Sujet: Hey you ! Yeah you ! ✖ Anthony Scarecrow Sam 26 Sep - 15:39
Hey you ! Yeah you !
Jackie-Rose & Tony
Jackie-Rose avait fait un cauchemar, pour la première fois depuis des lustres. Après tout, elle était une femme particulière ; le stress, la peur, la frustration, la colère, c'était des sentiments qui lui étaient presque inconnus. À la place, elle sentait le bonheur, elle cherchait tout ce qui était positif à chaque instant de son existence, même durant les coups les plus violents. Il y avait toujours quelque chose de beau dans le laid, de bien dans le mauvais, d'agréable dans l’exécrable. C'était pour cela qu'elle se sentait d'autant plus mal le matin venu, encore agitée par les ombres et les horreurs qui avaient hanté sa nuit. Qu'est-ce qui avait bien pu causer un pareil trouble à son inconscient ? Elle qui voyait toujours tout en rose, c'était curieux de voir du noir s'infiltrer ainsi dans ses rêves sans le moindre scrupule. Mais peut-être n'était-ce pas réellement un cauchemar ? Elle ne savait plus trop. Les images s'évadaient de son esprit à mesure qu'elle revenait à la conscience ; et plus elle y réfléchissait, plus elle avait du mal à mettre des mots sur ce qu'elle avait vu, senti et ressenti. Peut-être que c'était quelque chose de joyeux qui l'avait agitée ? Non. C'était autre chose… Sûrement un de ces écureuils. Aaah, les écureuils. Tout le monde a un animal favori ; le cheval, le dauphin, le panda ou l'araignée. Mais tout le monde a aussi un animal qui, pour une raison mystérieuse, le dégoûte, le met mal à l'aise, l'énerve à la simple mention de son espèce. Quelque chose qui le fait grogner ou transpirer dès qu'il apparaît au coin de son œil ; le chat, le ver de terre, le loup ou l'araignée. Dans le cas de Jackie-Rose, c'était les écureuils, sans la moindre hésitation. Son psy -quand elle en avait encore un- lui disait toujours qu'il fallait qu'elle médite et retourne dans son enfance par la pensée, pour trouver le moment exact où cette haine à l'égard de ces petites créatures poilues et mignonnes avait pris son origine ; mais malgré tous ses efforts, tout ce qu'elle parvenait à retrouver c'était à quel point ce dégoût l'avait accompagné toute son existence. C'était le gros point d'interrogation de son existence ; comment quelqu'un d'aussi joyeux et aimant du monde qui l'entourait pouvait ressentir de telles émotions négatives à l'égard d'un mignon petit animal qui n'avait rien fait à personne ? Mais qu'à cela ne tienne ! La vague de panique passée, Jackie-Rose fit comme elle faisait toujours quand quelque chose de négatif se présentait devant elle et ne pouvait être résolut par un sourire ; elle haussa les épaules et passa à autre chose, en espérant pouvoir y revenir plus tard pour le comprendre si les circonstances le demandait. Très vite, les quelques rares souvenirs de son cauchemar disparurent du fil de ses pensées et elle se prépara un petit déjeuner rapide en sifflotant, dansant autour de son petit studio miteux avec sa jovialité habituelle. Quelques dizaines de minutes plus tard, elle était habillée et descendue dans la rue, se demandant quelle aventure elle allait vivre ce jour-là. Et quelles aventures ! Entre une rencontre random avec le directeur général du Daily Mirror -à qui elle avait accidentellement abîmé la voiture, ça lui avait pris du temps de négocier…- et la poursuite d'écureuil dans le parc, Jackie-Rose n'avait pas vu la journée passer -ni le fait qu'elle commençait à avoir faim. Elle devait avouer qu'elle était un peu short en matière d'argent, alors il allait falloir qu'elle se trouve un petit truc à faire, quelques heures ou quelques jours, pour passer la fin du mois sans trop de pépin. Peut-être qu'ils avaient quelque chose du côté de la fête foraine ? À voir. Ramasser les déchets, occuper les enfants perdus le temps qu'on retrouve les parents ; rien ne lui faisait peur. Il ne restait plus qu'à se lancer ! Et c'est avec cet étrange positive attitude que Jackie-Rose se retrouva dans le brouhaha général de la fête foraine ; malgré la fraicheur qui annonçait l'automne, les lieux tournaient encore bien grâce au beau temps, et puisque c'était la fin de la semaine, tous les enfants de la ville semblaient s'être donné rendez-vous pour faire le tour des attractions comme si leur vie en dépendait. À chaque pas, Jackie-Rose échangeait des sourires, s'amusait quelques secondes avec un bébé dans un landau avant qu'une maman méfiante ne la chasse et disait bonjour à qui voulait bien croiser son regard. Son sourire jusqu'aux oreilles, particulièrement enchanteur, parvenait la plupart du temps à égayer les badauds ; et c'est avec une joie incontestable que Jackie-Rose s'arrêtait pour discuter avec les forains ou les promeneurs, parlant de tout ce qui lui passait par la tête sans se préoccuper de ce qu'on pouvait bien penser d'elle et de son caractère extraverti. Mais en dehors de cette joie de vivre incorruptible, Jackie-Rose possédait un autre super-pouvoir ; elle pouvait repérer un « boudeur » à des kilomètres. C'était facile pour elle ; les gens qui étaient mal à l'aise en public, asociaux ou tout simplement pas d'humeur à rire produisaient tous une aura non pas plus sombre que les autres, mais moins forte, tout en étant bien plus perceptible. Les Boudeurs avaient cette fascinante capacité à devenir invisible tout en étant les gens les plus repérables du monde tant ils faisaient des efforts pour ne pas être aperçu. Oh, Jackie-Rose n'avait rien contre eux ; au contraire ! Elle adorait le fait que tout le monde était différent et que chacun fonctionnait à sa manière dans une société où les normes sont pourtant importantes. Il faut de tout pour faire un monde! Et il y en avait justement un qui semblait tourner en rond, armé d'une barbe-à-papa. Sourire aux lèvres, Jackie-Rose se dirigea sans hésitation dans sa direction, non sans un petit air de malice imprimé sur le visage. Elle avait hâte de faire sa connaissance !
« Bonjouuur ! Excusez-moi de vous déranger, mais vous avez l'air d'hésiter, et j'avais envie de vous aider. Vous ne savez pas quelle attraction faire en premier c'est ça ? Eh bien j'ai une solution ! On va commencer par la grande roue ! »
Et sans diminuer en enthousiasme, Jackie-Rose l'emporta derrière elle en direction de la grande-roue, sans lui laisser le temps de protester… Depuis le temps qu'elle avait envie de monter sur cette grande-roue -c'est-à-dire depuis une dizaine de minutes-, elle n'allait simplement pas le faire toute seule !
« Je m'appelle Jackie-Rose au fait, mais vous pouvez m'appeler Jackie ! Ou Rose ! Ou ce que vous voulez en fait ! C'est quoi votre nom ? Je suis ravie de faire votre connaissance en tout cas ! »
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Sujet: Re: Hey you ! Yeah you ! ✖ Anthony Scarecrow Sam 10 Oct - 13:37
Jackie-Rose ∞ Anthony
I wish today was just like every other days. Cause today has been the best day... Everything I ever dreamed !
La vie était quelque chose d'étrange. Il était si difficile de prévoir les choses que l'on allait faire d'un jour à l'autre, et il y avait toujours, ou du moins souvent, quelque chose qui tournait mal dans ce que l'on avait prévu de faire. Pourtant, Anthony Scarecrow était quelqu'un d'entêté. Et avoir un planning totalement organisé de sa vie était quelque chose qu'il cherchait absolument à avoir. Lorsqu'il s'ennuyait, il pouvait rester des heures à réfléchir le dimanche soir à ce qu'il pourrait bien faire de sa semaine prochaine, d'occupations toujours nouvelles pour combler les petits trous où il n'avait rien à faire entre deux passages au bureau. Souvent, c'était affalé dans son fauteuil en cuir dans son salon qu'il réfléchissait, mais parfois, il se couchait carrément par terre, les pieds en l'air contre le mur d'en face, le regard fixé sur son blanc plafond, parfois il pouvait passer des heures dans son bain. Tout cela bien sur sans oublier de se frotter sans cesse le crâne. C'était presque un TIC cette habitude qu'il avait de s'ébouriffer instinctivement le cuir chevelu dès qu'il réfléchissait. Du coup c'était pour ça qu'il avait presque fini par renoncer à se peigner. Puis ses cheveux étaient si épais et nombreux que même coiffé, ils se dressaient telle de la paille sur un épouvantail sur son crâne. Ce qui n'était pas si surprenant que ça si l'on était au courant de qui il était dans une autre vie. Tony avait beau les tartiner de gel de temps en temps, l'avocat ne voyait pas réellement de différence, du coup, il avait préférait laisser tomber sa bataille capillaire.
Personne n'était parfait, et Anthony était loin de l'être, c'était certains. Du coup comme cela devait forcement arrivé, et qui arrivé de plus en plus souvent d'ailleurs, il se retrouvait dans une situation où il n'avait réellement rien à faire. Le brun se tenait, planté au milieu de son salon, en chausson, à regarder d'un air vide ce qui l'entourait. Que pouvait il bien faire maintenant ? Bonne question. Il fallait dire aussi que Tony n'était pas du genre à aller vers les gens de son plein grès en arborant un grand sourire étincelant. Non, lui il était plus le genre de type que passe sa journée enfermé chez lui à lire, à trainer. Il avait quelques amis, qu'il voyait de temps en temps, et qui le poussaient en quelque sorte à s'ouvrir aux autres, à avoir une vie un peu plus sociale que celle qu'il menait jusqu'à présent. Ce ne serait pas mentir de dire que Tony aimerait bien avoir plus d'amis, ça lui permettrait de plus s'occuper dans ses moments d'ennuis intenses, mais au fond, il était terriblement timide. Quand on pouvait le voir à la barre, à exercer avec tout le brio qu'il pouvait sa profession d'avocat, on ne se douterait pas qu'il puisse être si peu à l'aise pour parler aux autres.
