Sujet: We have a trouble | Rebekah Stormborn Mar 17 Jan - 22:16
We have a trouble ...
BElle & Rebelle
Queen n'arrivait toujours pas à s'en remettre ... Cela faisait bien une semaine environ et elle avait énormément de mal à se faire à ce nouveau corps qu’une sorte malédiction, comme elle aimait le penser et c'était sans doute cela, lui avait donné. C’était toujours quelque chose de particulier il fallait bien le dire après tout que de changer de corps ainsi. Ce n’était pas comme si elle était juste passée de blonde aux yeux bleus à brune aux yeux verts. Non. Elle avait carrément changé de sexe ! Et cela était ... très étrange d’avoir un truc entre les jambes ainsi. Étant une ancienne poupée faite d'un argile bien particulier, être dans un corps d'humain qui pouvait se blesser aussi facilement n’était déjà pas facile. Avant elle n’avait pas à se préoccuper du fait qu’elle pouvait bien avoir une égratignure ou même avoir une membre complètement arraché. La douleur n’était pas là ou alors que très sentimentalement. Les Rozen Maiden aimaient tous tellement leur père que cela viendrait comme gâcher le travail qu’il aurait pu faire pour elles si leur corps venait a être égrainé, fissuré ou même casser. Surtout pour Queen dans tous les cas. Elle qui aimait tant être une petite femme des plus parfaite tout ce jouant sur son physique. Il n’y avait pas eu un jour depuis sa création où elle avait pu se laisser complètement aller. Ô il lui arrivait parfois de ne pas se maquiller bien évidemment ou même de ne pas s’habiller parfaitement bien ! Mais il y avait toujours ce petit truc presque invisible qui faisait qu’elle ressemblait encore maintenant à une petite poupée avec aucune mèche de cheveux qui ne dépassait, ses gestes qui se voulait doux et gracieux et surtout cette manière de parler soutenue pratiquement à chaque fois. Elle était une poupée dans le fond malgré cette nouvelle chaire que la malédiction de ce qu’était la méchante reine lui avait donné et elle resterait toujours une poupée. Parfois elle se disait que la malédiction avait là de bon côté mais c’était indéniable que son côté plus pantin pouvait réellement lui manquer après tout c’était la première chose qu’elle a été et qu’elle sera toujours à ses yeux. Mais le corps d’humains avait lui aussi des avantages. Elle était déjà plus grande et pouvait plus facilement se débrouiller sans constamment demander de l’aide à Jun ou une personne quelconque. Il n’y avait plus qu’un pas pour devenir Alice et ainsi elle pouvait déjà s’habituer à se corps qui sera le sien si elle devient cette petite fille parfaite et qui sera alors aimer de tous ceux qui. Elle avait pu se faire aussi de nouveaux amis grâce à la malédiction. Des amis qu’elle n’aurait pas pu rencontrer étant de monde complètement différent. Des amis sans qui elle ne pourrait très certainement plus vivre maintenant …
L'amitié était une chose très importante pour le jeune femme et même si parfois elle pouvait essayer de vouloir s'en sortir toute seule comme une grande, ce serait mentir que de dire que leur présence de l'aide pas. Bien au contraire même, c'était savoir qu'elle avait des personnes sur qui elle pouvait compter derrière elle qui lui donner confiance un peu plus et qui lui permettait d'avancer encore et toujours un peu plus. Pourtant il y avait toujours ce doute que de pouvoir les perdre un de ses jours. Après tout elle pouvait perdre le vie à n'importe quelle moment comme tout le monde mais encore plus avec le jeux d'Alice. Si elle venait à perdre sa Rosa Mystica pendant un combat elle ne serait plus qu'un tas de de chaire, qu'une enveloppe vide. Elle ne pourrait plus rien ressentir pour personne, plus aucun mot ne pourrait l'atteindre, vivant tout simplement comme un robot. On pourrait dire qu'elle serait alors qu'à moitié morte, son enveloppe, sa paroles, ses sens, tout cela restera comme avant mais tout lui sera alors indifférent. Elle ne pourrait plus ressentir le moindre de sentiment et c'était tout ce qui pouvait faire peur à la blonde. Malgré ses aires supérieures de temps en temps qu'elle pouvait donner, elle était avant tout une poupée capable d'aimer, capable de souffrir, de se sentir trahis, une poupée qui a des émotions et Queen était tout de même très basée sur les émotions étant plus sensibles qu'elle ne voudrait le faire paraître. Aujourd'hui elle se trouvait à l'instant même devant le miroir, essayant de trouver une tenues qui pourrait lui correspondre. Elle avait toujours du mal à s'y faire ou plutôt il désormais. Elle avait piqué une jogging et un sweat qui appartenait à Lieserl puisqu'elle n'avait rien trouvé de convenable dans sa propre garde de robe. Elle avait décidé de reprendre le travail après une semaine d'absence, commençant doucement à s'impatienter chez elle à ne rien faire. Après tout elle ne savait pas quand elle pourrait retrouver son vraie corps peut-être dans une heure comme dans trois semaines ou peut-être même jamais ! Ce qu'elle n'espérait vraiment pas, mais jusqu'ici elle n'allait pas rester constamment enfermée. Il fallait qu'elle puisse gagner sa vie tout de même.
Le froid fouettant son visage, l'hiver était toujours présent. Elle était entrain de se diriger vers le Rabbit Hole alors qu'elle avait tout de même une certaine angoisse qui commençait doucement à montrer. Elle ignorait touce qui pourrait se passer une fois sur les lieux et encore plus comment pourrait réagir ses collègues. Elle voyait déjà une certaine Bekah commencer à rigoler à une situation qui serait embarrassante d'avance pour l'ancienne poupée. Queen pouvait déjà sentir le malaise venir à dix milles kilomètres avec son amie. Elle était tout de même pressée de pouvoir la revoir depuis un certains moments. Elle était sur qu'elles avaient tellement de chose à se raconter sur leur propre vie et plus que tout Queenie était pressée de pouvoir reprendre le duo de choc. A elles seules, elles pouvaient faire régner la paix au seins du bar, éviter n'importe quelles sorte de chaos que pouvaient cosser les membres. Belle et Rebelle. Un nom plutôt affectif qu'on leur avait donné et qui venait les faire rire de bon cœur. Rebekah était devenue rapidement une grande amie pour la jeune femme venant constamment la faire rire de par son caractère plus que borner et sans arrêt agiter comme si elle avait toujours de l'énergie en elle, mais de part les réflexions toujours amusantes qu'elle pouvait faire. Elle pouvait venir en un instant égayé la journée de Queen malgré qu'elle soit la plus merdique de toutes, comme si son acolyte avait une sorte de super pouvoir pour cela. Mais plus que tout Queenie aimait pouvoir se confier à son amie, sachant pertinemment qu'elle était une personne sur qui elle pouvait compter. Le nombre de choses qu'elles avaient pu se dire depuis qu'elles se connaissaient été presque phénoménale et ce n'était très certainement pas près de s'arrêter. Du moins la videuse l'espérait fortement. Elle arrivait d'ailleurs sur le lieu de son travaille allant directement pas la porte de derrière pour rentrer. Elle ne voulait pas rentrer par l'entrer principale pour se faire remarquer, elle n'osait toujours pas réellement se montrer ainsi dans ce corps qui pourrait presque la dégoûter. C'était le comble pour une poupée Rozen Maiden que de devenir ainsi un homme … Et puis pour l'instant, tout le monde n'était pas encore obligé de savoir dans quel état elle se trouvait. Elle ira petit à petit pour que tout le monde puisse s'habituer et éviter d'arriver comme une bombe avec cette nouvelle pour qu'on ne parle que d'elle durant toute la soirée. C’était tout ce qu'elle refusait !
