Sujet: Le destin est une chose puissante [Killian Jones] Dim 25 Oct - 23:16
Destiny...
J'avais laissé Lancelot au fond du lac, j'étais remontée à la surface pour l'occuper de ma maison qui se situais face à Avalon, sur les terres que Uther m'avait donné. Ce soir Uther faisait un bal et comme toujours je savais que je devais y aller. Je n'aimais pas Uther, je n'avais aucune confiance en lui, mais bientôt je lui enverrai Lancelot et il fallait que Morgane et Arthur me fasse confiance. Mon destin je le connaissais, je devais les aider, les guider et les soutenir, magiquement mais surtout psychologiquement, être la mère, la grande soeur, le tout ensemble, telle était ma destiné. Je sortais alors d'une malle une robe planche, bleue et argentée pour le bal de ce soir. Malgré mes siècles d’existences, j'avais l’apparence d'une jeune fille de 19 ans. Parfois je me disais que Ceridwen aurait pu me donner moins de poitrine, mais un peu plus de grandeur, car avec mon petit mètre soixante quatre...
3h plus tard Je me tenais derrière la porte, Merlin était à mes côté, Uther venait d'entrer. Alors on entendit retentir dans la salle.
- « Veuillez faire entrer Dame Viviane et Merlin l'Enchanteur. »
Je regardais Merlin, il semblait dans son élément, mais moi... Evidemment la première demande d'Uther fut que nous nous servions de la magie. Merlin se translocalisa, je me contentais de faire tourner des sphères d'eau devant moi, comme si je jonglais en avançant. Merlin était à la droite d'Uther, moi je me mis près de Morgane. Puis le bal fut lancé. Je pouvais nfin quitter la tribune royale ce que je m'empressais de faire. Je me serais écouté je serais retourner rejoindre Lancelot au fond du lac, mais mon devoir était d'être ici. Je m'étais mise à l'écart, observant Morgane danser et le jeune Arthur s'endormir dans son berceau. Mais je ne devais pas être assez discrête, un jeune homme se plaça devant moi me fixa puis il appela un certain Killian lui disant qu'il avait une personne à lui présenter. Il ne détachais pas son regard du miens. Des prunelles océans, un Killian... Mon cerveau repartis des années bien plus tôt.
*Flashback* Je marchais d'un pas pressé dans les rues de la cité d'Uther, j'étais venue chercher un jouet pour Lancelot. A la sortie, je tombais sur des gosses qui vivaient dans la rue, celà me désolait mais la misère dans le royaume d'Uther n'était que trop présente. Comme à mon habitude, je donnais un morceau de pain avec du lard à chacun des gamins avant de partir. Au détour d'une rue j'étais tombé sur deux gamins, le plus jeune avait moins de 10 ans, il semblait malade. Mais une force indicible me força à aller vers eux. Je regardais le plus grand lui demandant comment il s'appelait tout en leur donnant à manger. Ainsi ils s’appelaient Liam et Killian. Je n'avais jamais rien fait qui sorte du chemin qui était le mien dès ma naissance, mais j'allais m'en écarter et intervenir pour eux. Je ne savais pas pourquoi, mais pourtant, je les amenais à la maison, je les fis prendre un bain, mettre des vêtements neufs que j'avais cousus après avoir pris leurs mesures, enfin avec l'aide de la magie, je dois bien l'avouer. Je savais que je ne pouvais m'en occuper, mais je pensais savoir qui s'en occuperait avec joie et amour. Je les fis dormir dans mon lit ce soir là, les deux frère dans le même lit, et moi je m'absentais, d'un pour voir avec la famille noble du royaume d'Arthur qui ne pouvaient avoir d'enfants, et ensuite vérifier que Lancelot dormais bien. Je revins à la maison alors que la pleine lune était à son apogée dans le ciel. Liam ne dormait pas, il semblait inquiet. Je le rassurais, lui expliquant que j'avais trouver des gens pour prendre soin d'eux. Je lui expliquais en détails ce que celà voulait dire pour leur avenir aussi. Le gamin me regardait le regard remplis de reconnaissance et celà me brisa le coeur. Le lendemain je menais donc Liam et Killian chez le duc Kay et sa femme Illana. Je savais que les deux frères avaient trouvé un foyer. Alors que j'allais partir, Killian courrut vers moi et pour la première fois il me parla et il me fit la promesse qu'un jour il me rendrait tout ce que j'avais fait pour lui et Liam. *fin Flashback*
Le fameux Killian était alors à coté de l'homme qui me faisait face, et mes doutes furent confirmés quand il l'appela Liam. Je les regardais tour à tour, puis je fis un doux sourire heureuse de les voir dans leur costume d'officier pour Liam et celui d'élève officier pour Killian. J'avais bien fait de les sauver de la rue, ils avaient choisis leur chemin de vie. Avant que Liam ne dise quoique ce soit je pris la parole.
- « Liam et Killian, je ne vous aurez pas reconnu. Illana et Kay m'avaient pourtant tenue au courant de vos parcours. Je suis contente de voir que tout semble vous réussir à présent. »
Liam dit alors à Killian.
- « C'est elle Killian, c'est dame Viviane qui nous a amené à père et mère. C'est elle qui nous a sorti de la rue. »
Je baissais le visage, rougissant furieusement, je n'était pas habitué à ce qu'on me remarque, pas plus à l'aise que ça avec le terme Dame. Le fait de manipuler la magie faisait que les gens de la cours d'Uther me craignait, à part Uther et Morgane qui eux étaient naturels avec moi. Alors j'enttendis une voix grave dire.
- « C'est donc vous gente dame à qui j'ai fait la promesse de vous rendre tout ce que vous nous avez donné. »
Je relevais la tête, je ne savais comment l'expliquer, ces mots firent bondir mon coeur. Je ne pu que répondre par un sourire.
Sujet: Re: Le destin est une chose puissante [Killian Jones] Dim 22 Nov - 1:48
We Own Tonight
as you w i s h.
« Liam, vraiment, j’ai aucune envie d’y aller. »
Je le vois rouler des yeux, pousser un soupire d’exaspération. Ça fait maintenant une bonne demi-heure qu’on argumente au milieu de sa cabine sur son brick.
« Killian… On a été invité par notre Roi, veux-tu vraiment le contrarier en déclinant cette invitation ? Bad form petit frère. Puis… elle sera là. »
Mes yeux s’écarquillent à la mention de cette femme. Je me souviens d’elle. Enfin, souvenir… je n’étais qu’un gamin d’à peine 10 ans quand je l’ai vu pour la première fois. Première et seule fois d’ailleurs. C’était celle qui nous avez sauvé de la rue et apporté à maman et papa. Pour moi elle a toujours fait référence à un ange dans mon esprit, celle qui nous a retiré de la misère après que nos parents biologiques nous aient abandonnés. Je soupire en regardant mes pieds. Honteux de l’aveu que je vais faire.
« Je... Je sais pas comment danser. »
Je me gratte l’arrière de l’oreille en entendant le petit rire de Liam, n’osant pas soutenir son regard. Rire moqueur ? Ce serait bien son genre.
« Ils ne vous apprennent donc rien de nos jours à l’école ! Vient par là. »
Je le regarde estomaqué quand il me saisit par le bras, me montrant les bonnes postures de danse. Je vais apprendre à danser avec mon frère… Franchement je ne m’y attendais pas. Lorsque Liam entame les premiers pas je ne fixe que nos pieds pour éviter de lui marcher dessus, mais je reçois une gentille gifle accompagné d’une voix autoritaire me disant de toujours regarder son partenaire dans les yeux. Le silence de la cabine n’est perturbé que par les instructions de mon frère et ses bruits d’exaspérations quand je ne fais pas ce qu’il m’ordonne. Mais au fur-et-à-mesure je commence à m’y faire, ne faisant plus aucune faute. Ou alors très peu… ou alors c’est juste que mon frère était désespéré de moi, donc il me corrigeait plus ?... Enfin bref. Liam me félicite une dernière fois avant de se préparer lui-même pour cette soirée.
J’ai toujours été quelque peu fasciné par la magie. Je n’ai pas vraiment de souvenir de ma vie avec mes parents biologique, mais je me souviens que ma mère avait de grand pouvoir. J’aimais l’observer quand elle travaillait, je me cachais derrière des étagères de sa boutique pour l’espionner. Enfin espionner… Comme un enfant des plus maladroits arrive à faire ! Combien de pots j’ai dû lui casser... Malgré le fait que j’aimais ma mère, du moins dans mes très jeunes années, sa magie me rappeler une forme de magie noire… Mais la magie que Viviane exercée actuellement, je ne voyais que de la beauté. Fascinant. Je suivais sans rien dire Liam quand il s’avança vers elle. Je n’étais pas fan de ce genre de rassemblement royal, je me sentais pas à ma place et je pouvais voir sur le visage de Viviane que c’était la même chose pour elle. Déjà un point commun.
Donc c’était elle mon ange. Euh. Celle qui nous a sauvés. Je ne pouvais m’empêcher de lui répondre directement.
« C'est donc vous gente dame à qui j'ai fait la promesse de vous rendre tout ce que vous nous avez donné. »
Je me souviens très bien de ce moment il était marqué dans mon esprit à jamais. Je souriais davantage en voyant le sien. Je m’inclinais respectueusement devant elle avant de lui prendre la main pour déposer un baiser sur le dos de celle-ci. Quand je me relève je vois Liam qui me fait un de ses regards que je déteste…
« C’est donc ici que je vous laisse. » Il se tourne vers Viviane s’inclinant à son tour « Dame Viviane, ce fut un honneur de vous revoir. » Je crains le pire quand il me regarde avec son regard espiègle. « Petit frère, amuse-toi bien. » Il me lance un dernier sourire avant de disparaître parmi la foule. Je le déteste.
Je me retrouvais en cet instant comme le petit garçon qu’on mettait face à un obstacle trop grand à franchir. Où l’on ne sait quoi faire. Parler aux femmes… c’était bon pour Liam, pas pour moi. Je me gratte l’oreille d’embarras avant qu’une idée des plus stupides me vienne. Une danse commençait. Une valse. Une main dans mon dos respectant la posture militaire enseigné à l’école je lui tends mon autre main l’invitant ainsi à me rejoindre.
« Pourrais-je avoir l’honneur ? »
Je crois que mon sourire est éclatant quand elle accepte. J’ai de la chance c’est l’un des danses que Liam m’a enseigné tout à l’heure. Liam m’a dit que ce qui compte et d’avoir un partenaire qui sait ce qu’il fait. OK. Très bien. Mais j’en sais rien moi ! Je n’ai jamais dansé. Une fois sur la piste, un peu hésitant je dépose ma main dans le bas de son dos, lui tenant l’autre. Bon. Je me penche un peu pour lui murmurer.
« Je m’excuse d’avance, je n’ai jamais dansé auparavant. »
Autant la prévenir la pauvre femme. Je respecte les instructions de Liam, commettant bien-sûr certaine erreur. Sinon ce n’est pas drôle… J’ai dû lui marché sur les pieds quelque fois. Je dois même être rouge d’embarras. Malgré ça, je ne sais pas… je ressens quelque chose d’étrange la concernant. Son regard je pourrais m’y perdre je crois bien… je ne la quitte pas une seule seconde des yeux, un sourire ne quittant pas mon visage. Finalement, Liam a eu raison de m’obliger à venir. J’en viens même à pratiquement oublier le monde qui nous entouré, juste elle et moi. Mais bon, je mets ça sur le fait que c’est la femme qui m’a sauvé toutes ses années auparavant. D’ailleurs la pensée ne me vient que maintenant sur le fait qu’elle doit avoir physiquement le même âge que moi actuellement… Étrange. Enfin pas tant que ça en fait. Je respecte assez bien les règles de la danse. Je dois être doué finalement. Ma partenaire m’aide aussi je l’avoue.
La danse terminée je m’incline de nouveau face à elle, lui présentant mon bras. J’avais vu son regard tout à l’heure, elle n’était pas à l’aise parmi la foule. Quand elle l’accepte je l’emmène jusqu’à un balcon du château. Elle avait besoin d’un peu de calme j’en suis persuadée. Ce n’est qu’une fois à l’extérieur que je me rends compte de mon geste. Je la lâche délicatement me frottant la nuque.
« Excusez de mon audace. Je pensais que l’air frais pourrais peut-être vous aidez. Je ne suis pas non plus à l’aise dans ce genre d’événement. Liam a toujours été le plus à l’aise en société. »
Sujet: Re: Le destin est une chose puissante [Killian Jones] Sam 5 Déc - 21:16
Destiny...
Je regardais alors Liam partir sans pouvoir rien faire, puis Killian qui restait là planter devant moi j'allais lui dire qu'il pouvait très bien me laisser là, que je ne le prendrai pas mal. Mais le jeune homme avait une autre idée semble t'il. Je voyais bien dans ses yeux qu'il se forçait, pas qu'il ne veuille pas être avec moi, mais tout le faste de ce bal le mettais mal à l'aise lui aussi. Je lui accorde alors la danse qu'il me propose, et le sourire de ce jeune homme est ma plus belle récompense. Alors que nous arrivons au centre de la salle, je sens le regard de Merlin sur moi, bienveillant, a-t-il vu quelque chose avant? Il avait quand même fortement insisté sur ma présence obligatoire ce soir. Je replongeais dans mes souvenirs, je n'avais pas compris pourquoi Merlin m'avait alors dit que cette soirée serait importante pour moi, que ça changerait des autres tout du moins. Killian m'annonçait qu'il ne savait pas danser et que je lui répondais avec douceur.
- « Killian, il suffit de suivre la mesure et de ne jamais détourner votre regard du mien. Pour le reste, faites confiance à votre partenaire et votre partenaire vous fera confiance. »
Je le laissais guider, lui murmurant de temps en temps quelques conseils pour lui seul. Je lui souriait avec tendresse, j'avais bien agit en les sauvant tous les deux de la rue. J'avais rendu heureux ces deux enfants, devenus des hommes à présents, et leurs parents étaient tellement fier de ce deux enfants que les Dieux leur avaient empêché d'avoir de manière naturelle. Mais Kay et Illana aimaient comme n'importe quel parent Liam et Killian, et qued je voyais tant de sincérité dans le regard du plus jeune des frères, je ne pouvais que comprendre. Moi même j'étais mère, et mon fil me rendais fier par son courage et son intelligence. Mais la musique s'arrêta et sans même que je ne m'en rende compte je me retrouvais sur le balcon, seule, avec Killian. Je trouvais Killian adorable, tellement à cheval sur le convenance, chose que je respectais évidemment, mais qui n'avait pas tant d'importance pour moi. J'étais un être Celte, une créature magique, la création de Ceridwen et son émissaire sur cette terre. Personne n'oserait se permettre une remarque su mon comportement ou ma vertue de peur d'être détruit par moi ou même Uther. Uther était un tyran qui se masquait derrière un masque de courtoisie. Mais Merlin et moi on savaient à quoi se tenir, ce n'était pas pour rien que le plus tôt possible nous nous étions glissé dans son château pour prendre soin de Morgane et Arthur. Je fais un sourire à Killian, déposant doucement une main sur son visage.