Soupirant, Tony jeta un regard las vers la pendule qui indiquait l'heure. Tiens, pourquoi ne mettrait il pas le nez dehors un peu pour changer ? Que craignais-t-il ? Personne n'allait le manger. Et même, il avait l'espoir que ce soit un jour quelqu'un qui fasse le premier pas vers lui, ça lui faciliterait clairement la tache. Parce que sinon, il faudrait vraiment qu'il termine par finir sur un de ces sites ridicules de rencontre sur internet pour se faire des amis. Parce que trouver l'amour ? Non merci, avoir des amis dans sa vie, ça lui suffit amplement. Dehors, habillé d'un costume marron, le plus discret qu'il pouvait avoir dans son armoire, ainsi que d'un long et chaud manteau, ses pas le conduire à la fête foraine qui s'était installé dans le coin. Tout ce bruit et ces couleurs qui brillaient, àa avait forcement attiré son regard. Fallait dire aussi, que ce que Anthony préférait le plus, c'était les choses colorées, et brillantes, et le sucre. D'ailleurs, le voilà déjà planté devant un vendeur de barbe à papa, à faire la queue pour pouvoir à son tour savourer cette sucrerie sont il était si friand. Une écharpe noir bien serrée autour de son coup, il piétinait sur place pour se réchauffer. Par chance, l'attente ne fut pas très longue, et il fut rapidement armé de son barbe à papa. Et maintenant ? Il marchait en silence à travers la foule. Qu'allait il bien pouvoir faire ? Son côté un peu enfantin le poussait à essayer tout un tas d'attractions qui avaient l'air plus cool les unes que les autres. Mais il fut rapidement interrompue dans ses réflexions par une tornade de bonne humeur blonde qui venait de se poster devant lui, tout sourire.
- Qu-quoi ?
Ce fut la seule chose qui sortit de sa bouche tellement il était surpris. C'était bien à lui qu'elle s'adressait au moins ? Il ne rêvait pas ? Lui qui souhaitait un peu plus tôt que de temps en temps des gens puissent faire le premier pas vers lui, il était gâté. Mais il ne pouvait pas s'empêcher de se montrer perturbé. Puis aussi, il fallait bien dire que Anthony, il n'avait pas souvent l'occasion de parler à des filles. Il eut d'ailleurs à peine le temps de se baffer mentalement histoire de se reprendre que la jeune femme l'avait déjà entrainé à sa suite. Mais pourquoi ? Et où ça ? Ah oui, elle avait parlé de grande roue non ?
Quelque chose au fond de lui lui donna envie de sourire, d'être heureux, mais pourtant i ln'y arrivait pas. Il était divisé entre deux sentiments contradictoires : la joie et la protestation. Non mais pour qui elle se prenait celle là ? Elle croyait vraiment qu'il allait venir avec elle ? Et pourtant, voilà qu'il étaient déjà tout deux en train de faire la queue pour accéder au manège. Pourquoi ?
Anthony était quelque de poli tout de même, malgré son côté un peu boudeur, du coup il allait répondre à ses question, puis, étrangement, il appréciait cette situation. Alors que d'habitude, il ferait encore plus la tête et ne parlerait pas. Qu'est ce qui avait changé ? A croire que son lui d'avant remontait de plus en plus à la surface...
- Enchanté Jackie-Rose, je suis Anthony. Mais comme pour vous, vous pouvez m'appeler Tony, c'est plus court que dire mon prénom en entier à chaque fois. Et mon nom de famille, n'en parlons pas !
Fallait pas croire, il pouvait se montrer bavard Tony, voir même extrêmement bavard lorsque la situation s'y prêtait. Il avait toujours tendance à dire beaucoup de chose pour au final ne répondre qu'à une simple petite question ! Ses yeux toujours rivés sur le visage joviale de la blonde, il craqua au mieux qu'il pu dans sa barbe à papa. Il avait tellement été perturbé par son apparition qu'il en avait presque oublié sa barbe à papa. Et pourtant, seul dieu pouvait savoir à quel point lui et le sucre c'était une longue histoire passionnée... En parlant de ça d'ailleurs...
- Vous voulez donc que l'on fasse un petit tour de grande roue, vous et moi je présume. Mais, vous avez de l'argent, ou vous espériez que j'ai assez pour payer ma place ?
Demanda-t-il par simple curiosité, parce que l'argent n'était pas un problème pour lui, mais il était curieux de savoir si cette jeune femme si enthousiaste avait vraiment tiré l'avocat jusqu'ici sans avoir réfléchi à ça, juste sur un coup de tête...
Sujet: Re: Hey you ! Yeah you ! ✖ Anthony Scarecrow Dim 25 Oct - 15:46
Hey you ! Yeah you !
Jackie-Rose & Tony
Il fallait reconnaître que Jackie-Rose ne manquait pas de courage ; après tout, ce parfait inconnu pouvait très bien se révéler être un dangereux psychopathe qui avait l'intention de la découper en morceaux après le petit tour en grande roue. Cela dit, même en étant parfaitement consciente qu'il s'agissait d'un fou dangereux, Jackie-Rose aurait probablement foncé de l'exact même manière avec l'exact même ton, simplement parce que « même les psychopathes dangereux ont besoin d'amour, et puis si ça se trouve il a un bon fond ». Elle appelait ça la manière forte. Si vous aimez quelqu'un et le montrez, il serait difficilement capable de ne pas vous aimer et de vous faire du mal, non ? Logique. À se demander comment Jackie-Rose avait survécu jusque là. En fait, ça n'était pas si compliqué, en y réfléchissant ; la demoiselle n'avait pas un parcours particulièrement glorieux, ni particulièrement intéressant. Ses faux souvenirs retraçaient l'existence d'une jeune fille aux allures banales, mais qui s'était taillé une étrange réputation de fille facile souffrant d'une sorte de complexe du trop plein d'amour. « Elle a tellement d'amour à donner qu'elle le donne à n'importe qui ». Ouais, en résumé, c'était un peu ça, mais dans les faits, c'était bien plus compliqué. On pouvait croire Jackie comme étant une personne naïve et manipulable ; mais toute la beauté de l'existence résidait dans le fait que chacun est capable d'apprendre de ses erreurs. Et c'était ce que faisait Jackie, encore et toujours, à chaque nouvelle rencontre. Elle faisait confiance, et elle apprenait si cette confiance pouvait durer dans le temps ou non. Si c'était le cas, elle venait de se faire un nouvel ami ; si non, elle se contentait de prendre la route opposée et de ne pas s'en préoccuper. C'était donc une nouvelle aventure que voilà ; et pour son plus grand plaisir, ce drôle d'inconnu se prit au jeu, et son aura naturelle paru soudain un peu plus brillante, même si son visage continuait d'afficher un désarroi complet et une absence totale de sourire. Ah ! Il parlait ! Jackie-Rose avait seulement souri lorsqu'il avait exprimé son désemparement par un « quoi » des plus hésitants, mais l'enthousiasme de la jeune femme semblait déteindre sur lui ; il se présenta à son tour, et Jackie-Rose ne pu s'empêcher de lui flatter l'épaule comme pour lui dire « Bravo mon gars ! T'as fais un pas de plus dans la bonne direction ! ». Elle était comme ça, la demoiselle, toujours à féliciter et encourager les gens, car c'était le seul vrai moyen qui leur permettait d'avancer à ses yeux, au point qu'elle pouvait devenir particulièrement agaçante. Il suffisait d'avoir un ego un peu trop fragile pour confondre ses encouragements et la fierté qu'elle ressentait pour tout un chacun avec une condescendance mal placée, et elle avait déjà eu affaire à ce genre de personnage ; mais ça ne l'avait jamais fait reculer. Elle n'était pas le moins du monde condescendante, après tout, pourquoi le serait-elle ? Elle n'était pas meilleur que qui que ce soit. Tout le monde était égal, tout le monde avait la même chance devant lui, tout le monde avait son talent et son domaine de prédilection. Et le sien, c'était d'être un rocher bavard, une montagne de soutien pour tous ceux qui croisaient sa route et les rares qui acceptaient son amitié à bras ouverts -même les escrocs qui en abusaient. Ça ne la dérangeait pas de toute manière, qu'on profite d'elle ; elle avait fait le bonheur de quelqu'un, c'était tout ce qui comptait. Malsain, peut-être ? Un jour elle s'en rendrait compte. Mais pour l'heure, la grande roue !
« Enchanté Tony ! Je serais ravi d'entendre votre nom de famille quand même, il a l'air génial ! Le mien est tout simple… c'est Skye, comme le ciel mais avec un « e » à la fin ! »
Elle émit un petit rire enthousiaste, avant de chiper un morceau de barbe-à-papa sans la moindre gêne, et sans même se demander si il tenait à sa sucrerie en entier ou si cela le dérangeait qu'elle se serve de la sorte. Elle n'y pensait pas ; pour elle, tout était partageable. Absolument tout. Elle fit une petite moue dubitative lorsqu'il mentionna le jeton pour monter sur la grande-roue ; à vrai dire, elle n'avait même pas pensé à ça. Tapotant ses poches, elle réalisa qu'elle n'avait rien sur elle, puisqu'à la base elle était venue pour voir si elle pouvait obtenir un petit truc à faire pour la soirée et espérer empocher quelques pièces ou jetons ; mais maintenant qu'il était là, elle était tout simplement certaine que cela ne le dérangerait pas de partager avec elle, non ?
« Ouiii j'ai trop envie d'aller sur la grande roue depuis tout à l'heure ! Et je me suis dit que ça vous plairait aussi ! Mais en fait, j'ai même pas pensé au fait qu'on avait besoin de jetons. Vous en avez pas sur vous ? Au pire je peux aller demander à deux trois forains, j'en connais qui pourrait me faire une offre pour ce tour ! »
C'était toute la vérité, et il n'y avait pas une miette d'avidité dans ses mots ; elle connaissait bien quelqu'un qui allait sûrement l'aider, et elle le payerait au centuple dès qu'elle le pourrait, c'était la moindre des choses.
« Désolée, on me dit toujours qu'il faut que je réfléchisse avant d'agir… mais c'est si ennuyant de le faire ! Je pars du principe qu'il faut saisir l'instant comme il vient. Vous êtes d'accord non ? Ça marche pas à tous les coups, mais quand des problèmes arrivent, c'est le moment de trouver des solutions sur le moment… l'instinct nous guide à chaque instant, c'est comme ça que je fonctionne ! »
Elle s'immobilisa à quelques mètres de l'homme qui distribuait les jetons, se demandant s'il était temps de s'arrêter pour chercher un sauveur ou si son nouveau compagnon allait lui offrir ce tour cette fois-ci.
« Si ça ne vous dérange pas de prendre les jetons, moi ça me va comme ça ! Et je vous repayerai au centuple… promis ! »
Si elle n'oubliait pas deux jours après. Après tout, elle était terriblement tête en l'air quand elle s'y mettait !..
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Sujet: Re: Hey you ! Yeah you ! ✖ Anthony Scarecrow Ven 30 Oct - 10:21
Jackie-Rose ∞ Anthony
I wish today was just like every other days. Cause today has been the best day... Everything I ever dreamed !
