'on a pu perdre, de profiter du temps qu'ils n'ont malheureusement pu avoir en plus, et à ce bourbon d'âge absolument délicieux. On est là pour s'amuser non ? »

Et sur ses mots il venait avaler d'une traite son verre, laissant l'alcool lui brûler la gorge alors qu'il retournait le verre pour le poser et comme pour symboliser que celui-ci était réellement le premier d'une longue série, avant de lancer un petit cri de bonne humeur. C'était bon, Victor était vraiment chaud pour faire la fête et se retourner le cerveau au point de ne pas savoir où il habitait, il n'avait plus envie de s'encombrer l'esprit et encore moins d'en faire autant auprès de Thomas. C'était un peu leur soir, celui où ils n'étaient pas des médecins mais juste deux mecs peut-être un peu trop idiots sur les bords, le meilleur moyen que de faire descendre un bon coup la pression et de faire évacuer ainsi le stress qui pouvait se faire. Et comme à chaque fois c'était à ce moment précis où il laissait tomber de côté sa façade parfois stricte et raisonnable, commandant ainsi des verres à ingurgiter sans vraiment prendre la peine de vraiment les savourer mais qui avait pourtant bien un impact réel sur son organisme, tandis que d'une main il commençait à dénouer sa cravate en tirant dessus. Toujours classe dans n'importe quelle occasion, c'était aussi un peu comme le symbole de sa bonne soumission à ce monde mais lorsqu'il la faisait tomber c'était comme l'autorisation de se laisser aller, le début ainsi de la dérive. Terminé Dr Whale, terminé les responsabilités, terminé de bien se tenir pour l'instant.

« Hé Thomas ! Si on faisait un peu jeu ? Un bon vieux cap ou pas cap ? Qu'est-ce que tu en dis ? Je suis sûr qu'on pourrait bien se marrer. »

Affichant son petit sourire en coin, qui avait presque l'air narquois ou de l'ordre de l'insubordination, il était temps de mettre un peu de piquant dans cette histoire.







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MessageSujet: Re: In an endless sea of good old whiskey | Thomas E. Stern   In an endless sea of good old whiskey | Thomas E. Stern EmptyLun 6 Fév - 17:54






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Thomas & Victor



Victor ne revint pas sur cette idée de créer leur propre boîte de libertins et sans doute était-ce mieux ainsi… Après tout, ils auraient dû passer un marché avec Gold et celui-ci possédait toute la ville… Nul doute qu’il leur aurait fait payer très cher pour qu’ils puissent avoir un commerce à eux. Et Thomas ne le sentait pas de toute façon… Diriger un commerce, très peu pour lui. Il aimait son boulot et préférait s’y consacrer, malgré les journées terribles comme celle d’aujourd’hui…

Le jeune homme tenta de faire comprendre à Victor qu’il valait mieux ne pas s’approcher de Rebekah mais qu’il fallait plutôt la laisser faire. Pour un peu, il l’aurait comparé à une dominante qui n’approche que le mâle qui l’intéresse… Ce qui aurait été l’exacte vérité, mais le médecin n’était pas certain que son collègue y aurait cru. Or c’était assez important qu’il comprenne cela, à moins de vouloir finir avec les bijoux de famille en mauvais état…

Les deux hommes discutèrent ensuite des femmes et ils avaient tous deux un regard bien différents sur ces créatures. Victor était persuadé qu’elles cherchaient toutes à se caser avec quelqu’un au contraire de Thomas qui pensait que ce n’était pas le cas de toutes les femmes. Après tout, il en avait rencontré certaines qui ne voulaient pas de famille, pas d’attache… Mais son collègue semblait avoir du mal à le croire, ce qui était un peu dommage.

- Et je suis tout à fait de ton avis là-dessus ! Sourit-il en levant son verre en une espèce d’hommage à son collègue.

Puis finalement, les deux hommes en étaient venus à discuter de l’hôpital. C’était forcément un sujet qui allait être abordés puisqu’ils étaient tous les deux médecins là-bas. Mais Thomas aurait préféré être un peu plus alcoolisé avant d’avoir cette conversation. La journée avait été rude et il avait perdu une patiente, ce qui l’ébranlait systématiquement, même s’il avait tenu le coup toute la journée. Leur travail était rude, parfois autant que lorsqu’il était médecin militaire…

- À la vie ! Trinqua-t-il avec son collègue. Un cap ou pas cap ? S’étonna-t-il avant qu’un sourire ne vienne flotter sur ses lèvres. Je te suis ! Étant donné que c’est toi le nouveau dans le coin, je te laisse commencer. Déclara Thomas avec un air faussement magnanime.

Les choses sérieuses allaient commencer. Et Thomas adorait ce genre de trip. Cela lui changeait les idées et il gagnait régulièrement. De façon plus ou moins régulière, mais ça, Victor ne pouvait pas le savoir vu qu’ils n’avaient encore jamais joué ensemble… D’ailleurs un jour, il lui faudrait inviter Victor à une partie de poker, cela pourrait être intéressant !

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MessageSujet: Re: In an endless sea of good old whiskey | Thomas E. Stern   In an endless sea of good old whiskey | Thomas E. Stern EmptyJeu 16 Fév - 17:56




Il était certain que Victor aurait pu s'étendre encore longtemps sur le cas de l'hôpital, en parler des heures alors que paradoxalement il faisait tout pour ne pas penser à cet endroit à l'instant même où il franchissait le seuil de la porte pour ne pas avoir envie de se coller une balle dans le crâne, mais c'était comme s'il venait s'autocensurer de lui-même au bout d'un moment. Il ne voulait pas ruminer toujours les mêmes idées, se demander ce qui aurait pu se passer si un patient avait été pris en charge plus tôt par exemple, alors qu'il était clair quelque part que les médecins ne pouvaient qu'apprendre à vivre du mieux qu'ils pouvaient avec les fantômes de ceux qu'ils n'ont pas pu sauver. Lui avait de plus en plus de mal avec cette idée, il y a des jours où il se demandait pourquoi est-ce qu'il enfilait encore cette blouse blanche, c'était juste qu'une course contre la montre qu'il finissait par perdre de toute manière car tout le monde mourrait un jour ou l'autre. Tout comme Thomas il ne faisait que retarder l'inévitable, essayer de repousser comme il le pouvait ce destin qui serait de toute façon funeste avec ou sans leurs interventions, ils ne faisaient que mettre leurs propres vies entre parenthèses parfois pour en prolonger une autre sans vouloir voir que ceci avait forcément un impact dans un sens ou l'autre. Cependant, Victor ne voulait pas imposer plus longtemps à son collègue ce soir, pas après cette invitation qu'il avait pu lui faire que venir boire un coup avec lui au Rabbit Hole. Et il avait cruellement besoin de s'aérer l'esprit pour le coup, de vraiment réussir à décrocher une seconde sans avoir cette sensation de culpabilité ou d'abandon envers son devoir, n'ayant trouvé comme triste moyen pour l'instant que l'alcool même si dans le fond c'était juste se rajouter un problème supplémentaire en pensant stupidement malgré tout que tout irait pour le mieux et qu'il pourrait tenir encore longtemps de cette manière. Il avait tout faux, quelque part étant bien conscient de cette épineuse situation dans laquelle il n'arrêtait pas de plonger encore et encore jusqu'à ce qu'il vienne se noyer probablement, mais il ne voulait pas écouter cette voix comme les autres dans sa tête qui ne faisait que lui grignoter un peu trop la cervelle à son goût.

Le temps d'une soirée il voulait laisser les problèmes de côté, abandonner tout ce qui pouvait le déprimer un peu plus rien que d'y penser, et c'est pourquoi il avait cherché un moyen qui non seulement lui permettrait de faire ceci mais aussi de peut-être en apprendre plus sur Thomas. Il ne le connaissait pas tant que ça, déjà ils n'étaient pas affectés dans le même genre de service il fallait dire ce qui en était, et à son sens on connaît bien une personne que lorsqu'on l'a vu éméché car c'est à ce moment-là qu'elle révèle à ce qu'on dit son vrai visage, et c'est aussi pour cette raison que cette petite idée de jeu avait pu germer dans son esprit. Faire les idiots aurait de quoi leur vider bien comme il faut l'esprit, conjugué à ceci une consommation d'alcool qui allait grimper en flèche, c'était mathématiquement suggéré que l'amusement serait au bout de cette affaire. D'autant plus, que dans tous les cas, Victor ne finirait pas vraiment perdant vu que son collègue lui avait déjà plus ou moins arrangé sa fin de soirée avec une femme avec qui il avait hâte de faire une petite consultation privée sans la connaître pour l'instant. Jargon de toubib. Alors tant pis s'il venait peut-être ne pas réussir les fameux challenges, ou même passer pour le roi des lâches ou ne sachant trop quoi, au moins il avait cette assurance que de repartir accompagné de ce bar qui remplissait peut-être un peu plus ses promesses d'El Dorado pour le coup. Thomas le laissait ainsi généreusement commencer, tout ça parce qu'il était le petit nouveau du coin, et quelque part ça l'arrangeait totalement parce que donner le coup d'envoi c'était un peu comme dire dans quelle direction pourrait bien aller la soirée dans un sens. S'il le voulait il pouvait un vrai connard en lui donnait un défi bien difficile, du genre venir embrasser la fameuse barmaid qui avait l'air de l'impressionner et lui montrer ainsi qu'il n'avait peut-être pas tant à craindre, mais Victor savait qu'il était là en tant qu'ami avant tout et qu'il n'avait pas intérêt à gâcher ses chances comme il le faisait toujours. Il pourrait toujours le faire plus tard, quand il aurait beaucoup plus de gramme dans le sang, alors qu'il portait son regard sur la salle toujours avec ce sourire en coin avant de finalement se retourner vers son collège avec une idée derrière la tête.

« Très bien. Alors est-ce que tu es cap de venir piquer une bouteille d'alcool, n'importe laquelle je te fais une fleur, sans te faire chopper par notre petite amazone ? Attention, pas le droit de lui demander à elle ou personne d'autre bien sûr, sinon ça serait trop facile. »

Pourtant le pari qu'il lui proposait était risqué depuis le début mais peut-être que Victor avait besoin de ressentir un vent d'excitation dans sa vie, de prouver qu'il était encore bien vivant dans un sens derrière cette blouse blanche qu'il revêtait presque chaque jour de son existence, de remuer un peu toute celle-ci même s'il devait bien l'avouer que le fait d'être en colocation avec Jefferson c'était un défi de chaque jour. Oui. Parce que le chapelier était loin d'être toujours un cadeau, même si généralement son bar truffé de bouteilles assez rares et de très bons crus venait très vite le pardonner pour lui, bien qu'honnêtement le médecin qu'il était ne ferait rien au monde pour changer ceci quelque part. Vivre avec un fou, sans savoir que c'était presque la totale vérité horrifique, c'était un quotidien mouvementé et surtout qui ne se ressemblait pas dès l'instant où il passait les portes de sa baraque. Entre les étranges expériences de thés, le fait qu'il puisse le gaver avec le fait qu'il était le docteur Frankenstein quitte à spammer sa chambre du livre de Mary Shelly au passage, la cuisine ressemblant plus à de la chimie ou un cartel de drogue en se demandant si parfois il ne confondait pas la farine et un autre truc. Secouant un peu la tête, voulant laisser de tout ceci de côté même si c'était loin d'être des souvenirs assez désagréables, Victor se disait que c'était peut-être plus fort que lui que de jouer ce qu'il n'était pas à savoir le mec assuré et ce qui l'avait poussé un peu plus à vouloir imposer un tel défi à Thomas. Alors qu'en réalité il n'était qu'un lâche, qui faisait tout pour fuir les problèmes et rester dans les règles ou à respecter les ordres par crainte que tout puisse venir lui retomber sur le coin du nez, loin d'être entièrement serein après avoir lancé ce challenge à son collègue. Il était un type anxieux qui s'inquiétait de tout et pour tout le monde, bien trop de compassion en lui même si parfois vu ses airs sarcastiques on pourrait penser le contraire, imaginant bien trop le pire avant de voir le meilleur. Ainsi, malgré son air serein et frimeur en extérieur, la seule question qui tournait en boucle dans sa tête était : qu'est-ce qui va arriver à Thomas s'il se fait attraper ? Peut-être qu'il était encore temps d'arrêter la machine, avant qu'elle ne soit vraiment lancée, jouant distraitement avec son verre.

