Tomber sur un os ou Être au fond du trou feat Jarod Coll
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Sujet: Tomber sur un os ou Être au fond du trou feat Jarod Coll Lun 7 Mar - 23:49
Week-end ! J'étais libre de faire ce que je voulais. Et particulièrement parce que Rosy était avec ses parents. Je n'avais donc aucune raison de me préoccuper de son sort. Je tentais de faire de mon mieux pour faire son bonheur. Quelques fois ce n'était ps facile de contenter une petite fille et d'accepter toutes ses demandes. J'espérais que le jour où j'aurais des enfants, je n'aurais pas ce problème. Ou du moins si un jour j'en avais. Pour le moment, ce n'était pas dans mes projets futurs. Et peut-être jamais. Je me satisfaisais de mon travail, de ma vie. De ma vie qui n'était pas si compliquée que cela. Je devais juste me renouveler, trouver de nouvelles idées en rapport avec les plantes. Et justement, j'avais pensé à amener mon appareil photo. Si jamais pendant mon jogging ou plutôt ma course effrénée je venais à voir une beauté de la nature, ou même une idée que la forêt pouvait me « prodiguer ». C'était une source incroyable de ressources. Dommage que certains ne voyaient pas la richesse que moi je voyais.
J'étais arrivée dans une simple tenue de sport. Un débardeur blanc, une veste kaki, un jogging noir, des simples baskets blanches. Plus ou moins passe-partout, j'espérais pouvoir observer ; même si je savais que je rêvais ; des petits animaux comme des lapins. Je n'avais en revanche aucune envie de croiser un ours. C'est pas que j'en avais peur, mais l'idée de me retrouver face à un animal comme cela me m'égayait guère.
J'avais emporté un petit sac à dos où je mettais ma veste et mon appareil photo dedans. Je fermais mon sac le mettant sur mon et c'était parti. Au début je commençais par une marche simple, puis qui allait plus rapidement, jusqu'à commencer à courir, à élancer de plus en plus mes jambes. J'aimais la vitesse, sentir mon cœur s'accélérer, mon sang me monter à la tête. Oui, c'était comme une drogue indispensable à mon organisme. Je me sentais vivre, et libre de mes mouvements. Personne ne pouvait interrompre ce moment « sacré ».
Tout à coup je fus comme « percutée » par un je-ne-sais-quoi. Cette forme ou force mystérieuse sembla me pousser d'un coté, ce qui me fit chavirer vers la droite, vers la gauche, puis de nouveau vers la droite, mon pieds droit finalement céda, me renversant vers le côté où il faillit Je roulais vers le bas pendant quelques mètres, jusqu'à m'écraser dans un tas d'herbes et de feuilles. Génial. Vraiment. Dans la nuit il avait plu. Alors on pouvait voir la rosée du matin, la gadoue, la boue, la terre mouillée, les gouttes qui perlaient les feuilles des arbres. Mes genoux étaient trempées d'un liquide marron. Très joli, vraiment. Je savais que j'allais devoir faire une machine en revenant puisque j'allais forcément suer. Mais maintenant, j’allais en plus devoir passer un coup d'eau dessus. Je sentais déjà sur mon visage des gouttes de sueurs qui perlaient aussi mon front, mes joues avaient certainement quelque peu rosées, pouvant dénoter que j'avais exercé une activité plus ou moins physique. J'essuyais mes mains sur mon bas de pantalon, tant qu'à faire, fichu pour fichu, je ne pouvais rien faire d'autre.
