Y a t-il un médecin dans la salle ? [PV Urolöki]

	Y a t-il un médecin dans la salle ?
	Ft. Urolöki Fen'Aegnor
C'était la folie. Ebony n'arrêtait pas de donner ses ordres en cuisine, de mener sa petite équipe à la baguette. À dire vrai, elle gueulait plus qu'autre chose, mais ça faisait son petit effet et c'était tout ce qui importait à la chef de cuisine. Voir le restaurant aussi rempli était un vrai bonheur pour elle et travailler dans cette frénésie lui plaisait énormément. Du moins était-ce le cas jusqu'à ce qu'un abruti de commis ne se mette à jouer avec les couteaux. Ebony se trouvait alors tout près de lui, entrain de s'occuper de fignoler une sauce quand le maladroit vit son couteau s'échapper. Et entailler l'avant-bras de la chef. La quarantenaire eut un cri de surprise et lâcha rapidement sa cuillère en bois et se saisit d'un torchon propre afin de compresser la plaie. Torchon qui prenait un peu trop vite une couleur rouge... Sans attendre, la brune alla dans la salle. - Y aurait-il un médecin ou une personne avec des compétences médicales dans la salle ? Demanda-t-elle à tue-tête. Ce n'était pas pro du tout, mais elle ne se voyait pas appeler les pompiers pour ça. Puis, elle avait un service à continuer aussi !

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Y-a-t-il un medecin dans la salle× ft. Uröloki & Ebony

Uro avait prévu d'aller au restau avec ses deux colocs, l'ennuie c'est qu'à la dernière minutes, elles avaient décommander Manea avait fait une crise et Airis avait décidé de rester avec elle. Uro ne voulant pas décommander à la dernière minutes, décida tout de même d'y aller. Il n'avait rien à faire et il pourrait en profiter pour manger correctement. Ce n'était pas avec les deux femmes qu'il avait chez lui qu'il pourrait manger correctement. Rapidement, il avait commander quelque chose avant de s'installer tranquillement avec un journal sur les genoux. Il avait besoin de se instrumentaliser un peu sur ce qu'il se passer dans cette ville.

Il était assis depuis plusieurs minutes à attendre son entrée quand la chef arriva avec un torchon rouge. Uro n'eut pas à chercher longtemps pour comprendre que c'était du sang. La femme se mit à crier un médecin. Il n'était pas médecin, mais il avait les bases pour pouvoir aider cette femme. Il se leva et s'empressa de l'enjoindre à aller dans l'arrière salle. Ce n'était pas le moment de faire une scène devant tout le monde. Il se mit sur une table et souleva le torchon précautionneusement.

–Je ne sais pas comment vous vous êtes fait ça, mais vous ne vous êtes pas louper. Bon pour l'instant je ne pourrais pas faire grand chose pour vous parce que je n'ai pas de fil et d'aiguille. En tout cas une chose est sur, il va vous falloir des points de sutures. Mais si vous voulez je peux vous faire un bandage de base pour la fin de la soirée ? Mais il faudra allez à l'hôpital très vite après. Bon il me faut votre trousse a pharmacie !

Uro espérait pouvoir faire son maximum sans qu'elle ne se vide de son sang. Il n'était pas réellement sur de lui, après tout ça faisait longtemps qu'il n'avait pas aidé une personne comme ça, sans se préparer.