- « Killian, vous avez bien fait. Je n'aime pas ce genre de soirée usuellement, mais ma rencontre avec toi et Liam ce soir à illuminé ma soirée. Je trouve personnellement que vous n'avez rien à envier à Liam, vous vous en sortez parfaitement. »
Je déposais alors un chaste baiser sur la joue du jeune homme, pour le rassurer, ne pensant pas une seule seconde à l'interprétation qu'on pourrait avoir d'un geste. Il me semblait qu'il avait besoin d'être rassuré, j'agissais ainsi avec les gens qui m'était cher, Merlin, Morgane, mon fils... J'en avais fait de même avec Killian. Je le vis se gratter l'oreille. Je m'approchais alors du bord du balcon, me détachant de lui, laissant ce que les bonnes moeurs apellaient les distances personnelles, chose que personnelement je ne respectais jamais avec les gens que j'appréciais. La lune était pleine ce soir, elle se refléttait sur le lac de Diana. On aurait dit qu'une couche d'argent était à la surface. J'entendis les pas de Killian, avant de ressentir sa présence près de moi. Je n'avais pas le don de voyance comme Merlin. Mais j'avais un don particulier, une intuition diront nous, je savais toujours quand on me mentais, je savais aussi reconnaître les auras des gens, leur nature profonde. Liam par exemple était un homme d'une loyauté sans faille, il ne lui viendrait jamais à l'esprit d'envisager qu'Uther puisse mentir. Killian par contre derrière ses airs de grands timides, c'était un passionné. Je souris, j'avais eu le temps en plus de 10 ans de trouver leurs parents biologiques, enfin leur mère du moins. Mais les parents des deux frères étaient Illana et Kay, et la dessus j'étais bien consciente que la chose la plus juste à faire pour tout le monde était de ne pas parler de Calypso. Nous regardions sans rien dire la lune sur le lac. Un frisson me parcouru alors que l'eau qui nous entourait me murmurait des paroles très peu chaste, me faisant rosir légèrement. Tout le monde vous dira qu'il faut se méfier de l'eau qui dort, moi je vous confirme que cet élément est le plus surprenant, surtout quand comme moi il fait partit de vous à 99%, je comprennais ses chuchottement, ses messages cachés. C'était plus que déconcertant pour les autres d'ailleurs, car je pouvais dire des choses que personne ne pouvais savoir, juste parceque l'eau m'avertissais. C'était ce don là qui m'avait valu que tout le monde pense que j'avais un don de voyance, mais pourtant non... Le silence n'était pas pesant, mais nous ne pouvions pas non plus rester là éternellement, regardant les jardins je demandais alors.
- « Killian, ça vous dirait d'aller faire une balade dans les jardins et de voir le lac de plus près? »
Je voulais sortir d'ici, je ne l'avais jamais caché, mais en même temps je voulais m'assurer que Lancelot allait bien et continuer à apprendre plus de choses sur ce gamin devenu homme qui semblait vouloir me tenir compagnie. Car étrangement, sa présence ne me dérangeait pas...
Sujet: Re: Le destin est une chose puissante [Killian Jones] Dim 27 Déc - 1:38
We Own Tonight
as you w i s h.
Ses mots me rassurent, je pensais vraiment que mon geste était déplacé. La main qu’elle place sur mon visage me déstabilise… je peux sentir mon cœur s’accélérer à ce contact et ma respiration augmenter discrètement, je fais mon possible pour me contrôler. Et de plus elle rajoute ce baiser sur ma joue. C’est de loin l’acte le plus intime que j’ai eu avec une femme depuis… toujours. Quand elle se détache de moi, je ne peux me retenir de me gratter derrière l’oreille toussant discrètement ensuite pour essayer de faire bonne mesure. Ses mots mettent du temps à arriver jusqu’à mon cerveau. Je souris face à ça. Un sourire d’idiot je suis sûr. J’ai illuminé sa soirée quand même. C’est assez classe. Et de plus, je n’ai rien à envier à mon grand frère. Si Liam pouvait entendre ça !
Reprenant un peu sur moi je me rapproche de Viviane qui observé le lac, je me place à ses côtés, légèrement en retrait pour pouvoir la regarder sans trop la gêné par mon audace. Ce silence j’en avais besoin pour essayer de replacer comme il faut mes pensées concernant cette femme, sa présence me troublé, m’envouté. Je n’ai jamais ressenti ce genre de sentiment auparavant, ça m’effrayé. Sa demande me ramène à la réalité. Une balade ? Elle veut donc passer plus de temps avec moi c’est ça ? Mon sourire doit être éblouissant.
« Comme vous le souhaitez, princesse. » Me rendant compte de mes mots je commence à bafouiller, ne sachant plus où me mettre à ce moment-là. « Enfin... je voulais dire ma dame. Vous êtes une dame, pas une princesse, j’ignore pourquoi j’ai dit ça… »
Respire Killian. Après une inspiration je reprends mes esprits, lui présentant mon bras dont elle se saisit. Devant repasser par la salle de bal pour ensuite s’évader dans les jardins je fais tous pour ne pas croiser le regard de Liam, qui va me vanner sur tout ça une fois rentrée ce soir j’en suis sûr, hélas je le vois de loin… et lui aussi. Il me salut de loin en trinquant avec son verre à la main… abruti de frère.
Une fois à l’extérieur l’atmosphère est tout de suite moins pesante, j’ai l’impression de respirer enfin. Viviane ne lâche pas mon bras, je reste des coups d’œil vers elle. Elle est magnifique. Je suis d’autant plus honoré qu’elle veuille bien de ma présence.
« Je ne pourrais jamais assez-vous remerciez pour nous avoir conduit chez nos parents. Vous nous avez sauvé, redonné espoir. »
Je voulais rajouter quelque chose d’autre, mais je n’y arrivais pas… J’ignore comment parler aux femmes, toujours peur de faire un faux pas. Pour cacher ma gêne face à la conversation je me détache doucement d’elle juste le temps de lui remettre un petit cadeau. Une rose rouge que je venais de cueillir dans les jardins royaux. J’espère ne pas me faire pendre pour ce vol… Je rigole doucement à mon audace, et surtout à la vue de son sourire. Si j’arrive à la faire sourire c’est le plus important. D’un geste inattendu de ma part je place ma main sur la sienne au creux de mon coude. C’était un geste d’une pure innocence pour moi. C’est ainsi que je la conduis jusqu’au écurie, la laissant juste le temps de prendre une jument, je me débrouillerai après avec le propriétaire. J’y monte en premier lui tendant ma main.
« Vous me faites confiance ? Je vous promets que je monte mieux que je ne danse. »
Je l’aide à monter derrière moi l’invitant à se tenir à moi. Je vous jure ce n’est pas une tactique pour la coller à moi… J’oserai pas ! C’est dans un rythme assez soutenu que je nous conduis jusqu’à ce fameux lac. Les femmes doivent aimer ce genre de frisson non ? Et je dois avouer que la sentir contre moi me fais énormément de bien, me rassure d’une certaine façon, me fais sentir vivant.
Je nous arrête à quelques mètres du lac, descendant le premier l’aidant ensuite en la tenant par les hanches. Oups. J’attache notre compagnon à un arbre devant une maison. Curieux. En tout cas, elle voulait voir le lac de plus près. Chose de faite. Good job, me.
« On dit qu’une puissante femme habite dans ce lac. Une femme d’une grande beauté. » Je l’observe, réfléchissant qu’à moitié car je connaissais déjà la réponse au fond de moi. « C’est vous n’est-ce pas ? »
Je suis assez perspicace. Cette maison est la sienne, comme ce lac qui conduit à la terre sacré d’Avalon. Je connais les légendes de mon pays. Je l’avais vu usé de la magie dans le château d’Uther, elle maniait l’eau. Ce n’est pas compliqué de faire le rapprochement. Et elle a cette aura qui l’entoure, je l’avais rencontré alors que je n’avais que 6 ans et là j’ai 17 ans et elle n’a pas changé d’apparence ayant l’air d’être seulement un peu plus âgé que moi. Je ne vois pas d’autre explication.
Sujet: Re: Le destin est une chose puissante [Killian Jones] Mar 12 Jan - 18:36
Destiny...
Je le vois sourire à ma demande puis me donner un surnom bien loin de la réalité, mais il l'a fait si naturellement. Il semble alors gêné par ses paroles essayant de se rattrapé aux branches. Je lui souris avec bienveillance et lui dit.
- « Killian, on respire, tout va bien. Je ne suis pas plus une princesse, qu'une dame, je suis simplement Viviane, vous voulez bien arrêté de croire que vous allez faire des erreurs en me parlant. Je ne suis pas si compliquée que ça vous savez. Si je le pouvais je ne ferai même pas d'apparition à la cours. Mais j'ai une mission dont je dois m'acquitter auprès de Morgane et d'Arthur, et pour ça je dois venir comme animal de cirque pour le bon plaisir d'Uther. Qu'ils puissent montrer à tous qu'il a de puissant sorciers dans ses proches. Je suis plus familière au tutoiement, à la sincérité et à la liberté d'expression. Donc ne vous inquiétez pas pour moi Killian, si vos paroles me dérangent je vous le direz, comme me dis si souvent Merlin, ma franchise est tout aussi légendaire que mes pouvoirs. »
Je prend alors son bras Nous repassons par la salle de bal ou Merlin me fait un de ces sourires énigmatiques, encore une fois, je me contente de lui faire un sourire aimable avant de suivre Killian dans le jardin. Il me remercie encore une fois de l'avoir sauvé, quelque peu énigmatique je lui réponds.
- « Parfois, il y a des choses qui nous semble évidentes Killian, comme vous sortir de la rue toi et Liam. »
Il me présente alors une rose d'un rouge sang sublime. Sur l'ensemble des fleurs de la cours, celle là a toujours été ma préférée. Je fais une révérence courtoise à Killian en acceptant son présent, arborant un sourire radieux. Je place la rose dans ma cheveulure, puis je frissonne au contacte de sa main sur la mienne, mais je ne dis rien. Il me mène vers les écuries et emprunte un cheval. Je souris interieurement, il a choisis de prendre celui que Uther m'a offert, même si je ne suis jamais montée à cheval de toute ma longue vie. Je lui attrape la main sans crainte, je ne sais pas pourquoi, mais en effet j'ai confiance en Killian. Je m'accroche à sa taille et nus galopons jusqu'au lac près de ma maison. Il m'aide à descendre et je lui souris, heureuse de cette balade et d'être enfin dans mon élément. Je ferme les yeux un bref moment, ok, Lancelot dort. Je me tourne alors vers Killian, rougissant à ses propos. Je lui réponds alors un peu intimidé.
- « Je suis assez puissante et en effet ma vie se passe entre le fond de ce lac et la maison derrière moi, mais pour le reste je ne pense pas être d'une grande beauté. Illana, votre mère est une belle femme, Morgane sera une femme splendide, moi je suis plutôt quelconque à vrai dire. Mais il est gentil de vouloir me flâter Killian, mais ne craignez rien de moi, je n'ai encore jamais transformé personne en arbre, ni même usé de mes dons afin de punir quelqu'un. Le pire que vous risquez de moi c'est de vous faire arroser. »
Pourtant je pouvais faire bien pire que ça si seulement je le voulais, mais je ne le voulais pas justement. La vie est une chose étrange, parfois on ne fait pas ce qu'on peut car on le veut pas, et d'autres fois on ne fait pas ce qu'on veut, car on ne le peut pas. J'osais lever mon regard chocolat vers les prunelles océans du jeune homme, je lui fis un sourire et lui demandais alors
- « Celà vous dirait il de nous abriter chez moi, je sens un orage prêt à éclater, nous seront au chaud dans la maison. Vous pouvez d'ailleurs installer Taliesin dans l'étable. »
Devant son regard je lui fais un sourire amusé et lui répond.
- « Vous avez emprunté MON cheval dans les écuries d'Uther. Je ne monte pas à cheval, et je préfère donc le laisser au château afin que les palefreniers s'en occupe, mais je crois que je le monterai plus souvent avec vous. »
Je fais apparaître une pomme dans ma main alors, et je la donne au destrier en le détachant, je murmure quelques paroles à l'oreille de l'animal et il part de lui même en direction de l'étable, c'est une brave bête. Je regarde Killian qui semble subjugué, mais alors la pluie se met à tomber. Je me dirige vers la maison, espérant qu'il me suive. Je préférerai éviter que nos retrouvailles soient synonyme de pneumonie...
Sujet: Re: Le destin est une chose puissante [Killian Jones] Ven 4 Mar - 19:14
We Own Tonight
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En entendant sa tirade sur ses obligations, j’en éprouve de la sympathie. Même si actuellement je suis une éducation militaire, enfant je me souviens des paroles de mon père biologique sur le fait d’être son propre chef de ne pas obéir aveuglement à de vulgaire ordre, qu’il faut rester maitre de son destin et la façon dont elle me décrit tout ça on dirait que ce choix lui a été retiré il y a longtemps. Je suis peut-être un futur militaire, mais vous pouvez me faire confiance pour que jamais je n’obéisse à un ordre que je juge injustifié. Tout ça me donne l’idée et surtout l’envie, de l’aider à s’alléger de ses fardeaux de temps en temps qu’elle lâche prise. Elle peut bien faire ça pas vrai ? Je pense à toutes ses choses alors que je la mène jusqu’au extérieur de sa maison d’après ce que j’ai compris.
Je l’écoute dans un silence quasi-religieux, elle n’a pas l’air d’avoir une grande confiance en elle en entendant ses pensées. Je suis peut-être jeune, mais pas stupide je sais reconnaitre de belles femmes quand j’en vois une. Je dois aussi lui redonner sa confiance sur certain de ses atouts à ce que je vois.
« Je ne vous flatte en rien, j’ai seulement des yeux pour le voir. Vous apprendrez bien vite que je ne suis pas du genre à dire quelque chose quand je ne le pense pas, donc inutile de rabaisser votre beauté milady. »
Wouha j’ai vraiment dit ça ? Le fait de ne plus être en société et seulement avec elle a fait disparaitre ma timidité légendaire ou quoi ? C’est assez rare que j’agisse de la sorte avec une personne que je viens de rencontrer, même si cette personne m’a sauvé à mon plus jeune âge et qui m’hypnotise à ce moment même. Je me gratte l’oreille discrètement avant que son regard ne retombe sur moi. Taliesin ? C’est le nom de la jument que j’ai emprunté sans autorisation ? Je cherche une réponse à cette question au fond de son regard, peut-être elle peut communiquer avec les animaux aussi ? Ah non. Des dizaines de destriers dans cette étable j’ai pris celui qui lui appartenait, mon honneur est sauf donc ! Je la regarde quelque peu subjugué quand elle dit à sa jument de partir d’elle-même dans l’écurie. J’avais raison, elle parle bien aux animaux ! Good job, me. Mais je n’ai pas le temps de lui faire part de mes impressions que déjà il se met à pleuvoir. Je me perds quelques secondes à observer la pluie – et alors ? – remarquant qu’elle avait déjà commencée à s’avancer jusqu’à chez elle. Liam m’a appris un truc très important concernant les bonnes manières, toujours ouvrir la porte au dame ! Je me précipite pour la doubler, trébuchant sur les marches de son perron, un peu de maladresse bien sûr je n’ai jamais été doué pour monter des escaliers après tout… C’est donc en ignorant cette maladresse que je me dépêche d’ouvrir sa porte l’invitant à rentrer dans sa propre demeure.
