So la do la do ♫ || Marie [terminé]

Marie est une personne très fière et orgueilleuse. Ayant comme modèle sa mère, Duchesse, elle désire devenir comme elle une véritable lady, et se comporte comme telle, dans sa vision enfantine de la chose. Pourtant, c'est bien une enfant et elle n'hésite pas à faire autant de bêtises que ses deux frères. Comme elle le dit, les dames ne commencent pas les disputes, mais elles savent les terminer ! Passionnée, elle est fascinée par les histoires d'amours, bien qu'elle ne comprenne pas vraiment la chose dans son entièreté, lorsque Thomas courtise sa mère, elle désire les mêmes attentions. Et voila une chose qu'elle désire, l'attention ! Jusqu'à parfois se mettre en danger. C'est une petite fille donc avec de bonnes manière, très poli et gentille, mais qui peut faire plein de bêtises une fois  que les adultes ont le dos tournés. Gentille et curieuse, elle n'est pas bien timide et adore chanter.

Avant la malédiction

Madame habitait le cœur d'Arendelle depuis toujours. Du moins, c'était l'impression qu'elle donnait à tout son voisinage, et aussi à la ville dans son entièreté. Madame était juste là, dans sa grande maison richement décorée, avec son jardin de face et ses rideaux pourpres. Madame était en réalité Adélaïde Bonnefamille, et tous la connaissait pour être une grande chanteuse d'Opéra - à la retraite aujourd'hui. Elle avait chanté dans toute la ville, aussi bien dans les quartiers les plus pauvres qu'au palais royal, lorsque ses portes étaient encore ouvertes, sans oublier bien sûr le grand opéra de la ville. Madame était une grande femme, aimée du plus grand nombre, et Madame vivait seule. Ou plutôt, elle vivait dans sa grande maison avec son majordome, Edgar, qui lui était fidèle depuis de longues années, et sa chatte Angora, nommée Duchesse. Cette dernière avait d'ailleurs eut récemment trois petits chatons, un au pelage roux nommé Berlioz, un au pelage noir du nom de Berlioz, et une petite aussi blanche que sa mère et aux yeux bleus clair répondant au nom de Marie. Cette famille vivait donc dans la grande maison de Madame, aussi heureuse qu'elle pouvait l'être, comblée de lait et de  caresse, dans la chaleur des coussins et des couvertures.

Mais Madame vieillissait, et lorsqu'elle songeait à ce qu'il se produirait lors de sa mort, elle avait peur pour ses chats, car Madame n'avait plus aucune famille, il ne lui restait que ces chats, et elle refusait de les voir chasser de la maison. C'est pourquoi , ce jour-là, elle demanda à son ami Georges Hautecourt - qui était son avocat - de la rejoindre chez elle afin de modifier son testament : toute sa fortune irait à ses chats lors de sa mort, puis en deuxième à Edgar. L'affaire fut régler, et Madame en fut heureuse. Malheureusement - parce qu'il faut un malheureusement à cette histoire - le dit-Edgar écoutait la conversation, et fut grandement mécontent - doux euphémisme - de cette nouvelle. Lui, passer en second, derrière une famille de chat ? C'était tout à faire humiliant, et il refusait de devoir s'occuper de chats jusqu'à la fin de sa vie - car il n'avait plus vingt ans. L'affaire fut décidée, réglée, et du somnifère fut verser de le lait des chats.

Aussitôt, il saisit le panier où dorment les animaux et les emmènent hors de la ville, dans les campagnes où l'hiver commencent à s'installer. Mais - suite à quelques péripéties - au lieu de les noyer comme il comptait le faire, il les abandonne bien malgré lui sur une berge, au bord d'un pont, et s'en retourne vite à Arendelle. Ainsi se réveille Duchesse, la mère des chatons, totalement perdue et inquiète. Elle cherche ses chatons, et retrouve en premier la petite Marie, suspendu sur une branche, puis ses frères, et s'abritent de la pluie et de l'orage dans le panier.