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	Ft. Urolöki Fen'Aegnor
Quel imbécile ce commis. Ebony allait le renvoyer rapidement, dès que le service serait fini ! On n’avait pas idée de se balader avec un couteau aussi tranchant entre les mains. Mais pour le moment, la quarantenaire avait besoin et elle le savait parfaitement. Aussi s’était-elle dirigée vers la salle, histoire de voir si un médecin ou quelqu’un avec de l’expérience dans les soins ne pourrait pas lui venir en aide. Parce que là, la brune ne pouvait pas agir toute seule, vu que c’était l’un de ses bras qui était touché. Heureusement, un jeune homme répondit présent. Il vint vers elle et ensemble, ils allèrent dans l’arrière salle où il lui retira le torchon pour voir l’étendue des dégâts. Ebony grimaça à cause du mouvement quand il enleva le torchon, mais ne fit pas de commentaires. Du moins pas au départ. Mais l’entendre se demander comment elle s’était fait ça raviva la colère qu’elle avait contre son commis. - Mon imbécile de commis se baladait avec un couteau bien aiguisé… Il est tellement maladroit que le couteau lui a échappé et qu’il m’a salement entaillé le bras. Expliqua-t-elle en grognant. Il y a du fil et une aiguille dans la trousse, vous la trouverez sur l’étagère derrière vous. Indiqua-t-elle à l’homme. Alors, à qui je dois mon salut ? Lui demanda-t-elle en souriant malgré tout. Au moins, elle n’allait pas crever en se vidant de son sang. Elle avait eu de la chance, Ebony le savait parfaitement. Il était rare que quelqu’un sache s’occuper d’une blessure de ce genre… Enfin, rare quand on était pas dans un milieu médical. Comme ça avait été le cas ce soir.

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Uro récupéra la trousse et regarde a l'intérieur un grand sourire aux lèvres. Cette femme avait le feu de dieux, mais il comprenait qu'elle puisse s'énerver. S'il avait des collègues aussi inapte, lui aussi aurait fini par péter un câble. Bien que finalement, il ne s'énerve pas très rapidement.

–Je comprends que ça puisse en énerver plus d'un, mais vous retrouverez bien rapidement du personnel non ? Après tout vous tenez un grand restaurant.

Il lui sourit gentiment avant de reprendre son exploration. Il fallait qu'il fasse attention à ne pas la blesser d'avantage et à tout faire rapidement pour qu'elle puisse reprendre son travail. Tout en attrapant le fil de soie et un aiguille, il répondit à sa question.

–Je m'appelle Urolöki Fen'Aegnor. Je suis pas totalement médecin, mais vous avez de la chance je sais faire les soins de base.

Il sourit à la fin et désinfecta aiguille et bras avant de commencer à faire les points. Il espérait vraiment que ce serait assez bien fait pour qu'elle puisse continuer son travail avant d'aller à l'hôpital pour faire des points qui cicatriseront mieux.

–Les points que je fais, devront surement être refait pour que ça cicatrise mieux, mais pour le moment ça devrait le faire.

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La cuisinière avait eu de la chance et le savait bien. Son idiot de commis avait fait une connerie mais elle avait trouvé quelqu’un capable de donner les premiers soins. Le type, très sympathique au demeurant, la fit parler tout en préparant le matériel dont il aurait besoin pour les premiers soins. - Je pourrais en trouver un autre oui… Mais ça fait beaucoup de paperasse et comme on dit, on sait toujours ce qu’on perd, mais jamais ce qu’on gagne. Répondit-elle. Imaginez que je tombe sur un commis encore pire que celui-ci ? Elle, elle parvenait à l’imaginer… Quitte à avoir un boulet, autant que ça soit celui-là et pas un autre, parce que celui-là, elle pouvait le gérer. Il faisait quelques conneries, mais dans l’ensemble, ça allait. Un pire… Non, elle ne pourrait pas le supporter. Mieux valait jouer la carte de la prudence et faire avec le personnel qu’elle avait déjà. - Ebony Mercy. Se présenta-t-elle. Tant que vous savez ce que vous faites, sincèrement, ça ne me gêne pas que vous ne soyez pas médecin… Mais au vu des gestes et de sa façon de préparer le matériel, la brune était persuadée qu’il savait ce qu’il faisait. Elle n’avait donc pas à s’inquiéter qu’il se rate et n’aggrave les choses… Il lui fit un dernier sourire avant de se mettre au travail. La cuisinière grimaça à chaque fois qu’il touchait la plaie avec l’aiguille mais se garda bien de faire le moindre mouvement. À la place, elle imagina toutes les corvées qu’elle allait pouvoir donner à son commis pour se venger… - Merci, c’est gentil. Dès que j’ai fini le service ici, j’irais à l’hôpital faire contrôler tout ça. Sinon, ma patronne va m’attacher et me livrera saucissonner aux médecins. Dit-elle avec une grimace.