D'ailleurs personne ne se trouvait encore dans les vestiaires pour l'instant et passant la tête par la porte qui menait à la grande salle, elle commençait à chercher une tête bien précise. Finissant par tomber sur une tête avec une chevelure qui se trouvait juste au niveau du bar, elle regarda un instant autour pour remarquer qu'il n'y avait pas encore grande monde. Après tout la soirée allait commencé doucement à arriver et le monde se ferait de plus en plus présent. Il n'y avait ici que les personnes qui passaient leur journée à boires dans ses lieux, les vétérans comme on pouvait les nommer qui ne partait jamais réellement. Je retournais ma tête vers la rouquine qui n'était personne d'autre que Bekah. « Psst Bekah ! Bekaaah ! Viens s'il te plaît, j'ai besoins de toi ... » Elle finissait par se retourner mais j'étais sur qu'elle ne savait absolument pas que c'était moi qui l'appelait. Ma voix était devenue plutôt grave comparée à avant et cela était tout aussi perturbant pour les autres que pour moi même. Je refermais la porte avant de m'en éloigner attendant qu'elle daigne venir voir la voix qui l'avait appeler. Une fois qu'elle passa la porte je la refermais aussitôt derrière elle complètement à clef pour empêcher n'importe qui de rentrer pendant notre petite conversation. Je me mis dos à la porte regardant Bekah droit dans les yeux. Bien évidemment elle ne me reconnaissait pas ou alors elle était très forte, on pouvait peut-être faire la référence à mon moi féminin puisque j'avais gardé la même couleur de cheveux et de yeux. « C'est moi Queen ! » lui dis-je avec un petit sourire. « Je suis désolé de ne pas être venue cette semaine mais comme tu peux le voir … J'ai eu un petit problème. Je t'en pris rigole, je sais que tu en as bien envie. » Je eu moi aussi un petit rire plus nerveux qu'autre chose mais après tout la situation pouvait tout de même être marrante si on regardait d'un œil extérieur. J'espérais juste que ce moment un peu malaisent aller vite passer. J'avais vraiment pas du tout pris l'habitude de mon corps, venant à tousser un peu pour enlever ce petit chat que j'avais dans la gorge comme si j'étais un gamin qui était entrain de muer.
Sujet: Re: We have a trouble | Rebekah Stormborn Mer 18 Jan - 12:31
We have a trouble
Belle & Rebelle
Bordel de froid à la c*n ! Les basses températures me rendaient vulgaire. Encore plus que d’habitude. Enveloppée comme un oignon sous d’innombrables couches de vêtements, je me déplaçais tel un mélange entre un culbuto et Bibendum dans les rues enneigées de Storybrooke. L’hiver battait son plein et n’y était pas allée de main morte depuis quelques jours. Un calvaire. Et pour couronner le tout, je travaillais de nuit, à l’heure où le froid est le plus mordant. Sur le trajet entre ma baraque sur la falaise et le Rabbit Hole, je faillis m’étaler plus d’une fois à cause du verglas. Pestant et rouspétant tout du long, je finis par arriver sur mon lieu de travail. La neige commençait à tomber. Je m’engouffrai (aussi vite que me permettaient mes jambes engoncées sous trois épaisseurs de pantalons et collants) à l’intérieur par l’entrée réservée au personnel. Dans les vestiaires, un serveur me regarda d’un air mi-intrigué, mi-inquiet. Il faut dire qu’à par mes yeux, tout mon corps était caché sous une montagne de fringues. Je levai les bras en l’air en signe de paix. On se détend, le rassurai-je avec ma voix étouffée par mon col remonté jusqu’au nez. C’est moi, Bekah. En même temps, à quoi s’attendait-il ? Si quelqu’un avait dans l’idée de braquer le bar, il ne viendrait pas emmitouflé de la sorte. Pas pratique pour courir ou sortir une arme. A ce propos, je ne savais où en étaient les caisses de la boîte, mais ma paye de décembre avait mis du temps à arriver… Bref. Je me débattis trois bonnes minutes avec mon écharpe qui semblait vouloir m’étrangler passionnément. Je perdis au moins cinq kilos rien qu’en me déshabillant. Je recoiffai ensuite sommairement ma tignasse, histoire de ne pas ressembler à un ours des cavernes, j’enfilai mon tablier de barmaid et poussai la porte afin de me rendre derrière le comptoir. La salle n’était pas encore bondée. Elle était même plutôt vide. Normal en ce début de soirée. Il n’y avait que les éternels piliers de bar, ce qui faisaient plus partie du décor que des clients. J’en poussai de côté qui s’était endormi sur le comptoir et lui enlevai son verre des mains. Quand on consomme pas, on chauffe pas un siège. C’était une des règles primordiales que le patron avait affichées sur tous les murs que le personnel était susceptible de voir. Oh, les directives étaient peu nombreuses, mais il fallait les respecter à la lettre. Par exemple : pas d’alcool pour les mineurs, sauf s’il présente une fausse carte d’identité assez bien réalisée. Ou encore : en cas de baston, séparer les fauteurs de trouble immédiatement, sauf si les paris nous sont favorables. Des classiques quoi. Mais attention, n’allez pas croire que le Rabbit Hole était un lieu de dépravation et de débauche où régnait le chaos. Oh que non. Le boss était un maniaco-maniaque, un fanatique de l’ordre. Dès que des rigolos mettaient le boxon, hop, dehors. Et sans discussion possible. C’est pour ça que l’entreprise comptait bon nombre de videurs. Des molosses montés comme des armoires à glace, des vikings bodybuildés… et deux filles qui passaient pour des brindilles à côté des précédents. L’une d’entre elles, c’était moi. Pas la peine de vous faire un dessin pour vous expliquer que je m’étais vite fait une réputation. Beaucoup me craignaient plus que les autres montagnes de muscles. Et la seconde, c’était ma collègue préférée, ma pote ou boulot comme dans la vie, mon petit rayon de soleil, mon morceau de douceur dans ce monde de brutes. J’ai nommé : ma Queeny en sucre. Si on m’avait dit qu’un jour j’aurais parmi mes amis les plus proches une poupée (dans tous les sens du terme), je ne l’aurais pas cru. Je ne suis pas du genre à aimer la compagnie des gens trop sages, trop parfaits. Vous voyez, ce genre de personnages qui semblent tout droit sortis d’un tableau de maître. Bah Queen, c’était un peu ma Joconde à moi. Je l’aimais trop cette fille. Elle était adorable, d’une gentillesse à vous faire fondre, mais pas guimauve non plus. Juste ce qu’il fallait. Cependant, la raison pour laquelle j’avais bien accroché avec la blondinette, c’était qu’elle n’était pas une potiche juste bonne à montrer son joli minois. Eh non, elle était videuse. Et elle avait une sacrée droite. Un vrai petit bulldozer au visage d’ange. J’aimais la voir sourire, la voir rire (surtout quand j’en étais à l’origine). Il suffisait que je la vois pour que tous mes soucis s’envolent. Depuis notre rencontre presque trente ans plus tôt, nous avions partagé une foule de secrets, de confidences, de tranches de rigolades comme de sacrés pétrins. Belle et Rebelle qu’ils nous appelaient. Je vous laisse deviner laquelle est qui. Nous formions un duo de choc. Mieux que Starsky et Hutch, Dupond et Dupont, Tic et Tac. Les deux faces d’une même pièce. Avec nous, le Rabbit Hole était un havre de paix et de quiétude. Au bout de quelques semaines à peine, toute la clientèle avait compris que, quand nous étions de service, il valait mieux se tenir à carreaux.
