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 We're under control ? | Jefferson Hatter

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MessageSujet: We're under control ? | Jefferson Hatter   We're under control ? | Jefferson Hatter EmptyLun 17 Aoû - 14:10




« Le docteur Whale est attendu en salle 2B, le docteur Whale salle 2B. »

Journée de merde. Il y a des jours comme ça où rien ne va, où le destin semble soit s'acharner soit prendre des vacances durant une durée indéterminée, au point que l'une des meilleures options qui vient alors s'offrir est de baisser les bras et tout encaisser tout en ne laissant rien paraître et laisser voir aux autres qu'il était intouchable vis-à-vis de ces épisodes de malchance. La douche qui passe d'un seul coup à l'eau froide avait été le premier signe précurseur, il allait d'ailleurs devoir avoir une conversation avec son colocataire pour savoir si ceci pouvait bien être de sa faute bien que dans son esprit à l'heure actuelle il était quasiment sûr que c'était le cas, ensuite il avait malencontreusement manqué la dernière marche de l'escalier qui allait lui offrir sans nul doute un merveilleux hématome dans le dos. S'il n'y avait eu que ceci rien de très préoccupant mais non les galères s'étaient accumulées par la suite comme sa voiture qui avait eu du mal à démarrer, le fait d'avoir à cause de ceci à peine dix minutes de retard et se le faire souligner par un confrère de l’hôpital avec qui il ne s'entendait pas vraiment à merveille, essayant ensuite d'éviter une crise de nerfs et de garder son calme avec un patient buté comme un âne qui ne voulait pas prendre ses médicaments mais qui s'étonnait de ne pas aller mieux, alors que plus tard une infirmière l'avait percuté et tâché par conséquent sa blouse blanche de café le forçant donc à aller se changer, devant faire face aussi à une crise conjugale d'une ampleur tellement improbable que la sécurité avait dû intervenir pour séparer le couple en pleine crise. Un magnifique exemple de la loi Murphy en puissance, qui pourrait peut-être intéresser un collègue scientifique pourquoi pas, il ne fallait en rien s'étonner si c'était presque à reculons que Victor se dirigeât vers la salle qui lui avait été indiquée dans les haut-parleurs. Parfois il se demandait s'il n'était pas le seul à faire tourner cet endroit, c'était toujours lui qu'on bipait en pleine nuit pour une urgence pendant que les autres restaient confortablement dans leurs lits, même si quelque part c'était glorifiant ça ne faisait qu'accroître inexorablement son angoisse profonde de ne pas réussir à suivre la cadence. Poussant ainsi la porte avec son air assez détaché, mélangé cette fois-ci à une certaine fatigue, il ne porta nullement attention au patient pour aller directement enfiler des gants chirurgicaux.

« Bonjour je suis le docteur Whale, qu'elle est la nature de votre prob-... »

Être médecin c'était parfois voir des choses totalement insolites, parfois aussi dramatique que comique au possible, et il en avait vu des trucs durant sa carrière mais pour le coup il ne s'attendait aucunement à ceci. Vraiment pas. Il s'était littéralement arrêté dans ses mouvements quand il avait vu son patient, tandis que l'infirmière à côté de l'homme essayait tant bien que mal de ne pas rire et de garder un semblant de professionnalisme, si on lui avait dit qu'il verrait ça un jour il ne l'aurait sans doute pas cru. La seule chose qui lui venait en tête à cet instant était : pourquoi ? Là il fallait qu'on lui explique, n'arrivant toujours pas à trouver ses mots tout en restant quelque peu hébété par ce qu'il voyait tandis que l'infirmière avait de plus en plus de mal à se retenir de rire, comment un homme pouvait avoir une telle idée aussi tordue qui peut lui venir ainsi en tête. Une prise électrique même si on pouvait la qualifier de mâle ne pouvait que s'accorder à une prise femelle or cet individu semblait avoir oublié ce détail important, prenant vraisemblablement son  plus bas orifice comme pouvant être branché apparemment, et maintenant il fallait lui retirer ceci tout en lui expliquant que non il n'était pas un grille-pain ou il ne savait quoi d'autre et qu'il n'avait donc pas besoin de telle disposition. Victor avait espéré fortement durant quelques instants que ceci n'était qu'une mauvaise blague, qu'un type n'avait pas réellement voulu avoir un trip bizarre avec un câble qui semblait être à mieux y regarder un chargeur de portable – de mieux en mieux, et que d'un seul coup un collègue à lui allait sortir d'un placard en criant surprise. Malheureusement pour lui c'était bien là la vérité qu'il avait face à lui, ouvrant un peu plus les yeux tandis que son imagination travaillait malgré lui sur comment ce patient avait pu faire ce véritable exploit, tout ce qu'il avait envie à cet instant c'était sortir de la pièce et le laisser se débrouiller car après tout s'il avait su le faire entrer alors il saurait le faire sortir seul comme un grand. Cependant en tant que médecin son devoir était d'aider les autres, regrettant de ne pas avoir un interne pour lui faire ce genre de boulot, passant donc les minutes qui suivirent à extraire ce qui avait été entrer.

« Je sais que le courant passait admirablement entre vous, mais croyez moi c'était le mieux à faire... vous n'étiez pas vraiment en connexion, c'était même un peu trop électrique. »

Il n'avait pu s'en empêcher de balancer ça quand il en eut terminé, cette fois-ci l'infirmière ne put retenir plus longtemps un gloussement en l'entendant dire, alors qu'il jetait ses gants à la poubelle et passa au moins cinq bonnes minutes à se laver les mains sous l'eau chaude histoire d'être sûr. Laissant sa collègue s'occuper de tout ce qui serait paperasse il quitta aussitôt la salle, sans adresser une autre parole à l'homme qui était assez mortifié d'être venu aux urgences pour une telle raison, se dirigeant vers son dernier patient de la journée et pas des moindres. Victor se rendait dès son début et sa fin de garde dans cette chambre pour voir si rien n'avait changé, comme à chaque fois aucune amélioration n'était à noter mais pas non plus complication, l'homme était dans le coma et madame le maire semblait lui porter un certain intérêt sans qu'il comprenne vraiment la raison à ceci puisqu'elle n'avait pas de lien de parenté et le tenait donc au courant. Il n'était pas de ceux qui avait un problème avec Regina, il n'avait rien à lui reprocher et l'appréciait à sa juste valeur, et il préférait de loin avoir une bonne entente avec celle qui a un tel pouvoir sur la ville que d'être sur sa liste noire. Rien. Celui qui était surnommé Joe Doe était comme endormi paisiblement, comme à son habitude, personne n'était en mesure de savoir quand il pourrait bien se réveiller. C'est exténué par cette journée de travail que le médecin retourna à son bureau pour prendre ses clés de voiture, gardant sa blouse blanche et son stéthoscope autour du cou, il n'avait qu'une hâte c'était rentrer et se relaxer tranquillement dans son coin. La voiture se montra moins capricieuse qu'en matinée pour son soulagement, au moins le souci était reporté jusqu'à demain ce qui n'était pas pour lui déplaire vu qu'il était exténué, prenant la route en direction de la forêt pour rentrer à la Crazy House comme la nommait Jefferson. C'était à ce moment qu'il se demandait bien pourquoi et comment il s'était retrouvé en colocation avec ce gars déjanté, le plus grand mystère de la vie surtout qu'il n'avait que de vagues souvenirs assez flous de cette raison, même s'il devait bien l'avouer au moins il ne s'ennuyait jamais à vivre avec quelqu'un comme lui bien qu'on ne puisse pas faire plus étranges. Garant la voiture dans l'allée il desserra sa cravate tout en se pénétrant dans la maison, sans se préoccuper qu'il avait gardé ses habits de travail, avant de se diriger vers le bar du salon car tout ce qu'il voulait à cet instant c'était juste un moment pour respirer et oublier cette journée.

