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 In the darkness, you are my guide | Killian Jones

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Cassandre M. Lake

Cassandre M. Lake
En réalité, je suis
La fille du Captain Lake
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MessageSujet: In the darkness, you are my guide | Killian Jones   In the darkness, you are my guide | Killian Jones EmptyMar 1 Nov - 22:51


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The vision that was planted in my brain
still remains withing the sound of silence


Rien. Le vide le plus total.

Je ne comprenais absolument rien à ce qui ce passait tout autour de moi. Ma tête tournait, mon regard ne cessait pas de faire des allers et retours entre le corps plein de sang qui se trouvait allongé par terre et les yeux de Niels qui me regardaient fixement sans bouger, sans rien dire alors que tout mon être lui criait de faire quelque chose. J'avais envie qu'il dise quelque chose, peut-importe quoi, que même que ce que j'avais fait été bien mais le voir sans bouger d'un seul poil, voir son visage n’exprimait aucun sentiment me stressait au plus au point. Qu'est-ce que j'avais fait franchement ? Qu'est-ce qui m'était pris par la tête ? J'essayais de regarder l'homme de plus près alors que les larmes étaient entrain de me monter aux yeux, sans que je ne puisse faire quoique se soit. Cet homme était complètement allongé sur le sol alors qu'une marre de sang était entrain de couler, de se propager tout autour de lui jusqu'au passer sous mes genoux, remplissant les pavés d'un rouge si vif qui ne tarderait déjà pas à coaguler et ainsi devenir une pâte assez moisie. Le sang était absolument partout autour de moi et même sur moi. Mes mains étaient tâchées de sangs, mes habits en étaient remplis eux aussi et le couteau que j'avais dans la mains n'était pas mieux que le reste. Je n'arrivais pas à croire ce que j'avais fait, je n'arrivais pas à l'admettre tout simplement parce que c'était comme quelque chose d'impossible. Je n'étais pas capable de faire cela, non ce n'était absolument pas moi. Je devais tout simplement faire un rêve. Voilà, ce n'était qu'un simple rêve que je faisait, j'allais me réveiller tôt ou tard et tout redeviendrait comme avant ou presque. Ce n'était encore que mes drôles de rêves, où j'étais entrain de tuer des personnes, qui étaient entrain de se dérouler. Il fallait que je le crois plus que tout au monde. Mais plus je regardais cet homme mort à côté de moi et plus je me disais que tout ceci était réel. J'avais tué un homme de mes propres mains, de sang froid … Je l'avais tué avec une arme blanche et qui plus ai j'avais tué un membre de l'équipage de mon père. Je me relevais brusquement essayant de chercher une solution à ce qui était entrain de se passer. Je ne pouvais pas appeler les ambulancier, car comment expliquer la situation ? J'allais directement finir en prison et de toute manière je savais que c'était trop tard. Il fallait que je fasse quelque chose mais je ne trouvais absolument rien …

Mon regard retournait vers Niels qui ne bougeait toujours pas, continuant de me fixer avec ses yeux, n'expriment rien. Aucun sourire, aucun mécontentement, aucun sentiment ne pouvait se lire sur son visage. J'étais totalement prise de panique, lui qui avait bien voulu m'aider ne faisait plus rien pour me secourir. Et c'est presque en le regardant ainsi que finalement tout ce qu'il avait fait jusqu'ici n'avait fait que m'enfoncer encore un peu plus dans ce trou sans fin. Il m'avait tout simplement aider à construire ma tombe un peu plus chaque jour avant de me jeter dedans et de me recouvrir de terre. Les larmes coulaient le longs de mes joues, j'essayais tant bien que de mal de retenir les sanglots qui étaient entrain de prendre possession de mon corps tout entier. Ma vue était brouillée de partout, tandis que je reculais de quelque pas de la victime qui était présente. Je manquais de tomber quelque fois tellement je vacillais sur moi même. Regardant mes mains de plus près, je ne pouvais que voir le sang sur celles-ci alors que dans une je pouvais voir encore la lame qui m'avait permis de poignarder le matelot. Il était venue simplement me chercher, voir si tout allait bien et j'avais tout simplement mis mon couteau dans sa chaire parce que je ne voulais pas qu'il me ramène près de ma famille. J'avais bien vu que mon père avait mis tous ses hommes à ma recherchent. Je les avais bien vu passer dans les rues de Storybrooke de part la fenêtre de chez Niels. C'était d'ailleurs pour cela que je ne sortais que très peu, voir même pas du tout. Préférant rester enfermer dans le bâtiment que de sortir dehors. Je n'avais pas voulu revoir ma famille, je ne voulais plus les revoir du tout. Ils avaient tout simplement voulu m'enfermer dans une sorte de cage, que je me conduise exactement comme ils le désirent. Et finalement voilà ou toute cette histoire m'a emmené. J'ai fini par tuer un des hommes de mains de mon père pour me protéger Niels et moi. Je savais qu'il m'aurait emmené après de ma famille contre mon grès je les connaissais un minimum. Mais j'avais voulu faire comme bon me semble, emprunter la route qui me semblait la bonne mais j'avais fini par trébucher une nouvelle fois.

Je sentais ma magie brouillonnée en moi, commençant à devenir complètement incontrôlable au fur et à mesure que mon cœur s'emballait dans ma poitrine. Il fallait que je fasse quelque chose, que je bouge pour éviter que d'autre personne ne voient que c'est moi qui est tuée cet homme. Le sang sur mes vêtements et même dans mes cheveux ne pouvait que confirmer que c'était moi surtout avec l'arme qui se trouvait dans ma main. Alors automatiquement comme pour me protéger mes pouvoirs m’enveloppèrent et je partis dans une fumée à peut près blanche dans un autre lieu. En espérant qu'il soit le plus éloigner de cet endroit. Et la seule personne à qui j'avais pensée jusqu'ici c'était mon père. Killian Jones le shérif de cette ville. C'est sans grande surpris pour moi que je fini par arriver juste devant son bureau qui se trouvait derrière les grandes vitres. Les lumières étaient allumées, la nuit commençait a tombé brusquement alors que l'hiver annonçait son arrivée. J'étais en pleins milieux de la pièce entre les bureaux tant dis que je lui faisais face. Je le fixais de mes grands yeux alors que les larmes continuaient de faire leurs chemin d'elle même le long de mes joues avant de finir s'éclater sur le sol dans un silence inouïe. J'avais encore le couteau de la main et d'un seul coup je le jetais au sol devant moi comme pour demander à mon paternelle de mettre ceci loin de moi, ne sachant pas si je pourrais refaire du mal à quelqu'un ou non. Je ne voulais pas et surtout pas lui faire de mal à lui. Au fond je l'aimais bien trop pour cela et je tenais à lui. Les sanglots devenaient de plus en plus fort et comme nous étions que tous les deux je me permis de tout relâcher, complètement. Je m’effondrais sur le sol, essayant de me rattraper d'une main contre l'un des bureaux alors que l'autre venait recouvrir ma bouche. Je fermais les yeux, ma tête penchée vers le bas. Je pouvais sentir l'odeur du sang sur moi et cela me donnait envie de vomir. Qu'est-ce que j'avais fait ? J'avais honte de moi, de ce que j'étais devenue. Je n'osais même pas regarder mon père dans les yeux de peur de voir la haine dans son regard, de voir qu'il n'était pas fière de moi et il avait bien raison si c'était le cas. Il n'avait pas à être fière de moi bien au contraire. J'étais loin d'être la petite fille modèle et surtout maintenant, j'avais fuit la maison, fuis ma famille au lieu de venir leur parler de mes problèmes directement. J'avais préféré fuir. Je n'étais qu'une personne faible sans grande importance finalement.

« Papa … Je suis … Tellement désolé … Si tu savais ! Je ne voulais pas que tout cela arrive. Je suis vraiment désolé. »

Ma voix était entre coupée par des sanglots. J'étais toujours accrochée au bureau à côté de moi, alors que ma tête était toujours vers le bas. Je ne comprenais plus rien à ce qui ce passait. Mais quel monstre était-je devenue ?

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There so much more that we could be. Every time that I’m falling, You’re the arms that I reach. When my guards are unravelling, You’re the words that I need to fix me.
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MessageSujet: Re: In the darkness, you are my guide | Killian Jones   In the darkness, you are my guide | Killian Jones EmptyVen 4 Nov - 17:13


In the darkness, you are my guide
You and I, we're the same

Des mois que je n’avais aucune nouvelle de Cassandre. Sa mère la pensait morte je le savais. Mais au fond de mes tripes j’étais certain que non. Tout mon équipage la cherchait jour et nuit, ils seraient tombés sur son cadavre si elle était décédée… J’avais donné mes jours à mes deux adjoints pour être tranquille aujourd’hui et surtout avoir une petite conversation avec mon équipage en cette douce soirée. J’avais remarqué une baisse de régime de leurs côtés, chose que je n’acceptais pas.

« On a cherché dans toute la ville, captain. Elle n’y est pas ou elle est morte. Les hommes sont fatigués. »

Je ne réponds même pas à ce matelot, je saisis seulement mon pistolet pour lui tirer une balle en plein cœur. C’est le canon toujours fumant que je le dépose sur mon bureau à côté des documents que je visualisais en même temps.

« Mr. Smee, occupez-vous du corps et continuez les recherches. Je ne veux pas vous revoir avant d’avoir des informations concernant ma fille. »

Mon second accepte en s’inclinant avant de disparaître, deux autres hommes transportant le cadavre. Aussitôt que mes hommes ont disparus de ma vue, je laisse ma tête retomber dans ma main avec un long soupire. Je ferme les yeux essayant de contrôler une monté de larme, mais rien à faire. Au lieu de laisser la tristesse me submerger complètement je balance tous les documents de mon bureau dans un accès de rage, envoyant tout ce qui me passé sous la main… ma chaise allant s’éclater contre la vitre de mon bureau. Je me laisse ensuite tombé le long d’un mur laissant quelques larmes coulées avant de me ressaisir et d’attraper ma flasque de rhum. Je reste je ne sais combien de temps comme ça buvant mon rhum essayant de taire la douleur. Je suis un véritable gâchis, si les premiers mois je gardais espoir… ses derniers jours je dépéris ne prenant même plus soin de moi. Cheveux en gâchis et trop long, ma barbe n’a jamais été aussi épais et noir fini les reflets roux qui font mon charme.

Je tentais désespérément de finir ma flasque de rhum éternel quand je vois quelqu’un se matérialisé devant moi. Dans un premier temps je jette seulement un coup d’œil sur la silhouette.

« Ceridwen c’est pas le moment veux-tu. »

Je regarde à nouveau ma fille avant d’ouvrir les yeux sous le choc. « Putain… Cassie ! » Je me relève titubant légèrement. Au vu de ma fille en pleure et surtout recouverte de sang mon léger état d’ivresse disparaît complètement. Cette vision me brise le cœur. Je tombe à genoux devant ma fille, dégageant d’un geste de la main le couteau au sol. Ma fille cadette est en sanglot devant moi et j’ignore comment procédé pour la calmer. Mes mots restent coincés dans le fond de ma gorge, j’essaie d’analyser la situation. Et ses mots. S’en ai trop. Je la prends dans mes bras la faisant lâcher prise sur mon bureau. Sous le poids je me laisse complètement tomber, mon dos soutenu par le dit bureau. Je tente de la calmer, la bercer dans mes bras ma main lui caressant les cheveux. L’odeur du sang est enivrante, elle me rappelle de vieux souvenirs.

