Rebekah Lachowski ▼ ou comment mettre un peu de sel dans sa vie
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Sujet: Rebekah Lachowski ▼ ou comment mettre un peu de sel dans sa vie Lun 27 Juil - 19:25
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Rebekah Lachowski
I'm sure you're very nice, but you'd be even nicer if you went away
Je me présente, je me nomme Rebekah Lachowski, alias la Tornade ! Je suis née le 18 Février 1735 dans une forêt du royaume de Camelot. Vous l'avez bien compris j'ai donc pas moins de 278 ans et pas une ride sur mon visage ! Pour les intéressé(e)s je suis célibataire (et c'est pas près de changer, alors fichez-moi le camp avant que je vous fasse bouffer le gravier). Pour qu'il n'y ait pas de mal entendu je suis hétéro ! Avant d'aller plus loin je dois vous prévenir, dans le monde Réel on me connait sous le nom de Rebekah, la fille du Léviathan du folklore germanique et des légendes phéniciennes ! De nixe à plein temps je suis passée à sauveteuse en mer et chanteuse/barmaid/videuse au Rabbit Hole (ouais, en gros je fais un peu de tout là-bas... Quoi ? Faut bien renflouer les caisses d'une manière ou d'une autre, hein). Et pour finir, on me confond souvent avec Cintia Dicker (mais je peux prendre l'apparence de Clara Paget). Je fais aussi partie du groupe des Selfish.
Anecdotes
Rebekah a un petit triangle inversé tatoué dans la nuque, symbolisant son élément : l'eau ▼ Sous sa forme originelle, elle est constituée d'eau, ce qui fait qu'elle ne craint aucune attaque physique ("donner un coup d'épée dans l'eau", ça vous parle ?). Seule la magie peut la blesser ▼ De la même façon, elle peut se liquéfier instantanément, et, si les températures le permettent, s'évaporer ▼ Elle est capable de communiquer avec n'importe quelle créature aquatique ▼ Pendant la Malédiction, Bekah a perdu tous ses pouvoirs, mais il lui reste son charisme, sa voix ensorceleuse et son attraction à l'eau. C'est une excellente nageuse, elle tient très bien en apnée et se sent plus faible lorsqu'elle est loin d'un point d'eau ▼ Elle n'aime pas particulièrement le feu, et quand il fait trop froid, ses articulations se raidissent ▼ Elle tient une forme olympique, mais est trop flemmarde pour faire du sport ▼
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Caractère
Je suis quelqu'un d'assez explosif. Ah ça oui, j'ai mon petit caractère ! Une vraie tête de mule, bourrue et insolente qui plus est. Quand j'ai une idée dans la tête, impossible de me l'enlever. Je suis impulsive et pars souvent au quart de tour. Mes nerfs parlent pour moi, que voulez-vous. Caractérielle, vous dites ? Nooon. C'est pas pour rien qu'on me surnomme la Tornade. Où que je passe, je laisse des traces (tiens, ça rime en plus). Très vive et spontanée, j'ai de l'énergie à revendre, une fougue à toute épreuve. Avec moi, il vaut mieux s'accrocher ! Mon côté intrépide et curieux m'embarque toujours dans des situations abracadabrantesques dont je ne suis jamais sûre de revenir en un seul morceau... Mais je ne peux pas m'en empêcher, je ne tiens pas en place. J'ai un bagout franc et direct, qui m'a valu plus d'un ennui. Si j'ai quelque chose à dire, je le dis, que ça plaise ou non. On balance les pincettes et on y va à la pelleteuse ! A cause de ma nature méfiante, il faut se lever tôt pour obtenir ma confiance. Je suis une personne très naturelle, qui aime rire à s'en déchirer les cordes vocales et s'amuser. J'ai cette petite étincelle de malice dans le regard, qui n'augure rien de bon. D'ailleurs, je ne supporte pas les gens trop sérieux, ils m'agacent. Et je me donne un plaisir fou à les faire sortir de leurs gongs. D'une nonchalance désinvolte, je me laisse vivre au gré des jours, sans me soucier du lendemain. S'il y a bien une chose à laquelle je tiens, c'est ma liberté, mon indépendance. Je serais prête à tout pour la préserver. Je suis plutôt désordonnée et distraite. Ne me demandez pas de retenir votre nom, j'en serais certainement incapable. Je ne suis pas du tout pudique. Ne vous étonnez donc pas si jamais je vous ouvre la porte en sous-vêtements. Non pas que je sois une exhibitionniste, loin de là, mais disons que l'habitude de vivre dans le plus simple appareil se perd difficilement. Je suis également d'une grande maladresse, en particulier au niveau des mots et des sentiments. Je ne ferais pas une bonne diplomate, c'est un fait. Je n'aime pas parler de moi, cela me rend mal à l'aise, et les relations ne sont pas mon fort. Une chose est sûre, tous ceux qui me croisent se souviennent de moi. J'ai un charisme presque palpable (dû à ma nature), je trouble, je bouleverse, je surprends. Pour résumer, je suis une vraie petite sauvageonne, pas toute seule dans sa tête (à ce propos... non, je vous expliquerai en temps voulu). J'ai pas la lumière à tous les étages comme on dit. Mais il paraît qu'au fond, en cherchant bien, je suis attachante. Ou attachiante, faut voir.