Anthony Scarecrow s'était retrouvé dans une situation des plus... Originale. Pour une fois qu'il se décidait à sortir, faire une petit tour dans la fête foraine locale pour grignoter un peu et se changer les idées avec toutes ces belles et brillantes lumière, il avait fallu qu'une tornade blonde lui tombe dessus. Cette fille avait l'air trois fois plus hyperactive que lui en plus. A croire que ce genres de choses ça ne devait arriver qu'à lui. Pourtant dans la vie Tony n'avait pas le souvenir d'avoir réellement la poisse. Quoi que c'était peut être pas une malchance d'être "choisi" comme compagnon de grande roue par cette Jackie... Ou Rose... A non Jackie-Rose ! Enfin, pour l'instant il n'avait pas encore trouvé matière à se plaindre, mais ça allait venir, sans doute, un jour ou l'autre... Pour l'instant il se contentait de la fixer avec curiosité, asseyant de déceler dans ses yeux ce qui lui avait poussé à lui bondir quasiment dessus ainsi, mais non, il semblait que pour la jeune femme, c'était quelque chose de tout à fait naturel... Il songea même un instant qu'elle devait être le profil type de ces pom-pom girl qu'on voyait parfois sur le côtés des évènements sportifs à agiter leurs pom-pom avec joie et bonne humeur tout en hurlant aux joueurs tout un tas de paroles encourageantes plus motivantes les unes que les autres. Mais non, c'était la vrai vie, et Tony était quasiment sur que non, la blonde ne risquait pas de dégainer à tout moment un paire de pom pom pour lui hurler dessus... Puis sérieusement, suffisait de regarder son petit visage tout joyeux pour comprendre qu'elle ne ferait pas de mal à une mouche...
- Et bien si vous êtes le ciel moi je suis un épouvantail ! Souligna-t-il en passant au passage sa main dans ses épais cheveux ébouriffés qui faisaient que son nom de famille quelque part lui allait si bien... Mon nom de famille c'est Scarecrow.
Ce qui signifiait bien sur, épouvantail. Il faillit protester lorsqu'il vit qu'elle osait toucher à sa précieuse sucrerie mais il se retint de peu. Tony, si tu voulais un peu te faire des amis dans la vie, faut apprendre à ne pas bouder tout le monde du simple fait qu'ils aient eut aussi envie de profiter des délices de la vie ! Parfois l'avocat maudissait sa petite voix intérieur... Mais elle n'avait pas tord. Puis ne pas jouer le grognon une soirée ça pourrait lui faire du bien non ? En tout cas, comme si il avait peur que sa petite compagne improvisée ne lui chipe toute sa barbe à papa, il pris la bouchée la plus grande de ce nuage de sucre qu'il pu. En fait, il en avait tellement mis d'un coup dans la bouche qu'il regretta sur le coup d'avoir visé trop gros. Et lorsque Jackie se retourna vers lui pour ouvrir la bouche, il devait bien avoir l'air ridicule avec sa bouche difficilement fermée pleine de sucrerie. Lui ? Un morfale de sucrerie ? Pas du tooout ! Au pris d'un profond élan de courage, il pris sur lui pour avaler le contenu de sa bouche et soupira longuement avant de se retourner de nouveau vers la blonde.
- Oh ne vous en faites pas ! Vous m'avez un peu surprise au début en me sautant dessus comme ça mais vous n'avez rien fait de grave ! Et ne vous en faites pas pour les jetons je m'en occupes !
Il lui sourit même pour lui faire comprendre que non ça ne le dérangeait pas du tout. Au point où il en été, même si a la base il n'avait rien demandé, autant s'investir un minimum dans leur aventure dans la grande roue. L'aventure de sa vie presque vu qu'il n'était pas vraiment le genre de personne a faire beaucoup d'activité en dehors de la lecture d'un livre seul chez lui au coin du feu. Puis du haut de la grande roue... Il pourrait voir de si belles lumières ! Du coup il tendit quelques pièces au vendeur afin d'acheter deux jetons pour la grande roue et se retourna vers Jackie-Rose pour lui en donner un.
- Tiens ! Si vous voulez que l'on ait une place rapidement, il faudrait se dépêcher de se rapprocher de l'attraction !
Après tout, il suffisait de regarder la queue derrière eux pour comprendre que l'attraction attirait du monde. Surtout des parents avec leurs enfants, mais ça faisait quand même une bonne queue devant le guiche... Queue dans laquelle ils s'étaient incrusté sans aucune gêne d'ailleurs...
Sujet: Re: Hey you ! Yeah you ! ✖ Anthony Scarecrow Lun 2 Nov - 20:49
Hey you ! Yeah you !
Jackie-Rose & Tony
Au final, Jackie-Rose menait une vie plutôt simple ; même très simple, selon certains. Elle vivait très littéralement au jour le jour, et même si parfois c'était très difficile de trouver simplement de quoi se nourrir ou même s'abriter, elle était parfaitement satisfaite de ses élans d'impulsivité ; elle aimait bouger, elle aimait découvrir du monde, elle aimait toutes ces choses que l'existence lui balançait à la figure avec le même enthousiasme à chaque fois. C'était une fontaine de positivisme ; tout était une bonne raison de sourire. Un beau paysage, un feu d'artifice, une envie soudaine de piquer un sprint pour vérifier un truc qu'elle avait vu du coin de l'oeil, tout, de l'événement le plus anodin et banal au gros événement de dingue. Elle avait d'ailleurs l'étrange tendance de s'incruster à des endroits où elle n'avait absolument pas été invitée, en allant jusqu'à se déguiser pour pouvoir y faire ; comme la fois où elle s'était déguisée en serveuse pour assister à un gala, ou même la fois où elle avait opté pour un costume de demoiselle d'honneur juste pour être à un mariage primé… À force, elle s'était fait pas mal d'ennemis, mais elle avait aussi réussi à se faire deux trois contacts ici et là, juste histoire d'avoir des gens à qui se rattacher. Oh, ces gens-là étaient tristement rares ; le fait est que la société avait des tendances particulièrement cyniques, et une tornade blonde toujours de bonne humeur, ça n'était jamais très bien accueilli. Les gens la trouvaient fatigante, agaçante, envahissante, lourde, facile, exécrable et tant d'autres joyeusetés qui ne faisaient jamais leur chemin dans le cerveau de Jackie-Rose. Elle ne comprenait tout simplement pas comment on pouvait fonctionner en étant pessimiste ou négatif en permanence. Pour elle, il suffisait de claquer des doigts, de faire un pas et de tourner la page pour faire disparaître les tourments. C'était comme ça qu'elle s'était retrouvée à Storybrooke ; elle avait essayé ici et là de vivre pendant quelques temps, mais les gens finissaient par la haïr, par la rejeter, les femmes plus souvent que les hommes tristement, car Jackie-Rose ne réfléchissait pas plus loin que ce qu'elle avait devant les yeux, devenant accidentellement la maîtresse d'un soir de nombre d'individus techniquement pris. Elle ne faisait pas cela pour faire du mal à qui que ce soit, c'était simplement une autre rencontre, un autre flirt, une autre nuit qui se terminait bien ou mal, et elle continuait sa route sans y réfléchir plus que cela.
« Scarecrow ! On fait un sacré duo ! J'imagine toujours un épouvantail avec un infini ciel bleu derrière lui, tandis qu'il monte la garde dans son champ de maïs... »
Elle l'aimait de plus en plus, ce type ; même s'il ne se montra pas si enclin à vouloir partager sa sucrerie avec elle. À vrai dire, elle laissa échapper un petit rire quand il essaya de dévorer la barbe à papa d'un seul coup en entier, car il en avait désormais partout sur la figure ; mais elle avait reçu le message, et ne s'en formalisait d'aucune manière. Il avait l'air terriblement sympathique ; et malgré la première impression, qu'il put être un individu du genre grognon qui n'aurait pas apprécié la proximité directe de Jackie-Rose, il semblait accepter la présence de la demoiselle avec simplicité, ce qui la rendait d'autant plus joyeuse et curieuse à l'idée d'en savoir plus sur cet homme.
« Merci pour le jeton, je vous revaudrais ça ! »
Jackie-Rose répondit à son sourire avec franchise, avant de lui saisir la main pour l'emporter dans la file d'attente ; oh certes, ils s'étaient glissés au hasard dedans, récoltant quelques regards désapprobateurs ici et là, mais au moins, ils arrivèrent rapidement du côté de l'attraction, et bientôt, ils purent monter dans l'une des nacelles qui les emporteraient dans les hauteurs, afin d'observer la ville et ses alentours sous un nouveau jour. L'appareil montait avec lenteur, permettant aux passagers aux passagers de profiter de la nacelle en étant libres de leurs mouvements, et Jackie-Rose s'inclina sur une rambarde de sécurité, afin d'observer les gens qui semblaient s'éloigner, au sol, admirant la foule. Très vite et très lentement à la fois, les nouveaux amis pouvaient voir la fête foraine en entier, et bientôt encore pourraient-ils voir toute la ville ; et Jackie-Rose, pour la première fois depuis longtemps, se laissa simplement aller, emportée par l'esthétisme du paysage, sans prononcer le moindre mot. Elle tenait encore sans s'en rendre compte la main d'Anthony, avant de la lâcher soudainement pour lever les bras au ciel et s'étirer en poussant un soupir de joie et d'allégresse.
« C'est… magnifique ! Vous ne trouvez pas ? »
Elle n'avait pas d'autres mots ; et à vrai dire, elle n'avait pas envie de s'époumonner en longs monologues sur le sens de la vie et autres banalités. Elle appréciait simplement le moment avec ce drôle d'épouvantail rencontré par hasard, tout ça devant un paysage impressionnant ; et en ce qui la concernait, tout allait pour le mieux.
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Sujet: Re: Hey you ! Yeah you ! ✖ Anthony Scarecrow Lun 7 Déc - 20:37
Jackie-Rose ∞ Anthony
I wish today was just like every other days. Cause today has been the best day... Everything I ever dreamed !
La nuit porte conseil. En tout cas c'était ce qu'il avait entendu dire à la base. Mais bon, il découvrait aussi que ça permettait de rencontrer des gens. Et oui, lui, il se sociabilisait. Qui le croirait si il racontait qu'il avait fait un tour de grande roue avec une jeune femme. Il se ferait sans doute chambrer le pauvre. Mais bon, au pire il s'en fichait. Il faisait ce qu'il voulait après tout. Si il avait envie de se détendre et de passer un bon moment tout en simplicité, personne ne lui dirait quoi faire ! La seule chose pour l'instant qu'il puisse reprocher à sa partenaire imprévue répondant au nom original de Jackie-Rose c'était de lui avoir piqué un tout petit bout de sa chère et tendre barbe à papa. PERSONNE ne lui prenait de sa barbe à papa. Mais bon, il n'avait rien dis, juste montré que c'était à lui en marquant la sucrerie de toute sa dentition.