« Je suis là chérie, je suis avec toi Cassandre. Il ne t’arrivera plus rien je te le promets. »

Après ce qui me semblait des heures à rester au sol avec ma fille en larme dans mes bras je nous force à nous relever, ne la lâchant jamais de mes bras. Je lui embrasse le haut de sa tête des sanglots silencieux se mêlant aux siens. Je nous dégage quelques secondes seulement pour l’inspecter rapidement, je ne révèle pas de blessure physique sur elle, ce sang n’est pas le sien c’est déjà ça.

« Dis-moi ce qui s’est passé princesse… Avant on va faire quelques choses d’accord ? »

Je la serre fort dans mes bras. Avant tout ça je dois faire quelques choses concernant ses vêtements. Elle est couverte de sang. Je me dégage complètement d’elle pour mettre mon bras crochu autour d’elle pour la guider jusqu’à une armoire dans mon bureau. Je sors un jogging et un t-shirt de la station. Ils seront peut-être un peu grand pour elle mais se sera mieux… Je l’emmène ensuite jusqu’à la salle d’eau de la station de shérif normalement utilisé pour les prisonniers. Une douche ridicule s’y trouve, ça l’aidera.

« Avant tout tu vas te nettoyer mon cœur d’accord ? Je suis juste derrière la porte si tu as besoin de quelques choses. »

Je reste appuyer contre la porte, le front contre le bois essayant de calmer mon cœur qui battait à mille à l’heure. Ma main maintenant recouverte du sang de la potentielle victime de Cassie, j’essaie de l’essuyer contre mon jean avant de prendre mon portable et composer le numéro de Smee.

« Smee. Cassandre est avec moi. Quadrille la ville, essayer de trouver une possible victime. » Il me répond, m’informant qu’ils sont sans nouvelle de Stephens. Ça doit être lui la victime… « Très bien, retrouvez-le. S’il est mort, brouillé les indices concernant ma fille et mener les pistes jusqu’à moi d’accord ? »

Je raccroche aussitôt que mon second confirme mes ordres. Je n’ose pas quitter la porte où Cassie pourrait sortir d’un instant à l’autre. Je ne veux pas avertir Diana que j’ai retrouvé notre fille, pas tout de suite et ça sera le choix de Cassandre si elle veut que j’informe les autres. Ma cadette sort de la salle de bain, je l’emmène prudemment jusqu’à une chaise où je m’accroupis en face d’elle lui tenant la main.

« Maintenant raconte-moi Cassandre. Qu’est-ce qui s’est passé ? »
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MessageSujet: Re: In the darkness, you are my guide | Killian Jones   In the darkness, you are my guide | Killian Jones EmptySam 5 Nov - 0:26


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Monstre : animal effrayant qui suscite l'horreur par sa cruauté. Voilà comment on pouvait clairement me définir maintenant après tout ce que j'avais pu faire depuis ses derniers mois. Je n'étais plus une personne humaine non, j'étais devenue un monstre sanguinaire comme assoiffé de sang et qui veut toujours un peu plus que ce qu'il a déjà. J'étais un monstre et il y avait rien d'autre à ajouter. Personne ne pourrait venir me persuader du contraire. Je n'arrivais toujours pas à croire que j'avais pu faire une tel chose, je voulais tout simplement me protéger et ne pas retourner au près de mes parents, ou ma famille en général. J'avais préféré tuer cet homme de sang froid que de plutôt venir faire face aux conséquences que toute cette histoire avait pu engendrer. Je m'étais emportée trop rapidement, ne contrôlant même plus mes faits et gestes, j'avais directement sortie le couteau que je gardais sans cesse sur moi depuis quelque temps pour l'enfoncer dans le corps du matelot de mon père. J'aurais pu m'arrêter là, ne lui donner qu'un seul coup comme pour le prévenir de ne plus m'approcher, ou même simplement le repousser mais non. Il avait fallut que je donne et redonne des coups de couteaux dans une personne qui finalement n'avait pas demandé grand chose et qui n'avait fait que suivre les instructions que son capitaine avait pu lui donner. Il n'avait très certainement pas demander à mourir d'entre mes mains. Les larmes continuaient à couler le long de mes joues, toujours en plus grand nombre tandis que je commençais doucement à prendre conscience des actes que j'avais pu commettre il y a quelques minutes plus tôt. Je sentais le sang qui commençait à sécher sur mes vêtements et sur mon corps alors que l'odeur ne se faisait que plus présente dans la pièce, enivrant mon nez alors que j'avais de plus en plus envie de vomir en sachant pertinemment que ce sang n'était pas le mien. Qu'il était celui de la victime que j'avais tuer moi même. J'aurais préféré. J'aurais préféré que ce soit le mien, que se soit moi qui soit blesser à sa place mais ce ne fut pas le cas et dans tout cette histoire je ne pouvais que m'en vouloir à moi même.

Je ne relevais pas la tête en entendant la voix de mon père et sa présence près du mien. Je ne voulais pas. Je ne pouvais pas. Qu'est-ce que je pourrais bien lire dans son regard à part cette sorte de méfiance ou même de dégoût ? J'étais partit sans rien dire à personnes et encore avant cela je m'étais renfermée sur moi même, ne parlant plus à personne restant le plus possible dans ce qui avait été ma chambre alors que toute la famille pouvait se trouver en bas à discuter joyeusement. Je m'étais isolée toute seule pensant bêtement que ce que je ressentais, allait tout simplement disparaître, que les blessures allaient se penser avec le temps mais rien à faire. Je n'avais fait que m'enfoncer dans cette solitude qui me prenait au tripes et qui venait me faire souffrir un peu plus chaque jour finissant par voir le mal partout autour de moi. Je m'étais très certainement fait des films bien que la plus par des choses avaient un sens réelle. J'en avais eu plus que marre que l'on vienne me comparer à ce roi de Camelot dont j'étais la réincarnation. Ce roi donc je ne pouvais prononcer son nom du fait que rien de l'entendre cela pouvait venir me dégoûter. J'avais tout fait pour ne pas lui ressembler et pourtant j'avais emprunté le même chemin que lui à l'époque. J'en avais eu plus que marre que l'on vienne me délaisser, me faisant passer au second plan de toutes les histoires qu'ils pouvaient bien y avoir. Tout le monde était bien trop occuper à s'occuper de notre mère qui avait drôlement changer depuis son retour de New-York ou encore Ceridwen qui déprimait parce que Ellie était partit sans dire un mot pour pouvoir s'apercevoir que moi même je sombrais dans une sorte de dénie, dans un puits de plus en plus profond dont je ne pourrais plus jamais sortir.  Je sursaute presque en sentant les bras de mon père se serrer autour de mon corps avant de lâcher totalement prise, n'ayant pas la force de résister ou même de le repousser. Depuis combien de temps ne l'avait-je pas vu ? Depuis combien de temps je ne l'avais mas serrer dans mes bras ainsi ? Des mois et des mois, en tout cas bien trop à mon goût surtout pour une fille qui avait tendance à idoler ses parents.

Les bercements et les caressent dans les cheveux étaient des choses qui avaient comme le don de pouvoir calmer presque instantanément. J'essayais de me calmer bien que se fut difficile, mon cœur battait toujours à mille à l'heure dans ma poitrine, ma respiration se faisait haletante mais les larmes, elles, diminuaient progressivement. J'en fouissait ma tête dans le creux du coup de mon père venant humer cette odeur de sel marin et de rhum mélangées qu'il portait constamment sur lui, qui m'avait cruellement manqué pendant tous ses jours passer loin de lui, loin d'eux. C'était une odeur si familière, que je connaissait depuis toute petite qu'elle avait le don de venir me rassurer, sachant que j'étais d'entre bonnes mains. Il m'avait manqué … C'était indéniable bien que j'avais pu avoir des pensées négatives le concernant, il restait mon père et je ne pouvais que continuer de l'aimer encore et encore peut importe ce qu'il pourrait faire comme erreur dans sa vie. N'est-ce pas ? Je le laisse me relever, mon corps étant vidé de toute énergie, je ne pourrais pas tenir toute seule debout s'il n'était pas présent à mes côtés et dans tous les cas je ne voulais pas qu'il me lâche une seule seconde. Je sens ses lèvres se poser contre mon front alors que je poussais au même moment un long soupir pour essayer de me reprendre, mes bras passant autour de son dos pour venir le serrer encore un peu plus contre moi. Je continuais de l'écouter parler sans jamais l'interrompre sans jamais lui répondre. Ma gorge était bien trop nouer pour qu'un mot puisse y sortir. Il nous guide jusqu'à une armoire où il prend des affaires afin que je puisse me nettoyer, me décrasser de tout ce sang présent sur moi. Je ne veux pas qu'il me quitte mais pourtant je sais qu'il ne peut pas venir avec moi. Il fallait que je me débrouille toute seule. Je rentre dans la pièce et ferme la porte derrière moi avant de poser mon front quelques secondes sur celle-ci. Je m’apprêtais à aller me laver mais la voix de mon père me coupa dans mon élan. Il parlait avec Smee. Il voulait faire en sorte que mon erreur retombe sur lui … Je m'éloigne pour me poser devant le miroir.

« Mais qu'est-ce que tu as fait Cassandre ... »

J'empêchais les larmes de recouler à nouveaux, j'allais très vite tomber en déshydratation. Je ne voulais pas que mon père se fasse passer pour moi dans le crime que j'avais commis moi même. Il ne pouvait pas faire cela. C'était absolument ridicule. Je fini par me diriger vers la douche peut pratique mais elle fera la faire cette fois-ci. J'essaye de ma laver les cheveux et le corps comme je le pouvais et assez rapidement avant de sortir et de m'habiller avec les vêtements de la station. Attachant mes cheveux en un chignon rapide, je m'observais de nouveau pouvant remarquer que j'étais pâle, d'une blancheur extrême qui venait encore plus renforcer les énormes cernes qui pouvaient se trouver sous mes yeux. Ceux-ci étaient rouges vif, les vaisseaux sanguins totalement dilatés. Je ferais presque peur à voir, c'était flippant le changement par rapport à avant. Je fini par sortir retrouvant mon père devant la porte, je n'ose toujours pas le regarder dans les yeux depuis que je l'ai revu. Il m'emmène m'asseoir et s’accroupit devant moi avant de me demander de lui raconter tout ce qui c'est passer. Par où commencer ? Qu'est-ce que je pouvais bien lui dire pour expliquer tout ce qui venait de se passer ? Je n'avais aucune excuser valable pour me faire pardonner. Il devrait m'en vouloir de ce que j'ai fait. J'ose relever pour la première moi tête plongeant mon cœur dans ses yeux d'un bleu océan qui continuait de m'observer. Je manque de mots, je manque de voie pour pouvoir m'exprimer correctement face à lui. J'étais complètement perdu, un peu comme une enfant que l'on avait surpris entrain de faire une bêtise et qui ne savait pas quoi dire pour se faire pardonner.