« Enfin. Sauf si tu trouves que c'est trop compliqué pour toi, que tu ne penses pas arriver à déjouer le regard de Cerbère, et que tu veux que je change ? »

Victor espérait vraiment que Thomas accepte, qu'il ne vienne pas jouer les cow-boys ou il ne savait pas quelle autre image saugrenue qui n'apportait de toute façon rien de bon, même si c'était lui qui avait proposé de se faire des défis il était dans l'optique de passer une soirée relativement calme. Ou plutôt dans le sens où aucun des deux n'aurait à aller à l'hôpital, ou même les deux en fait par un concours de circonstances qu'ils n'auraient pas mérité, tout ça à cause d'un jeu vraiment stupide. Pourquoi avait-il sorti ça ? Voilà. Il commençait déjà à culpabiliser et à venir s'en vouloir comme jamais, buvant son verre d'une traite en s'assurant bien d'avoir jusqu'à la dernière goutte comme si ça pourrait faire la différence, se secouant mentalement en se traitant d'idiot de première. Si la fameuse Rebekah pinçait Thomas elle allait soit lui défoncer la tronche, ou se faire aider par quelqu'un, soit téléphoner aux flics pour vol ou même les deux en même temps. Il n'avait pas envie d'aller en prison pour complicité, de passer une nuit en cellule pour lui apprendre à se calmer, parce que très sincèrement il voyait d'ici les satanés ragots à son sujet qui allaient fuser à grande vitesse. L'hôpital entier en parlerait forcément, après tout personne ne louperait une occasion comme celle-ci, mais en plus ça pourrait lui coûter sa place par extension parce que personne ne voudrait se faire soigner par un médecin qui a fait de la prison ! Bon. Victor grossissait beaucoup les choses, il voyait toujours le pire pour peut-être se laisser surprendre par le bon et être un peu moins déçu dans son existence qu'il définirait de morne, sauf en ce qui concerne sa réputation à cause de l'un des charmes des petites villes comme Storybrooke à savoir le bouche-à-oreille. Et la sienne n'était pas très glorieuse pour se permettre un déboire avec autant de conséquences, soi-disant qu'il était l'un des plus grands coureurs de jupons de la ville et qui se trouvait être trop exagéré par rapport à la réalité, alors qu'il fixait toujours Thomas dans son angoisse propre qui pourrait lui donner de sévères maux d'estomac s'il n'avait pas commencé à les noyer dans la boisson.

« Rien ne t'oblige à le faire... »

Peut-être qu'il insistait trop, ce qui aurait pour effet inverse de justement déclencher la situation, alors qu'il suppliait dans son esprit Thomas d'être raisonnable.







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MessageSujet: Re: In an endless sea of good old whiskey | Thomas E. Stern   In an endless sea of good old whiskey | Thomas E. Stern EmptySam 25 Fév - 12:49






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Thomas & Victor



Il venait de recevoir un défi. Enfin, ce n’en était pas encore un, pas totalement, mais Thomas le prenait d’ores et déjà ainsi. Victor voulait pimenter un peu leur soirée et lui avait proposé un cap ou pas cap. Bon prince, l’urgentiste avait accepté, tout en laissant le premier défi à Victor. Il savait déjà qu’ils allaient bien s’amuser et peu de choses faisaient peur au brun téméraire. Aussi quand Victor le mit au défi de voler une bouteille au bar, le médecin eut un grand sourire.

- Facile ! Assura-t-il, acceptant au passage. Tu vas voir un expert à l’œuvre, je te le promets ! Se vanta-t-il un peu.

La mission était relativement simple… Et Thomas connaissait bien le Rabbit Hole, ce qui lui donnait un avantage certain. Aussi attendit-il un peu, faisant fi des tentatives de Victor pour l’encourager ou le décourager, il ne savait pas vraiment… Puis quand vint le moment, Thomas se mit sur ses jambes, fit un clin d’œil à son collègue et se mit en mouvement. Rebekah était une tigresse qu’il n’aurait pas à affronter s’il s’y prenait correctement… L’urgentiste s’approcha d’un homme et lui parla à l’oreille avant de lui montrer la barmaid avec un sourire suggestif. Pendant que l’homme allait parler à la rousse, le brun lui s’approchait du comptoir. Il attendit que l’attention de Rebekah et des autres personnes soient concentrés sur le mec qui tentait de draguer la rousse puis chipa une bouteille avant de revenir à sa place.

- Joli spectacle n’est-ce pas ? Sourit-il en s’asseyant face à Victor avec un sourire victorieux sur les lèvres. Outch, ça doit faire mal ça. Compatit-il alors que l’homme se prenait un coup de poing dans la tronche de la part de la rousse. Bon, voyons ce que nous avons-là… Dit-il en mettant la bouteille sur la table. Du St-James, pas mal ! J’ai chipé du bon rhum au moins. T’aimes ça le rhum ? Demanda-t-il à Victor. Prêt pour ton défi ? Ajouta-t-il par la suite avec un sourire en coin.

À dire vrai, Thomas ne savait pas encore ce qu’il allait lui demander de faire, aussi gagnait-il un peu de temps pour le moment. Mais il trouverait sans doute. Ce n’était pas si compliqué que de trouver des occupations amusantes au Rabbit Hole… Restait juste à attendre le bon moment.

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MessageSujet: Re: In an endless sea of good old whiskey | Thomas E. Stern   In an endless sea of good old whiskey | Thomas E. Stern EmptyLun 13 Mar - 16:18




Thomas lui assurait que c’était un défi facile que Victor lui avait offert, venir voler une bouteille sans que l’œil du Cerbère de la soirée ne puisse le voir, mais aux yeux du médecin le plus âgé il ne voyait pas les choses sous cet angle-ci et c’est pourquoi il avait tenté de dissuader du mieux qu’il pouvait son collègue que de se jeter à corps perdu dans ce cap stupide qu’il avait pu lancer. Quelque part il était le genre de type à vouloir se jeter du haut d’une falaise pour atterrir dans l’eau, embarquant souvent les autres dans son délire quitte à devoir les traiter de peureux, jusqu’au final s’arrêter pile au bord du vide par peur et surtout en se rappelant que dans le fond il en sait pas nager. Tout était une question de lâcheté dans son cas précis, il n’osait jamais faire par crainte des représailles et surtout de ressentir une culpabilité que tout soit toujours de sa faute, accumulant un paquet de regrets qui ne partirait sans doute jamais. Comme en cet instant où il avait l’impression d’avoir malgré lui poussé l’urgentiste dans la gueule du loup, quelque part il savait très bien par avance que le défi allait être d’une difficulté inimaginable mais pourtant il l’avait prononcé comme pour se prouver qu’il n’y avait pas que lui qui pouvait se dérober dans un sens, alors qu’il voyait Thomas bien déterminé à aller jusqu’au bout de son idée sans reculer une seule fois avec ce sourire désinvolte caractéristique. Et quelque part Victor ne pouvait que l’admirer en silence de se trouver aussi assuré qu’il pouvait l’être, d’avoir peut-être encore une forme d’insouciante ou de se ficher des conséquences de ses actes contrairement à lui qui était sans nul doute bien trop raisonnable pour se lancer aveuglement dans un projet qu’il savait voué à l’échec, les personnes possédant une forte personnalité dans le genre avaient automatiquement une forme de respect pour lui bien qu’étrangement il essayait de faire le malin avec eux. Il prenait des airs supérieurs comme pour montrer qu’il n’était en rien intimidé, lançant toute une flopée de sarcasmes ou bien d’ironie en pleine figure, mais encore plus si c’était à l’hôpital car il avait un rôle à tenir à savoir du médecin. Il dirigeait des personnes et n’avait pas le droit à l’erreur, il devait se montrer solide et intouchable car personne ne pourrait suivre une personne à la confiance en lui si ébranlée comme il l’avait, tout comme le fait que quelqu’un part il voulait que Thomas puisse avoir cette image de lui et qu’elle puisse perdurer au possible.

« Un expert ? Rien que ça ? On peut dire que tu n’as pas froid aux yeux Thomas, c’est autant une qualité qu’un défaut, mais tu es tout de même sûr de toi sur ce coup-ci ? »


Mais avant de pouvoir mettre en garde plus largement son collègue, même s’il le faisait toujours de manière indirecte, celui-ci l’abandonnait pour ainsi pouvoir conquérir sa grande victoire et qui donnait un mal d’estomac de nervosité à Victor qui ne le quittait pas des yeux une seule seconde dans sa démarche. Buvant des petites gorgées face au spectacle qu’on lui offrait, priant il ne sait qui que tout se puisse tout bien se passer même si en réalité il n’était pas du genre croyant dans le sens religieux du terme car seule la science l’importait, le docteur essayait de comprendre ce que l’autre médecin était en train de manigancer et encore plus en le voyant s’approcher d’un autre homme à qui il chuchotait il ne sait quoi à l’oreille. Il aurait voulu être une petite souris à cet instant pour pouvoir entendre ce qui se disait de l’autre côté de la salle, encore plus en voyant le sourire satisfait de cette tierce personne sans qu’il ne comprenne pour sa part d’où pouvait venir cet élan sublime de si bonne humeur, ne pouvant qu’imaginer quel genre de technique Thomas avait bien pu user sur lui. Lui avait-il fait une promesse dans laquelle il lui proposait de l’argent par exemple ? Mais non. Victor lui avait bien spécifié de ne demander à personne de lui attraper la bouteille, encore moins à la fameuse barmaid, donc par élimination il pouvait directement rayer le pot-de-vin pour qu’une autre personne puisse prendre tous les risques à sa place. Et il était juste scotché à ce qu’il voyait, pire qu’une petite vieille devant son feuilleton du début d’après-midi pour le coup, continuant à siroter nerveusement son verre au point d’ignorer toute autre forme vivante dans le bar en dehors de ce qui était malgré eux un trio. Même pas le temps de loucher sur de sublimes créatures, pourtant ce n’était pas ce qui manquait au Rabbit Hole, mais comme quoi Victor arrivait à avoir d’autres priorités dans la vie parfois. D’un coup ce fut l’éclaircie, le dénouement de cette courte petite pièce de théâtre que Thomas était en train de lui offrir en quelque sorte, l’homme abordé n’était qu’un moyen de détourner l’attention de l’amazone à l’autre bout du comptoir alors que Thomas n’avait plus qu’à plonger la main derrière pour récupérer une bouteille tandis que Xena la guerrière regardait ainsi ailleurs. C’était tout bête mais encore aurait-il fallu y penser, sur le coup il était juste abasourdit tant il en était impressionné et surtout de voir que l’urgentiste avait pu monter ce plan diabolique en si peu de secondes après tout, le revoyant ainsi revenir victorieux avec la bouteille alors que l’autre pauvre homme venait de se prendre un sacré coup. Aie. Il ne pouvait s’empêcher de le fixer, se demandant s’il n’avait pas trop mal dans cette habitude de médecin, laissant son collègue reprendre place alors qu’il terminait son verre.