- Skye et Scarecrow, c'est vrai que ça sonne plutôt bien...
Souffla-t-il entre deux couts de langues sur ses joues qu'il s'était comme un idiot recouvert de barbe à papa. Heureusement que Tony n'était pas du tout le genre de personne à chercher à draguer ou flirter en toute circonstance avec des inconnues... Parce que sinon, il s'y prendrait vraiment mal. Il avait beau être quelqu'un de sérieux dans l'exercice de sa profession, l'une de ses plus grande faiblesses était son absence de sociabilité et sa maladresse dans le contact avec les autres. Mais bon, il avait la sensation qu'avec Jackie, il était tombée sur une personne qui n'allait pas le regarder comme si il était fou ou autre chose comme ça. C'était assez agréable d'avoir l'impression qu'elle pourrait le trouver presque amusant...
- Oh je vous en prie, vous n'avez pas à me le rendre, c'est un cadeau !
Déjà qu'elle se donnait la peine de le supporter toute la soirée, il n'allait pas l'importuner au point de lui courir après un jour de plus pour qu'elle lui rende son ticket. Puis c'était as son truc de courir après les gens. Les gens il les fuyait d'habitude. C'était eux qui ne manière générale l'appelaient pour le sortir un peu de chez lui...
Rapidement, ils se retournèrent dans la nacelle. Tony ne disait pas un mot, le regard baissé, fixant leurs deux mains toujours liées. Tiens, il ne s'était même pas rendu compte qu'ils se tenaient encore la main... Mais bon, ça ne le dérangeait pas. Il en fallait beaucoup plus pour le gêner. Il se contentait de regarder en silence les étoiles briller au dessus des lumières de la petite ville qu'ils pouvaient voir s'étendre de plus en plus sous leurs yeux.
- En effet... C'est magnifique...
C'était le mot juste. Il ne regrettait pas du tout d'être monté ici, d'avoir accompagné cette jeune femme si souriante qui l'avait pris par la main pour le faire sortir de sa monotonie habituelle... Après un moment de silence où ils étaient tout deux appuyés sur la rambarde de sécurité, profitant de la montée de la nacelle, un sourire s'étendit légèrement en coin des lèvres du chevelu, qui se retourna vers la blonde. - Merci...
Souffla-t-il simplement. Il n'était pas du tout doué pour ce genres de choses, mais il se devait de la remercier pour tout cela, même si sa façon de faire était un peu maladroite, c'était sincère, et c'était le plus important, non ?
Sujet: Re: Hey you ! Yeah you ! ✖ Anthony Scarecrow Jeu 24 Déc - 21:15
Hey you ! Yeah you !
Jackie-Rose & Tony
Jackie-Rose était véritablement un réservoir d'optimisme qui ne se vidait jamais, et son sourire éternel était là pour le prouver. Cette tendance permanente de danser de joie quelles que soient les circonstances avait pourtant des mauvais côtés ; Jackie-Rose souriait, elle souriait à tout le monde, et ça n'était pas toujours aux personnes les plus fréquentables -c'était même quasiment toujours l'inverse, car trop de gentillesse tue la gentillesse d'autrui. Cela dit, elle ne remarquait pas encore l'étonnant jeu du sort qui l'avait amenée à croiser la route de l'un des hommes les plus associaux et maladroits en public du monde ; et elle ne savait pas non plus que cette apparente dualité ferait d'eux un duo de choc. Peut-être que d'une certaine manière, Jackie-Rose enviait Anthony ; elle avait beau afficher une confiance en elle sans limite -et elle avait effectivement confiance en elle, mais seulement dans quelques domaines-, la demoiselle dissimulait une dépendance navrante pour l'approbation des autres. Certes, elle avait appris à se débrouiller toute seule à force d'être le mouton noir de tous les milieux qu'elle croisait, mais elle n'en était pas moins incertaine, et n'assumait pas un désir enfoui de se faire aimer des autres de manière aussi forte qu'elle les aimait ; mais c'était surtout la manifestation refoulée du fait qu'elle était tout bonnement perdue, elle n'avait pas la moindre idée de sa place dans ce monde, et se contentait donc de vivre comme elle l'entendait, avec le sourire. Les associaux au moins, du moins l'idée qu'elle s'en faisait, n'avaient besoin de personne.
« Merci pour le cadeau ! Je vous le revaudrai. Promis ! »
Le voyage fut paradoxalement calme, face au côté tornade instoppable de la demoiselle ; mais elle appréciait chaque seconde, laissant ses yeux se promener sur les reflets lumineux qui s'éparpillaient tout autour d'eux, semblable à un immense paysage étoilé. Elle s'amusait à repérer les endroits qu'elle connaissait, les désignant avec enthousiasme à Anthony, pour le simple plaisir de partager sa détente avec ce drôle de type bien silencieux ; elle commençait presque à se demander si il était mélancolique, et faisait tout son possible pour qu'il sourit. C'était très Jackie-Rose, de croire qu'une absence de sourire ou un silence prolongé signifiait un malaise ou une tristesse naissante ; mais elle n'était pas non plus du genre « in your face », faisant simplement tout ce qu'elle pouvait pour détendre l'atmosphère et égayer les coeurs.
« Qu'est-ce que tu fais dans la vie ? »
Le tutoyement était venu naturellement, tout comme la question dangereusement banale ; Jackie n'était après tout pas connue pour se formaliser par des conventions sociales basiques, et puis, de toute manière, il ne pouvait pas s'échapper tout de suite puisqu'ils étaient presque tout en haut, coincés dans une nacelle !..
« Qu'est-ce que ça doit être de voler !.. »
Elle fixait désormais la distance qui les séparait du sol ; les gens qui parcouraient la fête foraine n'était plus que des silhouettes lointaines, des têtes couronnées de bonnets multicolore. Elle se fascinait pour cette foule improbable d'inconnus, méditant sur le fait que les trois quart d'entre eux ne se connaissaient pas, ne se parlaient pas, alors qu'ils vivaient tous dans la même petite ville au nord des Etats-Unis. Incroyable, selon elle ; et triste, car aucun ne ferait probablement l'effort d'apprendre à connaître ces gens qui se tenaient devant et derrière eux dans la file, alors qu'elle passerait volontiers sa journée à parler à chacun d'entre eux. Les individus ne se considéraient pas comme tels, ils n'étaient qu'une masse de monde, indifférents les uns aux autres, ne prenant pas le temps de communiquer, ne prenant pas le temps de s'aimer. Elle se dit soudainement que c'était ainsi que les oiseaux devaient percevoir le monde ; depuis les cieux, ils voyaient le reste des êtres vivants comme de simples fourmis, sans personnalité, sans particularités qui faisaient d'eux des êtres à part entière. La nacelle vibra soudain, et la roue s'immobilisa ; problème technique. Jackie-Rose savait que cela se produisait de temps en temps ; c'était même monnaie courante dans les fêtes foraines, pas de quoi s'inquiéter.
« Oh, j'espère que tu n'as pas le vertige... »
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Sujet: Re: Hey you ! Yeah you ! ✖ Anthony Scarecrow Lun 28 Déc - 23:42
Jackie-Rose ∞ Anthony
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La vue en valait le coup. Oh et puis ce n'était pas comme si il avait dépensé une fortune non plus en achetant ces deux places pour la grande roue... Puis la jeune femme qui l'accompagnait dans sa soirée au parc d'attraction lui promettait de lui rendre sa part. Elle n'avait pas besoin vraiment, c'était un cadeau. Pour une fois qu'il faisait des cadeaux... Alors que les deux compaires d'un soir observaient la ville rétrécir sous leurs yeux, au fur et à mesure que leur nacelle s'élevait dans le ciel, Anthony ne pouvait s'empêcher d'être pensif. A quoi pouvait il bien penser ? Et bien à cette Jackie-Rose justement. Qui était elle vraiment ? Tout cette joie de vivre et cette bonne humeur, était ce juste un masque, ou était elle comme cela au naturel ? Difficile à savoir étant donné que ce n'était que la première fois qu'ils se rencontraient. Il serait triste d'apprendre que tout ceci n'était que l'œuvre d'une méchante manipulatrice faisait exprès d'être gentille auprès de lui pour lui racketter des bouts de barbapapa et de l'argent pour faire un tour de grande roue... Non, plus sérieusement. Elle n'avait pas la tête à ce genre de choses... Mais alors pas du tout...
Puis au fond elle était comme lui. Un véritable moulin à parole, qui une fois commencé ne s'arrêtait que difficilement. Tony était totalement ce genre de personne qui parlait et parlait encore et encore en tournant autour du pot autant qu'il pouvait juste pour le plaisir de parler et d'étaler sa connaissance. Voilà pourquoi il allait chez le psy parfois. Au moins, il avait à côté de lui une personne avec qu'il pourrait prendre plaisir à parler. D'habitude il n'utilisait pas souvent son téléphone pour parler, mais si jamais il avait son numéro, ils pourraient tenir une soirée à parler de sujet du style... Le sucre. Elle devait aimer ça le sucre, non ? Non mais qu'est ce qui lui prenait ? Depuis quand il se faisait des films pareil ? Puis il n'avait pas son numéro de toute façon, mais il pouvait toujours lui demander... Il n'avait jamais fait ça, ça sonnait tellement bancal dans sa tête... A quoi il pensait de toute façon ? Ce n'était qu'une étrangère croisée dans la rue par hasard. Il était au bon endroit au bon moment, c'est tout. Ca aurait pu être n'importe qui à sa place. Ce n'était pas parce qu'elle était gentille avec lui qu'elle l'appréciait forcement. Puis de toute façon, ça n'avait aucune importance. Ce n'était pas comme si cette fille l'intéressait quelque part, de toute façon ils n'allaient sans doute jamais se revoie. C'était triste quand même...
Alors qu'il tentait de se vider la tête de toutes ces pensées contradictoires qui bouillonnaient en lui en tentant de se concentrer sur les lieux que lui désignait Jackie-Rose, toujours aussi joyeuse de haut de leur grande roue. Lorsqu'il réfléchissait, Anthony avait toujours tendance à passer la main dans ses cheveux. C'était son petit tic à lui. Du coup, ses cheveux devaient bien être ébouriffé depuis... Rhooo de toute façon ils n'avaient jamais été impeccable non plus. D'ailleurs, il était justement en train de se gratter l'arrière de crâne, les yeux perdu dans l'horizon, lorsqu'il fut interpellé par la question de la jeune femme, bien décidé à briser ce long silence.