« Je … Je ne sais pas, papa. Il y avait tellement de choses qui ont changé bien avant que je ne parte. J'avais l'impression de ne plus reconnaître notre famille et puis ses choses que j'avais appris sur Arthur. Je ne savais plus où me mettre, je n'avais plus l'impression d'avoir ma place. Tout le monde était bien trop occuper par le changement de comportement de maman ou encore de celui de Ceridwen juste parce que Ellie était partie. Ma propre sœur a fait plus attention à sa soit disant petite amie qu'elle n'a même pas remarquer que je n'allais pas bien et ... »

Je m'arrêtais net dans mes paroles voyant bien que je m'emportais un peu trop vite, recommencent à voir le mal partout autour de moi, ma voie devenant plus comme une sorte de reproche qu'autre chose. Père n'avait pas l'habitude de me voir ainsi je le savais. Je me relevais brusquement de la chaise, m'éloignant de de lui alors que je commençais à remarquer ses petites étincelles aux niveaux de mes mains qui recommençaient à faire des siennes. Mes sentiments étaient bien trop fort et je n'arrivais pas à les contrôler alors ma magie bouillonnait de plus en plus pour tout simplement exploser. Mais je ne voulais pas faire de mal à mon père, surtout pas à cause de cette magie blanche que j'avais en moi. Je gardais une certaine distance entre nous deux alors que certaines des lumières du poste de shérif commençaient à vaciller. Ma magie venait faire comme des cours circuits. Je continuais de fixer mon père dans les yeux, essayant de lire à l'intérieur mais cela m'était bien impossible. Est-ce que j'y voyais une sorte de peine ? De tristesse ? Certainement, avec de forte chance j'avais du lui faire de la peine en quittant la demeure familiale ainsi. J'ai du en faire à tout le monde s'en exception et je pouvais sentir cette angoisse grandir en moi. Je me sentais si coupable du mal que j'avais pu causer. Je n'étais rien qu'un monstre qui n'a pensé qu'à soit, qu'à sa peine sans prendre le temps de comprendre celle des autres. J'étais égoïste …

« Je suis si désolé papa … Je ne voulais pas en arriver là. Je ne voulais pas tuer l'un des membres de ton équipage. Les choses ont dérapé si vite, je n'avais plus le contrôle et je ne contrôle toujours rien. Mais je ne veux pas que tu t'accuses à ma place ! Je t'ai entendue parler à Smee … Et n'approche pas ! Je ... Je ne veux ... Je ne veux pas te faire de mal à cause de ma magie. Je n'arrive même plus à la contrôler. »

Non je ne voulais pas qu'il s'accuse à ma place inutilement, c'était moi qui avait commis l'erreur c'est à moi d'assumer les conséquences qui allaient avec. Et non je ne voulais pas qu'il s'approche trop près de moi, je me haïrais encore plus si je venais à lui faire du mal, ce serait comme là goutte d'eau qui déborde du vase, quelque chose que je ne pourrais pas accepter.
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MessageSujet: Re: In the darkness, you are my guide | Killian Jones   In the darkness, you are my guide | Killian Jones EmptyDim 6 Nov - 12:01


In the darkness, you are my guide
You and I, we're the same

Ce n’est que maintenant qu’elle est nettoyée et devant moi sous la lumière de la station que je remarque son teint. Il est si blafard, j’en aurai presque peur, mais je ressens seulement de la culpabilité… Je me sens coupable de ne pas l’avoir retrouvé plus tôt, peut-être que si j’y avait mis plus du mien en moins d’un mois j’aurai pu la ramener près de moi… Rien de tout ça ne se serait passé, on ne serait pas là en ce moment même. Ma mâchoire se claque face à l’état de ma fille, je me blâme de tout ça. Je suis son père, je dois la protéger et j’ai échoué. Comme j’ai déjà échoué avec Leÿlin il y a tant d’année. Je ne suis peut-être pas fait pour ce rôle. Non, je ne dois pas penser à ça maintenant, elle a besoin de moi. Pour la première fois depuis qu’elle est arrivée à la station elle me regarde dans les yeux. Je sais ce dont elle a peur. Elle a peur de voir de la déception dans mon regard, mais elle n’en aura pas une seule seconde. Je resserre mon emprise sur sa main quand elle m’annonce le début de l’histoire. Elle a raison beaucoup de choses ont changé dans notre famille. J’étais trop obsédé par le geste de Diana pour remarquer le malaise de mes enfants et surtout celui de Cassandre. Je n’ai jamais vu ma cadette dans cet état, adressant des reproches comme ça. En même temps… c’est fou, mais on dirait moi dans mes jeunes années après la mort de mon frère. Et plus tard encore… Des reproches au monde entier.

J’allais lui répondre quand elle se lève brutalement de la chaise, m’emportant presque avec elle. Je vais à sa suite quand je remarque les lumières de mon poste vaciller. Je reste sur place, sachant très bien que sa magie peut être puissante. Je la fixe le cœur brisé face à l’état de ma princesse. Je ne pourrais l’aider avec sa magie et sa me fend le cœur. Elle continue ses explications et ses excuses. Je m’avance ne montrant aucune peur, car je n’en ai pas pour elle. Mais elle m’arrête.

« Je n’ai pas peur de toi Cassie, tu es ma fille. Tu ne me feras pas de mal, d’accord ? »

Je continue de m’approcher, mais je ne veux pas la brusquer je reste à une distance raisonnable. Dieu on dirait un animal affoler.

« Je suis ton père, je suis là pour te protéger. Ce n’est pas le premier meurtre que j’aurai causé tu le sais. Si c’est pour te protéger je suis prêt à faire ce petit sacrifice. »

Je lève les bras en signe de paix, comme ça c’est bizarre. Restant à quelques centimètres de Cassie, ce n’est qu’en présence d’un vrai obstacle qu’on arrive à se contrôler. Si elle me blesse… Et bien elle va me blesser c’est tout… Ça ne changera pas mon point de vue sur elle.

« Tu as commis une erreur en tuant mon mousse, mais ce n’est pas ta faute tu entends ? Ce n’était qu’un accident ok ? Il m’est arrivé bien pire. Je te comprends, crois-moi. Je sais ce que c’est de perdre le contrôle de soi-même. Et crois-moi tu es bien plus forte que tu ne le crois, regarde tu es venu me trouver aussitôt. Je suis fier de toi sur ce point. Tu es plus forte que moi. »

Elle ne peut pas me renier sur ce point. Mais au moins contrairement à moi, elle a quelqu’un pour lui maintenir la tête hors de l’eau. Elle n’est pas seule dans cette épreuve. Par contre une question persiste dans mon esprit. Hook reprends le dessus pour quelques secondes, la mâchoire tendue.

« Tu étais avec qui pendant tous ses mois ? Qui t’as mené dans cette descente au enfer ? »

Elle me dit un nom et je me chargerai de lui. Mes hommes et moi on va lui donner une petite leçon. Il n’y a rien de pire que de jouer avec la fille d’un capitaine. Surtout celle de Hook. Je connais ma fille, elle n’aurait pas fait tout ça sans que quelqu’un ne tire les ficelles. Je sors ensuite mon portable doucement, ne voulant pas l’affoler.

« Me permets-tu de prévenir ta mère que tu es avec moi ? Je ne lui dirai rien d’autre. Elle s’inquiète énormément. Je ne te ramènerai pas à elle si c’est ce que tu décides je te le promets. »

En attendant j’essaie de trouver une solution pour l’aider, elle a besoin d’une pause, mais où ? Si elle ne veut pas revoir le reste de la famille je dois lui trouver un endroit où rester, le temps qu’elle se remette de son acte. Même si on ne le peut pas complètement. J’ai bien une idée d’où aller mais… non c’est trop dangereux. Quoi que…

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Dernière édition par Killian Jones le Dim 20 Nov - 12:02, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: In the darkness, you are my guide | Killian Jones   In the darkness, you are my guide | Killian Jones EmptyMar 15 Nov - 7:14


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The vision that was planted in my brain
still remains withing the sound of silence


Je ne voulais pas qu'il y est d'autre blessé et surtout pas mon père. Ce serait pire que tout si je venais à le blesser à cause de ma magie, à cause d'une chose dont je n'avais jamais voulu. Cette magie était entrain de bouillir de me faire faire des choses complètements insensées et que je n'aurais jamais fait par avant. Tout avait si brusquement changer, mon univers tombant en milles morceaux sans que je ne puisse faire quoique se soit, me retrouvant ainsi seule face aux actes que j'avais pu commettre. J'avais tué … J'avais tué de sang froid une personne qui était tout simplement venu voir si j'allais bien au non. Une simple personne qui avait fait son devoir et qui était venue m'aider. J'avais enfoncé ce couteau plusieurs fois dans sa poitrine jusqu'à l'achever alors qu'il aurait très certainement pu survivre si je m'étais arrêtée à temps. J'avais complètement perdu le contrôle de mon corps et de mon esprit, comme si celui-ci avait été contrôler par une personne sur le moment même. Ce qui dans un sens avait été le cas. Niels m'avait dit tellement de truc et j'avais été si bête de l'écouter. On m'avait toujours dit de faire attention et de ne pas parler aux inconnus et j'avais fait tout le contraire. Je l'avais écouté, comme s'il était le seule être sur terre à pouvoir me venir en aide, à me garder le tête hors de l'eau. J'avais été aveugle, trop attentive aux belles paroles qu'il avait pu me sortir pour voir que en réalité il n'était qu'un démon, venu lorsque j'étais au plus bas s'insérant dans les moindres fissures possibles pour s'implanter à l'intérieur de mon cerveau. Tout n'était pas forcément que mensonges dans ses paroles, voir même rien du tout. Il avait tout simplement joué sur les mots, pour venir me manipuler et je m'étais fait avoir bêtement par ce type au sourire si rassurant. Il n'avait été que le poids à ma cheville qui n'avait fait que me descendre un peu plus chaque jour en enfers sans que je ne m'en rende compte. J'avais été si faible et il en avait profiter et pourtant j'étais encore si faible en ce moment même. Je voulais prendre la faciliter qui s'offrait à moi. Je voulais tout simplement partir de nous, m'enfuir loin de tout ceci. Mais où ? Peut-être en dehors de Storybrooke, le monde était si vaste et moins une fois la frontière de la ville franchis je perdrais mes pouvoirs.

Sans pouvoirs, il n'y avait plus de problèmes. Je ne ferais plus aucun mal à personne sans le vouloir et tout le monde sera libérer de ce fardeau que je pouvais représenter. Il fallait un endroit où je ne sois un danger pour personne. Il fallait que l'on m'enferme dans un cage pour de bon. Il fallait que je sois maîtriser, je le savais pertinemment et pourtant tout cela continuer de me faire au plus haut point. C'était étrange comme sentiment. J'avais fuit tout le monde pendant plusieurs mois pour éviter justement d'être enfermer dans une cage, dans cette sorte de routine que l'on m'imposait et voilà que maintenant c'est tout ce que je demandais. J'étais mitigée quand au destin qui se trouvait désormais devant moi. Qu'est-ce qui allait m'arriver maintenant ? Je devais être punie pour ce que je venais de faire et je n'avais en aucun cas envie que mon père se mette tout sur le dos. Malheureusement je savais qu'il pouvait lui aussi être buté parfois dans ses décisions et qu'il voulait tout simplement venir me protéger. Il voulait reprendre son rôle de père au près de mois, pensant certainement qu'il n'avait fait que échouer jusqu'ici alors que ce n'était pas le cas. Alors que c'était bien le contraire, il avait tout fait pour me retrouver. J'avais vu plusieurs fois ces hommes déambuler dans le rue à m'a rechercher, je n'avais pas été dupe pour le coup mais j'avais très certainement était plus douer qu'eux. En même temps ce n'était pas difficile lorsque l'on venait à ne plus sortir du tout dans la rue. J'étais pratiquement rester enfermer dans l'appartement de Niels pour éviter de me faire attraper justement. Les seuls fois où je sortais c'était dans un endroit bien cacher dans la forêt éloigné de tout. Un endroit où il y avait personne pour me reconnaître, un endroit complètement vide ou je pouvais crier, exprimer tout ce que je ressentais. Je me cachais sans cesse pour éviter qu'une seule personne puisse me reconnaître et aille prévenir mes parents. J'avais eu quelque sorte envie que ma famille me croit morte définitivement, qu'il n'y avait plus aucun espoir à ce que je revienne dans la demeure familial. Ainsi j'aurais pu vivre une tout autre vie, changer d'apparence pour pouvoir être de nouveau libre et ainsi me détacher de ce qui pouvait m'attendre en étant la réincarnation du ce roi : Arthur.