« Les dames d’abord. »
J’observe un court moment l’état des lieux. J’aime bien je l’avoue. C’est donc comme elle me l’indique au coin du feu qu’on s’installe, chacun respectueusement sur un canapé séparé, good form. D’ordinaire parler aux filles c’est pas pour moi, mais avec elle ça va. On doit passer des heures juste à discuter de tout et de rien. On voit pas les heures passées et pour cause je n’avais même pas remarqué qu’on s’était endormi à un moment donné. C’est déstabilisé que je regarde autour de moi, perdu dans un premier temps. Je n’étais pas dans ma chambre chez mes parents… c’est au bout de quelques secondes que je remarque que je suis chez Viviane. Oh merde… Je me relève précipitamment, remarquant que le soleil est déjà levé depuis un certain temps. Je vais me faire tuer… C’est à cause de mes gestes un peu trop brusque que je réveille Viviane.
« Liam va me tuer. Je devais être sur son navire à l’aube. » Je me confonds en excuse prenant sa main pour y effectuer un baisemain. « Au plaisir de vous revoir au plus vite milady. »
Chose que je fis les mois qui suivirent. Liam m’a tué ce fameux soir, m’a fusillé du regard et m’a rappelé des tonnes de principes jusqu’à ce que je lui dise avec qui j’étais. Depuis ce soir-là, je reçois des tas de sous-entendu qui me rendent plus rouge qu’une tomate. S’il n’était pas mon frère et mon supérieur de surcroit je vous jure que je l’aurai tué. Enfin bref. La plupart de mes heures libres je les passaient avec Viviane soit chez elle ou autour du royaume. C’est les rares moment où je préférais la terre ferme à la mer. J’avais appris à connaitre son fils, Lancelot. Ce brave petit. J’aimais énormément jouer un peu le rôle de grand frère avec lui, quand t’es le cadet de ta famille c’est toujours un plaisir de trouver plus jeune que soit !
Je chérissais chaque moment que je pouvais passer avec Viviane, sachant que très bientôt le devoir allait m’appeler, m’obligeant à quitter la terre plusieurs semaines… ses moments étaient les plus durs je l’avoue, mais ça rend les retrouvailles toujours meilleures non ?
J’ignore encore comment qualifier notre relation… je suis maintenant convaincu de mes sentiments pour elle, on ne peut pas se mentir quand on ressent toutes ses choses quand on est prêt d’une personne. Pour ça qu’en ce début de soirée je m’étais précipité chez elle à peine ma permission accordé et à peine le pied à terre, ne prenant même pas le temps de passer par mon domicile pour déposer mes affaires. C’est en martelant sur sa porte que je l’attends, mon sac de marin toujours sur le dos. C’est d’un grand sourire que je l’accueil une fois qu’elle ouvre la porte.
« Je t’ai manqué, princesse ? »
Oui, j’avais gardé ce surnom pour elle et d’autre encore… Ma timidité avait presque disparu en sa présence je pouvais enfin agir comme je l’entendais. Enfin presque… Liam n’arrêtait pas de me dire de parler de tout ça à Viviane, mais je pouvais pas. Je l’attrape à temps quand elle se jette dans mes bras, une autre habitude que j’appréciai fortement je l’avoue. C’est en laissant mon sac à son entrée que je l’invite à se saisir de mon bras.
« Quelques pas ? »
J’avais encore le pied marin, il me faut quelques minutes pour me réhabitué à la terre ferme. C’est avec elle à mon bras que je lui raconte mes dernières aventures et qu’elle me raconte les siennes, les progrès de Lancelot. Comme j’aime ce gamin. Tout en parlant nous ne remarquons pas le début d’une pluie des plus battantes, trop absorbé l’un dans l’autre. C’est en la prenant par la main en riant que je la mène jusqu’au chêne prêt de sa demeure. C’était bien plus drôle de s’abriter sous un arbre que chez elle non ? La pluie a jamais fait de mal à personne.
C’est donc avec elle collait contre le bois que je m’arrête soudainement de rire voyant notre position. On a déjà été proche, mais autant je n’ai pas le souvenir, elle est littéralement collée à moi. C’est avec un geste tremblant que je lui dégage une mèche qui lui barrait le visage, me laissant me perdre dans son regard. Je laisse la paume de ma main se reposer sur sa joue pendant un moment, mon regard glissant jusqu’à ses lèvres quelques secondes. Si je le fais, je vais risquer quoi ? Un coup dans mon anatomie, qu’elle me dispute, me dise qu’elle ne partage pas mon intérêt ? Je peux toujours essayer. Liam n’arrête pas de me dire une certaine phrase ; A man unwilling to fight for what he wants...deserves what he gets. Il est peut-être tant que je l’applique ? Que je me batte pour ce que je veux ? C’est le cœur battant que je me penche vers elle mes lèvres n’étant qu’une caresse au début sur les siennes, espérant qu’elle m’offre mon premier baiser.
Sujet: Re: Le destin est une chose puissante [Killian Jones] Lun 21 Mar - 22:02
Destiny...
Le temps semblait filer sans qu'on le voit, mais le sommeil nous avait rattrapé. A mon réveil les premiers sons l'aque j'entendis furent sa voix, et la première chose que je vis son regard océan. Je lui souris calmement et pour l'apaiser je lui dis.
- « Dis à Liam que je t'ai retenu. En un sens c'est vrai. Je t'ai monopolisé toute la soirée et la nuit. Viens quand tu veux Killian. Ne soit pas surpris si un enfant d'environ 6 ans est ici, c'est mon fils adoptif. Allez file avant de risquer de te faire mettre aux fers. Même si je t'en ferai sortir rapidement. »
Les mois qui suivirent furent plus qu'animés, dès que Killian avait quartier libre je le voyais débarquer à la maison. La seconde fois qu'il vint j'étais dans le jardin avec Lancelot. Je lui montrait les plante médicinale dans ce dernier. La magie est une chose dont je me sers toujours en dernier. Mon fils c'était redressé de toute sa hauteur, se mettant devant moi en signe de protection. Il était haut comme trois pommes, mais déjà il agissait comme un chevalier servant. Je lui avait alors rapidement expliqué que Killian était un ami. Ces deux là s'entendait parfaitement, je riais souvent en les regardant ensemble. De même que j'avais en la présence de Killian un sentiment de complétude. J'avais des sentiments pour lui que je n'avais jamais ressenti. C'était assez étrange, et surtout très difficile à expliquer. Mais ses absences m'avait permis de comprendre, de même que le comportement de Lancelot avec lui. Il savait parfaitement dire Killian, mais rapidement mon fils l'avait appelé Kiki. Dans quelques jours c'était l'anniversaire de Killian, ses parents m'avait demandé de leur laissé leur fils ce jour là. J'avais rigolé en leur disant que je n'avais jamais forcé personne à quoique ce soit. Illana m'avait fait un sourire mystérieux. Je leur avait promis de dire à Killian de passer cette journée chez lui et non avec moi. Les anniversaires, j'avais toujours fêter ceux de Lancelot, mais jamais les miens. Je ne voyais pas ce qu'il y avait à fêter. J'étais là où était ma place, il n'y avait que ça d'important jusque là. Jusqu'à ce que j'ose m'avouer l'évidence, j'aimais Killian. D'un amour pur, puissant... Je n'en saisissais pas encore toutes les mesures de ce lien, mais une chose dont j'étais certaine, si Killian venait à ne plus jamais revenir, je me sentirai terriblement vide, sans vie au fond de mon coeur. Alors j'avais parlé avec Lance. Je lui avais demandé son avis sur le fait de donner une clé de la maison à Killian. Cette maison était mienne, mais elle était aussi et surtout nécessaire pour élever Lancelot hors du fond du lac où je l'hiberner pour qu'il prenne conscience de concept plus compliqué dans son éducation. Bref, la réponse de mon fils m'avait réchauffé le coeur.
- « Mais maman, Kiki c'est la famille, comme un papa/grand frère, c'est normal qu'il ait une clé de la maison. »
Nous étions alors partit lui et moi au fond du lac. Quand il était en hibernation, je partais sur Avalon et je fabriquais la clé, l’imprégnant de magie pour que la porte s'ouvre, et en la personnalisant pour son futur propriétaire. J'avais demandé des conseils à Merlin pour ça. Puis quand je rentrais à la maison par la suite. Je devais être dans la maison depuis deux jours quand Killian fit son apparition. Comme d'habitude je me jetais dans ses bras, le serrant dans mes bras. Il était en vie, il allait bien, je pouvais respirer et ne plus m'en faire pour lui pour le moment. Même si je sentais la pluie venir je lui prenais le bras pour marcher dehors. Quand la pluie fut plus forte, au lieu de rentrer à la maison il m'amena sous le chêne qui était à une dizaine de mètre de la porte. Je fus troublée par nos position puis par son regard. Etait il possible que... Mais il s'approcha lentement de mes lèvres, cherchant dans mon regard un refus, il ne risquait rien... Ses lèvres touchèrent les miennes, son baiser était doux comme une plume. je passais un main dans ses cheveux, répondant avec tout autant de douceur. Le baiser devint un peu plus insistant quand il fut certain de ne pas avoir de refus. Puis il fallu qu'il reprenne son souffle. Il avais posé un main sur mon visage et me regardait tellement intensivement que j'avais le sentiment d'être la plus belle femme du royaume. Je lui fis un sourire doux et posé alors chastement mes lèvres sur les siennes avant de le repousser doucement, lui prenant la main et l'amenant à l'interrieur de la maison. On s'installa près du feu, je lui tendis alors un paquet en lui disant que c'était une avance pour son anniversaire. Quand il l'ouvrit il semblait dubitatif. Alors je lui répondis à sa question silencieuse.
- « La clé de la maison, tu pourras venir ici, même quand je suis ailleurs. Lancelot et moi avons plus que confiance en toi, c'est une façon de te le prouver. Les actes ont plus de valeurs que les paroles... Il est simple de dire une chose et de ne pas le faire. Je préfère ne rien dire et agir personnellement, et si je dis une chose, je le ferai, toujours...»
Et maintenant on attend de voir s'il aime ou pas cette clé et ce qu'elle représente...
Aliana
Hors-jeu:
Pour les raisons que tu sais il est possible que le rp ne soit pas aussi cute que je le voulais
Sujet: Re: Le destin est une chose puissante [Killian Jones] Sam 7 Mai - 19:53
We Own Tonight
as you w i s h.
Je ne pensais vraiment pas qu’elle partageait le même genre de sentiments que moi. Elle m’appréciait, j’en été plus que conscient. Mais faut pas se mentir je suis un petit jeune, je ne penserai pas qu’une femme instruite comme elle allait apprécier un gamin tout juste sortie de l’adolescence. Je ne vais pas lui en vouloir de ça loin de là ! Elle m’offre mon premier baiser, que demander de mieux. Se baiser ne doit pas être terrible vu mon manque d’expérience, mais je pense m’en sortir convenablement. Ça vient automatiquement en fait. A bout de souffle j’arrête se baiser, la regardant avec intensité. C’est doucement que je pose ma main sur sa joue. J’allais approfondir à nouveau le baiser qu’elle m’offrait, quand elle me repousse pour me conduire jusqu’à l’intérieur de sa maison. Je m’installe à côté d’elle, ne la lâchant pas des yeux une seule seconde. Je dois avoir un sourire stupide sur mon visage j’en suis certain. Je regarde dubitatif le présent qu’elle m’offre. Une clef ? De sa maison de plus ?
« Hum, je ne sais quoi dire. Merci. Ça me touche. Je… » Je me reprends, ne détachant pas mon regard de cette clef. « Lancelot est d’accord ? Enfin, je veux dire. Il sera d’accord que… je te courtise ? »
Je m’entends très bien avec le petit gars, mais voir que sa mère a un autre homme dans sa vie, ça peut faire naitre en le petit homme une forte haine à mon égard. Du moins, je crois. J’espère que ce ne sera pas le cas. J’aime énormément Lancelot. Mon cerveau arrêtant de penser à toutes ses petites choses je remercie ma lady comme il se doit. Oui, maintenant que je l’avais embrassé je pourrais y passer le reste de mon existence. Ça fait cliché je sais, mais bon je n’y peux rien. Je l’entrainais alors avec moi sur son canapé pour l’embrasser comme l’adolescent amoureux stupide que j’étais. On a dû rester des heures sur ce canapé à faire rien d’autre que s’embrasser, mes caressent étant de plus en plus précise et entreprenante, mais sans jamais déborder sur la bienséance. Quand je dis qu’on n’a pas vu l’heure passer, la preuve dehors la nuit est tombée depuis longtemps maintenant. Elle me fait même la proposition de resté dormir ici ce soir. Parfait, je n’aurai pas besoin de rentrer chez moi durant la nuit. Je m’installais déjà sur le canapé quand elle prend ma main m’entrainant à sa suite dans sa chambre.
« Tu es sûre ? Enfin, pas que je… mais. Enfin... Tu… Et.. »
Elle me fait taire et me convainc de rester avec elle par un baiser. Les femmes… Je m’installe donc sur le lit, ma dame s’installant contre moi à la suite. C’est étrange de dormir avec quelqu’un du sexe opposé. Quand j’étais petit je dormais souvent avec mon frère par les nuits d’orage, mais c’est tout. Mon cœur bat la chamade. Ses caresses et baisers m’aident à me calmer et me détendre. Sa tête contre mon torse me donne un sentiment d’apaisement suffisant. C’est avec de derniers baisers que je m’endors le premier.
C’est le lendemain matin, bien trop tard pour un marin, que je me réveille derrière Viviane, le pressant contre moi, mes bras autour de son corps. Je reste un long moment en savourant sa présence, embrassant son cou dévoilé à moi. D’après le bruit qu’elle fait, elle doit bien aimée. Je laisse mes mains caressaient ce que je peux. Mauvais endroit je pense… une de mes mains s’étalant le long de sa poitrine. Je détache doucement mon bassin du sien, problème matinal et aussi du a l’attrait que j’éprouve envers elle ça peut se sentir et… bad form. Mes mouvements, malheureusement, l’ont réveillé et c’est rouge pivoine que je la salue d’un baiser sur son épaule. Hélas pour moi elle se retourne et s’installe à mes côtés de façon à ce qu’elle puisse sentir mon problème matinal. J’avoue maintenant c’est plus que ça, mais bon… J’essaie de me dégager, m’excusant aussitôt de mon geste qui pouvait être mal interprété.
« Excuse moi, j’ai juste un souci. »
Pour la faire changer de sujet je l’embrasse avant essayant de lui faire oublier tout ça. C’est gênant je vous assure. Je n’ai pas encore eu le temps, ou l’occasion, d’avoir LA conversation à ce sujet. Et… étant marin et vivant par avec des horaires très stricte et autoritaire, je n’ai pas encore pu profiter pleinement de mon corps et ses mystères... Enfin bref.
Après avoir passé la matinée en plus avec Viviane je me décide enfin à rentrer chez moi. Mes parents et Liam vont me tuer… C’est courant comme à un marathon que je regagne mon domicile. Ne voulant pas me faire disputer ou autre à cause du fait d’avoir découcher hier soir je fais de mon mieux pour être discret et pénétrer silencieusement dans la maison essayant de regagner ma chambre, ni vu, ni connu.
