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 La face cachée de la Lune } Valentina A. Sweetheart [NC -18]

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MessageSujet: La face cachée de la Lune } Valentina A. Sweetheart [NC -18]   La face cachée de la Lune } Valentina A. Sweetheart  [NC -18] EmptyLun 25 Avr - 19:09

La face cachée de la Lune !

Valentina & Dark Aisling
Cupidon ✧ Le Marchand de sable



Ou comment une simple visite de courtoisie peut dégénérer en une chose tellement Hardcore qu'a coté Jackie et Michel c'est un film d'enfant:

Son téléphone n’arrêtait pas de sonner, et les vibrations qu’il produisait en plus de la sonnerie commençait réellement à l’agacer. Pourquoi ne pouvait-on pas le laisser en paix ? Se retournant à plat ventre dans son lit, mettant le coussin sur sa tête, il sentait la colère montait petit à petit. Bordel, pourquoi est-ce que Toothiana l’avait-elle empêché de traverser cette maudite frontière ? L’amour et toutes ses conneries oui … Certes il lui en était reconnaissant, les fois où il avait conscience qu’il pouvait redevenir comme avant, que ces amis l’aideraient, et étaient sans doute déjà en train de chercher une solution à son petit problème de noirceur. Mais pas aujourd’hui. Il s’était levé du « mauvais pied », ayant fait des cauchemars toute la nuit, même quand il essayait de ne pas fermer l’œil. Alors forcément, il était énervé dès que son réveil avait sonné pour lui indiquer que c’était l’heure d’aller au travail. Non, il n’avait pas envie alors il n’irait pas. Au diable toutes ses personnes qui lui pompaient l’air jour après jour avec leurs problèmes de sommeils, et encore moins les enfants. Les cris qu’il pouvait pousser lui donner tout simplement envie de vomir et c’était l’une des raisons pour lesquelles il était parti de l’hôpital. Ses oreilles saignaient et ses yeux sortaient de leurs orbites à chaque fois qu’un enfant s’était jeté sur lui pour le remercier des soins. Cependant, il alternait entre contentement et horreur, luttant intérieurement avec cette partie noire qui lui dévorait son âme.

Pourtant aujourd’hui, en cette matinée froide du mois de Janvier, il n’avait juste pas ou plus envie de lutter. Ça lui arrivait de plus en plus ces derniers temps, de renoncer. L’épisode de la frontière avait été le première d’une longue série, mais qu’il arrivait à espacer. Or il fallait croire que ce que lui avait Pitch était bien plus coriace qu’il ne l’imaginait. Poussant un énorme soupir, il ferma les yeux, se plongeant dans le noir complet. Peut-être qu’il était destiné à ça après tout. Si Moony laissait faire une chose pareille, c’est qu’il devait bien avoir un plan non ? C’était une question qui le hantait depuis des mois. Et même si les gardiens disaient que c’était parce que Monny savait qu’il allait s’en sortir, lui était de moins en moins convaincu. Des images de monstres défilèrent devant ses yeux, et au lieu d’en avoir peur, comme avant, de les changer en beau rêve avec son sable, il les laissa lui submerger l’inconscient, faisant vibrer la noirceur en lui. Alors quand le téléphone sonna au moins pour la sixième fois, il se retourna brusquement pour l’attraper et le balancer contre le mur dans un cri de rage. Passant une main sur son visage en sueur, il décida de prendre une bonne douche, pour lui remettre les idées en place. Il n’hésita pas à donner un coup de pied violent dans les débris du pauvre appareil.

Le sol froid de son appartement le fit frissonner alors qu’il arrivait dans sa salle de bain. Enlevant son boxer, il rentra immédiatement dans la douche, plaçant le curseur au maximum de la chaleur. La différence de température lui fit pousser un hurlement, mais il ne changea pas la position pour autant. De la vapeur commençait à envahir la pièce, alors qu’il voyait sur son corps, ses veines et ses artères ressortirent, sa peau devenir rouge vif. Il aimait la douleur qu’il se faisait, oubliant ainsi pendant de longues minutes sa situation peu envieuse. S’appuyant contre le mur de la douche, il ne se lassait pas d’entre le bruit de l’eau coulait, de sa peau jusqu’au sol. Il ne pensait à rien, n’étant plus que l’ombre de lui-même. Il faillit même s’étouffer avec le jet d’eau qu’il avait placé sur son visage. Se décollant de la paroi, il arrêta quelques instant l’eau pour se frictionner. Ses gestes étaient mécaniques, il ne sentait même pas le gel douche sur lui tant que l’eau brûlante l’avait anesthésié. Son regard fixait sur les carreaux bleus de la mosaïque alors qu’il rouvrait le robinet d’eau.

Ce qui lui fit lever la tête fut un drôle de bruit, comme si quelque chose venait de se briser dans son appartement. Coupant l’eau hâtivement, un mauvais pressentiment l’envahit alors. Quelqu’un venait de s’introduire chez lui. Sortant rapidement, n’ayant le temps de prendre qu’une serviette trop petite par la même occasion, il attrapa néanmoins son fouet qui trônait sur une des commodes dans le couloir qui menait au salon. Il ne voyait qu’une personne assez folle pour oser rentrer chez lui, et c’était la même qui l’avait fait devenir ce qu’il était à présent. Il n’hésiterait pas à le couper en petit bout, lentement, en le torturant, chose qu’il n’avait malheureusement pas fait dans le monde des contes. S’il avait eu le courage de le tuer, et non juste de le balancer d’un immeuble à un autre avec son fouet, il n’en serait certainement pas là aujourd’hui.

S’avançant à pas de loup tout en se collant contre le mur du couloir, serrant fermement son arme dans la main droite, et son bout de serviette dans l’autre. Il sursauta alors violemment, faisant par ailleurs claquer son fouet quand il entendit une douce voix féminine et surtout qu’il tomba nez à nez avec une jolie blonde. Il en perdit même sa serviette tant il ne s’attendait pas à voir cette personne même si d’un autre côté, il était soulagé car après tout elle était son amie enfin …. « Ne t’a-t-on jamais appris à frapper aux portes Valentina ? » Sa voix tout aussi froide que l’air que la jeune femme avait fait rentrer en laissant la porte ouverte. Heureusement que le fessier rebondi de l’ancien blond devenu brun réchauffa immédiatement la pièce, alors qu’il allait fermer son appartement, tout en faisant trainer son fouet sur le sol. Il y avait déjà une personne de trop, pas besoin que tout le quartier s’y invite. « Qu’est-ce que tu veux de s’y urgent pour t’introduire chez moi ?  ». Se retournant pour regarder la blonde dans les yeux, il ne tilta que quelques minutes plus tard, en voyant de jolies couleurs sur la peau pâle de son amie, qu’il était entièrement nu. « Tu vois, tu n’es pas venue pour rien, pas besoin de payer un porno de qualité pour voir un homme bien membré. »

Et sur cette magnifique phrase que le marchand de sable décida d’aller enfiler un peignoir, alors que son regard était plus noir que ces cheveux. « Ne reste pas planter là comme une idiote. Si tu veux un thé ou un café sert toi et ne comptes pas sur moi pour t’aider. Tu es rentrée ici comme dans un restaurant alors tu n’as qu’à te servir. Je te suis déjà utile pour ton bon plaisir des yeux, on ne va pas non plus en rajouter d’avantages. » Allant dans la salle de bain, il pesta de ne pas s’être souvenu que son peignoir était au sale. Prenant une serviette, il vérifia avant la taille, ayant envie de pouvoir utiliser ses deux mains. Revenant auprès de la blonde, un petit sourire illumina rapidement son visage en voyant qu’elle lui avait préparé un café avec juste un nuage de lait, comme il aimait. Mais ce bonheur fut de courte durée alors que le sable noir qui coulait dans ses veines se faisaient visible. « Je devrais t’embaucher comme servante, ça pourrait être vraiment pratique, vu que tu connais déjà les lieux. Mais sinon, à part cette offre de travail …je te reposes la question ? Que veux-tu ? Et pas de réponses bateau comme : mais pour prendre de tes nouvelles et tous ces trucs dégoulinants d’amour.»  