Un sourire nerveux s'affiche sur mon visage alors que je le voyais s'approcher de mou doucement. Il n'avait pas peur ? Pourtant il devrait. Il devrait avoir peur de moi et de ce que je pouvais faire. Je ne contrôlais plus rien et je ne savais pas de quoi j'étais capable. La tension qui se trouvait dans l'air était palpable, venant me stresser encore un peu plus. Je devais faire quelque chose, il ne devait pas avancer encore un peu plus. Reculant de quelque pas je fini rapidement coller contre les cellules qui se trouvaient juste derrière mois. Lorsqu'il leva les bras en l'air j'avais tellement l'impression d'être dangereuse que mon cœur rata un battement avant de brusquement s’accélérer. Ces paroles venaient se cogner dans ma tête, elles se répétaient sans cesse comme une sorte d'écho qui ne finissait jamais. Il avait tord. Il avait tord ! J'étais qu'une personne faible qui s'était fait avoir d'un seule geste de la main. Une personne naïve que l'on embobine si facilement. Je m'étais fait avoir en beauté, ne doutant pas un seul instant de ce qui aurait pu m'arriver. Le scénario s'emballe, je me replis sur moi même, la tête contre mes mains secouant la celle-ci de droite à gauche. Je perdais le contrôle, tout s’enchaînaient à une vitesse si fulgurante que j'en avais presque peur. Puis ce fut tout d'un coup le trou noir, comme si le temps depuis bien longtemps c'était arrêter. Je ne fis plus aucun geste, restant recroqueviller sur moi même. Combien de temps est-ce que j'étais resté là sans rien faire. J'avais l'impression que cela faisait une éternité. Je fini par relever le regard vers mon père, alors que le sourire sur mon visage pouvait presque venir faire peur. Il voulait un nom ? Le nom de la personne qui m'avait fait cela ? Je me redressais face à lui de nouveau debout.

« Mais … personne. J'étais toute seule. Je ne te dirais aucun nom ! »

Je ne pouvais pas tout simplement. Pourquoi ? Je ne sais pas. Il devrait pourtant payer pour ce qu'il m'avait fait mais c'était plus fort que moi, je ne pouvais rien dire à son sujet. Il y avait une partie de moi qui voulait comme encore le protéger pour une raison qui m'était encore inconnue, mais ceci m'empêcher de dévoiler son nom. Finalement il avait été une personne importante pour moi dans les mois qui s'étaient déroulés. Il m'avait tout de même loger et nourris. Il aurait pu très bien me laisser dans la rue à l'agonie ou tout simplement m'emmener à l’hôpital pour que les médecins me prennent en charge. Et pourtant il avait bien voulu partager l'espace de son appartement pour moi alors que j'avais bien vu de base, qu'il était une personne plutôt dans le genre solitaire. Je continuais de regarder mon père dans les moindres mouvements alors que je pouvais voir qu'il sortait son portable de sa poche. Qu'est-ce qu'il allait faire ? Non non non ! Mon cœur recommençait à s'emballer, les lumières vacillaient de plus en plus dans le poste. Ma magie reprenait le dessus, je regardais pendant quelque instant mes mains. Des petits jets blanc comme de l'électricité étaient entrain de sortir. Ma magie commençait à prendre le dessus petit à petit et je ne savais pas quand est-ce que j'allais perdre complètement le contrôle de moi. Tout autour de moi pourrait se mettre à exploser, si un seul truc venait à me perturber. Je commençais à faire les gros yeux quand mon père commençait à parler de prévenir ma mère …

« NAAAAAAAAAN »

Les cadres photos présents, les fenêtres du bureau de mon père venaient brusquement d'éclater en milles morceaux, dans un bruit aiguës. Je me recroquevillais une nouvelle fois sur moi même. Les mains sur ma tête, je venais à enfoncer mes ongles dans mon crâne pratiquement jusqu'au sang, à m'en donner mal à la tête. J'étais comme devenue un animal complètement affoler dans sa cage. J'avais pratiquement perdu la tête, réagissant au quart de tour à tout et n'importe quoi. J'étais devenue folle, voyant le mal partout autour de moi, m'imaginant des choses plus débiles les unes que les autres. Mes yeux complètements fermer, je me refusais de voir les dégâts que j'avais pu causer il n'y a seulement que quelques secondes. Est-ce que je l'avais blesser ? Est-ce que l'un des bouts de verres étaient venue blesser mon père ? Je n'osais même pas lever le regard dans sa direction pour voir si c'était la cas, la peur me collant trop à la peau. Qu'est-ce que j'avais fait bon sang ? Qu'est-ce qui m'était arrivé ? Moi la petite fille pourtant si joyeuse et si enfantin, j'étais devenue que l'âme de moi même. Une personne horrible, que l'on pouvait clairement qualifier de monstre de par mon apparence mais aussi de ce que j'avais pu faire. J'étais sans doute rentrer dans ce qu'on pouvait appeler la dure loi de la vie d'adulte … Tout n'était pas tout rose avec des papillons comme j'avais pu de nombreuses fois me l'imaginer. Nous il y avait tellement de nuances dans ce monde, fait de noir et blanc que s'était parfois difficile de s'y habituer. Les larmes avaient repris leur chemin habituelle le long de mes joues, alors que les sanglots revenaient au grand galop. Je me relevais brusquement pour me rapprocher de mon père, me retrouvant juste face à face.

« Je ne veux pas … Non, non, non, non, non ! Je ne veux pas qu'elle sache, elle va être si déçu de moi après. Est-ce qu'elle va bien ? Est-ce que tout le monde va bien au moins ? Je ne veux pas les revoir, je ne suis pas prête papa. Je veux partir, partir loin d'ici loin de tout ce qui se passe. S'il te plaît papa … aide moi ».

Les derniers mots s'étaient étouffés dans ma gorge alors que je le regardais droit dans les yeux. J'avais envie de savoir s'ils allaient tous bien après la menace qui avait été faite sur notre famille. J'avais envie de les savoir en sécurité et par conséquence loin de moi et de ce que je pouvais faire. Je voulais tout simplement partir et une fois partie peut-être … Peut-être que mon père pourra leur dire que je suis toujours vivantes.

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MessageSujet: Re: In the darkness, you are my guide | Killian Jones   In the darkness, you are my guide | Killian Jones EmptyDim 20 Nov - 15:20


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You and I, we're the same

Je ne pensais jamais la voir dans un état pareil… Une telle panique dans ses yeux, une telle détresse. J’ai vu des hommes traumatisés après un abordage qui a mal tourné ou un meurtre, mais jamais dans un état comme ça… en même temps, je n’y prêtais guère d’attention à l’époque. Puis là c’est mon enfant quand même… je rate un battement de cœur quand elle me regarde avec un regard vide, un sourire sombre aux lèvres. J’ai l’impression de me voir dans un miroir pendant quelques secondes. Elle ne veut pas me dire de nom ? Très bien. J’enquêterais de moi-même et elle peut me faire confiance je remontrais jusqu’à cette ordure.

Les lumières vacillent de plus en plus dans la station jusqu’à éclater plusieurs ampoules. Elle ne veut pas que je prévienne sa mère, je le sentais venir ce petit détail. Par contre je ne m’attendais pas à ce qu’elle explose absolument toutes les vitres dans la salle. Mon premier instinct était de foncer sur Cassandre pour la protéger des bouts de verres, mais j’en ai reçu un dans les cotes avant. Je me mords l’intérieur de la joue jusqu’au sang pour ne pas alerté ma fille qui est à présent recroqueviller sur elle-même. Avant qu’elle ne puisse remarquer quoi que ce soit j’enlève le bout de verre qui s’est coincé dans ma peau, le lançant au plus loin alors que je me rapprochais de mon enfant. Une petite blessure ça fait pas grand mal, la plupart du temps.

« Chérie, elle ne sera jamais déçue de toi. Tu sais combien elle aime ses enfants. Elle avait envisagé bien pire te concernant… Elle sera bien que rassurée de te savoir en vie. »

Je ne peux pas lui dire davantage concernant l’état de sa mère, je ne veux pas qu’elle se sente encore plus coupable pour le moment… Je dois attendre qu’elle se calme déjà. Et je connais l’endroit parfait pour ça. Pour cette nuit du moins.

« Tes frères et sœurs vont bien, tout le monde va bien ne t’inquiète pas pour eux. »

Dans un sens c’est vrai. A part pour sa mère qui a un petit souci de meurtre en série depuis quelques temps, mais ça, elle ne doit pas le savoir. Voyant ses sanglots reprendre de plus belle je me fiche de son avertissement et la prend de nouveau dans mes bras lui caressant les cheveux dans l’espoir de réussir à l’apaiser.

« Tu vas venir avec moi ce soir sur mon navire, t’es d’accord ? Demain je te promets que je t’emmènerai loin d’ici princesse. »

Je ne lui lâche jamais le bras quand je me détache d’elle pour la conduire jusqu’à la sortie de la station, prenant seulement les clefs de ma voiture de service. Elle n’était pas vraiment en état pour une balade en moto actuellement. C’est dans un silence quelque peu pesant que je nous dirige vers les quais. Aussitôt descendu je replace ma main sur son épaule essayant toujours de la rassurer comme je le pouvais. Elle ne connaissait pas encore mon nouveau navire donc je l’arrête devant une frégate digne de l’âge d’or de la piraterie.

« Voici le Limenia. Mon cadeau d’anniversaire de la part de ta mère et de Merlin. Elle sera ton refuge si tu en as besoin. »

Je lui prends doucement la main la menant directement jusqu’à ma nouvelle cabine de capitaine, la laissant quelques secondes le temps de me saisir de vêtement que j’avais déposé ici appartenant à Leÿlin quand elle était mon maître d’équipage. Je lui mets la pile sur mon large bureau.

« Comme ça tu auras des vêtements adaptés à où l’on va sûrement aller demain. Maintenant essaie de te reposer, je reste avec toi. »

J’envoie seulement un sms à Diana pour la prévenir que je passe la nuit à bord du Limenia. Je m’installe à sa suite sur le lit m’installant au-dessus des couvertures seulement pour veiller sur elle. Je ne fermerai certainement pas un œil de la nuit j’en suis certain.