crackle bones
Derrière l'écran
Derrière mon écran, moi je m'appelle Lakezis (ou Nemy pour les habitués). Actuellement j'ai 17 ans, et je RP depuis plus de 5 ans. J'ai découvert le forum grâce à Diana. De moi on dit que je suis joyeuse, distraite, parfois timide et je déteste les conflits. D'ailleurs je trouve le forum merveilleux et tout choupinou et je suis contente d'y être. Ah j'ai un petit mot pour vous au fait : la Tornade est de retouuur
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crackle bones
Dernière édition par Rebekah Lachowski le Jeu 30 Juil - 22:39, édité 10 fois
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Sujet: Re: Rebekah Lachowski ▼ ou comment mettre un peu de sel dans sa vie Lun 27 Juil - 19:26
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The sea doesn't like to be restrained
the sea never bothered me anyway
Avant la malédiction
Commençons par le commencement, voulez-vous ? (Et d'un côté, ce serait quand même plus classe de commencer par la fin, non ? Mouais quoique... Bref.)
Je suis née dans une tribu d'ondines, de nixes, appelez-les comme vous voudrez (bien que, personnellement, je préfère le terme "nixe", ça claque plus). Mais que sont ces petites bêbêtes, me demanderez-vous ? Vous voyez les sirènes ? Beh c'est pas ça. Ça peut y ressembler vaguement, mais c'est pas ça. Pas du tout. Et je vous serais grée de ne pas les confondre plus longtemps avec l'autre ramassis de poiscaille puante. Pour faire simple (parce que j'ai pas spécialement envie de vous faire une description ultra-détaillée, là tout de suite), ce sont des esprits aquatiques, qui prennent l'apparence de magnifiques jeunes femmes (donc on oublie le couplet "mi-femme mi-thon", merci). Les ondines vivent dans les eaux courantes ou stagnantes (cherchez pas, où il y a de l'eau douce, des ondines gloussent, comme on dit chez nous), cependant elles ne fréquentent pas la mer ou autre étendue salée. Elles ont comme qui dirait une méchante allergie au sel. En effet, au contact de ce dernier, leur peau diaphane se met à brûler. Un peu comme un vampire au soleil... ou un steak sur une grille de barbecue. Les nixes ont la fâcheuse manie d'attirer les hommes grâce à leur voix ensorceleuse afin de les noyer. Néanmoins, là on reste dans le bas de gamme. Pour les plus expérimentées, il existe un autre niveau. Aimant la danse et la musique, elles participent aux bals nocturnes, richement vêtues, pour charmer ces pauvres hommes. La suite, vous la connaissez. Alors, conseil d'ami : si jamais une trop (j'insiste sur le trop) jolie jeune femme vient vous demander de danser, prétendez une envie pressante ou quoi que ce soit qui pourra vous en éloigner. Après, si vous comptez finir vos jours au fond d'un lac vaseux, c'est votre choix... De la même manière, si par malheur vous tombez sur un groupe de donzelles en train de se peigner les cheveux près d'un cours d'eau, passez votre chemin. Toutefois, certaines nixes ne sont pas si perfides, elles sont même aussi inoffensives que des agneaux. Mais dans le doute, fuyez. Trouvez-vous une gentille petite femme bien humaine, ça vaudra mieux, croyez-moi. Ah, j'allais oublier ! Leurs cheveux... Bon sang ce qu'elles peuvent y tenir à leur tignasse ! D'un côté, quand on sait le temps qu'il faut pour démêler des nœuds mouillés, pas étonnant qu'elles y passent autant de temps. Je voudrais également démystifier un bobard complètement ridicule : non, les larmes des ondines n'apportent pas beauté et éternité. Non. Non, non et non. Oh bien sûr qu'il y en a qui ont essayé, hein, et maintenant ils ressemblent plus à des vieux croulants tout décrépits qu'autre chose. En ce qui concerne l'espérance de vie des nixes qui serait aux alentours des neuf mille ans, je peux pas vous dire, je suis pas encore arrivée jusque là. J'suis encore qu'une jeunette ! Dernier détail : lorsqu'une ondine se mêle aux humains, on la reconnaît aux ourlets de ses vêtements qui sont toujours mouillés. Ça y est, je viens peut-être de sauver vos p'tites fesses. Merci qui ? Merci bibi.
