Ces derniers temps, Ebony avait beaucoup de mal à se reposer. Ses pensées étaient occupées par trop de choses en même temps... Sa fille, le restaurant, Nessa... Et puis lui. Entre ce qu'il s'était passé sur la Terre des Lions, puis pendant la Malédiction et juste après que celle-ci ait été levé... Ça avait fait beaucoup de choses à digérer.
Mais la lionne n'en avait rien dit à personne. Pas même à sa meilleure amie. Ebony souhaitait réussir à démêler tout ça toute seule. C'était un peu son jardin secret et de toute façon, il ne valait mieux pas que les autres soient au courant, parce qu'elle imaginait sans peine la réaction du clan...
La quarantenaire en était là de ses réflexions, tout en touillant son café quand une voix familière retentit non loin d'elle. La brune se figea, espérant que ce n'était qu'une illusion. Ce n'était pas le moment de le voir ! Elle n'était pas encore assez forte pour lui faire face. Pourtant, alors que la voix se rapprochait d'elle, la lionne sut qu'elle devrait faire face.
- Simon... Dit-elle d'une voix calme quand il se présenta devant sa table.
Ebony attendait le premier coup. Il précédait toujours ainsi. Mais il était hors de question pour la lionne de le laisser lui faire encore du mal. Cette fois, il pouvait être certain qu'elle sortirait les griffes !
La malédiction était rompue. Souvenirs, souvenirs. La soif de pouvoir de l’homme était revenue en force, il avait tout ce qu’il avait toujours désiré en terre des lions enfin il avait le pouvoir suprême et à présent coincé dans cette ville infernale il était redescendu à un simple mortel. Le roi déchu devait se faire à l’idée qu’il n’avait pas la possibilité de gagner le pouvoir dans cette ville, entouré de sorcier il n’avait aucun pouvoir. Aucun pouvoir contre les grands de ce royaume, mais ça ne l’empêchait pas de regagner le pouvoir sur son ancien clan.
Il pensait à tout ça installer dans une cabine éloigné dans la salle un café noir en face de lui, jusqu’à ce qu’il repère l’un des objets de ses désirs les plus enfouis seule dans son coin. Il n’hésita pas une seconde avant de se présenter devant elle avec un sourire indescriptible sur le visage.
« J’ai toujours détesté me retrouver seul à l’heure d’un café. »
Sans plus de cérémonie et sans se foutre de son avis il s’installe en face d’elle.
« Ebony. »
Il l’a salut à peine, déjà buvant son café, l’examinant essayant déjà de prévoir le prochain coup que sa lionne peut lui envoyer.
« Tu n’es pas venu l’autre soir, pourquoi ? »
Simon reste son Roi, quand il lui ordonne quelques choses, elle doit s’exécuter sans broncher. Bien que leur relation c’était passer principalement durant la malédiction c’était ancrée au fond d’eux. De lui surtout. Il avait posé sa patte sur elle, elle lui appartenait à présent.
« Tu n’es pas sans savoir que je déteste qu’on me désobéisse, chérie. »
Il était toujours aussi suffisant. Et arrogant. Simon était décidément bien trop sûr de lui. Una qualité qui avait manqué à Ebony ces derniers temps quand il s’agissait de lui. Ce n’était plus le cas à présent. Bien qu’agacée, la lionne ne broncha pas quand il s’installa sur la banquette en face d’elle. Elle se contenta de le saluer et de ne rien laisser paraître d’autre.
Néanmoins, un sourire plein de sarcasme se dessina sur ses lèvres quand il lui demanda pourquoi elle n’était pas venue au rendez-vous qu’il lui avait donné. Mais qu’avait-il cru ? Que tout ce qu’il avait fait et dit pourrait être oublié aussi facilement ? Qu’elle allait se jeter à ses pieds pour recevoir une miette d’attention ? Il la connaissait décidément bien mal pour oser s’imaginer de telles choses…
- Ta demande ne me plaisait pas. Se contenta-t-elle de dire. Tu ne peux pas me convoquer de la sorte, comme si j’étais à ton service. Ajouta-t-elle. Nous ne sommes plus sur la Terre des Lions et tu n’es plus roi. Fit-elle avec ironie.