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Le brun se mit à rire, oui c'était effectivement un risque mais Urolöki savait qu'il ferait tout pour trouver un autre comis meilleur, à sa place. Il hocha la tête et sourit.

–Je comprends, mais qui ne tente rien n'a rien, non ? A l'hôpital on est très clair, personne ne fait d'erreur sans conséquence. Mais on est compréhensif aussi. Là, c'est quand même assez grave.

Urolöki hocha la tête, mais préféra s'occuper du bras plutôt que de lui serrer la main. Apparemment, elle était plutôt pressée. « Heureusement que j'étais dans les parages » pensa-t-il avec un léger soulagement.

–Oui, ne vous inquiétez pas, je sais ce que je fais. Ca ne va pas être super, mais vous pourrez travailler tranquille. Par contre, on ne lève pas de chose trop lourde. Je n'ai pas vraiment envie que ça se répète.

Il termina de faire les points et coupa les fils qui restaient pour ne pas avoir de problème. Il regarda son travail en grimaçant puis aspergea de bétadine la plaie et mit du gaz et un gros pansement.

–Je resterais jusqu'à la fin pour vous y amener. Arrivé là-bas, ils risquent de vous poser des questions et vous ne pourrez pas forcément répondre à tout. Je serais à ma place.

Il lui sourit et lui montra la salle de restaurant. Il se lava les mains puis retourna à sa place. Il ne laisserait pas la chef conduire avec son bras blessé.

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La cuisinière grimaçait à cause de la douleur, mais cela ne l’empêchait pas vraiment de discuter avec l’homme qui avait bien voulu lui venir en aide. Urolöki, sans être totalement médecin, connaissait les gestes de base, comme il le lui expliqua. Puis il lui fit remarquer qu’il valait mieux changer de commis, ce à quoi la brune répondit qu’elle hésitait, parce qu’elle savait ce qu’elle perdait en changeant, mais pas ce qu’elle gagnerait ! - Mais c’est normal à l’hôpital de raisonner ainsi. En cuisine, nous ne sommes pas aussi exigeants. Expliqua-t-elle. Vu que le commis ne touche pas à un plat avant avoir passé quelques épreuves, on ne craint pas qu’il empoisonne les clients. On peut se permettre de le garder encore un peu… Puis l’homme lui assura qu’il saurait la recoudre suffisamment pour qu’elle puisse continuer à travailler. Le passage à l’hôpital serait obligatoire, mais au moins, elle pourrait attendre la fin du service pour y aller, ce qui l’arrangeait énormément. - Promis chef ! Plaisanta-t-elle avec un sourire. Ne rien porter de lourd. Pas de souci. Je ferais porter par les autres au besoin… Son équipe l’aiderait sans rien dire. Ils allaient être aux petits soins, ce qui l’agaçait d’avance. Mais Ebony saurait en prendre son parti. Une fois qu’Uro eut fini ses soins, il lui annonça qu’il l’attendrait pour l’accompagner. La cuisinière ouvrit la bouche pour protester, mais il lui fit remarquer qu’on allait sans doute lui poser des questions et qu’elle ne pourrait pas répondre à toutes. - Très bien… Soupira-t-elle, vaincue. On ira ensemble. Ce que ça l’embêtait ! Elle avait juste eu besoin de quelqu’un le temps de réparer son bras, jamais Ebony n’aurait pensé importuner plus longtemps le bon samaritain qui l’avait prise en charge !