- Je suis avocat. Et toi ?
Il lui renvoyait la curiosité. Ce genre de question ne le dérangeait en nul point. Il adorait parler de son mêtier. Il adorait parler tout court de toute façon. C'était peut être du au fait aussi qu'il n'avait pas beaucoup de personnes auxquelles parler. Du coup beh dès qu'il trouvait la bonne, il lui crachait l'équivalent du dictionnaire en mot dessus. Qu'est ce que ça doit être de voler hein ? Anthony admirait l'innocence et la rêverie qu'il pouvait lire dans les yeux de Jackie. C'était le genre de rêve que sa partie épouvantail enfoncée au fond de lui ferait, mais qui ne viendrait pas naturellement à l'esprit de l'avocat actuel. Bien que lui même était au fond insouciant et un grand enfant...
- Ça doit être un privilège, accordé seulement aux oiseaux...
Mais Jackie-Rose n'était pas un oiseau hein ? Il n'avait jamais aimé les oiseaux. Peut être parce que son nom de famille c'était Scarecrow, et que les épouvantails et les oiseaux, c'était pas l'amour ?
- Oh non ne t'en fais pas ! Je ne suis pas fou au point de monter aussi haut dans le ciel si j'avais le vertige.
Mais bon, il était sur que même si il avait eut le vertige, il serait quand même monté avec elle dans cette nacelle. De toute façon il n'avait pas vraiment eut le choix ! - Notre voyage risque d'être un peu plus long que prévu...
Oh mais ça ne le dérangeait pas du tout... Il sortit quand même son téléphone portable de sa poche. Bien, du réseau. On sait jamais, au cas où qu'ils restent bloqués, ça pourra toujours leur sauver la vie. Comment ça c'était juste un prétexte pour sortir son téléphone parce qu'il n'avait rien de plus à ajouter ? Ou alors tout simplement pour qu'elle sorte le sien à son tour. Rhooo mais c'était ridicule, il n'avait jamais demandé un numéro à une fille de toute sa vie. Il n'avait plus 16 ans pourtant... Fallait dire que d'habitude il ne faisait pas dans le social aussi...
Sujet: Re: Hey you ! Yeah you ! ✖ Anthony Scarecrow Mer 6 Jan - 23:02
Hey you ! Yeah you !
Jackie-Rose & Tony
Jackie-Rose se sentait envahie d'une douce chaleur. La plupart des temps, quand elle envahissait l'espace personnel d'inconnus de tous horizons, ils finissaient par s'agacer, surtout quand elle se mettait à poser des questions sur tout et n'importe quoi ; et elle ne savait pas trop pourquoi, mais elle avait l'impression que son étrange réputation lui collait à la peau comme un mauvais parfum, éloignant les gens bien trop rapidement à son goût. Mais Anthony avait ce petit truc, il était une oreille attentive tout comme il semblait aimer parler, et cela leur faisait des points communs dont elle ignorait encore l'existence ; elle se sentait bien à ce moment-là, ce moment précis, en haut de la grande roue, à observer le paysage tout en parlant de tout ce qui lui passait par la tête. C'était ça, son dada ; des rencontres d'une fois seulement, éphémères et pourtant recouvertes d'une fine pellicule de magie qui rendait l'instant unique. Elle aimait écouter les histoires des gens, elle aimait leur compagnie, elle aimait leur proximité. Elle se demandait parfois si elle n'avait pas été un chat dans une autre vie, puisqu'elle aurait carrément été du genre à se frotter contre tout le monde en ronronnant si cela était socialement acceptable ; mais un chat, de réputation, n'était pas de bon augure, c'était un profiteur, un manipulateur qui n'était gentil que parce qu'il obtenait quelque chose en retour… de réputation. Un peu comme la sienne, de réputation, en fait. Même si elle n'aimait pas trop les chats, à la base. Enfin ce n'était pas qu'elle ne les aimait pas, c'est juste que eux ne l'aimait pas trop. Une vieille habitude pour elle de toute manière.
« Avocat hein ? Wow ! Tu es quelqu'un d'important alors ! »
Jackie-Rose sourit. Elle voyait la chose à travers un prisme de simplicité, qui pouvait parfois s'apparenter à des stéréotypes ou des clichés, même si ce n'était pas son but, puisqu'elle n'aimait pas le concept de coller des étiquettes sur quelqu'un. Certes, comme tout le monde, elle avait une première impression chaque fois qu'elle rencontrait quelqu'un ; mais elle était dotée d'une rare qualité, celle d'être absolument incapable de considérer une personne sous un seul angle, et n'avait pas d'opinion en dehors de sa première impression jusqu'à ce qu'elle ait assez d'informations pour se faire une idée globale de l'individu. Bien sûr, elle n'en voulait pas aux gens qui se fiaient aux clichés et aux impressions faussées ; c'était dans la nature de l'homme de tout vouloir ranger dans des cases, de vouloir trier, et de vouloir établir une hiérarchie de base pour construire une structure qui faisait sens. L'abstrait était un concept difficile pour beaucoup de gens, et l'idée de ne pas avoir d'opinion toute faite était probablement quelque chose de difficile à avaler. Peut-être que c'était parce qu'elle n'avait pas même de définition pour elle-même ; elle ne savait pas trop si elle était superficielle, peste, bourreau du travail ou grosse, si elle était artiste, profiteuse, naïve ou gentille. Jusque là, tout ce qu'elle acceptait comme étiquette sur elle-même, c'était « je suis Jackie-Rose », tout comme cet homme n'avait pour seule définition « Anthony ». Puisqu'elle n'en savait pas plus sur elle-même, pourquoi prétendre savoir qui sont les autres ? Ce fut en partie pour cette raison qu'elle fut d'abord incapable de répondre à Anthony ; elle se cherchait dans son esprit, ne sachant pas trop quel mot choisir pour caractériser sa vie. Elle cherchait quelque chose de vague, ni trop restrictif, ni trop mystérieux.
« Eh bien moi… Disons que je suis une freelance. »
Elle ne savait pas trop quel autre mot utiliser, puisqu'elle se contentait pour l'heure de vivre au fil des jours, saisissant les occasions de travailler qu'elle trouvait pour arrondir ses fins de mois, et passant le reste du temps à aimer le monde et partager ce qu'il avait à offrir -souvent au détriment de l'avis des autres. Elle se servait comme elle pouvait, quoi. Même si cela pouvait paraître péjoratif, elle ne voyait pas cela comme quelque chose de mal, loin de là ; elle n'avait pas attiré Anthony dans un piège pour son tour en grande-roue. Elle aurait très bien pu se passer de ce tour. Elle saisissait simplement les occasions qui se présentaient sans arrière-pensée ou préméditation, et parfois se prenait des pains dans la poire, parfois littéralement, et continuait son chemin une fois que ce moment de rencontre éphémère était passée.
« J'ai pas vraiment de travail fixe on va dire, j'aime bien saisir toutes les opportunités ! Rien de mieux que de se diversifier à mon avis, histoire de vivre un maximum d'aventures ! »
Elle sourit à nouveau, et lorsque la nacelle s'immobilisa, elle se laissa bercer un instant par l'absence de mouvement qui régnait ; puis, quand Anthony sortit son téléphone portable, elle revint à elle, pointant le doigt faire le ciel comme si elle venait d'avoir une illumination. Elle sortit son propre téléphone, un vieux machin à clapet qui avait survécu l'Apocalypse dans ses poches, avant de le montrer à Anthony d'un air enthousiaste.
« Tiens, ça te dit qu'on s'échange nos numéros ? Comme ça je pourrai te joindre pour te rembourser le tour de grande-roue quand j'aurai les moyens. Ou même simplement pour t'offrir un tour en retour ! Ça pourrait être marrant ! Il y a tellement d'attractions à essayer ici, et vu que la fête foraine est quasi-permanente dans le coin, on aura tout le temps d'en profiter ! »
Elle ne voyait pas l'échange comme une espèce de demande de rencard, et sa candeur en était parfois surprenante dans ce genre de moments. En tout cas, Anthony sembla tout d'abord surpris par une offre si spontanée, mais il ne semblait pas rechigner pour autant.
« Tu veux essayer autre chose quand on sera descendu ? J'ai un peu de temps devant moi dans tous les cas ! »
Le temps avançait à la fois rapidement et lentement ; et autant ce tour en grande-roue semblait durer une merveilleuse éternité, autant le temps semblait tourner à mille à l'heure...
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Sujet: Re: Hey you ! Yeah you ! ✖ Anthony Scarecrow Mar 12 Jan - 21:43
Jackie-Rose ∞ Anthony
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Le fait que Anthony ne soit pas vraiment agacé par la présence de la jeune femme, comme c'est pourtant d'habitude le cas minimum trois fois sur quatre, c'était parce qu'il pouvait se montrer assez patient. Enfin, quand il se décidait de l'être. De plus, il n'était pas du tout le genre de personne à être au courant de tout les ragots de la ville, à part ceux criminel, mais à ce niveau, il n'avait pas de soucis à se faire pour la jeune blonde, enfin il espérait bien... Du coup qu'elle ait ou non une mauvaise réputation, ça n'avait aucune importance. De toute façon, en général, fille populaire ou non, il était le genre de personne à envoyer bouler sans se poser de questions. Surtout que les seules fois où se genres de situations arrivaient, c'était lorsque des amis à lui le trainaient au rabbit hole, pour lui faire découvrir la magie des boites de nuits. Et, chose étrange, il semblait plutôt populaire auprès de la gente féminine. Qu'est ce que ça serait alors le jour où il se coifferait réellement... Enfin, voilà pourquoi de manière générale, il n'aimait pas les femmes. Ni même l'amour d'ailleurs, il trouvait ça ridicule, et tout le monde lui répétait sans cesse que c'était parce qu'il ne l'avait pas encore vécu. En tout cas, voilà pourquoi la présence de Jackie-Rose ne le dérangeait en rien. Avec elle au moins, il pouvait s'exprimer sans prise de tête... D'ailleurs, à son commentaire sur sa profession d'avocat, il haussa un sourcil, amusé.
- Pas tellement tu sais...
Enfin, quelque part, se sentir important aux yeux de Jackie-Rose, s'était quand même quelque chose dont il ressentait une certaine... Fierté ? Ouais, c'était le mot exact pour définir cela. D'habitude, il en aurait eut rien à faire de ce que l'on pourrait penser de lui, mais là il avait au fond de lui une telle envie presque d'impressionner sa nouvelle amie... Et du coup en faire, cette volonté le poussait à se montrer à son tour un peu curieux vis à vis de ce qu'elle même pouvait faire dans la vie. C'était pour la plupart du temps de petits détails insignifiant, mais c'était déjà ça, et c'était toujours de l'aide de bienvenue pour quelqu'un comme lui qui avait si peu l'habitude de faire dans le social.