« Je ne m’attendais pas vraiment à une telle fin, le pauvre il va sûrement avoir un sacré mal de tête après un coup comme ça, tu devrais avoir honte Thomas Stern tu sais. »

Si cette phrase aurait pu passer pour un reproche il n’en était rien, peut-être que si dans le fond mais il y mettait toutes les formes pour ne pas qu’elle puisse passer comme tel, alors que le sourire complice et amusé qu’il venait offrir à Thomas tendait à prouver que dans un sens il ne donnait aucun cachet à cette remarque. Mais quelque part Victor ne pouvait se retenir que de penser à cet effet papillon, jamais ce type ne s’était pris un tel coup s’il n’avait pas mis au défi son collègue de la sorte, se posant la question intérieurement de ce qui aurait pu se passer d’autre s’il avait soumis un défi bien différent. Néanmoins le médecin ne voulait pas trop penser dans un sens, c’était se torturer la tête pour rien et il n’avait pas besoin de ceci en plus, essayant de garder en tête le fait que le défi avait été emporté avec non seulement malice mais aussi haut la main il ne pouvait qu’en convenir. Non vraiment il était admiratif de son collègue, quelque part le voir évoluer en dehors de la sphère du travail lui donnait une autre vision de lui mais aussi lui confirmait des points comme le fait qu’il était plus que débrouillard sur les bords, voyant ainsi qu’il était loin de se donner une image dans l’enceinte de l’hôpital comme Victor pouvait le faire de son côté. Et quelque part il était d’autant plus ravi que de pouvoir observer Thomas en dehors de cet écosystème qu’était la jungle hospitalière, ça lui donnait un peu plus précisément en face de qui il pouvait être et le fait qu’il pourrait sans doute réellement compter sur lui en cas de véritable urgence des murs blancs, alors que ses yeux se portaient sur la fameuse bouteille de la victoire qui avait été ainsi ramené en trophée. Nul doute qu’avec quelque chose du genre ils allaient pouvoir se mettre bien, perdant le fil de ses pensées qui allaient tout d’un coup en direction de ce divin alcool, ne pouvant qu’annoncer du bon pour la suite de la soirée dans un sens. Après tout la boisson c’était une grande histoire d’amour pour lui, capable de lui faire oublier le pire et il comptait bien le faire avec cette peur qu’il avait pu avoir que de foutre un tel défi à Thomas en se convainquant que d’ici demain il en rigolerait bien après tout, mais il ne devait pas oublier non plus que de féliciter le gagnant de cette affaire car après tout il fallait toujours faire savoir aux personnes quand elles fond du bon travail. Même si ceci sous-entend le vol, bon vu comme ça ce n’était pas le top mais il était trop tard pour la retourner de toute façon, riant légèrement de bon cœur.

« Je t’avoue que tu m’as totalement bluffé quand même. Surtout que, ce n’est pas du tout une mauvaise bouteille que tu as pu nous ramener, je suis un peu plus whisky mais je ne crache jamais sur quelque chose d’aussi bon. Vraiment chapeau Thomas ! »

Et c’est peut-être à cet instant que son âme sortie de son corps, venait hurler de terreur aux mots qu’il pouvait entendre, avant de revenir alors qu’en extérieur il restait le même avec son sourire en coin. À son tour de se soumettre à l’exercice des défis, parce que oui le principe du jeu qu’il avait presque oublié c’était de faire en sorte que chacun vienne en poser un jusqu’à ce l’un finisse par abandonner, sachant très bien qu’il ne pourrait pas déclarer forfait dès le premier car c’était juste inconcevable. Victor imaginait déjà tout et n’importe quoi, il avait posé la barre déjà assez haute à son sens avec celui de Thomas et il regrettait amèrement de ne pas y avoir été en graduation pour le coup, il ne serait tellement pas épargné qu’il ne pouvait dans un sens que s’en prendre à lui-même. Bien que quelque part ceci lui rappelât le bizutage dans les écoles de médecine, il n’en gardait pas vraiment des très bons souvenirs et l’expression « jeune et con » n’avait jamais été aussi véridique pour le coup, encore plus peut-être dû au fait qu’il était tout deux médecins. C’était tellement commun à ces écoles que de mousser les petits nouveaux, continuant au fil des années entre personnes de même section bien que les défis tournaient petit à petit vers la compétition en médecine comme par exemple finir le plus vite possible une opération, jusqu’à l’obtention du diplôme qui était un peu le point d’arrêt de tout ce bazar. C’était peut-être pour éviter de retrouver cette mauvaise ambiance que Victor avait décidé de s’installer à Storybrooke, la ville était grande certes mais ça restait une ville de campagne à son sens et la mentalité était bien différente parfois pour le meilleur ou le pire, mais ce côté défis avec Thomas lui rappelait inexorablement tout ceci. Allez ! Il pouvait le faire. Qu’est-ce qui pourrait bien arriver de catastrophique de toute façon ? Essayant de ravaler au mieux sa crainte mais surtout son pessimiste naturel, sachant qu’il était après tout ici pour passer une bonne soirée et surtout en profiter pour oublier les soucis de l’hôpital, il était hors de question qu’il vienne se défiler même si pour ceci il devait aller droit dans le mur. Il valait mieux échouer en essayant que ne pas tenter le coup, non parce qu’il n’avait pas envie que de collègue puisse le crier sur tous les toits aussi qu’il n’était qu’un peureux de première catégorie, tapotant ses doigts sur la table au rythme de la musique qui passait comme pour montrer qu’il était parfaitement détendu même si en réalité c’était juste pour évacuer au mieux le stress qui grimpait en flèche.

« Mon défi ? Oh sache que je n’attends que ça avec impatience. »

C’était entièrement faux, il avait juste envie de partir ou du moins de se trouver beaucoup plus imbibé pour mettre son cerveau en veille, alors qu’il souriait pourtant malicieusement à son interlocuteur.







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MessageSujet: Re: In an endless sea of good old whiskey | Thomas E. Stern   In an endless sea of good old whiskey | Thomas E. Stern EmptyLun 27 Mar - 20:30






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Thomas & Victor



L’urgentiste n’avait pas vraiment compris pourquoi Victor tenait autant le pousser à accepter le pari. Après tout, il avait déjà dit oui non ? Alors cette insistance, il ne la comprenait pas trop et surtout, ne voyait pas que son collègue essayait de le dissuader d’y aller. De toute façon, il s’était donné un but et Thomas ne reviendrait pas en arrière… Un petit sourire arrogant illumina son visage et il regarda un moment son collègue avec un petit air moqueur dans le regard.

- Ah, mais tu vas voir, tu vas pouvoir admirer un artiste à l’œuvre ! Rétorqua-t-il avant de se lever.

Thomas espérait que Victor allait apprécier le spectacle et prendrait conscience qu’il ne fanfaronnait pas… Les petits défis du genre, les vols, il était un expert… Tout jeune, il s’était découvert ce talent, ce qui lui avait valu le choix d’aller à l’armée ou en prison. Le jeune homme avait préféré l’arme, mais pas comme soldat. Il était médecin et c’était tout ce qu’il aimait vraiment faire. Alors il excellait dans son boulot. Et dans son petit talent caché.

Après avoir manipulé un mec pour qu’il aille occuper Rebekah un instant, Thomas parvint à dérober une bouteille de rhum. Bien sûr, à la fin de la soirée, il lui paierait la bouteille, mais cela, Victor n’avait pas du tout besoin de le savoir… La plupart du temps, le brun se foutait pas mal de voler quelqu’un, mais là, il venait régulièrement au Rabbit Hole et entendait bien pouvoir continuer ainsi. Ce qui impliquait donc qu’il devrait payer sa consommation… Mais pour le moment, il allait profiter des éloges qu’il ne manquerait pas de recevoir !

- Un coup de maître… Je crois que ça faisait longtemps que j’avais rien fait d’aussi beau. Répondit-il avec un petit sourire en coin plein d’arrogance. Coup de chance. Avoua-t-il. Je ne savais pas du tout quelle bouteille j’allais pouvoir choper, la diversion n’allait pas longtemps retenir Rebekah… Précisa-t-il en grimaçant.

Et ça aurait été alors lui qui se serait pris un poing en pleine figure. Très peu pour lui, vraiment… Il y avait déjà assez goûté comme ça. Avec un sourire, l’urgentiste commença à les servir directement dans les verres qui avaient déjà été les leurs. Il ne voulait pas prendre le risque de voir surgir la tigresse rousse en lui demandant d’autres verres… Et puis, ça allait pimenter tout cela…

Ceci dit, il était temps de donner un défi à Victor. Mais il ne voyait pas trop ce qu’il pourrait le pousser à faire… En tout cas, il voulait lui éviter de se faire démonter la tête… Ceci dit, puisque le blond n’avait pas vraiment hésité à l’envoyer voler un truc à Rebekah, peut-être qu’il n’y avait pas besoin qu’il soit aussi gentil… Avisant une blonde au regard d’acier, Thomas sourit.

- Tu vois cette blonde ? Demanda-t-il en désignant d’un mouvement du menton la jeune femme. Je veux que tu ailles lui arracher un sourire et son numéro de téléphone. Déclara-t-il, avec un sourire en coin. Bien évidemment, tu n’as pas le droit de lui dire que tu es médecin… Ajouta-t-il avec un regard rusé.

Parce que bon, ça serait bien trop simple sinon. Et Thomas ne voulait pas que ça soit trop facile. Victor allait être testé ce soir et lui allait sûrement bien se marrer !

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MessageSujet: Re: In an endless sea of good old whiskey | Thomas E. Stern   In an endless sea of good old whiskey | Thomas E. Stern EmptyDim 2 Avr - 20:27




Dire que Victor était mal à l'aise n'était qu'un doux euphémisme, il donnerait n'importe quoi pour être ailleurs qu'ici et dans un sens il ne pouvait s'en prendre qu'à lui-même d'avoir lancé cette stupide idée de paris tout ça pour vouloir impressionner Thomas, parce que dans un sens il était peut-être à l'image d'un petit chien qui aboyait beaucoup mais ne faisait pas grand-chose en y regardant de plus près. Il voulait jouer les grands et les durs mais en réalité il s'en mordait profondément les doigts que d'avoir agi dans la précipitation et comme un imbécile, parce qu'il était un trouillard dans l'âme qui avait peur de ce qu'on pouvait penser de lui et dont la confiance venait ainsi à vaciller selon ce qu'on pouvait bien lui dire bien qu'il n'en donnait pas forcément l'impression, tandis qu'il se cachait derrière une image d'une personne ayant un sang-froid à toutes épreuves sans le moindre mal. Mais combien de fois avait-il bu un verre avant de se rendre au bloc opératoire ? Il ne savait plus. Victor cachait constamment ses angoisses dont celle de devoir opérer, car ne sachant réellement comment gérer la perte d'un patient si tout venait à mal se dérouler, ce qu'il trouvait tellement pitoyable pour un médecin. Ce n'était pas qu'il n'était nullement capable de le faire, au contraire il était même un excellent médecin en réalité, c'est juste qu'il avait une piètre opinion de lui-même et surtout la sensation de ne parfois pas être à la hauteur alors que les résultats venaient à pourtant prouver le contraire. Il ne lui fallait qu'un seul cas pour l'ébranler de tout son être, remettre constamment en doute ce qu'il avait pu entreprendre et ses capacités, parce qu'il était un médecin qui prenait les choses trop à cœur et surtout beaucoup trop compatissant même s'il n'en donnait pas forcément l'image à première vue. Beaucoup pourraient dire qu'il était un docteur qui faisait son travail mais en y regardant de plus près Victor avait une véritable dévotion pour son travail, faisant tout pour rassurer les familles et les patients à sa manière comme des petites intentions ou même mots, même si ce n'était pas ce qui l'aidait forcément à avoir un peu plus confiance en lui. C'est peut-être ce qui lui faisait le plus peur dans cette histoire de défi à savoir ne pas pouvoir le réussir, l'échec étant une chose qui le brisait réellement et qu'il craignait par-dessus tout même si c'était pourtant normal parfois de ne pas pouvoir réussir, plus que ce que Thomas pourrait bien lui proposer concrètement.