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L'ancien oiseau attendit la cuisinière sans dire mot, après tout c'était lui qui lui avait demandé de venir le voir à la fin de son service pour qu'il puisse l'amener à l'hôpital. Et puis ça lui permettait de ne pas être face à face avec Manea, il voulait juste une soirée tranquille sans qu'elle ait une crise, sans qu'il la voit faire une crise. Jamais il n'espérait qu'elle disparaisse, mais il aimerait pouvoir la guérir définitivement, pouvoir lui montrer un autre monde, un monde ou elle deviendrait une autre personne ou elle n'aurait pas besoin de se cacher, d'avoir peur de se faire tuer par ses autres vies. Quand le service finit, il se leva et alla rejoindre la femme dans la cuisine. Il croisa les bras et lui dit.

–Je pense qu'ils peuvent finir sans vous maintenant non ? Comme ça plus vite on y sera plus vite vous pourrez rentrer chez vous.

C'était pratique d'avoir une sorte de médecin dans son entourage, ça lui permettait de ne pas se retrouver avec une partie en moins ou une maladie détectée trop tard. Il la conduisit à sa voiture et lui demanda de bouger son bras le moins possible.

–Je ne pense pas que les points aient tenu suffisamment, surtout que ce n'était pas du bon fils. Ils vont vous désinfecter de nouveau et vous dirons de ne pas faire trop d'effort le temps que ça cicatrise. J'espère juste qu'ils ne vont pas dire que j'ai fais un mauvais travail parce que je me sentirais mal vis à vis de vous !

Il grimaça, normalement il avait tout fait comme il fallait, mais ils n'étaient sûr de rien, surtout avec les médecins généralistes ou les chirurgiens. Chez les pédiatres, gynéco et sage-femme, c'était plus calme et serein, pas trop de stresse pour les bébés !

–Normalement ça devait être rapide, en tout cas j'espère que vous allez lui apprendre à tenir un couteau correctement à votre apprenti !

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La brune reprit son service comme elle pouvait et évitait de porter des charges lourdes comme l’avait recommandé son bon Samaritain. Quant à son commis, elle lui fit faire la plonge. Au moins là-bas, il aurait moins l’occasion de pointer des couteaux dans la direction des cuisiniers ou de la chef de cuisine ! Le temps fila et Ebony ne fit plus attention à ce qu’il se passait en salle. Comme toujours, elle se concentra sur l’organisation et les plats en cuisine. Le reste, c’était le boulot de Nessa. Ce ne fut que lorsqu’Urolokï revint la voir en cuisine qu’elle se souvint qu’elle lui avait pris d’aller à l’hôpital pour faire contrôler les points et la blessure, par mesure de précaution. Soupirant, la trentenaire regarda la salle puis la cuisine et se décida. Après tout, elle avait promis et ne revenait jamais sur une promesse. - Vous avez raison. Juste le temps de me changer et je vous rejoins. Lui promit-elle. Ce fut assez dur de se changer au niveau du haut à cause de son bras… Mais Ebony finit par parvenir à ses fins, même si elle pesta beaucoup ! Enfin, tant que ça n’était que ça et que les choses ne s’aggravaient pas, la lionne estimait pouvoir supporter ce calvaire le temps que les points s’en aillent. Une fois prête, elle rejoignit le jeune homme dans la salle puis le suivit jusqu’à sa voiture. - Ne vous en faites pas tant… Dit-elle avec un sourire avant de grimacer. Encore de la douleur quoi. Plaisanta-t-elle. Franchement, vous n’avez et n’aurez pas à vous sentir mal. Vous avez fait le maximum avec les moyens du bord, ça n’est pas rien vous savez… Peu de gens auraient eu un sang froid tel que le vôtre ! Il paraissait inconcevable aux yeux d’Ebony que le blond ait fait du mauvais travail. Que ça n’ait pas tenu, ça pouvait arriver, surtout vu la piètre qualité du matériel de soin – à ses yeux, l’hôpital aurait toujours le meilleur matériel – et le fait qu’elle ait continué de travailler ensuite, même si elle avait fait attention ! - Pour le moment, il est de corvée de plonge ! S’exclama-t-elle en riant. Ensuite, je vais voir ce que je vais faire de lui… Il est tellement maladroit que je ne suis pas certaine que sa place soit en cuisine. Soupira-t-elle.