Il ne serait dire à quel moment un simple verre occasionnel était devenu un verre quotidien, parfois même il ne pouvait attendre la fin de la journée pour ça, mais désormais c'était devenu indispensable aux yeux de Victor. Pour tenir le coup, pour se remettre d'aplomb, pour se détendre, pour oublier, pour effacer la voix de son père qui lui disait sans cesse dans sa tête qu'il n'était qu'un bon à rien qui n'arriverait à rien et qui ne méritait nullement le titre de médecin. Prenant donc un verre s’apparentant à du cristal, sans doute que ceci en était, il embarqua avec lui l'une des bouteilles du meilleur whisky qui lui était donné de boire avant de venir s'échouer dans le canapé. Comme un cétacé ? Pour la blague oui. Le liquide coula donc dans le récipient avant de disparaître assez rapidement, brûlant sa gorge tout en lui arrachant une légère grimace, avant d'être bien vite remplacé par une autre tournée qui cette fois serait savourée. Si Jefferson avait des défauts, la liste était trop longue pour les énumérer, il était indéniable que la qualité de son bar était la perfection incarnée. Mais le médecin serait bien injuste s'il disait que son colocataire était un puits de reproche, parfois certes il n'avait qu'une envie c'était le piquer avec un calmant ça il ne pouvait pas dire le contraire, or la plupart du temps il appréciait sa compagnie et le voyait peut-être un peu comme une sorte de frère même si ce n'était pas aussi poussé. Au moins il ne pouvait pas dire qu'il avait le temps de s'ennuyer avec lui, c'était assez haut en couleur même, s'il voulait juste arrêter ses histoires invraisemblables il n'aurait rien à lui reprocher. Victor ne pouvait qu'applaudir l'imagination de son compère au point qu'il lui disait d'écrire un livre, au moins il serait sûr de trouver un bon public, car honnêtement le fait que dans son esprit ils étaient des personnages de contes ou un truc du genre à ses yeux c'était un délire trop récurrent que Jefferson lui servait sur un plateau. Pendant ses réflexions passagères le niveau de la bouteille quant à lui diminuait, à croire que ceci était devenu un automatisme de sa part, restant dans le canapé à siroter dans son coin jusqu'à entendre du bruit. Il ne bougea pas pour autant, aucune raison de s’inquiéter ils n'étaient que deux après tout à vivre ici, finissant juste le fond du dernier verre servit.

« Si tu cherches la bouteille du Macallan elle est ici Jeff... Elle souhaitait un peu de compagnie et se sentait délaisser, tu devais être encore très occupé aujourd'hui. »

Souriant doucement tout en étant quelque peu absorbé par l'étiquette de la bouteille, la lisant sans vraiment la lire paradoxalement, attendant de voir quelle idée Jefferson allait bien pouvoir lui sortir.






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MessageSujet: Re: We're under control ? | Jefferson Hatter   We're under control ? | Jefferson Hatter EmptyMar 18 Aoû - 1:01

We're Under Control ?
feat le Mad Doctor Oh que oui  .


La journée de Jeff s'était passée dans le calme le plus total. Une chose plus qu'étrange quand on connaissait le personnage qu'il était. Mais oui, parfois, il lui arrivait de stopper l'alimentation, de se mettre en mode OFF. Certes cela ne présageait rien de bon, mais pour les habitants de la Crazy House, c'était un repos bien mérité. Malheureusement, personne ne put profiter de ce silence pesant, de ce calme trompeur car Jefferson était seul. C'est d'ailleurs à cause de cela, qu'il avait décidé de faire une petite pause, bien assis confortablement dans les gros fauteuils moelleux de sa bibliothèque avec bien entendu sa traditionnelle tasse de thé. Cela vous fait peur n'est ce pas ? Et bien vous avez raison car Jeff ne devient pas calme et sage comme une image sans raison. Aujourd'hui, comme tous les autres jours d'ailleurs depuis que Miss Swan était arrivée en ville, Jeff s'était levé de son lit avec plusieurs idées en tête. Premièrement, essayer de faire marcher son chapeau car il savait que cette donzelle avait un rapport avec la magie, deuxièmement, surveiller sa fille pendant plusieurs heures pour voir s'il ne pouvait pas accuser ses « faux parents » de maltraitance envers elle et continuer ainsi de monter le dossier contre eux. Troisièmement, essayer de faire retrouver la mémoire à Victor, là aussi par n'importe quel moyen et quatrièmement, aller en ville pour essayer de pourrir la vie des gens qu'il ne pouvait pas encadre comme cet idiot de Bonaparte, et surveiller aussi d'un autre coté la vie des gens qu'il appréciait, comme Lacey la très sympathique barmaid du Rabbit Hole. Ce n'était pas toujours dans cet ordre là, mais il fallait qu'il fasse au moins deux de ces idées pour passer une bonne journée. Alors, très tôt ce matin il s'était mis en mode ninja pour faire ce qui lui tenait le plus à cœur, veillez sur sa fille comme le père qu'il ne pouvait plus être.

Or cela ne lui avait pas prit plus que quelques heures étant donné que Paige était partie au lycée. Qu'avait il fait donc jusqu'à maintenant, fin d'après midi qui allait basculer en début de soirée ? Et bien il avait bullé. Enfin non, au début, il s'était donné une mission bien particulière, celle qui un jour, l'avait décidé à chercher Willy et l'obliger d'être son colocataire. Enfin ça ne s'était pas passé comme ça, mais si une personne extérieure à Jefferson aurait vu la scène, il y a des années de ça, elle aurait pu croire à un enlèvement. Mais non, c'était tout le contraire car il avait fait ça dans l'unique but de le sauver, et aussi d'avoir de la compagnie. Ça c'était surtout parce qu'il avait regardé un épisode de Doctor Who, et qu'il se souvenait des paroles d'Amélia Pond à River Song, qu'il ne fallait pas qu'elle le laisse seul. Et comme à son habitude, Jefferson, qui d'ailleurs avait sorti les mouchoirs avait prit cette remarque pour lui . Alors il était parti chercher la seule personne qui serait assez folle pour faire une colocation avec lui, son ami Victor. Ami était sans doute un bien grand mot, mais ils avaient une relation particulière dans le monde des contes, ayant fait un coup fourré ensemble et ici à Storybrook ce n'était pas si mal. Et maintenant, Jefferson s'était enquillé d'une mission supplémentaire, faire comprendre à Victor qu'il n'était rien d'autre que le célèbre Docteur Frankenstein, qu'il admirait d'ailleurs pour ses travaux. Mais ce n'était pas une mince affaire, car le scientifique était plus que terre à terre, mais le chapelier ne se décourageait pas, jamais.

Voila la raison pour laquelle le manoir avait été calme, une journée entière. C'est qu'il avait essayé d'établir un plan d'attaque pour que cette fois, Victor n'ai aucun doute sur le fait qu'il dise la vérité. Alors il s'était mis en tête de lire et de relire tous les livres de Mary Shelley. Pas seulement son chef d'oeuvre qui s'inspirait de la vie de son ami, non, il avait aussi lu La vie et les aventures de Castruccio prince de Luques et pas de Lu comme il s'était fait rire tout seul. Il avait aussi dévoré Histoire d’une randonnée de six semaines à travers une partie de la France, de l'Allemagne et de la Hollande, avec des lettres décrivant un tour sur le lac de Genève et des glaciers de Chamonix. Or c'était sur cet énorme pavé, racontant les aventures de la jeune femme à travers l'Europe que Jefferson s'était endormi, ses souvenirs de voyage à lui le berçant tendrement. Il n'allait pas dire non à un sommeil réparateur, lui qui avait du mal à avoir une nuit entière, entre son hyperactivité, ses cauchemars et ses angoisses. Alors il avait dormi une bonne partie de l'après midi et c'était le claquement de la porte d'entrée qui l'avait réveillé en sursaut, pensant qu'il était attaqué. Il venait de prendre une position assez comique, le ninja en lui prêt à bondir sur son agresseur avec comme arme, les histoires du Docteur Frankenstein. Mais il avait regardé son téléphone portable, et au vue de l'heure, avait compris que ce n'était rien d'autre que Victor qui rentrait de sa journée de travail. Encore groggy, pas totalement réveillé, Jeff se frotta les yeux avant de s'étirer comme un chat. Il était à un moment où il avait encore envie de dormir, mais que son corps avait un trop plein d'énergie. Traînant les pieds, il se dirigea vers le salon ou il aperçut Victor en mode Willy.