La pique était sortie toute seule. Mais elle était véridique. Il n’aurait même jamais dû être roi… Il avait tué son frère et tenter de faire disparaître son neveu pour prendre définitivement le pouvoir. Mais tout cela avait échoué. Et cet imbécile l’avait perdu en se comportant comme il l’avait fait. Ebony aurait été prête à essayer de passer outre le passé. Mais il s’était comporté comme le Scar qu’il avait été pendant son règne. Celui qu’elle ne pouvait pas supporter.
Je laisse échapper un rire face à sa bêtise. Madame n’aimait pas ma demande ? Elle pensait pouvoir refuser comme ça ? Sans payer de conséquence à ce refus ? Curieux il y a encore quelques mois elle aurait tout fait pour que je lui donne le moindre signe d’affection, pour que j’accepte de partager ma couche avec elle. Loin de moi que cette situation me déplaisait, pour ça justement que je voulais la revoir... Mais je ne suis pas encore prêt à délivrer ce genre de détails à cette lionne. Ma belle et intrépide lionne essaie de montrer ses crocs et griffes depuis la fin de la malédiction, mais c’est loin de m’impressionner.
« Je reste le Roi. Terre des Lions ou pas, je suis ton souverain. Donc range tes griffes chaton, tu vas abimer ta manucure. »
Ce n’est qu’une question de bon sens, qu’on soit sur nos terres ou dans ce monde sans magie je reste le Roi du clan de la Terre des Lions, ils ne peuvent pas me dire le contraire. Je châtierais les rebelles et ceux qui s’opposeront à moi. Pensant à tout ça, je dois me débrouiller pour retrouver ma principale rivale, ma tendre belle-sœur. Je suis sûr que Sarafina sait où Sarabi se trouve… Toujours collé ensemble ses deux là… Un moment ou un autre je le saurais.
Je me penche un peu plus vers elle la regardant droit dans les yeux quand elle se permet quelques familiarités avec moi. Du temps de la Terre des Lions je l’aurai châtié pour cela, mais hélas ce n’est plus ma terre et honnêtement la malédiction m’a changé aussi. En tout cas concernant Sarafina…
Assez pour le moment, je ne suis pas venu ici pour l’engueuler ou quoi que ce soit de la sorte. Je me réinstalle, prenant ma dose de drogue avant de rangé le sachet dans la poche. Je laisse volontairement ma jambe touché la sienne pour tenter comme je peux de la déstabilisé, car je suis sûr de voir dans ses yeux la même chose que lors de la malédiction.
« As-tu rencontrée, reconnue des membres du clan déjà ? Sarabi, ce stupide oiseau de malheur ? Ou encore notre fille ? »
Je fais mine de réfléchir en me caressant le menton. Je n’ai pas vraiment cherché à les retrouver jusqu’à maintenant, mais il faut bien un début à tout ! Quoi qu’il ne faut pas faire une université pour deviner que Hope est déjà mon enfant, elle ressemble à sa mère pour le peu ou je l’ai croisé.
« Mon instinct me dit de me pencher vers le restaurant miteux où tu travailles. Et dis-moi donc. Dans ce monde j’ai appris que les parents ont certains droits sur leur enfant. Je peux donc voir Nala quand je le désire non. ? Héritière ou pas, elle reste ma petite fille et tu n’imagines pas comment elle me manque avec sa mère. »
Un peu de moquerie ça fait du bien, je fais une moue avant de finir mon café posant ma main à proximité de la sienne voulant tenter quelques choses peut-être plus tard.
Visiblement, Simon avait du mal à comprendre certaines choses. Notamment qu’il n’avait jamais véritablement été roi de la Terre des Lions. Il avait juste usurpé le trône et en aurait été chassé à force, Ebony en était certaine. Mais il continuait à se croire son souverain. C’était risible… D’autant plus, que maintenant qu’ils étaient tous humains, il n’avait véritablement plus aucun pouvoir sur eux. Ils étaient libres…
- Tu n’as fait que voler le trône, je ne vois pas en quoi tu étais notre souverain… Si Sarabi n’avait pas été aussi affligée par la double perte de Mufasa et de Simba, jamais tu ne serais parvenu à ce petit tour de force… Lui fit-elle valoir.