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Urolöki se mit à rougir à ce que la femme lui dit, c'est vrai qu'il avait réagi rapidement, mais c'était surtout parce qu'il aimait aidé qu'il l'avait fait. On avait eu besoin de lui alors il s'était mis en avant pour faire en sorte qu'elle puisse utiliser son bras, même si ce n'était que du travail baclé.

J'ai fais ce que j'avais à faire et j'espère sincèrement que ce n'est pas trop mal fait. Mais normalement mes confrères devrait pouvoir vous faire quelque chose mieux.

Il était sage-femme c'était assez dur de le voir manier des aiguilles alors que ce n'était pas sa spécialité, mais heureusement, il avait appris. Ou du moins sous la malédiction il avait l'impression d'avoir appris à le faire, part sa mère. Et même si c'était des souvenirs erronés, il était heureux de voir qu'il s'en souvenait.

Pourquoi ne pas le mettre en service ou alors en dessert ? Il aurait moins de problème s'il faisait des desserts ou des glaces ? Au moins comme ça il y aura moins de problèmes et vous pourrez ensuite faire votre travail sans avoir peur qu'il fasse trop de bêtises. A moins qu'il confonde du chocolat avec du piment d'Espelette.

Il arriva à l'hôpital et demanda à l'accueil la possibilité d'avoir un résident sous peu pour problème de coupure. Elle dit qu'elle allait en appeler un et qu'ils devaient attendre un peu dans la salle d'attente.

Les médecins sont doués, ils devraient pouvoir faire plus que ce que j'ai fais.

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La brune eut un sourire. Le médecin qui l’avait aidé se souciait tellement d’elle qu’il remettait son travail en cause. Pourtant, Ebony n’avait pas vraiment souffert depuis qu’il lui avait fait les points et la plaie n’avait pas re-saigné. Aux yeux de la trentenaire, c’était qu’il avait fait du bon travail. - Vous savez, vous avez fait du bon travail, peut-être qu’ils ne feront rien. Lui dit-elle pour l’encourager. Puis ils parlèrent du commis à qui elle devait cette blessure. Ebony ne savait plus trop ce qu’elle allait pouvoir de lui et le fit comprendre à Urolokï. Celui-ci lui proposa d’autres solutions, mais elles ne plaisaient que moyennement à la cuisinière. - Si je le mets en salle, il risque de renverser les plats sur les clients. Dit-elle en secouant la tête. Quant aux desserts… J’ai une personne compétente déjà. Expliqua-t-elle. Remarquez, je pourrais toujours le lui coller dans les pattes, peut-être qu’il se débrouillerait mieux là-bas. Dit-elle, songeuse. Une fois arrivés à l’hôpital, le sage-femme prit les choses en main et ils durent patienter le temps qu’un résident puisse venir s’occuper de vérifier que son bras allait bien. - C’est toujours comme ça ici ? Demanda-t-elle en avisant le monde.

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Le jeune homme haussa les épaules, en fait, il se fichait un peu de savoir ce qu'allait en penser les chirurgiens, c'était tous des mecs qui avaient le melon et qui pensait que les gens des autres secteurs valaient mieux que eux. Mais malheureusement pour eux, ce n'était pas vrai et à ça s'en ressentait dans les rapports avec les patients. Et puis sauver une vie s'était important, mais rien n'était plus important pour lui que de donner la vie et c'était dans son secteur que ça se passait. Puis il regarda les gens s'affairer autour de lui, il remarqua que comme toujours, ceux qui marchait le plus vite et le plus, c'était les infirmières, elles étaient toujours là pour aider, conseiller et tout faire pour que le patient ne stresse pas.