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Dernière édition par Aisling Cloudream le Sam 30 Avr - 21:38, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La face cachée de la Lune } Valentina A. Sweetheart [NC -18]   La face cachée de la Lune } Valentina A. Sweetheart  [NC -18] EmptyMar 26 Avr - 17:55



«La face cachée de la Lune» ft Aisling ♥


Elle était totalement survoltée, surexcitée et absolument insupportable. Heureusement, ces derniers temps, peu de personnes avaient l'occasion de la voir. Elle passait son temps chez elle, plonger dans des plans écrits à la va vite sur des feuilles volantes, des cahiers remplit de croquis et d'idées, des listes et post-it un peu partout. Elle avait tellement peur d'oublier quelque chose que tout était noté plusieurs fois, sur tout et n'importe quoi. Dans les marges des cahiers, des cœurs dessinés à la va vite et des petites ailes d'anges. En fait, elle n'avait pu personnes ces dernières semaine, si ce n'est le caissier du supermarché où elle rachetait des provisions pour maintenir son corps en vie. Parce que son esprit, lui bouillonnait. Depuis la nuit de noël,  qu'ils avaient tous finit à l'hôpital, elle ne s'entendait plus pensée. La petite note de Noël l'avait plutôt bien secoué, et la prise de conscience de la saint Valentin approchant l'avait complètement affolé. Et pour cause, elle commençait habituellement ses préparatifs au mois de mai ! Valentina releva distraitement une mèche de cheveu qui pendant devant ses yeux. Cela faisait bien dix bonnes minutes qu'elle fixait cette malheureuse feuille. Et elle devait bien se rendre à l'évidence, elle ne pourrait pas parcourir les mondes armée de son arc. Si elle croyait le résultat de ses recherches, toute sortie de la ville état prohibée, à moins qu'elle ne veuille perdre sa mémoire. Et ça, elle ne le souhaitait certainement pas ! Elle avait encore trop de boulot à faire. Le boulot justement, elle devrait le recentrer sur Storybrook. Il y avait de toute façon suffisamment à faire dans cette ville à huit-clos. Il semblait y avoir un nombre incalculable de cas désespérant, et elle n'aurait malheureusement jamais assez de flèche ! En l'absence de ses petits compagnons – où diable étaient-ils ?! - elle devait fabriquer l'intégralité de ses flèches seule. Et une flèche de la Saint Valentin, c'était long à faire. Avec toutes ces tâches à remplir, elle avait eu à peine le temps d'en créer trois paires. Autant dire qu'elle était mal partie. Elle semblait maintenant s'orienter sur quelque chose de plus traditionnels et anciens, un bal. Mais la montagne de travail restait aussi grande.

Soupirant à nouveau, replaçant à nouveau a mèche rebelle en arrière, Cupidon finit par reposer son crayon, n'ayant rien noté depuis maintenant un bon quart d'heure. C'était une horreur à penser pour elle, mais elle avait besoin d'une pause. Une vraie pause, accompagnée d'un bon bain et de chocolat à grignoter, pas une pause de vingt minutes où elle taillerait une paire de flèche. Peut-être même pouvait-elle sortir, faire quelque chose, respirer l'air frais dehors. Elle se leva, poussant sa chaise qui racla le sol dans un bruit désagréable, et se dirigea vers sa chambre, où elle attrapa de quoi se vêtir aujourd'hui, une simple jupe noir, des collants tout aussi foncés et un large pull beige. Elle se fit couler un bain moussant aux odeurs hivernales, s'y plongea pour la demie heure suivante, et en sortit toute fraiche et pimpante, requinquée pour la journée. Elle décida donc dans la foulée de sortir voir quelqu'un, et elle sut tout de suite qui aller trouver. En ce moment, peu de personne comprenait vraiment Valentina et cette folle frénésie qui l'avait prise, et elle avait besoin de se retrouver avec quelqu'un qui l'avait connu auparavant, et qui comprendrait pourquoi elle se démenait ainsi. Elle n'aurait pas besoin d'expliquer – en vain – qui elle était, le but de sa vie, et ils pourraient passer à autre chose, se détendre et rêver un peu. Rêver était le mot. Elle tenta plusieurs fois d'appeler Sandman - ou Aisling, comment était-elle sensé l'appeler à présent ? - sans succès aucun. La tonalité sonnant dans le vide, tombant irrémédiablement sur son répondeur, fit froncer les sourcils à la femme présentement prête à sortir. Il est vrai qu'elle n'avait eu beaucoup de nouvel de lui depuis quelques temps. Bien sûr, plongée dans son travail, elle ne voyait personne. Mais il lui arrivait d'envoyer un message ou deux à Eloïse et d'engager une conversation. Mais aucune nouvelle de lui.

Décidée, Valentina franchit la porte de sa maison pour se rendre à celle qu'occupait Aisling. Il n'habitait pas très loin, aussi décida-t-elle de faire le trajet par les airs, en volant. Les dernières neiges fondaient doucement sur les trottoirs, et elle se dit la réflexion qu'elle aimait la neige. Parfois, il neigeait lors de la Saint Valentin, et c'était tout simplement magique. Même si elle préférait le soleil pour cette journée hors du commun. Et puis, il y avait bien sûr tout les noël qu'elle avait passé à Christmas Town, à boire de grand verre de lait accompagné de cookies au matin du 25 décembre, alors que Noël revenait de sa longue tournée. Enfin, elle aimait donc la neige, et sentit avec plaisir ses chaussures crisser sur les dernières traces devant la maison où elle venait d'atterrir. Elle s'avança, tout guillerette, et frappa. Elle attendit, et attendit. Aucune réponse. Elle re-frappa, toujours sans réponse, et appuya sur la sonnette qu'elle l'avait ignoré jusque là. Toujours rien. Peut-être était-elle cassée ? Mais il ne répondait pas, et elle était certaine qu'il était là aujourd'hui, pour preuve sa voiture garé dans l'allée. Pas de réponse au téléphone, ni chez lui, Valentina mentirait si elle disait qu'elle ne s'inquiétait pas. A cette période de l'année, ses sentiments étaient exacerbés, et l'inquiétude qui s'empara d'elle la poussa à briser la vitre de son poing – Aie aie bordel ce que ça fait mal ! Mais pourquoi avait-elle fait ça à mains nus ! - et ouvrit la porte, qui grinça sinistrement. Elle entra doucement, son poing serré contre elle. Il n'y avait personne ? La voix peu sûr, et un peu tremblante elle entreprit de l'appeler. « Aisling ? ». Elle aurait voulu ensuite se traiter d'idiote. Dans les films toujours, c'était toujours ce que la fille faisait, et donc ce qu'il ne fallait pas faire. Elle s'approcha du couloir, et entendit tout à coup un claquement de fouet – mon dieu que se passait-il ici ! - avant de se retrouver nez à nez avec un homme, et la première réaction de Valentina fut de vouloir s'enfuit en courant et en hurlant de la maison. Heureusement, elle resta surtout figé, jusqu'à ce qu'elle reconnaisse enfin son ami et qu'elle soupire de soulagement. Elle lui adressa un sourire, qui fana quelque peu devant le ton absolument polaire de l'homme.

-Ne t’a-t-on jamais appris à frapper aux portes Valentina ?