Toutefois, cela faisait plusieurs jours que mon acolyte n’avait pas pointé le bout de son nez. J’avais essayé de l’appeler, mais elle n’avait pas répondu. Apparemment, elle était malade. Alors que je devais passer la voir, elle m’avait envoyé un message stipulant clairement que je ne devais PAS, sous AUCUN PRETEXTE, lui rendre visite. Bon. Toujours est-il que le boulot n’avait plus la même saveur sans elle. Tandis que j’essuyais mollement un verre, j’entendis quelqu’un murmurer mon nom. Psst Bekah ! Bekaaah ! Viens s'il te plaît, j'ai besoin de toi... Je tournai la tête, me demandant bien qui cela pouvait être. Je n’avais pas rêvé, j’avais une trop bonne ouïe pour ça. La voix venait des vestiaires. J’abandonnai le bar et me dirigeai vers la partie réservée au personnel. A peine eus-je passé la porte que je la sentis se refermer derrière moi. Je fis volte-face, plaçant mes bras en position de défense. Un jeune homme blond aux yeux bleus qui me paraissait avoir un air vaguement familier était dos à la porte. Je penchai la tête sur le côté, perplexe. J’allais lui dire que s’il avait dans l’idée de picoler en douce, ce n’était pas ici que se trouvaient les bouteilles quand il prit la parole. Et ce qu’il m’annonça faillit me faire tomber à la renverse. C'est moi Queen ! HEIIIN ?! Il me prenait pour une quiche ou quoi ? Pourtant, mon sixième sens ondiniesque m’intimait que ce qu’il racontait n’était pas faux. Je suis désolée de ne pas être venue cette semaine mais comme tu peux le voir… J'ai eu un petit problème. Je t'en prie rigole, je sais que tu en as bien envie. l’information mit un certain temps à monter au cerveau. Mais plus elle montait, et plus mon visage prenait un air surpris et rieur. Mes sourcils s’arquèrent, ma bouche s’ouvrit en grand et mes yeux d’océan pétillèrent. Je retins avec difficulté un pouffement en mettant mes mains devant mes lèvres, mais ce fut trop me demander. J’éclatai de rire, obligée de me tenir au mur tellement je me tordais. Non c’était trop drôle. Queen, la quintessence de la féminité, dans un corps d’homme. On nageait en plein délire. Au bout de plusieurs minutes d’atroces souffrances pour mes zygomatiques et mes abdominaux, je réussis à me calmer. J’essuyai une larme tout en reprenant mon souffle. Puis, en me grattant le menton dans un grande concentration, j’examinai ma pote (enfin, mon pote) avec attention. Pas de doute, c’était bien un mec. Et comme je connaissais la pudeur de Queen, je ne lui fis pas l’affront de lui demander d’enlever son caleçon pour parfaire mon analyse. Eh beh on n’est pas dans la merde. Tu sais ce qui t’est arrivé ? T’as muté ? … Y a moyen d’inverser le bazar ou tu vas rester comme ça définitivement ? Nan parce que faut que je sache si je dois m’habituer à ce que ma Queeny soit un gars… A la limite, ç’aurait été moi, j’aurais eu moins de difficultés à m’y faire. En effet, j’avais déjà beaucoup plus un comportement de mec que ma collègue chérie. Je soufflai par le nez, en pleine réflexion. Nous avions un code rouge. Alerte maximale. C'était une mission pour Belle et Rebelle. Bon. Pas de panique. Homme ou pas, faut quand même que tu gagnes ta croûte… J’ai une idée ! On a qu’à dire que t’es mon cousin qui vient te remplacer -enfin qui vient remplacer Queen, c’est-à-dire toi, heu voilà tu m’as comprise-, et l’affaire est dans le sac ! Faut juste te trouver un nom… King ? Nan c’est pourri ça. Queen, Queen… Coin ? Ça fait un peut trop canard… Oh et puis t’as qu’à choisir toi, je suis nulle en prénoms. Je sentais déjà que nous allions bien nous amuser. Entre situations cocaces et quiproquos, la soirée s’annonçait épique ! Imaginez : ce serait vraiment pas de bol si ma Queeny d’amour se faisait draguer par une bande de jeunes filles en fleur…
Emi Burton
Dernière édition par Rebekah Stormborn le Dim 5 Mar - 20:40, édité 1 fois
Queen A. Crimson
En réalité, je suis
Shinku
☂ Conte : Rozen Maiden
☂ Emploi : Videuse au Rabbit Hole
☂ Camp : Je suis mon propre chemin.
☂ True Love : Nous pouvons nous aimer sans qu'il y ai de véritable amour
Sujet: Re: We have a trouble | Rebekah Stormborn Jeu 9 Fév - 21:25
We have a trouble ...
BElle & Rebelle
Elle … Enfin Il désormais, n'arrivait toujours pas à y croire. Elle était devenue un mec ? C'était toujours difficile à ce l'imaginer, croyant tout simplement être au beau milieu d'un rêve et qu'elle se réveillerait d'une minute à l'autre. Un rêve qui durait bien trop longtemps à son goût et c'était claire qu'elle n'aimait pas cela. Elle était une poupée, une belle poupée dont les petites filles avaient envie pour Noël pour leur anniversaire, une poupée qui avaient les cheveux longs et qui portait de jolie robe sur elle et maintenant elle était devenue plus comme un pantin, ces jouets que les garçons préfères. Avant on pouvait dire qu'elle était Barbie et voilà désormais qu'elle s'était transformer en Ken. L'horreur, elle qui aimait tant son corps, qui aimait prendre soins d'elle, devenir un homme ne faisait que la repousser un peu plus. Beurk. C'était le seul onomatopée, le seul mot qui lui venait à l'esprit lorsqu'elle pouvait voir son nouveau corps. Elle voulait le plus vite possible redevenir un homme et déjà qu'elle n'aimait pas se regarder dans le miroir – ce qui était en soit un exploit en elle – être vue par les autres était encore pire. Il n'y avait qu'à voir quand Lieserl était restée toquer à sa porte pendant bien plus de une heure, Queen n'était pas sortie pendant tout ce temps et avait même commencé à quelque peu paniqué, ce qui était un exploit en soit pour cette jeune femme qui avait l'habitude de rester en permanence calme. Il y avait que très peu de choses qui venait l'effrayer ou même lui faire perdre patience. A vraie dire voir rien du tout même que c'était presque infligeant. Elle était du style à toujours rester sérieuse dans le moindre soucis ou en tout cas elle ne voulait jamais le montrer aux autres, jamais en face. Elle gardait toujours les choses pour soit et c'était très certainement l'un de ses défauts, tout en sachant que ce n'était pas forcément la meilleure solution mais Queenie avait trop de fierté en elle pour montrer qu'elle avait peur ou qu'elle était triste aux personnes qui l'entouraient. Tout le monde pensait que c'était une jeune femme forte et pleine d'assurance dans n'importe quelle circonstance et elle contait bien le faire penser encore longtemps. Non, elle n'était pas prête à mettre sa fierté de côté pour l'instant et comptait bien la garder encore longtemps, et avait décidé de rester enfermer chez elle en espérant que toute cette histoire puisse être réglée rapidement. Elle avait grandement hésité à sortir pour se montrer même à Lieserl qui était pourtant rien d'autre que sa meilleure amie, sa colocataire … En même temps connaissant la jeune femme, elle savait qu'elle n'allait pas hésité une seule seconde à se moquer d'elle et Queen ne s'était pas trompée un seul instant alors que la brune était partie dans un fou rire Queen avait essayé d'échapper en retournant se feutré dans sa chambre pour ne plus y bouger.
Mais désormais elle devait sortit malgré se corps, elle devait aller travailler pour pouvoir continuer de gagner de l'argent. Shinku avait beau avoir une petite fortune qui se trouvait à la banque, il ne fallait pas non plus se reposer sur ses lauriers et s'en servir, bien évidemment il y en avait assez pour tenir très longtemps mais ce n'était pas le genre de la poupée que de ne rien faire. Elle aimait gagné dignement sa vie comme tout le monde et comptait bien continuer à travailler pour pouvoir payer les factures mais aussi l'enceinte de la fac ou elle bossait toujours pour ses cours. Elle ne savait pas réellement qu'est-ce qu'elle ferait une fois le diplôme entre ses mains, sans doute pas grand chose à vraie dire puisqu'elle aimait beaucoup travailler au Rabbit Hole au près de ses collègues et surtout Rebekah. Elle aurait pu même arrêter complètement les études une fois la malédiction rompu mais la blonde avait décidé de continuer, surtout pour améliorer un peu plus sa culture générale, cela lui permettait de s’enrichir toujours un peu plus au sujet de l'histoire du pays où ils se trouvaient tous désormais mais aussi comprendre comment il fonctionnait, connaître toujours plus de choses sur ce monde qui ressemblait tellement à celui où elle avait été envoyer pour jouer le jeu d'Alice avec ses sœurs. C'était exactement le même à quelque point près, comme un univers parallèle dans lequel elle s'était retrouvée, un endroit qui ressemblait sérieusement au Japon au niveau des coutumes mais aussi au niveau architectural. Le Japon. Un de ses pays qu'elle aimerait bien visiter sur cette Terre pour en découvrir toujours plus, pour voir s'il s’agissait bien d'une copie exacte de ce qu'elle avait connu dans on passé. Peut-être était-ce même ce même pays qui sait ? Personne et elle aimerait bien toucher le fin mot de cette histoire mais pour l'instant elle avait d'autre chat à fouetter et comptait bien résoudre aussi au plus vite cette histoire de sexe. C'est pour cela bien évidemment qu'elle avait fait appelle à la seule personne au Rabbit qui pourrait lui venir en aide. Hors de question de demander au barman qui, à son goût, faisait trop une fixette sur elle à la regarder tout le monde sans s'arrêter une seule seconde, surtout lorsqu'au mieux de regarder dans ses yeux, sa tête était plus pencher pour regarder directement sa poitrine. Elle en avait presque des nausées rien que dit pensé, elle n'était pas intéressée malgré son charme et sa beauté, il fallait bien l'avouer.