Aussitôt que son collègue lui parlait d'une certaine blonde le médecin tournait la tête pour savoir de qui il pouvait bien parler, sentant son cœur battre fortement en sachant que ceci allait être en lien avec son futur défi et ceci ne manquait pas sur le coup, manquant de s'étouffer un peu avec son verre en voyant le regard dur qu'elle pouvait bien envoyer à tout le monde. Et Victor voyait déjà la catastrophe avant même qu'elle arrive dans un sens, sachant très bien que l'autre médecin allait lui demander de lui parler ou quelque chose dans ce genre, voyant peut-être un peu trop le pire avant de voir le meilleur et ainsi plus du genre à voir le verre à moitié vide que plein. Lui demander son numéro et la faire sourire ? Quoi de plus facile normalement pour un tombeur comme lui, de ce que tout le monde pouvait bien dire sur lui en tout cas et ayant cette réputation de fréquenter un peu trop les femmes faciles quelque part, mais là encore on lui avait attribué une image qui n'était peut-être pas entièrement la vérité. Pas qu'il disait qu'elle était fausse, après tout il est vrai que ses relations se faisaient souvent sur le terme d'une nuit et sans grand lendemain, néanmoins ceci ne voulait pas dire qu'il était non plus intégralement à l'aise avec la gent féminine au point de se lever et de commencer tout banalement une conversation avec elle. Non Victor avait besoin de se mettre en condition mentale, de se répéter inlassablement qu'il pouvait le faire et qu'il avait face à lui un être humain avec qui il pouvait toujours discuter tout en étant ainsi à sa portée, même si c'était prendre le risque de se prendre une veste monumentale. Mais quelque part il en avait l'habitude après tout et surtout avec le cas Ruby, il n'arrêtait pas de proposer à la serveuse de boire un verre avec lui un de ces jours et elle avait toujours refusé, étant peut-être ainsi le seul cas auquel il s'accrochait et insistait un peu trop par instants. Regardant ainsi la blonde il essayait de se persuader par avance qu'il pouvait réussir, qu'il allait remporter aisément ce défi et en mettre plein la vue à Thomas, alors qu'il se retournait vers son collègue tout en lui faisait signe de le resservir parce que dans son esprit il était plus qu'évident qu'il allait avoir besoin de ceci pour y arriver et plus il noyait son cerveau qui carburait trop en réflexions inutiles mais c'était. Il avait toujours ce petit sourire en coin, se contentant de garder ses hurlements d'angoisse dans sa gorge ça serait pour le mieux il en était sûr, lâchant un léger rire.

« Tout le monde pense que ma spécialité c'est la chirurgie mais c'est faux, ce sont les femmes voyons, et tu vas avoir Thomas tu ne vas pas être déçu du spectacle. Tu pourrais même apprendre deux-trois trucs au passage. »

Est-ce qu'il en faisait trop ? Oui. Victor buvait d'une traite le verre d'alcool qu'on avait pu lui verser, il allait en avoir sévèrement besoin d'autant plus que sa cartouche principale à savoir le fait d'être médecin était inutilisable – ce qui rendait pourtant toujours plus faciles les choses avec les femmes ça il pouvait difficilement le nier, avant de se lever à deux mains comme s'il était pris par le feu de la passion ou quelque chose dans le genre. Même si c'était plus qu'il avait besoin de se lever bien solidement pour le coup, n'étant pas sûr d'être capable de bien se lever sans la moindre petite aide quelque part, avant de lentement se retourner vers ce qui était sa cible et avancer vers elle peut-être de manière un peu statique ou robotique. La seule chose qui le rassurait peut-être un peu, mais vraiment de façon minime, c'était que Thomas était assez éloigné pour ne pas pouvoir entendre ce qu'il pourrait bien lui et ce qui éviterait qu'il puisse se moquer de lui par la suite. Pas non plus qu'il allait tricher, en fait ceci ne lui traversait même pas l'esprit une seule fois, juste par simple précaution dans un sens ou juste une façon de se prémunir du possible ridicule. Ainsi se trouvait-il dans le sillage de la jeune femme et déjà il avait la sensation de ne pas savoir quoi lui dire, se sachant d'autant plus scruté par son collègue un peu plus loin et qui lui donnait l'impression d'être sous l’œil vigilant d'un professeur qui allait lui attribuer une note pour l'examen qu'il était en train de passer – c'était tout comme pour lui, se lançant donc malgré sa réticence pour commencer la conversation tout en se prenant ainsi le regard perçant de la belle qui devait en avoir assez que n'importe qui puisse venir l'aborder et ne pas la laisser tranquille. Et Victor avait beau faire tous les efforts du monde il avait la sensation d'être face à un véritable mur infranchissable, quoi qu'il dise il n'y avait aucune réaction très encourageante ou très positive qui pourrait lui laisser sous-entendre qu'il pourrait réussir, voyant déjà arriver de loin le refus de lui donner son numéro de téléphone le tout peut-être même accompagné d'une gifle monumentale par la même occasion. Il savait que la baratiner ne servirait à rien, des types comme lui elle devait en voir plein, le mieux qu'il puisse trouver c'était un compromis où chacun aurait ce qu'il souhaite dans un sens. Il inspirait un bon coup avant de se lancer, préférant ainsi jouer la carte de l'honnêteté, si elle ne voulait pas lui donner d'elle-même alors il allait lui donner un petit coup de pouce pour la décider.

« Bon écoutez... Vous voyez l'homme assit là-bas ? Il m'a mis au défi de vous faire rire et d'avoir votre numéro de téléphone. Je suis prêt à vous offrir vos consommations pendant un mois si vous faites ce qu'il attend de moi, sans aucune restriction aucune, d'ailleurs vous n'êtes même pas obligé de me donner votre vrai numéro... ça vous intéresse ? »

La blonde le jugeait un instant, réfléchissant alors sûrement à l'optique de pouvoir profiter pleinement pendant un mois de faire ce que bon lui semble au Rabbit Hole sans aucune conséquence, et même si ce n'était pas ce que Thomas avait pu avoir en tête tant qu'il voyait de loin ce qui ressemblait à un défi emporté il n'y avait aucun problème. Ce n'était pas totalement tricher, après tout la manière importait peu tant qu'il ne disait pas être médecin, et Victor était de toute façon trop désespéré pour pouvoir faire autrement dans ce cas précis. Et ce fut dans un sens un terrible soulagement que de la voir sortir un stylo de son sac pour lui prendre la main, écrivant donc quelques chiffres sans qu'il sache au passage si c'était réel ou non, lui laissant ainsi à l'encre noire la marque de la réussite qu'il allait chérir un sacré temps ça c'était certain. Ainsi la laissait-il faire lorsqu'elle s'approchait pour lui déposer un baiser sur la joue, mais avant tout pour lui chuchoter qu'il avait intérêt à tenir son engagement sinon elle lui ferait regretter de lui avoir fait perdre son temps, avant de poser une main sur son épaule pour rigoler en offrant un sourire qui ne cachait que le visage du Diable à son sens et de partir un peu plus loin tout en lui faisait un regard soutenu. Nul doute que le médecin n'allait pas manquer à sa parole, il n'avait aucune envie très honnêtement de devoir avoir affaire avec elle plus longtemps, restant peut-être quelques secondes plantées pour respirer un bon coup et surtout laisser le sentiment que tout allait bien l'envahir. Il se retournait vers Thomas avec son air victorieux, parce que c'était ce qu'il était après tout même si la méthode pouvait paraître assez discutable, le résultat était là tandis qu'il approchait pour reprendre sa place face à lui. Le médecin espérait que son collègue avait bien vu, qu'il lui fasse pas le coup que soi-disant il regardait ailleurs parce que là ils n'allaient pas être pote très longtemps, tandis que Victor avait ce sourire en coin qui sous-entendait qu'il était le meilleur et qu'il avait lorsqu'il savait avoir raison ou que les événements tendaient à le prouver. Il était certain en tout cas qu'il avait un poids en moins sur la poitrine, ayant presque la sensation que le plus gros de la tempête était passé même si en fait il ne réalisait pas encore à cet instant que les choses ne faisaient que commencer très certainement, ne se projetant pas encore dans un avenir pourtant si proche.

« Alors ? Tu es impressionné je suppose ? T'en fais pas Thomas un jour je te donnerai des cours, Doctor Love sera toujours là pour t'offrir quelques petits conseils quand tu le demandes, ce n'est rien de très compliqué ! Je pense que ça vaut bien un autre verre qu'est-ce que tu en penses ? »


Parce que l'alcool c'était le seul moteur qui pouvait faire tenir Victor à cet instant, moins il pensait et mieux c'était à son sens surtout dans le cadre dans une soirée comme celle-ci, alors qu'il montrait sa main où étaient marqués les numéros comme preuve de son titre de passage accompli.







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MessageSujet: Re: In an endless sea of good old whiskey | Thomas E. Stern   In an endless sea of good old whiskey | Thomas E. Stern EmptyMar 11 Avr - 20:28






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Thomas & Victor



Un sourire aux lèvres, Thomas resservit son compagnon. Il venait de lui lancer un défi et le médecin allait le relever, cela se voyait. Il se mettait en condition avec un petit verre de rhum, ce que l’urgentiste comprenait tout à fait. Après tout, lui-même avait eu besoin d’un petit coup de fouet avant de partir pour la réalisation de son défi. En même temps, lui ça avait été bien compliqué… Rebekah était redoutable et il avait eu pas mal de chance ce soir.

- Prouve-le champion ! Rétorqua-t-il avec un fin sourire sur les lèvres.

C’est ainsi que Thomas se retrouva avec un verre de rhum à la main et un joli spectacle qui se profilait. Il était franchement curieux de voir comment Victor allait se débrouiller pour le coup. Il le savait charmeur, il y avait assez de rumeurs à l’hôpital pour que sa réputation soit parvenue à ses oreilles, mais le brun ne l’avait jamais vu en action. Ce soir, c’était réellement l’occasion !

Thomas s’esclaffa quand il vit la blonde sortir un stylo pour donner un numéro de téléphone à Victor et se mettre à rien. Non mais sérieux… En tout cas, son nouveau pote était un grand manipulateur, maintenant, il en avait la preuve. Mais le brun ne dit rien jusqu’à ce que son collègue se soit rassis à ses côtés. Il lui servit un verre et ria doucement en regardant Victor.

- On verra ça un jour blondinet, je suis pas certain que tu sois si doué que ça moi… Dit-il en souriant. Elle est lesbienne. Tu crois vraiment que je t’aurais donné un défi facile ? S’esclaffa-t-il. Ceci dit, chapeau mec, c’était un beau tour. Et rien que pour ça, c’est ma tournée ! S’enthousiasma-t-il avant de faire signe à un serveur.

Non vraiment, c’était bien joué… Et Thomas était ravi d’avoir eu l’idée de lui proposer de venir boire un verre avec lui. S’amuser de façon si innocente, ça lui faisait du bien et ça repoussait les tourments de sa journée, ce dont ils avaient apparemment autant besoin l’un que l’autre.

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MessageSujet: Re: In an endless sea of good old whiskey | Thomas E. Stern   In an endless sea of good old whiskey | Thomas E. Stern EmptyMar 25 Avr - 18:01




Il l'avait fait. Victor avait du mal à y croire mais pourtant il avait bel et bien réussi le défi que Thomas avait pu lui lancer, même si ce n'était pas forcément de la manière voulue de base mais après tout en dehors du fait de ne pas dire qu'il était médecin il n'y avait pas de règle, s'étonnant presque à chaque fois de se montrer aussi persuasif mais plus que tout en dehors de la sphère de l'hôpital. Qu'il se fasse respecter et qu'on puisse écouter ses ordres là-bas c'était normal, il avait en charge la supervision de quelques personnes dans le but de maintenir la vie, parce qu'il avait su avec le temps se montrer le plus assuré du monde même si la réalité était loin d'être aussi jolie à regarder. Et c'était dans un de ces moments où il savait qu'il pouvait se permettre d'être frimeur sur les bords, ayant son petit sourire en coin de satisfaction et le signe incontestable qu'il avait eu ce qu'il voulait, une belle petite victoire qui n'en restait pas moins éclatante à son sens. Pourtant il lui arrivait souvent d'avoir parfois un moment d'effronterie, de se montrer insolent dans sa manière de parler aux autres au point qu'on pourrait croire qu'il voyait les autres comme de parfaits idiots, mais à ne pas en douter il savait aussi parfaitement quand s'écraser et plier l'échine quand le vent se faisait trop fort. Sans nul doute que s'il avait été un chien il serait de ceux qui aboient, font pas mal de bruits, mais qui au final n'attaque jamais ou termine par se cacher dans un coin à la moindre chose un peu trop effrayante. Alors même si ça ne paraissait pas grand-chose, que d'avoir pu récupérer le numéro de téléphone – réel ou non au passage, c'était une douce chose que Victor n'allait pas lui laisser échapper tant le sentiment était grisant et à son sens si peu connu. Il avait plus l'habitude qu'on lui pointe les erreurs du doigt, qu'on ne lui dise pas quand c'était bien car l'être humain ne faisait pas vraiment facilement des compliments après tout, et ce défi rempli en fait lui donnait vraiment l'illusion qu'il aurait pu réussir tout ce qu'il allait entreprendre par la suite au point de même de se permettre cette petite blague au passage sur le Dr Love. Auto dérision au possible, même si cette réputation le mettait de plus en plus long, histoire de garder la face.  

