Un nouveau compagnon [PV Tyrand]

Un nouveau compagnon

Emma Swan & Tyrand T. Sylvanas

En sortant de l’hôpital, Emma avait pris les petites rues de la ville pour se rendre au Granny’s où elle passait quasiment toutes ses soirées en compagnie d’Henry. Mais en prenant une petite ruelle sombre, elle entendit du bruit. Intriguée, la jeune femme sortit la lampe de poche attachée à son porte-clé et éclaira l’endroit d’où provenait le bruit. Quelle ne fut pas sa surprise en voyant un petit chiot ! C’était lui qui avait fait du bruit en cherchant sans doute un endroit où se reposer et se réchauffer. Pauvre petit bébé… Car il s’agissait bien d’un bébé, il était si petit qu’elle se demandait même s’il n’était pas né quelques semaines plutôt seulement. Touchée par cette petite frimousse et par le fait qu’il soit abandonné, Emma décida de le prendre avec elle. En plus, il faisait trop froid pour le laisser dehors. Le seul souci, c’était qu’elle n’avait jamais eu d’animaux de compagnie, ne s’étant jusque-là jamais fixé quelque part suffisamment longtemps pour en avoir un.

Avec précaution, la blonde attrapa la petite boule de poils qui geignit légèrement en se sentant soulevée avant de se coller contre elle au maximum quand Emma la posa contre elle, à l’intérieur de son blouson de cuir. Attendrie, mais furieuse contre ceux qui avaient laissé un bébé chien dans le froid, la jeune femme ne perdit pas de temps avant d’aller vers la clinique vétérinaire. À cette heure, c’était certainement encore ouvert et elle aurait sans doute droit à des petits conseils… Car il était hors de question qu’elle ne garde pas ce chien.

Une fois arrivée à la clinique, Emma expliqua rapidement à la personne de l’accueil ce qui l’amenait et s’installa sur une chaise, sans jamais cesser de garder le chiot contre elle. Elle caressa délicatement la boule de poils qui semblait encore effrayée et qui avait encore un peu de mal à se réchauffer vu les tremblements qui la traversaient. Merde alors, si elle trouvait ceux qui l’avaient laissé dehors, Emma se promettait de leur parler du pays ! Mais enfin, un vétérinaire vint vers elle.

- Bonsoir, je suis désolée de déranger à une heure aussi tardive sans rendez-vous, mais j’ai trouvé ce chiot et il a l’air un peu frigorifié malgré le fait que je l’ai gardé au chaud entre ma veste et mon pull… Expliqua-t-elle avant de confier doucement le bébé au vétérinaire. Je n’ai jamais eu d’animal de compagnie, je vais avoir besoin de conseils… Ajouta-t-elle ensuite pour bien montrer qu’elle allait le garder avec elle.

Henry adorerait l’idée et elle… Et bien, si elle n’avait jusque-là jamais pensé à avoir un chien, elle n’avait rien contre l’idée. Et elle avait véritablement craqué pour cette petite boule de poils.

Le vétérinaire avait pris un grand retard dans ses consultations, plusieurs urgences en furent la cause. Il avait été appelé à deux ou trois reprises au centre animalier, avait du faire des aller-retours pour récupérer les traitements, avait été sur tous les fronts. C'était une mauvaise période, l'hiver était dévastateur à ce niveau la, les maladies arrivaient à grand galop et le froid aussi. Résultat, Tyrand était encore bien loin de débaucher, en consultation avec une femme d’un certain âge. Par chance, il eut le droit à un rendez vous des plus banal, rentrant dans le quotidien de son métier. En somme sa cliente était une habituée, elle venait juste pour des rappels de vaccins, voir si ses deux chats se portaient bien. L’homme aux cheveux d’or commençait à bien connaître les deux créatures, au point où il s’autorisa à leur donner une petite gâterie à la fin de la visite. La femme le remercia avec un grand sourire sur ses lèvres, prit congés de l’ancien seigneur de la jungle. Tristan pu marquer une pause, souffler dans son cabinet. Il en profita pour ranger ses ustensiles, nettoyer la table d’auscultation. Le temps passait, aucune autre visite ? Etrange, l’enfant de la nature fronça les sourcils, alla jeter un œil sur son agenda. A première vue, il avait fini sa journée. Un certain soulagement gagna son esprit, lui qui avait redouté une immense fatigue qui au final s’était tenue tranquille. Il finit par sortir de la pièce, par se diriger vers l’accueil où la réceptionniste l’interpella. Elle l’informa d’une nouvelle cliente dans la salle d’attente, une jeune femme blonde avec un petit chien.