Non Bekah était la seule qui pouvait convenir, en même temps elle était la Rebelle de leur duo pendant que Queenie faisait quand à elle la belle. Elles marchaient à deux, jamais réellement l'une sans l'autre et c'était ainsi depuis le commencement. Même après le rupture de la malédiction, les deux jeunes femmes avaient continuer à parfaitement s'entendre et même pas besoins de paroles pour se comprendre parfois il fallait juste qu'elles s'échangent un regard pour comprendre se que voulait dire l'autre et se mettre directe en action. C'était comme cela, qu'elles réussissaient si bien à faire régner la paix dans cette enceinte de droguer et buveur d'alcool. Pourtant au début personne n'avait pu prendre l'ancienne poupée au sérieux, en même qui voudrait prendre au sérieuse une jeune fille du haut de ses talons qui faisait plus une bimbo qu'autre chose ? Absolument personne. Comme pourrait-elle gérer avec de si haut talons et surtout comment faire s'en se décoiffer ou même se casser un ongle ? Tout le monde avait plutôt chercher à l'amadoué, tous les mecs voulant plus la mettre dans leur lit qu'autre chose. Malheureusement, même si c'était une image que Queenie aimait plutôt bien soigné, elle n'avait absolument pas peur de se blesser une seule seconde et avait sans hésité remis plus d'un de ses don Juan qui venaient la voir en place et sans se casser un ongle ! C'était ainsi qu'elle s'était fait une réputation et que plus personne ne venait réellement la chercher. Il ne fallait pas se fier au apparence, malgré c'est aires de poupée parfaite – ce qu'elle était un peu avant la malédiction – Queen savait parfaitement se battre et n'hésitait pas une seul seconde à ce servir de ce qu'elle avait appris même ses hauts talons de la gênait pas étant à l'aise dessus comme sur des échasses. Les talons faisaient en quelques sortes partie d'elle même comme si c'était la continuité même de ses jambes. Elle pourrait tout faire avec des talons, courant aussi vite qu'une personne en basket et c'était cela qui faisait rire alors que Rebekah était justement plus basket et elle talons haut, jeans versus robe, et tout un tas de truc qui pourraient les divisés en deux catégories, deux personnes qui vit dans deux mondes différents et qui normalement de se rencontre pas et pourtant les deux filles avaient fait exception à la règle depuis des années. Alors elle laissait juste la rouquin se remettre de son fou rire du fait qu'elle ai compris tandis que Queenie refermait la porte juste derrière elle pour que personne ne puisse venir. Elle voulait juste un peu d'intimité, espérant trouver une solution rapidement au problème, parce qu'il fallait vraiment qu'elle puisse se remettre au travail mais elle ne voulait pas non plus qu'on sache qui elle était réellement.
« Muté moi ? Non je ne sais pas du tout ce qui m’est arrivé et justement c'est ça qui m'énerve ! Apparemment je ne serais pas la seule touchée par cette … malédiction mais j'en sais pas plus que ça. Je ne sais même pas si je vais retrouver mon corps d'avant et je te jure que si c'est pas le cas, je met directement fin à ma vie ! Je pourrais pas rester aussi longtemps en mec Bekah ! » Non, c'était claire, Queenie ne pourrait définitivement pas rester dans un corps comme celui-ci. Bon, d'accord il n'y avait pas réellement trop à se peindre non plus, elle aurait pu avoir un corps d'homme beaucoup plus laid que celui-ci. Ce serait mentir de dire qu'il était plutôt bien foutu, avec de beaux muscles et un petit charme qui ne déplaisait pas mais Queenie aimait trop son autre corps pour rester dans ce nouveau éternellement. Elle pourrait y rester encore quelque temps s'il le fallait bien évidemment alors qu'elle écoutait son ami blablater sur le fait qu'il fallait lui trouver un nom ou autre. « T'es sûre que passer pour ton cousin c'est une bonne idée ? Fin on se ressemble pas vraiment … quoique si on est cousin pas obligé de se ressembler il faut dire. Et tu crois franchement que j'ai une idée d'un nom moi aussi ? Et crois moi j'ai fait que ça en chercher parce que je pouvais décidément pas sortir et dire à tout le monde que je m'appelais Queen parce que ça le fait pas trop. » Non ça le faisait pas vraiment mais alors vraiment pas du tout. Elle était partie fermer l'autre porte derrière avant de commencer à faire les cents pas dans la pièce. C'était bien la première fois qu'elle se sentait aussi nerveuse et stressée mais surtout bien la première fois qu'elle le montrait ainsi à Bekah. Elle qui paraissait d'habitude d'une jeune femme toujours assurée et qui faisait face à tout la tête haute avait en ce moment même plus envie de se cacher et de plus sortir. « Joe ? Non, ça va pas … John ? Non ça fait trop mec genre wesh wesh ! King c'est bien ? Puis j'aurais qu'à dire que mes parents on un goût particulier et puis voilà parce que Queen ou King c'est pareil écoute. » Exactement le même chose à vraie dire même si sortant de la bouche Queen paraissait beaucoup plus doux et faisait beaucoup plus nom que King mais le nouveau jeune homme n'avait pas réellement d'idée pour un prénom et n'avait pas réellement envie de chercher, il y avait bien autre chose qui pouvait l'inquiéter sur le moment. « Faut juste qu'on me trouve un uniforme parce que je veux pas dire mais mon ancien va être un poil trop petit voir même très petit, je dois avoir pris bien vingt centimètres avec mon nouveau corps, adieux les un mètre cinquante-huit que je faisais et adieux les talons pour faire plus grande. »
Il était vraie que Queenie n'était pas vraiment très grande de base alors c'était presque comme si elle était entrain de découvrir un tout nouveau monde de cette hauteur. Même avec ses talons elle n'était pas aussi grande que maintenant et il fallait le dire que c'était vraiment très bizarre. Par exemple ce matin elle a réussis à prendre le pot de confiture qui se trouvait en haut du placard sans devoir monter sur le plan de travail où prendre son petit tabouret, c'était presque si elle n'avait pas le vertige désormais de là haut et elle n'était pas encore totalement habituer. Il fallait qu'elle change presque tout, qu'elle reprenne ses repères un peu et parfois il lui arrivait presque de tomber n'arrivant pas correctement à juger les distances comme avant. C'était presque la honte même totalement la honte pour cette ancienne poupée qui aimait tellement tout faire toute seule et parfaitement. Le pire de tout c'était qu'elle avait encore ses mimiques de femme et c'était pire que tout, croiser les jambes en s’asseyant pour un homme ce n'était pas vraiment cela alors que les personnes qui passaient pouver la regarder d'un mauvais œil. Un homme efféminé. Et c'était bien le cas de le dire, puisque que Queen était vraiment ce genre de fille à bien s'asseoir, les jambes toujours croisées, à faire attention quelque peu à son apparence et avait parfaitement les mimiques de ses jeunes femmes qui pouvaient se faire passer pour des bimbos sur place. Mais maintenant il fallait qu'elle enlève tout ça alors qu'elle commençait à peine à se rendre compte qu'elle était entrain de se faire une sorte de ventilateur avec ses propres mains pour essayer de se calmer, s'arrêtant net et tendant ses bras d'un seul coup. « Oh et comme tu as pu le voir faut vraiment que j'arrête d'avoir ses mimiques que j'avais avant … Je vais vraiment passer pour un gay au près des personnes et même si personnellement je n'ai rien contre eux c'est pas forcément le cas des clients ici ! Et puis faut le dire que jamais je ne serais prise au sérieux quoi … Enfin pris au sérieux parce que je suis plus une femme désormais et faut que j'arrête de conjuguer les verbes au féminin ! Oh mon dieu tellement de choses à faire … Faut vraiment que tu m'aides sur ce coup là Bekah ! » C'était juste horrible, réellement horrible parce qu'il fallait aussi qu'elle change toute sa manière de parler et c'était très certainement le plus difficile avec les mimiques. Il fallait qu'elle le fasse le plus vite possible et quoi de mieux de demander à Bekah ? Après tout ce n'était pas vraiment difficile avec elle, il fallait bien avouer le fait qu'elle était quelque peu un garçon manquer avec son style. Et Queen n'était pas là entrain de critiquer, elle aimait réellement Bekah et son style bien à elle, elle aimait son état d'esprit et ses mimiques qu'elle avait à la garçonne.