Mais Thomas en avait décidé autrement à ce qui semblait, prenant ainsi ses paroles en pleine figure alors que son verre était en suspens, gardant sur le coup un sourire figé tant il ne savait pas comment réagir et surtout Victor avait besoin d'un instant pour bien tout assimiler. Son collègue l'avait eu dans son propre jeu, sur le terrain qui était soi-disant sa grande spécialité selon les dires de plusieurs personnes à Storybrooke et qu'il venait parfois grossir involontairement en cherchant le temps d'une nuit les bras d'une femme plaisante, et aussitôt le goût de la victoire avait celui de la défaite cuisante à laquelle il était bien trop habitué. Il avait été un imbécile que de croire qu'il pouvait, même ne serait-ce que le temps d'une soirée, quelqu'un d'autre que juste lui-même et qu'il pouvait réussir au moins une fois dans ce qu'il faisait. Le pire c'est qu'il n'en voulait aucunement à Thomas, après tout ceci ne devait être qu'un jeu divertissant pour lui et rien de plus alors que de son côté il avait sûrement pris la chose beaucoup trop à cœur, parce qu'il avait cet altruisme pour les autres qui faisait qu'il arrivait à pardonner à n'importe qui lui faisant la moindre crasse. Dans la logique des choses c'était lui qui s'était fait avoir après tout, il n'avait qu'à être plus intelligent et plus malin pour éviter le piège au lieu de foncer dedans tête baissée, il ne pouvait réussir à blâmer les autres pour sa propre stupidité. Regardant un peu sa main, voyant ainsi les chiffres marqués qui s'étaient un peu effacé avec la condensation sur le verre et le léger côté moite de ses mains nerveuses, c'était tout d'un coup plus la marque de sa propre honte qui y était marquée que potentiellement autre chose. Même pas un ticket gagnant, il n'allait pas se risquer à téléphoner à cette furie qui de toute évidence ne ressentirait jamais le moindre besoin envers lui, une pierre de plus à apporter à l'édifice de la déception. Et il savait qu'il devait se forcer à dire quelque chose, ne pas rester là bêtement sans savoir quoi dire et encore moins devant un collègue, tout ceci n'était qu'un jeu et même s'il venait de se faire avoir comme un débutant ça n'empêchait pas à Thomas que d'en rire à première vue.

« Justement c'est là que tu te trompes. Réussir à avoir son numéro ne fait que donner une valeur supplémentaire à la chose, tu devrais vraiment être impressionné Thomas, ne joue pas les rabats-joies ! »

Victor avait un rire qui se voulait enjoué, préférant mettre de la dérision dans cette affaire, mais dans le fond il n'était pas aussi amusé qu'il pouvait le prétendre à travers sa façon de faire. Il disait tout ceci avec une assurance fausse, qui était pourtant si solide quand on l'écoutait aveuglément, mais dans le fond c'était presque une question ou une supplication de sa part mais encore plus face à ce qu'il prenait pour un nouvel échec. Les félicitations de son collègue ne furent qu'un simple petit pansement mis sur une blessure bien plus grande que ce dont elle pourrait ressembler de loin, à savoir des années à toujours tout remettre en question mais surtout sa propre personne quant au choix qu'il pouvait bien faire, alors qu'il n'avait aucune idée si l'on pouvait dire si oui ou non le jeu des défis était en train de continuer. C'était de sa propre initiative mais il le regrettait pourtant, parce qu'il y avait ce doute permanent au-dessus de sa tête et celui-ci s'était agrandi à l'instant même où il avait vu le sourire de Thomas et étendu son rire contre lui, ou du moins il devait essayer de dériver sur quelque chose qui n'aurait pas des conséquences qu'il voyait comme démesurées en cet instant. Victor avait vraiment besoin de boire et ceci en toutes urgences, il devait noyer la moindre de ses pensées encore cohérentes et tenter de débrancher la machine qui le faisait encore trop réfléchir, finissant ainsi le verre qu'il avait en main tandis que l'urgentiste était en train de commander auprès d'un serveur. L'alcool étant pour l'instant l'unique moyen qu'il avait pu trouver, d'assez fiable sans pour autant réellement l'être, pour qu'il arrête de se prendre la tête comme il le faisait mais plus que tout d'être juste lui-même. Lui souhaitait être le type assuré qu'il prétendait être, il voulait être l'image qu'il pouvait donner de lui et que ceci ne soit plus une illusion de sa part, et que concrètement il sache quoi faire en toutes circonstances mais plus largement de sa vie. Il était prêt à tout pour avoir le petit frisson de la soirée, pour ce dire que tout allait bien se passer et surtout qu'il allait pouvoir aussi naviguer dans le sens qu'il voulait, agitant doucement son verre vide alors que son sourire en coin devenait plus grand à la perspective nouvelle qu'il avait.

« Tu sais quoi Thomas ? Au lieu de se lancer mutuellement des défis, se renvoyer ainsi inégalement la balle, que dirais-tu qu'on fasse le même ? Histoire que ça soit juste ? Je propose : le premier qui abandonne paye l'ensemble des consommations. »  

Non seulement il aurait dans un sens la possibilité de boire sans qu'on puisse le juger, n'ayant pas besoin qu'on vienne lui coller en plus d'une étiquette de Don Juan celle d'alcoolique, mais quelque part il pourrait ainsi mettre sur off son cerveau qui carburait encore beaucoup trop selon lui. Et peut-être même qu'il pourrait impressionner Thomas, une éventualité à ne pas négliger à son sens, étant presque sûr de pouvoir assurer plutôt pas mal ce défi-ci. Avec de la chance, mais aussi du talent ou de la résistance – au choix, s'il arrivait à emporter la partie il pourrait éventuellement refourguer sa dette de payer les consommations de l'autre femme du mois et dans un sens ça ne serait que justice pour ce vil piège à son adresse. Calmes-toi Victor. C'était ce que son esprit venait de lui dire en boucle tout d'un coup, il ne devait pas s'enflammer et encore moins vendre la peau de l'ours avant qu'elle ne soit tuée s'il ne voulait pas que ceci lui retomber dessus, comme à chaque fois qu'il allait se lancer dans quelque chose et faisant ainsi de lui une personne plus prudente qu'on pourrait le croire. Quelque part c'était peut-être pitoyable de sa part que de croire que réussir un défi alcool soit quelque chose de vraiment extraordinaire, voire même assez macho sur les bords en fait en y pensant bien même si ça restait une sorte de démonstration plus ou moins populaire, mais il préférait se glisser vers un terrain où il savait qu'il avait une réelle chance d'y arriver en fin de compte que de rester sur le banc de touche en espérant un jour rejoindre la cour des grands. C'était peut-être comme ceci qu'il s'était imposé dans la faculté de médecine, loin de penser que c'était ses qualités qu'il possédait pourtant mais qu'il ne voyait pas, un incontournable ainsi selon lui et une manière dans un sens de perpétuer les vieilles traditions. Même si ces dernières lui faisaient horreur, c'était confiner quelqu'un dans quelque chose sans lui laisser le libre arbitre, n'appréciait aucunement qu'on vienne à lui forcer ainsi la main. Cependant Victor pensait maîtriser et c'était peut-être l'une des rares fois où il était aussi confiant, sentant une insolence nouvelle en lui qui se faisait et cette petite envie d'épater quelqu'un, observant Thomas tandis qu'il venait reposer son verre vide qu'il avait pu ingurgiter en peu de temps.

« On est d'accord ou te défile tout de suite ? »

Un brin d'arrogance, trépignant peut-être trop dans son coin, après tout il ne devait pas louper cette occasion en or lui passer sous le nez et convaincre Thomas était le meilleur moyen de s'en assurer.







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MessageSujet: Re: In an endless sea of good old whiskey | Thomas E. Stern   In an endless sea of good old whiskey | Thomas E. Stern EmptyLun 1 Mai - 15:49






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Thomas & Victor



Enthousiaste, Thomas avait fait signe à un serveur de venir les resservir quand Victor lui assura qu'avoir eu le numéro tout de même, c'était franchement un beau coup et qu'il ne devrait pas jouer les rabats-joies comme ça. Le brun regarda son collègue, interloqué.

- Bah ouais c'est un beau coup, je suis bien d'accord... C'est pour ça que c'est ma tournée d'ailleurs... Fit-il remarquer, étonné par la remarque de Victor.

Mais l'urgentiste n'était pas du genre à s'arrêter sur d'aussi petites choses... Surtout pas quand on venait de les resservir et que Victor espérait lancer un autre défi, le même pour tous les deux cette fois. Thomas eut un sourire en coin, franchement pressé de commencer. Il avait besoin d'oublier sa journée et picoler durant une soirée entière en s'amusant, ça n'était vraiment pas de refus...

- Et si on fait ex-aequo, on revient demain pour se départager. Ajouta-t-il avec un sourire.

Les défis de ce genre, Thomas n'avait jamais pu y résister. Il adorait ça et quand les circonstances s'y prêtaient comme aujourd'hui, c'était vraiment bienvenue. Le brun était assez content que son collègue ait accepté de venir avec lui, sans quoi, il était certain qu'il aurait passé sa soirée à ressasser la perte de son patient...

- Puisque nos verres sont de nouveau remplis, allons-y. Accepta-t-il avec un sourire sûr de lui.

Les deux hommes enchaînèrent les verres, plaisantant et riant énormément lorsque l'un d'eux avait des mouvements pas très coordonnés avec leurs intentions. Ils étaient pétés, autant l'un que l'autre mais Thomas était trop euphorique pour s'en soucier. Demain, c'était sa journée de repos et il pourrait bien migrer au fond de son lit pour remédier à la gueule de bois qu'il aurait probablement le lendemain...

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MessageSujet: Re: In an endless sea of good old whiskey | Thomas E. Stern   In an endless sea of good old whiskey | Thomas E. Stern EmptyLun 29 Mai - 16:18




Victor était tellement convaincu d'être un peu le dindon de la farce avec son dernier défi, ayant eu la sensation de se faire battre à son propre jeu et de trahir sa réputation qu'il acceptait amplement pour ne pas à s'occuper d'affaire sérieuse, qu'il n'avait pas su quoi penser de l'air presque étonné que Thomas pouvait bien aborder. Est-ce réellement le cas ? Le médecin avait eu un petit aperçu et surtout le fait que son collègue aimait particulièrement jeu, après tout il avait fait exprès de lui offrir une situation qu'il avait été difficile de s'en sortir alors que son porte-monnaie allait en prendre un sacré coup il en était sûr, ne sachant aucunement s'il pouvait avoir confiance ou non en cet homme qui au final restait un parfait étranger lorsqu'on s'éloignait des grandes lignes. Il ne serait dire qui était le véritable individu derrière cette casquette d'urgentiste, cette façade du type assuré et un poil arrogant parfois à son sens, rien ne lui garantissait après tout qu'il ne jouait pas un rôle comme Victor le faisait actuellement en voulant faire l'homme qui n'a peur de rien. D'autant plus que dans le fond ils ne travaillaient même pas vraiment ensemble en y regardant de plus près, c'était plus des coups de vent lorsqu'un patient arrivait ou changeait de services, dans son cas par exemple il était surtout cantonné dans le même espace toute la journée contrairement à Thomas qui était le plus souvent le premier arrivé à un endroit. Ils participaient à la même course de relais en quelque sorte, selon le besoin de la personne concernée ils se devaient de se relayer pour faire triompher la vie, et dans ces conditions on ne pouvait pas parler à proprement parler de contact entre eux. Alors peut-être qu'une part de lui avait été un peu déçue que de voir la machination consistant à le rendre ridicule, se plaçant plus en victime que de voir ceci comme un jeu avant tout qui avait comme unique but juste l'amusement, et pourtant ce qui primait avant tout c'était une sorte de fascination pour le personnage face à lui. Peut-être parce que c'était l'un des rares, si ce n'était l'unique, à lui proposer vraiment une soirée en dehors des murs blancs de l'hôpital. Une condition qui permettait à Victor de s'adoucir, malgré la sorte de petite rage passagère qui ne fut que de courte durée, voulant apprendre qui était son homologue et pour ceci le meilleur moyen restait à son sens l'alcool.