Je relevais la tête vers la pente. C'est alors que j'aperçus un renard. J'étais étonnée, Était-ce cet animal roux qui m'avait « renversé » ? Je n'en étais pas moins bluffée par la beauté de cet animal sauvage. Je voulais immortaliser ce moment. Et j'avais l'instrument en question qui pouvait m'aider à ça ! Doucement, tout doucement, je prenais mon sac tentant d'ouvrir sans faire de bruit, la poche où se trouvait mon appareil photo. Avec une infime précaution, je prenais mon appareil photo, réglant délicatement les différentes options de mon appareil photo. J'enlevais l'option flash, je n'avais nullement envie de faire fuir le canidé, j'espérais le contempler quelques secondes de plus après avoir immortalisé cette pseudo rencontre. À ma place, je ne pouvais prendre que de mauvaises photos. Je décidais de m'écarter doucement vers l'arrière, minimisant le bruit de mes pas. Je me retenais même de respirer, ayant peur de faire fuir l'animal. Toujours accroupie je m'écartais, l'objectif en main, le pointant en direction de l'animal au pelage roux, étant prête à prendre une photo.
Quand, soudain, mon pieds droit qui s'était écarté d'un pas de pas, n'avait plus de sol. Je lâchais mon appareil photo tentant de m’agripper à ce que je pouvais. Malheureusement, je n'avais rien sous la main et glissais puis tombais dans un trou profond, attirant dans ma chute des feuilles. Je retins un énorme cri de douleur. J'étais tombée sur une sorte de tronc et ça n'avait ni plut à mon dos, ni à ma jambe gauche. En plus de ça un bout de bois m'étais rentrée dans ma dite jambe. J'avais énormément mal . J'arrivais à peine à retenir mes cris de douleur. J'examinais l'état des dommages. Je bougeais mes doigts, mes mains, mes bras et la plupart de mes membres. Je respirais, je n'avais visiblement pas été touché aussi violemment que je ne l'avais pensé.
Je respirais un bon coup, il allait falloir que je m'enlève ce truc de ma jambe. Plusieurs fois je respirais, levant ma jambe vers le haut pour attraper le maudit bout de bois. Je grinçais des dents rien qu'à mouvoir ma jambe. Après quelques minutes de réflexion, à pencher pour le pour et le contre, je décidais de retirer cette gêne d'un seul coup. Cette action me fit hurler de douleur. Je m'en mordais presque les lèvres tellement c'était douloureux. Les animaux avaient dû m'entendre, en plus du renard qui avait dû se carapater. Je lâchais le morceau, le jetant. Je regardais autour de moi. J'avais l'impression d'être tombé dans un trou assez profond et serré. Peut-être 2 à 3 mètres voir plus. Mais j'avais peut-être une vision faussée de la réalité , d'en bas ça semblait gigantesque.
Quelles solutions avais-je devant moi ? Sortir seule de là ? Appeler à l'aide ? Appeler quelqu'un sur mon téléphone ? Je n'emmenais jamais mon portable avec moi. Du moins lorsque j'allais courir, c'était un moment de détente. Et cette détente allait finir par me coûter cher ! Appeler à l'aide dans une forêt c'était peine perdue. A part des promeneurs et des joggeurs d'un jour, je ne voyais personne venir par ici et surtout m'entendre. Je devais donc me débrouiller toute seule. Je prenais mon courage à deux mains et tentait de me lever, toujours la douleur en tête. J'avais l'impression qu'une énorme aiguille m'avait traversé une partie de la jambe. Debout, c'était pire. Je me laissais de nouveau tomber. Après plusieurs essais je finissais par rester debout. Néanmoins la douleur était assez forte pour me dire qu'il allait falloir que je regarde plus en détail ma jambe. Ma main droite tenta de saisir quelque chose, je me mettais sur la point des pieds, tentant d'avoir quelque chose, un trou, une racine, n'importe quoi. Mais rien ! Je tentais le tout pour le tout et sautais. Échec cuisant, je retombais à terre, ressentant la douleur plus intensément. Je serrais mes poings, laissant échapper mes gémissements. Plus qu'une solution, crier à l'aide.
« Hey ! Venez par ici ! Je suis blessée ! »
Je tendais l'oreille. Pas un bruit à part le chant des oiseaux. Si je n'avais pas été dans une telle situation, je les aurais certainement écouté avec plus d'attention. Cependant, je n'étais pas dans une de mes meilleures positions. Je réitérais par la suite mon appel.
