Un royaume pour mon pouvoir ! [Terminée]

Désocilimon est quelqu'un de froid, calculateur, manipulateur, fourbe, retord, égoïste et arrogant. Il ne pense qu'à lui et aussi à son peuple mais il se privilégie d'abord. Il serait prêt à sacrifier les siens pour arriver à ses fins.
Il a un esprit redoutable, intelligent et réactif. Il essaye autant que possible de tout prévoir, c'est d'ailleurs l'un de ses atouts. Il arrive également à rebondir, même lorsqu'une situation lui est défavorable. Par certains côtés, il pourrait être une sorte de génie du mal mais s'il est fort, il n'est pas aussi puissant qu'un Merlin et il en est tout à fait conscient. Il évite autant que possible de se mesurer au magicien et c'est pourquoi il préfère utiliser d'autres personnes lorsqu'il agit.

Avant la malédiction

Très jeune, Déocilimon a montré des capacités magiques intéressantes qui ont attiré l'attention d'un grand maître de la magie de son clan. Il commença d'abord par recevoir une éducation stricte et sévère pour l'endurcir et faire face aux conditions impitoyables de la vie. Il n'a pas connu l'amour maternel, ni encore moins l'amour paternel. Pourtant, c'est son père qui a forgé en partie son esprit dès le plus jeune âge. Il l'encourageait à faire des bêtises mais en mettant la condition qu'il se montre assez malin pour ne pas se faire prendre. Il s'en est suivi de longs mois de corrections en tout genre, de punitions bien difficiles et douloureuses avant que le petit Déocilimon montre des aptitudes dans ce domaine. Il se montrera encore plus convaincant en réussissant à faire punir d'autres personnes à sa place.

C'est ainsi que l'ancien grand maître de la magie décida de le prendre sous son aile. Il ne voulait comme successeur que quelqu'un de rusé et de fourbe. Bref, autant dire que l'élève finira à la fin par dépasser le maître.

Beaucoup le redoutaient. Même Uther Pendragon s'en méfiait et il préféra éviter au maximum de se mettre en travers du chemin du Picte. Peut-être était-ce la sagesse de Merlin qui le poussait à ne pas se fâcher avec lui. Certains prétendent que Déocilimon pourrait être responsable de la fin d'Uther mais il n'en est rien. Même lorsqu'il n'agit pas, les médisants prétendent qu'il peut être responsable de n'importe quel malheur. Cela lui plait d'ailleurs car cela lui forge une réputation encore plus redoutable.
Lorsque le jeune Arthur prend le pouvoir, le Picte a aussi peu d'intérêt pour lui que pour son père mais lorsque la Dame du Lac lui remet Excalibur, alors là ça change tout. Pourquoi les Dieux seraient du côté de ce bâtard ? Pourquoi les prêtresses d'Avalon s'intéresseraient-ils à lui et feraient de lui le personnage le plus puissant de Bretagne ? Surtout que ce dernier avait la prétention de considérait la terre picte dans son royaume...

Alors que les Pictes s'apprêtaient à aller sur le chemin de la guerre, Déocilimon les convainquit de rester calme et d'être patient. Il savait que face à l'unité des différents clans et avec l'aide de Merlin, ses congénères et lui ne pourraient pas gagner. Il considéra le temps comme son meilleur allié mais jura à son peuple la perte d'Arthur et de Camelot. Il agirait donc dans l'ombre et accepta à la grande surprise générale, cette unité, prétextant qu'il ne s'opposerait jamais aux volontés des Dieux.

Chaque jour il ruminait pendant les jours sombres, attendant la moindre faille qui pourrait sceller son plan. De l'unité, il ne voyait que la division mais pour cela, il devait attendre des dissensions entres les chevaliers de la table ronde. Et seulement à ce moment précis, il pourrait agir en influençant favorablement un esprit tourmenté à devenir le chef d'une fronde et pourquoi pas d'une rébellion !

Sauf que le destin est parfois bien curieux et il ne s'attendait absolument pas que Morgane vienne vers lui dans l'idée d'anéantir Camelot. La demi-soeur du roi... Une aubaine ! Il se chargea de son instruction dans la magie picte mais en ne lui en révélant pas tous les secrets. Elle était puissante et il préférait la garder sous son contrôle au cas où les choses tourneraient mal pour lui. Il n'était pas assez fou pour la former comme son égal. Trop de choses étaient en jeu...