La Maternité est plus calme, enfin d'une certaine manière c'est moins la folie qu'ici. Mais oui, c'est toujours comme ça chez les urgences. Les gens sortent, rentrent, crient. On a rarement un peu de silence, même la nuit.

C'était pour ça qu'il aimait son métier. Parce qu'il était entouré de calme et silence, qu'il était avec des enfants et qu'eux ne jugeait personne. Il aimait les personnes dans ses bras et leur parle tout bas, leur raconter des choses que personne d'autre ne saurait. Il avait l'impression d'avoir un lien avec chaque enfant qui sortait de l'hôpital.

Et puis de toute façon, vous serait ce que vous devrez faire avec votre apprenti n'est-ce pas ? C'est vous le chef après tout.

Il lui sourit, oui il n'avait pas a parler de choses qu'il ne connaissait pas. Et c'est en voyant passer une personne dans le Hall qui posa une question assez embarrassante. Bien que finalement ce ne soit pas pour lui.

Les restes que vous avez en fin de journée, vous en faites quoi ? Parce que je suis bénévole dans une association pour les personnes sans abris et je pourrais peut-être vous proposer un partenariat à vous et votre boss …

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Arrivée aux urgences, Ebony avait été très surprise du bruit et de l’effervescence ambiante. C’était pire que dans sa cuisine au moment du service le plus important ! Profondément troublée, une fois qu’ils furent assis, elle avait questionné Urolokï pour comprendre si c’était habituel… Et l’homme lui confirma que oui ! Ciel ! Mais comment pouvait-on travailler dans une telle atmosphère ? Cela la dépassait totalement… - Mazette… Dit-elle en soupirant. Je n’imagine même pas mon état si je devais travailler avec autant de bruits et tout… Je crois que je tuerais quelqu’un très rapidement. Confia-t-elle. Je suppose que les bébés sont plus calmes. Ajouta-t-elle en souriant. Ce qui ne devait pas être vrai tout le temps, notamment aux heures de repas. Mais bon… Cela ne devait pas être pire qu’aux urgences. Ils se mirent donc à discuter par la suite de son commis qui était un incapable et responsable de son état. Ebony énonça à haute voix les possibilités qu’elle avait sans pour autant le virer. Un accident, elle pouvait bien le pardonner. Même si ça n’était pas du tout le premier… Et qu’il ne s’agissait sans doute pas du dernier ! - Certes, mais ma patronne aura son mot à dire si je dois le virer. Répliqua-t-elle en souriant. Je pense que je vais tester ce qu’il vaut aux desserts. Ce sera sa dernière chance. S’il ne s’en sort pas là… Eh bien, il ne s’en sortira jamais dans une cuisine. Soupira-t-elle. C’est dur à dire, mais les gens n’ont parfois pas choisi la bonne voie… Et en parlant de cuisine, le doc lui demanda ce qu’elle faisait des restes avant de lui expliquait qu’il travaillait pour une association pour sans-abri. Il y avait des sans-abris à Storybrooke ? C’était bien la première fois qu’elle en entendait parler… Curieux. - En général, j’essaye de les réutiliser le lendemain pour ne pas les perdre. Et si je ne peux pas, on se les partage avec l’équipe. Expliqua-t-elle. Ceci dit, votre partenariat serait sans doute bénéfique à plus de monde. J’en parlerais à Nessa. Et dans le pire des cas, moi je pourrais venir aider en cuisine. Proposa-t-elle. Cela ne pourrait sans doute pas être très souvent, mais le peu qu’elle pourrait, ce serait toujours ça de plus pour lui non ?