« Killian ! Mon frère préféré de retour de son expédition ! Comment va Dame Viviane ? »
Je claque de la mâchoire à l’accueil de mon frère… Je me tourne pour le voir à table avec père et mère. Ah oui. Le déjeuner… J’aurai dû attendre l’après-midi pour rentrer. Mon frère est tout sourire face à tout ça, ma mère portant un doux sourire affectueux sur son visage et mon père… Je n’arrive pas vraiment à le déchiffrer, mais je crois bien qu’il a un regard moqueur face à la situation.
Durant toute la semaine c’est la même chose, découchant dès que j’en avais l’occasion pour revenir bien plus tard dans la soirée. J’ai essayé, de rester le plus longtemps possible avec mes parents et mon frère lors de mon 18ème anniversaire, mais je dois avouer que je regardais souvent dehors attendant impatiemment que le soleil se couche. J’aime mes proches plus que tout, mais actuellement je ne veux qu’une chose, être avec Viviane.
C’est quand j’allais de nouveau m’échapper discrètement ce même soir que Liam me choppe et me précipite dans le salon où… Mes parents m’attendaient assis sur le canapé. C’est ainsi que commença les minutes les plus gênantes de ma vie… Tous un discours sur comment courtiser les femmes, que faire avec elles… Oui, oui. Mon frère et mon père étaient très impliqués dans la conversation. C’est les yeux exorbités qu’ils me parlent de mariage, d’enfant et compagnie. OK. Faut arrêter là.
Après cette torture, j’ai quartier libre pour me rendre chez la dame du lac, non sans un clin d’œil des hommes de ma famille et un regard de nostalgie sur le visage de ma mère. C’est des plus soulagé que je pénètre chez Viviane grâce à la clef qu’elle m’avait offert une semaine plus tôt. Je profite du fait qu’elle soit dos à moi pour la prendre dans mes bras et lui embrasser tendrement le cou resserrant mes bras autour d’elle.
« Mes excuses pour le retard, je viens de vivre la conversation la plus gênante de ma vie avec mes parents et mon crétin de frère. »
Je peux parler librement avec elle, c’est ce que j’aime. Au diable les normes. Mais par pitié qu’elle ne me demande pas le sujet de cette conversation, je vais rien lui dire de toute manière. Jardin privé.
Sujet: Re: Le destin est une chose puissante [Killian Jones] Dim 26 Juin - 15:33
Destiny...
Il semble heureux, je le rassure, jamais je n'aurai donné une clé à Killian si mon fils n'était pa d'accord. Je lui fais même part de ce que Lancelot m'a dit. Je vois qu'il est touché. Je lui souris et nous nous embrassons. Le reste de la journée est parfaite, j'aime être avec lui, que nous parlions ou nous embrassons. Il semble oser plus de choses pour mon plus grand bonheur. Nous ne voyons pas le temps passer et quand nous réalisons que le ciel est noir d'encre, je lui propose de dormir à la maison. Il se prépare le canapé quand je prend une décision naturelle mais qui je sais pourras choquer et sincèrement je m'en contrefiche. je lui dis d'une voix douce, tout en lui prenant la main et l'amenant à ma suite.
- « Killian, mon lit est bien assez grand pour deux. Il est plus confortable en plus. »
Il me demande si je suis sure de moi. Je m'arrête alors devant la porte de ma chambre. Je le regarde dans les yeux et le fais taire par un baiser avant de lui dire.
- « Oui je suis certaine. Ca fait partie d'une de ces choses dont on ne doute pas, dont on sait au fond de soi qu'il faut le faire. Je te fais confiance et je t'aime. Je sais aussi que tu seras un parfait gentleman et ne fera rien dont je ne veux pas. »
Bon évidemment, pour la première fois de ma vie je vais dormir avec des vêtements. Pas que ça me dérange de dormir nue près de lui, mais je ne pense pas qu'il soit encore prêt pour ça. Il est tellement à cheval sur la bienséance. Et même si avec moi il l'oublie souvent, je l'aime trop pour le heurter. Je me place alors derrîère mon paravent alors qu'il s'installe dans son lit, je retire ma robe et passe une sorte de robe d'été très fluide d'un blanc virginale sur ma peau nue. Je retouve alors Killian dans mon lit et instinctivement je viens me caler dans ses bras, ma tête sur son torse après l'avoir embrassé. Il s'endort rapidement et je ne tarde pas à le rejoindre. Le lendemain matin, je garde les yeux fermé, me sentant étrangement bien, en sécurité. Je sens les bras possessif de Killian autour de moi et je souris, j'aime tout ça. Je suis pas vraiment réveillée, ni même endormie, je suis dans une sorte de somnolence béate. J'ai le sentiment d'être à ma place et je veux que ça dure. Je sens qu'il resserre son étreinte autour de moi , me collant encore plus à lui. Je sens ses lèvres embrasser mon cou, je gémis doucement de satisfaction. Tout est parfait. Il parcours du bout de doigt mon corp et semble comme se figer quand une de ses meins frôle ma poitrine, il s'éloigne automatiquement de moi, mais trop tard pour me cacher la raison. Je suis tout à coup bien réveillée. je me tourne vers lui un sourire radieux sur mon visage, je l'embrasse tendrement au départ avant d’approfondir ce baiser. Il me repousse s'excusant immédiatement. Je le regarde dans les yeux, serait il possible que... j'hésite un instant, puis tant pis je ne peux ne rien dire.
- « Killian, ce n'est pas un souci et ça ne me dérange pas. Je te plais c'est tout, et j'en suis plus que flatée. Ne t'en fait pas pour si peu veux tu. Reviens près de moi et ne te soucie pas de ce que je pourrais penser. Je te l'ai déjà dit, si quelque chose me déplaît je te le dirai. »
Il reste debout interdit, doutant. Je me lève alors du lit et me plante dans la lumière de la fenêtre juste en face de lui et je lui prend la main et la dépose sur mon sein en lui souriant. Je l'embrasse en maintenant sa main sur mon sein. Au départ il était embarrassé, puis je retirais ma main pour plonger mes mains dans sa chevelure pour approfondir le baiser, sa main, ses mains se firent caressantes alors qu'il m'embrassait. A bout de souffle nous cessèrent le baiser et avec un sourire mutin je lui dis
- « Tu vois c'est loin de me déplaire, tout au contraire. »
A la fin de la mâtiné il rentra chez lui et pour ma part je parti voir Lancelot. Le soir même alors que Lancelot et moi étions entrain de dîner la porte s'ouvrit sur Killian. Lancelot courru vers lui avec un grand sourire et lui sauta dans les bras. Je ne pu réprimer un sourire. Dire que Killian avait peur de la réaction de mon fils, j'espérai que la réaction spontané de mon enfant lui avait retiré la moindre parcelle de doute. Après le dîner Lancelot veilla un peu avec nous, nous parlions des légendes de cette terre. Le gamin s'endormi, j'allais le prendre dans mes bras, libérant ainsi Killian. Mais il se leva avec Lancelot dans les bras et en silence nous nous dirigeame vers la chambre de mon fils. Il le déposa dans le lit puis m'attendis dans l'encadrement de la porte. Comme toujours, je fredonnais une prière de protection, Lancelot apellait ça "la berceuse de maman" . C'était en anciens Celte. Je déposais un baiser sur le front de mon fils, alluamais une bougie à la fenêtre, pour que s'il se réveille dans la nuit il ne soit pas dans le noir. Puis je sortis fermant doucement la porte derrière moi. Je regardais Killian puis je baissais les yeux un peu embarassé. c'était la première fois qu'il me voyait dans un moment aussi intime avec mon fils. Personne n'avait encore jamais vu tout ça. Je ne savais pas trop comment il allait le prendre. Je veux dire, il est une chose d'aimer une femme qui a un enfant, mais voir de ses yeux à quel point cette femme pense à son enfant avant tout autre chose. Killian était si jeune, il ne voudrait peut-être pas accepter ce fait. Je relevais courageusement mon regard vers lui quand il plaça son index sous mon menton pour que je le regarde. Je ne vis dans son regard qu'un amour intacte, voir encore plus d'admiration pour ma personne. Il ne dit pas un mot, mais déposa un baiser sur mes lèvres telle une plume. Puis on repartis dans le salon. Il dormit à la maison ce soir là, ainsi que les nuits suivantes. Le jour de son anniversaire, Lancelot était déjà au lit depuis une bonne heure quand j'entendis la clé s'activer dans la serrure. J'étais dos à lui, rangeant un parchemin sur une vieille cérémonie de magie. Un cadeau pour Merlin que j'avais réussi à me procurer en provenance d'Arendelle, un pays d'un autre monde. Il me pris dans ses bras, se collant à moi et posant des baisers dans mon cou. Je souriais, il m'expliqua la raison de son retard. Je me tournais vers lui posant me lèvres sur les siennes. J'avais un cadeau particulier pour lui ce soir. Je voyais qu'il ne voulait pas m'expliquer pour le moment cette conversation. Il le ferait, il finissait toujours par me dire les choses tout comme moi. Je le regardais alors dans les yeux et lui demandais d'une voix douce, avec sans doute une pointe de crainte dans la voix.
- « J'ai une chose à te demander. Vu que l'autre jour tu m'as vu nue quand je suis sortie du lac. Ca te dérange si je dors ainsi maintenant? Ca fait si longtemps que je dors nue, aussi vaporeuse que soit mon vêtement de nuit, j'ai quand même le sentiment d'étouffer avec... »
A l'allusion sur l'aventure de ma sortie du lac je le vois gratter son oreille, signe d’embarras. Puis comme je disais j'ai un cadeau pour lui ce soir. J'espère qu'il aimera... j'attend alors sa réponse...
Sujet: Re: Le destin est une chose puissante [Killian Jones] Jeu 28 Juil - 19:12
We Own Tonight
as you w i s h.
Elle tente de me mettre en confiance avec moi-même au vu de la réaction de mon corps. Ok. C’est gênant mais adorable quand-même. Puis son baiser me fait oublier la gêne que j’ai eu tantôt et là où elle place sa main encore plus. Heureusement qu’elle cesse le baiser j’ignore jusqu’au j’aurai pût aller. C’est loin de la bienséance tout ceci… c’est une sirène voilà ce que c’est, sa tenue qui ne laisse rien à l’imagination, ses paroles, ses gestes… elle me ferait oublier ma good form… Faut pas être marié avant de perdre sa vertu normalement ?
Je reviens le soir même et à peine passer la porte d’entrée Lancelot se jette dans mes bras. J’aime tellement cet enfant. Je commence peut-être même à l’aimer comme s’il était mien. Si un jour j’ai un fils je souhaite qu’il n’ait rien que la moitié de la bonté de Lancelot.
« Bonsoir à toi aussi jeune prince. »
A la suite du diner je prends le petit, endormi contre moi dans mes bras pour le porter jusqu’à ses quartiers attendant à la porte ne voulant pas empiéter le moment entre la mère et le fils. Alors que j’entends Viviane chanter une berceuse à son fils, ma mémoire matérialise une autre voix de femme… je me laisse vagabonder me rappelant une voix enchanteresse, une magnifique femme au boucle sombre au-dessus de moi me chantant un hymne…
Yo, ho, haul together, Hoist the Colors high... Heave ho, thieves and beggars, Never shall we die…
Je balaye cette pensée de mon esprit quand Viviane revient à moi, elle semble déstabilisée, effrayer. Elle et ses doutes… Je la rassure de tout ça d’un baiser. Un jour, même si mes actes comptent plus que mes mots, je lui affirmerai que je l’accepte comme elle est. Que je l’accepte elle et son fils, que je veux faire partie de tout ça.
« Je t’aime, tu sais ça. »
Toutes les nuits suivantes je les passe avec elle, mes parents me voient à peine ses derniers temps et mon frère je ne le vois que lorsque je travaille sur son navire quand je ne suis pas à l’académie navale. Le soir après la discussion des plus étranges avec mes parents Viviane me pose une question des plus… troublante. Je reste interdit quelque temps caressant automatiquement ses hanches en la regardant dans les yeux. Mon tic reprend le dessus quand elle me rappelle l’incident de sa sortie du lac. Je n’étais pas préparé à une telle vision ce jour-là je l’avoue… Quel homme pourrait refuser à une femme qui souhaite dormir nue à ses côtés.
« Hum… je. Qui suis-je pour refuser quelque chose à ma lady ? »
Peut-être que je n’aurai pas dût en fait… Aussitôt arrivé dans sa chambre elle fait glisser sa robe me révélant une nouvelle fois ses courbes. Pour ma part je suis pas encore prêt à sauter le pas, on va commencer doucement hein. Déjà la chemise en moins c’est bien. Je m’assoie sur son lit l’observant quand elle s’approche de moi je l’attire par le bras pour lui voler un baiser, qui devient bien vite incontrôlable surtout quand elle s’installe sur mes genoux. C’est par instinct que mes mains s’aventurent le long de ses cotes s’arrêtant à ses hanches la poussant un peu plus vers moi. Ses gémissements… Dieu cette femme sera ma perte un beau jour je peux vous le dire ! Et les mouvements qu’elle fait contre moi… j’ignore ce qui me prend mais je me surprends à descendre mes baisers jusqu’à son cou trouvant un point intéressant au vu de sa réaction. Au fur et à mesure je me fais plus entreprenant allant jusqu’à sa poitrine. J’ai entendu par le biais des conversations des matelots de mon frère que les femmes appréciaient ça. Dans tout ça je n’avais pas remarqué sa main qui c’était glisser entre nous me caressant... God... Jamais encore une femme ne m’avait touché et elle m’en faisait l’honneur. Je quémande de nouveau des baisers, une main dans ses cheveux l’autre remplaçant ma bouche. Au début je ne comprends pas pourquoi elle cesse notre baiser pour m’embrasser ensuite le cou, le long de mon torse jusqu’à se tenir à genoux entre mes jambes.
« Qu’est-ce que tu fais ? »
Elle ne répond pas continuant à effectuer ses caresses le long de mes jambes jusqu’à mon membre qu’elle sort de sa prison. Ok je n’attendais pas à ce genre de chose… Ces simples mouvements pourraient me faire venir, mais elle en rajoute avec sa bouche. Ok je l’avais pas vu venir celle-là. J’ai besoin de me soutenir sur mes coudes pour pas perdre ce qui reste de ma stabilité. Je porte ma main jusqu’à son visage pour ensuite lui tenir les cheveux l’observant. Quand je dis que je pouvais pas durer longtemps je n’exagère pas. Je la supplie d’arrêter trouvant ça déshonorant pour elle de venir de cette manière que je sois souillé moi pas de soucis, pas elle. Je l’embrasse de nouveau, me faisant à ma surprise plus brusque dans mes baisers quand je me libère. Je la soulève dans mes bras l’allongeant sur ce lit lui embrassant le cou. Mes mains sont hésitantes, elle semble comprendre que je n’ai foutrement aucune idée de quoi faire vu qu’elle me guide. C’est donc ça le trésor que les hommes recherchent. Je suis encore innocent et pur hein excusez-moi. Mais je trouve que j’apprends vite quand même. Cette nuit va être intéressante...