« Bonjour.. Veillez me suivre. »

Le visage de cette femme lui était familier pourtant il était incapable de mettre un nom. Inutile de se casser la tête pour cela, elle lui dira sans doute en temps voulu ou il aurait une piqure de rappel. Il se contenta de lui faire un petit signe de la tête, de retourner à son cabinet. Il la laissa entrer, referma la porte derrière elle.

« Mettez le sur la table s’il vous plait. »

Même s’il semblait en bonne santé, le vétérinaire voulait faire une petite vérification. C’était plus prudent, à cet age il y avait certaines maladies invisibles à éviter. Tout en jetant un œil sur la petite bête, l’homme aux cheveux d’or reprit la parole sur la même ton. Posé, calme, naturel.

« Qu est ce que vous voulez savoir exactement ? »

De temps en temps, son sombre regard se leva sur son visage, la détailla rapidement. Tristan pouvait faire deux choses à la fois, enfin quand il s’agissait de ce genre de consultation.

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Emma Swan & Tyrand T. Sylvanas

Soulagée, Emma laissa le vétérinaire prendre les choses en main. Quand il lui demanda de poser le chiot sur la table d’examen, la blonde s’exécuta délicatement, prenant soin à ce que le petit n’ait pas peur. Malheureusement ses tremblements ne lui indiquaient pas s’il avait peur ou s’il était encore tout simplement trop frigorifié… Après une dernière caresse, la jeune femme se recula un peu, expliquant qu’elle voulait des conseils pour parvenir à s’occuper de lui correctement.

- Je m’appelle Emma Swan au fait. Balança-t-elle quand elle se rendit compte qu’elle ne s’était pas présentée. Oh, bah déjà, ce chiot à quel âge à votre avis ? Il est sevré ? Parce que si ça n’est pas le cas, faudra m’expliquer comment m’occuper de lui pour la nourriture. Ensuite, quand est-ce que je dois le vacciner ? Ou la stériliser, vu que c’est une femelle ? Enfin, je ne sais pas encore si je vais la stériliser, je dois avoir un peu de temps pour me décider non ? Ah oui et il y a-t-il un centre de dressage ? Que je puisse apprendre à la dresser correctement. Débita-t-elle sans vraiment reprendre son souffle. Je sais que ça fait beaucoup de questions… Mais je n’ai jamais eu d’animal de compagnie jusqu’à présent… Et comme je veux garder cette chienne j’ai besoin de savoir ce qui doit être fait pour son bien-être…

Ça allait faire pas mal de choses à retenir, mais Emma s’était décidée et quand elle faisait un truc, elle le faisait à fond… Comme ce vétérinaire qui ne se contentait pas d’examiner sommairement la chienne, ce qui inspira confiance à la blonde. Même si la Malédiction était brisée, il avait conservé les souvenirs que Regina lui avait implanté et savait s’occuper convenablement des animaux…

- Oh, et je suis désolée au fait. Dit-elle soudain. Vous aviez sans doute fini votre journée et je vous ai retardé pour rentrer chez vous…

Bon, elle n’aurait jamais fait un truc pareil s’il n’y avait pas eu la chienne… Mais c’était ainsi… Et puis, c’était les inconvénients du métier non ? Être appelé à n’importe quelle heure, n’importe quel jour… Emma se demandait si ça n’était pas lassant à la longue.