Il passa alors devant elle pour refermer la porte, et la dite-Valentina mit le doigt sur ce qui la dérangeait depuis tout à l'heure. Le blond était brun. Oh bien sûr, certains se seraient attardé sur d'autres détails, comme le fait qu'il était absolument nu, ayant laissé tombé sur le sol juste avant une ridicule petite serviette, et qu'il lui présentait maintenant son postérieur. Pas qu'elle n'ait pas laissé son regard dérivé sur cette vision, bien qu'elle se reprit assez vite, le rouge aux joues. Mais Cupidon n'avait jamais été dérangé par la nudité en elle-même, elle avait bien vécut une bonne partie de sa vie nue, à voler dans sa ville et dans le royaume romains et grecs. Alors que quelqu'un se promène nu ne la choquait pas vraiment, c'était plus le fait que ce soit un homme ma foi remarquablement bien fait de sa personne qui le fasse devant elle. Valentina, donc, avait tout de suite remarqué le détail le plus important : non son postérieur, mais la couleur de ses cheveux qui était bien plus sombre qu'avant. Son regard dériva sur son dos... Et elle remarqua en dernier le fouet traîner nonchalamment sur le sol, brillant de sable dorée, et ce petit et minuscule détail apporta pourtant à la scène une allure beaucoup plus lascive et luxurieuse, ce qui acheva de rougir ses deux joues.

-Qu’est-ce que tu veux de s’y urgent pour t’introduire chez moi ? Tu vois, tu n’es pas venue pour rien, pas besoin de payer un porno de qualité pour voir un homme bien membré.

Il se retourna en même temps qu'il parlait, et si la nudité ne lui faisait rien en soi, accentuer sur le fait qu'il soit bien membré ne put qu'empourpré la pauvre jeune femme, alors qu'elle poussait une exclamation de mécontentement. Le temps qu'elle se remette de sa gêne occasionnel, et elle se rendait compte que quelque chose clochait. En plus de ses cheveux bien sûr. Mais elle ne dit rien, parce que tout le monde pouvait être sur les nerfs parfois ? Surtout qu'elle venait apparemment de le tirer d'une bonne douche.

-Ne reste pas planter là comme une idiote. Si tu veux un thé ou un café sert toi et ne comptes pas sur moi pour t’aider. Tu es rentrée ici comme dans un restaurant alors tu n’as qu’à te servir. Je te suis déjà utile pour ton bon plaisir des yeux, on ne va pas non plus en rajouter d’avantages.

Ok, là par contre elle s’inquiétait réellement. Il ne semblait vraiment pas dans son état normal, et elle brulait de l'interroger. Elle le laissa tout de même filer vers la salle de bain, parce que a conversation serait bien plus aisée lorsqu'ils seraient tout deux habillés. Elle buga tout de même sur le café, parce que tout ses amis savaient bien qu'elle ne supportait pas ce breuvage, et se dirigea vers la cuisine, qu'elle connaissait effectivement bien. Dans le pure objectif de le détendre afin de mieux le cuisiner, elle se lança dans la préparation d'un superbe café – beurk – qu'elle savait qu'il aimerait. Elle se prépara en parallèle une tasse de thé, puisqu'elle n'avait trouvé aucune boite de chocolat dans les parages – tristesse infâme – et surveilla l'arrivée de son ami. Qui ne tarda pas trop vêtu..., si l'on pouvait dire « vêtu » dans le cas suivant, d'une serviette un peu plus grande que tout à l'heure, mais qui laissait toujours voir la quasi totalité de son corps – ce qui en fait se résume à cache le fameux membre cité plus haut et son fessier. Charmant. En voyant son café, il arbora un sourire si angélique qu'elle se sentit fondre. Jusqu'à ce qu'il disparaisse, pour laisser place à … ça.

-Je devrais t’embaucher comme servante, ça pourrait être vraiment pratique, vu que tu connais déjà les lieux. Mais sinon, à part cette offre de travail …je te reposes la question ? Que veux-tu ? Et pas de réponses bateau comme : mais pour prendre de tes nouvelles et tous ces trucs dégoulinants d’amour.

Encore plus charmant. Ses sourcils se froncèrent plus franchement, et elle tendis un doigt accusateur vers Aisling, tapotant sur son torse au fur et à mesure qu'elle parlait.

-La vrai question est ce que toi tu as ! Tu es véritablement... infect aujourd'hui ! Je viens te rendre visite, tu ne répond pas et je m'inquiétais ! Je ne t'ai jamais vu comme ça, et pourtant ça fais un sacré bout de temps que je te connais ! Dans son dos, ses ailes s'agitaient d'indignation. Tu n'es pas dans ton état normal ! Tu sais très bien que je ne supporte pas le café, et tu m'en propose ? Tu me parle de … « truc dégoulinants d'amour » ? Ohé la terre ! Alors tu vas tout de suite m'expliquer ce qui t'arrive ! Elle prit une inspiration, s’apprêtant à reprendre, et s’interrompit presque aussitôt. Elle était plantée juste devant lui, la tête relevée pour le regarder en face, et ses yeux venait de dériver sur sa nuque, où ses veines étaient.. noires sérieusement ? Elle avança son doigt, touchant légèrement la peau. Qu'est-ce que c'est ? Murmura-t-elle.

 
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Dernière édition par Valentina A. Sweetheart le Dim 1 Mai - 0:59, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: La face cachée de la Lune } Valentina A. Sweetheart [NC -18]   La face cachée de la Lune } Valentina A. Sweetheart  [NC -18] EmptyMer 27 Avr - 1:58

La face cachée de la Lune !

Valentina & Dark Aisling
Cupidon ✧ Le Marchand de sable



Ou comment une simple visite de courtoisie peut dégénérer en une chose tellement Hardcore qu'a coté Jackie et Michel c'est un film d'enfant:

Portant le breuvage à ses lèvres, il laissa le liquide presque aussi noir que son âme un instant dans sa bouche. Il était corsé, sentant tous les arômes de ce café de qualité qu’il avait acheté après avoir jeté toutes les boîtes de son chocolat en poudre dans un énième élan de colère. D’ailleurs cette dernière commençait à poindre son bout du nez quand Valentina le coupa dans sa dégustation pour lui faire la morale tout en lui tapant le torse. Ok, il devait garder son calme, enfin essayer pour le moment. Posant doucement sa tasse, il remonta son regard le long du bras de la demoiselle avant de planter ses deux iris noires dans les siennes. « Alors comme ça c’est toi l’emmerdeuse qui devra me racheter un téléphone. » Et lui qui croyait que c’était sa secrétaire. Enfin c’est sûr qu’elle avait dû l’appeler, mais connaissant le nouveau visage de son patron, elle n’aurait pas tenté de le faire au moins une dizaine de fois. « Et alors, on se connaît peut-être depuis des millénaires mais tu n’as pas réellement vu toutes mes facettes. » Se replongeant dans sa tasse de café, il aurait voulu qu’elle ne le voye jamais comme ça. Tout le monde avait son caractère, une partie noire cachée dans son âme, mais là, il savait que cette petite goutte d’origine se transformait de mois en mois en une sorte d’océan gigantesque. « Oui je suis infect et je suis sur que tu aimes les bad boys. »

Il oscillait entre le bien et le mal, penchant sans arrêt d’un côté ou de l’autre comme l’énorme aiguille d’un balancier. Un coup à droite, un coup à gauche, un coup dans le bien, un coup dans le mal, un coup dans les rêves et un coup dans les cauchemars. D’un autre côté, il avait espoir que ce balancement signifiait qu’il n’était pas totalement pourri jusqu’à la moelle et qu’un retour en arrière était possible. Néanmoins, il devait faire avec, même s’il n’assumait pas les actes qu’il faisait quand il était sous cette emprise. Il revoyait la scène avec Toothania, dans la forêt, quand il avait failli la tuer, et son cœur se serra. Les mots de Valentina atteignirent ses oreilles, tu n’es pas dans ton état normal. Non et il ne le serait pas avant un moment. Il haïssait Pitch d’une telle force, qu’il brisa le verre d’eau qu’il venait de prendre à l’instant pour faire passer l’amer du café, où l’amer de sa vie. « J’ai juste attrapé la grippe ça arrive à tout le monde n’est-ce pas ? » Poussant les éclats du verre sur le côté de la table, un sourire mauvais s’installa sur son visage et il comprit qu’en ce moment, le balancier tendait plutôt vers l’obscurité. Il sentait le mal qui s’agitait dans son corps, devenir incontrôlable. Serrant fermement les poings pour essayer de retarder l’échéance, au moins pour protéger son amie qui subissait déjà ces piques, il ne put retenir une espèce de pouffement digne de Pitch.