Le matin venu arrive un autre chat, Thomas O'Malley, qui est tout  fait séduit par la belle Duchesse. Dans une attitude de séducteur, il lui propose donc de lui venir en aide pour la ramener à Arendelle. Et c'est à ce moment-là que se réveillent les chatons, que le mâle ignore exister. C'est ainsi que Marie ouvre les yeux dans le panier, en compagnie de ses deux frères. Et si Berlioz voudrait sortir pour s'occuper de ce chat de gouttière - absolument enthousiasmer - Marie l'en empêche, absolument fascinée par la scène de séduction qui se déroule sous ses yeux. Comme c'est romantique ! Comme c'est beau ! Marie aimerait tant être l'objet des attentions de O'Malley ! Sautant du panier, elle s'approche des deux adultes des étoiles plein des les yeux face aux promesses d'O'Malley, suivit de ses deux frères. Un tapie volant, comme c'est merveilleux ! Mais la petite ne comprend pas pourquoi le tapie fonctionne seulement pour deux - alors qu'elle prendrait si peu de place ! - et elle repart en compagnie de sa mère.

Mais quelques instants plus tard, le grand chat accepte de leur montré leur chemin, et même de leur montrer le tapie volant ! Aussitôt dit, aussitôt fait, et les chats sont à bord du traineau d'un marchand. Mais au moment de dire au revoir, Marie s'approche trop du bord et tombe. Rapide, Thomas s'empresse de courir au secours de la petite pour la déposer auprès de sa mère, montant lui-même à bord. Il l'appelle Princesse, au plus grand plaisir de celle-ci, qui le remercie. Et ainsi l'affaire est réglée, Thomas les accompagne.

Contraints de tous descendre du traineau lorsque le conducteur les aperçoit, les chats décident de suivre la route et de traverser un grand pont de bois. Mais lorsqu'un véhicule surgit, ils doivent se cacher sur les poutres en dessous. Tous sauf Marie. Inconsciente du danger - et cherchant à attirer l'attention - le chaton se laisse tomber du pont, et finit par appeler à l'aide sa mère. Heureusement, O'Malley se lance à nouveau à son secours. L'enfant sauvé, la famille récupère O'Malley en compagnie de deux oies étrangères, qui proposent de faire le reste du trajet jusqu'à Arendelle ensemble ! Les Chats sont placés les uns derrière les autres, Marie se retrouve juste derrière Toulouse, et les voila partie en pensant oie ! Si Marie trouve le pas disgracieux, elle s'empresse de le faire car sa mère juste à coté le fait avec bonne volonté. Mais le voyage jusqu'à Arendelle est long, et plus encore jusque chez Madame, et lorsque la nuit tombe, que les oies sont partit, Marie est sur le dos de Thomas, se balançant au rythme de sa marche, baillant et finit par se plaindre à sa mère qu'elle est fatiguée. Aussitôt Berlioz profite de l'occasion pour renchérir. Heureusement, le chat de gouttière les invite à dormir chez lui !

Marie se remet de suite d'aplomb, sautant au sol pour voir cette fameuse maison. Du bruit s'en échappe, et la petite découvre avec sa famille les Scat Cat, un groupe de musique ami avec Thomas. Bien accueillit, ils finissent même par chanter tous ensemble et à danser, et Marie chante aux cotés du chat, avant de l'observer avec envie danser avec sa mère. Mais les heures passent, et les chatons sont mis au lit. Pourtant, pas question de dormir, elle se relève aussitôt ! Dehors, sa mère et Thomas parle entre eux, et Duchesse parle du chat comme d'un père pour les chatons ! Comme ils sont heureux de cette idée, et Marie force un Toulouse trop enthousiaste à se taire. Malheureusement, Madame attend impatiemment le retour de la famille, et ils ne peuvent rester ensemble. Marie ne s'est jamais sentit aussi déçu ! Parce que sa maman a raison, ils ont passé très peu de temps avec Thomas O'Malley, mais comme elle aimerait qu'il soit son père ! Cela serait merveilleux !