Sujet: Re: We have a trouble | Rebekah Stormborn Lun 6 Mar - 21:47
We have a trouble
Belle & Rebelle
Mister Queen m’expliqua qu’elle (il, pardon) n’avait aucune idée de ce qu'il lui arrivait. Ça lui était tombé dessus sans prévenir. Pouf, t’es un mec. Et de ce que mon acolyte de poupée me racontait, elle n'était pas la seule dans la panade. Elle n’avait non plus aucun moyen de déterminer la durée de maléfice, ou pire, si elle était condamnée à ce qu'on l’appelle monsieur toute sa vie. La pauvre. Ma Queeny était en panique. Elle qui ne montrait jamais ses faiblesses, toujours d’un flegme infaillible, elle ne pouvait plus contenir son inquiétude grandissante. Je crois bien que c'était la première fois que je la voyais aussi nerveuse. J’imaginais facilement le calvaire que représentait cette situation pour la videuse. Passer de la Joconde blonde, symbole de la féminité dans toute sa splendeur, à un gars (certes pas dégueu, là n'est pas la question)... Dur. Je compatissais. Sincèrement. J'étais obligée de me moquer gentiment de ma super pote et de me fendre la poire parce que c'était TROP drôle, mais je compatissais. Je n’allais pas la laisser tomber, sachant à quel point elle détestait demander quoi que ce soit à qui que ce soit. Après quelques hésitations et questionnements, Queen devint officiellement King. Enchantée. J’essayais avec grandes peines de contenir mon rire alors que mon pseudo-cousin menaçait de me claquer dans les mains à trop s’exciter. Il allait finir par creuser un trou dans le sol à force de tourner en rond. Faut juste qu'on me trouve un uniforme parce que je veux pas dire mais mon ancien va être un poil trop petit voire même très petit, je dois avoir pris bien vingt centimètres avec mon nouveau corps, adieux les un mètre cinquante-huit que je faisais et adieux les talons pour faire plus grande. Je m’assis sur une banquette, bras croisés dans une posture de réflexion (sans me départir d’un sourire qui menaçait d’exploser à tout moment). C’est vrai que d’habitude, c'était moi la plus grande du duo. Mais malgré mon presque mètre quatre-vingt (ouais, je suis une asperge), le néo-mec me semblait un peu plus haut. Ma poupée d’amour n'arrêtait pas de parler, agrémentant ses paroles de gestes tout sauf virils. Elle s’en rendait compte, ce qui était déjà une bonne chose : Oh et comme tu as pu le voir faut vraiment que j'arrête d'avoir ces mimiques que j'avais avant… Je vais vraiment passer pour un gay auprès des personnes et même si personnellement je n'ai rien contre eux c'est pas forcément le cas des clients ici ! Et puis faut le dire que jamais je ne serais prise au sérieux quoi… Enfin pris au sérieux parce que je suis plus une femme désormais et faut que j'arrête de conjuguer les verbes au féminin ! Oh mon dieu tellement de choses à faire… Faut vraiment que tu m'aides sur ce coup là Bekah ! Pas faux. La clientèle habituelle du Rabbit Hole était assez étroite d’esprit. La plupart étaient des beaufs alcoolos qui ne juraient que par une bonne bibine ou un joli petit fessier. Vous voyez le délire quoi. Pas un endroit pour les âmes raffinées ou les choses qui sortaient du schéma archaïque classique et réfractaire à toute diversité d’opinions. Je me tapai les cuisses dans un geste déterminé avant de me relever. Je m’approchai de la Belle (le Beau en l’occurrence) et lui pris les bras pour qu’elle arrête de gigoter. Elle me donnait le tournis et je sentais la nausée monter. On se détend chérie, tu vas pas faire décoller une fusée. Ça a pas besoin d'être parfait, juste crédible. Et vu l’heure qu'il est, la moitié de la salle doit déjà être imbibée, alors ça va pas être difficile. Respire un bon coup, tape dans le mur, fais-toi une course à poil dans la neige, ce que tu veux, mais cal-me-toi. Ok ? Et si tu relâches pas la pression pour toi, fais-le pour moi : si tu continues à tourner comme un lion en cage, je vais vomir mon goûter ! Tu vas quand même pas me donner le mal de mer, pas à moi ! finis-je en m’esclaffant, lui donnant une tape amicale sur l’épaule. Et, sans perdre une seconde, je sortis de ma manche un fin couteau à cran d’arrêt que j’agitai sous le nez de King avant d’aller crocheter habilement quelques casiers. En deux temps trois mouvements, je trouvai celui qu’il me fallait. J’en sortis un ensemble de travail et le jetai à ma collègue sans me retourner. C’est l’uniforme d’un barman de début de semaine, comment il s’appelle déjà… tu sais le grand là… Max je crois. Il est pas là ce soir et il doit faire à peu près ta taille. C’est alors que je vis le regard peu enthousiaste de Queen. Rooh ça vaaa, il est propre ce truc. Et je t'arrête tout de suite, c’est pas du vol. Un simple emprunt, c’est tout. Je lui lançai mon plus beau clin d’œil complice. Maintenant, passons aux choses sérieuses : tes manières. Là, y a du boulot. Si on fait rien, tu vas t’attirer les foudres des haters de Brokeback Mountain. Mais j’ai une idée qui peut marcher : t’as qu’à penser à ce que je ferais si j'étais à ta place. Tu me connais, tu sais comment je réagis. C’est tout bête : demande-toi comment je gèrerais telle ou telle situation et mime-moi. Je suis sûre que t’adores te moquer de mes manières, alors profites-en pour t'en donner à cœur joie ! Bon pousse pas le bouchon trop loin sinon ça risque de faire bizarre. Déjà que je suis pas très mesurée au naturel... Me doutant que mon acolyte souhaitait un peu d'intimité pour se changer avec ce corps inhabituel, je pris le temps de refermer soigneusement les casiers que j'avais inspectés. Ni vu ni connu, j't'embrouille. Une fois que la diva fut enfin prête à affronter la fosse aux lions, je la poussai sans ménagement vers la salle. Faut faire face à ton destin ma cocotte ! J’étais juste derrière elle, signe que je ne la laisserai pas seule dans la panade.
Les quelques motards habituels, un groupe de jeunes filles visiblement assez “joyeuses” (entendez par là bien pompettes et papillonnant des cils comme des biches sous psychotrope), une équipe de football américain composée de gaillards bien baraqués et prêts à s’amuser… Aucun danger à l’horizon. Avec mon “cousin”, nous nous installâmes au comptoir en attendant la suite des évènements. T’as une envie pressante ? Te tortille pas comme un ver, c’est pas discret, chuchotai-je à ma poupée chérie. Je lui tapotai le bras pour l’encourager et la rassurer. Du coin de l’œil, j’aperçus le chanteur au fond de la salle. Je dois lui apporter sa guitare, je reviens direct. Tu fais pas de conneries, hein ? Et n’oublie pas : fais comme moi... D’une main, j’agrippai le manche de l’instrument planqué sous le bar et traversai la pièce. A mi-chemin, je me retournai vers le mètre quatre-vingt de détresse qui me servait de pote. Je lui fis signe que tout allait bien se passer. Sur le trajet du retour, une voix masculine m’interpela : Eh ma belle, ça t’embêterait de bouger ton p’tit cul un peu plus vite pour nous servir à boire ? Je me stoppai net, puis pivotai lentement vers l’auteur de cette phrase (qu’il allait fort regretter). C’était un gars de l’équipe de foot. Un grand brun aux yeux clairs, le parfait fiston à papa qui se croit tout permis. Sûrement la première fois qu'il mettait un pied au RH. Je m’approchai de sa table, sous les regards lubriques de ses compères. Posant mes mains à plat sur la planche, je me penchai afin d’être à la hauteur de ce petit merdeux en puissance. T’es nouveau, t’as le droit à une erreur. Je te laisse une chance. Mais si jamais tu me causes sur ce ton une nouvelle fois, je te fais bouffer tes dents avec supplément semelle de chaussure. Offert par la maison, c’est moi qui régale. Pigé abruti ? La tempête de mes prunelles lançait des éclairs foudroyants que le type eut du mal à soutenir. Un "elle rigole pas, j'te l'dis, laisse tomber" nous parvint d'une tablée voisine. Sans attendre sa réponse, je me reculai, faisant mine de m’en aller. Je n’avais pas envie de faire durer le spectacle, d’une parce que ça n’en valait clairement pas la peine, et de deux parce que Queen allait rappliquer. C’était un vieux réflexe entre nous, du temps où la clientèle ne nous connaissait pas encore. Dès que l’une était embêtée par un débile de ce genre, l’autre se ramenait en soutien. Je savais que même dans son état, ma Queeny ne resterait pas les fesses collées à son siège de bar. Et vu les œillades aguicheuses que lui jetaient généreusement les filles de la table d’à côté, mieux valait éviter pour le King de se faire remarquer, au risque de passer un moment très gênant… Mais des fois, les moments gênants ne peuvent pas s’esquiver.
Emi Burton
Queen A. Crimson
En réalité, je suis
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☂ Conte : Rozen Maiden
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☂ True Love : Nous pouvons nous aimer sans qu'il y ai de véritable amour
Sujet: Re: We have a trouble | Rebekah Stormborn Lun 1 Mai - 16:58
We have a trouble ...