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Il rit, c'est vrai que c'était bruyant, mais dès fois c'était tellement calme qu'il se demandait s'il n'y avait pas un problème. Parce qu'au final, un hôpital sans bruit n'était pas réellement un hôpital.

Oui les bébés c'est plus calmes, mais ils leur arrivent de nous faire veiller une bonne partie de la nuit parce qu'ils ne veulent pas dormir et s'amuse à réveiller tous les autres bébés autour d'eux. Mais je ne changerais de métier pour rien au monde, ça fait du bien de voir le miracle de la vie.

Il sourit, tout le monde avait le droit à une seconde chance, mais il fallait faire attention avec. Il fallait pas se faire avoir et pardonner à une personne une deuxième fois. Se serait une fois de trop et alors la personne serait aux yeux de Löki, inconsciente.

Oui, je pense qu'il ferait moins de mal aux desserts ou à la plonge. Il ne risque de blesser personne à part lui-même. A moins bien sûr qu'il ne soit pas doué du tout ! Ce qui ne serait pas vraiment une surprise vu l'enfilade que vous avez sur le bras !

A son visage il devinait qu'elle ne savait pas pour les sans abris. Son maître avait fait un bon travail en les accueillant. Personne ne savait rien, mais pourtant il était là. Après tout c'était comme ça partout, même dans les autres villes.

Je pourrais vous présentez Myr, c'est lui qui s'occupe de tout ça, moi je me contente de venir bénévolement l'aider quand j'ai un peu de temps libre. Mais si c'est faisable, je pense qu'il serait ravi pour ses pensionnaires. On en a pas énormément, mais ils sont là et ils ont le droit à une seconde chance, alors on la leur donne, on les aide du mien qu'on peut.

Pour eux aussi il était le médecin, mais pourtant ce n'était pas sa formation première. Mais ça lui plaisait de se sentir utile, d'aider les gens, même s'il n'était pas payer, ça lui plaisait.

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L’avalanche de bruits avait de quoi rendre complètement fou… Ebony était entrain de s’en rendre compte alors qu’elle attendait qu’on la prenne en charge pour son bras. Elle en fit part à son compagnon d’infortune et fit une petite plaisanterie sur la fin, tout en l’enjoignant à parler un peu de son métier. Ainsi la cuisinière apprit que les bébés n’étaient pas forcément les plus sages des patients… - Oui, je vois ce dont vous voulez parler… Quand ma fille se mettait à hurler à 4h du matin, j’étais bien contente qu’elle n’ait pas de frère ou de sœur, ils auraient été capables de me faire un concert de cris. Répondit-elle en riant doucement. Puis ils se remirent à parler de son commis maladroit et la jeune femme déclara qu’elle allait sans doute le mettre à la plonge ou aux desserts mais qu’il s’agirait là de sa dernière chance. Elle ne pourrait pas garder en cuisine quelqu’un qui blessait les autres. C’était impossible dans son métier d’envisager avoir un tel boulet dans l’équipe. - Il s’agira de sa dernière chance… Fit-elle en haussant les épaules. Après, il devrait se trouver une autre voie, quoi qu’il puisse se passer… Ebony n’avait jamais apprécié mettre les gens dehors. Mais quand il le fallait, elle faisait cette partie ingrate de son boulot. Il le fallait bien pour protéger les autres après tout… Puis Urolokï lui posa alors quelques questions sur les restes de nourriture puis lui expliqua qu’il était bénévole pour les sans-abris et qu’il pourrait les récupérer ou monter un partenariat avec le restaurant. Ce qui était une idée très attirante, il fallait bien l’admettre. - Je suis bien d’accord avec vous… J’aimerais bien le rencontrer, histoire de prendre quelques informations auprès de lui avant d’aller en parler à ma patronne. On obtient toujours plus de choses en étant bien préparés. Certifia-t-elle avec un clin d’œil. Au pire des cas, si Nessa n’était pas d’accord, Ebony irait sur ses heures de liberté et filerait un coup de main…

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Y-a-t-il un medecin dans la salle× ft. Uröloki & Ebony

Löki rit, il n'avait pas pensé à le ressemblance avec une concert. Ce serait pas mal comme intitulé et puis comme ça il pourrait prévenir lors des roulements des sages-femmes quand le concert était commencé.