« Je le savais, mais je me suis dit qu'elle préférait attendre tes caresses plutôt que te tromper avec moi. » Allant jusqu'au bar, il se tapota le menton pour choisir ce qu'il allait boire. Un petit remontant ne lui ferait pas de mal. Regardant les bouteilles, il attrapa celle de vodka, celle de curaçao et celle de gin, et il se mélangea tout ça dans un grand verre à whisky, sans oublier la petite ombrelle. « J'ai bien fait non ? Regardes maintenant tu en prends soin comme il faut. Elle a l'air de bien aimer ça la coquine. » Tout en lui faisant un clin d’œil, Jeff s'affala lui aussi au coté de son ami, qui était perdu dans la contemplation de sa bouteille. « Honnêtement, je n'ai pas fait grand chose, mes trucs habituels. Mais cette fois je me suis endormi dans le fauteuil de la biblio' parce qu'au début je lisais. » Prenant une gorgée du liquide à la couleur bleue flashy, Jeff fit une petite grimace. Il aurait peut être du sucrer le tout, là c'était assez amer et pas très agréable. Tant pis, il le ferait à la prochaine tournée. Laissant le suspense planer, il se rapprocher de Vic' et il finit sa phrase tout en faisant les gros yeux. « Frankenstein ». Il aimait bien faire ce genre de petit effet, mais à l'instant même, ça ne prenait pas. Ils étaient sans doute trop fatigué pour le moment pour partir dans l'éternel débat. Se repositionnant, s'enfonçant même un peu plus dans le canapé, Jefferson regarda le même point fixe que Victor. « Et toi alors ? Ta journée ? Qu'est ce qui a bien pu se passer pour que tu me fasses une tête pareille ? T'a rencontré un zombie ? Non parce que dans ce cas là, j'ai une batte clouté dans ma chambre, elle pourrait bien te servir. »

(c) sweet.lips
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MessageSujet: Re: We're under control ? | Jefferson Hatter   We're under control ? | Jefferson Hatter EmptyVen 21 Aoû - 20:48




Au moins Jefferson ne manquait pas d'humour, ceci pouvait avoir ses bons comme ses mauvais côtés mais avec le temps il avait appris à faire avec, c'était peut-être aussi ce qui avait fait un peu plus pencher la balance en faveur de cette colocation car toute la pression qu'il pouvait sentir sur ses épaules semblait disparaître en sa compagnie. Le ton était souvent léger, même si parfois ils leur étaient arrivé de parler de sujets plus graves ce genre de discussion n’entachait pas leur relation ou l'ambiance globale du manoir, au point que parfois tout ce que Victor souhaitait c'était de rester ici à siroter tranquillement une bonne bouteille comme il pouvait bien le faire actuellement. Les petites joies simples de la vie. Un faible sourire en coin de sa part quant au fait de comparer la liqueur qu'il avait en main à une femme, si seulement il était possible de conjuguer ses deux faiblesses en une seule avec il serait peut-être au paradis, tandis que son colocataire venait gâcher cruellement à son goût de pures merveilles en les mélangeants aussi scandaleusement or il ne ferait aucun commentaire à ce sujet. Premièrement il n'en avait nullement la force, ensuite les goûts et les couleurs de chacun n'étaient pas forcément ceux des autres, en dernier lieu Jefferson était avant tout chez lui et faisait par conséquent ce que bon lui semble. Tournant à peine la tête en sa direction quand Jefferson vient se poser à ses côtés avant se focaliser de nouveau sur la bouteille, cette couleur purement ambrée avait un effet à la fois hypnotisant et reposant sur lui, il vient rapidement hausser quelque peu les sourcils face à la surprise de l'annonce. Dormir et Jefferson étaient de purs antonymes, c'était comme vouloir mélanger en vain l'eau et l'huile qui sont parfaitement incompatibles, la preuve étant qu'il ne se souvenait aucunement la dernière fois que le brun s'était endormi de la sorte en plein après-midi. Un étonnement bien vite remplacé par un ennuie profond, qui se traduisait parfaitement par un roulement des yeux de sa part et accompagné d'un léger soupir, décidant qu'il valait mieux l'ignorer que de l'encourager dans son délire en rétorquant quoique ce soit et préféra garder un silence pour sa part qui en disait long.

Frankenstein. Combien de fois Jefferson lui avait-il dit ce nom ? Honnêtement Victor n'avait aucune envie de tenir les comptes, un carnet entier ne suffirait très certainement pas pour cela, mais une chose était sûre c'est que ce n'était pas la première ni la dernière fois qu'il lui disait ça. Le médecin qu'il était à la longue c'était convaincu que son colocataire faisait une forme de délire permanent un peu trop poussé à l'extrême parfois, il l'écoutait raconter de telles inepties qu'à force plus rien ne venait l'étonner de sa part, cependant Jeff était parfaitement inoffensif et ne méritait pas l'enfermement. Du moins en théorie. Il s'attendait même une fois encore à entendre la même histoire quant au fait que de son côté il ne se nommait pas réellement Whale, que même s'il était médecin son véritable talent s'exerçait dans un tout autre domaine s'apparentant à de la nécromancie ou quelque chose dans le même goût, et qu'ainsi il était le personnage décrit par Mary Shelley dans son plus célèbre roman. Cependant son esprit d'un rationalisme purement cartésien et scientifique, se basant donc sur la réalité et le savoir non pas sur des fabulations ou autres délires du même goût, ne pouvait à aucun moment envisager de prendre une seule seconde les dires de Jefferson au sérieux ou même d'imaginer cette éventualité. Il vivait dans le monde réel où les gens mouraient et ne pouvaient être réveillés par le baiser d'un prince, où la maladie incurable ne peut être soignée par l’intervention d'une fée ou il ne savait quoi d'autre, au quotidien à travers son métier de docteur il était confronté au meilleur mais surtout au pire. Rien que cette pensée le faisait frisonner, parfois il n'était nullement sûr d'arriver à supporter un tel poids, sentant sa nervosité intérieure lui chuchoter des choses qu'il n'avait aucunement envie d'entendre et qu'il tenta de noyer à l'aide de son verre qu'il but entièrement. Mais une fois encore c'était Jeff qui le sortait de ses idées moroses, à croire que c'était presque un don qu'il avait, le regardant avec un air amusé.

« Si je te le disais tu ne voudrais même pas le croire, je crois que quelque part je préfère oublier cette histoire de mon esprit très rapidement et il vaut mieux que tu n'en saches rien car ça pourrait te donner des idées... tortues mais à ta hauteur. J'aurais d'ailleurs préféré rencontrer un zombie comme tu dis, au moins quand tu lui lances une bonne cervelle tu es sûr de t'en débarrasser un certain temps, mais après tout j'en ai déjà rencontré n'est-ce pas ? Puisque je suis Frankenstein wooooh ! Tu devrais faire attention que je ne fasse pas d'expérience sur toi alors ! »

Venant agiter les doigts de sa main libre devant Jeff tout en rigolant quelque peu, il valait mieux en rire que d'en pleurer après tout, quelque part essayer de faire de son colocataire une sorte de cobaye ne fût pas une idée si mauvaise que ça. Certes pas non plus avec des drogues ou des expériences médicales à proprement parler, le brun donnait déjà assez l'impression de tourner à la poudre blanche par moments sans qu'il faille en rajouter, mais peut-être un protocole un peu plus social à mettre en place ou même un examen psychologique pourrait être intéressant. Un jour peut-être qu'en effet son colocataire deviendrait une sorte de rat de laboratoire, il faudrait juste trouver ce qui pouvait bien servir de stimuli pour voir ses réactions et le tour serait jouer, mais à l'heure actuelle tout ce qu'il voulait c'était prendre un recul monumental face au travail et surtout se détendre au possible même. Se décollant enfin du canapé pour sortir de sa position de Willy, c'était l'autre qui lui avait dit ça un jour alors que dans son côté il comatait sévèrement devant une émission abrutissante à la télévision or depuis c'était resté, posant la bouteille de whisky qui avait été calé contre lui plus tôt et son verre qu'il avait en main sur la table basse avant de se lever. Direction le bar. Il lui fallait quelque chose de plus fort, quitte à ne pas pouvoir se lever le lendemain et prendre une journée de congé qui n'était clairement pas de refus, attrapant donc le Cocoroco réputé pour être l'alcool le plus fort au monde et dont la légende stipule que le breuvage bolivien pourrait rendre temporairement aveugle au bout de deux gorgées ainsi que deux verres de taille moyenne. Les déposants délicatement il ouvrit donc la boisson et remplit les verres, ils avaient tous les deux besoins d'un vrai remontant et de se réveiller après cette journée trop longue à leur goût, prenant l'un d'eux pour l'offrir à Jeff avant de prendre l'autre et de trinquer.