Le temps passait et notre relation allait au mieux, nous n’avions toujours pas sauté THE étape, mais c’était un peu tout comme vu qu’on découvrait notre corps. Aye, les nuits étaient plus de tout repos... Ma chambre chez moi devait être recouverte de poussière chez moi tellement je n’y mettais plus les pieds. Mon cursus scolaire était maintenant achevé j’avais enfin le poste d’officier après des années de travail. Et cette dernière semaine éprouvante où je ne pouvais pratiquement pas poser pied à terre. Etre le plus jeune de ma promotion rendait ma famille d’autant plus fier et c’était ça le plus important. Et aussi maintenant que l’école est terminée je peux enfin arrêter de me raser complétement. Très bon point ça aussi ! Première fois que Viviane me verra avec ce nouveau look. C’est pour ça que je m’apprêtais à la rejoindre pour lui apprendre la nouvelle, bien que je suis convaincu qu’elle le savait déjà. C’est alors avec ma nouvelle tenu d’officier que je vais chez elle et que je la rencontre dans son jardin prêt de l’arbre de notre premier baiser – et loin d’être le seul, je pourrais presque en rougir – c’est tout sourire que je me précipite jusqu’à elle lui montrant mon récompense sur un bout de parchemin.
« Je l’ai eu ! Je suis enfin gradé ! Liam me prend immédiatement sur le Jewel of the Realm, j’ai réussi princesse ! »
Je la prends dans mes bras la faisant tournoyer avant de l’embrasser. Je la dépose à terre mon front contre le sien profitant de ce simple moment. Je dépose un dernier baiser sur la joue avant de me séparer d’elle pour ouvrir ma sacoche lui montrant un sextant.
« Un cadeau pour Lancelot. J'ai promis de lui apprendre à lire les étoiles et tout bon marin doit avoir un sextant. Quand je le pourrais, avec ton accord, j’essayerai de l’emmener sur le Jewel un jour qu'il découvre la merveille des océans. »
D’un pas déterminer je l’entraine à l’intérieur de sa maison, un peu la mienne aussi maintenant, l’embrassant aussitôt que je ferme la porte la plaquant gentiment contre elle me collant contre son corps. Peut-être que je suis prêt à sauter le pas avec elle… si cela est son désire.
Sujet: Re: Le destin est une chose puissante [Killian Jones] Jeu 18 Aoû - 17:06
Destiny...
Je souriais à sa réponse, j’avais bien une réponse à lui donner à cette question. Il était l’homme que j’aimais de tout mon cœur et je ne voulais pas le choquer. Son éducation était différente de la mienne. Pour moi, pour les habitants d’Avalon, la nudité n’était pas une chose mal vue, c’était naturel. Nous communions ainsi avec la déesse mère, avec Ceridwen et tous les autres dieux Celtes. Nous n’avons jamais renié nos dieux, nous respectons le nouveau Dieu, mais je ne pouvais tourner le dos à mes dieux. Ils étaient une part de moi, surtout Ceridwen qui pour moi était une mère et pour cause. Nous n’avions encore jamais parlé de ça avec Killian un jour il le faudra. Mais pour le moment, j’avais bien mieux à lui proposer pour son anniversaire qu’une discussion sur mes origines. Je retirai ma robe et les choses vinrent naturellement. C’était donc ça partager ce genre de moment avec la personne qu’on aime. J’avais peu d’expérience, malgré mes siècles d’existence je n’avais partager qu’une seule nuit la couche de Merlin lors de Beltane. J’avais refêtais cette fois plusieurs fois au cours des siècles mais j’avais refusé la couche aux hommes comme aux femmes. Un soir alors que Merlin était sur Avalon, nous avion parlé de pleins de choses et il avait eu une vision me concernant, ça aussi je le taisais. La nuit fut douce, tendre et merveilleuse même si nous prenions notre temps. Il n’était pas prêt à me faire sienne et je ne l’étais pas non plus. Les mois passèrent et la nouvelle année fit son apparition. Uther avait encore exigé ma présence au château pour cette fête. Enfin, exiger est un bien grand mot, Uther avait bien conscience que j’étais plus fougueuse que Merlin, je ne me pliais pas au protocole, je le tutoyais, je l’apellais par son prénom, un roi ou un mandiant, il n’y avait jamais eu de différences à mes yeux. Les deux sont des êtres vivants, leurs actes font d’eux une personne respectable ou non, et je n’avais aucun respect pour Uther. Je respectais sa femme, et c’était pour elle que je ne faisais pas honte à Uther en publique. Il me craignais, il avait peur qu’un jour je fasse une remarque pour le remettre en place en publique. Mais ce soir là, je la passais à discuter avec Merlin, à montrer des pas de danses aux enfants de la cours, Morgane aimait ses moments avec moi, Arthur était maintenant un petit garçon qui commençait à découvrir la marche. Enfin bref, une fois que ma présence n’était plus nécessaire, Uther c’étant bien fait moussé son égo, je rentrais chez moi. Le lendemain, j’étais dans mon jardin quand Killian arriva. Je lui fit un immense sourire, et avan même que je puise me jeter dans se bras il me fit tournoyer. J’étais fière de lui, heureuse pour lui. Liam était un bon Capitaine, il connaissait bien son jeune frère pour lui éviter les ennuis. Il me montra le sextant pour Lancelot et je lui dis.
- « Si Liam est d’accord, je ne m’opposerais pas à ce que Lancelot vienne avec vous deux. J’ai confiance en vous deux pour veiller à ce qu’il ne passe pas par-dessus bord... »
Nous rentrons dans la maison, il ferme la porte et me plaque contre cette dernière, se collant à moi. Je lui souris et l’embrasse fougueusement murmurant à son oreille.
- « Lancelot est encore dans le lac, je devais être au château d’Uther hier soir. Alors Lieutenant, pensez-vous que nous devrions profiter de l’absence de mon fils pour profiter de votre nouveau grade ? »
Je le collais un peu plus à moi et je lui mordillais le lobe de l’oreille. Je ne voyais pas quoi faire de plus pour lui faire comprendre qu’on pouvait aller plus loin. Je l’aimais, je voulais qu’il me fasse l’amour. Et il comprit le message au vu de sa réponse et de sa réaction. Il me prit la main pour me mener dans notre chambre. C’était peut-être maladroit, il ne l’avait jamais fait, je ne l’avait fait qu’une fois, mais nous avons réussi à nous apprivoier l’un l’autre, à découvrir cette intimité. Je n’hésitais pas à le guider pour qu’il me donne le plus de plaisir possible, il me disais aussi quand il aimait ce que je faisais. C’était notre première fois, et pas la dernière de ce jour là… Le lendemain matin quand j’ouvrais les yeux je tombais sur deux prunelles océan qui m’observait. Je fus submergé d’émotion par ce que je vis dans ses yeux. Je n’avais plus le moindre doute de ce qui nous liait, cet amour était vrai. Il était incandesant, pur et quoiqu’il arrive, rien ne pourrait jamais briser ce qui nous unissait. Il était celui que Merlin m’avait prédit… Je posais mes lèvres doucement sur les siennes puis je disais doucement.
- « Je t’aime Killian, il serait temps qu’on officialise notre relation. Genre que tu me présente comme la femme que tu courtise de manière officielle à tes parents. C’est ridicule, je le sais bien, mais tu es un gradé de la marine royale, tu dois sauver les apparences. Etre respectueux des convenances. Je sais que Kay et Illana le savent, ta mère m’en a parlé. Ils sont heureux pour nous… »
Avant qu’il ne dise quoique ce soit je l’embrasse tendrement et je le laisse parler. Amusée par la couleur rouge qu’il a pris quand il a compris que ses parents n’étaient pas dupes et plus encore qu’ils m’en parlaient…
Sujet: Re: Le destin est une chose puissante [Killian Jones] Mer 2 Nov - 23:43
We Own Tonight
as you w i s h.
Notre, enfin son fils absent. Je lève un sourcil des plus susceptibles à cette information. Toutes les choses sont possibles alors.
« As you wish. »
Je l’embrasse de nouveau, l’entrainant ensuite dans notre chambre en la tirant par la main. Jamais j’ai été aussi rapide à retirer des vêtements, mon pauvre uniforme de la marine déjà par terre comme un tas de chiffon, mon couvre-chef balancé à travers la pièce. Je peux devenir très friand des plaisirs de la chair je crois bien.
Le lendemain matin je me réveille bien avant l’aube, mais je ne peux détacher mon regard de la femme nue à mes côtés de ne pas encore pouvoir croire à la chance que j’ai de l’avoir. Je repense à tous ce qui m’est arrivé jusqu’à maintenant, la chance que j’ai jusqu’à présent. J’ai un frère des plus extraordinaire, des parents formidables, une carrière des plus prometteuses dans l’un des corps d’armée les plus puissants des royaumes et surtout une femme aimante avec son fils que je considère de plus en plus comme le mien. C’est donc appuyé sur la paume de ma main que je regarde ma dame, lui caressant le visage jusqu’à ce qu’elle se réveille. Aussitôt fait je lui embrasse le front.
J’avoue, je manque une respiration au début quand elle me dit qu’il faut officialiser notre relation… Je pensais à un mariage au début. Je pensais pendant deux secondes qu’elle me demandait en fiançailles. Ce qui serait un crime, c’est à moi de le faire. Et très bientôt j’espère. Je dois juste trouver une bague parfaite. En fait j’aurai préféré une demande plutôt que de l’annoncer à mes parents. Ils sont au courant je m’en doute, surtout avec le frère que je me traine… Malgré ça, mon tic nerveux prend le dessus ainsi que ma timidité.
« Hum… Très bien. Viens donc diner avec moi chez mes parents ce soir. Je leur annoncerais. » Je l’embrasse avant de me basculer au-dessus d’elle. « J’ai d’autre projet à l’heure actuelle. » Quand je vous dis que j’ai pris goût à ce genre d’activité.
On passe le reste de la journée ensemble, je stress de plus en plus pour ce soir je l’avoue. Une fois le soir arrivé c’était pire sur le chemin de retour jusqu’à chez moi. Ils ne m’avaient pas encore vu en tenue d’officier… et ma mère pouvait se montrer quelque peu… gênante quelques fois, sans parler de mon père. C’est donc en demandant une centième fois à Viviane si j’étais bien habillé que je pénètre dans ma grande demeure, mon couvre-chef sous le bras et ma dame accrocher à mon autre bras.
« Père, mère. Je tiens à vous présenter officiellement Dame Viviane comme la femme que je courtise. Comme ma fem… la femme que j’aime. »
Après les félicitations viriles de mon père et les gênantes de ma mère, on peut passer à autre chose. Déjà une chose de faite. Et maintenant que je vais officialiser notre relation, les autres hommes sauront qu’elle m’appartient. Je ne me pensais pas si possessif… je suis choqué moi-même
Le repas se passe pour le mieux pour le moment, parlant de banalité et compagnie. Jusqu’à ce que mon père lâche une bombe. Ou du moins c’est ce qu’il pensait au vu de son sourire.
« Killian alors, vu que tu as l’air plus avancer que ton frère dans ce domaine, quand prévois-tu de faire de moi un grand-père ? »
En temps normal j’aurai recraché dans mon verre à tact de mon père, mais je peux dire que depuis quelques temps… je commence à avoir de plus en plus confiance en moi. La maturité vous savez.
« Eh bien, père. Vous l’êtes déjà avec Lancelot. »
Je ne sais pas ce qui m’a pris de répondre ça. Sous la table je prends la main de Viviane et lui jette un coup d’œil, espérant que ma réponse était appropriée et que cela ne la gênait pas… Je ne sais vraiment pas ce qui m’a pris, mais ça m’est venu si naturellement en fait. Heureusement la réaction de Viviane me rassure. Elle est émue, c’est l’essentiel pour moi. Pour mon plus grand bonheur, la soirée se passe pour le mieux, comme Viviane m’a dit plus tôt, mes parents sont heureux pour nous deux c’est ce qui me manquait : leurs approbations. Liam je sais déjà que je l’ai et ça depuis très longtemps.
« Dame Viviane, passez donc la nuit à la maison, il se fait tard. »
Mes yeux s’exorbitent en entendant ma mère. Je pensais rentrer chez Viviane en fait… Mais vu que ma mère nous propose le gite… ce serait bad form de refuser. Soirée terminé, mes parents nous ayant laissé seules, on reste quelques instants devant la cheminée. Me croyant seul avec elle je l’embrasse, le baiser dérivant rapidement avant que j’entende un bruit digne d’un éléphant dans le couloir. Au alerte je me dégage d’elle pour voir mon frère passé avec un large sourire sur le visage avant de monté à l’étage l’air de rien. Moment ruiné je rigole de la mésaventure.
« On met les voiles princesse. »
Je la prends par la main la menant jusqu’à l’étage où se trouvait ma chambre. Mais aussitôt dans les escaliers et étant un peu trop fougueux je trébuche sur les marches l’entrainant avec moi dans ma chute dans un éclat de rire. Je l’ai protégé de la chute en la faisant tomber sur mon corps, ça devrait allez. Entre deux baisers je nous relève, la prenant dans mes bras style marié jusqu’à ma chambre claquant la porte derrière nous. Dieu que j’ai envie d’elle… c’est une vrai drogue.
« Il faut être calme princesse… Liam est dans la pièce juste à côté. »
Ma phrase est confirmée quand j’entends Liam crier ‘je t’ai entendu, petit frère’. C’est dans ces moment-là que je regrette d’avoir toujours voulu être à côté de sa chambre… enfant je m’y faufiler pour aller dormir avec lui, mais maintenant c’est plus gênant qu’autre chose au vu de la situation… Qu’importe. Je la dépose à terre la tirant avec moi jusqu’à m’asseoir au bord de mon lit, l’invitant à venir sur mes genoux.
« Je m’excuse de ce que j’ai dit à propos de Lancelot. C’est sorti sans contrôle. J’aime énormément le petit prince, mais je ne veux pas que cela te mette mal à l’aise. »
Sujet: Re: Le destin est une chose puissante [Killian Jones] Sam 5 Nov - 18:35
Destiny...
Je le laisse faire quand il se met sur moi, un autre plan en têtene me laissant pas le temps de répondre pour le diner. Mais je n'ai pas besoin de répondre il sait que je suis partante. La journée ressemble à un rêve, mais le soir tellement stressé de la rencontre "officielle" je le rassurais comme je pouvais. Je fus touché par son lapsus de langage quand il allait dire "ma femme". Les choses se passent bien, en même temps Illana et Kay ont toujours eu une profonde affection pour moi, et ils savent que même si je suis bien plus âgée que ce qu'il semble, je demeure quasi tout aussi innocente que Killian. Je pense que c'est pour ça que notre relations ils l'approuvent, ils savent que je ne joue pas de jeux, que mon coeur est sincère à tout instant. Je rougis à la question de Kay et les larmes bordent mes yeux à la réponse de Killian, je n'en espérait pas autant... Il a dit ça tellement naturellement, sans chercher à fanfaronner ou à mettre mal à l'aise son père, non c'est ce qu'il pensait et j'en étais extrêmement émue et heureuse. Il me prend la main sous la table et je lui varesse doucement avec mon pouce, pour lui faire comprendre par les gestes que tout va bien. A ce moment je n'ai pas confiance en ma voix. Illana n'est pas dupe, car elle prend alors la parole.
