[MANOIR MILLS] « Somebody catch my breath » ft David Nolan

Somebody catch my breath

Once again, my life has been saved by the miracle of lasagna.

Cela faisait maintenant un ou deux mois que David était sortit de l’hôpital. Regina se posait encore beaucoup de question à son sujet et la visite qu'elle avait effectuée quand il était encore hospitalisé n'avait pas répondu à ses interrogations. Au contraire. Elle avait visité pour savoir ce qu'il en était, savoir si David avait des faux souvenirs ou non, et elle n'avait pas réussit à trouver la réponse. Bien sûr, il avait agit comme s'il ne se souvenait de rien, mais Regina avait des doutes, de nombreux doute. Elle voulait être sûre. David était depuis repartis vivre avec Kathryn qui croyait dur comme fer qu'elle était sa femme. Elle ne l'était pas, bien entendue. Non, David était censé vivre avec Mary Margaret et bizarrement, Regina avait l'impression qu'il en avait conscience. Elle avait l'impression qu'il savait. Et il ne fallait pas qu'il sache.

Alors elle l'avait invité. Bien entendue, il n'avait pas refusé. Il ne pouvait pas, puisque Regina était sa sauveuse, celle qui l'avait trouvé sur le bord de la route et lui avait empêché de mourir. Il viendrait ce soir. Elle avait tout préparé : du cidre, une entrée de crudité et des lasagnes comme plats avec comme dessert, bien sûr, sa fameuse tarte au pomme. La tarte était au four avec les lasagnes afin de rester au chaud, et la salade était déjà dans un grand saladier sur la table, au dessus d'une nappe blanche et à côté d'assiettes et de couvert. Regina, elle, s'était vêtue d'une robe moulante bleu marine, s'arrêtant au dessus de ses genoux, ornée d'un simple collier or. Elle était très peu maquillé, bien coiffée. Il ne manquait plus, pour compléter ce diner, l'arrivée du "prince charmant".

Somebody catch my breath

Once again, my life has been saved by the miracle of lasagna.

Un bruit se fit entendre à l’extérieur, suivit de quelques coup sur la porte. Souriant à pleine dents comme si elle allait ouvrir à son prince charmant, elle se dirigea vers l'entrée pour ouvrir la porte. Dehors se trouvait David, tout aussi souriant qu'elle, une bouteille de champagne à la main. "David ! Je suis ravie que vous ayez pus venir. Je me porte à merveille, et vous ?" Elle recula de quelques pas pour le laisser entrer, tenant la porte d'une main et lui montrant le chemin de l'autre. Elle referma doucement derrière lui avant de se retourner, ses mains attachées ensembles devant elle. Elle était droite mais restait tout de même détendue, souriante, appliquant avec perfection son rôle d'hôte ravie.

Elle débarrassa David de la bouteille de champagne et alla la poser sur la table. "C'est parfait, il ne nous manquait plus que quelque chose à boire." Certes, elle avait bien sa réservé de cidre, mais elle n'allait pas dire à David qu'il avait amener cette bouteille pour rien. Heureusement, en tout cas, qu'elle n'avait pas encore sortie la bouteille de son placard. Elle alla ensuite derrière David et attrapa son manteau au niveau des épaules, le faisant doucement glisser vers le bas pour le lui enlever, avant d'aller l'accrocher dans le placard à côté des siens.
Elle lui indiqua ensuite d'un nouveau geste de la main la direction jusqu'à la salle à manger, le suivant de près sans un mot. En silence, la maire se hata d'aller ouvrir la bouteille fraichement rapportée avant d'en remplir deux verres, dont un qu'elle tandis à David. "Un verre ?"

Elle s'assit sur sa chaise, prenant une gorgée de son verre. "Alors, racontez moi. Comment ce sont passée ces deux mois ? Pas trop difficile ?" Car oui, après tout, elle ne l'avait pas invité par pur courtoisie, mais pour comprendre. Comprendre enfin si oui ou non il se souvenait de tout.

Somebody catch my breath

Once again, my life has been saved by the miracle of lasagna.