« Avec ça je peux te garantir que le moindre microbe dans ton organisme sera éliminé, c'est de la stérilisation intérieure à l'état pur, tu ne seras pas malade de l'année entière si tu en bois suffisamment. Tu peux me croire je suis médecin ! Et puis dis-toi que s'il t'arrive quelque chose je te ramènerai à la vie n'est-ce pas ? Je te promets d'éviter de te mettre des boulons en plus dans le cou, même si je suis sûr qu'ils iraient assez bien avec ta cicatrice, et de te nourrir de délicieuses cervelles. »

Lui montrant sa blouse blanche qu'il avait oublié de quitter plus tôt, ainsi que son stéthoscope qui pendait toujours à son cou, comme si ceci pouvait bien ajouter du poids à son argumentation même s'il savait pertinemment que Jefferson n'avait nullement besoin de ceci pour boire. Et puis son colocataire l'embêtait tellement avec ses histoires de zombies et de scientifique fou, même si au passage il fallait noter que la cicatrice du brun était un véritable mystère à elle seule, que pour une fois il avait envie de changer les rôles. Goûtant une première gorgée de ce mythique alcool Victor pouvait sentir très clairement toute sa trachée le brûler comme jamais, manquant quelque peu de tousser tellement c'était chargé, en tout cas avec un truc du genre il ne faisait aucun doute qu'ils verraient en un temps-record des éléphants roses danser la carioca avec des girafes bleues. En quelques instants à peine la sensation de chaud le prenait déjà, promesse que le lendemain matin il aurait un marteau piqueur à la place d'un cerveau et que la journée serait atrocement horrible, essayant de boire d'une seule traite le contenu du verre. Papillonnant des yeux il ne s'attendait pas à ça vraiment,  peut-être que les mythes sur cet alcool étaient fondés finalement, tirant sur sa cravate jusqu'à la dénouer complètement.

« Je crois qu'en fait ça te détruit pas des microbes pendant un mais dix ans ce truc... »

Il sentait déjà les effets euphorisants que pouvait bien offrir l'alcool, vu le degré qu'il y avait dedans c'était plutôt le contraire qui aurait été étonnant en réalité, ce truc était juste magique pour le coup.






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MessageSujet: Re: We're under control ? | Jefferson Hatter   We're under control ? | Jefferson Hatter EmptyLun 24 Aoû - 13:50

We're Under Control ?
feat le Mad Doctor Oh que oui  .


« Si c'est des choses étranges, c'est moi qui donne les idées aux autres, je suis leur muse. » Haussant un sourcil, Jefferson était assez intrigué par les dires du Docteur. Que pouvait il avoir vu de si horrible pour qu'il ne veuille en parler ? Après tout, vu qu'il était Frankenstein, même s'il ne s'en souvenait pas, son inconscient avait vu des choses à faire frémir le pire des psychopathes, alors là, ce devait être quelque chose de grave, ou de totalement loufoque. Bizarrement il penchait pour la deuxième option. « Je sais, et t'inquiètes pas pour ça, je me prépares à ce jour funeste ou tu voudra m'ouvrir de part en part pour voir comment je suis constitué. » Même s'il l'avait dit sur le ton cynique qu'il pouvait employer pour se moquer des autres personnes, il était persuadé qu'un jour il aurait à assommer Victor pour pouvoir s'enfuir de la table d'opération. Une vision apocalyptique de son corps se matérialisa dans son esprit, avec des bouts de lui un peu partout dans ce laboratoire sinistre, et sa tête, posait comme un trophée qui continuait à parler. Ah mais ça, ce n'était pas une vision, mais un souvenir de Wonderland. Frissonnant rien que d'y penser, il descendit d'une traite son verre d'alcool pour effacer ces images qu'il ne voulait plus voir, jamais. Fixant toujours son point dans le vide, il n'aimait pas trop ce mode apathique dont il faisait preuve en ce moment. Dormir n'était vraiment pas une bonne chose, mais dormir en journée, ça l'était encore moins, maintenant il pouvait faire concurrence avec l'électroencéphalogramme d'un mollusque.

Heureusement que son ami et colocataire était un bon médecin, qui savait reconnaître une urgence quand il en voyait une. Attrapant le verre d'alcool qu'il lui tendait, il ne l'avait même pas vu se lever et s'approcher du bar. Reniflant les effluves qu'il s'en dégageait, il se releva un peu, avant de sourire de toutes ses dents. « Tu es tellement attentionné que je devrais véritablement de prendre pour mon médecin généraliste. » Avant de faire une grimace quand Victor parla de son cou. Mais qu'est ce que les gens pouvaient bien être obsessionnel avec ça. Il n'était pas assez marqué déjà ? C'est vrai qu'il ne lui manquait plus que les boulons pour pouvoir se faire passer pour la créature de Frankenstein, mais il préférait vraiment laisser le rôle a quelqu'un d'autre. « Ma cicatrice te remercie aussi de l'attention que tu lui portes et je serais ravi de pouvoir me nourrir de ta cervelle. » Levant son verre, il fit un cul sec avec, avant de regretter son geste. Il était habitué aux alcools forts et à toutes sortes de substances pas très légal, mais ça, c'était quelque chose. Au moins, il se sentait moins seul devant sa bêtise vu qu'il voyait très bien les larmes montaient dans les yeux de Victor. Au moins, il allait être revigoré en un clin d'oeil. Secouant la tête, il se leva comme s'il avait été sur ressort, sautillant dans la pièce tout en ouvrant la bouche pour faire rentrer de l'air frais.

« Détruire des microbes ? Je dirais même que ça va nous faire fondre de l’intérieur …. mais j'adore trop. » Voila, Victor Frankenstein avait véritablement réveillé le monstre qui sommeillait au fin fond du chapelier. Ce dernier pencha la tête sur le coté, passant la langue dans sa bouche pour voir si sa gencive n'avait pas fondu, puis fixa Victor quelques instants tout en réfléchissant. Apparemment son ami avait besoin de se détendre et de s'amuser, et Jefferson avait besoin de se défouler. Se rendant à coté du bar, il attrapa la bouteille de Cocoroco, il fit sauter le bouchon et secoua la bouteille devant Victor qui arrivait vers lui. « Testons le fait de devenir un zombi mon cher ami. » Aventurier mais totalement fou, Jefferson bu directement au goulot plusieurs gorgées de cet alcool qui allait littéralement faire fondre tous ses neurones, s'il en restait encore dans son cerveau. Fermant les yeux, il tendit la bouteille vraiment entamé à son ami. « A toi, que je ne sois pas le seul à ne plus avoir de cervelle.» Venait il de prononcer avec une voix d'outre tombe, n'arrivant presque plus à respirer tant sa gorge le brûler. Secouant les bras, il avait l'impression qu'on était en train de l'asperger d'essence et qu'on lui mettait le feu. « J'ai chaud, genre très chaud. Est ce que je suis en feu ? Ou en enfer ? » Toujours les yeux fermés, les larmes lui coulaient cette fois ci le long de ses joues qui n’arrêtaient pas de varier de couleur, passant du rouge écarlate au blanc aspirine. « J'suis sourd ou mes oreilles se sont sauvées ? »

Il n'entendait plus Victor à ses cotés, peut être qu'il n'aurait pas du le pousser à faire comme lui. Après tout, il était habitué à ce genre d'expérience avec toutes les drogues qui lui passaient dans les mains. Même s'il détestait Wonderland, il fallait reconnaître que grâce à ce monde, son corps s'était habitué aux choses très fortes, qui pouvaient faire des overdoses aux personnes normales. Ouvrant les yeux en même temps que sa chemise, pour essayer de trouver un peu d'air, pensant qu'il pouvait respirer par la peau, il chercha l'autre homme dans la pièce. « Tu te sens comment ? mort ou vivant ? Ou mort vivant ? » D'accord, il venait de dire ça en hurlant, ne s'en étant même pas rendu compte. « Bon, pour le moment je crois que je suis entier et j'ai toujours ma tête accrochée ce qui est plutôt bon signe ! ». Se palpant tout seul, et surtout toutes les parties de son corps, il hocha solennellement la tête en marchant vers l'immense chaîne HiFi murale qu'il avait. « Comment font les gens pour ne pas s'évanouir devant la beauté de ce corps. » Appuyant sur tous les boutons en même temps, la musique résonna violemment dans le salon, porté par de puissantes bases. « Oh Yeaaaaaah » Jefferson se mit alors à chanter et à danser tout seul, ses neurones ayant décidé pour le bien de la communauté de fuir au loin de ce qui allait sans doute devenir un très gros carnage. « I wanna roll with him a hard pair we will be A little gambling is fun when you're with me I love it Russian Roulette is not the same without a gun » . Déja qu'en temps normal le chapelier se prenait pour la chanteuse qu'il appréciait pour son look vestimentaire, mais là c'était bien pire. « Can't read my,Can't read my No he can't read my poker face » Surtout que son interprétation de Pokerface ressemblait plus à la voix de Cartman dans South Park qu'a celle de la pop star. Heureusement que son déhanché rattrapait beaucoup de chose.