Et c’est le cas, l’observant toute la nuit l’apaisant quand elle se brusque dans son sommeil. Je suis complètement perdu sur l’attitude à avoir face à l’état de ma fille. Diana est plus douée que moi dans ce genre de chose. Je m’apprête à signer un pacte avec un démon dans la matinée, pensant que c’était le mieux pour mon enfant… Cette île m’a apporté la paix dont j’avais besoin lors de mes moments sombres, j’espère qu’elle pourra en faire autant pour elle…

C’est qu’à l’aube que je me lève du lit après une nuit blanche pour m’installer à mon bureau des tas de carte éparpiller autour de moi. Le silence est seulement perturbé par les inscriptions sur mon parchemin et la houle de la mer sur mon navire. Je pourrais m’arracher les cheveux devant la complicité de tout ça. Le restant de ma famille va me haïr de vouloir emmener ma cadette dans cet enfer, mais je n’ai nul par d’autre où allait. Je me penche en détail sur une immense carte de Neverland quand Cassie émerge à son tour. Je me lève pour lui embrasser le front l’invitant à me suivre et voir les cartes.

« Je ne t’ai pas beaucoup parlé de Neverland, mais je vais t’emmener là-bas. Le temps y est quasiment arrêté, tu auras tout le temps de te remettre en question et de t’apaiser. J’y ai passé la majorité de ma longue vie, c’est en quelque sorte ma seconde maison. Ce lieu m’a apporté le peu de paix que j’avais à la mort de la mère de Leÿlin. » Je passe ma main dans mes cheveux dépeignés avant de continuer. « Avec les menaces faites à notre famille, je ne pourrais pas rester avec toi très longtemps là-bas. Je vais contacter un vieil ami à moi qui veillera à ce qu’il ne t’arrive rien. Des membres de confiance de mon équipage seront aussi sur l’île, mais restant loin de toi. Juste pour s’assurer qu’il ne t’arrive rien. Si tu ne le désires pas, ils ne s’approcheront pas de toi. Entendu ? »

J’avais d’autre indication à lui donner, mais déjà il faudrait que le Maitre de Neverland m’autorise à nouveau à poser pied à terre sur sa précieuse île… En attendant j’attends l’avis de Cassandre à ce sujet. Si elle refuse cette situation, je trouverai autre chose.


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Cassandre M. Lake

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MessageSujet: Re: In the darkness, you are my guide | Killian Jones   In the darkness, you are my guide | Killian Jones EmptyJeu 24 Nov - 16:50


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Mon père avait beau essayer de me rassurer, j'avais du mal à la croire. Pourquoi elle ne serait pas déçu après tout ? Je pouvais pleins d’argument pour prouver le contraire. J'avais fuis sans rien dire à personne, je m'étais en quelque sorte fait passer pour morte et voilà maintenant que j'avais tué un homme de sang froid. Comment pourrait-elle me regarder désormais ? Avec mépris face à ce que j'étais devenue. Je le savais pertinemment après tout, peut-être qu'elle aimait ses enfants mais moi j'étais devenue comme un cas à part Je n'étais plus digne de pouvoir être leur enfant après ce que j'avais pu faire. Je ne voulais pas regarder dans ses yeux et voir que j'avais pu la décevoir elle aussi, voir ce dégoût ou cette peur dans ses yeux. Après tous ce qu'ils avaient pu faire pour eux, voilà comment je les remerciais ? Non. Je n'étais pas digne d'eux, je n'avais même pas su les remercier comme il le fallait et c'était pire que tout pour moi. Si elle me croyait morte c'était peut-être mieux qu'elle le croit jusqu'à a fin. C'était sans doute cruelle, puisque j'étais belle et bien en vie mais c'était la seul solution qui me m’apparaissait la plus raisonnable pour le moment. Un jour sans doute, je me sentirais mieux et je pourrais avoir le courage d'aller les revoir, revoir leur visage si familier qui même si je ne l'avouerais pas, m'avait manqué bien plus que tout au monde. Malheureusement pour l'instant, je n'étais devenue qu'une lâche, une personne qui préférait fuir que d'affronter ses démons, ses peurs. Depuis que j'étais partie c'était toujours la position que j'adoptais le plus souvent, le fuite. Un animal lorsqu'il se trouve devant une situation compliqué soit il se bat, soit il s'enfuit. Et c'est toujours cette dernière solution que j'adoptais à chaque fois que je me trouvais dans une situation qui me dépassait, qui allait trop vite pour moi. J'étais devenue une personne dont je m'étais promis de ne jamais devenir et voilà que j'avais de nouveau échouer pour cette tâche. J'étais capable de rien faire de mes propres mains une fois encore … Je n'étais rien, même pas une personne importante pour ce monde alors que j'avais envie qu'une seule chose, continuer ce trou que j'avais creuser et me recouvrir de cette terre pour que tout le monde puisse m'oublier. J'étais persuadée que c'était la meilleure solution possible pour le moment et pour tout le monde.

Mais c'était devenue impossible désormais que mon père savait que j'étais belle et bien envie. Je ne pouvais plus disparaître de nouveau comme si de rien n'était et au fond ne moi, je n'en avais de toute manière pas très envie. J'avais besoins de quelqu'un sur qui je pouvais faire confiance depuis ce début d'histoire. Une personne sur qui je pourrais me reposer lorsque je serais épuisée de combattre ses démons qui me hantaient chaque jour. Une personne qui ne me lâchera pas dès le premier faux pas et qui bien au contraire m'aidera à avancer. J'avais confiance en mon père, bien plus que je ne pourrais l'imaginer. Je me laissais emporter dans les bras de mon père sans broncher une seule seconde, n'ayant plus aucune force pour me débattre de là. Je me laissais complètement aller, continuant de pleurer alors que mon père me rassurait sur le fait que tout le monde pouvait bien aller. C'était déjà un bon point, une chose importante pour moi que de les savoir en parfaite santé avec tout ce qui se passait. Je m'apaisais de plus en plus à chaque fois que je sentais mon père passait sa main dans mes cheveux, alors que pourtant mes bras qui s'étaient mis automatiquement autour de son corps venait se resserrer un peu plus. J'avais besoins de sentir sa présence de moi, savoir qu'il n'allait pas m'abandonner de si tôt. Qu'il allait rester avec moi, jusqu'à que je puisse me sentir mieux car c'est tout ce que je pouvais désirer en ce moment même ? Je voulais me sentir mieux car ce poids sur mon cœur était bien trop lourd et bien trop imposant. Comment des personnes pouvaient vivre toute leur vie avec ça sur le cœur ? Comment ? J'aimerais bien savoir le solution miracle … je savais que c'était quelque chose qui ne pourrait plus jamais partir et que je devrais vivre avec le reste de ma vie. Une chose bien difficile à accepter quand on voyait finalement que je n'avais pas beaucoup d'années à mon compteur. Je ne hochais que la tête contre le corps de mon père alors qu'il me proposait de venir sur son navire tandis qu'il me promettait de m'emmener loin de toutes ses histoires le lendemain même.

Je me laissais conduire par cette figure paternelle jusqu'à la voiture sans un mot alors que j'étais affalé sur le siège passager, le regard qui regardait le paysage défilé perdu dans le vide. Les arbres n'avaient plus aucune feuille, elles étaient toutes mortes une par une. Tout était entrain de s'assombrir comme mon cœur. J'avais l'impression de sentir cette noirceur en moi qui se développait encore un peu plus, qui venait me ronger de l'intérieur. J'avais l'impression que mon esprit allait exploser au vue de tout ce qui se passait à l'intérieur. Il y avait à la fois tout et en même temps rien du tout … Une chose si étrange est qui venait me perturber encore un peu plus. J'avais mal. Très mal. Jamais encore au par avant, j'avais ressentit autant de haine envers moi même. J'étais en colère contre moi, j'étais déçu de mon comportement et de ce que j'avais pu faire. J'étais comme la faiblesse incarnée, c'était ce que je pensais bien que l'on veuille me dire le contraire. Aucun mots ne sortaient plus de ma bouche, mes yeux n'exprimaient plus aucun sentiments, mon visage était neutre face à ce que mon père me montrait. Que se soit bien ce nouveau navire qu'il avait obtenue, le Limenia si j'avais bien obtenue, ou encore les vêtements de Leÿlin qui me déposaient sur son bureau. Seulement un hochement de tête pour lui faire comprendre, que je l'avais bien entendue. Je ne voulais pas qu'il parte désormais. Je voulais qu'il reste au près de moi … Je me sentirais tout de suite plus protégée, j'aurais moins peur de ce que je pourrais faire. Il était devenue en l'espace de quelque instant mon encre qui me permettait de rester sur la terre ferme, la main qui me maintenait la tête hors de l'eau, celui qui m'empêcher de me noyer encore un peu plus dans cette eau. Il était tout à la fois, une personne importante sur qui je pouvais m'accrocher si je savais que j'allais brusquement rechuter dans cet enfer qui était devenue le miens depuis peu. Je fini par me poser dans le lit essayant de trouver le sommeil alors que je pouvais sentir sa présence juste à côté de moi. Je n'osais pas bouger pendant un instant avant de me coller à lui pour sentir cette chaleur si bienveillante à mon égard, cette chaleur qui me protégera contre tous les dangers …

Après de longues minutes, je fini par m'endormir tout en essayant de faire abstraction des cauchemars que je pourrais faire. Depuis combien de temps n'avais-je pas fermer complètement l’œil de la nuit ? Bien trop longtemps à mon goût. Depuis plusieurs mois, je n'avais pas pu faire une seule nuit reposante et complètement, tellement mes démons en profitaient encore plus pour venir me hanter de plus belle. Mais cette fois-ci ce fut différent … J'avais l'impression de n'avoir jamais aussi bien dormis depuis plusieurs jours, ayant un sommeil assez réparateur qui me permettait de récupérer un summum d'énergie. Mes cauchemars n'étaient jamais très loin, toujours près à attaquer dans un moment de faiblesse, mais j'avais le sentiment qu'ils partaient beaucoup plus vite qu'ils n'arrivaient jusqu'à moi. C'est en sursaut que je me réveille une nouvelle fois, alors que j'essayais de trouver ce corps paternelle à côté de moi en vin. Oh non … Mon cœur battait encore plus vite avant que mes yeux ne fasse le tour de la salle et ne se dépose sur son visage si familier. Je poussais un long soupire en sentant son baiser sur mon front. Il était là, il était toujours auprès de moi. Il ne partait pas. Je le suis jusqu'à son bureau pour apercevoir toutes les cartes étendues. C'était toujours une chose qui m'avait fasciner depuis toujours les cartes … J'avais toujours voulu devenir une pirate comme mon père, avoir mon propre équipage. Mais alors qui commença à ma parler de Neverland et du fait de m'emmener là-bas, je me retournais vers lui relevant un petit peu un sourcil. Je ne comprenais pas encore qu'est-ce qu'il avait forcément en tête, mais je lui faisais confiance plus que jamais. S'il disait que cela m'aidera à m'apaiser alors très bien, je le suivrais sur cette île qui avait toujours été un mystère pour moi. Malheureusement la lumière au bout du tunnel n'était pas forcément toujours facile à atteindre et ce que je retint quand il me dit qu'il ne pourrait pas rester avec moi très longtemps. Je n'en avais que faire de son équipage ou de son vieille amie qui veillera sur moi. Ce n'était pas en eux que j'avais confiance, je voulais qu'il reste avec moi …

« Non. Tu peux pas m'emmener là bas et repartir tout juste après … Tu ne peux pas m'abandonner toute seule là-bas. Je m'en fou que ton équipage reste avec mou ou non, qu'il m'approche ou non. Tu peux pas m'abandonner papa ... »


Je reculais de quelque pas, le regardant toujours dans les yeux alors que ma tête faisait des mouvements de gauche à droite. Je fini par me retourner sans l'écouter, prenant les vêtements qu'il avait déposé la vieille me dirigeant tout droit vers une autre pièce, plus petite. Je restais quelques minutes sans bouger assise sur le sol, réfléchissant à ce qu'il avait bien pu me dire. Je ne voulais pas qu'il parte mais il n'avait pas forcément le choix non plus. Je savais les menaces qui traînaient sur ma famille et au moins je serais en sécurité contre les personnes qui nous voulaient du mal sur Neverland. Ils ne pourront pas me rattraper sur cette île … Il devait surveiller mes frères, mes sœurs et ma mère. Mon père avait une sorte de devoir à accomplir et je le savais parfaitement. Je ne devais pas le monopoliser que pour moi, et je m'en voudrais fortement si quelque chose arrivait à un membre de ma famille et que mon père n'avait pas pu intervenir plutôt car il était présent à mes côtés. Une chose impossible à imaginer, tant ce serait l'horreur. Il fallait que je le laisse s'en aller, je n'avais pas d'autre choix. Je fini par me relever et m'habillant rapidement. Les vêtements étaient un peu grande mais ce n'était pas un soucis, faisant des ourlets au niveau des manches et du pantalons, ressemblant presque à une petite pirate ainsi vêtu. Sortant de la pièce, je rejoignais mon père qui n'avait pas vraiment bouger. Je me plantais devant lui, les bras croisée sur la poitrine avant de lui dire directement.