Un concert ! Exactement, je crois que je vais reprendre votre expression pour les prochains qui arriveront certainement au pire moment !

Le jeune homme réfléchit un instant, peut-être qu'il pourrait aider le jeune homme à trouver sa voie, après tout, tout le monde ne pouvait pas savoir ce qu'il allait faire dans le futur. Il avait même entendu parler d'une femme qui voulait ouvrir un petit parc d'attraction pour les enfants, avec manège et parc à boules peut-être qu'il pourrait y trouver son bonheur ?

Si ça ne va toujours pas, prévenez-moi, je pourrai peut-être l'aider à trouver quelque chose. J'ai pas mal de contacte enfin c'est surtout mon ami qui a pas mal de contacte. Je pourrai peut-être lui trouver quelque chose.

Le brun hocha la tête pour montrer qu'il était d'accord, Myr ne risquait pas de lui dire quelque chose. Et puis il ne ferait jamais de mal à Löki, il lui était trop précieux pour ça. Alors il sortit un papier froissé de la poche de sa veste et écrivit son numéro de téléphone. Ce serait plus pratique pour pouvoir prévenir Myr et prendre une rendez-vous.

Tenez, c'est mon numéro, appelez moi quand vous savez que vous avez un après-midi ou une matinée de libre, je viendrais avec vous. Après on ne vous demande pas de tout donner, mais si vous avez du reste ça peut toujours servir.

Il lui fit un sourire et alors qu'il allait ouvrir la bouche pour lui adresser une autre question, il fut interrompu par le médecin qui allait s'occuper de la cuisinière.

Je vous attends ici, je dois encore vous raccompagner au restaurant pour que vous récupèrez votre voiture.

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La cuisinière eut un sourire en voyant son médecin personnel se mettre à rire alors qu’elle venait de décrire les hurlements des bébés comme un grand concert. Pour elle, c’était quelque chose de très touchant, même si cela pouvait bien vite taper sur les nerfs des gens. Ebony se souvenait encore très bien des crises de pleurs de Hope et du fait que parfois, elle en avait eu marre… - Je suis sûre que ça plaira à beaucoup, vous verrez. Le taquina-t-elle doucement. Puis ils parlèrent de son commis et Ebony avoua la triste vérité : elle allait laisser une dernière chance au jeune homme, mais par la suite, il devrait voir ailleurs. La cuisinière ne pouvait pas se permettre de garder un danger ambulant dans ses cuisines. C’était trop dangereux pour les autres… Et même si cela la navrait, elle n’aurait aucun scrupule à le mettre à la porte. - C’est gentil à vous. Répondit-elle en souriant légèrement. Je n’y manquerais pas. Promit-elle. Après tout, si ça pouvait aider un môme en pleine recherche de lui-même, Ebony n’allait pas hésiter une seconde. Et c’était bien mieux ainsi, elle n’aimait pas lâcher les gens sans les aider à retomber sur leurs pattes… La cuisinière sentit que son sauveur allait lui poser une question quand le médecin apparut pour venir vérifier les points. - Merci. Mais ne vous en faites pas pour moi. Je vais rentrer à pied, je n’habite pas loin. Et ma voiture sera très bien devant le restaurant. Dit-elle en haussant les épaules. Encore merci pour tout ce que vous avez fait, mais je ne voudrais pas continuer à profiter ainsi de votre temps. Il en avait déjà bien assez fait. La lionne lui sourit et suivit le médecin, se demandant s’il allait l’écouter et rentrer chez lui ou non.

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