« Pauvre choupette, je ne suis tellement pas désolé pour ça … »  Penchant la tête sur le côté, il lui fit une petite moue moqueuse. « Si tu veux engueuler quelqu’un, va au supermarché, il y avait une rupture de stock de Nesquik. Je te prêterais mon fouet si tu veux, il peut faire vraiment très mal. » Un éclat de lubricité passa dans ses yeux, quand il imagina ce qu’il pourrait faire avec la jeune femme devant lui, qui n’avait toujours pas compris que le toucher n’était pas l’idée du siècle. Mais cette idée parti très vite au loin quand il entendit le mot amour, comme si le sable noir qui coulait dans son sang venait de faire une réaction allergique. Se reculant brusquement, il fit mine de vomir en se mettant les doigts dans la bouche et rigola comme un démon. « Oui allo la lune ? Tout va bien je vous écoute. Truc dégoulinant d’amour signifie hum toi non ?  Ah ah attendez je ne peux pas vous expliquer la suite je vais passer sous un tunnel ça va couper .. » Fin de la discussion sur l’amour qui malheureusement venez de bloquer l’aiguille d’Aisling du mauvais côté. Se faisant craquer la nuque, il sentait le trajet de ses veines noircir. « Oh misère petit ange, regarde ce que tu as fait. » Après tout, c’était lui qui l’avait lancé sur le sujet de l’amour, alors c’était normal qu’elle lui réponde comme ça, mais mettre ce qui lui arrivé sur son dos, lui soulageait un peu la conscience. Enfin pour le moment, pas quand il redeviendrait lui-même, enfin en espérant que ça ne soit pas le moment fatidique du basculement complet.

Le touché de Cupidon était doux, et s’il n’avait rien dit quand elle lui avait tripoté son torse mimi, il n’allait pas se gêner, maintenant qu’il perdait pour un temps ses limites. « Eh bien eh bien, je vois que le proverbe « on touche avec les yeux » ne te satisfait plus ». Attrapant le poignet de la jeune femme, il l’attira violemment contre lui, alors que quelques gouttes d’eau qui traînaient sur ses cheveux tombèrent sur la blonde. « Une chose dont tu ne pourrais imaginer même dans tes cauchemars les plus sombres. » Il lui avait murmuré ça comme une ombre menaçante, et son regard était bien plus menaçant que celui de Pitch. L’élève dépasse le maître n’est-ce pas ? « Pas normal comme tu as dit tout à l’heure ? Mais non voyons, Moony n’aurait jamais fait une chose pareille n’est-ce pas ? Ah petit Moony, petit homme de la lune. Tu sais que selon les légendes le marchand de sable habite sur la face illuminée de la lune ? » Sa voix froide avait des ondulations à faire fondre n’importe quel glaçon. « Et qui est sur la face caché ? Je te laisses deviner .... » Le souffle chaud du brun fit se dresser les petits poils de la peau pâle de la jeune femme où alors peut-être était-ce la peur qu’il lui insinuait à cet instant, comprenant à qui elle avait affaire. « Moi »

L’a lâchant dans un geste désinvolte, il se gaussa de son expression, sentant le sable noir s’agitait de plus en plus. Oui il prenait son pied à terrorisait une de ses plus vieilles amies, ne se souciant même plus des regrets qu’il pourrait avoir dans le futur. Il aimait ça et comprenait ce que Pitch pouvait ressentir. C’était tellement plus grisant, il ressentait tout au centuple. « Et bien cette discussion fut très constructive alors je ne vais pas te retenir plus longtemps. Après tout c’est l’heure de l’apéro, un bon verre de rosé et un bol de cacahuète te détendront. Tu m’as l’air anxieuse en ce moment non ? » Si un psychiatre voyait le brusque changement de comportement d’Aisling, il penserait certainement à la bipolarité ne pouvait s’imaginer qu’au fond de lui, la conscience des rêves luttait pour pouvoir faire partir Valentina à temps, avant qu’elle ne devienne le jouet de la créature du maître des cauchemars. « Non en fait je m’en branles d’une force à m'en faire une tendinite. Ravie de t’avoir vu, je t’enverrais la facture pour la fenêtre. Allez kissou kissou hein. » Sur ses paroles très mature, Aisling tourna le dos à la jeune femme, pensant qu’il allait pouvoir reprendre son activité avant qu’elle ne le dérange, continuer sa longue douche brûlante.

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MessageSujet: Re: La face cachée de la Lune } Valentina A. Sweetheart [NC -18]   La face cachée de la Lune } Valentina A. Sweetheart  [NC -18] EmptyJeu 28 Avr - 4:11


«La face cachée de la Lune» ft Aisling ♥



Elle ne prit même pas la peine de répondre à sa provocation au sujet de son téléphone, parce que si quelque chose était arrivée, ce n'était certainement pas de sa faute. Il n'avait qu'à répondre quand on l'appelait, et puis elle n'avait pas une option qui faisait explosé les portables si l'interlocuteur ne répondait pas. En bref, elle n'y était pour rien s'il devait changer son téléphone, et donc elle n'en ferait rien, pas quand il était dans cette humeur-là. Humeur, d'ailleurs, qu'elle ne lui avait jamais vu Où était passé le marchand de Sable romantique et sympathique ? Ils observaient des cœurs se dessiner dans le sable qu'elle touchait, il lui communiquait ses histoires en dessinant, le tout prenant la forme d'innombrables choses, et ils riaient ensemble. Ses froides paroles faisaient échos dans son cœur. Il lui parlait de facettes, elle lui parlait d'un tout. Pourquoi était-il soudain ainsi ? Elle avait envie de l'attraper par une chemise – qui se trouvait malheureusement – enfin... –  inexistante à cet instant – et de le secouer comme un poirier pour le ramener à la raison. Même si elle doutais que secouer simplement sa tête lui ramènerait suffisamment d'esprit pour redevenir le Sable qu'elle connaissait, et qu'il était.

-Oui je suis infect et je suis sur que tu aimes les bad boys.