Et si on parlait un peu de moi maintenant ? Ouais, parce qu'elles sont bien gentilles les sœurettes, mais c'est de moi qu'on cause, là. Bon, comme je disais, j'ai vu le jour dans une tribu de nixes, au beau milieu d'une forêt du royaume de Camelot (le trou d'fion du monde, quoi). Ma mère mourut peu de temps après m'avoir mise au monde (ne sortez pas les violons, j'étais trop jeune pour en souffrir, et cela arrive souvent chez les ondines). Une adorable petite tête rousse au centre de toutes ces têtes blondes... Attendez, je vous ai pas dit ? Les nixes ont toutes des cheveux blonds comme les blés (ou l'or, selon le niveau de poésie). Et oui, à peine née et déjà je posais problème. Je fais jamais comme tout le monde, c'est plus fort que moi. Cette différence capillaire m'a valu la méfiance des plus vieilles et la curiosité des plus jeunes. Pour ma part, cela ne m'a jamais préoccupée outre mesure. Seulement, je voyais bien que je n'étais pas comme elles. Je n'éprouvais aucun plaisir particulier à user de mes charmes pour noyer les hommes, et pire que cela, je me fichais pas mal de l'état de ma chevelure. Sacrilège ! Je ne sais pas si j'ai inconsciemment cultivé cette différence ou si c'était naturel, toujours est-il que, progressivement, un fossé se creusait entre celles qui s'appelaient mes sœurs et moi. Je n'irai quand même pas jusqu'à dire que j'étais le vilain petit canard, car j'étais aussi bien traitée que les autres. Toutefois, il me prit un jour la lubie d'aller voir la doyenne pour lui demander ce qu'il en retournait. La doyenne, c'est un peu celle qui sait tout, mais qui ne dit rien, m'voyez. À l'époque, c'était un minuscule bout de femme, aux cheveux presque aussi blancs que sa peau, et aveugle (une sale affaire, je vous raconterai). Je la questionnai au sujet de mes parents. Je ne savais pas qui était mon père, et d'après mes rapides recherches, seul lui pouvait être la source du problème. Je pensais alors que c'était un ondin comme un autre. J'avais l'esprit ouvert, mais comment pouvait-il en être autrement ? La vieille nixe me révéla alors ce qui, à mon humble avis, ne m'aida pas du tout dans ma tentative pour résoudre mes soucis. Au contraire, cela ne fit que les empirer. Elle me sortit, du ton le plus naturel qui soit, prenant ma figure entre ses mains osseuses :
« Ton père, ma chère enfant, n'est autre que le Léviathan. Je l'ai vu de mes propres yeux. » (Bon, c'est vrai que venant d'une aveugle, ça fait bizarre, je vous l'accorde... Bien sûr que c'était avant qu'elle perde la vue, quelle question ! Vous en avez d'autres dans le genre ?)