Et le médecin avait du mal à cacher sa joie en voyant que Thomas acceptait avec une facilité déconcertante, pas vraiment qu'il y avait un piège là-dedans bien au contraire, ceci était plaisant de voir qu'il y avait encore des notions de simplicité sur lesquelles il pouvait compter. L'hôpital restait un endroit tellement sérieux qu'il était important de pouvoir s'aérer l'esprit au possible, d'oublier que la mort planait dans les couloirs et à chaque recoin de chambre en attendant le dernier souffle d'un patient, et Victor avait vu tellement des choses qu'il savait à quel point son travail avait une importance capitale dans la vie de n'importe quel être humain qui lui serait confiée. Et peut-être que c'était ceci dans un sens le plus angoissant, de se dire qu'on pouvait un peu jouer comme une quelconque entité supérieure avec les personnes – si tenté il croyait à une forme de religion mais il était trop scientifique pour ce faire, ne s'accordant que des sarcasmes ou ironies dans cet espoir vain de parfois pouvoir détendre l'atmosphère environnant même s'il fallait bien l'avouer pour certaines occasions ceci ne faisait qu'empirer les choses. Il avait donc besoin de se sortir tout le côté hospitalier de son esprit et malheureusement la seule chose qui arrivait à ce résultat-ci restait ainsi la boisson, sauf si dans un sens il s'en était comme convaincu à la longue et que ceci n'avait effet que s'il en décidait de cette façon, et peut-être que de voir Thomas accepter son défi c'était un peu se conforter dans l'idée qu'il n'était pas le seul à avoir besoin d'un refuge par instants pour se couper de tout mais bien avant tout du travail qui devenait si pesant parfois qu'il se demandait pourquoi il pouvait bien continuer. Peut-être parce qu'il restait malgré tout trop altruiste, qu'il avait besoin de sauver des vies parce qu'il était dans la capacité de le faire et donc il n'y avait aucune contre indication à ce qu'il ne le fasse pas, qu'au moins il avait la sensation de vraiment agir et pour cette raison il se voyait mal se terrer dans un laboratoire pour touiller deux-trois tubes à essai sans le moindre contact avec les autres. Oui c'était ça. Victor avait besoin de la présence des autres, peut-être plus qu'eux à son égard, au point de défier Thomas à la suivre pour ne pas continuer seul sur cette route. Ainsi il était ravi en entendant la réponse, encore plus en voyant les gestes, rassuré même pour être plus exact.

« Puissent-ils ne jamais être vides alors ! Et que le meilleur gagne surtout ! »

Une compétition qui n'en était pas tant une au final, c'était encore dans l'idée de se donner une bonne raison de picoler même si ça se traduisait en réalité par deux personnes qui en avaient besoin ou juste l'envie, ayant l'illusion d'être en quelque sorte gagnant sur tous les tableaux de toute façon. Il était là pour en apprendre plus sur qui était Thomas, ne sachant pas encore réellement ce qui pouvait être vrai ou faux le concernant ce qui était dans un sens assez troublant, et n'importe qui après quelques verres en trop venait à se dévoiler comme il était vraiment ou du moins délier plus facilement le fond de sa pensée. Un jeu à double tranchant car ce qui était valide pour l'homme face à lui se trouvait être valable dans son cas également, ne voulant pas trop penser à ce genre de détail en fait, surtout que la réaction qu'il pouvait avoir se trouvait être un peu le fruit du hasard. Victor pouvait aussi bien être perdu dans ses pensées, en passant sur le point de s'endormir, par quelques chouinements absurdes de sa part, par la colère modérée pour qu'on le laisse tranquille, ou encore une euphorie parfois assez ridicule pour un rien. Bonne pioche sur ce coup-ci ce fut la dernière catégorie, sans doute que les rires de Thomas l'aidaient à aller dans ce sens-là, tandis qu'il manquait de recracher à moitié partout autour de lui en entendant une blague ô combien idiote mais qui le fit presque s'étouffer tant le niveau volait très bas. Le médecin ne serait même pas dire s'ils ont réellement parlé d'un truc en particulier ou si c'était des divagations liées à l'alcool, à pencher fortement pour la deuxième option tout de même, tout ce qu'il savait en revanche c'était juste qu'il se sentait bien et qu'il avait envie de rire sans grand mal comme ce n'était pas arrivé depuis un certain temps dans un sentiment si délicieux qu'il en redemandait toujours plus à l'image des verres qui étaient en train de s'enfiler sans se préoccuper le moins du monde des possibles conséquences pour le lendemain. Est-ce qu'il travaillait ? Possible. Si c'était le cas il ferait en sorte de décuver doucement dans son bureau en prétendant devoir s'occuper de dossiers importants, pouvant aisément s'octroyer quelques petites heures précieusement, avant de devoir faire de son mieux en faisant bonne mine auprès des autres avec son air arrogant qu'il pouvait avoir parfois.


••


Les verres s'étaient enchaînés à une telle rapidité que Victor avait arrêté de compter depuis longtemps, aucun des deux n'avait l'air de plier, tandis qu'il abordait un sourire débile sur le visage tout en vacillant un peu de gauche à droite alors qu'il était en train d'éliminer le surplus d'alcool dans sa vessie dans l'un des urinoirs de l'établissement. Il avait demandé une pause à Thomas en prétextant qu'il avait le temps d'y aller en attendant les commandes, de toute façon vu leur état d’ébriété avancé la moindre idée passait pour un truc de génie même si c'était loin de l'être, profitant ainsi de cette pause pour se répéter encore une fois à quel point cette soirée était géniale et il se rendait compte ainsi à quel point il avait une nécessité presque vitale que de respirer dans cette existence si étouffante. Si l'urgentiste ne devenait pas un ami au sens conventionnel du terme, du moins une personne en qui il pouvait avoir une confiance aveugle ou du moins lui dire tout ce qu'il pouvait avoir sur le cœur, au moins il allait être un sacré comparse de sortie ainsi que de beuverie. Victor avait découvert le Rabbit Hole grâce à lui, même si le lieu n'était pas des plus glamours au moins personne ne faisait attention à eux à partir du moment qu'ils respectaient les soi-disant règles, une drôle de surprise même s'il ne serait pas encore dire si elle était bonne ou mauvaise. Finissant sa petite affaire, venant se laver les mains de manière excessive comme s'il allait entrer dans le bloc opératoire, il avançait par la suite bien décidé à rejoindre son complice de méfaits. Du moins quand le sol aurait terminé de pencher autant d'un côté et de l'autre, avançant malgré tout comme si de rien n'était sans doute dans une sorte d'habitude, se posant lourdement sur sa chaise avant d'avaler machinalement le verre plein qui se présentait face à lui. L'alcool lui brûlait la gorge mais il n'en avait que faire, il n'était pas en état pour dire où il avait mal de toute façon et son cerveau ne lui envoyait aucun signal quant au fait qu'il aurait dû ralentir depuis longtemps la cadence, finissant par reposer le verre une fois vide. Victor regardait un instant Thomas avant de commencer à rire de bon cœur, sans réelle raison apparente mais bien juste pour le bon plaisir de cet instant, terminant au bout d'un moment par se calmer tout en reprenant son souffle tout en affichant un grand sourire.


« Tu sais quoi Thomas ? T'es le pote non non non ! Le meilleuuuuuur pote qu'on puisse avoir ! T'es tellement drôleeeeeeee ! Il faut qu'on fasse tout ça plus souvent parce que franchement l'hôpital c'est tellement tristeeee ! »

Victor se laissait tout d'un coup glisser sur la table, étalant ses bras et sa tête sur la surface plane, la déprime passagère lui grignotant l'esprit.







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MessageSujet: Re: In an endless sea of good old whiskey | Thomas E. Stern   In an endless sea of good old whiskey | Thomas E. Stern EmptyJeu 1 Juin - 20:25






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Thomas & Victor



Se jouer ainsi de Victor, ça avait été facile et assez amusant. Mais Thomas préférait – et de loin – les défis plus stimulants. Aussi accepta-t-il sans aucun problème le défi de son collègue, ce n’était pas comme s’il n’avait jamais fait un truc pareil par le passé après tout. Il était doué à ce petit jeu, surtout parce qu’il n’hésitait pas à tricher. Mais peut-être qu’il ne le ferait pas ce soir… Parce qu’il avait sans doute autant de raison que le blond pour se bourrer la gueule…

- Ouais, à ma victoire ! Plaisanta-t-il avant de s’enfiler son premier verre.

*************************************

Cela ne prit pas si longtemps que ça au final. Ils étaient tous les deux torchés. Mais Thomas ne s’en rendait pas vraiment compte. Il avait atteint son but, il s’était détendue et avait laissé de côté tout ce qui avait trait à l’hôpital. Cette nuit, peut-être qu’il n’aurait pas à se torturer la tête parce que sa patiente était morte et qu’il ne savait pas, ne comprenait pas ce qu’il avait pu louper alors qu’il avait été minutieux…

- Ouais mate ! Beugla-t-il en attrapant maladroitement son verre. Toi zausi t’es un pote mec. Articula-t-il avec difficulté, sa voix rendue pâteuse à cause de l’alcool. Même qu’il faut qu’on fasse ça à chaque fois que ça va pas là-bas heiiiiiin ? T’en dis quoi copaiiiin ?

C’était cool d’avoir un pote pour se bourrer la gueule n’empêche. Parce que Thomas était pas certain de pouvoir rire autant si Victor n’avait pas été là !

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MessageSujet: Re: In an endless sea of good old whiskey | Thomas E. Stern   In an endless sea of good old whiskey | Thomas E. Stern EmptyJeu 8 Juin - 20:37




Après la phase d'euphorie que Victor avait pu connaître, passant ainsi le plus clair de son temps à essayer de battre le record de verres pouvant être bu en une seule minute et dont l'opération se trouvait être multipliée à diverses reprises, c'était au tour d'une certaine forme de tristesse de prendre le dessus et qui se mélangeait avec la réalisation de tout ce qui n'allait pas dans sa vie mais tout particulièrement vers l'hôpital. Il est vrai que son travail de médecin il en rêvait depuis qu'il était petit, n'ayant aucune idée quant au fait que cette véritable vocation était une variante constante et solide entre sa vie dans son monde d'origine mais aussi à Storybrooke, mais parfois il n'avait pas la réelle sensation d'être satisfait si ce n'était être heureux d'une certaine manière. Il aimait le contact avec les gens et le fait de se montrer utile, sauver des vies était toujours de toute façon très gratifiant quoi qu'il puisse arriver, mais tout le stress que pouvait apporter une telle situation devenait de plus en plus lourde à porter. De même, autant il pouvait passer pour un héros autant il pouvait devenir l'exact opposé lorsque quelqu'un venait à décéder malgré tous les soins qui pourraient être apportés, alors que malgré tout les efforts que tout un personnel compétent pouvait bien offrir parfois le destin faisait qu'ils étaient impuissants et qu'une personne meurt au bout d'un combat éprouvant. Et si la mort était un aspect ancré de leur travail au point d'être toujours suspendu au-dessus des têtes de n'importe qui pénétrant à l'hôpital, même si parfois ceci n'en avait pas l'air mais toutes les complications futures ne se voyaient pas forcément après tout, Victor de son côté n'arrivait toujours aucunement à y faire face. Combien de soirées comme celle-ci à ruminer et à tenter de se noyer dans l'alcool ? Il ne comptait même plus, il n'en avait plus le courage, étant pourtant l'unique solution encore viable pour tenter de laisser derrière lui les fantômes et autres démons qui pourraient bien le poursuivre. Tout ceci ne faisant que fragiliser un peu plus toutes ses convictions ainsi que ses actions, oubliant que trop facilement pourtant ses réussites bien plus nombreuses que le nombre de ses échecs pourtant, lui laissant ainsi parfois planer des doutes qu'il ne devrait pas avoir comme par exemple le traitement à octroyer à un patient. 