Ebony se figea complètement par la suite. Elle ne craignait pas une quelconque attaque envers Nessa. S’il le faisait, il serait bien reçu. Non… Elle craignait qu’il ne cherche à joindre sa fille. Enfin… Leur fille. Puisque Nala était née de leur union, non consentie de la part de Sarafina. Elle n’en avait jamais parlé et avait inventé une histoire pour le clan et pour sa fille. Il était véritablement hors de question que sa fille, son bébé, apprenne un jour qu’elle était née d’un viol.
- Je n’ai pas croisé Zazu… Quant à Sarabi, je sais qui elle est oui. Dit-elle en sirotant sa boisson. Et tu ne t’approches pas d’elle. L’avertit-elle ensuite, en parlant de leur fille.
Mais l’enflure semblait s’amuser et avoir réellement envie de passer outre l’avertissement d’Ebony. Cela ne se passerait pas comme ça… Quitte à ce qu’elle raconte la vérité à Nessa, il n’approcherait pas d’Hope, jamais ! Elle ferait en sorte que ça n’arrive pas… Ou bien… La cuisinière serait obligée de dire la vérité à sa fille. Ce jour devait bien arriver, mais la brune aurait préféré que ça ne soit jamais le cas…
- Oui, les parents qui s’aiment mais qui se sont séparés, ceux qui ont divorcé, ceux qui ont eu une aventure d’un soir… Ça n’est pas notre cas. Nala est née d’un viol. Personne ne te laisserait la voir et tu finirais en prison si tu insistais. Lui dit-elle, cassante. Pour Sarabi, même si tu la retrouves, ne t’attends pas à ce qu’elle te craigne ou à ce que personne ne sache le différend qui vous oppose. S’il lui arrive la moindre chose, tu seras le suspect numéro 1. Tu tiens vraiment à te venger à ce point ?
Nessa serait en mesure de se défendre de toute façon. Mais qu’il ne compte pas approcher sa fille aussi facilement. Hope serait protégée encore longtemps et les menaces de Simon ne faisaient que la rendre encore plus prête à protéger son enfant. Visiblement, il n’avait encore jamais vu une mère en colère et protectrice… Tant pis pour lui.
Je laisse ma tête tomber en arrière bouche ouverte quand elle me ressort son histoire d’usurpation du trône. Parle… Parle tu m’intéresses. Les lionnes n’ont aucune preuve de ce qu’elles avancent. Je compte bien lui remettre les points sur les i.
« J’étais le frère du Roi, son fils et lui-même étant mort… Désolé mais d’un point de vu succession, la couronne me revenait de droit. Ne crois-tu pas que j’ai souffert moi-aussi de la perte de mon frère et de mon jeune neveu préféré ? »
Quoi ? C’est vrai voyons. Enfin, non, mais ça ils n’ont pas à le savoir. Je vois l’expression de Sarafina quand je mentionne Nala… Je tiens quelque chose contre elle finalement. Je m’en fiche de connaitre ma fille, tout ce que je veux c’est pouvoir manipuler sa mère. Je souris quand elle m’affirme connaitre l’identité de Sarabi ici, ma très chère belle-sœur je dois vraiment la retrouver. La tourmenter de loin, juste pour mon amusement.
Je me retiens de rire à ses menaces… Suspect numéro 1 si quelques choses arrivées à Sarabi ? Les humains restent stupides, si j’ai réussi à commettre l’impardonnable envers mon frère et son fils, je peux très bien essayer quelques petites choses concernant Sarabi.