Le Léviathan. Rien que ça. Bizarrement, cela ne me fit ni chaud ni froid. Après tout, ce n'était qu'un (très) gros dragon de mer (enfin qu'est-ce que j'en sais, je l'ai jamais vu... Si ça se trouve c'est qu'un petit lézard tout riquiqui. J'vous explique pas la honte). Rien de bien folichon. Pas plus folichon, en tout cas, qu'un kraken ou autre grosse bestiole. Ce qui me chiffonnait, c'était de savoir comme une ondine et le Léviathan avaient pu se rencontrer et avoir un enfant... Non, finalement, je ne préfère même pas y penser. J'existe, ça devrait suffire comme explication, non ? Cependant, la doyenne ne s'arrêta pas là :
« Tu es le fruit d'une union exceptionnelle, mon p'tit. Cela te différencie des autres, et ni toi ni moi ne savons ce dont tu es capable. »
Je ne savais pas trop quoi penser de ces étranges paroles. Différente, je l'étais, merci c'était pas un scoop. Que mon paternel soit un monstre mythique, admettons, ce sera pas la première ni la dernière fois dans l'Histoire que deux êtres complètement divergents décident de ne pas se protéger. Mais que pouvait bien vouloir dire la vieille par "ce dont je suis capable" ? Bah, si ça se trouve, elle avait pris un coup dans le nez, la vioc' ! Depuis ce curieux entretien, dont je ne fis part à personne (j'attirais assez l'attention comme ça), je n'avais plus qu'une seule chose en tête : l'océan. Par delà les montagnes, plaines et forêts, s'étendait, majestueux et infini, le royaume de mon père. Chez les nixes, la mer représente le danger, la mort, et tout plein de choses peu sympathiques. J'avais été élevée dans cette vision, néanmoins ma curiosité grandissait irrépressiblement. Il fallait que j'en ait le cœur net. Il fallait que je voie l'océan.
Cela faisait des jours que cette étendue d'eau salée m'obnubilait l'esprit, quand je décidai de prendre le poisson-chat par les moustaches (ouais, le taureau par les cornes, c'est ça) et partis de la tribu. Je me suis tirée, tout simplement. Sans un mot, sans une explication. Je ne devais rien à mes congénères. Je ne pouvais décemment pas emprunter les voies aquatiques habituelles, sous peine de me faire choper par les sœurettes. Je pris donc forme humaine et entamai mon périple à pieds. Oh, ne croyez pas que j'étais partie sur un coup de tête sans réfléchir (bon, j'avoue, j'étais partie sur un coup de tête... mais j'avais cogité !) : j'avais récupéré quelques affaires des dernières victimes des ondines pour me confectionner des vêtements de fortune (j'allais quand même pas me balader en tenue d'Ève devant les premiers manants venus !) et j'avais modifié mon apparence. Être une nixe, même sous forme humaine, c'est pas le top de la discrétion... surtout auprès de la gente masculine. Et puis j'avais pas que ça à faire. Ma crinière devint rouge sombre, mes yeux bleus s'obscurcirent comme un ciel d'orage, je me fis plus chétive, plus frêle, mes traits se durcirent, mes lèvres s'affinèrent. Étant à présent une vraie petite gueuse au regard farouche, j'entrepris mon voyage. Ce fut au début de ce périple que je rencontrai celle qui deviendrait ma véritable sœur : la Dame du Lac. Étrangement, je me suis tout de suite sentie à l'aise avec Viviane (ou Vivi pour les intimes). Pour une raison que je ne m'explique toujours pas, j'étais proche de cette protectrice de Camelot. Une sorte d'alchimie s'était créée entre nous. Comme si nous nous connaissions depuis notre naissance. Les mots n'avaient aucune importance, nous nous comprenions en un regard, un souffle, une pensée. Deux sœurs de cœur et d'âme. Oui, c'est ça, des âmes-sœurs. Pour moi, Viviane faisait bien plus partie de ma famille que mes congénères. Ce fut le premier être pour qui je ressentais quelque chose que vous autres appelez "amour". Vous savez, cette foutue maladie qui fait passer l'autre avant soi ? La Dame du Lac m'aida à comprendre ce dont j'avais vraiment besoin, ce que mon esprit désirait, au plus profond de moi-même, pour m'épanouir et être heureuse. C'est là que je pris réellement conscience que ma place n'était pas dans une tribu d'ondines. Je repris donc mon excursion jusqu'à la mer. Je traversai de nombreuses bourgades, de nombreux royaumes, et le monde des hommes m'apparut sous un autre jour. Cet univers était d'une singularité extraordinaire ! Si je n'avais pas eu de but à l'esprit, je me serais bien attardée quelques temps. Enfin, un matin d'été particulièrement ensoleillé, j'atteignis une immense plage. Du moins, j'en