Reniflant tristement, au lieu d'aller se coucher, le chaton descend dans les rues d'Arendelle. Si c'est pour que le chat les abandonne, Marie préfére de pas rentrer chez Madame ! Elle l'aime beaucoup, mais elle aimerait encore plus avoir un papa ! Elle est sûr que sa mère le voudrait aussi, mais elle est aveuglée par son amour pour Madame. La queue basse, le chaton piétine dans la rue. Il fait froid, si froid tout à coup, et elle ne l'entend pas tout de suite, mais un traineau est soudainement juste à coté d'elle. Elle lève de grand yeux effrayés vers le haut, c'est un humain. Que faire ? Duchesse ne cesse de vanter Madame, comme elle bonne pour eux, mais Thomas n'a cesser de les présenter comme des monstres sans cœur. Il dit que Madame finira par les abandonner, mais Marie sait que non. Alors, les humains c'est gentils ? Un miaulement misérable sort de sa gorge. Une grande femme se tiens là. Deux mains glacées encerclent son pelage chaud, et Marie ronronne doucement contre la peau nue.

Ici, la Dame était gentille. Il y avait d'autres personnes, mais elles étaient étranges. Bleu, et en armure. Ils ne faisaient pas grand chose, et maintenant qu'il n'y avait plus qu'eux, ils étaient incapable de s'occuper d'elle et de lui donner à manger. Elle était seule, et la Dame ne revenait pas. Elle avait faim. Terriblement faim, comme jamais. Chez Madame, elle n'avait jamais eu vraiment faim. Leur escapade dehors, avec O'Malley, n'avait durer que deux ou trois jours. Combien de jours s'étaient écoulés depuis la disparition de la Dame ? Elle n'avait pas compté. Beaucoup. Son ventre lui faisait terriblement mal, et parfois elle s'allongeait sur le sol tant elle avait mal. Mais elle ne pouvait rester plus encore, elle devait manger. Elle avait chercher dans chaque recoin du palais, sans jamais trouver de nourriture. Elle devait partir, sortir, quitter la sécurité. Elle se retourna quantité de fois, miaulant dans le vent et la neige. Mais personne ne venait à sa rencontre. La neige était froide, et elle n'arrivait plus à miauler, sa gorge la faisait souffrir à la moindre respiration.

Pourtant, elle avait réussit à survivre. Elle avait du voler, en arrivant dans des villages, une chose qui la répugnait, elle qui voulait devenir une Lady, mais elle avait du le faire. Elle avait du voler pour survivre, s'abriter sous les porches des maisons et quémandant à manger et du lait aux humains qui parfois lui en donnait, et parfois la chassait à coup de pieds. Et ainsi, un an passa. Une année difficile, avec une vie dure où Marie se demandait de plus en plus pourquoi elle était là, et pourquoi aurait-elle du rester là. Jusqu'à ce qu'une brume verte l'engloutisse dans sa malédiction.

Pendant la malédiction

Dans la ville de Stroybrooke, Marie est la fille de la duchesse Blanche, petite fille de la grande chanteuse d'Opéra française Adélaïde De La Vallière. Fille unique, elle vit avec ces deux femmes dans le grand manoir qu'a acheté Adélaïde il y a plusieurs années. Cette dernière, française, avait choisit de déménager avec sa fille lorsque celle-ci devint adolescente, voulant l'éloigner de la jeunesse débridée de Paris. C'est pourtant bien à Storybrook que Blanche, à peine majeur, rencontra Sirius. Jeunes, enthousiastes, ils se sont mariés et ont eu une enfant très tôt, Marie. Mais les fins ne sont jamais heureuse à Storybrook, et le couple ne s'entend plus et finit par se séparer. Blanche obtint la garde de la petite fille, mais Rosalie pouvait voir son père le week end. C'est pourquoi elle vit avec sa mère sous l'éducation strict mais bienveillant de sa grand-mère. Chant, Arts, elle n'est qu'une enfant mais reçoit déjà tout les cours qui sont estimés nécessaire par les deux adultes, y comprit des cours de bonnes manières, car plus tard elle-même héritera du titre de Duchesse de la famille, et si ce n'est qu'un titre, elle se doit de bien le porter pour sa famille.