Sautillant et se déhanchant dans tout le salon, il atterrit comme par hasard devant le bar, attrapant une bouteille au hasard. C'est que mine de rien, cette danse lui avait donné soif, même si en réalité il ne ressentait plus rien tant sa gorge avait été brûlé par l'alcool. Cependant, il avait chaud, très chaud et le mieux qu'il pouvait faire, outre se déshabillé entièrement c'était se rafraîchir en buvant. « Ooooh j'aime le rhum, ça me donne l'impression d'être dans un pays chaud, avec pleins de jolies personnes que je peux regarder avec intérêt. Ah non, c'est peut être pas le rhum en fait...» Se laissant tomber dans le canapé, il défit le foulard qu'il avait au tour du cou, respirant déjà un peu mieux. Mimant le rythme de la chanson avec son pied, tandis qu'il tendait la bouteille à Victor. « Tu vois, t'aurais peut être du donner ça à ton patient tout à l'heure, ça aurait été moins pénible. » Rigolant, les yeux exorbités, Jeff plissa les paupières comme pour essayer d'apercevoir quelque chose sur son plafond. « Tiens regardes, je crois qu'il est là d'ailleurs ; C'est pas lui qui vole ? » Se relevant à la force de ses abdos, il se gratta la tête pour comprendre ce qui se passait. « T'es sur que tu l'a bien soigné ? Parce que j'ai l'impression qu'il vient nous hanter … lui aurait tu fait une chose bizarre ? » Pointant son doigt vers ce qui en réalité n'est rien d'autre que le lustre du salon, le chapelier se tourna vers Victor avec un sourire un peu trop Wonderlanien.« Ou alors il veut justement te remercier pour ton excellent travail et ton doigté professionnel. »

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MessageSujet: Re: We're under control ? | Jefferson Hatter   We're under control ? | Jefferson Hatter EmptyVen 28 Aoû - 16:31




Un sourire amusé c'était dessiné sur ses lèvres lorsque Jefferson émit l'hypothèse de faire de lui son médecin généraliste, même si pour sa part il savait pertinemment que ce n'était qu'une boutade, car il est vrai que Victor voulait bien s'occuper de son colocataire mais qu'en dernier recours. Il ne s'était pas senti apte à remplir cette casquette en plus lorsqu'il avait emménagé dans la Crazy House, il avait été clair à ce sujet-ci en lui affirmant que pour l'éthique il valait mieux éviter bien qu'en réalité ce fût avant tout pour éviter une certaine angoisse, si jamais il venait à se tromper il voulait que cet endroit reste un refuge et c'est pourquoi l'autre habitant ne devait aucunement voir ses faiblesses. Et puis ceci avait aussi le don de laisser une sorte de jardin secret, bien que Jeff était du genre à facilement se dénuder ça il ne pouvait pas dire le contraire il n'avait aucune envie pour sa part d'en voir plus, il ne fallait jamais mélanger vie privée et vie professionnelle sauf peut-être avec les infirmières parfois mais ça c'était une tout autre histoire. Pour l'heure Victor était surtout en train de regretter d'avoir bu aussi instantanément de cette boisson du diable, de sa bouche jusqu'à son estomac tout semblait être en feu, jamais il n'aurait pensé que le fameux Cocoroco soit si loin de sa réputation. C'était pire. Oui bien pire que ce qu'il avait imaginé, toussant quelque peu en espérant faire passer un minimum les effets alors qu'en réalité cette action avait l'air d’aggraver la situation, étant quelque peu rassuré de voir qu'il n'était pas le seul dans cet état a priori. Pourtant quelque part il était sûr que cet alcool était tout ce qu'il lui fallait à cet instant, avec un truc du genre il allait se faire retourner le cerveau en quelques secondes sauf si bien sûr il se mettait à fondre, grâce à ça au moins il avait l'espoir de ne pas être lui jusqu'à ce que les effets s’estompent et surtout stopper les pensées si négatives qu'il avait dans le crâne. Suivant Jeff jusqu'au bar il n'était pas contre quelque chose de plus frais, son palais et tout le reste de son corps lui réclamait de la fraîcheur, mais à la place on ajoutait cette liqueur de l'Enfer sous ses yeux. Il devait suivre la cadence de débit de boissons de son coloc, c'était lui qui l'avait embarqué dedans après tout, saisissant donc la bouteille tendue tout en analysant ce qui avait été avalé jusqu'ici.

« Ne t'en fais pas, tu ne seras pas le seul. Même si je pense que ça fait un moment que tu l'as perdu personnellement, ce qui expliquerait pas mal de choses te concernant. »

Pas que Jefferson était bête, loin de là même il possédait une ruse que le médecin avait rarement vue, ce que Victor voulait dire par là c'est que vu le côté assez déjanté de l'autre ceci n'aurait rien d'étonnant qu'il n'ait pas totalement sa tête quelque part. En tout cas il ne pouvait décemment pas reculer pour sa part, il avait besoin d'oublier cette journée calamiteuse et tout ce qui n'allait pas même si ce n'était que temporaire il n'était nullement contre, venant donc coller le goulot au bord de ses lèvres avant de prendre une grande inspiration d'air pour pouvoir prendre la plus grande quantité possible en une seule gorgée. Un geste que le docteur regretta à l'instant même où le liquide se déversa dans son organisme, tenant aussi longtemps qu'il put dans l'idée de ne pas perdre la face quelque part, jusqu'à manquer cruellement d'air et de repousser rapidement la bouteille dans plusieurs toussotements. L'odeur qui se dégageait de la bouteille lui faisait désagréablement penser au travail en réalité, cet air aseptisé où tout est nettoyé de façon à ce qu'aucun germe ne puisse profiler dans le bâtiment et qui le suivait même sur ses vêtements parfois, venant alors plaquer le dos de sa main libre contre sa bouche pour éviter de rendre le rendu de son estomac. Il avait beau être médecin cette senteur avait toujours été difficile à supporter, il avait oublié que le Cocoroco pouvait servir de désinfectant pour les matériels chirurgicaux – c'était dire aussi à quel point cette connerie était forte, restant à côté du bar en tanguant quelque peu tandis que Jefferson parlait de sa chaleur corporelle. Rien de nouveau sous les tropiques de ce côté-là, le chapelier qui parle du fait qu'il était chaud c'était un chapelier qui allait bien. Victor reposa au mieux la bouteille qu'il avait en main sur le comptoir du bar, essayant maintenant d'avoir un peu plus d'air, tentant vainement d'enlever ne serait-ce qu'une manche de sa blouse blanche tant sa tête tournait déjà. Abandonnant rapidement il se retourna quelque peu vers Jeff, le regardant assez curieusement sur ce qu'il venait de dire, une histoire encore de vie et de mort comme il savait si bien le faire.

« Mort-vivant... ? Oui... Je crois que c'est ça... Mais là je reprends vie, ou je meurs... Je sais pas vraiment... »

Un manque total de cohérence dans ce qu'il pouvait bien dire, ce qu'il disait n'avait aucun sens même pour lui, Victor avait les idées qui se brouille et la cervelle qui semblait bouillir à cause du breuvage du diable. Était-il vivant ? Était-il mort ? C'était la question à un million. Il ne put néanmoins retenir un long soupir, accompagné d'un secouement de tête qui montrait son désespoir et le fait que quelque part ce qu'il venait d'entendre les conneries de Jefferson, son colocataire avait vraiment un ego démesuré qui parfois pouvait bien l'exacerber. Mais il ne se préoccupa nullement plus des affaires de Mister Gaga, véritable fashion victime et drama queen dans l'âme ce Jeff, pour retourner vers le canapé du salon tant Victor avait la sensation de fourmillement un peu partout dans le corps. Il grimaça encore plus en entendant la musique lui vriller les oreilles, il était en présence de l'un des inconvénients de vivre avec le chapelier, les goûts musicaux de l'autre le faisaient parfois bien tiquer et surtout à un tel volume. Non lui était plus sur des classiques comme Nirvana, Pink Floyd, Gun'N'Roses, ou encore du bon AC/DC. Du rock et punk que de la pop ou électro, c'était plus de sa génération quelque part s'il pouvait dire les choses ainsi, et honnêtement ce n'était aucunement les vocalises du brun qui allait le faire changer d'avis pour le coup vu le massacre qu'il était en train de faire. Ignorant les cabrioles dignes d'un Bambie sous pile de Jeff il avait d'autres préoccupations comme la survie partielle de ses tympans, tentant de réfléchir avec un minimum de cohérence qui n'arrivait plus à suivre, alors qu'il eut un mouvement de surprise en sentant le chapelier s'asseoir à côté de lui et lui tendre une bouteille de ce qui était apparemment du rhum et qu'il prit donc. Par automatisme il but quelque peu ce qu'il lui avait tendu, ça aurait pu être du poison qu'il n'aurait à aucun moment fait la différence, haussant les sourcils en entendant le petit discours tenu.