- Je vois c'est... Original ?
A vrai dire il ne savait pas trop quoi répondre après cette réponse. Maintenant il comprenait le pourquoi du comment elle n'avait pas un instant hésité à lui sauter dessus dans la fête foraine. C'était tout simplement parce que c'était ça, son quotidien. Une nouvelle aventure rien qu'en une soirée, avec un nouveau compagnon aléatoire pour l'accompagner avec elle pour partager son expérience. Encore une fois, elle était réellement admirable. Anthony était peut être l'un des seuls à penser cela d'elle, il le pensait réellement, et en venait même à en envier la légèreté de sa vie, lui même étant le genre de personne prévoyant tout à l'avance parce qu'il ne supporte pas de se retrouver sans rien faire.
Quand la blonde sortit joyeusement son téléphone à son tour - quand il se disait calculateur, regardez ça, juste comme il l'avait prévu ! - le chevelu cligna des yeux trois fois, dans la surprise presque. Mais ce n'était pas vraiment face à la surprise de son geste, mais plus face à la surprise de découvrir la tête de l'appareil de la demoiselle... Honnêtement, cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas vu un tel modèle qu'il ne savait même plus que ça existait encore...
- Et bien, ce serait avec plaisir... Attends ne bouge pas ! Après quoi il prit le téléphone des mains de la jeune femme, sans réellement se rendre compte que ça pouvait paraitre comme quelque chose de malpoli ou de déplacé, puis il ouvrit un nouveau contact et rentra son nom et son numéro. Se rendant par la suite compte de ce qu'il avait fait, il se pressa de lui tendre son potable de nouveau, un peu gêné. Excuse moi, tiens, tu as mon numéro sous le nom de Anthony Scarecrow.
C'est vrai que leur tour de manège n'était pas infini. Il était temps pour Tony de songer à ce qu'il comptait faire une fois ses chaussures de nouveau posées sur la terre ferme. Oh allons il n'y avait pas à hésiter. - Les attractions, c'est pas mon truc, mais si tu veux, on pourrait s'arrêter pour grignoter quelque chose.
Génial comme invitation. Beh quoi ? Il avait terminé sa chère et tendre barbapapa, et on est gourmand ou on ne l'ait pas, donc aucun partager son amour pour le sucre.
Sujet: Re: Hey you ! Yeah you ! ✖ Anthony Scarecrow Dim 17 Jan - 17:19
Hey you ! Yeah you !
Jackie-Rose & Tony
Jackie-Rose n'aurait jamais pensé que ça puisse être agréable d'être traitée avec tant de sympathie ; elle qui était souvent rejetée sans jamais s'en formaliser, sans jamais perdre ce sourire qui la caractérisait, sans jamais se plaindre et sans jamais se dire « j'en ai marre », elle apprenait ce que ça voulait dire d'être considéré comme un être à part entière, et pas comme une réputation qui avait tristement mal tournée. À vrai dire, elle ne s'en rendait pas encore véritablement compte ; car depuis aussi longtemps qu'elle s'en souvienne, elle se fichait bien de la manière dont on la traitait, tant qu'elle restait vraie à ses convictions en traitant les gens avec le respect qui leur était dû. Et puis aussi, elle avait l'impression que ce type avait bien besoin d'un booster ! Un bon gros coup de pied à l'adrénaline, histoire de le faire bouger un peu. Il était calme, et c'était une qualité ; mais il semblait transporter avec lui une sorte de mélancolie, ou plutôt une inhibition qui ne semblait pas aller avec l'impression que Jackie-Rose avait eu de lui. Elle avait envie de lui faire plaisir, de le voir sourire et rire encore et encore, et que cette soirée devienne quelque chose de mémorable dont elle ne pourrait oublier une seule minute.
« Ah si, je trouve ! J'ai toujours admiré les avocats et les gens de la loi. Ce sont comme des justiciers, qui protègent ceux ont été blessé par la vie ou par les autres. Ils font du bien dans ce monde d'une manière souvent sous-estimée… ils font une différence. »
Elle sourit de toutes ses dents, à nouveau. Ce n'était pas exactement le genre de choses qu'elle pouvait dire de sa propre existence, du moins d'un point de vue professionnel. Sa manière de vivre n'était pas exactement le meilleur moyen de faire du monde un endroit meilleur, un endroit où tout le monde pouvait s'entendre et vivre librement ; mais elle aimait penser que sourire toujours, qu'emmener les gens dans une aventure soudaine, même pendant quelques minutes, pouvaient les réconforter, les faire se sentir bien, même juste un petit peu. Ça n'était pas comme protéger les innocents, mais c'était sa manière à elle de contribuer à l'effort collectif de faire avancer les choses vers un monde plus positif, plus accueillant pour tout un chacun. Idéaliste ? Peut-être. Et même probablement. Mais Jackie-Rose ne voyait jamais les mauvaises choses comme entièrement mauvaises, et elle aimait cette manière de penser plus que tout. Il fallait toujours faire de son mieux pour faire triompher le bien, et il fallait toujours donner une deuxième chance à ceux qui avaient fait des erreurs.
« Original ! Disons surtout que je survis comme je peux. Mais j'aime bien, ça permet de ne pas se prendre la tête sur des problèmes à long terme que pourrais générer un vrai métier… ça soulage ! »
ça aussi, c'était un avantage à sa manière de vivre. Pas de deadline, pas de stress, pas de patron pendant plus de quelques semaines, pas de pression constante, une liberté qui lui conférait une tranquillité merveilleuse dans sa vie de tous les jours. Ça lui donnait plus de temps pour faire des rencontres, pour profiter du quotidien, pour apprendre des erreurs qu'elle faisait et les transformer en avantages. Elle sortit son téléphone, et Anthony s'empressa de le saisir pour y entrer son numéro ; la brusquerie du geste la désarçonna quelques secondes, mais elle sourit ensuite, nullement gênée par cet apparente transgression à sa vie privée. Elle n'avait rien à cacher, du moins, pas sur son téléphone, et puis il le lui rendit très vite, s'excusant et précisant qu'il y avait enregistré son numéro.
« Pas d'inquiétudes, et merci ! Je te fais un appel en absence pour que aies le mien. Et n'hésite pas à m'appeler dans le futur si un nouveau tour de grande roue te branche ! »
Évidemment, ce tour n'était pas infini, et les deux nouveaux amis allaient bien devoir se séparer à un moment donné ; et pour la première fois depuis des lustres, Jackie-Rose eut une pensée égoïste, une pensée qui lui chuchotait qu'elle n'avait pas totalement envie de le voir s'éloigner de sitôt. Elle rationnalisa en se disant qu'après tout, elle était bien en haut de cette grande-roue, et cet inconnu fort sympathique était de bonne compagnie, alors, autant en profiter jusqu'au bout ! Comme pour répondre à ses réflexions, la grande roue se remit en marche, lentement, leur faisant passer le point le plus haut pour redescendre vers les badauds de la fête foraine.
« Oh, excuse-moi, je t'ai embarqué dans cette grande-roue sans même te demander si tu en avais envie ! Mais si tu préfères aller manger quelque chose, c'est parfait pour moi. Ça tombe bien même, je commence à avoir un peu faim ! »
Elle pencha la tête sur le côté en souriant, avant de recommencer à observer le fascinant paysage qui se profilait à mesure qu'ils approchaient de la fin du tour ; et quand ils sortirent de l'attraction, Jackie-Rose saisit la main d'Anthony pour l'emmener dans d'autres lieux de la fête foraine, sans brusquerie mais avec son enthousiasme caractéristique.
« Qu'est-ce que tu as envie de manger ? Salé ou sucré ? Je connais un crêpier qui fait des crêpes fan-ta-stiques ! Ou bien une portion de frites ? »
Elle ne savait pas elle-même ce qu'elle avait envie de manger, mais à vrai dire, elle s'en fichait ; elle prendrait ce qu'il prendrait, ça lui suffisait amplement !..
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Sujet: Re: Hey you ! Yeah you ! ✖ Anthony Scarecrow Jeu 28 Jan - 20:50
Jackie-Rose ∞ Anthony
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Comme elle, Anthony avait une vue grandiose sur le métier qu'il exerçait. Mais il ne partageait pas souvent ce point de vue un peu enfantin sur la chose, de peur d'être moqué. Mais pourtant, il pensait réellement qu'être avocat était quelque chose d'admirable. Puis il pensait réellement avoir un rôle à jouer dans la défense d'innocents. Même si souvent les avocats étaient mal vu, du fait qu'ils puissent parfois participer à la libération de criminel, alors que beaucoup trop de preuves étaient contre eux, en simplement trouvant la faille dans le code de la loi qui changeait la donne. Enfin, ici, il n'avait pas trop ce problème. La ville était calme, et la mairesse jouait son rôle d'une façon à ce que personne ne semble en désaccord. Limite les affaires les plus passionnantes qu'il pouvait avoir étaient la défense de personnes ayant mal finies une soirée au Rabbit Hole... Du coup, il était heureux quelque part que Jackie-Rose dise du bien de cette façon si spéciale qu'elle avait d'être au naturel de cet profession, et donc de lui même par l'occasion. Souriant légèrement, il s'appuya sur la barre de sécurité de la grande roue. - C'est ce que j'aime à penser moi aussi, qu'on peut toujours arriver à faire une petite différence...
Être remercié aussi était l'une des meilleures parties de ce métier. Lorsque Tony parvenait à gagner un procès, le sourire sur le visage de son client lui faisait se rappelait à quel point il pouvait participer à la création de quelque chose de nouveau : une seconde chance. Que la personne soit coupable ou non, ça n'avait plus d'importance. Il lui donnait en quelque sorte une seconde chance. Enfin, c'était comme ça que le chevelu voyait les choses. Après s'être appuyé sur la barre, il s'était mis à fixer la jeune blonde, presque sans s'en rendre compte, alors qu'elle même était occupé à parler de sa propre profession... Un peu particulière. Se rendant compte qu'il devait la fixer un peu comme un idiot depuis tout à l'heure, il se redressa et passa sa main droite dans son épaisse chevelure brune, histoire de l'ébouriffer un peu plus. - Tant que tu survis, il n'y a pas de mal à ne rien faire...!
