FINI-It's Time To.Wake Up,Wake Up-Moira-

A première vue, c'est vrai que l'on peut penser que j'ai du cran. Ce qui n'est pas totalement faux à vrai dire.. J'ai un sens de la répartie plutôt développé.

C'est vrai que je suis plutôt direct, je dis toujours haut et fort ce que je pense. Je devrais parfois appliquer le dicton « Tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler..». Car il m'arrive de dire des choses que je regrette à la seconde suivante. Mais j'ai sans doute trop de fierté pour l'avouer. Oui c'est vrai j'ai plutôt du mal à assumer mes erreurs. Dans la vie de tous les jours, je suis quelqu'un de très déterminé ! Quand je commence quelque chose, il faut que je la finisse, que j'aille jusqu'au bout ! Qu'importe les obstacles, je les surmonterais ! Je suis une battante c'est vrai !

Et une petite faiblesse : je cache toujours mes sentiments. Je ne donne pas ma confiance à tout le monde. Il faut la mériter, me prouver que je peux avoir confiance en vous ! Pour preuve personne de la bande sait que j'aimerais me trouver une famille.

Ah oui ! Je suis aussi une grande gourmande.. Depuis que je suis dans ce corps, chocolat, bonbon, gâteau... J'en raffole !

Et évidemment comme toutes les jeunes filles qui se respectent, j'adore le shopping !! Faire les boutiques, avoir des sacs pleins les bras ! Le rêve !

Avant la malédiction

Je suis née dans une petite ville de la Nouvelle Angleterre. Dans une famille extraordinaire ! Dans cette famille si je me souviens bien, il y avait 2 enfants. Jane et Scott. Des amours ! Ma mère est morte en me donnant naissance, mais ces deux enfants on su me faire oublier cette tragédie. Ils s'occupèrent extrêmement bien de moi. J'avais le droit à un bain une à deux fois par semaine et des heures et des heures de jeux. Mais ce beau rêve ne dura malheureusement pas très longtemps..En effet, à l'age de 2 mois, ils me donnèrent à un jeune couple. Il était très gentils eux aussi. J'étais traité comme une petite princesse. J'avais mon divan au coin du feu, ma gamelle en argent, et une très belle médaille. Je me souviens du jour où ils me l'ont offerte. Je devais sans doute être la jeune chienne la plus heureuse du monde ! J'avais ma plaque avec mon nom, mon adresse. J'avais une famille. Mais vous savez, je dois porté la poisse ou quelque chose comme ça.. J'étais tellement heureuse et omnibulée par mon vrai chez-moi que je n'avais même pas remarqué que ma maîtresse attendais un heureux évènement ! Un bébé ! D'habitude c'est plutôt une nouvelle réjouissante, j'en étais réjouis moi aussi jusqu'au jour où il m'ont foutu dehors... Pourquoi ? Parce que sois disant j'avais des puces, que je pouvais transmettre des allergies au bébé.. Voila comment du jour au lendemain je me retrouva : sans maison, sans nourriture, sans rien...Quelques jours plus tard, alors que je mourrais de faim dans la rue, une vielle dame me recueilli chez elle. Elle me nourrit et s'occupa de moi comme il le fallait.En déjà 11 mois, j'avais eu trois familles.. Ce qui est quand même déjà énorme ! J'espérais au plus profond de moi que cette fois, c'était la bonne, qu'elle allait me garder. Mais malheureusement son état de santé s'aggrava.. Elle fut alors placée en maison de retraite. J'allais une fois de plus me retrouver à la rue.. Je m'y préparais mais j'eus le droit à une belle surprise, une très belle même !La fille de cette vielle dame me ramena chez elle. Elle avait elle aussi une grande famille et deux enfants qui s'occupèrent très bien de moi. J'espérais cette fois avoir trouvé enfin ma famille qui me garderait longtemps, chez qui je finirais mes jours très heureuse. Mais j'étais vraiment maudite.. Quelques mois plus tard, ils déménagèrent...4... 4 familles en seulement une quinzaine de mois.. Qu'avais-je donc fait pour être maudite à ce point là ?Je vécu cette tragédie une dernière fois.. Lorsque ma 5éme et dernière famille m'abandonna, un chien du nom de Caïd s'occupa de moi. Il était loin d'être charmant et élégant, mais il promettait de me protéger. J'accepta donc de vivre avec lui et une autre bande de chien, dans les rue...