déduisis que c'était une plage : du sable fin à perte de vue, et surtout, la mer. J'y étais. Je ne pus retenir un profond soupir d'admiration. De l'eau, de l'eau, toujours de l'eau. Je ne voyais pas la fin de ce lac salé qui semblait s'étendre au-delà de l'horizon. La lumière du jeune soleil faisait scintiller de mille et une étoiles la surface doucement agitée par les vagues. Une légère brise venue du large emplit mes poumons de parfums inconnus : une senteur de liberté émanait de cet océan. Je m'approchai du bord, et l'écume vint me lécher mes pieds nus. J'eus un mouvement de recul au premier contact, les anciennes craintes revenant au galop. Puis, petit à petit, je m'enfonçai dans l'eau. Mes pensées étaient vides, j'étais en extase. Tout mon corps frémissait, comme s'il reconnaissait son chez-lui. Oui, j'avais trouvé ma maison, ma véritable maison. Je me sentais appartenir à ce monde salé et mystérieux, qui faisait tant frémir mes sœurs. Et aucun signe de brûlure. La doyenne avait peut-être raison : j'avais acquis de mon père certaines étranges facultés. Une ondine dans la mer, a-t-on jamais vu ça ! Un sourire illumina mon visage et je me fondis dans mon élément. Pendant des jours, des semaines ou des mois (j'avais perdu toute notion du temps), je parcourus ce nouvel univers qui étais le mien. Je prenais chaque courant, chaque vague et remous, je vivais à travers l'eau. Je rencontrai des créatures toutes plus insolites les unes que les autres. J'avais au fond de moi le désir secret d'apercevoir mon paternel, mais je n'en eus pas l'occasion. L'heure n'était pas encore venue. Je crois bien que j'aurais pu rester indéfiniment au fond de l'océan, si les souvenirs du monde des hommes n'avaient pas refoulé. Ma curiosité prit le dessus sur mon bien-être (comme elle l'a toujours fait et le fera toujours), et je quittai, non sans regrets, les flots salés.
Ma vie dans le monde des contes ne fut ensuite qu'un enchaînement de péripéties, entre bagarres dans les tavernes de ports miteux et vols à l'étalage dans les marchés. Ce jeu de survie m'amusait au plus haut point. Je restais toujours près de mon cher océan, où au moins à proximité d'un point d'eau. Ma nature me rappelait souvent à elle... Et vint le temps où je fis l'heureuse rencontre du monde de la piraterie, ou comment allier océan et aventure. Je me fis engager dans différents équipages, les lâchant les uns après les autres lorsqu'ils me lassaient. Pendant cette période mouvementée, je levai un peu le voile de mes capacités "ondiniesques" : étant constituée d'eau, on ne peut pas me blesser facilement (essayez, et vous comprendrez d'où vient l'expression "donner un coup d'épée dans l'eau"). Seules la magie peut m'atteindre physiquement. J'ai toutefois camouflé ce pouvoir : j'avais vu ce que les hommes faisaient aux êtres différents. Ils les transformaient en bêtes de foire, les traînaient dans des cirques tels des animaux. Les brûlaient sur un bûcher. Monstrueux. J'étais également d'une force incroyable compte tenu de mon gabarit. Ça, je pense que cela venait de mon père... A chaque fois, je revoyais cette doyenne, ses doigts encadrant mon visage, qui me fixait de ses yeux d'un blanc vitreux. Et un frisson glacé me parcourait l'échine. Je n'avais aucune idée de ce qui bouillonnait dans mes entrailles, aucune idée de la force qui m'habitait. Quelque part, je n'avais vraiment pas envie de le savoir. Une bête était tapie dans les ténèbres de mon esprit. Elle sommeillait. Mais pour combien de temps ? Et que ce passera-t-il lorsqu'elle se réveillera ?
Neverland. Tel était le nom de ma nouvelle obsession (vous avez remarqué ? Je marche par caprices). La plupart des discussions entre marins tournaient autour de cette terre mystique. Alors pensez-vous, dès que j'ai vu qu'un capitaine cherchait à agrandir son équipage en prévision d'une expédition jusqu'au Pays Imaginaire, j'ai sauté sur l'occasion ! Ce dont je me souviens de ce voyage tient en quelques phrases : une fois le navire au large, le capitaine (je ne me rappelle même la tête qu'il avait ce bonhomme) lança par dessus bord ce qui ressemblait à une espèce de haricot, en nous disant de bien nous accrocher. Avant que le petit projectile n'ait atteint la surface de l'eau, une épaisse fumée violette nous engloutit, nous et le bateau. Au vu de la figure complètement horrifiée du capitaine, j'en conclus bien vite que ce n'était pas la réaction attendue... Dans quoi m'étais-je encore embarquée ?