« Venez, j'ai besoin d'aide ! Je suis coincée ! »
Toujours rien. Je fermais un instant les yeux. L'instant d'après je rouvrais les yeux, un bruit. Puis un autre. Etait-ce des bruits de pas ? Je reconnaissais le bruit des feuilles. Allais-je être sauvée ? Ou bien mon imagination me jouait-elle des tours ? Peut-être que ce n'était qu'un simple animal qui passait par là.
Sujet: Re: Tomber sur un os ou Être au fond du trou feat Jarod Coll Ven 11 Mar - 23:27
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Tomber sur un os ou Être au fond du trou feat Jarod Coll
Cette nuit j'avais pus entendre la pluie battre contre ma maison, il y avait eu aussi du vent, de la grêle enfin comme on disait : c'était un sale temps. Oh petit matin le soleil était revenu réchauffer la forêt alors que je prenais un café tout en regardant la nature à travers la vitre. J'allais devoir mieux m'équiper aujourd'hui, en général quand je faisais ma ronde après une telle pluie, je pouvais constater pas mal de dégât en forêt comme des animaux pris au piège ou des arbres effondrés. J'avais du boulot qui m'attendait alors ce n'était pas le moment de traîner, m'habillant, préparant mes affaires comme une arme, une trousse de premier soin, une corde, couteau et divers outils, je sorti dehors respirant l'air frais du matin.
La forêt était boueuse mais jusque la je ne voyais rien d'anormal, je pouvais voir des écureuils courir avant de rejoindre leur maison qui était située dans les arbres. Des renards à la recherche d'un petit déjeuner et d'autre petite bête qui avait maintenant l'habitude de me voir patrouiller dans la forêt. Je n'étais pas dangereux pour les animaux, bien au contraire, j'étais à l'aise avec eux et j'avais toujours cette envie de courir tel un loup ... Par contre cela restera un mystère à mes yeux ... Peut-être courir pour se sentir libre ? S'évader ? Je ne savais pas et pour le moment je préférais me consacrer à mon rôle de garde forestier.
Tout en continuant de marcher je pus apercevoir des traces, c'était des traces humaines sans aucun doute, visiblement une personne était venu faire son jogging ici depuis peu, mais une chose fut vraiment étrange, les traces ne prenaient plus du tout une allure de course, mais plutôt une allure de perdre l'équilibre et se fut le cas alors que je regardais ou les traces c'était arrêtées, observant ensuite un immense toboggan de boue. Ne pouvant rester sans réponse, je pris me cramponna aux arbres, descendant la colline lentement pour ne pas chuter à mon tour, observant bien les alentours et écoutant le moindre bruit. Une fois que je fus arrivé en bas je fronça des sourcils en voyant que cette personne était parvenue à se redresser mais pour disparaître à nouveau ... Puis c'est la que j'aperçus un appareil photo et m'approchant pour le saisir, je vis ensuite un trou d'où je pouvais entendre une voix appeler à l'aide. Me mettant à genoux, je sorti une lampe de poche de mon sac avant de regarder dans le trou et de voir une jeune femme blessée ... M*rde, elle avait l'air d'avoir une sérieuse blessure à la jambe, elle ne pourrait jamais remonter seule.
-Je suis garde forestier, je vais attacher une corde à un arbre et venir vous cherchez okay ?
Enfin ce n'était pas comme-ci elle avait le choix de toute façon, attachant une corde bien solide au tronc d'un arbre, je pris celle-ci et me laissa glisser dans le trou rejoignant la jeune femme.
-Montez sur mon dos, je vais pouvoir escalader avec l'aide de cette corde
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Sujet: Re: Tomber sur un os ou Être au fond du trou feat Jarod Coll Mar 15 Mar - 23:47
Oh non, pas la lumière de la lampe qui aveuglait, je clignais les yeux puis les fermais. C'était jamais agréable, surtout de si bon matin. Mais au moins quelqu'un m'avait entendu. Ou moins vu maintenant qu'il pointait la lumière sur moi. Il se présenta par la suite comme étant le garde-forestier. Note à moi-même, finalement il y avait bien quelqu'un qui venait dans la forêt. Et honte à moi de ne pas le connaître. Enfin, si il me disait quelque chose. Je l'avais vu quelques fois, mais sans jamais lui avoir adressé la parole. Où l'avais-je déjà vu déjà? Au Granny's peut-être? Père d'un élève à l'école? Ou tout simplement dans la forêt ?