BElle & Rebelle
Il était clair et net que Queenie ou plutôt King n'était pas au meilleur de sa force en ce moment même. Pourquoi ? Parce que tout simplement, la jeune femme que tous les autres voyaient comme une petite poupée, la petite fille à son papa, celle qui pouvait presque incarner la féminité tel que tout le monde la voyait était tout simplement devenue à présent : un homme. L'horreur. Jamais, la blonde n'avait pu s'imaginer un truc pareil, elle qui était si à cheval sur ce à quoi elle pouvait bien ressembler avait totalement changer de corps. Elle ne pouvait nier que le réveille avait été difficile ce jour là et pour tous les jours suivant de la semaine, ne pouvant s'empêcher de prier dieu c'est qui pour qu'on lui redonne enfin le corps qu'elle avait, que son créateur avait pu lui confectionner de toutes pièces avec minutie. C'était grâce à lui qu'elle ressemblait à cette jeune femme et c'était sans doute le cadeau le plus précieux qu'elle possédait de lui, ce corps et cette pierre qui lui servait désormais d'âme. Le passage de poupée à humain après le retour des souvenirs à déjà été si difficile pour la jeune femme qu'elle était, alors qu'elle devait tout simplement s'habituer mais également faire le deuil de ces différentes pièces qui assembler lui avaient servis de corps, faire le deuil de ses pièces qui n'avaient été que le travail de son créateur, de celui qu'elle considérait presque comme un père. Mais est-ce que c'était réellement le cas ? Non. Elle n'avait qu'une partie de son cœur et Queen n'avait pas la grande conviction que Niels les voyait comme ses filles. Loin de la même, la jeune femme était à son sens, comme toutes ses sœurs, que de simples créations, des expériences afin de trouver le petite fille parfaite qui n'avait fait qu'échouer les unes après les autres. C'était pour cela qu'elles avaient été mises dans ce jeu si cruelle, qu'elles avaient été envoyé dans un autre univers semblable à celui de cette Terre, tout simplement pour venir réparer l'erreur que leur père avait commis, ou plutôt pour ce qu'il n'avait pas réussis à faire. Il ne devait plus lui rester beaucoup de morceau de cœurs voir pas du tout pour abandonner à la septième poupée, pour essayer de ne pas en fabriquer de nouveau. Quennie savait parfaitement que c'était un bout de cœur de son créateur qu'elle avait en ce moment même dans la poitrine, comme toutes ses sœurs et c'était peut-être pour cela qu'elle se sentait parfois si connecter à lui, si connecter à elle. Ils partageaient en soit tous le même cœur, ils étaient tous liées par ce que l'on pourrait appelé le destin et un beau jours, leur chemin se recroiseront et Queen ne préférait pas imaginer ce moment qui pourrait être fatidique pour plusieurs d'entre elles.
Mais ce n'était pas leur de se rappeler de se terrible poids qui pesait sur ses épaules en cet instant alors que le principal était de savoir comment elle pourrait passer presque inaperçu dans ce nouveau corps. Elle ne pouvait pas rester enfermée chez elle jusqu'à la fin des temps si ce sort ne daignait pas s'envoler, devant alors apprendre à vivre ainsi même si c'était l'un des plus grande défis qu'elle avait eu de sa vie … Comment faire ? Elle était la femme tel que les plus pars de personnes pouvaient se l'imaginer, à toujours être parfaite dans les moindres détailles que se soit avec des habits et un maquillages toujours impeccable, la jeune femme qui avait certains petits mimiques qui ne pouvaient pas passer inaperçus. Il fallait faire quelque chose au plus vite alors qu'elle ou plutôt il continuait de faire les cents pas sans pouvoir s'arrêter. C'est Bekah qui du prendre les choses en mains l'arrêtant net dans sa marche frénétiques alors qu'elle essayait de reprendre contenance en respirant plus doucement. La rouquine avait raison. Elle devait se calmer tout simplement, se calmer et enfin elles pourront réfléchir plus posément à toute cette histoire qui était, soyons claire, complètement sans queue ni tête. Encore, la jeune femme avait pu être rassurer d'apprendre d'un certaine manière qu'elle n'avait pas été la seule toucher par toute cette mascarade. Un truc c'était mal passé, quelqu'un s'amuser avec la magie, elle ne savait pas. « C'est bon … Je me calme. » Elle respirait toujours profondément, laissant sa partenaire faire je ne sais trop quoi gardant un œil sur elle pour savoir qu'elle idée elle avait en tête. Bekah était une personne qui Quennie respectait parfaitement, elle était une femme forte qui savait se faire respecter par les autres sans problèmes mais il fallait dire tout même que son amie avait tendance à prendre des mesures assez … comment pourront nous dire … drastique. Elle ne passait guerre par quatre chemin pour faire comprendre qu'il ne fallait pas là chercher. Elle avait également des idées assez farfelus, respectant que ce qu'elle avait envie de respecter, comme si elle s'était donné ses propres lois. Et c'est lorsque qu'elle revint avec un uniforme pour ''homme'' que Queen lui fit les gros yeux prenant le vêtement qu'elle lui tendais ou plutôt qu'elle lui jetait avec des pincettes. « Heu Bekah t'es sûre que ... » C'était pas le problème que c'était pas du vol mais de l'emprunt, qu'il soit propre ou non – quoique si cela était important.
C'était vraiment un peu trop à digirer à Queen qui ne sentait pas du tout à l'aise avec l'idée. Malheureusement elle n'avait trop le choix à présent, devant essayer de gagner tout de même un minimum d'argent de ses propres mains. L'aide qui lui venait de je ne sais qui l'aidait grandement, cette fameuse mère qu'elle avait eu dans ses faux souvenirs continuer de lui donner mensuellement de l'argent. Non que Queen vienne refuser, il était vraie qu'elle aimait pouvoir vivre dans un certaine luxe en soit. Alors comment elle a pu finir ici au RH en tend que barman et videuse ? Non, c'était complètement à l'envers de l'étiquette esthétique. Pourtant, la blonde avait réussis. Cela n'avait pas été facile au début, tout le monde se moquant tout simplement d'elle mais désormais elle avait réussis à instaurer un certains respect entre elle et les clients les plus habitués des lieux. Finissant pas accepter de porter ce … vêtement qui n'était pas à elle, la jeune femme commença à se déshabiller rapidement avant de s'arrêter net dans ces mouvements pour regarder Rebekah. « Je suis déjà assez pudique en soit … alors là c'est encore pire avec ce nouveau corps tu pourrais pas te … merci ! » Elle se dépêcha d'enfiler ce nouvelle uniforme qui était un petit peu trop grand mais ce n'était pas un problème, quelques revers par ci et par là et le tour était joué. Ecoutant attentivement les paroles de sa partenaire tandis qu'un rire ne pu s'empêcher de passer la barrière de ses lèvres. IL était vraie que Queen avait de temps en temps pris l'habitude de se moquer des manières de son amie mais en soit ce n'était que du donnant donnant alors que les deux jeunes femmes avaient pour habitude de se renvoyer la balle constamment, blaguant toujours l'une sur l'autre gentiment bien évidemment. Il n'y avait aucun sarcasme entre elles, que de l'ironisme en soit alors que c'était devenue ainsi comme une petit jeu entre elle pour s'amuser le plus possible. « Compris chef, je me ferais un plaisir de pouvoir faire comme toi ! » Jamais elle n'aurait pensé pouvoir faire une rencontre aussi importante dans sa vie en travaillant dans un endroit, pareille et pourtant voilà que Rebekah faisait maintenant partit de sa vie. Parfois, le poupée se disait que la malédiction n'avait pas que des mauvais côtés. La rouquine comptait énormément à ses yeux et elle savait qu'elles seront toujours là l'une pour l'autre, dans n'importe quelle situation qu'elle soit gênante, joyeuse ou même des plus drastique. Elle resta quelque peu sur ses gardes, essayant de ralentir le pas vers ce qui était la salle principal alors que Rebekah était juste derrière à la poussé, finissant par passer les portes. La salle était déjà pas mal remplis apparemment et King resta bloqué sur place pendant quelques instants son cerveau complètement déconnecté.