« Oh ça c'est sûr... Il faudrait presque de l'alcool à touuuuute cette ville Jeff ! Et surtout madame la maire, enfin elle est très charmante maiiiis... elle devrait sourire plus. Oui, c'est ça. »

Victor n'avait rien en particulier contre Regina bien au contraire, il faisait partie de ceux qui s'entendaient même assez bien avec elle même si elle lui avait demandé de surveiller de près le comateux sans qu'il sache vraiment pourquoi, elle était une magnifique femme qui mériterait d'afficher un peu plus une certaine forme de bonheur. Mais alors que le docteur pensait à la mairesse son peu d'attention fut vite capté par Jefferson, ayant du mal à comprendre ce qu'il disait, cherchant l’œil hagard où pouvait bien être passé ce fameux patient qu'il voulait tant oublier. Portant de nouveau le goulot à sa bouche il recracha très vite le contenu qu'il avait en bouche aux dires de son coloc, en particulier quand il parlait d'avoir fait quelque chose de bizarre ou encore de son soi-disant doigté comme si l'autre était au courant de l'affaire, évitant par cette action de s'étouffer alors qu'il se tapait la poitrine pour tenter d'aider l'alcool à passer correctement sans sa gorge au lieu de manquer s'étrangler avec. Il ne voulait pas qu'on lui rappelle ce qui s'était passé cet après-midi, c'était vil de la part de son ami lui suggérer tout ceci, se relevant sans pour autant vraiment tenir droit. Il en voulait quelque peu à Jeff de lui raconter ça, même si c'était plus l'alcool et les hallucinations qui parlaient, regardant ailleurs Victor était contrarié qu'on vienne lui rappeler cette véritable épreuve. Demain il n'irait pas travailler, il prendrait sa journée non seulement à cause de la plus que probable gueule de bois qu'il allait avoir mais surtout pour se remettre de cette épreuve, et s'il fallait blâmer quelqu'un ici ce n'était pas lui. C'est contrarié qu'il poussât un peu Jefferson, manquant par la même occasion de perdre son équilibre, tout en s'énervant tout seul.

« Ne me parles pas de ce type ! Si j'avais pas fait ce serment d'hippo... d’Hippocrate c'est ça, je peux te jurer qu'il se serait débrouillé ! Parce que tu ne sais pas ce que monsieur a eu comme bonne idée ? Ah noooon tu ne le sais pas bien sûr, t'as passé ta journée à pioncer tranquillement. Alors je vais te le dire puisque ça a l'air de si t'intéresser. Ce gars a voulu sans doute faire l'amour avec son micro-onde puisqu'il avait un bout de câble électrique coincé dans le rectum. Mais tu sais quoi Jefferson ? Je suis médecin, pas électricien ! Content ? »

Quelque part ceci faisait du bien de pouvoir dire ce qu'il pensait, s'il avait fait médecine ce n'était nullement pour ce genre de connerie mais pour aider les autres, pourtant aussitôt qu'il avait craché quelque peu ses vérités la culpabilité prit vite le pas sur la colère. Il n'avait jamais voulu crier sur Jeff, surtout pas pour quelque chose qui était complètement indépendant de sa volonté, le regardant tout en levant la tête comme si d'une certaine façon il n'en avait rien à faire alors qu'en réalité il s'en voulait déjà terriblement. Victor ne souhaitait pas se disputer avec celui qui était son colocataire mais aussi ami, ça lui rappelait une situation trop semblable lors de ses études de médecine, cherchant quelque chose pour réparer ce qui jugeait être une erreur. Mettant la bouteille dans la main de Jeff pour attraper son stéthoscope qu'il avait gardé avec lui, passant donc les bouts dans les oreilles et qui permettait par la même occasion d'atténuer les effets de cette musique diabolique qui hurlait dans le manoir, collant la membrane contre le front de l'autre au lieu de la placer comme son utilisation primaire le suggérait le prévoyait au niveau du cœur. Hochant quelque peu la tête comme s'il était concentré, faisant une de ses petites moues caractéristiques à savoir un pincement des lèvres et des yeux qui s’agrandissaient quelque peu, restant un petit moment ainsi.

« Mon diagnostic Monsieur Hatter est que tu as perdu ton cerveau ! Je ne l'entends plus du tout battre, mais alors plus du tout. C'est horrible ! Heureusement je suis un super médecin et j'ai le médicament adéquat pour te sauver : finir cette bouteille que tu as en main. Allez tout d'un coup sans t'arrêter !Et si tu prends bien ton médoc alors... on fera ce que tu veux... »

Il était prêt à faire les moindres caprices de Jeff sans rechigner, même les plus délirants qui puissent exister, après tout ils avaient une nuit de délire à accomplir.






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MessageSujet: Re: We're under control ? | Jefferson Hatter   We're under control ? | Jefferson Hatter EmptyDim 13 Sep - 15:59

We're Under Control ?
feat le Mad Doctor Oh que oui  .


Aussi frais qu'un poisson qui serait resté toute une journée, sur l'étale du marchant en plein soleil, Jefferson était allongé, les jambes à l'extérieur du canapé, fixant le plafond à la recherche du fameux patient dont il ne fallait pas parler de son colocataire qui par un miracle digne du saint esprit tenait toujours debout. Enfin le chapelier n'arrivait pas à voir s'il était debout, assis, ou entre les deux, il sentit juste qu'on poussait son épaule pour signifier un mécontentement. « Hey j'suis pas le bureau des plaintes moi ! » Grognant plus qu'il ne parlait, il passa une main sur ses yeux pour faire partir l'image qu'il avait d'un homme totalement zombifié qui s'accrochait à la jambe de Victor en disant Maman. Tournant la tête vers lui, il plissa les yeux pour essayer de comprendre ce qu'il entendait, car oui, selon lui, pour le moment il écoutait par son nerf optique. « Mais oh j'ai pas dormi volontairement d'abord, je faisais des recherches très sérieuses et c'est Morphée qui m'a kidnappé … moi j'aurais bien voulu le voir ton type qui fait ça parce que c'est vraiment bizarre, et le bizarre ça me connaît. » Frappant l'air de son bras gauche, il voulait montrer aussi son mécontentement au fait que Victor l'accusait d'avoir dormi. Lui, il ne voulait pas, c'était important les recherches, pour le bien de la communauté.

C'est alors qu'il réalisa véritablement ce que venait de lui expliquer Victor sur le patient de cet après midi. Se relevant comme un diable qui sortirait d'une boîte, il secoua la tête, tout aussi désespéré maintenant. « Non mais attend, il a mis le micro onde dans ses fesses ? Mais comment il a fait ... » Les yeux écarquillés, Jefferson essayait de mesurer la dimension avec ses doigts, choses bien sur totalement improbable. Se rasseyant dans le canapé, il n'arrivait pas à croire une chose pareille. Heureusement son ami lui répéta que non ce n'était pas l'appareil d'électroménager mais juste un bout du câble. « Haaaaah, oui là c'est faisable, je me disais aussi .. mais bon c'est quand même très très étrange, parce que bon avec la technologie et tout, y a des sexs toys plus agréables qu'un câble électrique.... » Hochant la tête, il remarqua soudainement qu'il tenait la bouteille de Victor dans ses mains. Comment était elle arrivée là celle là ? Voulant résoudre ce mystère, il sursauta quand il sentit quelque chose de froid contre son front. « Questcequetufaisnondunpetitbonhommeenpaindepice » D'une traite, la phrase résumait l'état du chapelier, totalement toqué, pire qu'usuellement. Forcément, le docteur Whale devait intervenir, même si, en vérité, il n'était pas dans un meilleur état que son patient.