L'affirmation indigna complètement Valentina, qui ne retint pas son cri d'indignation. Comment osait-il, brulait-elle de lui jeter à la face. Et pourtant, elle ne le faisait pas, parce qu'au fond elle savait qu'elle avait un petit problème avec ce genre de garçon. Pas qu'elle les préférait, elle n'avait au contraire jamais été attiré par eux. Trop.... Eh bien « bad » pour elle. Mais bien sûr, elle tombait toujours sur eux au cours de ses relations. Des mecs biens, adorable, qui se révélait n'être que des ordures. Oh, les jeunes filles confondaient toujours cela, ceux qui se donnent un genre, sombre et rebelle, et les hommes qui sont vraiment mauvais. Bien sûr, elle ne tomait pas sur les bons. Alors bien sûr, la remarque blessa quelque peu la jeune femme, montrant ainsi à son interlocuteur qu'il y avait bien là un fond de vérité. Ce n'est pas qu'elle les aimait en plus, au contraire. Les dernières expériences l'avaient convaincu de fuir de genre d'homme. Et ce n'est qu'après avoir songé à tout cela qu'elle se rendit compte qu'Aisling s'était associé à ce genre de gas. Quoi, vraiment, à quoi pensait-il ? Deux sous pour ses pensées, là maintenant, parce qu'elle ne comprenait vraiment plus rien. Elle ne pouvait vraiment pas l'attraper pour lui retourner la tête pour espérer qu'un peu de lui ne revienne ? Au moins, cela la défoulerait un minimum. Soudainement, un bruit de verre résonna, et elle sursauta violemment, regardant sa main. Il venait se briser son verre, écrasé dans sa main, et elle s'inquiéta d’éventuel coupure. Et puis il parla de la grippe, et elle eut juste envie de le baffer. Et pourtant, Valentina n'était pas une violente. Mais sérieusement, qu'est-ce qu'il avait aujourd'hui! Il était si provocateur, et même aguicheur, elle ne le reconnaît pas dans cette attitude, au contraire il... Il lui faisait plutôt penser à l'un de ses ex, une pensée pas très rassurante en vérité, parce que cette histoire s’était vraiment pas bien passé. Secouant la tête, elle chassa ses idées noirs et importunes. Il pouffa alors, continuant sur sa lancée de je-ne-me-ressemble-plus.

- Pauvre choupette, je ne suis tellement pas désolé pour ça …  Si tu veux engueuler quelqu’un, va au supermarché, il y avait une rupture de stock de Nesquik. Je te prêterais mon fouet si tu veux, il peut faire vraiment très mal.

Bien sur, quelque chose lui disait qu'il n'y avait jamais eu de rupture de stock, et qu'il se foutait royalement d'elle. Pourquoi est-ce qu'elle restait à déjà ? Ah oui, c'était son ami. Elle doutais de bien le connaître cependant en apercevant cette lueur totalement dévergondée dans son regard. Et seigneur, qu'avait-il avec ce fouet ?! Elle laissa son regard dériver sur le dit fouet, abandonné précédemment tout près d'eux. Elle l'avait déjà vu bien sûr, il y a fort longtemps, et ne lui avait jamais rien trouvé de particulier. Et aujourd'hui, Aisling réussissait à en faire un objet de vice. Frissonnant, elle revint vers lui lorsqu'il se mit à rire d'une façon complètement.. folle. Il se moquait d'elle, ridiculisant ses mots, et oh pourquoi était-il ainsi ? Il lui rappelait vraiment Bartiméus, et c'était vraiment... pratiquement effrayant. Elle aurait voulut plaquer sa paume contre sa bouche, lui dire de se taire immédiatement, mais n'en fit rien. A la place, elle l'observa faire craquer sa nuque, observant en même temps les veines qui se noircissaient. Comment l'avait appelé, « petite ange » ? C'était bien la première fois qu'on la nommait ainsi, un peu perturbant. Dans sa bouche cela sonnait tellement... Il n'y avait pas de mot. Dans son dos, les ailes s'agitèrent un peu alors qu'elle touchait cette peau qui laissait transparaître cette noirceur. Elle retira brusquement sa main aux mots de l'homme, bien qu'elle n'ait pas eu de pensées aussi ambiguë. Elle n'eut pas le temps de reculer bien loin, puisqu'il lui attrapa brusquement le poignet,et l'attira contre lui, provoquant une exclamation de surprise. Elle s'écrasa contre lui, sa poitrine comprimer sur son torse, le regard relevé vers lui. Deux gouttes d'eau tombèrent sur son visage, la faisant cligner des yeux par pure réflexe. Elle se rappela tout à coup qu'il était plus qu'à demie nu, certainement parce qu'elle était contre lui, qu'elle voyait ses cheveux encore mouillés, et son corps chaud  - vraiment chaud – contre le sien.

-Une chose dont tu ne pourrais imaginer même dans tes cauchemars les plus sombres. Pas normal comme tu as dit tout à l’heure ? Mais non voyons, Moony n’aurait jamais fait une chose pareille n’est-ce pas ? Ah petit Moony, petit homme de la lune. Tu sais que selon les légendes le marchand de sable habite sur la face illuminée de la lune ?  Et qui est sur la face caché ? Je te laisses deviner.

Le murmure soufflait sur sa peau, et sa propre respiration était haletante, qu'elle essayait pourtant de maîtriser, écoutant les mots qui franchissaient ses lèvres. Cauchemars, Moony ? Elle avait vraiment du mal à comprendre ce qu'il lui disait – surtout que malgré leur position, l'angle n'était pas forcement confortable – et elle essayait de raccorder le tout. C'était qu'avant, il ne lui parlait que par signes et dessins. Valentina parvenait pourtant à raccorder certaines choses, et cela ne lui plaisait pas vraiment. Aisling était les rêves, et il y avait ce symbole, un homme rond sur une lune, qui était comme leur saint patron, au-dessus d'eux, inaccessible. Qui devait les protéger. Ne l'avait-il pas fait ? Il semblait si bienveillant d'après Sandy, auparavant. Et il y avait cet autre homme, le Cauchemar. Elle ne connaissait pas vraiment son nom, mais l'histoire lui faisait écho. Mais peu importe, elle écoutait son histoire pour le moment, incapable de se concentrer bien longtemps sur sa trop grande mémoire. Comment en effet penser correctement lorsque l'histoire était si prenante... Et le souffle sur sa peau trop chaud ? Elle aurait voulu répondre que la face caché étai ce fameux cauchemar. Elle fut incapable de parler, fascinée.

-Moi.

Il la relâcha alors brutalement, et elle resta abasourdis quelques instants, incapable de comprendre les implications de ce qu'il lui disait. Pourquoi serait-il la face caché ? N'était-il pas le marchand de Sable, ne devrait-il pas habiter sur sa face claire ? Elle n'arrivait pas à penser, à analyser ces mots fatidique. Il parlait ainsi, mais il semblait si … Heureux n'était pas le mot, pas de bonheur ici. Mais il se délectait de ce qu'il faisait, ce qu'il provoquait.

-Et bien cette discussion fut très constructive alors je ne vais pas te retenir plus longtemps. Après tout c’est l’heure de l’apéro, un bon verre de rosé et un bol de cacahuète te détendront. Tu m’as l’air anxieuse en ce moment non ?  

Un sourire marbra enfant son visage. Elle espérait l'avoir avec une note plus sympathique  et joyeuse. Après tout, ils l'avaient toujours été ? Elle croyais vraiment pouvoir le ramener ainsi, et que tout redevienne normale, comme si tout cela n'était qu'une énorme plaisanterie. Et s'en était une n'est-ce pas ? Ils riraient bien tout les deux, regardant un vieux dessin animé sur le canapé, dessinant des cœurs dans du sable. Un sourire incertain se dessina sur ses lèvres, hésitant et peu confiant.

-Pas de cacahuète pour moi, tu me connais, je n'ai rien mangé ce matin. Tu avais ces pitchs par contre avant, à grignoter ?

Oh allez, c'était le pécher mignon de la demoiselle pour son petit déjeuner !

-Non en fait je m’en branles d’une force à m'en faire une tendinite. Ravie de t’avoir vu, je t’enverrais la facture pour la fenêtre. Allez kissou kissou hein

Les mots la coupèrent nette. Une telle vulgarité, cela ne lui ressemblait tellement pas. Elle s'empressa de le suivre, le rattrapant en quelques pas pour saisir son bras, le forçant à se retourner vers elle. Elle affronta son regard, ses yeux bleu étincelants, et elle pointa à nouveau un doigt accusateur sur son torse.