Je vis alors en leur compagnie pendant quelques mois paisiblement. Et lors de notre jeu quotidien, je fis une rencontre qui allait bouleverser ma vie. Nous étions en train de jouer la casquette du garde de la fourrière, quand je vis un jolie museau enchainé à une niche. Il était très charmant c'est vrai. Mais nous n'avions pas eu le temps d'échanger un mot. L'homme commençait à s'énerver et nous courrais toujours après.C'est alors que le soir même, à mon grand plaisir et grande surprise, je croisa jolie-museau dans une rue. Il me fit beaucoup rire au début. Il se la pétait un petit peut.. je dirai même beaucoup. Il était très drôle et il faut le dire se ridiculisa. Je lui conseilla de rentrer chez lui, il ne m'écouta pas et me suivis jusqu'au dépotoir. Le beau royaume de Caïd...Scamp fit alors son apparition au milieu des autres chiens sans collier. Il ne savait pas dans quel pétrin il allait se mettre... Pour pouvoir entrer dans la bande, Caïd décida de lui faire passer une épreuve.. Dans la rue de Ritchie... Comment cela allait donc se terminer.. Lorsque Ritchie apparue fou de rage, aboyant partout comme un fou, toute la troupe détalèrent. Scamp me rejoignit au coin du rue, Ritchie était toujours à ses trousses.. Puis voilà que la fourrière se mêlait de cette histoire. Il réussit même à me prendre dans ses filets. Mais heureusement que Scamp était là ! C'est lui qui me sauva ! Sans lui je serai sans doute à la fourrière aujourd'hui.. ou pire..Après avoir passé l'après-midi à écouter les légendes sur le Clochard, je retrouva Scamp le long d'un chemin de fer. On eut une petite conversation.. Je lui appris mon passé, jamais je n'aurai penser pouvoir me confier à quelqu'un comme ça.. Je me sentait bien avec lui, très bien même. Je sais pas, j'avais confiance en lui, c'était très étrange. Mais notre discussion fut interrompu par un train. Nous ne l'avions pas entendu arriver et Scamp failli y rester ! A deux secondes près, le train lui passait dessus. Je réussit à l'aider et se fut la grande chut ! Nous avions atterri dans un petit fleuve qui longeait la ville.Mais j’eus encore plus peur en sortant de l'eau. Je le chercha pendant de longues minutes sans le trouver. J’eus un énorme soulagement que je le vis sortir de l'eau. Il me fit alors le plus beau compliment qu'on ne m'avait jamais fait «Tu es vraiment à part.»Mon cœur n'a jamais battu si fortJe pense à moi après et à lui d’abordCe que je veux c'est qu'il soit heureuxMais quelle folie voila que ma vie, est plus belle que mes rêvesMoi je n'avais jamais ressenti ça.Après une longue et belle balade dans les parcs. Totalement par hasard, nos pattes nous avaient conduit à un restaurant. A notre plus grand plaisir, une grande assiette de spaghetti nous fut servie. Nous avions mit à peine une minute pour tout dévorer tellement c'était bon. Un festin de roi que je n'avais pas manger depuis bien longtemps.Après avoir couru après un écureuil pendant un beau moment dans un beau quartier. Scamp se comporta très bizarrement.. A la vue de passant, il se cacha dans un buisson. J'appris alors que le Clochard était son père ! Il avait pour père le meilleur des sans-colliers.Ce qui m'énerva le plus, c'est de voir sa famille, triste de son départ.. Il n'avait même pas réfléchie à la peine qu'il allait leur faire.. Je ne comprenais vraiment pas pourquoi il avait quitté une famille pareil.. Nous rentrons ensuite à l'île aux ordures..Le lendemain, c'était le jour du dernier test pour Scamp. C'était aussi un jour de fête ! Le jour de l'indépendance ! En ville tout le monde était heureux, il y avait des défilé, des danseurs, des acrobates. C'était très amusant de se promener dans les rues.Pour la dernière mission Caïd ordonna à Scamp de voler le repas d'une famille.. De sa famille ! Et Scamp le fit.. Bien entendu, son père le suivis. Il le rattrapa et le coinça au coin d'une rue. Ils eurent une petite conversation que Caïd interrompu.Scamp devait maintenant faire un choix : Sa famille ou les sans-colliers !Scamp choisit les sans-colliers.. Il me déçu énormément... En rentrant au dépotoir, il était fou de joie.. Eh bien pas moi ! Comment il avait peut faire ça à son père ?!? Il était gentil, poli et je ne voulais pas qu'il prenne un caractère de chien égoïste comme ceux qui vivent dans la rue. Il me répétait que c'était son rêve.. Son rêve se résumer donc à des poubelles ?!?Il trahi alors ma confiance.. Il répéta à Caïd et à toute la bande que je voulais et cherchais une famille ! C'est vrai, après tout ce n'était pas si mal d'avoir une famille..Je décida alors de quitter les sans-colliers. Ce n'était pas la famille que j'avais choisi moi. Nos chemins se séparaient à présent avec Scamp. J'aira alors dans les rues. Dans chaque maison où je jetais un coup d'œil, je voyais un chien heureux avec sa famille, heureux..Avec toi pour t'aider dans tes combats.Toujours là pour t'ouvrir grands les bras.Et parfois sécher les pleurs de ton cœur.Toujours la quand tu cherches ta voix.La famille...C'est alors que j'aperçu la voiture de la fourrière. Dedans se trouvait Scamp ! Il fallait faire quelque chose ! Je ne pouvais pas l'abandonner.. Je couru alors, aussi vite que je pouvais, pour prévenir le Clochard que Scamp avait des ennuis à la fourrière. Une fois arriver à la fourrière, Scamp était attaqué par Ritchie, Scamp et Clochard lui donnèrent une bonne leçon qu'il n'était pas près d'oublier. Quand à moi je m'occupa du garde de la fourrière. Une petit croc aux fesses ! Rien de bien méchant mais cette idiot réussi à s'assommer tout seul..Scamp et Clochard rentrèrent chez eux. Ils firent d’abord un petit détour par l'île au ordure pour que Scamp récupère sont collier. A ma plus grande surprise, tous les chiens abandonnèrent Caïd. La vérité s'était que personne ne voulait vivre dans le rue. Tout le monde voulait une famille et être aimer. Caïd resta seul, tout seul ! Coincé sous un tas de déchet.

crackle bones