« Non ! Je vais pas y arriver ! »Mais pas le choix, elle commençait à se tortiller, n'étant clairement pas à l'aise dans les nouveaux vêtements qu'elle portait. Queen avait l'habitude de se retrouver dans ses lieux avec sa tenues, un haut assez moulant en soit et un pantalon, son tablier – tenue exiger – mais plus particulièrement armées de ses talons hauts. Ses talons étaient une choses sacrées pour la poupée étant beaucoup plus à l'aise en hauts de ses échasses qu'elle ne l'était sur pieds plats. Elle fit une grimace à son amie avant d'attirer tous ses gestes, respirant un bon coup, elle finit pas s'asseoir derrière le bar en attendant qu'on digne lui demander quelques choses. Pour l'instant rien, le calme plat malgré que Bekah ai du partir pour donner la guitare au musicien. Elle l'observait essayant de ne pas faire attention à ses jeunes femmes un peut trop pompettes qui lui faisaient des petits signes à droites et à gauche. Non, ce n'était pas à elle. Non ce n'était pas à elle. Essayant temps bien que de mal de se renter cela dans le crâne. Elle leur adressa un simple sourire, un peu crisper sans pour autant leur donner toutes son attention. C'était sans doute la pire chose à faire, sans quoi elles se seraient toutes précipités sur elle ou lui plutôt sans attendre. Elle vit sa rouquine préféré avoir un petit accrochement avec l'un des clients sur une table plus loin, se levant pour venir directement l'aider, comme si elle en avait besoins réellement. Elle savait que son amie pouvait se débrouiller toute seule, ce n'était pas le problème mais c'était une habitude qu'elles avaient pris avec le temps. L'une ne marchait pas sans l'autre et c'était ainsi que les habitués les connaissaient et au vu du petit groupe de nouveaux, il faillait qu'ils apprennent quelles étaient les règles de ses lieux, qu'ils apprennent qui était belle et rebelle. Ou plutôt beau et rebelle … Mais à peine fut-elle lever qu'une troupe de harpie s'approcha d'elle l'entourant sans qu'elle ne puisse aller plus nul part. Merde. « Alors dit moi beau gosse … C'est toi qui t'occupe de la salle ce soir ? Je crois que j'ai fait une bêtise, tu devrais peut-être me punir » Queen ne compris pas sur l'instant ou peut-être que trop alors qu'elle essayait de penser à comment elle pourrait sortir de cet enfer. Elle fini tout d'abord par chopper la main de la jeune femme qu'elle faisait lentement monter le long de son torse avant de la relâcher plus loin. Penser comme Bekah. Penser comme Bekah. Mais comment elle pourrait réagir face à plusieurs femmes qui l'entourent ainsi ? Queen était perdu, complètement perdu et pour ne pas suffire la jeune femme assista s'approchant d'elle pour venir la coller un peu plus.
« Je ne suis pas intéresser désolé. » Trop douce trop gentil, essayant de repousser ses jeunes femmes qui commençait à en demander un peu trop. Elle n'arrivait pas à les repousser essayant de chercher Bekah du regard. Elle était passé ou elle ? Queen avait besoins d'aide. Là tout de suite. Et comme par hasard Bekah était redevenu introuvable. L'une des femmes étaient entrain de se rapprocher essayant de l'embrasser. Oh mon dieu s'il vous plait tout sauf cela ! Peut-être que Bekah arrivera rapidement parce que la poupée n'arriverait pas à repousser indéfiniment toutes ses femmes qui avaient un peu trop bues.
Sujet: Re: We have a trouble | Rebekah Stormborn Jeu 18 Mai - 21:43
We have a trouble
Belle & Rebelle
Quelle plaie. Ces gamins étaient le genre de lourdingues qui me tapait le plus sur le système. Si ça n’avait tenu qu’à moi, je les auraient renvoyés dans les jupons de leurs maman illico presto. Sérieusement, qu’est-ce qu’ils fichaient encore debout à cette heure ? Le marchand de sable était passé depuis longtemps pourtant. Allez hop, au dodo ! Sales gosses pourris-gâtés. Mais si jamais le patron apprenait que je virais la clientèle, j’allais passer un sale quart d’heure, et ma paye allait encore dégringoler. Ces mômes ne seraient pas la raison de mon prochain découvert bancaire. Je ne voulais pas leur faire ce plaisir. J’allais repartir au comptoir pour endosser mon rôle de barmaid lorsque le visage d’un des lycéens vira instantanément au vert grisâtre. Je ne connaissais cette couleur que trop bien. Eh, qu’est-ce qu’il a picolé votre pote ? leur demandai-je précipitamment. Leurs rires gras de gros benêts ne m’aidèrent pas plus que ça. Toutefois, cela confirma mes craintes : ils avaient déjà commencé à mélanger les alcools, et l’estomac du gamin qui se transformait en bonhomme Cetelem n’avait pas l’air d’apprécier le cocktail. L’empoignant par le col de son blouson teddy aux couleurs du lycée de Storybrooke, je ne perdis pas une minute pour le traîner dehors. Respire un bon coup. Soit tu te calmes, soit tu vomis, mais en attendant tu restes ici. Je veux pas avoir à nettoyer ce qui sera sorti de tes boyaux. Allez, j’ai pas toute la nuit, dépêche. Je n’étais pas quelqu’un de patient. Mais je l’étais encore moins avec ce style d’énergumènes. Ça ne devrait pas être permis d’être un boulet pareil. De plus, Queen, heu King, m’attendait à l’intérieur, et il valait mieux que j’évite à tout prix de le laisser seul. Qui sait ce qui pouvait arriver à ce pauvre bout de chou ? Rien à faire, l’autre demeuré ne voulait pas dégobiller. Tapant du pied pour marquer mon exaspération grandissante, je fis fonctionner mes neurones en quatrième vitesse pour faire accélérer le processus. Bon mon p’tit coco, j’ai pas signé pour jouer la baby-sitter, alors tu vas m’avaler ça cul-sec sans discuter. Je dégainai mon arme fatale anti-gueule de bois. Ce qui était pratique, c’était qu’elle avait également un puissant effet vomitif. Le produit miracle quoi. Avec ma délicatesse légendaire, j’enfournai la petite fiole dans le gosier du gosse et le forçai à avaler le contenu. Le résultat ne tarda pas à se manifester. Le lycéen venait de redécorer le trottoir. Heureusement que je l’avais emmené assez loin de l’entrée du Rabbit Hole. Sinon ça aurait fait désordre. C’est bon, tu te sens plus léger ? Maintenant essuie-toi la bouche et fais-moi plaisir : restes-en à l’eau pour ce soir. L’adolescent acquiesça rapidement et fila vers le bar sans demander son reste. Je fis de même, mains dans les poches.
Sois cool, on veut juste passer un peu de bon temps… T’as pas été engagé pour faire partie du décor ! Ce serait du gâchis, non ? Oh bordel de bordel de bordel. Il suffisait que je m’absente à peine quelques minutes pour que tout dégénère. Je ne réfléchis pas davantage. La scène que j’avais sous les yeux me suffisait amplement pour capter l’essentiel. Bondissant à la rescousse de ma Queeny en sucre, je vins interposer ma main tendue entre son visage et la bouche gourmande d’une jeune femme généreusement éméchée. On touche pas au personnel. Règlement de la maison. Si vous avez un problème avec ça, voyez avec le patron. Sinon, je vous demanderai d’aller gentiment reposer vos miches sur les chaises. Mon regard ne souffrait aucune réticence. Dépitées, les harpies retournèrent d’où elles venaient. Toutes, sauf une. Une irréductible donzelle s’agrippait corps et âme à la Barbie devenue Ken. Retenant un rire devant les regards langoureux qu’elle lui lançait, je la déscotchai et la poussai avec autorité vers ses amies. Toujours en vie ? lançai-je à ma camarade en pleine crise d’identité. Je l’entraînai vers le bar, où nous serions certainement plus tranquilles. Cette soirée s'annonce mouvementée ! T'as bien mérité un petit remontant. Je servis à Mister Queen son cocktail fruité préféré. Ce n'était pas très autoriser de boire pendant le service, mais nous faisions face à un cas de force majeure. Puis, le boss n'était pas là, et les caméras ne fonctionnaient pas en ce moment. Un technicien devait passer, mais nous l'attendions depuis plus d'une semaine. Et nos collègues n'étaient pas du genre à jouer les balances. En vérité, nous picolions tous un peu au boulot. C'était notre petit secret.
Emi Burton
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Sujet: Re: We have a trouble | Rebekah Stormborn Jeu 10 Aoû - 23:56
We have a trouble ...