Emma swan, ça ne saurait pas la sauveuse par hasard ? Cette question trottait dans l'esprit du vétérinaire entre deux vérifications de la petite créature posée sur la table d'opération. Plutôt concentré sur sa tache, sur son travail, il chassa vite cette interrogation de son esprit. A première vu, le chiot se portait assez bien, aucune anomalie fut décelé dans les analyses. Une bonne chose, l'homme aux cheveux d'or avait bientôt finit de l'embêter avec ses outils infernaux, pourrait focaliser son intention sur sa cliente qui semblait se poser beaucoup trop de questions au sujet du chien. Elle en sortit à la pelle, à lui, Tyrand dont le manque d'habitude se vit de suite à sa réaction. Il fit une petite secousse de la tête, roula des yeux et reprit une grande inspiration. Son esprit, lui, cherchait à remettre de l'ordre dans le monologue de la sauveuse, à se remémorer les questions. Ca lui demanda un certain temps, il utilisa ce dernier pour terminer l'inspection du compagnon à quatre pattes. Il l'avait réchauffé à l'aide d'une serviette, remit par terre avec bien sur une petite gâterie à la fin. Quelques croquettes dans un bol et voila un chiot remit sur pattes et ravis d'être entre de bonnes mains. Tristan en était soulagé, heureux, il détestait voir les animaux souffrir et encore moins au nom des humains. Il lui offrit une ou deux caresses avant de le rendre à sa nouvelle maîtresse. Il s'avança ensuite vers son bureau où il sortit un petit carnet vierge. C’était un objet destiné à la jeune femme, où elle aura et devra mettre les informations sur son nouveau protégé. L’ancien seigneur de la jungle commença à le remplir, marqua une pause en relevant les yeux sur elle.

« Navré, j’ai la tête ailleurs. Le chien que vous avez est une femelle de un mois à peine. Il faudra procéder au sevrage. Hmf, petit à petit, il faudra l'habituer à la solitude en le mettant dans une pièce a part.. Je vais vous donner un paquet de croquette spécialement pour lui, enfin ce qu’il doit manger à cet age. »

Marquer une pause était la meilleure chose à faire, l’enfant de la nature avait tendance à s’en mêler les pinceaux dans les monologues. A l’inverse d’Emma, il n’était loin d’être un as dans ce domaine et elle avait dut le voir dans ses hésitations en fin de phrase. Il reprit donc une grande inspiration, lui donna en meme temps le carnet remplit avec les premières indications à suivre.

« Pour la stérilisation, il faut attendre un ans. Je crois qu’il y a un centre pour le dressage.. attendez.. »

L’ancien seigneur de la jungle se mit a fouiller énergiquement dans le premier tiroir, là où il mettait les prospectus. L’avait il ou non ? Oui, il l’avait, il était bien caché au fond, sous les autres papiers qui semblaient inutiles à présent. Un jour il fera le tri, pas maintenant.

« Le centre se trouve pas très loin de la mairie, voila les coordonnés. »

Il se força à lui sourir, à se montrer plus chaleureux avec elle.

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Emma Swan & Tyrand T. Sylvanas

La jeune femme eut l’impression d’avoir trop parlé et d’avoir soit ennuyé, soit saoulé le vétérinaire. Aussi ne dit-elle plus rien durant un moment, se contentant de le regarder travailler avec la petite boule de poils qu’elle tenait à ramener chez elle. Le chiot fut réchauffé et mit devant une gamelle tandis que le vétérinaire allait chercher un petit cahier où il commença à noter des choses tout en lui expliquant qu’elle allait devoir faire le sevrage de l’animal, celui-ci étant âgé d’un mois seulement. En gros c’était un tout petit bébé qui n’avait rien eu à faire dehors tout seul sans sa mère… De quoi révolter Emma qui nota cependant mentalement toutes les informations qu’on voulait bien lui donner.

- C’est révoltant… Comment peut-on abandonner un être aussi innocent ainsi ? S’insurgea-t-elle, se prenant de sympathie pour l’animal, ayant elle-même vécu une chose similaire. Enfin, j’imagine que vous devez voir souvent des cas similaires… Se désola-t-elle.

Emma prit le carnet qui lui était tendu et rajouta le conseil sur la stérilisation qui ne devait pas être faite avant la première année du chiot. Cela faisait beaucoup de choses à penser… Ceci dit, la blonde savait déjà qu’elle allait pouvoir compter sur Graham et certainement aussi sur Ruby pour apporter tout ce qu’il fallait à l’animal.