Effrayé par les mimiques du médecin, Jefferson attendait donc le diagnostic avec angoisse, prit totalement dans le jeu de rôle. Il soupira finalement de contentement quand il entendit le verdict. « Non mais ça, c'est fait depuis longtemps. Je crois qu'en réalité il est parti quand on m'a coupé la tête et qu'elle a roulé sur le sol. Le cerveau a décidé que c'était le bon moment pour s'échapper de la boite crânienne et de fuiiiiiiiiiir pour retrouver sa liberté primaire. » Mélangeant folie et vérité, le brun entraînait son partenaire dans le brouillard de la folie, alors qu'il acceptait avec joie de finir la bouteille qu'il avait dans la main. S'essuyant les dernières gouttes sur ses lèvres, il pencha la tête sur le coté avec un joli sourire sadique. « Mon cher ami, tu me fais là une bien belle proposition... » De sa main libre, il attrapa alors la blouse blanche, arme de séduction massive, pour rapprocher le docteur mamour de sa personne. « Et c'est vrai qu'avoir une nuit totalement débridée avec toi là maintenant est pluuuuuuus que tentante, parce que avouons nous le, la blouse comme ça c'est quand même ultra sexy, surtout sur toi. » Il venait de lui murmurer ça d'une voix sensuelle, ne lui cachant pas qu'effectivement, il était vraiment très attiré par lui. Mais après tout, Jefferson connaissait assez bien Victor pour déjà ne pas lui forcer la main, vu qu'il était un de ses plus proches amis, et pour surtout savoir qu'il n'était pas aussi ouvert que lui dans toutes ces questions là.

« Mais on a toute la nuit pour ça, alors faisons autre chose de fun pour le moment. » Lui remettant bien comme il faut le col de sa blouse, laissant aussi courir ses doigts dessus, il lui fit un petit clin d’œil avant de se lever, en sautant encore une fois. « Déja moi j'ai pris mon médoc' mais toi non, donc remédions à ça. J'vois pas pourquoi je serais le seul à tout avaler d'un coup. » Se rendant vers le bar, en faisant un grand détour, au lieu d'aller tout droit, il passa devant la chaine hifi pour baisser un peu le son qui lui vriller les tympans. Enfin à un volume raisonnable, la musique pop'électro qui résonnait était plus agréable à écouter. Suivant le rythme de la musique pour arriver jusqu'au bar, Jeff refit encore une fois une magnifique imitation du poisson frit pour trouver une boisson adéquate à la situation. Au final, il usa de la meilleur méthode quand on est indécis, le plouf plouf, et son doigt tomba alors sur une bouteille contenant un liquide couleur or. « Aurum, c'est bien ça. Les italiens font beaucoup de bonnes choses. » Appelant Victor d'un geste de la main, il lui tendit alors la bouteille, comme ce dernier avait fait quelques minutes auparavant avec lui … « Étant donné que cet alcool avoisine les 40%, tu n'auras pas à boire entièrement la bouteille. » Forcément, quand l'autre homme l'a porta au niveau de ses lèvres, Jefferson ne put s'empêcher de passer sa langue sur les siennes de façon très gourmande, alors que son esprit déraillait totalement. Il leva la main pour faire suivre le mouvement de la bouteille, pour l'accompagner. « Bah voilà, on est pas mal là. » Il se permit même, du bout du doigt, de récupérer une goutte qui perlait au coin de ces lèvres si tentatrices. « Orange, c'est sympaaaaaa çaaaa, même si ça un peu le goût de médicament mais alors ....»

Se plongeant dans une réflexion intense, Jefferson commença alors à faire les 400 pas. Est ce que ce sont les médicaments de l’hôpital qui ont le goût de cet alcool ou c'est cet alcool qui a le goût de médicament. Voila une question qui venait de prendre place dans la tête du chapelier pour le tourmenter un petit peu plus. Heureusement, elle fit vite demi tour, chasser par une autre encore plus importe. « Pourquoi un corbeau ressemble t'il à un bureau ? Ou alors est ce qu'est c'est le bureau qui ressemble au corbeau ? Docteur qu'en pensez vous ? » Prenant une pose un peu plus sérieuse, comme s'il était l'un de ses philosophes passant à la télévision, c'est alors qu'une petite lumière s'alluma dans son esprit. « Mon dieu je sais ce qu'on va faire. Il faut que la ville découvre ce que ce malade et ce micro onde t'ont fait subir. Mais toi t'es si sympa que tu l'a aidé, ça prouve que les doc' ne sont pas tous des Hypocrites ... » Rigolant à la vanne qu'il venait de faire, il se prenait véritablement un fou rire. « Si, Hippocrate – Hypocrite XD ». Essuyant les larmes de joie et d'ivresse par la même occasion qui coulaient de ses yeux, Jeff essaya de se remettre droit et de ne pas rire, encore, se mordant la lèvre inférieure. « Il faut que la ville voit que t'es un super toubib', que l’hôpital ne t'a pas embauché que parce que t'es Frankenstein mais que tu sais aussi t'occuper des vivants. Avec toi, on a le meilleur des hôpital et pas seulement pour tes compétences médicales .. Oh ça rime :red : mais aussi parce qu'on peut faire concurrence au Dr Mamour dans Grey Anatomy. Franchement moi j'vote pour toi au doc' le plus sex' et ça faut que les gens qui connaissent pas le sache. On va faire un clip vidéo pour promouvoir l’hôpital et tes belles petites fesses ... »

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MessageSujet: Re: We're under control ? | Jefferson Hatter   We're under control ? | Jefferson Hatter EmptyLun 21 Sep - 20:33




Son cerveau était comme passé à la machine à laver, ne pouvait nullement réfléchir correctement, si Victor aurait été en état d'aligner quelques idées cohérentes alors il se serait rappelé à quel point ce genre de promesse faite à Jefferson pouvait être synonyme de pure folie. D'ailleurs il ne comprenait pas tout ce qu'il pouvait lui raconter, il avait des difficultés à suivre même s'il restait dans son état quelque peu blasé, surtout pas cette histoire de tête qui roule et de cerveau qui se taille la route. Ah si. Son colocataire lui avait fait part de cette fameuse et non moins surréaliste narration de fou, mettant celle-ci bien volontiers sur le compte de l'alcool pour le coup, c'était toujours ce qu'il recevait comme réponse lorsqu'il essayait avec plus ou moins de subtilité de savoir comment son ami pouvait bien avoir une telle cicatrice lui faisait ainsi le tour du cou. Si pour beaucoup elle pourrait paraître dérangeante, encore fallait-il qu'ils puissent la voir, pour le médecin qu'il était c'était une source de curiosité sans nom qu'il avait sous les yeux. Elle faisait parfaitement le tour mais aussi de façon nette, bien que la manière dont la plaie avait semblé être recousue laissait à désirer tout de même et il était très critique sur de point-là, mais à la longue il avait compris que Jeff n'appréciait aucunement en parler alors le scientifique gardait ses commentaires pour lui. Il se contenta donc de l'observer sans rien dire, le laissant donc ingurgiter l'alcool alors que de son côté il était dans une période de flottement et de calme, avant de se sentir comme agrippé et de bien vite se retrouver bien plus près de Jefferson. La fameuse proposition. Ce n'était pas la première fois qu'il l'entendait de la part de son compère de boisson du moment, à croire que la blouse de médecin avait réellement du pouvoir et restait en tête des fantasmes des gens, le laissant donc faire alors qu'il pencha quelque peu sa tête sur le côté tout en abordant un sourire entre la malice et la séduction sans doute quelque peu frimeur sur le bord.