- « Il faudra venir avec le petit la prochaine fois Viviane, après tout comme vient de le signaler Killian, il est de notre famille. »
Je me contente de sourire et d'acquiescer de la tête. Le reste du repas se passe bien, je m'apprête à m'éclipser pour rentrer à la maison quand Illana me propose de dormir ici. Je ne peux refuser, ils m'accueillent les bras ouvert, je ne peux refuser. J'accepte donc... Nous parlons un moment, puis les parents de Killian prenne congés de nous, alors que tout dérapé, Liam a la descence de faire un maximum de bruit pour pas nous prendre sur le fait. Je rigole et suit Killian. Alors que nous sommes dans sa chambre et que les deux frères se taquinent, je souris heureuse tout simplement. Puis enfin il revient sur ce qu'il a dit concernant Lancelot. Je me lève alors, avant de m'agenouiller devant lui. j'embrasse doucement cest deux mains, chose qu'on fait à un roi normalement, chose que je n'ai jamais fait de ma vie. Mais je veux qu'il comprenne par les actes mais aussi par les mots que je prononce.
- « Killian, je n'aurait jamais osé te demander ce genre de chose. Que tu ressente ça naturellement remplis mon coeur et mon âme d'une joie que je ne ne saurais dire. Je t'aime. »
Je nous téléporte alors dans notre chambre dans ma maison et lui montre à quel point il m'a touché. Puis une fois que tout est claire, je nous ramène dans sa chambre et je murmure à son oreille.
- « Comme ça on a été discret. »
Je me blottis dans ses bras, allongé sur son lit, dans cette chambre d'enfant qui est la sienne. Nous nous endormons ainsi, nus sous les couvertures, dans notre cocon... Le lendemain je suis réveillée par les caresses de Killian, il murmure à mon oreille de rester silencieuses, et je me mords les lèvres...
Sujet: Re: Le destin est une chose puissante [Killian Jones] Jeu 5 Jan - 23:11
We Own Tonight
as you w i s h.
J’avoue que je n’avais aucune idée de comment me comporter quand elle se retrouve agenouillé devant moi, me baisant chacune de mes mains. Ce genre de geste sont pour les souverains. Je me sens quelque peu mal à l’aise à ça. Elle qui ne j’agenouille jamais. Je lui reprends la main seulement pour lui dire ces quelques mots.
« Je veux essayer d’offrir à Lancelot la chance d’avoir une figure masculine dans sa vie. Je suis peut-être trop jeune pour dire figure paternel, mais avec le temps pourquoi pas. »
Elle nous téléporte ensuite dans sa maison pour des activités quelques peu plus sportives et enthousiasmantes. Je rigole quand elle nous téléporte de nouveau dans ma chambre. Je lui embrasse le front. « J’aime de plus en plus la magie je l’avoue. »
Je la laisse dormir, la rejoignant quelques minutes de contemplation plus tard. Par contre à mon réveil je ne peux m’en empêcher, Liam à coté ou pas j’ai une sirène dans mon lit quand même. Je commence à lui caresser la poitrine et je sens son corps réagir, elle se réveille parfait. Je lui murmure de rester silencieuse à son oreille continuant mes actions. J’ai bien envie de baptiser cette chambre je l’avoue. C’est donc lentement et avec tendresse que je lui fais l’amour jusqu’à ce que j’entende la porte de ma chambre s’ouvrir. C’est dans une panique absolue que je me dégage d’elle et recouvre nos corps, quelle idée j’ai eu d’enlever les couvertures, pour voir ma mère au pied de la porte. Est-ce que j’ai déjà été gêné à ce point ? Je ne pense pas.
« Maman ! Tu pourrais frapper avant ! »
« Toutes mes excuses, c’était pour vous dire que le petit déjeuné est prêt. Amusez-vous bien. »
Elle referme alors la porte, mais je ne rate pas son petite sourire. Par automatisme je balance un oreiller sur la porte. Ce n’est pas un manque de respect, juste que… bah ça se fait pas bordel ! Je mets mon visage aussi rouge qu’une tomate dans le cou de Viviane. J’entends aussi le rire de Liam dans le couloir. Je suis mort.
« Ils ne vont jamais oublier ça… J’ai jamais eu autant de gêne que maintenant. »
Mais comme d’habitude elle arrive à me rassurer et me faire oublier toute gêne en me proposant d’en profiter pour en faire un moment mémorable pour nous. Une vraie tentatrice, j’oublie toute la good form dans ce domaine-là. Je l’embrasse de nouveau quand elle se met au-dessus de moi.
« T’es une véritable sirène tu le sais ? comme celle dont parle les marins qui font tourné la tête des hommes. »
Et qui les mènes à leurs pertes, mais ça va dans mon cas j’accepte volontiers mon destin. Plutôt deux fois qu’une même avec ce qu’elle me réserve. C’est après plusieurs minutes d’exercice physique qu’on rejoint ma famille pour déjeuner. C’était un peu gênant je l’avoue, mais je dois m’y faire. J’espère juste que cela sera la dernière fois que je me ferai surprendre…
A présent à chaque veille de départ en mer j’allais chez Viviane pour profiter de notre temps ensemble, chose que je fis ce soir-là… Je la tiens fermement par la main jusqu’au port du royaume où le navire était amarré. Je le tiens dans mes bras savourant ses derniers instant avant la séparation.
« Je n’ai aucune envie d’y aller… Ironique pour un marin, non ? Vous allez me manquez toi et le petit. »
Les départs en mer étaient de plus en plus dur, surtout car ils étaient plus long que normalement… On devait allez dans un royaume voisin ce qui veut dire je ne sais même plus combien de semaine loin de la terre. Je l’embrasse une dernière fois, respirant un dernier je t’aime avant de me retourner pour rejoindre l’équipage sur le brick, accueilli par un encouragement silencieux de Liam. Au moins j’avais un soutien pour ces séparations.
Fort heureusement on revient avant le solstice d’hiver, navigué à cette période est bien trop extrême et le Roi voulait son navire amiral à quai à cette époque. Ça m’allait parfaitement, je voulais passer cette fête avec ma famille, pour cela que j’étais parti chercher Viviane et Lancelot chez nous pour qu’on puisse allez chez mes parents. Sur le chemin j’avais installé Lancelot sur mes épaules le taquinant sur le poids qu’il avait pris depuis mon absence. La soirée se passait à merveille, ma mère couvrant Lancelot d’affection. J’observai tout ça d’un air heureux du canapé avec mon père, observant surtout quand Viviane était avec son fils… Me demandant comment ça sera le jour où on aura un enfant… Enfin, un second enfant. Lancelot fait partie de ma famille à présent. Mais est-ce que je serai un bon père pour lui ? Mon père doit comprendre mes pensées vu qu’il me tape l’épaule avec un sourire, me rassurant de mes doutes d’un simple regard.
Le soir même j’emmène un Lancelot endormi jusqu’à ma chambre le bordant lui souhaitant une bonne nuit en lui embrassant le front, je laisse Viviane faire son rituel avec lui avant de l’emmener jusqu’à la chambre que mes parents avaient aménagée pour nous, loin de toutes intrusions... Ma mère avait appris la leçon, c’est bien. Et c’était tant mieux vu les petits essais qu’on a effectué ce soir-là… être un marin n’a pas que des désavantages, tu apprends pas mal de chose des autres hommes. Je l’installe ensuite le dos contre mon torse, lui caressant sans vraiment porter attention son ventre, imaginant ce que se sera plus tard quand il sera arrondi de notre enfant quand on sera prêt… « Penses-tu souvent à un futur à mes côtés ? »
Elle ne peut voir mon visage mais je la rassure d’un baiser dans le cou resserrant mes bras autour d’elle pour la rassurer de mes pensées. « Après tout, je suis mortel. Je vais vieillir, mais toi… Tu es comparable à une déesse, tu resteras jeune et magnifique à jamais. Je me trompe ? »
On a encore le temps je le sais je n’ai pas encore atteint mes 19 ans, mais le temps passe vite. Je le vois bien en ce moment vu l’état de fatigue de mes parents… Nous ne sommes pas éternel et je n’ose imaginer vieillir sans elle à l’heure actuelle… Après, je profiterai du temps qu’on aura tous les deux, les chérissant autant que possible.
Sujet: Re: Le destin est une chose puissante [Killian Jones] Ven 3 Fév - 15:24
Destiny...
Je le rassure comme je peux concernant mon fils, le notre, je dois arrêter de dire le mien, Killian est bien plus père qu'il ne le pense,il n'y a qu'à voir les paroles des deux hommes de ma vie. L'un le voit comme son fils et l'autre comme son père, y a pas besoin de chercher plus loin.Mais bien vite une autre activité occupe notre temps. Le lendemain matin je suis réveillée par les mains de mon homme, je reste silencieuse comme il me le demande, mais c'est difficile. Ma réaction à l'intrusion d'Illana dans la chambre est une grand éclat de rire que je ne peux retenir, que ça soit par rapport à la situation gênante, par rapport à la réponse de la mère de Killian ou à la réaction de ce dernier. C'est plus nerveux qu'autre chose, mais bien vite je me ressaisi et lui dis
- « Alors faisons de ce moment quelque chose de mémorable pour nous deux. »
Je me place au dessus de lui et il me dit que je suis une sirène je lui fais un sourire tendre tout en descendant lentement en lui répondant.
- « Ta sirène uniquement, et je ne veux pas ta perte, bien au contraire »
C'est ainsi qu'était nos vie à présent, sa famille, Lance, lui et moi quand ils étaient à terre. Puis les moment en mers revenaient, celà me rendait mélancolique et n'arrangeais en rien mon aversion à Uther. Mais la vie était douce, Illana et Kay venaient déjeuner à la maison, même si Killian et moi n'étions pas marié, Lancelot et moi étions leurs famille. Je voyais bien que l'âge devenait lourd à porter pour Kay, j'avais préparer des remèdes pour calmer son arthrose, lui permettre de finir sa vie sans douleur au moins me semblait un minimum. En pleine nuit, alors que Liam et Killian étaient partis en mer depuis un mois on vint frapper à ma porte. J'étais descendu pour voir ce qui se passait avec pour seule arme ma magie. C'est là que j'avais vu pour la première fois Lancelot descendre armé de l'épée que Kay lui avait offert à notre dernier déjeuner dominical chez eux. Si jeune et déjà si protecteur, ça promettait pour les années à venir. Bref j'ouvrait la porte pour tomber sur l'un des employer de Kay et Illana. Il était couvert de neige,je le fis entrer et d'un vague mouvement de main lui retiré magiquement la neige et l'eau qui avait trempé l'homme.Je l'invitais à se mettre prêt du feu quand il se mit à parler.
- Merci, Lady Viviane. Lady Illana est auplusmal, Maître Kay a peur qu'elle ne passe pas la nuit et...
Je tourne mon regard vers Lancelot, il vient de baisser seulement son arme et me regarde inquiet. J'ébouriffe les cheveux de mon fils en disant.
- « La mort fait parti de toute vie Lance,je te l'ai toujours dit. Mais je vais aller voir ce que je peux faire pour ta grand-mère.Je te promets de faire tout ce que je peux pour repousser son mal. »
Je demande alors à l'homme de confiance de Kay de veiller sur Lancelot et ma maison le temps de mon absence. Je fais apparaître dans mes mains une besace remplis de plantes. J'embrasse Lance et dans un nuage bleu je disparais. Il n'y a pas de temps à perdre, j'apparais directement dans la chambre des maîtres du domaine. Kay est là les yeux remplit d'inquiétude. Il était entrain de déposer un linge humide sur le front de sa femme. Il lève les yeux vers moi suppliant en me disant d'un voix blanche.
- Viviane, je sais qu'on vous doit déjà beaucoup, mais je vous en supplie, elle ne peut pas partir avant moi, pas comme ça, pas...
Je prends alors cet homme que je n'ai jamais vu faible dans mes bras et lui réponds en l’étreignant.
- « Kay, je n'ai rien fait de particulier, te ne me dois rien. Je te dois beaucoup aussi, vous nous avez accueillis à bras ouvert Lance et moi dans votre famille avec Illana et ça je ne pourrais jamais montrer et dire à quel point je vous en suis reconnaissant. Je ferais tout ce que je peux. Je te le promets. Mais il va falloir me faire confiance Kay, car ma manière de faire diffère énormément des autre guérisseurs. Et tu vas devoir me laisser seule avec elle, maintenant. »
Je le sens se tendre à ma dernière demande. Mais sans un mot il se détache de moi, il dépose un baiser sur le front de sa dame et sort de la chambre. Avant de fermer la porte il me dis.
- J'ai toujours eu confiance en toi Viviane. Et tu es ma famille, en famille, on se fait confiance.
Je sens mes yeux s'embrumer de larmes sous l'émotions et la reconnaissance. Mais je n'ai pas le temps pour ça. On attend de moi que je réalise un miracle, et je ferais tout, je l'ai promis. Je m'approche d'Illana et passe mes main au dessus de son corps. Le mal est profond et bien plus grave qu'on ne le pense. Elle doit souffrir en silence depuis de trop nombreux mois. Alors je fais ce que j'ai à faire. Je fais chauffer de l'eau dans la cheminée et dans un bol je fais infuser plusieurs plantes pour faire baisser la fièvre. Je lui fais boire de force le contenu que je sais efficace bien qu'imbuvable.Puis je passa le reste de la nuit à son chevet, lui parlant de son mari, de ses fils et de son petit fils. Je lui exprime sans tabou mes sentiments pour elle, pour sa famille, notre famille comme elle dirait. J'entend le chant du coq, j'ouvre alors les rideaux épais pour faire entrer le soleil dans la pièce. Et je continue mon monologue. Il doit être 10h quand on frappe à la porte. Kay entre, il porte un plateau pour mon petit déjeuner. Je lui fait un sourire de remerciement. Je bois le verre de jus de pomme, mange un peu. Il pose sa main sur le front de sa bien aimée et il me fait un sourire de remerciement à son tour, la fièvre a disparue. Je lui dis alors.
- « Oui, elle devrait se réveiller d'ici une heure maintenant. Kay, le mal qui la ronge n'est pas parti et je ne peux rien pour lui enlever. Les éléments qui constituent son corps se développent trop vites et elles sont déformées, malades... Je peux comme pour ton arthrose l’apaiser, mais je dirai que d'ici un an maximum elle nous aura quitté. Je suis désolée, mais même la magie ne peut tout réparer... Je préfère être franche avec toi que te donner des faux espoirs. Maintenant je vais te laisser seul avec elle pour son réveil. Je reviendrai vers midi. »
Je vois la douleur dans son regard, mais rapidement tout en regardant sa femme il me dit..
- Tu nous a donné la chance de profiter à fond du temps qui nous reste ensemble Viviane. C'est le plus important. Merci ma fille.
Je quitte la pièce et me dirige vers la cambre qui est la mienne à présent chez eux. Je laisse alors l'émotion me submerger. A midi,je retourne près d'Illana et lui explique ce qu'elle a et lui fait des remontrances car j'aurais pu lui éviter les douleurs. Alors elle me réponds avec un sourire désarmant.