« Les forces de l’ordres ici sont des abrutis, j’ai travaillé avec des hyènes plus intelligentes que le shérif et son adjointe. Tu penses vraiment qu’ils auront l’intelligence de remonter jusqu’à moi si jamais je tente quoi que ce soit… ? Tu es bien loin de la vérité. »
Qu’elle soit d’accord ou pas, je lui prends la main serrant un peu trop à mon avis, la fixant dans les yeux.
« Et les mois qu’on a passé ensemble durant la malédiction t’en fais quoi ? Tu vas me dire que tu ne m’aimais pas ? Je te rendais heureuse, vivante. Ne te ment pas. Je t’aimais et c’est toujours le cas. »
Je ne lui laisse pas le temps de répondre que je lui lâche la main, escaladant littéralement la table pour me placer à coter d’elle, un bras sur son épaule. Je vais m’attraper la foudre de la vieille qui se charge de cette auberge, mais je n’en ai que faire.
« On pourrait reprendre où on s’était arrêté, non ? Je pourrais changer si tu m’en donnes la chance. Je pourrais connaitre notre enfant. »
Ça c’est faux et archi-faux, mais c’est une femme. Elles sont aveugles et stupides.
« La malédiction nous a changé. Je ne suis plus celui que tu as connu en Terre des Lions. »
Heureusement qu’elle n’était pas entrain de boire. Sinon Ebony se serait certainement étouffée en entendant la défense de Simon. Bah voyons… C’était à elle qu’il allait essayer de faire croire une chose pareille ? À elle qui savait parfaitement ce qui se cachait sous son apparence policée ? Seigneur, il l’avait violé, avait été un tyran et il croyait sincèrement que personne ne se doutait qu’il pouvait mentir ?
- Ne me fais pas rire veux-tu ? Peut-être que ce discours fonctionnerait avec une autre lionne, mais pas avec celle que tu as violé. Lui dit-elle avec un regard noir. De toute façon, dans cette histoire, on a toujours su que tu y avais quelque chose à voir… Et le fait qu’on n’ait jamais retrouvé le corps de Simba nous a toujours paru bizarre. Il est certainement en vie. Et tu as pris sa place. Tu es et tu restes un usurpateur. Heureusement, cela n’a plus vraiment d’importance ici.
Ils étaient humains à présent. Être roi ou reine d’un clan, ça fonctionnait sur la Terre des Lions. Ici, ils étaient tous libres. Toujours liés, bien sûr, mais ça n’était plus comme avant. Plus de souverain, aucun besoin de se justifier. Bref, ils étaient dans un monde où Simon n’était que lui et rien de plus. Il allait sans doute s’en rendre compte un jour…
- Parce que tu crois que je n’irai pas les prévenir de tes mauvaises intentions ? Lui demanda-t-elle en relevant un sourcil. Tu surestimes l’influence que tu as sur moi. Ajouta-t-elle d’un ton dur.
Comme si Ebony allait le laisser tenter de s’en prendre à sa meilleure amie sans réagir. Peut-être que si c’était arrivé juste après la Malédiction, elle aurait été trop désorientée pour y penser. Mais cela faisait plusieurs mois maintenant qu’elle avait eu le temps de s’habituer à cette vie avec ses anciens souvenirs. Autant dire qu’elle ne se laisserait plus faire. Ceci dit, lorsqu’il lui saisit fortement le bras, la cuisinière ne put s’empêcher de se figer. Elle l’écouta, mais ne l’entendit pas.
- C’est ça… Ce n’est pourtant pas ce que tu as dit une fois la Malédiction levée. Lui rappela-t-elle. Recule ! S’écria-t-elle alors qu’il escaladait la table pour finir à côté d’elle, le bras sur ses épaules. Si tu avais vraiment changé, tu ne m’emmerderais plus. Fit-elle valoir. Certes, la Malédiction nous a tous changé un minimum. Mais je ne suis pas idiote.