-Toi... Tu ferais mieux de trouver une bonne explication à ton comportement ! Je...

Elle en perdait ses mots, ne savait même plus sur quoi s'indigner exactement. Il y avait tant de choses à dire ! Oui, il était infect ! Il était même insupportable, et diablement libidineux, qu'est-ce qui lui prenait tout à coup ! Elle ne l'avait jamais vu aussi déchaîné, comme s'il libérait des années de frustrations, et il était vulgaire, et insupportable ! Il faisait même preuve de violence, en témoigne ce pauvre verre brisée, ce fouet qu'il traînait partout et la douleur de son poignet, là où il l'avait saisit. Elle aurait bien voulut se dresser sur la pointe de ses pieds, se hisser un peu plus haut pour l'affronter, mais c'était peine perdue, et cela la rendrait surtout ridicule. Elle se devisa plutôt le cou pour le voir en face.

-Ne t'avise même pas de me ressortir un jour cette excuse pourrit qu'est a grippe ! Et je pense être ton amie depuis assez longtemps pour avoir droit à un peu d'égard, alors parle moi autrement ! Qu'est-ce qui te prend ! Est-ce .. Est-ce que c'est à cause de Moony ? L'homme que tu me montrais avant, le bonhomme sur la lune ? Tu semblais l'aimer.. Que c'est-il passer ? Et que diable as-tu fais à tes cheveux ?!


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Dernière édition par Valentina A. Sweetheart le Dim 1 Mai - 1:02, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La face cachée de la Lune } Valentina A. Sweetheart [NC -18]   La face cachée de la Lune } Valentina A. Sweetheart  [NC -18] EmptyVen 29 Avr - 2:39

La face cachée de la Lune !

Valentina & Dark Aisling
Cupidon ✧ Le Marchand de sable



Ou comment une simple visite de courtoisie peut dégénérer en une chose tellement Hardcore qu'a coté Jackie et Michel c'est un film d'enfant:

Ses veines noircirent encore plus rapidement quand il entendit le mot Pitch et il pencha la tête sur le côté quand il remarqua le petit sourire de la blonde. Mais c’est qu’elle se moquait de lui en plus, et après elle osait lui faire la morale. Or si elle voulait jouer à ce jeu-là avec lui, elle allait perdre et il allait lui montrer immédiatement. « Ce serait dommage que tu fasses une crise d’hypoglycémie et que tu tombes dans les pommes mais je suis désolé, ici il n’y a pas de ces « pitch ». Tu comprends, cette brioche est beaucoup trop petite. Il faut que tu manges de quelques choses de beaucoup plus gros et consistant. » Passant sa langue sur ses lèvres, il ne se gêna pas pour reluquer Valentina, lui faisant bien comprendre ce qu’il avait voulu lui faire passer comme message. Après tout, c’était soit ça, soit il l’a plongé dans un cauchemar sans fin. Il pourrait faire certainement les deux, mais la petite lumière dorée qui brillait dans son âme le tabassait intérieurement pour qu’il limite la casse, tant pour la blonde que pour lui-même après. « Alors ? Non ? Oui ? Peut-être ? Sans doute ? Pourquoi ? Combien ? » Dans quelle langue fallait-il lui dire pour qu’elle s’en aille … « Allez va … tu n’as pas une fête à organiser ? Genre le truc le plus commercial que je ne connaisse. J’espère que tu te fais ton pognon pour toute l’année au moins…. Que nos yeux ne saignent pas pour rien… »

Sérieusement, ne pouvait-elle pas le laisser tranquille ? N’avait-elle pas une once d’intelligence à comprendre que oui il n’allait pas bien, et que non il n’allait pas lui dire. Enfin ça c’est ce qu’il pensait avant qu’il ne sorte de ses gonds quelques minutes plus tard. Pour le moment, il était dos à la jeune femme, serrant fermement les poings, s’étant stopper net dans le couloir. « Valentina tu n’es qu’une idiote. » Le ton qu’il avait employé cette fois n’était pas moqueur, ni provocateur mais juste blasé. Comme s’il aurait espéré qu’elle comprenne immédiatement ses sous-entendus. Comme à l’époque, quand il était muet et qu’il parlait par signe, et qu’elle faisait partie des rares personnes à saisir presque instantanément le sens de ces dessins. Mais il fallait croire que le décodeur était en panne, ce qui n’arrangeait pas les affaires du marchand de sable. Se retournant lentement, frustrée qu’elle ne saisisse pas la situation et qu’elle l’empêche d’aller se replonger dans sa douche brulante. « Sinon quoi ? Tu vas me donner la fessée ? » Croisant ses bras au niveau de sa poitrine, il planta son regard dans celui de la jeune femme. « Pourtant ça devrait être l’inverse. Après tout tu as commis plusieurs bêtises aujourd’hui … Tu m’as réveillé, tu m’as empêché de finir une activité très lucrative dans ma douche, tu as brisé ma vitre pour rentrer par effraction chez moi, tu n’aimes pas mon café, tu fais ta blonde mais que fait la police franchement. » Prenant une mine effrayée, comme s’il avait en face de lui une criminelle de premier ordre il ne put cependant tenir cette tête bien longtemps tant il se retenait de rire.

« Les subtilités d’une blague petit ange … si on ne peut même plus rire. »  S’adossant contre le mur où il avait été caché quand il pensait encore que c’était quelqu’un d’autre qui était rentré chez lui, il ne put s’empêcher d’avoir à nouveau un petit rictus sadique. « On en reviens toujours à la même chose, ça commence vraiment à devenir lassant. Tu ne veux pas changer de disque qu’on s’amuse un peu vu que tu n’as pas l’air de vouloir partir. » Voilà, tout en continuant de parler en sous-entendu, il se déchargeait d’une quelque conque responsabilité s’il arrivait quelque chose à la jeune femme. Après tout, il lui avait dit de partir, et elle était restée. Il aurait dû peut-être lui faire signer aussi une décharge ou cas où. Rien que cette pensée stupide le fit éclater d’un rire qui n’envisageait rien de bon, surtout quand il l’entendit répéter sa phrase. « Ma parole, les blagues sur les blondes ne sont donc pas infondées … »  Il voyait la mine boudeuse de Valentina alors qu’il pouvait sentir l’air frisquet qu’elle ventilait à cause de ces ailes. « Oh rien de très particulier, comme d’habitude il est injoignable quand nous avons besoin de lui. Enfin pour le coup c’est plutôt moi. Ah Moony, moony. Je vais t’expliquer un truc petit ange. Moony m’a tué une première fois pour assouvir son désir de je-ne-sais-pas-trop-quoi-allez-venez-protégeons-les-enfants. Ce n’était pas beau à voir vraiment. Tu le sais ça, je te l’avais déjà dit, mais veux-tu savoir comment ? Oh je me suis juste fait éventrer comme un cochon et puis on m’a brûlé vif pendant qu’on violait et tuait ma femme sous mes yeux. Le pire ? Il m’a ressuscité en un espèce de bonhomme de sable muet. MOI MUET !!! Mais bon, c’était y a des millénaires, je ne suis pas du genre rancunier. »

Il secoua sa tête et fit un petit geste de la main avant de reprendre rapidement. « Et puis, nous avons toujours fait le sale boulot à sa place genre gratuitement … si ce n’est pas une honte .. Pas de syndicat, pas de jour de repos. On aurait vraiment du faire grève. Je me suis encore fait tuer, alors que je n’avais pas pu prendre d’assurance vie avant, par l’autre maître des cauchemars de pacotille … et qu’est que qu’a fait Moony ? Rien … il n’est même pas venu à mon enterrement si c’est pas honteux. Et pendant que je pourrissais à la racine même du mal, que Pitch me torturait gentiment, Monny sirotait un capri sun tranquillement installé sur la lune. Mais il faut dire que je suis assez coriace et encore une fois je suis revenu. Pire que la peste où le choléra. Et là tu sais, on est tous arrivés ici. C’était plutôt cool, vu que j’avais de nouveau ma voix, mon physique de dieu mais pas mes pouvoirs. Ça ce n’était pas cool. On zappe, bam malédiction levée, qui est le plus heureux ? Cependant, Moony devait pas apprécier ça hein … parce qu’il a fallu que CE BLAIREAU DE BARTEMIUS me renvoie une flèche dans le dos pour me faire crever. PUTAIN J’EN AI MA CLAQUE DE MOURIR TOUTES LES DIX MINUTES ».

