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 Les urgences, un samedi soir

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Harmony Doe

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MessageSujet: Les urgences, un samedi soir   Les urgences, un samedi soir EmptyDim 19 Sep - 12:29

Les urgences, un samedi soir
Aster & Harmony
Le temps avait passé depuis que j'étais arrivé à Storybrooke, mais pas grand chose n'avait vraiment changé. M'entendat assez bien avec mon supérieur, j'avais réussi à avoir le maximum de gardes. Et comme bien souvent, je me trouvais au travail le samedi soir. Après avoir traité un bras cassé, voilà que nous arrivions à l'heure où la police nous amené ceux qui avaient trop bu. Mais il y avait si peu de patients dans ses Urgences comparé à Los Angeles. Mais peu importe, ça me permettait de prendre le temps avec chaque patient, trop si nous n'étions pas à Storybrooke.
Mon esprit vagabondait dangereusement, en observant le quitte de Morphine. Personne ne le verrait si je me laissais aller... Personne... Je me mis une claque mentale. Non, je suis venue ici pour arrêter mes conneries, pas d'alcool et aucun stupéfiant. Je suis là pour aider autant que possible, parce que j'aime mon métier et surtout pour me faire pardonner ce passé. Je ne sais pas si un jour je me le pardonnerai, certainement pas... Mes collègues sont en salle de repos quand il n'y a personne, mais je ne veux pas me poser, car la tentation est toujours là et je dois l'affronter...
Je ferme les yeux un bref instant et les réouvre quand j'entends le bruit de la porte automatique. Ma collègue à l'accueil enregistre le patient et m'appelle. Je m'avance vers l'homme, le dirige vers un lit à l'écart et me présente.

- Bonsoir, docteur Harmony Doe. Monsieur Bunnymund, pourriez vous me décrire vos symptômes je vous prie?

Un sourire aimable se fait comme par automatisme sur mon visage. Pas que je me force, mais je me suis rapidement rendu compte qu'un sourire aidé les patients à se détendre.
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Aster E. Bunnymund

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MessageSujet: Re: Les urgences, un samedi soir   Les urgences, un samedi soir EmptyDim 19 Sep - 15:37

 
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"Les urgences un samedi soir"
 
C'est dans la douleur que l'on comprend le calme le médecin et le boxeur
 
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La journée s'était pourtant bien passé, j'ai donnes cours de boxe tranquillement, la douleur n'était pas trop forte dû à l'excitation et a la joie ainsi qu'à la sérénité que m'apporter l'enseignement de ce qui fut pendant plus de vingt ans le centre de mon existence et de ma vie. Ça me faisait rire de voir certains adultes me regarder avec admiration et demander timidement un autographe. Les enfants et les adolescents buvaient le récit des combats que j'ai mener.
J'avais beau grogné que c'était exagéré, au fond ça me faisait chaud au coeur de voir que ses personnes n'avaient pas pitié de moi et de ma jambe. Kenton m'avait demandé des nouvelles depuis mon installation a storybrooke. Oui il n'avait plus rien a voir avec le sale gosse que j'avais affronter.

La journée avait été calme, tellement calme que je ne pensais plus à la douleur. Oh je savais que la guérison miraculeuse n'existait pas, mais j'étais content d'avoir une journée de relax dans mon agonie quotidienne.
J'étais resté debout toute la journée... Ça a été ma première erreur.

C'est chez moi que la douleur est revenu au galop, comme un cheval sur un champ de bataille. J'étais allongé dans mon canapé quand, sans petite annonce, elle m'avait saisi la jambe. Elle était si fulgurante que je ne pouvais hurlé tellement c'était violent. Je relevai la tête en tentant de reprendre mon souffle, mais rien a faire. Je me relevai difficilement a la recherche de mes comprimés. En voyant la boîte vide, je ne pu retenir un mouvement de rage qui envoya la boit s'écraser contre le mur. Et merde ! J'avais pas eu la bonne idée de renouveler mon ordonnance et voilà que maintenant j'en subissait les conséquences.

D'une main tremblante, j'attrapai mon portable pour contacter un taxi direction l'hôpital, cela me plaisait pas mais il était hors de question que je reste ainsi.  Une quinzaine de minutes plus tard, je descendais les escaliers avec difficulté, m'accrochant a ma canne comme si j'allais m'effondrer d'un moment à l'autre. Le trajet ne dura pas plus de dix minutes, mais il me parut infiniment plus long quand on est abrutis par la douleur. Le chauffeur s'empressa d'ouvrir la porte.