Ebony lui mit son coude dans les côtes, espérant qu’il comprendrait qu’il allait vraiment devoir la laisser tranquille. Ses paroles étaient trop belles… C’était tout ce qu’elle voulait au fond. Pouvoir recommencer de zéro, voir Hope avec un père… Mais la cuisinière n’était pas tombée de la dernière pluie non plus. Vu la réaction qu’il avait eu à la fin de la Malédiction, elle était certaine qu’il n’avait pas tant changé que cela. S’il ne lui prouvait pas le contraire par des actes, elle ferait tout pour protéger sa fille et sa meilleure amie. Et son cœur au passage…
Lionne que j’ai violée, tout de suite les grands mots. Nous étions des lions, ça fonctionne comme ça dans le règne animal elle n’est pas sans le savoir. Je laisse un sourire mystérieux glissé sur mon visage. Ça me fait une belle jambe que les lionnes doutaient de mon histoire concernant Simba, ça ne change rien à ma place dans la tribu.
Des reproches… toujours des reproches… je commence à en avoir marre je l’avoue. Et quand je lui dis que le shérif et ses adjoints sont stupides, je le pense vraiment. Ils ne me trouveront pas s’il je ne veux pas être trouvé. Au pire Banzaï, Ed et Shenzi vont payer à ma place, ce ne serait pas la première fois.
La manière dont elle se fige quand je lui saisis le bras m’électrise. Je dois contrôler mes pulsions de dominant si je veux la reconquérir.
« La fin de la malédiction a détruit notre vie ensemble. Tous ses souvenirs de retour… ça déstabiliserait le plus fort des hommes. Je regrette mes mots. »
Mais c’est qu’elle rugit la petite lionne, j’aime ça. Je ressers mon emprise sur son épaule, ne prenant pas compte du coup dans les côtes, seul un sifflement de douleur franchit mes lèvres.
« J’ai changé mon amour et je vais te le prouver. Très vite. »
De mon autre main je trace des caresses fantômes le long de son visage, la regardant intensément.
« Que tu le veuilles ou non, je fais partie de ta vie désormais. Tu as fait de moi un homme avec une famille, un père, je prendrai cette responsabilité très au sérieux. »
Je la libère de mon étreinte forcée, me levant de la cabine. Lui prenant une dernière fois la main pour lui déposer un baiser.
« Tu es toujours dans mes pensées n’oublie pas Ebony. Ce que je t’ai écrit dans ton médaillon est toujours la vérité. Si tu veux me voir, tu sais où me trouver chérie. »
Si elle veut me retenir ou quelques choses, elle le peut encore. Sinon… à une prochaine fois très chère. En attendant, je dois essayer de retrouver ma fille.
La lionne se retint à grande peine de ricaner quand Simon lui affirma qu’il regrettait sincèrement son comportement à la fin de la Malédiction. Bien sûr, elle allait le croire comme ça, sur parole après tout ce qu’il s’était passé ? Décidément, il la prenait vraiment pour une imbécile… Et sans doute l’avait-elle été assez durant la Malédiction. Heureusement, c’était fini aujourd’hui.
- Belles paroles… Mais ce ne sont que des mots Simon. Rien de plus… Fit-elle remarquer.
Et les mots disparaissaient sitôt prononcés… La brune se demanda ce qu’il avait en tête. Il semblait sincèrement prêt à la reconquérir. Mais c’était impossible n’est-ce pas ?! Jamais il ne pouvait avoir une telle idée en tête. Cela n’avait aucun sens… Surtout pas après les menaces dont il l’avait abreuvé. Comment pouvait-il espérer qu’elle reviendrait avec lui alors qu’il avait clairement signifié son intention de s’en prendre à Sarabi ? Cela la dépassait…
- Ma fille n’a pas besoin de toi. Grogna-t-elle alors qu’il se levait et lui prenait la main pour l’embrasser.
La lionne se figea totalement. Il se souvenait du médaillon ? Devait-elle lui avouer qu’elle ne l’avait jamais jeté ? Non, certainement pas… Il prendrait cela pour un encouragement de sa part. Ebony resta plantée là, laissant Simon partir du café. Les choses allaient définitivement changer à présent, la cuisinière le sentait. Et pas nécessairement en bien… Soupirant, la jeune femme paya son café et partit à son tour, complètement abattue à cause de cette rencontre…
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