Il disait ça, mais lui c'était quelque chose qu'il ne pourrait pas faire. Ou difficilement du moins. Anthony était après tout ce genre de personne un peu hyperactive - voir beaucoup par moment - sur les bords qui avait un besoin fou de rester toujours occupé. Rester assis sur une chaise pendant des heures sans rien faire, il ne pouvait pas. Et il lui arrivait de se rendre fou tout seul en planifiant parfois minutieusement à l'avance tout son programme de la semaine. Ce détail, plus le fait qu'il aimait s'habiller de façon presque excentrique à tout heure de la journée, faisait qu'il pouvait parfois apparaitre comme étant un individu des plus étrangement orignal. Voilà pourquoi malgré sa sociabilité rarement élevé et sa manie à parler aux inconnus, il n'avait pas trouvé Jackie-Rose étrange, tout simplement parce que lui même n'était pas mieux, au fond.
D'ailleurs il avait toujours eut sa façon personnelle d'être. Il avait l'impression que c'était plus fort que lui. Qu'il se devait d'être différent, de s'habiller de sorte à ce qu'on le repère, de faire la tête pour ne pas qu'on lui parle, et en contradiction avec ce dernier point, parler beaucoup et vite lorsqu'on lui adressait la parole. Mais bon, ce serait ennuyé si il se comportait comme tout le monde, non ? Voilà pourquoi il avait plus au moins vite apprécié Jackie, parce que elle aussi, était originale, en étant à la fois si naturelle. - Pas de problème, je n'hésiterais pas, merci !
Se penchant sur son téléphone, il enregistra le numéro qui venait juste de l'appeler. Maintenant placée dans ses contacts sous le nom banal de "Jackie-Rose S." , il se demanda alors si il aurait réellement l'envie et le courage de la l'utiliser un jour. L'envie, il n'en manquerait pas. Mais le courage ça par contre, c'était à voir. Il n'avait pas peur, pas du tout, c'était juste qu'il ne savait pas comment s'y prendre. C'était elle aujourd'hui qui avait fait le premier pas. Sera-t-il un jour capable de faire de même de son côté ? Il se voyait mal un jour l'appelait en mode "Toi Moi Bal de la St Valentin". C'était plus le genre de choses qu'un certain épouvantail dont il ne se rappelait rien ferait... - Oh ne t'en fait pas ! S'exclama-t-il alors, presque alarmé de constater qu'elle ait pu croire que passer du temps avec elle dans ce manège eut pu être quelque chose d'atroce pour lui. Ce fut un plaisir, vraiment !
Souriant à pleines dents, pour une fois, il était vraiment sincère.
Et voilà, leur petit tour de grande roue était terminé. En fin de compte, si il n'y avait pas eut de panne, l'attraction se serait révélée réellement courte. Quelque part, il s'était tellement habitué à la façon d'être de la blonde et de sa présence à ses côtés qu'il ne broncha pas lorsqu'elle lui prit la même. En fait il n'avait pas l'habitude de tenir la main à quelqu'un. Mais c'était quelque chose d'assez agréable pour ce qu'il y songeait. Il devrait faire ça plus souvent. Mais bon en fait le truc c'est qu'il avait personne à qui tenir la main... Son manque de relation sociale commençait à devenir gênant plus il y pensait. Il serait réellement temps de faire quelque chose à ce sujet...
- Sucré ! Répliqua-t-il, sans une once d'hésitation pour le coup. J'ai entendu parler de ce crêpier aussi, si c'est au même que nous pensons.
Pour ce qui était sucrerie, il était incollable. Et pour le coup, tout les vendeurs de produits sucrés de la ville devait le connaitre. Fallait dire aussi qu'il était un grand consommateur de sucreries. Mais franchement, avec les dents blanches qu'il avait, qui pourrait croire que la moitié de l'alimentation du brun était basée sur le sucre ?
- Mais si tu veux, nous pouvons prendre une barquette de frite en plus, j'adore les frites.
Et c'était vrai que plus l'odeur de patate et de friture était forte, alors qu'ils approchaient de la crêperie, plus une bonne barquette de frite lui donnait envie.
- Je suppose que là aussi tu n'auras pas de quoi payer ? Mais ne t'en fait pas j'ai assez ! Tu me devras une autre barquette un de ces jours !
Se contenta-t-il de souligner avant de lâcher la main de la jeune femme pour fouiller dans les poches de son manteau à la recherche de son porte feuille... La carte des menus étaient juste devant leurs yeux maintenant. Et comme Anthony savait déjà ce qu'il souhaiter commander, il se tourna vers sa compagne d'un soir.
Sujet: Re: Hey you ! Yeah you ! ✖ Anthony Scarecrow Lun 8 Fév - 1:05
Hey you ! Yeah you !
Jackie-Rose & Tony
Parfois, Jackie-Rose se demandait comment sa vie serait si elle avait choisi un autre chemin. Elle n'était pas du genre à se morfondre dans le passé, ni à douter du futur ; elle aimait penser que les meilleures choses se déroulaient toujours dans l'instant présent, que le passé était terminé et que le futur pouvait attendre. Mais malgré tout, des petits moments de nostalgie s'insinuaient en elle, la faisant réfléchir à ce qui aurait pu être, si elle avait pris une autre voie. Et si elle avait fait des études ? Serait-elle devenue une avocate, elle aussi, justicière au service de la veuve et de l'orphelin ? Et si elle était restée dans son ancienne ville, où tout le monde la détestait, est-ce qu'elle serait devenue pessimiste, voire carrément aigrie ? Aurait-elle fait toutes ces rencontres qui avaient parsemé sa route pour faire de ses jours des jours plus ensoleillés ? Serait-elle devenue mauvaise, imperturbable, sans émotions ? Car Jackie-Rose avait beau être une éternelle optimiste, elle n'avait souvent pas conscience de l'étrange influence qu'avaient les gens charismatiques sur elle, ces gens qui aux langues d'or qui faisaient ce qu'ils désiraient avec pour seule arme, les mots. Elle qui était si franche, si candide, si naïve, elle ne voyait pas ce qui avait de si jouissif à vouloir manipuler son entourage pour le plaisir personnel ; c'était trop égoïste, tout simplement impensable pour elle d'être si narcissique. Elle croyait en la bonté primaire de tout un chacun, jamais elle ne doutait de leur sincérité, et cette douceur face aux aléas de la vie, cette absence de mécanismes de défense la laissait… sans défense. Dans un monde où chacun se débattait comme il pouvait pour embellir son existence, en évitant les pièges et les faux-semblants, elle avançait sans se poser de questions, sans se douter une seconde que parfois, les idées que les gens mal intentionnés implantaient dans son esprit n'étaient pas des idées qui servaient pour le bien, pour que tout le monde soit heureux ; certaines de ces idées parasitaient son esprit en la rendant persuadée qu'elle faisait quelque chose de bien, alors qu'elle était en train de faire le mal. Ces moments où elle avait pu blesser qui que ce soit sans le vouloir restaient les seules choses qui venaient tâcher sa mémoire, qui la plaçaient sur la fine limite entre le héros, et le méchant. Ses seuls regrets, ces instants où elle était devenue malgré elle l'arme au lieu d'être le bouclier.
« Oh, je survis, je survis ! La ville est pleine de bonnes âmes qui me donnent des trucs à faire pour pouvoir manger. »
Enfin, elles n'étaient pas toujours bonnes, mais Jackie-Rose était toujours motivée à rendre service même au pire des patrons, alors dans son vocabulaire ça revenait au même. Les deux nouveaux amis venaient de descendre de la grande-roue après s'être échangé leurs numéros ; un geste naturel pour elle, mais qui pouvait être rempli de symboles encore inconnus à la jeune femme, symboles dont elle ne se doutait pas de l'existence. Pour une femme qui aimait tant les choses, le gens et le monde qui l'entourait, elle pouvait se montrer incroyablement candide quand il s'agissait d'Amour, celui dont parle les histoires avec les princes et les princesses. Elle connaissait l'amour des choses, l'amour des passions, l'amour de son prochain, l'amour physique ; elle avait été forcée de faire une croix sur l'amour de la famille, mais elle le conservait précieusement au fond d'elle, dans l'espoir qu'un jour elle puisse le ré-exprimer. Il ne lui manquait plus que cet amour étrange que tout le monde recherchait frénétiquement et qu'elle était persuadée d'avoir trouvé depuis longtemps en son amour du Monde ; cette petite flamme qui s'allume dans le coeur et te murmure « c'est lui », c'est lui qui est un peu plus spécial que les autres, c'est lui dont la compagnie est un peu plus agréable, c'est lui qui est un peu plus présent dans tes pensées et c'est lui qui te donne des frissons quand vos doigts s'entremêlent et c'est lui qui réchauffe ton coeur chaque fois qu'il te traverse l'esprit. Elle ne se rendit pas même compte que ses joues avaient légèrement rougies quand il avait assuré qu'il avait eu du plaisir à passer du temps avec elle sur cette grande-roue, mettant cela sur le compte du froid.
« Je suis vraiment heureuse que tu sois venu… C'était vraiment une belle expérience ! La vue était si magnifique !.. »
Ils vagabondaient dans la fête foraine, à l'affût d'une attraction sympa qui vendait du sucré ; Jackie-Rose avait agité la tête en apprenant qu'ils semblaient avoir le même crêpier en tête, celui qui avait le physique d'un bourrin de film d'action mais qui avait le coeur sur la main -Jackie-Rose l'avait découvert à force d'insistance pour franchir cette première impression désagréable. Elle était aussi comme ça, Jackie, elle n'abandonnait jamais la partie, quitte à harceler la personne jusqu'à ce qu'elle montre le bon qu'elle avait en elle. On pouvait résumer par « chiante », mais ce n'était pas un mot de son vocabulaire.
« Je suis sûre que c'est le même ! Le grand type musclé avec une tête sympa ? J'ai rencontré sa fille une fois, une petite bouille de cinq ans et demi. Un amour ! Je les adore. Enfin, ça ne fait pas longtemps que je les connaît, mais ce sont des gens géniaux, et les meilleurs faiseurs de crêpes du Maine ! » Elle s'arrêta lorsqu'il proposa soudainement l'alternative salée ; à vrai dire, elle hésitait tout d'un coup. « Je ne sais pas. On pourrait prendre les deux, les frites d'abord et la crêpe en dessert… mais ce ne serait pas raisonnable ! Je ne veux pas te ruiner, ni ruiner mon sans fautes alimentaire ! »
Dixit la demoiselle qui avait envie de se gaver de crêpes. Bon, elle n'avait pas exactement besoin de surveiller son alimentation puisqu'elle ne mangeait pas tous les jours à sa fin ; c'était plutôt une histoire de manger tout ce qu'elle pouvait, quand elle le pouvait. Mais elle le vivait bien ! Ils se retrouvèrent postés devant la carte des menus, l'air perplexe, se demandant bien ce qu'ils allaient prendre.