« Oui, ça me va. »
De toutes les façons je ne pouvais pas me sortir seule d'ici. C'était bien pour cela que j'avais demandé de l'aide. Il me rejoint avec l'aide d'une corde.
Arrivé dans le trou. Je me demandais si finalement c'était une si bonne idée. Et si la corde cédait sous notre poids ? Peut-être aurait-il mieux valu qu'il me lance la corde. Mais en fait, je réalisais qu'avec mon autre pieds je n'aurais peut-être pas pu monter correctement. Il me pria ensuite de monter sur son dos. J'hésitais, monter sur son dos pourquoi pas. Mais je n'allais pas être trop lourde pour lui ? Entre son poids et le mien ? Et quelle position adopter ? Enfin je voulais dire, comment devais-je agripper ? Le but de la manœuvre ça devait me remonter mais pas l'étrangler non plus. Je tentais déjà de me relever, je grimaçais, serrant mes poings au vu de la douleur que me procurait cet effort. Puis je réussissais à me relever. Je vins près de lui, ne sachant où mettre mes mains exactement. Monter sur son dos allait se relever assez compliqué. Ce petit manège dura un petit moment jusqu'à ce que je décide enfin de mettre mes bras autour de ses épaules. Non sans une certaine gêne de ma part. De part cette proximité et cette situation.
Ce n'est pas que je n'aimais pas être sauvée par un inconnu, mais je préférais nettement plus me sortir des situations dans lesquelles je me mettais. Bien entendu, je ne crachais point sur l'aide que m'apportait cet homme. J'avais le don pour me mettre dans des situations quelque peu improbables voir dangereuses pour moi. C'est pourquoi je prévenais rarement mes proches lorsque je m'avançais dans des aventures qui pouvaient être dangereuses pour moi. Jusque là je m'en étais sorti sans trop de bob, jusqu'à aujourd'hui. Pourtant, cette fois-ci, je n'avais pas eut en tête de photographier des paysages dans des coins peu recommandés.
Je regardais la position de mes bras. Je n'étais toujours pas sûre de la façon dont je positionnais mes bras. Au mieux il me dirait de les déplacer si cela le gênait. Cependant j'avais quelques inquiétudes, était-ce vraiment la bonne solution ? Je n'étais pas trop confiante. Je n'avais pas non plus envie de lui faire du mal ou qu'il se blesse par ma faute. On aurait l'air bien tous les deux blessés dans ce trou.
« Vous êtes sûr ? Je ne vais pas être trop lourde à porter ? Il ne faudrait pas non plus que vous soyiez blessé par ma faute !»
Bon d'accord, il devait sûrement faire de la musculation ou quelque chose dans ce genre au vu de ses bras. Il semblait plus sportif que moi il fallait l'avouer. Mais entre se porter soi-même et porter en plus une autre personne tout en sortant de ce trou, ça devait bien être une autre histoire. Une enfant, comme celle que je gardais, pouvait être facilement porté, au vu de son poids plume. Mais une adulte ? Le poids n'était pas le même, et je n'étais pas non pus la femme la plus légère du moins.
Mais en même temps il ne devait pas avoir tord non plus, j'allais pas pouvoir monter avec ma jambe blessée. J'avais déjà du mal à me redresser debout toute seule sans avoir mal. Et il semblait être tout seul ici. Personne d'autre n'allait pouvoir m'aider. J'avais l'air bien fine de ne pas avoir regardé derrière moi. Il devait me trouver bien idiote ou maladroite.