Elle avait un plan ce soir-là, et il était simple : inviter David et enfin découvrir la vérité. Et elle ferait tout ce qu’il faut pour parvenir à ses fins. Tout d’abord, elle allait le faire boire. Elle tenait très bien l’alcool, mais David, qui venait de passer vingt-et-un ans dans le coma, ne devait plus tenir l’alcool si bien que cela.

Il lui disait qu’il devait surement avoir un don de prémonition. Regina sourit à cette mention. « Et bien vous devriez faire attention alors certaines personnes pourrait essayer d’en tirer quelques avantages. » Dont elle, si toute cette histoire était vrai, mais ça, elle n’allait pas le lui dire. De toute manière, ce n’était pas vrai, Charmant était on ne peut plus basique et sans intérêt, dans un monde, comme dans l’autre.

Elle attendait désormais la réponse à sa question, réponse qui n’allait surement pas tarder à tomber. Lui aussi avait bu une gorgée de champagne, puis il lui raconta tout. Ils avaient donc un chien, Ajax, si Regina se souvenait bien de ce Kathryn lui avait dit. Quel nom stupide, vraiment. Alors certes, deux guerrier de la mythologie grecque portaient se prénom, mais quand elle entendant ce mot, Regina pensait plus aux produits ménager français qu’aux tragédies anciennes.

Il lui demanda ensuite, après quelques autres phrases sans grande importance, si par hasard elle en saurait plus que lui.

Elle ne dit rien pendant une seconde, se contentant de boire une autre gorgée de champagne. Pourquoi en saurait-elle plus que lui ? Elle n’était pas mariée à Kathryn. Officiellement, elle n’avait fait que trouver David sur le bord de la route. Pourquoi diable en saurait-elle plus ? À moins que … « Je ne sais que ce qu’elle a bien voulu me dire quand elle est venu me voir après que votre photo soit parus dans le journal. Il semblerait que vous vous soyez disputer, et que vous soyez partit. Ensuite, plus de nouvelle. Elle a dû penser que vous ne vouliez plus lui parler. »

À moins qu’il sache. La malédiction semblait avoir échoué avec lui. En était-il de même avec tous ceux qui étaient inconscient à ce moment-là ? Il n’était surement pas le seul. Mais il était en tout cas le seul à être aussi proche d’Emma … Lui et Graham mais ce dernier ne se souvenait de rien.

Pour l’instant. Car maintenant que David savait, Henri n’allait plus être le seul à vouloir convaincre la blonde que le conte de fée était en fait la réalité.

« Je suis désolée de ne pas pouvoir vous en dire plus. Mais s’il y a quoi que ce soit que je peux faire pour vous aider, surtout n’hésitez pas. » Comme vous écraser le cœur, par exemple. Ça serait parfait.

Elle finit son verre en quelques gorgées et se leva de sa chaise. « Un peu d’entrée ? » dit-elle plus pour la politesse qu’autre chose, puis qu’elle était déjà en train de remplir leur assiette. « C’est sûr que cela doit être difficile de vivre avec quelqu’un qui se rappelle de vous, sans que vous-même ne vous rappeliez d’elle. Aucun souvenir ne vous est revenu ? »

Somebody catch my breath

Once again, my life has been saved by the miracle of lasagna.

Il avait tiqué quand elle lui avait dit de faire attention avec son pouvoir inventé, lui demandant s’il y avait des personnes mal intentionnées à Storybrooke. Elle avait alors rit avant de lui répondre que non, personne ne voudrait lui faire du mal, et qu’elle s’essayait juste à l’humour.

David faisait ensuite mine de ne se souvenir de rien quand Regina eut finit son récit. Il lui dit ensuite en riant qu’elle pouvait en effet faire quelque chose pour lui, et que cette chose était de lui rendre ses souvenirs. La reine ne manqua pas de rire à son tour. « Effectivement, cela me semble impossible. Si j’avais pu le faire, je l’aurais déjà fait. » Ou pas, mais ça, il n’avait pas besoin de le savoir.

Elle s’était mise elle aussi à manger, avec finesse et délicatesse, attendant la réponse à sa question et observant David. Non, aucun souvenir ne lui était revenu. Il était catégorique. Regina de son côté savait bien qu’il mentait. Et lui savait sans doute qu’elle n’était pas totalement innocente dans toute cette histoire.