« Mmmh… J'ai envie d'un peu de tout ! Mais je crois que je vais prendre une crêpe, elles me font vraiment envie. Une crêpe sucrée ! Avec du caramel ! Oui, je pense que je vais prendre ça. » Elle laissa Anthony passer les commandes, et payer ensuite le forain, à qui elle sourit et fit un signe de la main ; il lui répondit par le sourire chaleureux et réservé à la fois qui le caractérisait. Tiens, il faudrait qu'elle prenne des nouvelles de sa fille bientôt… « Et encore merci de m'offrir toutes ces belles choses. Tu es vraiment quelqu'un de généreux ! »
Oui, vraiment, Jackie-Rose ne pouvait être mieux tombée pour une soirée douce sous les étoiles ; elle avait hâte d'apprendre à connaître Anthony ; curieux sentiment d'être impatiente à la perspective de le revoir, alors qu'en temps normal elle laissait justement le temps faire et décider si leurs routes devaient se croiser à nouveau. Le reste de la soirée s'écoula ainsi, et bientôt elle laissa place à la nuit ; Anthony et Jackie-Rose dégustaient ce qu'ils avaient acheté à manger, se laissant aller l'un auprès de l'autre, discutant de ce qui leur traversait l'esprit, de ce dont ils avaient envie, et Jackie-Rose se sentait si légère qu'elle aurait juré pouvoir s'envoler. Mais tout avait une fin, et Jackie-Rose sentait la fatigue l'envahir ; elle devait reconnaître qu'elle mourait d'envie de se blottir au fond de sa couverture, dans la petite chambre qu'elle louait quelque part dans la ville, après s'être préparé un chocolat chaud et enfilé son peignoir, celui qui était tout doux et parfait pour se pelotonner confortablement les jours de pluie.
« Anthony… Merci. C'était une soirée vraiment magique ! Je n'aurais jamais pensé rencontrer quelqu'un de si formidable de manière aussi aléatoire. » Elle lui sourit de toutes ses dents, sincère. « En tout cas, j'espère qu'on va pouvoir se recroiser. Je ne vais pas pouvoir te raccompagner, mais si tu as besoin de moi, tu as mon numéro, alors n'hésite pas à m'appeler ! Et... » Elle se plaça à côté de lui, saisissant délicatement son bras avant de se pencher vers lui, posant un baiser sur sa joue, sa manière à elle de lui dire au revoir. « Je te souhaite une belle nuit ! »
Les derniers au revoir prononcé, le dernier sourire échangé, et Jackie-Rose repartit dans l'autre direction, des rêves plein la tête, se fondant dans la foule pour y disparaître de la manière dont elle avait le secret. Elle glissa sa main dans sa poche, saisissant son téléphone portable pour le tenir au creux de sa main.
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Sujet: Re: Hey you ! Yeah you ! ✖ Anthony Scarecrow Ven 12 Fév - 18:48
Jackie-Rose ∞ Anthony
I wish today was just like every other days. Cause today has been the best day... Everything I ever dreamed !
CAnthony ne se souciait rarement des choses que l'on pourrait qualifier de "banales" de la vie. Tout ces petits détails de se battre presque pour obtenir son assiette et sa tranche de pain quotidien, ou alors ces petites anecdotes de croiser une personne et de renverser son café sur elle, qui entrainerait alors peut être plus qu'un simple accident... Tout cela il avait l'impression de les connaitre, parce qu'il les avait vus, ou alors tout simplement lu dans un livre... Mais jamais il n'avait vécu ce genres de choses. Il vivait bien, avait de la chance de vivre d'un métier qui lui autoriser à se permettre certaines choses - surtout pour un homme tel que lui vivant seul - puis il n'avait pas une vie sociale des plus vastes non plus. Mais sur le coup, entendre dire à Jackie-Rose que justement elle se battait elle tout les jours pour vivre, tout en gardant sa bonne humeur, contrairement à lui qui flemmardait à tout et à rien quand il le pouvait... Il se sentait presque un peu pitoyable à côté... Mais bon il se remontait le moral en se disant qu'au moins c'était lui qui lui avait payé sa place... D'ailleurs...
- Je vois... Souffla-t-il simplement, l'air songeur. En fait tu sais quoi ? Laisse tomber cette histoire de remboursement, ne me regarde pas comme ça. J'insiste, c'est tout.
Elle n'avait pas à le rembourser, ce serait ridicule qu'il la force à lui rembourser une ridicule petite balade en grande roue. Enfin, il se disait cela, mais cette balade n'avait rien eut de ridicule à ses yeux. C'était à l'origine qu'elle lui semblait ridicule. Jamais il ne se serait imaginé passer un si bon moment là haut à ses côtés. Ce voyage presque avait été d'une douceur déconcertante pour lui, tellement qu'il n'avait pas pu s'empêcher de repenser à cette drôle de femme aux cheveux noirs corbeaux coupés courts qui lui avait tenu tout un discours sur l'amour véritable et le coup de foudre... C'était ridicule d'avoir pensé à cela durant ce tour de manège ! Jamais Tony n'avait songé que ce genre de choses, "l'amour au premier regard" existaient. Et même, il trouvait ça ridicule. Mais il ne savait pas de quoi serait fait son avenir...
D'ailleurs, lorsque le brun remarqua que les joues de la blonde étaient devenues écarlate, il haussa un sourcil d'étonnement... Tiens, peut être avait elle pris froid ? - Oui, magnifique en effet...
Désormais beaucoup plus distrait qu'auparavant, Tony regardait un peu partout autour de lui, ses yeux étant attirés comme irrésistiblement par le moindre flash lumineux un peu plus beau que ses voisins. Voilà pourquoi il aimait tant cet endroit, même si il ne le partageait pas souvent, et ne le montrait pas en extérieur. Cet endroit avait ce petit quelque chose d'enfantin et de juste léger que l'avocat affectionnait tellement. Puis, c'était à son imagine quoi : enfantin et un brin excentrique. Malgré le monde qui arpentait autour d'eux la zone foraine, Anthony se sentait réellement dans son élément, puis, pour une fois qu'il était accompagné de quelqu'un, cela donné au moment un petit quelque chose en plus, qui n'était d'ailleurs pas pour lui déplaire... Et voilà qu'ils se découvraient lui et sa charmante compagne une référence commune en manière de bonne nourriture. Alors là, Tony ne pouvait pas dire le contraire, si c'était bien de la même personne qu'ils parlaient, Jackie devait avoir un bon gout en manière de sucrerie elle aussi ! - Oui c'est lui en effet ! J'ignorais qu'il avait une fille, à vrai dire, je n'ai jamais fait attention...
Pour tout dire, quand Tony achète des crêpes chez ce vendeur, son attention n'est souvent focalisée que sur la liste des parfums des suppléments ou alors sur sa crêpe en train d'être faite... Réellement, si le jeune homme était un pêcher capital, il serait définitivement la gourmandise... - Tu ne vas rien ruiner du tout voyons ! Choisi ce que tu veux !
S'exclama-t-il, en souriant en coin. Elle n'avait pas à s'en faire pour son sur plus alimentaire, elle était encore loin du surpoids ! Et encore, lui même étant un grand consommateur de sucrerie, il suffisait de regarder sa carrure pour constater que lui non plus était loin d'être en surpoids à ce niveau là... Voilà pourquoi il n'avait jamais compris ces délires des filles et leurs éternels régimes... Une fois devant la carte des choix, Anthony dévora en un coup d'œil la carte des yeux. Oh oh oh vous avez affaire avec un habitué de la chose là ! Il avait déjà en tête ce qu'il allait prendre, mais attendait d'avoir la commande de Jackie-Rose afin de demander au vendeur de leur préparer leurs gourmandises...
- Une crêpe sucrée, avec du caramel ? Bon choix ! Vous avez entendu la jeune femme ? Pour ma part je prendrais une barquette de frite avec une crêpe sucrée à la confiture de fraise, supplément chantilly s'il vous plait !
Quand il se disait gourmand, alors pour le coup il n'avait pas honte de commander beaucoup plus de chose devant sa nouvelle connaissance, qui d'ailleurs le regardait d'un air amusé. Une fois qu'il eut payé et que leur commande leur fut délivrée, ils continuèrent de faire quelques pas dans la fête foraine, tout en dégustant leurs mets et s'écoutant parler dans la douce fraicheur de la nuit. Anthony adorait parler, et Jackie-Rose était encore plus bavarde que lui, et ne manquait pas de sujet de conversations, ce qui était un avantage pour l'avocat, qui parfois ne parlait pas juste parce qu'on ne l'invitait pas à. Alors pour le coup, il était servit. Jamais il n'avait parlé ainsi à une personne qu'il venait de rencontrer il y a quelques heures... Comme quoi, il y avait un début à tout... Lorsque arriva le moment de se quitter, parce que ce moment devait bien arriver en fin de compte, le chevelu fut presque gêné par cette avalanche de compliments dont il fut gratifié par la jeune blonde...
- Et bien... De rien, c'était un plaisir comme je t'ai dis ! Et je te retourne le remerciement au passage, c'était cool comme soirée, vraiment ! Il lui rendit son sourire, mais un peu plus timidement. Aussi, il était dur d'égaler un sourire aussi resplendissant que celui que lui avait offert à ce moment là Jackie-Rose. Moi aussi j'espère que l'on se reverra ! Il n'aurait jamais cru dire cela, mais il était sincère.
Puis, il fut presque surpris par l'action de la blonde. Cela faisait longtemps qu'on ne lui avait pas fait la bise, s'en était presque déconcertant pour lui, et il dut prendre sur lui même pour ne pas tirer une tête de gars surpris ou alors rougir comme un collégien. Il était juste surpris c'est tout ! Il était normal d'avoir le cœur qui battait un peu plus fort que d'habitude lorsque l'on était dans un état de surprise comme à présent, non ?
- Je te souhaites de passer une fantastique fin de soirée à toi aussi Jackie-Rose !
Parvint il finalement à dire, en lui offrant lui aussi finalement un sourire digne de ce nom. Il était jamais trop tard après tout... Il l'observa un instant se mêler à la foule et soupira grandement. Que lui était il arrivé juste à l'instant là... C'était nouveau. Mais pas réellement dérangeant, c'était même plutôt agréable. Et rien que la curiosité face à cela lui donnait envie de revoir cette jeune femme. La ville était petite, ils se recroiseront un jour plus ou moins proche, Anthony n'avait aucun doute la dessus. Levant les yeux au ciel, il passa sa main sur sa joue presque inconsciemment et se décida à regagner le chemin de son chez soi, un sourire discret collé sur son visage...
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Sujet: Re: Hey you ! Yeah you ! ✖ Anthony Scarecrow