Je le remerciais en grognant, toute en payant la course. Je me dirigeai vers l'entrée en boitant fortement. J'avais l'impression de traîné un morceau de ciment et de barbelé autour de ma jambe. Je sentais le regard du chauffeur dans mon dos, sans doute avait il peur que je m'effondre.

Arrivé à l'accueil, ce fut la même rengaine réglé comme du papier a musique et auquel j'étais rodé depuis que je passais de nombreux séjours en soins.
Nom, prénom, profession, traitement, pathologie, allergies... Oui j'étais calé sur ça que j'aurai pu la remplir les yeux fermés.  Concentré a ne pas avoir de mouvement d'humeur, je retenais difficilement un sursaut en voyant La jeune médecin m'adresser la parole.

- Bonsoir, docteur Harmony Doe. Monsieur Bunnymund, pourriez vous me décrire vos symptômes je vous prie?

Je soupirai doucement en tremblant, mes mains étaient agitées par des spasmes de douleurs contenus.
Je pris quelques minutes avant de répondre de manière saccadé.

 - Jambe droite... Entre un couteau qu'on remue dans une plaie et une brûlure à l'acide mis au dessus d'un feu...

Ma jambe eu un spasme, je serrai les poings sur le bord du lit a m'en rendre les articulations blanche. Je n'ai pas le droit de hurler, ni maintenant ni plus tard. Je respire lentement pour essayer de me détendre, quémander des médicaments ne me fera passer que pour un junkie mais bordel je tuerai pour un shoot de morphine....
 
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MessageSujet: Re: Les urgences, un samedi soir   Les urgences, un samedi soir EmptyDim 19 Sep - 18:55

Les urgences, un samedi soir
Aster & Harmony
Alors que jesuis avec le patient, je sais que ma collègue est entrain d'imprimer le dossier du malade. A mon arrivée je demandais toujours le dossier patient, maintenant ils ont pris l'habitude. Je pose une main réconfortante sur l'épaule de l'homme et fait un trait d'humour pour essayer de le calmer.

- J'espère que ce n'est qu'une image et que vous n'avez pas testé. Mais je comprends. Je vais vous donner un relaxant pour le moment. Même si la douleur est très forte, votre vie n'est pas en jeu et je préfère parcourir votre dossier médical intégralement avant. On ne m'a signalé aucune allergie donc...

Je pique d'un geste sur directement dans sa jambe. Sur cet entrfait je sens la présence de ma collègue dans mon dos. Je lui dis.

- Posez le sur mon siège je vous prie Maggie. Merci.

Je parcours son dossier alors que le relaxant fait son effet. Entre opioïdes en anti douleur à la maison et la morphine lors des passage de mon patient à l'hôpital, ce pauvre homme est une véritable armoire pharmacologique. Je sais que Storybrooke a été coupé du monde durant 28 ans. Je sais aussi que pour quasiment tous mes patient, à par les bébé, mes patients sont issue de ce que moi j'apelle les contes de fées. Les ravages et l'addictions des opioïdes sont tellement connues à présent... Le relaxant semble faire effet à présent. Il doit avoir encore mal, ça je le sais. Je lui demande d'une voix rassurante.

- Et maintenant, pouvez vous me dire de 1 à 10 quel est le degré de douleur? Avec pour 1 se couper avec une enveloppe et 10 un jet d'acide sur le visage.

Une fois que je suis rassurée sur le fait que la douleur est supportable, je décide de jouer franc jeu avec mon patient comme toujours.

- Monsieur Bunnymund, en parcourrat votre dossier je me rend compte que mes collègues vous ont toujours traîté avec des opioïdes et de la morphine. Il est de mon devoir de vous avertir que ce genre de traitement peut entraîner une forte dépendance. Et si vous me le permettais, j'aimerai avoir une autre approche concernant votre pathologie, une approche plus naturelle. Elle peut-être moins efficace au départ, vous laissant quand même une douleur à un degré 3 au départ, mais avec peu de discipline et de patience les résultats seront les même sans risquer une dépendance narcotique de votre part. J'ai vu que vous étiez un sportif, donc je ne met aucunement en doute votre discipline.