« Je sais bien mon cher Jefferson... C'est ce que dit aussi souvent l'infirmière tu sais, elle aime jouer encore au docteur à son âge et je dois dire que c'est loin de me déplaire. Mais malheureusement les heures de consultations sont terminées, même celles à domicile, il faudra rappeler pour ça. »

Si pour beaucoup la proposition faite par son colocataire était très tentante, nombreux même donneraient énormément pour être à sa place à cet instant, Victor n'était nullement intéressé. Curieux certes, il ne pouvait pas le nier, mais ça s'arrêtait là pour sa part et il était entièrement dévoué à la gent féminine. Il respectait les convictions de chacun à ce sujet, du moment qu'on ne lui forçait pas la main tout allait bien, venant ainsi décliner gentiment la demande de Jeff. Il lui avait dit qu'il ferait tout pour se faire donner mais pas à ce point non plus, il avait des limites et celle-ci en faisait partie, laissant pour l'heure le chapelier lui remettre comme il faut son col posant quelque peu sa tête contre le dossier du canapé pour sa part. Le docteur aurait été capable de s’endormir en peu de temps en fait, le mélange fatigue et alcool avec une prédominance de cette dernière commençait à le faire somnoler, surtout que la musique infernale finit enfin de résonner dans sa tête et lui éviterait peut-être un trop lourd de crâne. Mais le maître de maison le rappela à la réalité et l'extirpa de la possibilité de joindre plus tôt que prévu Morphée, venant donc pour sa part quitter sa position tranquille pour se lever au mieux et manqua presque de tomber tant la tête lui tournait, ne sachant pas quel miracle il arrivait encore à marcher et surtout à tenir un tant soit peu debout. S'appuyant à deux mains sur le comptoir du bar il fixa Jefferson, tentant d'imprimer tout ce qu'il pouvait bien lui dire mais c'était réellement difficile, avant de prendre par pur automatisme la bouteille et de porter son goulot aux lèvres avant de commencer à boire. On aurait pu lui offrir du poison ou de la mort aux rats qu'il n'aurait même pas fait attention, vu que certains produits de son colocataire pouvaient parfois traîner partout ça n'avait rien de bien surprenant en fait, calant bien rapidement mais la main  de Jeff le força à en avaler bien plus qu'il ne pouvait. Reprenant du mieux qu'il pouvait son souffle, secouant fortement la tête au goût immonde de l'orange qu'il détestait par-dessus tout dans son alcool, foudroyant presque du regard son ami de lui avoir passé une telle horreur même si ceci avait le mérite de le réveiller.

« Je déteste l'orange avec l'alcool ! Franchement Jeff tu... Arg ! Comment tu peux avoir une telle horreur dans ton bar, c'est une insulte au bon goût sérieux ! Je te préviens que si je suis malade tu seras le responsable ! »

Il avait presque une subite envie de vomir rien que d'y penser, ayant des frissons rien que de regarder la bouteille maudite, attrapant un des citrons qui devaient servir pour la décoration des verres et de croquer directement dedans avec la peau rien que pour se mettre une autre saveur en bouche. L'acide le faisait grimacer d'autant plus, mais bien plus préférable à son sens que celle de l'orange, jusqu'à n'avoir plus que ce goût-là en bouche ne quittant pas le fruit jaune tout en écoutant les phrases insensées de son colocataire. Espérant se désinfecter d'une certaine manière Victor se préoccupait bien plus de l'état de son palais que de savoir si un corbeau avait une ressemblance avec un bureau, d'ailleurs à ses yeux il y en avait aucune alors à quoi bon parlementer à ce sujet-ci, tandis que Jefferson se prenait totalement au jeu quant à lui. Le médecin arrêta de bouger à l'idée du chapelier, s'interrogeant sur le fait de savoir si c'était sérieux ou non cette histoire, il n'avait aucune envie de reparler du type de cet après-midi. Vraiment pas. Retirant le citron pour le poser sur le comptoir, la tournure de la situation ne lui plaisait nullement et il ne savait pas trop pourquoi, il approcha de Jefferson ayant dans l'idée de le calmer même s'il n'avait aucune idée comment. Même si l'entendre dire qu'il était bon docteur lui allait droit au cœur, bien plus qu'il ne pouvait bien l'avouer, car il était loin d'avoir cette image-ci de lui-même. Il était conscient de la trouille qu'il pouvait avoir d'aller au bloc parfois, d'avoir des vies entre ses mains et qui risquaient de lui échapper, l'angoisse profonde d'être qu'un incapable qui ne pouvait aider personne. D'ailleurs on le retenait aussi pour être médecin que véritable Casanova, si ce n'est parfois la seconde réputation qui l'emportait sur l'autre, ce qui n'avait rien de vraiment très glorieux non plus. Agitant légèrement les mains face à Jeff, essayant de lui faire comprendre de se calmer même si c'était mission impossible, alors que lui-même vacillait à cause de l'alcool dans le sang.

« Oulaaaa attends un peu ! De quoi tu parles exactement ? D'un porno c'est ça ? Parce que vidéo, fesses, enfin... pas que je sois 100% contre bien sûr mais faut voir et... Je sais que le médecin reste le fantasme absolu, c'est peut-être pour ça aussi que j'ai choisi cette voie, mais je t'en supplie Jeff ne parle plus de ce type c'était vraiment dérangeant ! Je sais que Johann Ritter aimait lui aussi plus ou moins s’électrifier les parties génitales, même s'il disait que c'était pour la science n'est-ce pas, mais ce n'est tellement pas un exemple à suivre qu'il faut l'oublier lui et le gars de cet aprem tu sais... Une vidéo sans lui si tu veux je te suis. »

Victor n'avait rien compris, complètement largué par la situation en fait, du moment qu'il n'entendait plus parler de ce qui s'était passé au travail aujourd'hui il était prêt à beaucoup de choses. En fait il ne suivait plus rien, c'était l'instant où le cerveau commençait à aller voir joyeusement ailleurs et que des paroles ou gestes deviennent incontrôlés, il eut comme un bref moment d'absence alors qu'il avait déblatéré tout ça à Jefferson c'était pour dire. Cherchant désespérément à se soutenir à quelque chose, ayant la sensation désagréable d'être plus sur un bateau en pleine tempête qu'un dans le salon du Crazy House, il commença à déambuler dans la pièce à la recherche de il ne sait trop quoi. Quelques frissons par-ci par-là, croire que l'alcool pouvait réchauffer était en fait la pire des erreurs et le corps se refroidissait même en réalité tout en ayant une sensation traîtresse de chaleur, mettant ses mains dans les poches sa blouse tout en la refermant quelque peu. Le scientifique laissa donc le chapelier s'exciter dans son coin, pas vraiment conscient de ce qu'il était en train de faire, jusqu'à le voir revenir avec ce qui était une caméra à première vue. Là c'était du dossier que son ami était en train de constituer, sans vraiment y penser vraiment sur le coup, mais c'était aussi l'occasion de se faire pas mal de bons vieux souvenirs. Assez amusé au final, puis plus qu'il le pensait lorsque l'idée lui avait été soumise, se disant qu'il avait tout de même besoin d'évacuer toute la pression du travail et que l'un des meilleurs moyens était encore de s'en moquer. Sortant les mains de ses poches il vient essayer de se recoiffer, ou du moins essayer d'avoir des cheveux moins fouillis, avant d'aborder son sourire plein de malice tout en levant légèrement les sourcils assez subjectivement.

« Bonjour à vous Storybrooke ! Ici le Docteur Whale en direct du Crazy House, mais vous pouvez me trouver à l’hôpital où je me ferais un plaisir de vous venir en aide, je suis toujours prêt à m'occuper de vous et en particulier vous mes dames. On me nomme aussi Victor, ou même Dr Love. Mais appelez-moi comme bon vous semblera. »

La mémoire était quelque chose d'imprévisible, surtout comme la sienne était imprégnée de faux souvenirs, qui possède des réflexes parfois non contrôlables. C'était le cas pour sa dernière phrase, pour sa part il n'y porta même pas attention en fait, il avait tout simplement dit la même chose la première fois qu'il avait rencontré Regina lorsqu'il était parti cherché un cœur pour son frère. Mais pour l'heure ce n'était plus sa vie, elle était bloquée à cause d'une malédiction sans qu'il soit au courant, continuant donc de faire le spectacle alors qu'il s'amusait quelque peu avec son stéthoscope. C'était ce qui lui manquait, de pouvoir rire parfois en toute insouciance et faire l'idiot sans avoir quelqu'un dans le dos pour recadrer, alors qu'il approcha donc de son colocataire qui tenait la caméra. L'idée lui vient donc de jouer sur ce que Jefferson lui disait toujours, à savoir qu'il était soi-disant Frankenstein et qu'il ramenait joyeusement les morts à la vie, il allait être le personnage que son ami soit après tout et peut-être qu'au moins il le laisserait tranquille un petit moment après tout ça.

« En réalité, Jefferson ici présent connaît mon petit secret, je suis Frankenstein ! J'ai tout un élevage de petits zombies dans ma chambre, ils font le ménage, c'est très pratique en tout cas. Bon bien sûr il faut les nourrir, ils ont souvent faim en plus, ce qu'ils adorent par-dessus tout c'est la cervelle humaine surtout celle bien fraîche. Ça me fait penser d'ailleurs... ils n'ont pas eu de repas depuis un petit moment, il faudrait que je m'en occupe assez vite. »

Venant tapoter la tête de son colocataire, tout en mesurant avec sa main la dimension du crâne et par conséquent de sa cervelle, essayant de ne pas éclater de rire tellement c'était ridicule.






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