Une même hésitation qui n'existait plus alors que sa gorge le brûlait que de boire autant d'alcool, son estomac montrait déjà les signes futurs de fortes remontées gastriques qui étaient un beau synonyme pour dire vomissements – rien de très glamour en somme, n'étant pas assez conscience pour savoir dans quel état il était en train de se mettre et surtout à quel point s'il continuait sur le long terme c'était sa santé qui allait en prendre un sacré coup sans que personne ne puisse y faire quoi que ce soit. Mais Victor était ainsi, se sentant presque maudit de ne jamais connaître le véritable bonheur s'il n'avait pas l'esprit aussi cartésien et scientifique pour le coup, il fallait toujours qu'il vienne saboter lui-même ce qu'il possédait ou même ses chances de construire un quelconque avenir solide ou même stable. Un ressentiment étant peut-être dû à une quelconque réminiscence de sa véritable identité pour l'instant piégée à cause de magie, qu'il ne pourrait jamais croire pour cette simple raison de toute façon à savoir cet apport qui était de l'ordre du fantasque selon lui et qui n'avait nullement sa place en ce monde, qui se souvenait malgré lui bien que ce n'était pas de façon nette mais plus sous la forme de fantôme sentimental. Le médecin se fourvoyait toujours lorsqu'il voulait arranger les choses, de la même manière que ramener son frère à la vie fut une des plus terribles de sa vie même si une part de lui n'avait pas de regrets d'avoir tenté le tout pour le tout que de retrouver un être aussi cher, provoquant ainsi une catastrophe toute nouvelle et il était amusant de voir qu'à Storybrooke il opérait sur le même genre de schéma qui lui avait pourtant porté tant de préjudices par le passé pour l'instant coincé. Ainsi, si pour l'instant Victor profitait amplement de cette soirée et de la compagnie de Thomas devenu officiellement son partenaire de beuverie attitré, il était certain que d'ici quelques heures lorsqu'il aurait pu ainsi décuver il se sentirait comme le pire des déchets du monde dans une superbe gueule de bois tout en se demandant à quoi pouvait bien rimer tout ce cirque. Il pensait que ceci était là pou tenir le coup, que c'était le seul remède efficace pour l'heure qui arrivait encore à lui maintenir hors de l'eau, mais dans le fond c'était avant tout pour fuir la réalité de plus en plus difficile à supporter.

« À chaque fois que ça va pas... ? Tu sais quoiiii ? On devrait demander au directeur alors... d'installer directement un bar là-bas... comme ça ça sera plus rapide ! Et les patients aussi auront le droit de picoler, ça sera même prescriiiit dans leur traitement ! Et l'vendredi spécial whisky ! »

Riant à sa propre bêtise, même si quelque part le projet pourrait être traité sérieusement tant il pourrait être prometteur et rapporter de l'argent – même si la déontologie ne serait pas du même avis, il y avait tellement de choses qui n'allaient pas dans le bon sens à l'hôpital que comme était en train d'expliquer Victor il serait plus simple d'avoir directement un bar là-bas juste pour se saouler un bon coup quand tout allait vraiment de travers ou donnait l'illusion d'une bonne journée merdique à l'horizon. Parce que très honnêtement il y avait de quoi perdre patience dans un tel endroit ou du moins de perdre foi en l'humanité, il avait croisé des cas même où il ne se demandait pas si dans le fond la personne ne méritait pas ce qui lui arrivait tant elle pouvait se montrer odieuse de ce fait et que tout ceci n'était que les conséquences de son comportement, et ne pas perdre patience parfois tenait de l'ordre du miracle même si de son coté il ne pouvait s'empêcher de lancer des piques sarcastiques bien placer. Être dans l'hôpital c'était comme arriver à la conclusion que le monde était fou et avait un réel problème quelque part, et même si Victor était altruiste il avait la sensation parfois de perdre foi en l'humanité ne serait-ce que quelques instants avant de se rendre compte du dévouement autour de lui de la part de ses collègues, et dans le fond il espérait plus que tout que Thomas puisse le comprendre ou même devenir à la longue un possible confident sur qui se reposer temporairement. Oh bien sûr qu'il pourrait tenter ceci avec n'importe qui mais dans le fond il avait peur qu'on puisse le juger, en tant que docteur on attendait de lui qu'il puisse avoir le plus de sang froid possible et le meilleur jugement de valeur sur les autres en étant le plus compatissant qu'il puisse exister malgré ses airs de désinvolture qu'il pouvait s'offrir, mais après cette virée avec l'urgentiste il avait plu l'impression de faire face à un allié face à lui que n'importe qui d'autre. Peut-être parce qu'il avait été un des trop rares à faire l'effort de l'inviter comme il l'avait fait aujourd'hui, à l'accompagner dans sa descente de verres de la sorte sans lui poser un regard qui le jugeait d'une manière ou d'une autre, et surtout qui avait l'air d'avoir la même nécessité que lui de chercher à respirer mais aussi oublier. Relevant la tête il s'accoudait à la table, ayant bien besoin de ses deux mains pour se tenir la tête, souriant bêtement à son interlocuteur.

« Tu crois qu'on peut remplir les poches des cathéters d'alcool... ? Pour les cas d'urgence bien sûr... histoire de se redonner des forces... Parce que siiii c'était le cas je peux te dire que... que... je disais quoi déjà ? Ah oui les cathéters ! Tu t'en colles un h24... et puis voilà ! »

Si le directeur les voyait faire ou les entendait parler il n'y avait aucun doute que ceci chaufferait pour leur matricule, d'autant plus que dans son état actuel il était des plus sérieux en ce qui concerne le fait de prodiguer ainsi des soins car après tout il n'y avait qu'à voir à quel point l'alcool arrivait à retirer les problèmes – mais en créer d'autres par la même occasion, nul doute qu'avec le matériel adéquat en cet instant il aurait testé cette expérience et le tout dans une volonté scientifique par la même occasion. Victor en avait déjà fait des trucs stupides à cause de l'alcool après tout, les pires remontant probablement à sa période étudiante où même s'il était un acharné du boulot il pouvait se montrer aussi le plus déluré de tous, et plus le temps passait plus son cerveau semblait prendre un malin plaisir à repousser les limites encore plus loin dans la stupidité dans lequel il pouvait baigner sous les effets de tels breuvages. Il laissait alors son regard se perdre dans la foule aux alentours, peut-être nombreuse à cette heure-si avancée de la nuit comme si les choses sérieuses pouvaient dès lors commencer, ne regardant personne en particulier si ce n'était pour se poser sur la fameuse femme à qui il avait eu besoin de soutirer le numéro de téléphone. Il était vrai qu'elle était tout de même jolie, même si vue son état de non-sobriété il était certain qu'il aurait pu affubler ce critère à n'importe quelle représentante de la gent féminine, avant qu'une bride de souvenir vienne lui rappeler en pleine face qu'il n'avait pas besoin de perdre son temps à chercher à lui faire la cour au vu de ses préférences sexuelles. Un long soupir se fit alors entendre de son côté, même s'il n'était pas certain qu'il aurait été des plus brillants ou le meilleur coup de la ville vu son état déplorable il n'empêche que Victor avait des envies de l'ordre charnel, avant que les connexions entre ses neurones en train de prendre tout de même du bon temps d'ivresse viennent lui rappeler un petit détail de conversation de la plus haute importance. N'était-il pas censé avoir un rendez-vous ? Ou un truc du genre en tout cas, son esprit trop embrumé pour dire exactement à quoi il avait affaire, s'agitant à l'instant même où il réalisait tout ceci.

« Hééééé Thomaaaaas ! J'ai pas fait attention mais Mag-truc est venue... ? Tu saiiiis ta pote là j'sais pas quoi ! »

Il y avait forte à parier qu'en voyant dans quel état ils se trouvaient tous deux la fameuse Maggie avait dû faire demi-tour, supporter deux hommes alcoolisés et lancés dans un stupide concours de qui viendront boire le plus de verres n'avait rien de glorieux de toute évidence, ou alors ni lui ni Thomas n'avait apporté attention à ce qui se passait autour. Sauf que c'était désormais maintenant que Victor avait envie de la rencontrer, et plus si affinités – surtout, posant ses mains à plat sur la table pour se lever avec une certaine difficulté. Le médecin ne voyait plus vraiment droit alors qu'il était pris dans cette idée stupide de vouloir aller la chercher lui-même, sans savoir à quoi elle pouvait ressembler à défaut de ne l'avoir jamais rencontré après tout, ayant la sensation désagréable de se retrouver sur un bateau et de lui offrir un beau mal de mer. Sauf qu'il n'aimait pas l'eau, du moins les grandes étendues où il n'avait pas pied, dû au fait qu'il ne savait pas nager et le fait de retrouver la même sensation de ballottement naval lui donnait une forme de nausée qu'il avait du mal ainsi à contrôler. Prenant un verre remplit, à se demander d'ailleurs comment ils arrivaient encore à le faire et offraient une variable inconnue dans l'équation de la cuite à savoir réussir à tout le temps faire en sorte que le verre ne soit pas vide, le buvant d'être traite pour calmer cette sensation désagréable qui lui collait à la peau mais dans un sens ceci ne fut qu'accentuer encore plus les choses avec ce mouvement brusque de la tête vers l'arrière. Reposant le verre d'une main un peu tremblante, toussant d'avoir bu de travers et surtout à l'illusion d'une remontée gastrique trop rapide qui se faisait, Victor se décollait de la table pour aller dehors pour chercher la jeune femme qui n'avait jamais été ici mais aussi avoir de l'air pour se rafraîchir. Sauf qu'à peine un pas du fait qu'il se retrouvait à chuter de tout son long par terre, dans un spectacle grotesque pour quiconque se trouvant dans les environs, ayant tout d'un coup l'accumulation d'une lourde fatigue qui lui tombait sur les épaules et surtout cette sensation d'avoir dépassé depuis trop longtemps les limites au point de lui offrir ce résultat-ci. Il arrivait encore un peu à rire, même si celui-ci s'estompait assez rapidement, il était au bout de ce qu'il pouvait bien donner.

« Je crois que je vais faire un tout petit somme... tout riquiqui... ok... ? »


Frottant un peu sa joue contre le sol, fermant les yeux sans réussir une seule seconde à lutter, il était trop fatigué pour pouvoir se lever ou aller où que ce soit.







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MessageSujet: Re: In an endless sea of good old whiskey | Thomas E. Stern   In an endless sea of good old whiskey | Thomas E. Stern EmptySam 1 Juil - 17:34






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Thomas & Victor



Profiter du moment et picoler sans qu’on en vienne à le juger… C’était quelque chose que Thomas faisait habituellement seul. Mais cette fois, il avait Victor avec lui et franchement, c’était bien plus fun comme ça ! Il était totalement pété, mais au moins, il discutait avec un mec dans le même état que lui… C’était plus gratifiant que lorsqu’il parlait à la bouteille, sérieux…

- Mais ouaiiiiis ! S’exclama-t-il en levant son verre, renversant la moitié du liquide au passage. Même qu’on pourra mettre ça sur le toit. C’est une bonne idée le toit hein diiis ?

En tout cas pour lui, c’était une super idée. Y avait peu de gens qui venaient sur le toit, ils seraient tranquilles pour picoler quand ça irait pas comme ça. Puis Victor proposa une autre idée, qui était tout aussi fun décida-t-il.

- Faudra bien les cacher hein… Sinon les autres vont vouloir nous les piquer les cath… Bref, les trucs- là. Chuchota-t-il assez fort pour que toute la salle l’entende ou presque. Nan, je sais pas… Je crois qu’elle avait rendez-vous… Pourquoi tu veux voir Mag… T’aime pas ma compagnie ? S’insurgea-t-il avec des gestes désordonnés.