Je devint alors silencieuse, attendant sa décision. Je pouvais donner les éléments alternatifs, mais si mon patient voulait continuer comme à son habitude je ne pouvais aller contre. D'un point de vue médicale, les deux méthodes étaient reconnues.
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MessageSujet: Re: Les urgences, un samedi soir   Les urgences, un samedi soir EmptyLun 20 Sep - 20:27

 
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C'est dans la douleur que l'on comprend le calme le médecin et le boxeur
 
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- J'espère que ce n'est qu'une image et que vous n'avez pas testé. Mais je comprends. Je vais vous donner un relaxant pour le moment. Même si la douleur est très forte, votre vie n'est pas en jeu et je préfère parcourir votre dossier médical intégralement avant. On ne m'a signalé aucune allergie donc...

- Si seulement c'était qu'une image... Pour l'acide je n'ai jamais essayé, le couteau dans la plaie par contre...

Tout les jours devant ma glace, je revois ce couteau plongé dans ma rotule, je sens le froid de la lame glisser sous la rotule, tranchant les tendons avec une précision mortelle.

Je retiens mon souffle quand elle pique soudainement ma jambe avant de me détendre doucement, je reprend une respiration moins erratique, la douleur va refoulé doucement, elle va partir le temps que ça fasse effet. J'entends le docteur dire a sa collègue de déposer mon dossier.

Je jette alors un œil rapide a la pochette craft, personnellement je la trouve bien épaisse, peut être un peu trop par rapport à mon dossier sportif... ce qui en soit n'est pas normal du tout...


- Et maintenant, pouvez vous me dire de 1 à 10 quel est le degré de douleur? Avec pour 1 se couper avec une enveloppe et 10 un jet d'acide sur le visage.


- 6-7 je dirais, je sens toujours la lame a défaut de l'acide.
Répondis je doucement, la voix plus stable que quelques minutes auparavant.

Je savais que chacun de mes séjours étaient noté, chaque médicaments étaient apposés sur le papier. Mon cas n'était pas unique mais les douleurs fantômes elles avaient leurs moments, parfois je me devais de faire des séjours d'une semaine, sous morphine pour tenté de les calmé et obtenir un peu de calme et de repos. N'allez pas croire que j'aime ça être sous morphine, non je déteste ça. Ça me renvoie toute mes faiblesses, tout ce que je n'ai pas réussi à protéger et a secourir. Je hais mon état mais je n'ai pas le choix ...
Je dois m'y accommodé.


- Monsieur Bunnymund, en parcourrat votre dossier je me rend compte que mes collègues vous ont toujours traîté avec des opioïdes et de la morphine. Il est de mon devoir de vous avertir que ce genre de traitement peut entraîner une forte dépendance. Et si vous me le permettais, j'aimerai avoir une autre approche concernant votre pathologie, une approche plus naturelle. Elle peut-être moins efficace au départ, vous laissant quand même une douleur à un degré 3 au départ, mais avec peu de discipline et de patience les résultats seront les même sans risquer une dépendance narcotique de votre part. J'ai vu que vous étiez un sportif, donc je ne met aucunement en doute votre discipline.

De la discipline ? Non mais elle déconne ou quoi ? J'ai usé de la discipline durant des siècles, durant toute la période où je n'avais plus rien. J'ai mal en permanence et elle me parle de discipline ? Je serre les dents pour ne pas lui hurlé dessus. Inspire un bon coup Aster...

- pendant combien de temps j'aurais cet douleur a 3 ? Je suis en permanence debout, tout les jours je résiste à l'envie de me jeter d'un pont a cause de la douleur, je n'ai pas le droit d'être absent longtemps. Les opioïdes sont le seul moyen pour faire partir la douleur et me permettre de faire vivre le peu de passion qui me reste. Donc en combien de temps cet alternative fonctionnera ?

Je ne m'étais jamais drogué et pourtant c'est pas faute d'y avoir pensé, quand la douleur est trop forte, j'arrive néanmoins a gardé mes dosages habituels, je ne suis pas comme ce docteur house qu'on voit a la télé. Non j'en suis pas a ce point.

- si ça ne tenait qu'à moi j'aurais préféré qu'on m'arrache la jambe...
Murmurait je pour moi. Je relevai alors la tête pour la fixé. Je veux bien tenter le coup... Mais si cela ne marche pas je rends mon ancien traitement.