Pendant la malédiction
« CHAUFFARD !! T'as reçu ton permis dans un paquet d'céréales, c'est ça ?! Attends que j'te chope, et j'te fais bouffer les jantes de ton épave ambulante ! »
La vie matinale en communauté n'était décidément pas ma tasse de thé. Avant onze heures, n'espérez aucune civilité de ma part ! Cela surprenait toujours d'entendre un langage aussi paillard sortir de la bouche d'une si gracieuse jeune femme (avec la Malédiction, j'avais perdu mes pouvoirs, et donc repris mon apparence de nixe humaine. Genre bombasse, ouais. Mais me le dites pas, ou alors ce sera à vos risques et périls). Je traversai au pas de course le passage piéton, non sans grommeler une symphonie de jurons à l'encontre de ce pauvre automobiliste. Mes bras étaient chargés des courses que je venais de finir, et je me rendais à présent chez moi, dans mon refuge, mon havre de paix. J'avais une petite maison douillette accrochée aux rochers au bord de la plage de Storybrooke, loin de tout. J'avais une attirance particulière pour cet océan que je côtoyais tous les jours. Après m'être débattue avec la serrure pendant trois bonnes minutes, je réussis à ouvrir la porte et posai mes paquets avec toute la délicatesse dont j'étais capable (c'est-à-dire très peu), puis allai me préparer. C'était le début de l'été, le début de la saison pour moi. Mon emploi de sauveteuse en mer me plaisait énormément (d'une parce que vue la fréquentation de la plage, on s'y noyait toutes les morts de pape, et de deux parce que ça me permettait de rester tout la sainte journée dans l'eau). C'était tranquille et bien payé. Bon, ce n'était pas avec ça que j'arrivais à tenir toute l'année, bien évidemment. J'avais un autre métier en parallèle, un peu plus "festif", dirons-nous. Je chantais environ deux fois par semaine au Rabbit Hole. Quoi ? Ça vous étonne ? ... Moi aussi tout compte fait. Paraîtrait que ma voix est "plus enivrante que tout ce qu'on sers au bar" (dixit un habitué). Et, comme j'avais fini par devenir une sorte de figure locale, le patron m'avait également engagée en tant que barmaid et videuse. Ouais, videuse. J'te les expédie comme personne les indésirables ! Pliés, emballés, cachetés, et avec les compliments de la maison ! J'enfilai un maillot, par dessus lequel je mis le short et le t-shirt de l'équipe de sauvetage. Moins sexy qu'Alerte à Malibu. Et c'était parti, direction les gamins geignards et les couguars en chaleur.
Les 28 années qui s'écoulèrent à Storybrooke furent plutôt calmes (t'façon, moi, tant qu'on me fiche la paix...). Je vécus donc assez bien le Sort Noir (dans un sens, j'en avais pas trop conscience...). Que vous dire de plus ? Vous tenez vraiment à ce que je vous raconte toutes mes journées, entre les réveils difficiles et les soirées devant la télévision ?
crackle bones
Dernière édition par Rebekah Lachowski le Jeu 30 Juil - 21:51, édité 5 fois
Sujet: Re: Rebekah Lachowski ▼ ou comment mettre un peu de sel dans sa vie Lun 27 Juil - 20:01
Bienvenue !
J'aime beaucoup le nom que tu as choisi, bon courage pour le reste de ta fiche :3
Vents Contraires
Couché sous les pluies diluviennes. Un vestige de tes lèvres. Quelques chrysanthèmes, d'un Joyeux Noël. Je t'ai criée sur tous les toits jusqu'à perdre haleine, jusqu'à prendre le froid qu'aucun feu n'apaise...
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Sujet: Re: Rebekah Lachowski ▼ ou comment mettre un peu de sel dans sa vie Lun 27 Juil - 21:32
@Kiki : Kikiii Remercie Dia, c'est elle qui vous a ramené la Tornade
@Lansa : neveuuu Contente de te retrouver ici !
@Ruby : merci bien
@Jack : merci ! Et ça me fait plaisir que tu aimes le nom que j'ai choisi
Sujet: Re: Rebekah Lachowski ▼ ou comment mettre un peu de sel dans sa vie Lun 27 Juil - 21:53
Nemy si tu as la moindre question n'hésite pas à harcelé le staff Bon courage pour ta fiche
Water Sisters un jour, Water Sisters toujours
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Diana Lake-Jones Parfois on fait des choix pour un plus grand nombre, même quand c'est un choix insensé, c'est ce que j'ai fait aujourd'hui.