BElle & Rebelle
Queen ne se sentait pas réellement à l'aise voir pas du tout en réalité alors qu'elle pouvait continuer de voir ses femmes s'approcher un peu plus d'elle, tournant tout autour venant ainsi se sentir quelque peu étouffer s'entent qu'elle n'allait pas tenir très longtemps si tout ceci continuait. Elle avait la tête qui commençait sérieusement à tourner et les choses n'allaient pas en s'arrangeant. Elle avait beau faire tout son possible ces femmes avaient l'air complètement déchaîner et Queen connaissait pourtant ce genre de femmes : celles qui ne laissent pas tomber lorsqu'elles ont en vue un mec qui leur plaît, qui continuent encore et encore à le charmer devenant plus qu'autre chose lourdes et barbantes surtout lorsqu'elles ont bu quelques verres juste avant. La jeune femme voyaient beaucoup de ses personnes en travaillant et pouvaient les reconnaître de loin. Ils suffisaient de regarder les femmes qui se prennent tout simplement pour des bimbos parfaites, qui regardent tout le monde de hauts au départ et qui font les yeux doux dès leur arriver aux beaux mecs qui se trouvent dans la salle, la plus part son déjà marier mais qu'est-ce que cela peut bien leur faire ? Leur marie s'occupent très certainement plus d'elle ou c'est tout simplement une personne très riche qui se fait magner par le bout du nez parce qu'il se dit qu'il a de la chance d'avoir une femme tellement belle, ne comprend pas pourquoi une femme comme elle peut aimer un mec comme lui alors il lui autorisent tout et n'importe quoi, lui offre milles et une merveille, des bijoux fabuleux, les voitures les plus chères et leur donne de l'argent au moindre caprice qu'elles peuvent faire. Et en regardant de plus près pourtant c'est si … triste. Elles ne devaient pas forcément heureuses dans le fond même si elles prétendaient le contraire mais malheureusement ce n'était pas la préoccupation de Queen en ce moment même tendis qu'elle continuait de chercher son amie Rebekah des yeux en n’espérant pas qu'elle soit partit quelque part pour finir un truc et qu'elle allait devoir réellement s'en sortir seule de cette situation plus que … bizarre. Elle voulait à tout pris que son amie vienne la sauver de ce qui lui semblait être tout simplement un cauchemar plus qu'autre chose. Un pure cauchemars venant pratiquement à se dire qu'elle allait tout simplement se réveiller d'une minute à l'autre et que rien de tout cela c'est réellement passer.
Les femmes continuaient de l'approcher encore et encore malgré que Queen vienne ainsi les repousser. Elle n'avait en soit rien contre ses femmes et les femmes en générale ! Elle les trouvait plutôt jolie même car il fallait bien l'avouer que les bimbos étaient un peu du genre insupportable mais plutôt bien faite en générale et qu'on ne pouvait pas dire qu'elles étaient repoussantes. Et pourtant qu'est-ce qu'elle aimerait pouvoir les repousser au plus vite avant qu'elles n'envahissent définitivement l'espace vital dont la poupée avait besoin pour respirer et éviter d'étouffer rapidement. Elle commençait à perdre quelque peu patience et avait bien envie de tout simplement s'enfuir. Queen voulait retourner chez elle, se renfermer de nouveau dans sa chambre comme la première fois avant de se mettre sous ses draps et ne plus bouger jusqu'à que la fin vienne sonner, jusqu'à que le sort soit enfin interrompu et qu'elle puisse de nouveau retrouver son corps bien aimé, redevenir la jeune femme qu'elle était autre fois et enfin tout pourrait se passer normalement. Cela aurait été tellement bien ! Mais malheureusement la poupée savait parfaitement qu'elle ne pouvait pas, la fin ne pourrait très certainement jamais arriver et elle devait se bouger. Elle devait continuer de travailler pour gagner son argent, continuer d'aller de temps en temps à ses cours à l'université pour ne pas être trop en retard même si cette partie là allait être beaucoup plus difficile en soit. Ici, au RH elles avaient semble – enfin surtout Bekah, trouver une solution, et se faire passer pour quelqu'un, comme remplaçant n'était pas assez difficile, mais se faire passer pour quelqu'un d'autre à l'université allait être beaucoup plus difficile. D'autant plus que Queen, même si elle ne s'en ventait pas, n'était pas en soit le genre de personne à passer inaperçu par tout le monde bien au contraire on pouvait souvent la voir comme la fille populaire toujours entourée de son petit groupe d'amie, celle qui était la chef bien qu'elle se passait réellement de ce surnom. Oui elle avait l'habitude d'avoir son petit groupe d'amie, mais elle avait horreur qu'on l'a prenne pour une bimbo qui ne pense qu'à son apparence parce que c'était loin d'être le cas. D'accord elle aimait faire attention à quoi elle ressemblait, mais elle n'était pas non plus du genre pimbêche prendre tout de le monde de haut bien au contraire, elle aimait aller voir de nouvelles personnes surtout celle qui se retrouvait quelque peu toute seule, pour essayer de les intégrer au mieux.
Alors elle essayait en ce moment même de continuer de reculer pour éloignée ces femmes un peu trop proche d'elle avant de rencontrer le bar derrière elle sans pouvoir bouger de nouveau. Qu'est-ce qu'elle allait faire désormais ? Les femmes faisaient comme un demi-cercle autour d'elle comme pour l'empêcher de partie alors que les mains de l'un d'elle était entrain de parcourir les nouveaux pectoraux que Queen avait pu hériter de ce changement de corps. Et qu'est-ce que cela avait pu la soulager lorsqu'elle pouvait apercevoir la silhouette de Bekah au fond de la salle qui la regardait quelque peu choquer avant de s'approcher d'elle rapidement. Elle était sauver, elle se savait car Bekah ne pourrait tout simplement pas la laisser ainsi en plan, tout en ce moquant d'elle derrière. Non ? Elle ne pourrait pas faire cela n'est-ce pas ? Non, Bekah était bien trop gentille et les deux filles étaient bien trop proches pour se faire ce genre de chose dans le dos de l'autre. Noooon. Elles étaient après tous belle et Rebelle, le duo de cet endroit, et l'une de fonctionnait pas sans l'autre ! Alors quand elle réussis à éloigner ses groupies, Queen peu enfin respirer un bon coup avant de regarder Bekah d'un regard qui en disait long. « Merci ! Merci beaucoup ... » Et elle venait à s'appuyer avec ses coudes sur les bras essayant de reprendre une respiration à peut-près normal tout en essayant de reprendre ses esprit alors que Bekah était entrain de leur servir un verre à toutes les deux, ou plutôt à tous les deux alors que l'ancienne jeune femme ne savait vraiment pas quoi faire. Elle venait à mettre sa tête dans ses mains. Qu'est-ce qu'elle pouvait déjà être fatiguée et pourtant dieu que ce n'était que le commencement, il fallait encore qu'elle tienne pendant toute la durée de son service et de ses services après espérant plus que tout au final de ne pas devoir tomber sur Niels ou ce qu'elle pouvait tout bonnement appeler de créateurs et parfois même de père alors qu'elle avait complètement honte de se nouveau corps mais qu'elle voyait également ceci comme une dégradation du travail que son père avait pu faire. Elle fini par relever la tête lorsqu'elle entendit le verre se poser devant elle avant de le prendre d'une main et de regard son amie. « Je sais vraiment pas comment je vais faire Bekah ! Si je me retrouve tétanisée par des femmes et que je n'arrive même pas à m'en débarrasser comment est-ce que je vais bien pouvoir faire ? Tu veux bien me l'expliquer ? » Oui elle se trouvait complètement nul pour le coup alors qu'elle venait à boire de son petit cocktail préféré offert gentiment par sa Bekah adorée ! Elle venait à reposer le verre sur le bar assez violemment avant de se lever du tabouret sur lequel elle s'était assisse. Il fallait qu'elle reprenne les choses en main et rapidement.
« Bon Rebekah ! » Déjà si elle appelait son ami pas son nom complet c'est que quelque chose d'important allait se dérouler et Queen avait bien l'intention de reprendre la situation en main. Elle était peut-être devenue un garçon et elle n'avait pas à arrêter de vivre pour cela. Non la vie coontinuait et elle devait vraiment faire de même. Mais en deux secondes c'est comme si toute son attention avait quitté son corps brusquement retombant dans ce genre de déni, dans cette déesépération qu'elle avait d'elle même avant de regarder quelque peu son amie avec une mine assez triste. « Je sais pas qu'est-ce que je vais faire … Oh Bekah j'arrive même pas à repousser des femme s tu te rends compte ? Je vais pas être crédible un seul instant ici et tu sais tout autant que moi que si j'arrive pas à me faire respecter tout de suite ça va mette longtemps. Et je suis déjà passé par cette période et je veux plus du tout ! Faut que tu m'aides absolument à m'aider » Et elle pu en une gorgée le reste de son cocktail comme si elle était complètement perdu comme les alcoolos de ces lieux alors qu'elle se trouvait également au même bar. Si elle ne portait pas l'uniforme de ses lieux on pourrait bien croire qu'elle en était un ...