Morgane dépassa toutes ses espérances, allant jusqu'au bout du plan qu'il avait conçu, tout en faisant croire à la belle qu'elle était l'instigatrice de tout. Elle ne mesurait pas à quel point elle se trouvait sous l'emprise du grand maître et si ce fut le cas, il était déjà bien trop tard. La mort du roi Arthur scella le sort de Camelot. Mieux encore, le chevalier Lancelot et la reine Guenièvre étaient discrédités pour leur liaison avant la mort du roi. Il ne restait plus que ruines et un goût de cendre dans la bouche. Pour Déocilimon, ce spectacle avait un meilleur goût que n'importe quelle victoire sur un champ de bataille.

Alors qu'il se pensait tout puissant, un nuage violet envahit son monde et balaya toutes ses illusions...

Pendant la malédiction

Duncan n'a pas toujours vécu à Storybrooke. Lorsqu'il était petit, il vivait dans une petite ville du Canada avant de déménager vers ses onze ans à Storybrooke. Ses parents ne s'occupaient pas tellement de lui et le délaissaient beaucoup. Ils étaient stricts avec lui et de lui-même, il comprit que seul son esprit pourrait le faire s'évader de ce petit monde. Il avait envisagé qu'en étant plus grand, il deviendrait le maire de la ville.

À l'école, il se sentait à l'écart, à croire que les habitants n'appréciaient pas tellement les étrangers. Ses professeurs ne l'appréciaient pas car tous se doutaient qu'il était l'instigateur de la plupart des mauvais coups faits par les autres élèves mais ils n'avaient aucune preuve. Pourtant, lorsqu'il fut élève au lycée, le proviseur décida de le sanctionner et même de le renvoyer définitivement à quelques mois de son examen final. Une décision purement arbitraire et sans réelles preuves solides contre lui, ce qui le contraignit à devoir suivre ses cours par correspondance.

Le jour de son renvoi, il se jura une chose : faire tomber ce proviseur et prendre sa place. Il choisit ses études en fonction de cette envie. Étant à l'aise avec l'économie, il réussit brillamment ses études avant de devenir professeur. Lorsqu'il arriva au lycée de Storybrooke, le proviseur se souvenant de lui, montra de suite sa désapprobation mais il ne pouvait pas faire autrement. Quant à Duncan, sa revanche était en marche...

Il passa les premières années à collecter un maximum d'informations à son sujet, connaissant ainsi le moindre vice caché. Cependant, étant encore trop jeune pour prendre sa place, il décida de reporter de quelques années sa vengeance et se créa une côte de popularité non négligeable. Il monta secrètement et sans que les gens ne s'en rendent compte, un réseau de surveillance. Il savait tout sur tout ce qui se passait dans l'établissement. Les gens lui faisaient de plus en plus confiance, au grand désarroi du proviseur mais ce dernier n'avait rien à lui reprocher. Un jour, l'homme vint même se confesser qu'il devait reconnaître que Duncan avait changé et qu'il avait eu tort de croire qu'il poserait problème comme enseignant. Depus son arrivée, tout était plus calme qu'avant. Ce jour là, marqua sa fin. Alors qu'il se sentait confiant envers son ancien élève, celui-ci savait que c'était son heure.

Il déclencha des bruits de couloir, sans que personne ne sache que ça vienne de lui, sur des relations douteuses du proviseur mais aussi des choses bien plus graves concernant son comportement avec certains élèves. Et même mieux, la rumeur s'amplifia au point que certains disaient tout bas qu'ils avaient vu un comportement suspect avec un élève. Duncan l'acheva plus tard en lui tendant un piège, tout en restant éloigné de l'affaire pour pas qu'on remonte à lui. Le proviseur avait été surpris en compagnie d'une jeune femme à peine majeure dans une tenue très débraillée. La jeune femme était une prostituée et les médias s'emparèrent de l'affaire, contraignant l'homme à démissionner de son poste.

L'équipe pédagogique se tourna naturellement vers lui et il fut rapidement désigné nouveau proviseur afin que le calme ne revienne dans l'établissement. Depuis, Duncan gère à sa manière ce lycée, montant parfois les professeurs les uns contre les autres lorsque certains sujets le fâchent. En général, lorsqu'un enseignant veut créer une polémique sur le manque de moyens, il ne tarde pas à avoir un problème avec un ou plusieurs de ses collègues. Ainsi, le problème gênant est oublié...