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Sujet: Re: Rebekah Lachowski ▼ ou comment mettre un peu de sel dans sa vie Lun 27 Juil - 22:42
Diaaa T'inquiète, je n'hésiterai pas (bon, devrait pas y avoir de problèmes, mais sait-on jamais) Merci sœurette, je devrais finir ma fiche demain ou après-demain au plus tard !
Les Water Sisters en force (Faut qu'on se trouve un slogan )
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Sujet: Re: Rebekah Lachowski ▼ ou comment mettre un peu de sel dans sa vie Lun 27 Juil - 23:07
OMG Némy c'est touuuah ? ici Chess Et bah si c'est toi j'suis trop trop contente que tu sois venue et si c'est pas touah XDD bah c'est pas grave j'suis contente quand même /PAN/
Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: Rebekah Lachowski ▼ ou comment mettre un peu de sel dans sa vie Lun 27 Juil - 23:13
Oh bordel, c'est pas vrai, CHESS ?! Comme ça me fait trop plaisir de te retrouver là, tu peux pas savoir Nous faudra un lien, c'est obligé ! Et merci ma p'tite Chess chérie
Sujet: Re: Rebekah Lachowski ▼ ou comment mettre un peu de sel dans sa vie Mer 29 Juil - 20:02
Néééééééééémy C'est Emma sur l'autre fo' ,ravis de te retrouver ici parmis nous
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Sujet: Re: Rebekah Lachowski ▼ ou comment mettre un peu de sel dans sa vie Mer 29 Juil - 20:11
Ah nan mais va falloir des liens avec tous mes perso' c'est obligé Comment j'suis trop contente n'empêche C'est trop cool puis ton perso' il est badass
Oui j'ai craqué au TC pour Jeff /PAN/ Wondercookie forever
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Sujet: Re: Rebekah Lachowski ▼ ou comment mettre un peu de sel dans sa vie Jeu 30 Juil - 2:02
@Lacey : Emma Emma Emmaaa En fait je vais retrouver tout le monde ici, c'est cool
@Chess : roooh lala mais c'est clair ! En plus j'suis trop fan de tes persos Et je pense qu'on peut te pardonner ton craquage... C'est Jeff quoi D'ailleurs je compte rejoindre de nouveau la Wonder family quand j'aurai bien lancé Bekah ici J'ai une méga idée de perso qui dépote
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Sujet: Re: Rebekah Lachowski ▼ ou comment mettre un peu de sel dans sa vie Jeu 30 Juil - 15:06
Bekah
Bienvenue parmi nous !
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Sujet: Re: Rebekah Lachowski ▼ ou comment mettre un peu de sel dans sa vie Jeu 30 Juil - 21:23
Sujet: Re: Rebekah Lachowski ▼ ou comment mettre un peu de sel dans sa vie Ven 31 Juil - 11:51
Bienvenue sur Heroes and Vilains
Rebekah Lachowski!
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Félicitations! Tu as complété ta fiche personnage avec brio! Te voici prêt/prête à aller jouer dans Storybrooke et ses alentours. Tu as été ajouté au groupe Selfish. Pour une expérience optimale, pense bien à [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]! Tu peux aussi chercher des relations en créant ta fiche de liens [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien], demander un rp dans [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] et tenir à jour ton journal de bord de RP en créant un sujet [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]!
Si tu as la moindre question, n'hésite pas à contacter un des admins.
Nos admins chéris sont :
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Diana Lake-Jones Parfois on fait des choix pour un plus grand nombre, même quand c'est un choix insensé, c'est ce que j'ai fait aujourd'hui.
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Sujet: Re: Rebekah Lachowski ▼ ou comment mettre un peu de sel dans sa vie Ven 31 Juil - 17:06
Bienvenue en retard
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Sujet: Re: Rebekah Lachowski ▼ ou comment mettre un peu de sel dans sa vie Mar 4 Aoû - 0:58
Merci en retard
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Sujet: Re: Rebekah Lachowski ▼ ou comment mettre un peu de sel dans sa vie
Rebekah Lachowski ▼ ou comment mettre un peu de sel dans sa vie