C'est alors que je remarquais que je ne savais même pas le nom de celui-ci! Je n'allais pas non plus l'appeler monsieur à vie. Il allait m'aider à sortir de ce trou, au moins connaître son nom pouvait me permettre de me souvenir de ce « sauveur d'un jour ». Et peut-être lui rendre la pareille lorsqu'il aurait un problème.
« Et à part le fais que vous soyez garde-forestier, comment vous nommez-vous? »
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Sujet: Re: Tomber sur un os ou Être au fond du trou feat Jarod Coll Jeu 17 Mar - 0:08
❝Jenna x Balto
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Je roula des yeux aux paroles de la jeune femme, honnêtement je pouvais porter bien plus lourd étant garde forestier je le savais parfaitement et j'en avais l'habitude. La musculation était mon quotidien sinon je servais à rien ici, puis il me fallait aussi du muscle pour vivre ici, petit il avait très rapidement fallut que je change ma petite carcasse en une masse plus lourde et plus forte, donc si je disais à cette jeune femme de monter sur mon dos, c'est que je pouvais la porter et la sortir de ce trou. C'était tout de même étrange parce que je voyais bien qu'elle semblait gêné ... Seulement en quoi ? Ce n'était pas comme ci elle allait me tuer avec une force "surhumaine" ... De plus c'était elle qui était blessée et vue sa blessure c'était déjà étonnant qu'elle arrive à tenir sans grincer de douleur, elle avait un fort caractère, cela se voyait au premier coup d'oeil. Enfin je ne dis rien, la seule chose que je fis c'est de me retourner me baissant légèrement pour qu'elle monte sur mon dos. Une fois que je fus sur qu'elle me tenait bien, je pris la corde et enfonça bien mes bottes dans la terre, grimpant aisément et rapidement grâce à la force de mes bras et de mes jambes. Plus vite je serais remonté avec la jeune femme, moins il y avait de chance que je ne glisse et que la corde cède. Une fois en haut, je la déposa au sol, m'asseyant à côté d'elle pour regarder sa blessure puis répondant enfin à sa question.
-Jarod et vous pouvez me tutoyer je n'aime pas trop les "vous"
Je sorti de mon sac une trousse de premier soin, regardant sa jambe avec soin.
-Et vous ? Et question un peu sotte mais comment avez vous réussi à dévaler toute cette colline ?
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Sujet: Re: Tomber sur un os ou Être au fond du trou feat Jarod Coll Sam 19 Mar - 20:13
Finalement je m'étais fait un sang d'encre pour rien. Il escalada l'obstacle sans aucune difficulté. Il avait l'habilité d'un petit singe,à croire que j'avais face à moi Tarzan. Il me déposa sur la terre ferme et vint auprès de moi.
Il m'indiqua qu'il me permettait de le tutoyer. Il semblait plutôt sociable. Ou du moins il semblait aimer être « proche » des gens. C'est l'image que ça me donnait. N 'empêche sa remarque était plutôt drôle, si lui n'aimait pas les « vous » alors pouquoi donc celui-ci me vouvoyait ? On vouvoyait généralement les personnes ayant autorité sur nous, des personnes âgés et des inconnus pour ma part. Cela pouvait dénoter une certaine marque de respect. On m'avait inculquée très tôt les règles de politesse à suivre. Et particulièrement par ma mère qui y tenait beaucoup. Aussi attachée qu'elle l'était envers son travail, je ne lui en tenais cependant pas rigueur. Il me posa deux questions. Je tentais de faire une note d'humour pour répondre à sa première question.
« Johanna. Johanna Hopkins. Paysagiste lorsque je ne tombe pas dans un trou durant le week-end. »
Bon j'allais devoir répondre à sa seconde question et lui expliquer la façon dont j'étais tombée. C'était parti pour qu'il se fiche de moi et de mon inattention qui me valait cette blessure.