« Nous partons quand ? Plus vite on sera arrivé, plus vite tu pourras rentrer ... »

Dans un sens je lui en voulais un peu de partir, mais il n'avait pas le choix. Je le savais. Il fallait que je me montre raisonnable et non une gamine égoïste. Mon visage presque dépourvue de sentiments, le regard déterminée ...

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MessageSujet: Re: In the darkness, you are my guide | Killian Jones   In the darkness, you are my guide | Killian Jones EmptyLun 26 Déc - 23:48


In the darkness, you are my guide
You and I, we're the same

Je fais une connerie, je le sais. Je ne dois pas l’emmener là-bas… mais Neverland reste l’un des endroits que je connais le mieux et considère comme une maison. Si elle suit mes indications à la lettre, je sais qu’il ne lui arrivera rien. Elle est futée comme son vieux père. Je reste scotché devant la carte que j’avais moi-même dessiner de Neverland en lui disant notre route. J’enroule un point précis dans la forêt où je sais qu’elle sera saine et sauve. Mais je l’entends protester. Elle croit que je vais l’abandonner… Je me relève aussitôt en voyant la panique dans ses yeux, je voulais la prendre dans mes bras et l’apaiser, mais elle ne m’en laisse pas le temps… Prenant les affaires de Leÿlin avant de disparaitre dans une autre pièce, pour se changer je pense… pourtant que je la suis jusqu’à la porte fermée, restant quelques secondes le front contre le bois massif fermant les yeux et me maudissant pour mon idée. Je n’aurais pas dû lui parlé de ça… mais il est déjà trop tard. Je me saisis de mon portable composant le numéro de ce diable enfantin. Je m’éloigne pour ne pas qu’elle entende quoi que ce soit de ma conversation avec Pan. Après quelques sonneries je l’entends décrocher son portable. C’est après une grande inspiration que je parle.

« J’ai une faveur à te demander. Je dois emmener quelqu’un à Neverland. Ma fille cadette. M’autorises-tu à reposer le pied sur l’île ? Ton prix sera le mien. »

Bien sûr quand on parle d’un pacte, ça l’intéresse. Quel que soit son prix, je le paierai il le sait déjà, il me connait mieux que je ne me connais moi-même et il sait que pour un de mes enfants je ferais l’impossible. Je dépose ensuite mon portable sur mon bureau étudiant toujours la carte de l’île. Je fus interrompu par Cassandre qui revient habillé comme une vraie pirate. Je lui fais un sourire regardant sa tenue.

« Tu ressembles à ta grande sœur comme ça. Une vraie pirate dans l’âme. »

Je pose ma main et mon crochet sur ses épaules l’obligeant à me regarder dans les yeux. Qu’elle ne perde pas un seul morceau de ce que je vais lui dire.

« On part immédiatement. Je resterai le plus longtemps possible avec toi Cassie. Je ne t’abandonne pas c’est clair ? Jamais je ne pourrais abandonner ma propre chair mets-toi ça dans la tête. Tu ne dois surtout pas penser à ça une fois sur l’île tu m’entends ? » Je la secoue un peu pour qu’elle enregistre bien ses mots.  « Je t’emmène au pays des enfants perdus, des orphelins. Si jamais tu penses ne serait-ce qu’une seconde que je t’ai abandonnée… Tu deviendras une enfant perdue et tu ne dois pas le devenir tu m’entends ? »

Je la prends une dernière fois dans mes bras lui embrassant les cheveux avant de sortir un objet de ma poche arrière de mon jean. Une boussole en or usé avec un kraken en inscription.

« Tiens, prends-là. Cette boussole m’a souvent sauvé dans les terres. A chaque fois que tu te sentiras seule, regarde-la et souvient toi que je reviendrais te chercher. Je viendrai le plus souvent possible te voir je t’en fais la promesse. Je t’aime Cassandre, l’oubli pas. »

C’est après un dernier baiser que je m’éloigne à mon tour d’elle, seulement pour aller me changer à mon tour. Avec ses vêtements modernes je ne peux allez là-bas et je dois avouer que mon vieux costume en cuir me manque de temps en temps. C’est une fois habillé de mes cuirs et de veste rouge sang que je ressors, ajustant mon sabre à ma ceinture. Je lui fais un clin d’œil pour la rassurée. Elle qui m’a jamais vu habillé de cette façon… Au moins maintenant c’est fait. Je la guide jusqu’à l’extérieur de ma cabine pour me rendre sur le pont de mon navire, attendant le maître des lieux de Neverland.

« La personne qui va arriver s’appelle Peter Pan. Il est le maître de Neverland, tant que tu restes dans ses bonnes grâces, il ne t’arrivera rien. Je me suis assuré de ça. »

Et le Maître arriva quelques minutes plus tard… Je fais un signe de tête à ma fille pour lui assurer que tout va bien et de rester sur le pont pendant que je descends dans ma cabine avec Peter. Après des minutes de négociations on arrive à trouver un semblant de terrain d’entente pour que je puisse refouler sa terre sacrée et laisser Cassandre là-bas. Le contrat signé je remonte alors que Pan disparaît. Une chose de faite déjà.

Je largue les amarres l’invitant ensuite à me rejoindre, pour la première traversée on ne sera que tous les deux, j’enverrai des marins de confiance dès que je serai rentré de Neverland. J’invite ma cadette à la barre lui montrant les gestes à suivre pour guider le navire hors du port. Une fois suffisamment éloigné j’invoque un portail qui se créer au milieu de la mer.

« N’ai pas peur et accroche toi, ça va secouer. »

Une fois le portail passé on arrive sur la mer infinie de Neverland. J’ai encore un mauvais pressentiment vis-à-vis de laisser ma fille là-bas… mais avec le pacte fait avec Pan, je sais qu’il ne lui arrivera rien et je connais l’île pratiquement aussi bien que mon navire. Enfin que le Jolly Roger, enfin vous voyez…

« Bienvenue à Neverland. »

Je guide le navire jusqu’à proximité des terres avant de continuer le reste en barque n’oubliant pas de me saisir de quelques choses dans ma cabine avant. Une fois les pieds posés sur la plage j’aide Cassie à descendre ne lui lâchant pas la main.

« N’oublie pas ce que je t’ai dit sur cette île. Je vais te montrer comment survivre ici et te trouver un abri sûr. Je resterai plusieurs jours avec toi pour que tu connaisses aussi bien que possible l’île. N’oublie pas aussi que le temps est quasi arrêté à Neverland. Tu auras l’impression qu’une semaine, voir un mois à passer sur l'île et à Storybrooke ça ne sera l’équivalemment que de quelques heures. Tu comprends ? »

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MessageSujet: Re: In the darkness, you are my guide | Killian Jones   In the darkness, you are my guide | Killian Jones EmptyLun 23 Jan - 12:37


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still remains withing the sound of silence


J'avais mal. Extrêmement mal. Comme si il y avait un couteau dans mon cœur qui était entrain de s'enfoncer toujours une peu plus, qui tournait sans arrêt pour me torturer encore chaque minutes de ma vie. Je ne comprenais absolument rien ou plutôt je préférais encore rester dans le déni le plus total. C'était dure. C'était affreux. J'avais encore la gorge noué, le ventre pris de douleur. Ma tête me faisait souffrir alors que je pourrais m'évanouir d'une seconde à l'autre. J'essaye de faire face chaque minute, chaque seconde, de ne pas m'effondrer une nouvelle fois. Trop de mes larmes avaient coulé depuis les dernières heures le long de mon visage et encore d'autre n’attendaient que cela. Je les sentais elle étaient prêtes à sortir. Je me voulais forte, j'essayais de me bercer d'illusion, que je n'étais pas une personne faible que j'avais encore de la ressource en moi mais je savais que ce n'était que me bercer de douces illusions encore une fois. Mais c'était tout ce que je trouvais à faire pour l'instant, pour éviter de me faire avoir par une personne qui voudrait profiter de moi. N'est-ce pas ce qu'avait pu faire Niels depuis le début ? Alors qu'il m'assurait simplement qu'il prendrait soins de moins jusqu'à que j'aille mieux, qu'il était une épaule sur qui je pouvais compter dans n'importe qu'elle moment de ma vie. Comment avais-je pu être aussi bête ? Je lui avais montré mes faiblesses, des choses qu'il n'avait pas du savoir et de surcroît puisqu'il avait si gentiment jouer avec cela pour jouer sur mes émotions. Il m'avais manipuler dans tous les sens sans que je ne me rende compte plonger tout simplement dans ce tourbillon infernal qui s'était abattu sur moi depuis des mois. J'avais tout simplement choper la première mains qui s'était tendue vers moi pour me sortir de là et il avait fallut que ce soit Niels qui se trouvait derrière cette tempête. Il m'avait emmené petit à petit au fond du trou, vers ce noir profond alors que je pensais que je voyais enfin la lumière au bout du tunnel. J'avais cru qu'il m'aidait à me sentir mieux, à avancer de l'avant en oubliant tout ce qui pouvait me chagriner mais il n'avait fait que les faire grandir à l'intérieur de ma tête jusqu'au point où plus jamais je ne pourrais les faire sortir. Il avait planter ses griffes dans ma chaire, il s'était insinué à l'intérieur de mon cerveau. C'était comme si parfois encore maintenant je pouvais sentir sa voix résonné, comme si je l'entendais parlé, me faire la moral. Une sensation si désagréable et pourtant qui resterait très certainement à vie … Je le savais, je le sentais. Malgré tout il a été une épaule pendant ces derniers moi sur qui je pouvais me plaindre et pleurer malgré le fait qu'il m'ait fait autant de mal. J'avais cru avoir pu lui faire confiance pendant tout ce temps. Je ne savais plus quoi penser de lui à ce jour …