- « Ca ne m'empêchait pas de vivre Viviane, puis je ne voulais pas t'inquiéter. Tu sais, je t'aime comme ma propre fille, je ne pouvais espérer mieux comme épouse pour un de mes fils. Tu as toi aussi le droit d'être heureuse, voilà pourquoi je n'ai rien dit. »
Les mots se bloquent dans ma gorge, je ne peux rien répondre, je la prends juste dans mes bras. Le lendemain, je vais chercher Lancelot et nous mangeons avec les parents de Liam et Killian. Le temps passe ainsi entre chez eux et chez moi, puis le solstice d'hiver arrive, et nous le fêtons en famille, Liam et Killian étant revenu de mission, la joie est au rendez-vous. Illana annoncera sa maladie le lendemain à ses fils. Lance et moi avons promis de ne rien dire avant elle.
Après avoir couché Lancelot, Killian et moi allons dans notre chambre. Il me propose quelque chose. D'abord hésitante, je le regarde dans les yeux quand il m'assure que d'après les hommes de son frère, la dame ressent beaucoup plus de plaisir ainsi et qu'il sera encore plus doux que d'habitude. Alors je cède et il avait raison, c'est incomparable. Je ne saurai dire laquelle des deux façon je préfère... Alors que je suis contre lui il se met à parler, à me poser des questions. Quand il a fini je me retourne vers lui, posant sur ses lèvres un baiser avant de répondre.
- « Je n'y pense pas à proprement parler, j'ai des espoirs, comme me marier avoir des enfants de toi. Mais nous vivons déjà comme si nous étions marié, ta famille le voit ainsi, nous aussi. Lancelot et ton fils, et un jour prochain nous lui feront un petit-frère ou une petite-soeur. »
Je fais une pause dans ma réponses pour l'embrasser tendrement à nouveau, lui montrant ainsi à quel point je l'aimais, qu'il était mon présent et mon futur sans le moindre doute pour moi. Puis je continuais de lui répondre.
- « Je suis ta déesse et tu es mon roi Killian. Je ne suis pas immortelle, je peux mourir comme tout le monde, sois par la magie, sois parceque je décide de vieillir au même rythme que toi. Je ne me vois pas vivre dans aucun monde sans toi tu sais... Je tiendrais peut-être un moment par rapport aux enfants, mais au final, je ne vivrai pas très longtemps sans toi... »
En répondant ainsi à Killian, je prenais alors conscience de ce que Kay avait voulu dire, on devait profiter du temps ensemble... Alors prenant mon courage à deux mains je demande à Killian.
- « Tu le vois comment notre vie toi? »
J'avais niché ma tête dans son cou en faisant la demande, j'y déposais un baiser.
Sujet: Re: Le destin est une chose puissante [Killian Jones] Sam 25 Fév - 16:55
We Own Tonight
as you w i s h.
Elle voit le mariage, c’est déjà un bon point pour ce que je prévois dans la suite de notre relation. On avait le temps c’est vrai, j’étais encore jeune. Peut-être trop même pour me projeter de la sorte avec elle, mais je n’en avais que faire. Comme j’ai dit, la vie est courte.
« Pour un enfant on a le temps, précipitons pas les choses. Lancelot est déjà tout ce que pouvait espérer et plus encore. »
J’ai surtout peur de ressemblé à mon père biologique, même si je ne l’ai connu que très jeune je garde cette peur en moi. Ce qui peut être compréhensible, son sang coule dans mes veines, mais je n’ai pas envie de faire part à ses doutes dans l’immédiat à Viviane, je lui en parlerai plus tard certainement. On n’avait pas de secret après tout. Ce qu’elle me confie par la suite me touche profondément, le fait qu’elle puisse renoncer à sa sorte d’immortalité pour moi. J’essaie de lui montrer avec un baiser en la serrant davantage contre moi caressant son corps. J’émet un petit rire à sa question. Comment je vois nos vies. Je l’ai imaginé quelques fois, surtout quand je suis éloigné de ma famille lors des missions maritimes. C’est en faisant tourner ses boucles sombres que je lui réponds.
« Ce que je vis déjà est amplement suffisant pour moi. Mais… Je pense quelques fois à quitter la marine. Plaquer cette vie militaire pour être auprès de toi et notre famille. Etre éloignés de vous toutes ses semaines, voire mois, c’est douloureux je l’avoue. » A sa tête je me rectifie, l’embrassant. « Je ne dis pas que je vais quitter mon poste dans la marine, seulement que quelques fois ça me traversé l’esprit. Ma carrière est importante pour moi, et puis j’ai Liam avec moi. J’irais au bout du monde pour lui. Mais comme je t’ai dit. Quand on fondera une famille je veux être près de vous, je ne supporterai pas de rater des étapes importantes pour nos possibles futurs enfants ou même des choses concernant Lancelot. Peut-être qu’à ce moment-là… Je pourrais voir pour trouver quelques choses au château ou au port, histoire de ne pas m’absenter aussi longtemps. Et aussi, vivre dans nos maisons près du lac, vieillir là-bas avec toi voir Lancelot se marier avec une princesse. » J’émets un rire avant de finir. « Je suis pas du genre à me projeter, je préfère vivre au jour le jour, mais vivre avec toi et la seule chose dont je suis certain. Après on verra ce que la vie nous réservera. »
Je nous réinstalle pour la nuit, lui embrassant une dernière fois le front. « Dors princesse, je serai là à ton réveil. »
La santé de ma mère ne s’arrangeait pas, elle s’aggravait au contraire. Je restais longtemps à son chevet, autant que possible. Elle nous avait parlée de ses soucis de santé et que sa vie était maintenant compté. Je voyais aussi que Père s’affaiblissait. Avec tous les événements de ces derniers temps j’avais besoin de m’isoler. Pour ça que j’étais allez jusqu’au port, j’y étais resté de longues heures, la mer avait toujours eu le don de m’apaiser, mais cette fois-ci je savais que ce ne serai pas assez. J’avais donc acheté pour l’une des premières fois de ma vie une bouteille de rhum dans la taverne du port avant de retourner jusqu’à chez Viviane et moi. C’est installer contre un tronc d’arbre regardant le lac que je buvais silencieusement, essayant de remettre mes idées en place. Même si le gout de la liqueur me déchirait la gorge, je continuais encore et encore… J’avais honte de moi, boire pour moins souffrir. Je pouvais déjà entendre les réprimandes de mes parents et de Liam, mais pour le moment j’étais seul donc j’en profitais. Viviane était au château, donc elle ne reviendra pas avant une certaine heure, j’avais le temps. Je ne pensais que j’allais tenir aussi longtemps avec l’alcool dans mon organisme, mais il semblerait que le sang de mon pirate de géniteur coulait bien dans mes veines. J’avais la bouteille en main, le visage rouge et le regard vitreux quand je vois Viviane s’avancer devant moi. J’essaie de me relever, mais retombe aussitôt au sol au vu de mon ivresse renversant un peu de rhum sur moi.
« Je… désolé. J’ai perdu la trace du temps. » Je regarde le ciel pour voir que le soleil était bas, j’étais resté si longtemps que ça ? « Je voulais pas que tu me vois comme ça, mais j’avais besoin de ça. » c’est les mouvements lents dû à mon ivresse que je lui montre ma maîtresse de cette journée.
J’essaie de nouveau de me lever, mais impossible. Viviane qui doit avoir pitié de moi m’aide. Je m’appuie dans un premier temps la main contre l’arbre pour me stabiliser. Cette sensation c’est horrible.
« Je crois que j’ai le mal de mer. C’est normal que ça tourne autant ? »
Je n’arrive pas, ou difficilement, à mettre un pied devant l’autre titubant comme les crétins que je croise des fois à la sortie des tavernes. J’allais tomber si Viviane ne me maintenait pas le bras. J’allais reprendre une gorgée de rhum, mais alors elle fait quelques choses qu’elle n’aurait pas dût ; me prendre la bouteille encore à moitié pleine de la main. J’essaie de lui reprendre mes choses impossibles.
« Hé ! Rends-la-moi ! C'est à moi! j’en ai besoin ! »
C’est comme un abruti que j’essaie de lui reprendre la bouteille, mais lâchant mon support qu’était le tronc d’arbre je titube un peu trop et tombe au sol. Je reste au sol sur le dos, la main sur mon visage en fermant les yeux, dieu ça tourne ! Et pourtant ça m’apporte une paix inconnue. C’est un mal pour un bien.
Sujet: Re: Le destin est une chose puissante [Killian Jones] Dim 26 Fév - 20:55
Destiny...
Je m'endors peu après que comme moi il me dit penser à des choses mais préfère les vivre. Le lendemain au petit déjeuner Illana annonce à Liam et Killian le mal qui la ronge. Je vois le visage des deux frères se fermer, ils tournent les deux leurs visage vers moi. je leur lance un regard d'impuissance. Lancelot prend alors la parole en disant.
- « Maman a dit qu'elle ferait tout ce qu'elle peut. Mais parfois tout ce qu'on peut c'est retirer la douleur. La mort fait parti de la vie, c'est ça maman. »
J'acquiesce silencieusement d'un mouvement de tête. Et ça je peux le faire, atténuer ses souffrances. Uther a décidé que cette année sa marine repartirait à la seconde semaine du solstice du printemps. Ca laisse le temps aux deux frères de profiter de leurs mère. Le temps passe, et certains jours Illana doit rester au lit. je vois bien l'inquiétude de Killian. Mais je ne peux rien faire de plus, oui je possède la magie mais je ne suis pas un dieux, je ne peux sauver tout le monde. Aujourd'hui, je devais aller au château, je dis à Killian avant de partir.
- « On se rejoint à la maison ce soir où tu veux que je revienne chez tes parents?»
Il me répond qu'on se retrouve chez nous. Je le laisse avec un baiser. J'amène Lance avec moi pour cette journée au château. Au milieu d'après midi j'ai fini ce que j'avais à faire et Merlin m'avait proposé de me garder Lancelot pendant quelques jours. Je prends alors le chemin de la maison, et je le vois alors sous le soleil déclinant sur le lac, sa bouteille à la main sous cet arbre qui a vu notre premier baiser. Pas un mot ne sort de ma bouche, je le regarde tristement. Il parle essaie de se relever, en vain. Je l'aide et lui retire la bouteille des mains. Il me la réclame et s'écroule en essayant de la récupérer. Ma tristesse se mue lentement en colère. Je le regarde alors froidement. Je renverse au sol, devant lui le contenu de la bouteille et d'une voix dure je lui dis.
- « Lèche le sol si tu en as tellement besoin. Mais ne compte pas sur moi pour t'aider. On ne trouve pas de solution dans la liqueur, on se crée d'autres problèmes au mieux, au pire on perd le respect des gens qui nous aime. Boire pour fuir ses problèmes à ça en conséquences. A toi de voir Killian, mais je ne pense pas que c'est ainsi qu'Illana et Kay t'ont élevé. On ne fuit pas les problèmes, on les affrontes en les regarde en face. Tu fuis comme un lâche, alors maintenant tu vas m'écouter, car je ne le répèterai pas, jamais, je n'aime pas parler de ça. »
Je prends une brève inspiration et je me lance.
- « Je ne peux dire ce que tu ressens, je n'ai jamais eu de famille, jamais eu de parents, j'ai été seule des siècles durant au fond des eaux qui nous font face. Je n'ai rien, je ne suis rien Killian. Je le sais depuis toujours, je fais avec. Mais même si je ne suis rien, je fais de mon mieux pour ne jamais abandonner. Je ne t'ai pas sorti de la rue où tu allais mourir, pour qu'à la première difficulté que tu dois affronter tu agisses ainsi. Je ne t'ai pas amener à Illana et Kay pour que tu les abandonne quand ils ont besoin de toi et non plus l'inverse. La mort ça fait parti de la vie Killian, et il faut la regarder en face, car elle est inévitable, inéluctable. Alors tu vas pouvoir boire autant que tu veux, tu vas pouvoir détruire tout ce que tu veux autour de toi. La mort sera toujours là, pour Illana, pour Kay, pour Liam, pour Lancelot, pour moi et même pour toi. Et boire ne changera rien à ça, jamais. Je t'aime Killian, plus que tu ne pourras jamais comprendre, mais là tu agis comme un crétin. »
Ma voix n'est qu'un murmure, je suis calme, très calme, trop calme. Je le regarde dans les yeux et je lui pose une seule question.
- « Alors tu veux être un crétin ou un homme d'honneur Killian Jones? »
Sujet: Re: Le destin est une chose puissante [Killian Jones] Mer 15 Mar - 23:49
We Own Tonight
as you w i s h.
Je vois le regard qu’elle me lance, je peux voir la déception dans ses yeux, même dans mon état second j’arrive encore à discerner ce genre de chose. Du moins je pense que c’est ça. Ou alors c’est seulement ce que je ressens pour moi-même à cet instant. Quand je proteste pour réclamer ma bouteille mes yeux vont larges quand je vois un regard de glace me fixer, renversant le liquide ambré au sol. Lécher le sol… peut-être pas, mais je regarde avec une impuissance sans pareil la seule solution que j’avais trouvé à mon état se vider dans l’arbre… impuissant c’est bien le mot.
C’est sans la regarder que j’écoute ses reproches, ou ses conseils je sais pas encore. Ma mâchoire se serre quand elle parle de l’éducation que mes parents m’ont donnée. S’il y a bien une chose que je refuse, c’est de décevoir mes parents. Ils m’ont tout apporté à moi et mon frère, les décevoir seraient l’une des pires choses qui pourrait arriver… Viviane a raison, j’ai agis comme un lâche... J’allais lui répondre quand elle me dit de l’écouter attentivement, je relève enfin mes yeux vitreux vers elle. Mais je n’arrive pas à soutenir son regard à ses révélations me sentant d’autant plus honteux de mon comportement puéril. Elle a dû affronter plus de peine et de solitude que je n’en rencontrerai jamais de ma vie – grâce à elle en plus – et elle n’a jamais baissé les bras… et voilà que moi j’abandonne au premier obstacle comme elle dit. Elle n’aimera pas un homme faible dans sa vie, je dois me ressaisir…
« Un homme d’honneur. »
J’essaie de lui faire un faible sourire avant de le regarder de nouveau dans les yeux.
« Je… me suis laissé allez. Ça ne se reproduira pas princesse… »
C’est avec des mouvements lents et désordonnés que je la prends dans mes bras pour la rassurer dans un sens je lui embrasse le haut de sa tête avant de plonger mon visage dans son cou pour humer son odeur si rassurante. J’ai vraiment honte. J’aurai pût me réconforter dans ses bras dès le début au lieu d’essayé de me noyer dans la solution des lâches… ou allez voir mon frère qui doit avoir la même peur et douleur dans son cœur… mais lui il est si fort, je ne veux pas me montrer faible face à lui… c’est ridicule je sais. Mais avec Viviane je pouvais montrer mes faiblesses, je commettrais plus cette erreur encore une fois.