« Oh vous savez,... Oups ! Pardon. Je reprends donc, Tu vois. Je vais tenter de faire un court résumé. Je courrais et quelque chose m'a comme percuté, j'ai roulé et j'ai vu un animal. Je pense que c'est lui qui m'a fait perdre l'équilibre. Bref, j'ai voulu prendre une photo de celui-ci, j'ai reculé pour avoir une meilleure vue et … Patatras. Je suis tombée et me suis blessée avec un bout de bois qui m'était rentrée dans la jambe. J'ai retiré le bout mais je ne sais pas si y'a des sortes bouts qui sont restés coincés ou non.»
Je rajoutais en plus mon observation.
« Et les questions sont jamais idiotes puisqu'elles sont là pour nous éclairer. C'est vrai que moi aussi j'aurais posé la question. »
Plus par curiosité que pour faire la conversation certainement. Même si je n'étais pas contre le fait de papoter avec les personnes que je rencontraient. Je regardais ma jambe. Qu'est-ce que ça lançait. Je m'étais décidément pas raté. Mes doigts de pieds bougeaient dans mes chaussures, battant en cadence avec la douleur. Je n'avais qu'une envie, que cette douleur cesse. Mais je n'avais rien sous la main pour arrêter cela. J'apercevais la trousse de secours. Il était bien équipé pour un garde-forestier. Est-ce qu'il y avait souvent des personnes qui se blessaient dans la forêt ? Ou avait-il été prévoyant pour cette fois-ci ?
« Dis-donc on dirait que vous avez... Tu as tout prévu. On fait aussi un peu de voyance avec une boule de cristal aujourd'hui pour prévoir le coup ? »
J'étais courageuse mais pour le coup, je n'avais aucune envie de voir l'ampleur des dégâts. De peur d'avoir une vision... D'horreur. J'osais à peine à regarder celle-ci pour constater l'état. Je savais seulement que mon pieds pouvait bouger et donc que je n'avais pas trop à m'inquiéter sur la mobilité de celle-ci.
« C'est moche ou très très moche d'après v... toi? L'hôpital semble nécessaire ou je m'inquiète pour rien ? »
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Sujet: Re: Tomber sur un os ou Être au fond du trou feat Jarod Coll Mar 29 Mar - 0:37
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Combien de fois ais-je du faire de l'escalade sur des pentes bien raides et glissantes ? Entant que garde forestier et ayant grandi dans la nature disons que c'était devenu un habitude. Avec le temps le petit garçon maigre et devenu musclé, pour survivre il faut être rusé certes, mais aussi avoir les muscles, surtout quand je vois de quoi certaine personne sont capable .... J'ai toujours dis "vous" aux autres ... Il était rare que je dise "tu" par contre pour moi il était hors de question d'utiliser le "vous", j'avais l'impression qu'on venait à me mettre dans une classe qui m'était inconnus, non je préfère rester familier avec des termes simples. Puis j'eu un petit sourire à sa réponse, je devais bien admettre que je ne m'y attendais pas du tout, en même temps cette femme semblait être une dur, une battante, j'arrivais à le voir à travers ses yeux, c'était plutôt étrange, d'habitue je suis mal à l'aise avec les autres et c'est impossible de me faire sourire, mais cette fois-ci c'était bel et bien le contraire. Puis Johanna m'expliqua la cause de sa chute, une course, un renard, une perte d'équilibre, une photo ratée, enfin tout c'était enchaîné très vite pour elle. Tout en continuant de regarder sa jambe, je secoua la tête pensant que ce n'était pas ici qu'elle serait bien soignée, c'était même dangereux heureusement je pouvais limiter une infection.
-Et bien vous avez du courage, peu de personne aurait pus retirer ce bout de bois ... Après je ne suis pas un expert mais je pense qu'il va falloir que je vous emmène à l'hôpital
Enfin c'était obligé que je l'emmène à l'hôpital, surtout après une telle chute. Alors que je continuais de désinfecter sa jambe avec quelque chose de fort mais qui ne provoquait aucune douleur, celle-ci continua de me parler par rapport à mon arrivé. Je releva la tête vers la femme.