Malheureusement, j'essayais de plus penser à ce qui avait pu se passer hier bien que c'était difficile. Les images de ce meurtre que j'avais pu commettre de sans froid étaient toujours présente dans ma tête comme si elles venaient tout simplement me hanter encore un peu plus à chaque fois. Le corps sans vie de cet homme qui n'avait absolument rien demander à part obéir au ordre de mon père puisqu'il ne s'agissait rien d'autre que d'un membre de son équipage. C'était dure et si cruelle de ma part de lui avoir fait cela. Je n'y croyais pas et je ne voulais pas y croire. Qu'est-ce que j'étais devenue bon sang ? Un monstre. Je me revoyais encore face à cet homme entrain de lui assigner plusieurs coups de couteau dans le corps sans que je puisse m'arrêter, comme si à ce moment précis mon cerveau avait disjoncté et c'était arrêté sur un seul et même geste. Comme si à ce moment précis mon corps avait été pris de spasmes. Je n'avais pas su m'arrêter dans mes mouvements. Il aurait pu survivre si je m'étais arrêtée à temps. Il aurait pu encore être envie en ce moment même et on n'en serait pas là. On n'en serait pas là si j'avais pas agit d'une manière aussi précipité, si j'avais réfléchit deux fois avant de bouger. Pourquoi ? Pourquoi j'avais fait cela ? Je n'arrivais pas à comprendre. Qu'est-ce qui m'avait pris ? Toute cette histoire ne me ressemblait pas. Jamais auparavant je n'aurais pu faire du mal à une mouche. Moi, Cassandre la gentille petite fille qui voulait voir sa famille et ses amis heureux et sourire à chaque instant parce que la vie était précieuse. Voilà maintenant que c'était moi qui pleurait sur mon propre sort. Moi qui ne souriait plus. Moi qui était triste. Moi qui était malheureuse. J'avais pitié. J'avais pitié de moi et de ce monstre que j'étais devenue. Une chose qui faisait peur, que tout le monde fuyait par réflexe. J'aurais du avoir confiance en ma famille. N'est-ce pas cela normalement qui nous permettait de toujours tenir debout ? Avoir confiance à ceux qui nous aimait ? J'avais tellement douter ces derniers mois que je n'avais plus confiance en eux. Parfois je me disais que c'était normale après tout, j'avais été en quelque sorte relégué au dernier plan par tout le monde tellement il était tous occuper chacun de leur côté avec leur problème. J'avais essayé de me débrouiller toute seule avec les miens sans demander de l'aide, sans vouloir les déranger mais j'avais lamentablement échouer. Il n'y avait cas voir ce que j'étais devenue. Et parfois je me dis que je n'aurais pas du. Ils étaient ma famille après tout ? Des personnes qui peu importe ce que je faisais m'aimeraient toujours et ce jusqu'à la fin ? J'avais un doute là dessus. Comment faire pour pouvoir m'aimer après ce que j'ai fait ? En voyant mon père ainsi devant moi qui ne cherchait qu'à m'aider dans le fond je me le demandais sérieusement …

Sauf que pour l'instant ce n'était pas vraiment le sujet de conversation. Nous allons partir très certainement dans peu de temps pour cette mystérieuse île qui s'appelait Neverland. Une île que notre père n'avait que très rarement mentionner lorsqu'il pouvait nous raconter ses aventures de pirates. Et il fallait qu'on y aille le plus rapidement possible pour que mon père puisse rentrer au près de ma famille. C'était là qu'était sa place et pas à côté de la mienne. Ils avaient aussi d'autre enfants, d'autres enfants dont il fallait qu'il s'occupe parce qu'il en valait la peine eux. Moi, j'étais déjà perdu dans ses méandres de cette folie qui me rongeait un peu plus à chaque fois. J'étais un cas perdu dont il sera dure de faire sortir de là. Je lui fit un petit sourire timide lorsqu'il me dit ressembler à Leÿ lorsqu'elle était plus jeune mais nous n'avons pas le temps et il fallait que l'on parte le plus rapidement possible. Je le regarde s'approcher sans bouger, mon regard toujours dans le siens. Ces paroles étaient dure et pourtant douces à la fois alors que je sursautais presque lorsqu'il me secoua un peu ne m'y attendant pas du tout venant de sa part. J'écoutais chacun de ses mots essayant de ne pas en perdre une seule miette. Il ne m'abandonnait pas et je devais me faire renter cela dans le crâne. Jamais il ne pourrait me laisser réellement toute seul et l'entendre sortir de sa propre bouche me touche plus que je ne l'espérais. Moi qui pensait que j'en valais plus la peine. Moi qui pensait que personne ne devait plus se préoccuper de moi et juste me laisser à l'abandon derrière tout le monde, de s'occuper de ceux qui en valent la peine. Ça me fait chaud au cœur et je viens le serrer aussi fort que je le pouvais dans mes bras lorsqu'il fit de même. J'avais besoins de sentir cette chaleur paternel près de moi, savoir que je n'étais désormais plus aussi seul que je pouvais bien le penser. Il était là et il allait rester avec moi. Il était dans mon cœur comme tous les membres de ma famille. Je les portais dans mon cœur et jamais je ne pourrais les oublier. Malgré les événements, ils étaient chère à mon cœur, je les aimais tout de même et je m'en voulais atrocement d'avoir pu avoir des propos aussi désobligeant à leur égard. Mais c'était pour cela que je ne pouvais pas les voir tout de suite … J'avais été si cruelle de penser autant de chose que je ne pouvais plus les regarder en face tout en sachant ce que j'avais pu leur faire. Voir de la peine, de la triste, de le peur dans le regard ce serait bien trop pour moi. Je prend alors la boussole que mon père me tend la regardant précieusement jusqu'au moindre détaille. Elle était si belle … J'en prendrais grandement soins, comme si c'était ma propre vie me préparant toujours à ce qui pourra bien se passer sur cette mystérieuse île. Mais comme mon père le disait, à chaque fois que je la regarderais je saurais qu'il ne m'a pas abandonné, qu'il reviendra un jour ou l'autre me chercher. Il fallait que j'y crois plus que tout …

« Je ne l'oublierais pas … Je t'aime aussi papa. »


Ne jamais l'oublier. Une chose que j'avais bien trop faite ces derniers temps et il fallait que je ma rattrape. Je le laisse partir admirant toujours cette boussole que j'avais entre les mains avant de la ranger précieusement dans l'une de mes poches avant qu'il ne revienne me voir. Cela était étrange de le voir habiller de cette manière … Nous montons sur le pont et je l'écoute attentivement sans rien dire. C'était bien la première fois qu'il me disait autant de chose sur l'endroit où il avait pu vivre plusieurs siècles et cela me faisait bizarre de dire que j'allais voir cette île de mes propres yeux désormais. Peter Pan, si c'était bien son nom arrive rapidement alors que je les regardais redescendre dans la cabine. Je m'approchais du bord du navire admirant l'océan qui s'étendait à perte de vue, écoutant les bruits des vagues plus loin qui pouvait s'échouer sur les roches pour essayer de me détendre. Je ne savais pas ce qu'il se passait et j'avais peur de savoir tout ce que mon père pouvait faire pour m'emmener là bas. Je ne voulais pas qu'il fasse de bêtise juste à cause de moi et de mon geste, juste parce que j'avais réagis sans réfléchir une seule seconde, juste à cause de mon ignorance … Malheureusement je savais dans un sens que rien ne pourrait lui faire changer d'avis. Il était buté comme pas possible et je le savais pertinemment. On l'est un peu tous dans la famille non ? Plusieurs minutes passent. Combien exactement ? Je ne sais pas mais l'angoisse était toujours entrain de monter à l'intérieur de moi. Mon père fini par remonter et nous partons en direction de Neverland … La route fut rapide et mouvementer, m'étant tenu au mat lorsque nous avions pu passer le portail. Cela avait été si étrange, étant une sensation bien particulière que de pouvoir passer d'un monde à un autre. L'île se dessinait devant moi et j'avais encore du mal à comprendre où je pouvais me trouver exactement. Je m'approchais au bout du navire, continuant de fixer cette île tandis que nous nous an rapprochions de plus en plus. On s'installe sur une barque pour finir les dernières mètres qui nous sépare de la terre ferme. Et qu'est-ce qui allait se passer désormais que nous étions arriver ? Je ne savais pas et j'étais complètement effrayer, sentant mon cœur battre à mille à l'heure à l'intérieur de ma poitrine. J'essaye de prendre de grande inspiration pour me détendre mais la forêt qui s'étendait à perte de vue devant nous ne m'aidait clairement pas, resserrant tout simplement la main de mon père dans la mienne pour être sur de sa présence, sur qu'il en ma lâchera pas aussi tôt. J'essayais de me concentrer pour être sur de comprendre ce qu'il me racontait mais malgré qu'il essayait de me rassurer l'angoisse était quand à elle, toujours présente …

« Je n'oublierais pas … Oui, je comprend, je comprend. Mais pourquoi ? Qu'est-ce que cette île a de si étrange que ça papa ? Et où vas tu m'emmener maintenant ? »


Je voulais tout simplement essayer de comprendre. Comprendre ou je me trouvais et qu'est-ce que je devais savoir pour survivre correctement. Il allait m'apprendre plusieurs choses, mais je savais, j'avais besoins de comprendre …

black pumpkin


Sweet dreams and promises
There so much more that we could be. Every time that I’m falling, You’re the arms that I reach. When my guards are unravelling, You’re the words that I need to fix me.
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Killian Jones

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MessageSujet: Re: In the darkness, you are my guide | Killian Jones   In the darkness, you are my guide | Killian Jones EmptySam 25 Fév - 17:22


In the darkness, you are my guide
You and I, we're the same

C’était des plus étranges de refouler le sol de Neverland, revoir ses plages et sa forêt à perte de vue. Cette ile où je peux me vanter la connaitre aussi bien que Peter Pan lui-même. Je regarde rapidement les environs, ne lâchant jamais la main de ma fille, me repérant. C’est bon, je sais exactement où je suis et où je dois allez pour le futur habitat de Cassandre sur ce bout de terre. Je lui fais une légère pression sur la main pour la rassurer, je peux voir qu’elle n’est pas autant confiante qu’elle veut paraitre. Cette île peut faire peur et peut être mortelle pour les étrangers, mais je la connaissais aussi bien que le Jolly Roger, avec mes conseils elle n’aura aucun problème. Je m’avance jusqu’à m’enfoncer dans la forêt toujours en tenant la main de Cassie, je ne suis pas près de la lâcher. A sa question je réfléchis quelques secondes, essayant de trouver les bons mots pour elle.

« Cette île, est tout bonnement l’île des rêves des enfants. Au sens propre du terme. Tous les enfants de tous les domaines venaient ici dans leurs rêves. Certains s’en souviennent, d’autre non. Avant l’île n’avait pas d’habitant à proprement parlé, seulement des êtres issus de l’imagination des enfants ; les indiens, les fées, certains animaux. Mais Peter a décidé de s’installer ici, modifiant les règles. Il a perverti l’esprit de ce lieu. Désormais, nous pouvons y vivre. Enfin y vivre est un grand mot… Peter a usé de ses pouvoirs pour recueillir des enfants qui étaient particulièrement attiré par l’île, ceux qui se sentaient abandonnés. Les Lost Boys. Si avant l’île était pour le rêve des enfants… Elle est devenue le repère des enfants perdus. Je m’y suis installé avec mon équipage car le temps y est arrêté, j’avais le temps de planifier certaines choses sans prendre des années au compteur. »

Je fais une pause dans mon explication, nous enfonçant toujours plus dans la densité de cette jungle, j’aide Cassie pour certain obstacle avant de reprendre.

« Ce lieu comme je t’ai expliqué est pour les enfants. Les adultes n’ont normalement pas le droit d’être ici. Les enfants sur cette île peuvent faire ce qu’ils veulent s’ils s’y croient suffisamment. Tu imagines, je ne sais pas, un gâteau et bien ce dernier peut apparaitre dans le creux de ta main. Ça peut être pratique non ? »

Je lui souris avant d’arriver devant des plantes que je ne connais que trop bien.