- Je vous remercie… Dit-elle en souriant avant de prendre la carte. Vous auriez du matériel que je pourrais vous emprunter pour ce soir ? J’irai lui acheter ce qu’il faut demain… Mais j’avoue ne pas posséder de panier ou de jouets pour chien pour le moment…

Emma essayait de se montrer amicale au possible, pourtant, elle avait la sensation de déranger… Peut-être était-ce parce qu’elle l’avait retardé alors qu’il devait rentrer chez lui. Ou alors était-ce autre chose qui n’avait rien à voir avec elle. En tout cas, la blonde essayait de faire au plus vite pour éviter de lui prendre encore un peu la tête, le pauvre devait certainement vouloir se reposer avec une longue journée…

A son plus grand regret, son plus grand désarroi, Emma avait raison, nombreux étaient les clients similaires à la sauveuse. A ce propos, l'ancien seigneur de la jungle était ravis du choix de son interlocutrice, ça évitait à cette petite créature de se retrouver au refuge. Certes le personnel de cet endroit avait l'esprit de Tristan, il les connaissait, néanmoins le mieux restait toujours une nouvelle famille d'accueil. Le vétérinaire avait son avis sur la question, or il se retenait afin d'éviter d'enflammer l'atmosphère. En somme, il détestait ce genre de comportement, avait tendance à rager au possible. Une attitude inadaptée à sa profession, à éviter au possible, l’homme aux cheveux d’or en était conscient. Sa concentration était plutôt rivée sur les documents administratifs, des papiers divers autour de l’animal. Les paperasses et lui faisaient deux, il n’aimait pas ça, c’était la partie la plus chiante à faire et se faisait souvent un malin plaisir de le montrer. A plusieurs reprises, il avait roulé des yeux, poussé des soupires, marqué vite les informations sans s’appliquer dans son écriture. Il en vit bientôt le bout, à ce moment-là une sorte de soulagement s’empare de son esprit. Le pire moment était sur le point de s’achever, la petite fatigue- qui avait essayé de l’achever- commençait à se dissiper de sa conscience. Concentré sur sa tâche, dont il avait hâte d’en voir le bout, l’enfant de la nature avait malencontreusement raté la moitié des propos de sa cliente. Celle-ci avait repris la parole d’une manière inattendue, avait provoqué un légers sursaut de la part de Tristan, une déconcentration qui lui fit quelque peu perdre les pétales. il lui fallut un court instant afin de remettre de l’ordre dans son esprit, de lui répondre en fronçant les sourcils.

« Du matériel ? que voulez vous dire ? »

Sur le coup, l’homme aux cheveux d’or se demandait bien de quoi pouvait il s’agir, ou voulait elle en venir ? Il était désorienté, se frotta le haut du crane en grognant. La bonne chose étant la fin de ces maudits papiers, il rangea en vitesse son bureau et se releva de sa chaise. Il s’était levé trop vite, ses os se craquaient un à un mais ça soulageait. Il passa les mains sur ses hanches et s’avança vers une grande armoire. Il l’ouvrit, y prit un nouveau paquet de croquettes et revint vers sa cliente.

« Tenez, c est pour vous. A l’intérieur, il y a un gobelet qui vous permettra de faire le dosage. Il faut lui en donner trois ou quatre fois par jour »

Un petit hochement de la tête, un petit son sortant de sa bouche, l’ancien seigneur de la jungle ne voyait pas tellement ce qu’il pouvait rajouter. Il pensait avoir fait le tour de la chose quand son esprit lui rappela cette histoire de matériel. Il devait attendre plus d’explications.

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Pour le coup, en le voyant sursauter, Emma se demanda si elle avait parlé assez fort… Non parce qu’elle avait expliqué ce qu’elle entendait par matériel ! Mais en même temps, elle ne pouvait pas vraiment en vouloir au vétérinaire qui avait dû avoir une longue journée et que ça n’était sans doute pas facile de rester concentré et au taquet toute la journée. Alors tandis qu’il farfouillait dans son armoire pour en sortir un sac de croquettes, la blonde caressait son chien.

- Merci, je n’y manquerais pas. Lui promit-elle quand il lui donna la fréquence des doses à donner. Par matériel tout à l’heure, j’entendais panier, caisse de transport et jouets. Si vous aviez ça, j’aimerais bien vous les emprunter pour vous les rendre demain, avant d’aller en acheter qui seront à elle. Expliqua-t-elle au vétérinaire tout en caressant le chiot.

Circé. Voilà comment elle allait l’appeler. Après tout, la petite chienne l’avait ensorcelé, alors c’était de circonstance. Et puis elle se fichait pas mal si ça ne correspondait pas au calendrier des noms qu’elle avait vu dans la salle d’attente. Son chien, elle avait le droit de l’appeler comme elle le souhaitait tout de même !

- Ah, une dernière question, je dois prendre rendez-vous quand à peu près pour les vaccins ? Lui demanda-t-elle, ayant oublié de demander plutôt.