-On ne sait jamais sur quoi on va tomber en forêt, parfois c'est moi qui m'offre une belle chute, il arrive aussi que je retrouve des animaux blessés, je fais de mon mieux
Dis-je en haussant les épaules. Entre un animal blessé disons que c'était bien plus difficile, je devais le ramener chez moi et le surveiller en permanence, il arrivait que l'animal meurt à cause d'une infection ... Heureusement pour Johanna elle avait l'hôpital, d'ailleurs je pouvais entendre ses prochaines paroles.
-Avec une telle chute mieux vaut voir un médecin puis aussi, voir si il ne reste pas des éclats de bois, vous préférez que je vous emmène chez moi et que je face venir un médecin rapidement ou qu'on aille jusqu'en ville ?
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Sujet: Re: Tomber sur un os ou Être au fond du trou feat Jarod Coll Ven 1 Avr - 16:21
Il me trouvait courageuse, plutôt drôle. Car c'est plutôt moi qui le voyait comme tel. Moi je n'aurais pas pu escalader avec quelqu'un sur le dos. Mais comme j'étais têtue comme une mule je serais sûrement arrivée à hisser l'autre personne. Sûrement au bout de la nuit tombée. Bon, peut-être pas blessée, mais j'aurais tenté jusqu'à ce que je n'en puisse plus.
« -Ma mère me dirait plutôt que je ne suis qu'une inconsciente et qu'elle devrait m'attacher comme les chiens pour que j'évite de lui donner des cheveux blancs. C'est une façon comme une autre pour justifier qu'elle se fait un sang d'encre lorsque je vais dehors. On dirait qu'elle me prend toujours pour une enfant.»
Je m'en doutais que j'allais devoir aller à l'hôpital. Je n'aimais pas particulièrement cet endroit, j'avais comme une sorte de... Déjà vu. De plus, ça me faisait mal au cœur de voir des personnes très malades. Un peu comme lorsque je pensais que la jeune fille que je gardais couvait un rhume ou quelque chose dans le genre. Je ne savais pas pourquoi, mais j'étais très, voir trop maternelle envers elle. Ou du moins j'avais énormément d'affection pour elle et je tentais d'être aux petits soins pour celle-ci, lui rappellant par exemple de bien se couvrir lorsqu'elle sortait ou d'autres choses dans ce genre-là. C'est alors que je remarquais quelque chose. Je pointais le doigt vers lui ! Il recommençait ! Bon c'est vrai que ce n'était pas poli du tout de pointer du doigt quelqu'un. Mais là je poitais plutôt quelque chose. Enfin un détail que j'avais remarqué, l'usage du « vous ». Ce n'est pas que c'était irritant mais j'aimais tenter d'instaurer un pieds d'égalité dans une relation. C'était la base de toute nouvelle relation, non ?
« -Hey, le tu ! C'est toi qui m'as dit que tu n'aimais pas trop les « vous », j'en attends de même. Sinon j'arrête de te tutoyer ! Faut que ça soit égal quand même. »
Il m'expliquait alors pour la trousse de soins. Pour le coup il semblait partager le fait de s'offrir quelques chutes. Je n'osais pas lui dire de coopérer en nous filmant de tour à tour puis à envoyer nos chutes mémorables à une émission de vidéos gags. Il n'aurait certainement pas trouvé ça drôle.
« Je comprends mieux pour le coup. J'admire en quelque sorte ce que tu fais. Je ne pourrais pas soigner les animaux, j'aurais tellement peur de leur faire encore plus de mal. Je ne pourrais que tenter de les rassurer. Et encore je pense que je les effrayerais plus que je ne les aiderais.»