« Je t’ai dit qu’il y avait des dangers à Neverland. Voici le plus grand. » Je lui montre les plantes mortelles du bout de mon crochet.  « Ces plantes sont appelées Dreamshade. Ce sont les plantes les plus mortels sur l’île. Tu vois le poison noir qui s’écoule des épines ? Et bien il suffit d’une égratignure pour en mourir. C’est de ça que ton oncle Liam est mort il y a des siècles. Donc fait bien attention où tu vas et si tu vois cette plante, fait un détour ne cours surtout pas le risque d’accord ? »

Pour illustrer mes propos je fais donc un long détour, mais c’est mieux, arpentant un terrain un peu plus rude que précédemment dégageant des branches avec mon crochet jusqu’à arriver où je voulais. Je m’arrête.

« Tu vas rester ici. C’était là qu’habitait un jeune garçon dont j’assurais la protection. T’y sera à l’abris des dangers. Tu as un cours d’eau à coté donc aucun souci de ce côté, concernant la nourriture les baies sont comestibles et je vais t’apprendre la chasse. »

Je lui lâche enfin la main pour ouvrir la porte cachée, l’invitant à rentrer dans l’antre avant moi. Connaissant cette habitation comme si c’était la mienne j’allume les torches pour éclairer la pièce. C’est transporté des siècles en arrière que je revois Baelfire dans ses lieux, refusant encore et encore mon aide. Une partie de moi ne lui en veux pas, après tout il s’est très bien débrouillé sur l’île même si de temps en temps je l’aidais dans l’ombre repoussant les enfants perdus qui s’approchaient un peu trop de sa tanière. Il était débrouillard comme sa mère. Je débarrasse la table pour étaler une carte de l’île que j’avais ramené. Je lui précise où l’on se trouve exactement sur l’île et les lieux à éviter. Voyant toujours une légère peur dans son regard je lui pose la main sur l’épaule.

« Tu es sûre de toi ? Je peux te ramener à Storybrooke si tu as trop peur. Tu resteras sur mon navire si tu préfères, personne ne te dérangera dessus et tu seras en sécurité. L’île a des avantages, mais aussi des inconvénients. Tu auras le temps de te remettre en question, d’accepter ce que tu as fait à mon marin, tu pourras réfléchir à tout ça. Mais tu seras isolée. »

Je peux encore faire demi-tour, elle n’a qu’à me dire un seul mot et je le ferais. Je me débrouillerais avec Pan plus tard.

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MessageSujet: Re: In the darkness, you are my guide | Killian Jones   In the darkness, you are my guide | Killian Jones EmptyMar 14 Mar - 19:08


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J'avais besoins d'aide, j'avais besoins de mon père en ce moment même alors que j'avais l'impression de me retrouver plus seule que jamais et pourtant d'ici peu, j'allais réellement me retrouver seule sur cette île alors qu'il repartirait dans l'autre monde pour rester avec ma famille. D'ici peu je serais livrée à moi même sans personne sur qui compter avec seulement l'espoir qu'un jour tout pourra redevenir comme avant ou du moins que tout rentrera le mieux possible dans l'ordre. Je ne pouvais tout simplement pas retourner chez moi ainsi, comme si rien ne s'était passé alors que la culpabilité de tous ces derniers événements était entrain de me peser sur le cœur plus jamais. J'avais mal. Extrêmement mal. Et je me revoyais mal revenir comme une fleur alors qu'affronter les regard des autres était en ce moment même mon cauchemar le plus horrible. Je n'avais pas envie de voir de la peine, de voir du dégoûts dans leurs yeux alors qu'ils ne seront tout simplement déçu par moi, déçu que j'ai pu ainsi partir sans les prévenir, déçu que j'ai peu avoir si peu confiance en eux et pire que tout, déçu de ce que j'avais pu devenir, de ce que j'avais pu faire …Je ne comprenais toujours pas ce qui m'arrivais, je n'arrivais toujours pas à contrôler ce que je faisais tandis que je réagissais au quart de tour d'une façon plus que démesuré. La moindre chose pouvait venir me toucher, me blesser alors qu'il n'y avait rien d'alarmant, tout venait à me paraître dangereux, le moindre pas que je pouvais faire pourrait me faire replonger directement dans ses profondeurs, tout au fond de ce puits qui me tenait prisonnière depuis bien des mois maintenant, n'ayant aucun moyen de m'échapper de cette noirceur qui était entrain d'entourer mon cœur, qui me maintenait au sol sans la moindre chance de pouvoir la faire partir, sans la moindre chance de pouvoir me relever et continuer de me battre pour m'en sortir, pour vivre ou du moins pour venir survivre du mieux possible. C'était dure, c'était douloureux mais j'avais envie de continuer de me battre alors que je pouvais tout simplement me laisser aller, m'abandonner aux idées noirs qui se formaient dans mon esprit mais j'allais réussir. J'avais très certainement perdu une bataille mais pas la guerre. Je n'étais pas cette fille qui faisait du mal tout autour d'elle, je n'étais pas cette jeune fille qui était froide et cruelle. Non, j'étais une personne douce et aimante, qui ferait tout et n'importe quoi pour protéger les gens qu'elle aime, cette jeune fille amicale et aimable qui voulait venir en aide à tous, cette jeune femme toujours souriante et confiante, au cœur des plus pur. Cœur que j'avais finalement réussis à entacher de noirceur.

Je serrais la main de mon père dans la mienne, me reprochant un peu de lui alors que la grande forêt se trouvait juste devant nous. Je ne savais pas ce qui allait se passer exactement maintenant mais j'avais confiance en mon père et il ne ferait jamais rien qui puisse venir me blesser, du moins exprès car il y avait un toujours un risque après tout, à chaque pas que nous faisions dans notre vie. Rien n'était sûre et il fallait toujours faire attention, être toujours sur ses gardes et c'est malheureusement ce que j'avais oublié de faire. On commença à s'enfoncer dans le forêt, je ne me sentais pas très bien à vraie dire mais c'était la seule solution que je voyais pour le moment et je n'avais pas le temps de réfléchir très longtemps à la question. J'écoutais attentivement les paroles de mon père et tout me paraissait si étrange. L’île des enfants ? Pourquoi n'avais-je aucun souvenir d'être venue ici pendant mes rêves à moi ? Apparemment tous les enfants de tous les mondes viennent sur cette île lorsqu'ils rêvent. Je continuais de suivre mon père alors que la forêt devenait de plus en plus épaisse, que je pouvais sentir une certaine pression peser, une sensation si désagréable. Mon regard allait dans tous les coins, je regardais chaque détaille qui se présentait à moi alors que des milliers de questions faisaient leur apparition au seins de mon esprit, mais je ne disais rien, j'écoutais seulement. Il y avait tellement de chose que je devais apprendre sur cette île si je voulais y vivre pour je ne sais encore combien de temps. Après tout pour l'instant, je n'avais pas encore penser à rentrer chez moi. Est-ce que je le ferais même un jour ? Je ne sais pas. C'était encore trop dure pour moi de m'imaginer chez nous en ce moment même alors que tout était encore trop récent dans mon esprit. Il me fallait du temps. Après tout ne disons pas que le temps faisait disparaître la douleur ? Que le temps réparait les âmes brisées ? Que le temps était le seul remède pour se sentir complètement mieux et que rien d'autre ne pouvait arranger les choses ? Il me fallait du temps et j'allais me laisser du temps et seulement après je pourrais réfléchir à ce que je comptais faire. Mon paternel m'avait dit que le temps était différent sur cette île, qu'il allait en quelque sorte plus rapidement que à Storybrooke alors j'avais encore plus de temps. Je pouvais très bien rester un mois ici que pour ma famille cela ne ferait que quelques jours tout au plus. Alors j'avais d'autant plus de temps que je ne pouvais bien le penser réellement.

« Je ferais très attention, je te le promets »

Je n'avais pas arrêté d'écouter mon père et encore plus attentivement quand il m'annonça le plus grand danger qu'il y avait sur cette île. J'allais faire très attention à ces plantes et ne jamais prendre de risque sous aucun prétexte. J'avais la gorge qui se nouait petit à petit alors que j'avais une certaine angoisse qui montait en moi. Je ne disais rien, je ne faisais rien paraître sous aucune exception. Je n'avais pas le choix, du moins je voulais au fond de moi me convaincre que c'était le cas tandis que je continuais de suivre mon père lui tenant toujours plus la main. On arriva très bientôt devant une sorte de pierre ou je ne sais trop quoi. Je ne comprend pas sur l'instant même, c'était la que j'allais vivre ? J'étais perdu avant de comprendre lorsque mon père ouvre une sorte de porte caché. C'était à la fois étrange et pourtant stupéfiant alors que je rentre pour observer dans les moindres détailles toujours, cette endroit. Apparemment il appartenait à quelqu'un d'autre avant et si ce jeune garçon a réussis à vivre ici pourquoi pas moi ? Il fallait que je réussis, que je me montre un peu plus débrouillarde. J'écoute, j'observe et je retiens tout ce qu'on était entrain de me dire du mieux possible. C'était … effrayant. J'avais toujours un peu peur bien évidemment. Tout était nouveau ici, je venais de commettre un crime impardonnable, je ne me sentais pas très bien mais j'avais en quelque sorte mérité tout ce qui était entrain de m'arriver. C'était de ma faute et rien que de ma faute alors je devais tout simplement assumer mes actes jusqu'au bout, je devais me montrer forte car je devais bien cela à ma famille. J'entends les paroles de mon père, je comprend qu'il puisse s'inquiéter et en réalité une partie de moi voulais tout simplement rentrer à la maison mais une autre me l'interdisait. J'étais partagé, assise entre de chaise, prise entre deux feux et je devais bien prendre une décision à un moment ou un autre.

« Oui. Je sûre papa. Je … Je peux pas rentrer à la maison par maintenant et même si je reste sur ton navire. Je … Quelqu'un risque de monter à bord et … Je peux pas. Je peux pas risquer de revoir quelqu'un maintenant alors que je me sens tellement coupable ! Et puis si quelqu'un voit que tu me caches ? Qu'est-ce qu'il dira ? Il sera encore plus déçu et … Non. Je peux pas. Je suis pas encore prête. »


Pas encore prête tout simplement alors que j'avais l'impression en ce moment même de voir les visages de ma famille me regarder, me fixer sans arrêt avec cette lueur dans leurs yeux que je voulais à tout pris éviter. Je ne voulais pas voir de la déception dans leur regard à cause de ce que j'avais pu faire, je ne voulais pas voir du dégoût ou encore de la colère. Rien que d'imaginer leur visage était un cauchemar sans nom alors je n'étais très certainement pas prête à me retrouver réellement face à face avec eux. Je prenais une grande inspiration alors que j'essayais un peu de ma calmer. L'angoisse était constamment présente, ne demandant tout simplement qu'à s'échapper mais je ne devais pas. Je me retournais vers mon père, le regardant droit dans les yeux, essayant de feindre un sourire qui n'était très certainement pas très vraie …

« Alors comme cela, je vais apprendre à chasser ? »

black pumpkin


Sweet dreams and promises
There so much more that we could be. Every time that I’m falling, You’re the arms that I reach. When my guards are unravelling, You’re the words that I need to fix me.
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