Elle finit d’avaler sa bouchée avant de reprendre un peu de champagne. « Malheureusement, il faut aussi envisager que vos souvenirs ne reviendrons jamais … » Elle pris une mine compatissante, quelques seconde seulement. « Vous n’avez pas l’air heureux. Dois-je comprendre que la cohabitation avec Kathryn se passe mal ? »

Somebody catch my breath

Once again, my life has been saved by the miracle of lasagna.

L’impression de David d’être mariée avec une inconnue était fondée, et en même temps compétemment fausse. D’un côté, il ne connaissait pas Kathryn Nolan, celle qui croyait être sa femme, mais d’un autre côté, il avait bien un jour été fiancé à cette dame. Il connaissait tout simplement une autre version d’elle.

Ils continuèrent tous les deux de manger, de boire. Ils avaient fini la bouteille de champagne avant d’attaquer le dessert.  Regina leur fit chacun un cocktail, deux mojitos bien chargé en alcool, qu’ils renouvelèrent dès la tarte au pomme finit. Ils en étaient chacun à un point où marcher droit seraient la tâche la plus difficile à accomplir.

Une fois les boissons finies et les couverts mis dans le lave-vaisselle – non sans mal – Regina se retourna vers David, un grand sourire aux lèvres. Elle voyait floue. Elle s’approcha de lui doucement, posant une main sur son épaule et approchant ses lèvres de son oreille. « Tu ne peux pas conduire dans cette état. » Elle fit glisser sa main jusqu’à son biceps - mince, il était musclé - puis jusqu’à son poignet avant de lui prendre la main. Elle le tira ensuite derrière elle jusqu’à l’escalier, enlevant ses talons avant de les monter doucement. Une fois en haut, elle guida David jusqu’à la chambre d’Henry.

« Tu peux dormir là cette nuit. Il est chez un ami, et il ne t’en voudra pas. » Elle le regarda dans les yeux, sa main tenant toujours celle de Nolan. Elle lui caressa le dos de sa main avec son pouce tandis que son regard descendait doucement vers les lèvres de David.

Dieu qu’elle était saoule.

Somebody catch my breath

Once again, my life has been saved by the miracle of lasagna.

Elle n'arrivait pas vraiment à savoir ce qu'il était entrain de se passer. Un instant elle cuisinait des lasagnes, l'autre elle buvait bien trop de cocktail, et maintenant elle était entrain d'embrasser David comme s'ils étaient deux amants qui n'avaient pas pus ce voir pendant plus d'une décennie. Elle sentait la migraine commencer à s'installer pour le lendemain matin et ça lui embrumait le cerveau. Elle avait l'impression d'avoir de la gelée dans la tête, c'était comme si réfléchir allait la faire fondre. Et le pire dans tout cela, c'était que David était tout aussi, si ce n'était pas plus, saoul qu'elle. Personne ne marchait plus droit dans la maison et l'ancien Prince avait eu de la peine à monter les escaliers.

Elle lui avait caresser le dos de la main et il s'était jeté sur elle, plantant ses lèvres sur les siennes, affamés. Elle s'était empressée de passe un bras dans son dos pour le serrer contre elle et une main derrière la tête pour l'empêcher de faire marche arrière. Elle recula jusqu'au lit, ne s'arrêtant même pas de l'embrasser quand elle tomba à la renverse, David sur elle. Elle pouvait sentir sa main se glisser sous son chemisier et elle se décolla de lui juste le temps de l'aider à enlever son haut, se dépêchant de reprendre leur baiser là où elle l'avait laisser. C'était à son tour désormais de glisser ses doigts le long de sa colonne vertébrale, sa main sous son T-shirt. Elle le repoussa pour le lui enlever et recommença à lui caresser le dos, lui embrassant désormais les épaules.

« On ne devrait pas ... » dit-elle dans une courte seconde de lucidité, mais l'alcool embrumait trop son esprit pour que cette lucidité reste. Elle arrêta de parler après cela, ses lèvres bien trop occupée à se poser sur chaque centimètre carré de peau qu'elle trouvait devant elle.