Là il était énervé, vraiment en colère et ça ne se voyait pas qu’a cause du hurlement qu’il venait de pousser, mais parce que tout son corps, tendu à l’extrême était zébré de noir. Ses pupilles dilatés ne comportaient plus aucunes traces de couleurs, et le sable qui s’écoulait de ses mains étaient quasiment entièrement noir. Il y avait quelques grains de couleurs dorés, signe qu’il n’était pas totalement perdu encore, mais ils se faisaient rare. « Or cette brioche au rabais à oublier quelque chose de très très important, surtout pour sa survie maintenant. Le sable noir des cauchemars qu’il utilise n’est qu’un dérivé du sable doré dont je suis le créateur et si la première fois il avait pu m’avoir facilement, comme un débutant. Cette fois ci, c’est différent. Vu qu’il m’a volé mon œuvre, il ne peut l’a maitrisé ici, alors en réalité il ne m’a fait que rendre ce qu’il m’avait pris. » Encore une fois, il s’était approché dangereusement de Cupidon qui était totalement pétrifié et il se délecta réellement de cette expression d’horreur. « En plus, il pensait faire de moi sa créature …. Sérieusement il touche le fond. Je pense qu’a ce niveau-là il a dû trouver du pétrole déjà. C’est moi qui vais en faire mon esclave personnel …. Quoi que … incompétent comme il est, je pense que je l’utiliserais plutôt comme jouet, où défouloir si tu vois ce que je veux dire. » Son fouet apparu comme par magie dans sa main, mais celui-ci était différent de l’autre, chamarré en noir et doré, tout comme son propriétaire.

Dominant de toute sa hauteur la jeune femme, il était étrangement attiré par elle, comme un aimant à une porte de frigidaire. Ce n’était pas la première fois qu’il l’a voyait, vu qu’ils se connaissaient comme elle lui avait rappelé depuis des millénaires, mais aujourd’hui tout était différent. L’ambiance, le contexte, le mois, Février … Cupidon dégageait elle trop de phéromones pour que le Maître des rêves puisse résister à cette délicieuse mais si malsaine attirance ? Il lui attrapa le menton brusquement, passant son pouce sur ses lèvres soyeuses. La pièce grimpa encore en température alors que les ailes de la jeune femme battaient frénétiquement. Le temps s’était comme suspendu, attendait impatient comme une fangirl de voir ce qui allait bien pouvoir se passer. C’est alors qu’une musique niaise, du point de vue de l’homme qui poussa un grognement de frustration, retentit dans l’appartement, brisant tout à coup la bulle noire qui s’était construite autour des deux protagonistes.

Réalisant se qu’il allait faire, il fit disparaître son fouet, avant de tourner les talons, montrant à nouveau son dos à la jeune femme. « Voilà, tu sais, j’espère que tu es contente, et pour mes cheveux, le sable noir à sans doute voulu me donner une touche de sex appeal en plus… » Marchant doucement, il passa une main sur son visage, comme s’il était d’un coup épuisé. Ne se préoccupant plus de la jeune femme, pensant qu’elle avait cette fois ci compris qu’elle devait partir, il rentra dans sa salle de bain, pour reprendre comme si de rien n’était sa douche. Allumant le chauffage au maximum, sa serviette tomba au sol alors qu’il passait la première jambe dans la cabine. Tournant les robinets là aussi au plus chaud, il poussa le même hurlement que quelques heures auparavant, se fichant de se faire mal, de se brûler la peau. La douleur et la chaleur l’anesthésiait petit à petit, lui faisant oublier cette dernière heure, comme si elle n’avait été qu’un mauvais rêve. Oui c’était ça, il allait se réveiller dans son lit king size, toujours de mauvaise humeur mais au moins, Valentina ne serait pas là, vacant à ses occupations de la saint valentin.

Posant sa tête contre le carrelage froid, alors que l’eau lui coulait dans le dos, il s’aperçut que quelque chose n’allait pas quand d’un coup une partie de la vapeur s’en alla pour d’autres contrées moins exotiques. « Ma parole, tu cherches vraiment les ennuis à ce stade là … » Baissant un peu l’intensité de l’eau pour qu’il puisse parler sans hurler, il ferma les yeux, tout en rigolant. « Où justement c’est peut-être autre chose que tu veux en réalité … ? » Sa voix auparavant si froide avait pris la même température que l’eau qui roulait sur son corps. Les modulations graves des intonations roulaient sous la langue du marchand de sable. « Fermes la porte, sinon notre amie la chaleur va partir au loin alors qu’elle rêve tant de rester dans cet endroit luxuriant pour elle… » Aisling était peut-être contaminé par le sable noir, mais son sable doré, qui faisait son essence même était encore présent. Sa force, qui résidait dans l’imagination l’ayant conduit à travers les millénaires ne l’avait pas quitté, quoi qu’il puisse en penser. C’était d’ailleurs aussi pour ça que le sable noir réagissait si bien outre le fait que papa était rentré à la maison comme il s’était amusé à le dire à Toothiana.

Gardant la tête baissée, il laissa son sable bicolore agir comme il le voulait, emplissant la pièce de différents filaments. Il savait que Valentina savait ce que cela signifiait. Après tout, il avait passé des heures et des heures assis tous les deux à regarder les fils du marchand de sable s’étendre, s’amusant à les toucher et faisant sortir ce qu’ils imaginaient à ce moment-là. « N’aurais tu pas envie d’une douche par hasard ? Cela doit faire bien longtemps que tu n’as pas pris un peu de temps pour de détendre, pour penser à autre chose ? » Il sortit alors la tête de la cabine de douche, touchant directement le fils qui allait dans la direction de la blonde et qui en dessinait ses contours. « Pour imaginer une situation totalement… torride …. »


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MessageSujet: Re: La face cachée de la Lune } Valentina A. Sweetheart [NC -18]   La face cachée de la Lune } Valentina A. Sweetheart  [NC -18] EmptySam 30 Avr - 2:23