En fait c'était un type bien. Du moins c'était l'image que ça me laissait voir. J'avais eu de la chance de rencontrer un homme aussi gentil et qui me proposait même de m'emmener voir le médecin ou de m'ammener chez lui et d'aller chercher le dit médecin. Je tentais de peser le pour et le contre. D'un côté j'usais de sa gentilesse si j'osais demander à aller chez lui. Mais de l'autre côté c'était la même chose s'il m'emmenait voir un médecin en ville ou à l'hôpital. En même temps je ne pouvais pas non plus faire la fière et faire le chemin jusqu'à un docteur ou l'hôpital seule. Dans tous les cas j'allais l'embêter et lui prendre son temps. Il devait bien avoir autre chose à faire, surtout s'il était garde forestier. Quoique, ce devait être aussi dans ses devoirs de rammener, voir d'aider les gens perdus et blessés vu qu'il se balladait avec une trousse de soins. Bon il fallait trancher. Mais j'avais une certaine envie de rester. Pourquoi ? Peut-être pour le connaître un peu mieux. Il n'était pas désagréable, il fallait l'avouer. Certes, j'aurais préféré le rencontrer dans d'autres circonstances... Enfin, l'avais-je déjà aperçut auparavant ?
Néanmoins, ne devais-je pas plutôt penser à le laisser tranquille ? Comme il le disait, des animaux étaient blessés quelques fois. Ils avaient plus besoin de lui, que moi de lui, d'autres personnes pouvaient me prendre en charge. De plus, peut-être que certains d'entre eux étaient tous aussi blessés que moi. Moi je pouvais éventuellement m'en sortir plus facilement. Aller chez lui devrait être moins éloigné de la forêt peut-être. Et dans un sens, voir chez lui ça allait me permettre de voir une autre facette de mon sauveur du jour. Cependant, l'hôpital me permettrait de voir rapidement si je n'avais rien d'autre hors d'usage. Un médecin viendrait sans tout le matériel à disposition et pourrait ne pas me soigner correctement. Et m'ammener chez lui aurait été plus ou moins inutile puisqu'il aurait fallut finalement aller à l'hôpital. Au bout d'un moment, mon combat intérieur entre ces deux choix se faisait plus clair dans mon esprit.
Je pris mon sac et saissait mon appareil photo, le rangeant dans mon sac. Je ne devais avoir rien oublier d'autre dans les parages. Au pire je reviendrais une prochaine fois. J'avais une raison de plus de vouloir revenir par ici. Je m'étais décidée à me lever seule, une nouvelle fois. Après un bon souffle je décidais de me lever en tentant d'atténuer la douleur. J'étais prête à marcher à cloche-pieds s'il m'aidait encore une fois. Je ne savais pas s'il avait l'intention de réitérer le fait de me porter sur son dos une seconde fois. Il m'avait prouvé qu'il avait plus de force que je l'avais imaginé. Mais s'il venait avec moi à pieds, il n'allait pas non plus me porter sur tout le trajet non plus !
« Après mûre réflexion, j'ai décidé de choisir la solution de l'hôpital. J'ai pas envie de te déranger plus que ça, j'ai l'impression de t'avoir dérangée plus qu'autre chose dans ton travail. Ou enfin... J'aimerais t'embêter une dernière fois si tu acceptes de m'accompagner jusqu'à l'hôpital. »
J'avais hésité sur les derniers mots et j'avais même comme mordu en quelque sorte mes lèvres. Pourtant je n'avais pas peur de lui. J'éprouvais comme... Je ne savais pas... Une sorte de gêne ? Une sorte d'audace que je n'assumais pas vraiment. Pourquoi ? Je n'en avais aucune idée... Par contre une question me taraudait l'esprit. Je ne l'avais jamais vu. Ou du moins je n'avais pas connu de Jarod dans ma vie. P'être un vague souvenir d'un certain James et d'un Jonathan. Il ne me semblait pas non plus l'avoir vu dans un de mes cours, ni en ville. Est-ce que c'était la première fois que je le remarquais ? Je tentais de le questionner.
« Au fait, Jarod. Je ne t'ais jamais vu en ville. C'est parce que tu viens d'arriver à Storybrooke ? »
Il ne manquait plus qu'il me dise qu'en réalité qu'il avait été mon voisin de classe ou même l'enfant d'un des amis de mes parents. J'aurais bien l'air fine.
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