Une fois qu’elle aurait ses informations, Emma se promettait de laisser le vétérinaire tranquille pour qu’il puisse rentrer chez lui. Elle, de toute façon, serait pas mal occupée avec son nouvel ami.

Tyrand aimait son métier par dessus tout, c'était sacré pour lui, l'un de ses moteurs de vie. Il y allait, y travaillait à coeur joie, rare était les fois où il s'y rendait à reculons. Les animaux et lui étaient une grande histoire d'amour, les soigner faisait son bonheur. Cependant, l'ancien seigneur de la jungle restait un homme avec ses défauts, ses faiblesses. Des clients trop bavards ou de longues journées bien chargées avaient tendance à l'épuiser. En cet instant, il avait les deux, la fin de la consultation serait la bienvenue. Ainsi il pourrait trouver le repos, rentrer chez lui bien au chaud. Il était au bout du rouleau, sur sa fin- A plusieurs reprises, il avait baillé, s'était étiré les avants bras-, pourtant il fallait tenir, il le devait. Il utilisa sa technique habituelle afin de se sortir de sa torpeur, celle qui consistait à fermer les yeux en se secouant la tête, et revint à la réalité. Au même instant, son interlocutrice expliqua plus en détail cette histoire de matériel où l'homme aux cheveux d'or se sentit bêta. C'était une évidence, elle avait besoin d'une cage pour ramener son nouveau compagnon chez elle, elle n'allait guère le transporter à la main. Tristan posa un objet quelconque qu'il avait dans ses mains, se dirigea vers la porte avec un petit signe de la tête signifiant pour Emma de le suivre. Ils sortirent de la salle, allèrent dans une autre pièce où ils entreposait des cages, des matériaux divers pour transporter les animaux. L’enfant de la nature s’empressa de prendre celle tout à gauche, une petite rouge dont l’ouverture serait un jeu d’enfant pour la jeune femme.

« Allé, faut que tu rentres. »

Il avait oublié ce petit détail, o combien ça allait être compliqué de faire rentrer le chiot dedans. Il ne perdit pas espoir, finit par l’attraper doucement dans un coin et le mit directement dans sa boite avec une petite récompense. Il lui avait redonné un met, une gâterie et une caresse. Il referma la cage et la donna à Emma, qui enchaina avec une dernière question. Les vaccins ? L’enfant de la nature leva les yeux au ciel, prit un certain de réflexion. Il n’était pas sure, il doutait sur le délais exacte. Il le savait très bien pour les chats, cependant avait tendance à confondre avec les chiens. Il se frotta le bout du menton.

« Je dirais dans trois ou quatre mois.. je vous laisse avec ma collègue pour finir votre visite »

Un petit sourire de coin, il fit l’effort de serrer la main de la sauveuse et de repartir seul dans son cabinet ou il commença à ranger ses affaires. La journée venait de finir, enfin il était temps.

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Emma Swan & Tyrand T. Sylvanas

La blonde avait presque honte d’insister un peu pour qu’il l’aide ce soir. Vu son état de fatigue, le vétérinaire avait bien besoin de rentrer chez lui. Aussi le suivit-elle docilement, prenant au passage son chien dans les bras avec précaution et suivit l’homme dans une autre pièce où étaient entreposées diverses caisses de transport. Bien, au moins, elle pourrait lui en emprunter une sans remord… Après avoir bataillé quelques secondes avec le chiot, le vétérinaire parvint à le faire rentrer dans la caisse après l’avoir manipulé avec une récompense. Ah bah, si c’était comme ça qu’il fallait procéder, le chiot allait devenir capricieux non ? La tentation de le demander à l’homme était tentante, mais vu comme il mit fin rapidement à leur entretien, la redirigeant vers son assistante à l’accueil pour la date des vaccins, Emma comprit qu’il valait mieux le laisser.

- Merci pour tout en tout cas, je vous rendrai la caisse demain. Promit-elle avant de lui serrer la main et de partir vers l’accueil.

Là, Emma prévint la jeune femme qu’elle repasserait demain pour leur rendre la caisse et voir avec elle pour les rendez-vous. Elle n’allait pas retenir l’assistante tout de même… Alors sur un sourire, elle emporta Circé bien tranquille dans sa caisse, direction la maison et Graham !

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