C'était mesquin, mais je ne voulais plus d'espoir inutile. Je ne voulais plus d'espoir qui me proposer une guérison miraculeuse et un effacement de tout ce qui a pu ce passé. Non cela est impossible. Je le sais et je m'en accommode difficilement.

- je suppose que je suis repartie pour une session de kiné intensive... Vous allez sans doute me voir souvent grogné dans les étages
. Rigolais je doucement.

Au pire je ferai un tour auprès des enfants malades pour les faire sourire et leurs donnait un minimum d'espoir et de force pour survivre.
 
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MessageSujet: Re: Les urgences, un samedi soir   Les urgences, un samedi soir EmptyMer 22 Sep - 12:19

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Je l'écoute alors sans rien dire. Je vois bien que mon patient fait ce qu'il peut pour rester courtois malgrès sa douleur. Les douleurs fantômes sont les pires, il n'y a pas grand chose. Je l'entends souffler que de son choix il se serrait couper la jambe, la douleur d'un membre fantôme serait pire, mais je ne dis rien. Je le laisse poser tout ses questions et quand il semble avoir fini je lui fait un sourire amusé en répondant.

- Vous pouvez grogner autant que vous voulez avec moi, ça ne changera pas grand chose à mon travail.

Je fis un pref récapitulatif dans ma tête de tout ce qu'il m'avait dit avant de lui répondre sur un ton professionnel..

- Evidemment que nous reviendront aux traitements pharmaceutiques si ça ne fonctionne pas. Il n'y aura pas de kiné au sens ou vous l'entendez, ça sera uniquement des massages. Pour la douleur à 3 je ne vais pas vous le cacher, ça dépend de comment votre corps réagira pour la durée, ça peut aller de 15 jours à 6 mois, mais il ne devrait plus avoir de crise comme celle qui vous a amené ce soir. Une douleur 3 est comme de grosses courbatures.

Je lui réinjectais alors le même relaxant, dans le bras cette fois et j'ajoutais.

- Ce relaxant est à base de plantes, il ne produit aucun effet de dépendances. Je...

Je me traite comme ça quand j'ai de grosses crises de manque d'alcool et de drogue. Je me contentais de lui sourire avant d'ajouter.

- C'est une recette personnelle. Je connais son efficacité et ses effets. Alors voilà le traitement que je vous propose, je peux passer tous les jour vous faire une injection de se mélange. Il vous faudra 2 séances de massages par semaine et 2 heures de méditation quotidienne. Et avant que vous me disiez que ce n'est pas de la médecine, je tiens à rappeler que les principes actifs des opioïdes sont issus de plantes.

Je savais que cette approche n'était pas de la médecine conventionnelle, mais elle avait ses preuves sur plusieurs patients et sur moi. J'allais ajouter quelque chose quand j'entendis Maggie demander de l'aide. Je m'excuser auprès de mon patient avant de me joindre pour faire face à Jack Sparrow. Il passait là toute les semaines , toujours pour la même chose. Ca commençais vraiment à m'agacer. Je dis cette fois d'une voix forte, que même mes collègues en salle de repos pouvait entendre.

- Monsieur Sparrow, pour la énième fois, non! Non l'intolérance au rhum de votre compagne enceinte n'est pas une maladie! Je vous ai proposé de vous aidez, pour vous seuvrer du rhum, mais vous ne voulais pas. Donc maintenant, si vous revenez encore une fois, j'appellerai votre compagne, la fée des dents, pour lui expliquer le cirque que vous nous faites toute les semaines. Suis je assez claire?

Le pirate me faisait une tête dépitée, et répondit qu'il ne reviendrait plu que s'il y avait vraiment une urgences. Je retournais alors près de mon patient, en m'excusant pour l'interruption. J'avais retrouvé mon sourire et ma voix calme. Je lui dis alors.

- Vous semblez aller mieux, voulez vous rester là ou qu'une ambulance vous ramène à votre domicile?

J'aurais préférer lui dire qu'on le gardait là, parce que je voulais m'assurer qu'il aille bien. Mais je lui laissais le choix. Après tout s'il acceptais en connaissance de choses mon traitement, je le reverrait demain matin chez lui en sortant de mon service.
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