« Tu m’aides ? »
C’est avec un bras autour de ses épaules pour m’aider à marcher droit qu’elle nous raccompagne jusqu’à l’intérieur de sa maison. La porte une fois fermé et sachant que Lancelot n’était pas là j’embrasse ma belle fougueusement lui prouvant par mes baisers les actions prochaines. J’aurai pût la porter jusqu’à la chambre, mais… vu mon état on risque de tomber tous les deux ce qui serait un peu tue-l’amour faut le dire… C’est donc à l’ancienne que je l’amène jusqu’à notre chambre me prenant certaine chaise et meuble au passage en rigolant contre ses lèvres sans cessait de l’embrasser. Arrivez au lit je l’allonge avant de descendre mes baisers jusqu’à son cou et… plus rien.
C’est le lendemain que je me réveille avec un mal de crâne des plus horribles. A cause des lumières du soleil qui aggrave mon mal de crâne je plante les paumes de mes mains contre mon crâne en enfonçant ma tête dans les oreillers jurant comme pas permis. Il s’est passé quoi hier ? Je me souviens de l’annonce de mes parents… De la bouteille de rhum. Ça doit être ça alors. Je me souviens aussi de Viviane et de la honte que j’avais éprouvé. C’est avec une magnifique grimace que je relève les yeux pour tomber directement sur Viviane. Je plisse les yeux, la bouche des plus pâteuse.
« On dirait qu’une charrette m’a roulé sur le crâne et tout le corps, c’est horrible… »
Sujet: Re: Le destin est une chose puissante [Killian Jones] Jeu 8 Juin - 23:31
Destiny...
Il fait son choix et je l'aide du mieux que je peux, ne faisant plus de remarque ni même de regards sombres. Même s'il m'avait dit qu'il choisissait d'être un crétin je l'aurait aidé. Car je savais qu'il souffrait, je savais qu'il était trop orgueilleux pour demander de l'aide, mais qu'il était arrivé au stade où il ne pouvait plus gérer seul. il avait eu des choses difficiles à affronter enfant, le départ de sa mère biologique que j'allais voir de temps à autres à Tortuga d'ailleurs. L'abandon de son père, qui était son héros, même s'il ne voulait pas en entendre parle, puis enfin il avait failli mourir avant que je les amène à Illana et Kay... De là il n'avait plus rien eu à affronter, et il était humain de chuter, et mon rôle de l'aider à se relever comme aujourd'hui. Mais je le faisais car je l'aimais, pas uniquement parce que je le devais. Il se montrer entreprenant mais s'endors en pleine action. Je ne peux m'empêcher de le regarder amusée et frustrée à la fois. Je lui avais donné ce dont il avait besoin pour tenir debout, à son réveil je me ferais un malin plaisir à me moquer de sa gueule de bois, en attendant... Je repoussais son corps mort du mien, pour le mettre sur le lit. Ne voulant pas prendre le risque de le réveiller, j'utilisais ma magie pour le déshabiller, je posais un baiser chaste sur ses lèvres, avant de moi même me coucher à ses cotés. Et comme toujours quand il est près de moi je m'endors comme un bébé. je me réveille aux premières lueurs de l'aube, il dort à poings fermés. je descend dans les pièce de vie afin de prendre mon petit déjeuné, après avoir passé une de mes chemise de nuit évanescente. Après mon premier repas de la journée, anticipant sur son réveil, je cherche dans mes réserves certaines plantes, afin de lui préparer un remèdes contre la gueule de bois. Alors que la décoction infuse, je remonte dans la chambre pour m'assurer qu'il aille bien. Je le vois difficilement émerger, avant de grimacer et de parler. Je ne cache pas mon sourire narquois, avant d'ouvrir en grand les rideaux afin que le soleil entre totalement dans la pièce. je l'enttends grogner tout en gémissant et je dis d'un ton moqueur.
- «Quand on boit, on en assume les conséquences lieutenant Jones. Allez lèves toi maintenant.»
Le prenant quand même en pitié, je libère mon élément, afin qu'une fine couche d'eau froide se dépose sur ses tempes. Une fois la surprise passée, ça semble lui faire du bien part le discret gémissement de soulagement quand il me remercie. Je lui dis alors doucement.
- « Je t'ai préparé une infusion de plantes contre ton mal. Mais c'est la dernière fois que je te dorlotte après un abus d'alcool je te préviens. »
Je ne pouvais pas savoir que le lendemain d'une date précise, je lui préparerait cette décoction à chaque fois. Mais c'était une autre histoire... Nous descendons main dans la main et je l'observe grimacer en la buvant. je dis amusée.
- « Si lmes remèdes étaient bon, les gens recommenceraient à être malade ou à trop boire; là tu a double punition, la gueule de bois et le remède à ingurgiter... »
Le remède est assez efficace pour mettre la tête comme dans un cocoan, d'ici une heure, il ne devrait plus rien ressentir. Je lui demande alors avec douceur d'un ton concerné.
- « Ca va mieux? »
Je suis rassurée à sa réponse. Alors je m'approche de lui et dépose mes lèvres sur les siennes. Et je lui annonce que nous allons chercher ensemble Lancelot, avant de retourner au domaine de ses parents. devant son regard, je ne peux m'empêcher de reposer mes lèvres sur les siennes avant de lui murmurer avec douceur.
- « Tout ira bien, je serai avec toi Killian. Et si tu sens que c'est trop lourd, repose toi sur moi. Mais n'oublie pas ce que je t'ai dit hier, ils ont besoin de toi, »
Je tiens son visage en coupe, j'ai tellement mal au coeur quand je vois la douleur dans l'océan de son regard et la peur de ne pas être à la hauteur. je le rassure de mon mieux. Une heure plus tard, nous quittons la maison en direction du château....
Sujet: Re: Le destin est une chose puissante [Killian Jones] Mer 13 Déc - 22:35
We Own Tonight
as you w i s h.
J’ai rarement eu aussi mal au crâne de toute ma vie. J’ai l’impression que ma tête va exploser. Je me retourne complètement dans l’oreiller quand Viviane ouvre en grand les rideaux de sa chambre. Bon dieu… Je sens qu’elle se moque de moi, ça s’entends au son de sa voix. Je me retourne toujours en fermant les yeux et posant mon bras dessus pour essayer de cacher encore un peu plus se soleil meurtrier. « Je ne peux pas me lever. Je vais rester au lit c’est pour le mieux. » Mode drama queen activé. Elle aura pitié de moi et refermera les rideaux j’en suis convaincu. Apparemment ça ne fonctionne pas. Je ne pense pas avoir eu un si bon gémissement depuis longtemps. L’eau qu’elle applique sur mes tempes est tellement apaisante. C’est parfait je veux plus bouger. « Je ne pense pas mériter une femme comme toi. » Ce qui serait parfait maintenant serait que je retourne dormir.
C’est avec le peu de force que j’ai que j’essaie de me relever du lit tout en grimaçant contre la douleur et essayant de vaincre les étourdissements quand elle me propose son remède. « Croit moi, c’est la dernière fois que je vais toucher au rhum… C’est le mal incarné cette boisson… » Si seulement tu savais Jones… c’est encore dans le brouillard que je me lève et essaie de suivre Viviane jusqu’au salon. C’est en ayant pleine confiance en elle que j’ingurgite le remède en une grande gorgée. Grave erreur. Je tousse bruyamment face à ce gout des plus horribles mon visage déformé par la plus belle grimace de ma vie. Juste pour ne plus boire ce remède, jamais on ne va me reprendre avec un verre d’alcool. Plus jamais. Quand elle me demande mon état je me rapproche d’elle pour poser un baiser contre ses cheveux. « Aye, grâce à toi. » Quand elle m’embrasse j’étais sur le point de l’approfondir, mais déjà elle me dit qu’on devait allez chercher Lancelot et retourné au domaine de mes parents. Je baisse les yeux la peur et la douleur refaisant surface comme un boulet de canon. J’essaie de lui faire un sourire quand elle me rassure. J’acquiesce seulement de la tête. « Je sais princesse. Laisse-moi juste me rafraîchir avant. Je sens comme les poivrots de la taverne… » et j’avais besoin de temps seul. Au moins quelques minutes. Je savais que ce moment allez venir pourtant. Mes parents ne sont plus très jeunes, mais même devant le fait accomplis j’ai du mal. Mais au moins je ne serai pas seul. J’aurai Liam et Viviane et notre petit. Je retourne avec Viviane plusieurs minutes plus tard habillé avec des vêtements propres, pratique de laisser des habits ici. Je passe mon bras sur ses épaules alors qu’on quitte sa demeure.
Alors qu’on arrive au château je lui prends la main, encore surpris que les résidents me salut avec tant de respect depuis qu’on a officialisé les choses avec Viviane. J’ai toujours été impressionné par le respect que ma dame imposait où qu’elle soit. Même Uther n’osait pas la prendre de haut. Il y a de quoi être fier. Dès que Lancelot est prêt de nous je le vois se précipiter vers sa mère qui le sert dans ses bras, je souris à cette image alors qu’on quitte ce lieu en direction de chez mes parents. Dès qu’on est en dehors de la cour je me précipite pour me saisir de Lancelot et de le jeter sur mon épaule, mon action étant récompensé par des rires de mon garçon.
Mais même avec les rires de Lancelot mon cœur reste lourd plus on approche de la demeure de mes parents. Je me souviens des paroles de Viviane, la mort fait partie de la vie. Je le sais très bien. Rien ne pourra changer ça, je dois m’y faire. Même Lancelot n’est pas effrayé par ce genre de chose. Je l’envie quelques fois. Je dois penser à la vie que mes parents ont eue.
Alors que je pensais à tout ça on se retrouve à l’intérieur de la demeure familial. C’est d’une étreinte que je salut mes parents restant plus de temps que nécessaire avec ma mère. Plus les jours passent et plus on peut voir la santé de ma mère se détériorer. Je passe le plus de temps possible dans la demeure familiale, passant pour l’une des premières fois depuis des mois plus de temps chez mes parents que chez Viviane, mais elle peut le comprendre j’en suis sûr. Un soir la santé de ma mère était particulièrement faible, elle devait rester alité pour le reste de la journée. Elle m’avait demandé à son chevet. J’ai dût rester peut-être des heures auprès d’elle, je n’en savais rien pour être honnête le temps m’était confus. C’est alors qu’elle déposa quelque chose dans ma main. Je baisse les yeux pour voir son alliance dans le creux de ma main. « Je sais que la tradition veut que ce soit l’aîné qui hérite de ce bijou, mais Liam comprendra. Tu as toujours été le plus passionné des deux. » Je lui souris avant qu’une teinte de toux ne lui prenne. Je ressers ma main contre la sienne alors qu’elle se calmait. « Promet moi de donner cette bague à la femme que tu aimes. Ensuite ce sera à vos enfants. Ce bijou est dans notre famille depuis des siècles. » Je lui fais un faible sourire avant de me pencher pour lui embrasser le front. « Je te le promets. » Je la vois faiblir un peu plus jusqu’à ce qu’elle s’endorme. Je quitte alors son chevet plusieurs minutes après regagne ma chambre sans dire un mot à mon père et mon frère. Si seulement je savais. Que c’était les dernières paroles qu’on avait échangées. Elle n’a pas passée la nuit. Dans un sens, je me dis qu’elle est partie dans son sommeil. Elle n’a pas dû souffrir plus que ça… mais… Après avoir passée la journée avec ma famille et Viviane je m’étais isolé dans ma chambre ayant besoin d’être seul quelques minutes. C’est alors que je contemplais la bague qu’elle m’avait offerte qu’on frappe à ma porte. Je ne réponds pas, voulant rester dans ma solitude, mais j’entends la porte s’ouvrir. Je lève les yeux pour voir Viviane venir vers moi. Aussitôt je cache la bague dans une de mes poches alors qu’elle s’installe près de moi.
« Et maintenant ? La peine va disparaître avec le temps ? Le Jewel va partir dans quelques semaines. Juste après ses funérailles mon frère et moi devront partir plusieurs mois en mer. J’ignore si j’ai le droit de te le demander, mais… ne laisse pas mon père seul dans cette triste demeure s’il te plait. » Mes larmes ne couleront pas. Je dois apprendre à raisonner comme ma dame. Je passe un bras autour des épaules de Viviane pour la coller contre moi alors que je lui embrasse les cheveux, me terrant quelques temps dans son odeur réconfortante.
Sujet: Re: Le destin est une chose puissante [Killian Jones] Dim 19 Sep - 13:26
Destiny...
En voyant Killia et Lancelot si complice, un sourire apparut sur mon visage. Je savais que Killian avait le ventre noué à l'idée de perdre sa mère et son père. Mais je n'avais pas grand réconfort à lui apporter à ce sujet. Pour moi la mort n'était que le but ultime de la vie en soit, car sans la mort il n'y avait pas de vie. Je restais donc silencieuse. Le temps était contre Illana et Kay, contre nous tous d'ailleurs. Killian passait le plus clair de son temps chez ses parents. Je m'y étais rendu deux fois, et j'avais dit à Illana et Kay, qu'il était temps de mettre les choses en place et de garder le lit. Illana comme toujours m'avait fait un sourire en me caressant doucement la joue. Elle semblait vouloir me dire quelque chose, je savais quoi alors sans qu'elle ne dis un mot je lui répondit.
- « Je veillerai sur eux, ne vous en faites pas. Vous pouvez partir en paix. »
J'étais partie par la suite, après m'être assurée que je ne pouvais plus les aider. Quelques jours passèrent, et Illana n'était plus. Je fis mentalement une prière, à Ceridwen et au dieu de l'autre monde pour qu'ils prennent soin de cette femme, alors que Killian me parlait. Je lui répondit avec douceur.
- « On ira souvent le voir avec Lancelot. Il ne sera pas seul. Mais tu sais que je ne peux pas te promettre que le chagrin ne te l'enlève. »
Je vis l'acceptation dans le regard de Killian, il hocha positivement la tête sans rien dire de plus. Liam et Killian repartirent comme convenu après les obsèque de leur mère. Quand ils furent parti, je pris la direction de Tortuga pour prévenir Calypso des derniers évènements. La sorcière ne voulu rien montrer, mais sa magie crépitait. Je lui posais une main sur l'épaule et lui dit.
- « J'ai promis de veiller sur eux à Illana, faites moi confiance Calypso. Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir... »
Tout sans exception, cette promesse allait rendre mon futur invivable, mais je tiendrai cette promesse. Une fois la mère biologique averti de la mort de la mère adoptive, je me présentais chez Kay avec Lancelot. Le vieil homme souriait et jouait avec Lance, mais il ne pouvait me cacher la douleur dans son regard. Et avec certitude, je su qu'il ne tiendrait pas jusqu'au retour de ses fils. Cela faisait un mois que Liama et Killian étaient partis, ils devait trouver pour Uther une plante nommé Dreamshade. Kay était entrain de jouer avec Lancelot, quand soudain il s'effondra. Son coeur avait lâché. Tous les domestique de la demeure se tournèrent vers moi pour les obsèques. Sans Liam et Killian, ils pensaient tous que c'était à moi de gérer ça et je le fis. Le temps passa, avec Lancelot nous étions reparti dans notre maison. Au solstice d'hiver, un pavillon bien connu fit son apparition à l'horizon. Les frères Jones revenaient aux bercail. J'eu une pensée triste, ils allaient être séparé maintenant, Liam devrait reprendre le domaine de Kay et Killian continuerait à voguer... Si seulement à cet instant j'avais su....
Aliana
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Sujet: Re: Le destin est une chose puissante [Killian Jones]