CHASE THE WIND AND TOUCH THE SKYY - Angus de Rebelle

Avant tout, Bonaparte a horreur de l'ennui. Il ne tient pas jamais en place et trouve toujours quelque chose à faire, n'importe où, n'importe quand et avec n'importe qui. C'est quelqu'un de chaleureux, qui a le sourire et qui sait profiter de la vie à 200%.

Cependant, à force de penser à trop de choses en même temps, il lui arrive parfois de faire preuve de quelques maladresses ou étourdissements. Par chance (ou par talent, comme il aime le croire), il trouve toujours un moyen plus ou moins habile de se sortir des situations inconvenantes grâce à son imagination débordante. Il est aussi notable que sa notion de respect envers l'autorité reste un peu faible. Il aime se croire libre de toute action et confronte systématiquement toute personne qui tente de lui imposer quelque chose.

Son côté protecteur vis-à-vis des personnes qu'il aime vire parfois à l'obsession, juste parfois ne fuyez pas. Il est attentif à son entourage et capable de tout pour leur venir en aide. D'ailleurs, si on le trouve impulsif en temps normal, il est assurément capable de déclancher une guerre si l'on s'en prend à ceux qu'il aime.

Avant la malédiction

Angus est né poulain de race Clydesdale au sein du royaume de Dun Broch. Rapidement, il fut avéré qu'il était le poulain le plus mignon du royaume...bon et surtout le plus énergique. Toujours curieux de découvrir de nouvelles choses et appréciant les grands espaces, il ne se lassait pas de jouer avec ses camarades et de galoper dans tous les sens pour ne rien manquer.

Néanmoins, le pré est rapidement devenu trop petit pour ce jeune cheval à la soif d'aventure insatiable. Rapidement, il a fait savoir qu'il ne supportait pas l'enfermement, ce qui lui valut d'ailleurs quelques punitions plus ou moins sévères. Mais peu importait, rester attaché toute la journée c'était de toute façon la pire de toutes les punitions, même si la vision de sa ration d'avoine diminuée lui arrachait parfois quelques larmichettes.

Et puis vint le jour de l'absolution. Jour bénit où Angus rencontra pour la première fois cette petite chose rousse qui lui semblait bien fragile au premier regard. Un peu sceptique sur le moment, il s'était dit qu'avoir une princesse sur le dos c'était pour les chevaux sages et obéissants. Lui il était le mustang sauvage de la forêt, rien à voir avec la royauté ! Et pourtant... Quel plaisir d'entendre ce rire claironnant dans le vent alors qu'il galopait à toute allure au milieu des arbres. ! Lorsqu'il s'enfuyait loin du château avec Mérida, il avait cette impression que rien ne pourrait les arrêter. C'était sa plus chère amie et il regrettait toujours ces instants où la princesse décrétait qu'il était l'heure de rentrer. Il lui arrivait parfois de songer à l'enlever de force, avant que sa ration d'avoine qui l'attendait sagement au château ne le convainc du contraire.

Vous l'aurez compris donc, il adorait cette petite princesse et trépignait toujours d'impatience les jours où Mérida avait quartier libre. Il veillait sur elle comme sur un petit trésor. Il était prêt à piétiner quiconque osait s'en approcher avec de sombres dessins. C'est d'ailleurs ce qu'à pu constater ce maudit voleur un soir assez sombre pour lui permettre de se faufiler jusqu'au château. Alors que Angus somnolait tranquillement à côté des portes, il fut alerté par cette silouhette silencieuse et inquiétante qui s'approchait sans bruit. Immédiatement, le cheval avait compris que cet être malfaisant n'avait rien à faire ici. Lorsqu'il lui avait henni dessus, le démon n'avait pas apprécié mais insistait pour passer. Malheureusement pour le bonhomme, Angus n'était certainement pas décidé à se laisser impressioner, et il le chargea sans retenue pour le lui faire savoir. Le vol plané qui suivit sembla faire réfléchir le voleur qui finit par faire demi-tour face à l'insistance du cheval. Le torse bombé, dressé sur ses quatres sabots avec fierté, Angus se prenait un peu pour le dragon qui gardait jalousement son château. Un hennissement de victoire avait retentit au milieu de la nuit tandis que le voleur disparaissait au loin. Rien ni personne ne ferait de mal à sa princesse. Nonmais.

Finalement, le jour de la malédiction était un jour comme les autres pour Augus. Il dévorait tranquillement sa ration du matin en guettant attentivement les cris de Mérida qui s'échappaient de sa fenêtre. Lorsqu'une dispute éclatait, la princesse venait parfois trouver refuge auprès de lui. Avec un peu de chance, celle-ci serait synonyme de balade...

Pendant la malédiction

Après la malédiction, Angus est devenu Bonaparte Clydeson. Il garde un bon souvenir de sa vie à New-York, où il se souvient avoir toujours vécu avant de venir s'établir à Storybrooke. Il appréciait cette ville qui ne dort jamais, où il y avait toujours quelque chose à faire à toute heure et où l'on ne s'ennuyait jamais. Avec son air chaleureux et son sourire charmeur, il était entouré de bons amis et travaillait dans un restaurant pour financer ses études.

C'est d'ailleurs en suivant l'un de ses amis à la fête d'une école de marketing, non loin de la sienne, que toute son histoire bascula. C'est en effet à cette même fête qu'il rencontra Léonie, une jeune fille à la chevelure de feu et au regard flamboyant. Après avoir échangé quelques mots seulement, il se sentait étrangement déjà attaché à elle. Un désir inexplicable de la protéger l'avait pris et ne le lâcha plus. Il restait intrigué par ce petit bout de femme qui semblait avoir soif d'indépendance et qui pourtant lui apparaissait si fragile. Si bien qu'il se lia d'amitié avec elle et décida de ne plus la lâcher.

Aussi, lorsque la jeune femme quitta New-York pour suivre un bien étrange bonhomme dans la petite ville de Storybrooke, le sang de Bonaparte ne fit qu'un tour. Mais plus têtu qu'une mule, incapable d'entendre raison lorsqu'une idée lui trottait en tête, il décida de tout plaquer à son tour et de la suivre.

Depuis, il se plaît bien à Storybrooke où il travaille désormais avec Léonie dans son cabinet de conseil en marketing et publicité. L'idée d'ouvrir un bar à céréales lui trotte dans la tête mais reste pour l'instant à l'état d'idée abstraite. Il faut dire qu'il profite à fooond de sa colocation avec sa petite princesse préférée, bien éprouvée suite au départ de ce louchissime Matthew. Non pas qu'il soit mécontant de son départ puisqu'il n'avait jamais pu l'encadrer de toute façon. Bonaparte mène donc une petite vie tranquille et s'entends bien avec la plupart des habitants, même s'il ne comprend vraiment pas le problème de ce Jefferson Hatter qui lui sort par les trous de nez.