Peu de temps après, Victor annonça qu’il allait pioncer et Thomas, trouvant l’idée bonne, se laissa aller au sommeil lui aussi. Il ne s’aperçut pas vraiment que le gérant le foutait à la porte. Le brun ne pensa même plus à son pote une fois dehors. L’air frais lui redonna juste assez de conscience et de force pour qu’il parvienne à tanguer jusqu’à chez lui où il s’écroula sans grâce sur son canapé, continuant de pioncer comme l’avait suggéré Victor bien plus tôt…

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MessageSujet: Re: In an endless sea of good old whiskey | Thomas E. Stern   In an endless sea of good old whiskey | Thomas E. Stern EmptyJeu 10 Aoû - 19:40




« Si si siiii je l’adore mais tu sais il y a parfois dans la vie… un homme il a besoin d’une femme ! Les petits oiseaux et les abeilles, je vais pas te refaire les cours de biologiiiiie…. »

Victor ne souhaitait pas que Thomas puisse le détester, surtout pour vouloir une autre forme de compagnie que la sienne mais disons que s’il voulait passer une très bonne fin de soirée ce serait avec une toute autre personne, et il avait préféré être assez honnête avec lui même si dans les faits c’était justement les effets de l’alcool qui lui faisaient dire plus ou moins n’importe quoi. Ou du moins, même si dans le fond ses dires étaient bien véridiques, presque les crier à l’attention du Rabbit Hole parce qu’il y avait cette particularité étrange chez une personne qui avait bu parfois à savoir avoir l’impression de ne jamais parler assez fort – en plus de tout un tas d’autres tares bizarres qui se manifestaient par la même occasion. Dans le même genre d’idées il y avait ainsi la capacité inédite de pouvoir dormir n’importe où et de manière la plus inconfortable possible, c’était presque à croire que c’était une obligation naturelle de trouver ainsi le moyen dormir de façon presque improbable, alors que pour sa part le médecin avait ainsi trouvé le sol du bar parce qu’il n’avait juste plus la force d’avancer très honnêtement. Il était certain que si Victor avait eu toutes ses capacités à réfléchir, et non pas comme à cet instant même imbibées par l’alcool dont il avait fortement abusé pour le coup, jamais ô grand jamais il ne se retrouverait dans cette situation pour le moins le plus cocasse et surtout dans la crasse. Honnêtement il y avait mieux que le sol de manière globale pour dormir, même si celui de l’extérieur pouvait bien être pire, mais dans un endroit comme celui-ci il y avait tout un dépôt de trucs plus ou moins anciens comme des tâches d’alcool et autres dont aucune personne un tant soit peu sensée n’avait aucune envie de connaître ainsi la provenance très objectivement. Comble de l’horreur pour un docteur comme lui, sauf qu’en cet instant il n’était pas en mesure de réaliser l’ampleur de la situation et de ce qu’il faisait, qui normalement aurait vu à des kilomètres à la ronde cette surface comme l’antre des microbes et des virus en tous genres. D’autant plus qu’il pouvait se montrer assez maniaque, la chirurgie l’obligeant ainsi à l’être pour avoir un environnement le plus stérile possible lors d’une opération, et le voir dans ce triste tableau était bien exceptionnel mais surtout dû ainsi aux différentes circonstances plus ou moins atténuantes pour le coup.

••

Le réveil avait été périlleux pour Victor qui avait ouvert les yeux à force d’entendre un bruit sonore constant, qui s’agitait de manière si régulière qu’il en devenait impossible de l’ignorer, ouvrant difficilement les yeux pour se rendre compte qu’il se trouvait dans son lit et que c’était l’alarme de son réveil ainsi qui était en train de se diffuser dans toute la pièce. Appuyant mollement sur le bouton pour l’éteindre tout en restant bien à moitié sous les couvertures, poussant une sorte de grognement presque étouffé, il était trop anesthésié par cette nuit de folie pour pouvoir prendre le temps de réfléchir. Le médecin était ainsi resté des minutes entièrement à regarder l’heure qui défile doucement sur le cadran, montrant par ailleurs que la journée avait été largement bien entamée, sans qu’il ne puisse avoir aucune réaction et était ainsi aussi actif qu’un poisson mort sur la berge. Jusqu’à ce que finalement les petites connexions entre ses neurones puissent bien se faire, repensant donc à la soirée qu’il avait pu passer en compagnie de Thomas et plus particulièrement sur la fin de leur virée entre mecs si l’on pouvait nommer les choses ainsi – ou instant de beuverie infinie, se demandant bien comment diable il avait pu rentrer chez lui vu que la dernière image assez floue qu’il pouvait avoir s’était de se vautrer de tout son long sur le sol du Rabbit Hole. Est-ce qu’il y avait eu un bon samaritain pour bien vouloir le ramener en toute sécurité ici ou bien avait-il terminé par déambuler dans les rues à un moment donné pour finir au bon endroit ? La première idée semblait être la plus plausible des deux en tout cas, il était bien trop fatigué hier soir pour se lever et il ne se voyait pas ainsi avancer au hasard des rues pour gagner ainsi le jackpot quelque part, ne sachant nullement s’il devait être rassuré ou non par cette nouvelle. Si on l’avait vu et si c’était quelqu’un de l’hôpital qui avait pu le ramasser la situation était terrible pour lui, il avait une réputation à respecter là-bas et déjà que celle-ci avait l’air si fragile, lui offrant de ce fait une angoisse assez tenace qui n’allait pas le quitter de la journée.

Victor s’était senti mal par la suite, aussi bien à cause de la gueule de bois qu’il pouvait se payer que de ne pas savoir ce qui avait pu se passer à l’instant même où il s’était écroulé, et après avoir bien rendu le contenu de la majorité de ses tripes il avait pu au moins faire un brin de toilette pour se rendre le plus présentable possible. Et en dehors de cernes assez lourdes sous ses yeux le résultat pouvait tenir la route, à croire que quelque part il avait l’habitude de ces lendemains difficiles même si dans un sens ce n’était pas totalement faux malheureusement pour lui, et il aurait pu certainement aller travailler de cette façon s’il n’était pas en jour de congé. Un soulagement dans cet océan de l’angoisse, il ne savait plus quoi penser de toute cette histoire, et le seul moyen qui d’avoir enfin un peu de lumière dans tout ceci c’était sûrement d’aller parler à Thomas pour avoir le fin mot de l’histoire. Ne prenant pas la peine de manger quoi que ce soit, de toute façon il en aurait été impossible et aurait ainsi sûrement tout régurgité à la moindre odeur de nourriture, Victor pouvait constater que sa voiture avait dû rester dans les abords du Rabbit Hole et qu’il allait devoir se payer le chemin à pied. Au moins il allait prendre l’air, il n’avait pas spécialement le choix, ne souhaitant pas téléphoner à quelqu’un pour le déposer par crainte qu’on puisse venir lui poser la moindre question sur la raison d’un tel service et ainsi poser les clous à son propre couvercle. Il était soulagé de voir que le véhicule était toujours là où il l’avait laissé la vieille après ce moment de marche forcée où il sentait la fatigue lui tirailler les muscles, retirant ses lunettes de soleil pour entrer dans l’endroit qui avait presque l’air si différent le jour et montrait ainsi l’envers du décor quelque part, baissant le regard pour éviter de croiser visuellement quelqu’un qui le mettrait mal à l’aise tout en pinçant des lèvres pour se trouver un coin où s’asseoir sans faire de bruit. Se contentant d’une limonade cette fois-ci, ne pouvant plus avaler sur l’instant une seule goutte d’alcool – du moins jusqu’à la prochaine fois, attendant que Thomas puisse faire son apparition dans les coins. Lorsque celui-ci franchit le seul de la porte du bar ce fut un long soupir de sa part, se sentant un peu mieux sans doute, approchant sans tarder en lui tapotant l’épaule.

« Ah Thomas tu tombes bien. Au sujet de l’autre soir, tu sais quand on est venue ici, c’était réellement sympathique mais aussi du grand n’importe quoi. Plus jamais ça, enfin pas de cette manière en tout cas, tu imagines si quelqu’un de l’hôpital nous avait vu. »

L’invitant à s’asseoir par la suite, voulant juste tirer cette histoire au plus clair, Victor restait clairement soucieux de son image et de ce qu’on pouvait penser de lui mais plus particulièrement au sein de l’hôpital qui ressemblait à son sens à une jungle. Qu’est-ce qui pouvait bien arriver si on venait le décrédibiliser totalement en tant que médecin parce que sa vie privée était loin d’être un modèle ? Certains diraient dans le fond que ceci n’avait aucun lien entre eux, qu’il fallait savoir dissocier les deux, mais dans la réalité l’être humain ne faisait que juger ses semblables et il était impossible de se remettre complètement indemne d’une mauvaise réputation ou d’un ragot par exemple. Déjà que Victor n’avait pas l’impression d’être le meilleur médecin du monde souvent, à cause de ce manque de confiance en lui qu’il pouvait avoir en réalité derrière cette attitude si cynique qu’il pouvait bien avoir, il était évident qu’il ne pourrait jamais se remettre dans la situation dans laquelle on pourrait venir le harceler sur un point de sa vie privée ou qu’on vienne à le virer parce qu’il manque de déontologie. On pourrait trouver ceci de ce fait assez exaltant de chercher à vivre une double vie, du moins si on pouvait dire de la sorte même si ce n’était pas vraiment le cas à purement parlé, néanmoins il ne le ressentait aucunement de cette façon et il ressentait même un poids au niveau de son estomac – ce qui n’était pas uniquement dû à l’alcool de la veille. Mais le médecin ne voulait pas non plus passer pour un faible devant Thomas, qui était après tout l’archétype tellement classe du rebelle par excellence qui avait toute son admiration pour cette raison, tentant de se tenir de manière un peu plus décontracté tout en souriant tout en frottant le coin de sa lèvre avec son pouce en le regardant comme s’il s’en fichait. Du moins tenter oui, passant nerveusement d’une jambe à l’autre en équilibre presque, mais surtout s’assurant que personne ne puisse les écouter ou entendre tout ce qui allait suivre.

« Mais… Je suis quand même curieux de savoir qui a gagné notre fameux pari. Je t’avoue que je ne me suis pas réveillé dans les meilleures conditions possibles, c’est le moins qu’on puisse dire, mais tout ce qui a pu se passer avant c’est entièrement le trou noir. C’est toi qui m’as ramené ? »

Non parce que dans le cas contraire il avait un problème, un très gros problème même, essayant de faire mine que ceci l’importait peu.







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MessageSujet: Re: In an endless sea of good old whiskey | Thomas E. Stern   In an endless sea of good old whiskey | Thomas E. Stern EmptyDim 3 Sep - 13:35






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Thomas & Victor



Le premier réflexe d’un mec avec la gueule de bois qui se réveillait, c’était d’envoyer valser le réveil qui avait eu la bonne idée de sonner en dix fois plus fort que d’habitude. Thomas soupira d’aise en entendant le maudit appareil se fracasser contre le mur. Une bonne chose de faite. Mais maintenant, il était réveillé et sa tête lui faisait mal. Gémissant et grommelant en même temps, le médecin se leva tant bien que mal et se dirigea vers sa petite pharmacie dans sa salle de bains. Il trouva son aspirine et en prit deux. Peut-être qu’un café… L’idée lui effleura l’esprit jusqu’à ce qu’il se demande ce qu’il était advenu de Victor. Il ne l’avait pas abandonné au café ? Soupirant, Thomas laissa tomber l’idée et sortit pour se rendre au Rabbit Hole pour aller vérifier que le doc était encore en bon état.

En arrivant, Thomas eut la surprise de voir Victor au bar. Il avait déjà remis ça ?! Mais en arrivant plus près, il remarqua que son collègue était à la limonade. Ouais, c’était déjà plus normal là. S’installant à son tour, le médecin commanda un expresso bien serré. Rien de tel que la caféine pour détendre les vaisseaux sanguins. Et pour essayer de supporter les discours moralisateurs.

- Sérieux… T’étais plus marrant hier… Soupira-t-il.

Il venait de tout casser là ! Ils s’étaient bien amusés, en dehors de leur temps de travail alors les collègues auraient rien eu à dire. De toute façon, Thomas savait des choses sur certains d’entre eux donc bon, s’ils s’étaient amusés, il aurait répliqué avec plaisir… Victor s’inquiéta alors de savoir ce qu’il s’était passé pour leur pari. Et le brun était franchement dans l’incapacité de répondre. Merde.

- J’en sais rien… Lui répondit-il. Je crois pas que ça soit moi. Il me semble que je suis rentré à pied et que je me suis cassé la gueule à un moment donné… T’étais pas avec moi, je crois que je t’ai laissé sur la table. Raconta-t-il. En tout cas pour le pari… Match nul.

C’était honnête. Même s’il avait plus de souvenirs que Victor apparemment. Donc techniquement, il avait mieux tenu et il avait gagné. Mais Thomas s’en foutait un peu là. Il voulait juste boire 5 ou 10 cafés pour se remettre d’aplomb…

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