«La face cachée de la Lune» ft Aisling ♥




Sur le coup, elle avait agit sans réfléchir – mais elle le faisait assez souvent en vérité – et sous le coup de l'impulsion, agissant pour ce qu'elle pensait être juste et vrai. Autant dire qu'elle ne savait pas du tout comment il allait réagir. Elle n'était déjà pas très douée pour deviner les intentions d'Aisling, alors cette version de lui qu'elle ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam, il n'y avait aucune chance. Elle n'avait pas agit en pensant à sa réaction en fait, les mots étaient sortit tout seul de sa bouche, sans aucun filtre entre sa gorge et son crâne. Elle s'attendait tout de même à quelque chose, bien sûr. Des réponses, ou peut-être qu'il lui tournait le dos à nouveau. Elle ne pensait pas voir en tout cas des fils noirs courir sur sa peau et s'étendre dans ses veines, colorant le tout d'un noir aussi sombre que la nuit. Ou ses cauchemars, semble-t-il. Elle fixait donc la peau découverte – enfin celle qui était atteinte par le phénomène – avec une horreur à peu près dissimulé et surtout grandissante. Si Valentina ne percevait pas vraiment les tenants et les aboutissements de toute cette histoire, quelque chose lui soufflait à l'oreille que c'était bien plus qu'une petite histoire qu'ils oublieraient en un jour ou deux. De toute façon, Aisling se comportant ainsi, c'était forcement important, n'est-ce pas ? Elle se devait de l'aider, forcement. Elle n'était vraiment – et même pas du tout – ce genre de personnage à se jeter au secours de la veuve et de l'orphelin, l'épée à la main, ou bien une boule de feu, quelque chose pour défendre les opprimés. Cette femme-là était plutôt passive dans ce combat, parce qu'elle avait autre chose d'aussi grand en tête, l'amour du monde. Valentina vivait bien en sachant qu'elle n'aidait pas vraiment les plus malheureux, et était en paix avec elle -même, car elle leur apportait le bonheur autrement que par un bouclier. Alors non, elle n'était pas du genre à aider n'importe qui quand cela ne concernait pas ses problèmes amoureux.

Mais il y avait ses amis bien sûr, et là, elle ferait beaucoup pour eux – mais pas tout, ne soyez pas fou, il y a peu de chance qu'elle puisse louper la saint Valentin. Heureusement pour lui – et vu la manière dont ils étaient partit, peut-être malheureusement pour elle, ou non – Aisling était son ami, et l'idée de l'abandonner ici à ses problèmes ne lui avait même pas effleurer l'esprit. Parce que des problèmes, il semblait en avoir. Elle espérait donc qu'il lui avoue sur le champs ce qui n'allait pas aujourd'hui, et pourquoi diable s'était-il levé d'aussi mauvaise humeur. Elle ne s'attendit donc pas à ce qu'il fasse une remarque sur ce qu'elle mangeait le matin – seigneur elle essayait juste de détendre l'atmosphère pas la peine de s'appesantir là-dessus ! - et par le Saint Patron de sa fête – Valentin, pour ceux qui ne suivent pas du tout – est-ce qu'il venait de la traiter de grosse !? Non, parce que ça y ressemblait vachement quand même, de la manière dont il l'avait dit, et cela ne lui plaisait vraiment pas – oubliez les pensées d'il y a quelques secondes à peine, Valentina passait d'un sujet à l'autre au sein même de son esprit. Et elle n'avait de toute façon pas le temps de pensée quand en face d'elle son ami s'amusait à lui faire des suggestions plus qu'évidente. Parce que si depuis le début de la conversation, l'homme n'y était pas allé avec le dos de la cuillère en matière de référence sexuelle et suggestive, elle ne s'y était pas arrêté suffisamment longtemps pour y réfléchir, ce n'était qu'une sorte de jeu qu'il lui jouait, dans son numéro de remarque-moi-je-vais-mal. Sauf que non, elle devait bien se rendre à l'évidence, il lui faisait du rentre-dedans. L'attitude qu'il affichait en lui annonçant qu'elle devait manger quelque chose de plus «gros et consistant» en passant bien en évidence sa langue rose sur ses lèvres, ça ne pouvait qu'être une proposition licencieuse, ce qui mit foutrement Cupidon mal à l'aise.

Il finit tout de même par lui suggérer – suggérer fortement – de rentrer chez elle pour vaquer à ses occupations, et oh elle ne releva même pas l'insulte envers l'œuvre de toute sa vie parce qu'il avait bien raison, elle avait du travail. Mais le laisse ainsi ? Oh non, certainement pas ! Elle était peut-être plus petite que lui, mais elle ne se laisserait pas faire ! Et bien sûr, cela ne lui plut absolument pas. Elle ne s'attendait pourtant pas à cette réaction. « Valentina tu n’es qu’une idiote. ». L'insulte la fit tressaillir, la figeant sur place. Ce n'était pourtant pas des mots très violents envers elle. Mais ce ton qu'il avait employé, débarrassé de toute langueur et de toute fureur. Ce ton qui laissait comme un flottement dans l'air. Il la provoquait, la ... oui, la chauffait !, et tout à coup... ça. Ce n'était clairement pas dans la ligne de la conversation, une phrase quelque peu décalé et hors propos. Comme s'il sortait de son rôle d'acteur pour s'adresser à son spectateur. Elle n'arrivait pourtant pas à voir où est-ce qu'il voulait en venir, ce qu'elle devait entrevoir et faire. Elle ne comprenait pas, et cette impuissance était plutôt – et même sacrement – frustrante. Et il rentra dans son rôle tout aussi aisément qu'il en était sortit, cessant de lui présenter son dos pour se tourner vers elle.

-Sinon quoi ? Tu vas me donner la fessée ? Pourtant ça devrait être l’inverse. Après tout tu as commis plusieurs bêtises aujourd’hui … Tu m’as réveillé, tu m’as empêché de finir une activité très lucrative dans ma douche, tu as brisé ma vitre pour rentrer par effraction chez moi, tu n’aimes pas mon café, tu fais ta blonde mais que fait la police franchement.

Il était revenu à ses propos licencieux, et ses joues bien malgré elle étaient de nouveau bien rose, parce que sérieusement, qui resterait insensible face à de tels propos ? Bien malgré elle, des images s'imposèrent furtivement à son esprit, presque en coup de vent, mais bien compréhensible pour elle. Etait-il vraiment sérieux ? Depuis son arrivée, il ne cessait de faire ces commentaires connotés, et si au début elle n'y voyait que des provocations et des tentatives d'humour pour se cacher derrière, Valentina songeait de plus en plus qu'il y avait peut-être un fond de vérité derrière tout cela, son ami voulait ... Elle respira de nouveau lorsqu'il ne put s'empêcher de rire aux éclats, prétextant ici une blague, et même la dénomination «petit ange» passa inaperçu tant elle était rassurée sur les intentions de son ami. Il s'adossa alors à un mur.. Et revint aussitôt à la charge. Elle en aurait presque soupirer de désespoir, et il devait d'ailleurs l'avoir bien sentit, parce qu'il évoqua alors de nouveaux les blagues. Sur les blondes. Un humour qu'elle n'avait jamais apprécié à sa juste valeur, surement parce qu'elle en était toujours la cible. Mais elle ne resta pas bien longtemps boudeuse, pas avec ce qu'il lui sortait à présent.

- Oh rien de très particulier, comme d’habitude il est injoignable quand nous avons besoin de lui. Enfin pour le coup c’est plutôt moi. Ah Moony, moony. Je vais t’expliquer un truc petit ange. Moony m’a tué une première fois pour assouvir son désir de je-ne-sais-pas-trop-quoi-allez-venez-protégeons-les-enfants. Ce n’était pas beau à voir vraiment. Tu le sais ça, je te l’avais déjà dit, mais veux-tu savoir comment ? Oh je me suis juste fait éventrer comme un cochon et puis on m’a brûlé vif pendant qu’on violait et tuait ma femme sous mes yeux. Le pire ? Il m’a ressuscité en un espèce de bonhomme de sable muet. MOI MUET !!! Mais bon, c’était y a des millénaires, je ne suis pas du genre rancunier

Elle n'avait jamais entendu parler des origines des Gardiens. De l'Homme de la Lune parfois, avec les récits imagés de Sandy, mais jamais avec précisions, et jamais de ses origines à lui. Valentina ne connaissait pas les relations qu'avaient ces gardiens avec ce Moony, elle n'avait jamais sut. Naïvement, elle avait toujours pensé qu'ils étaient en contact avec lui, comme elle-même l'était avec les habitants de sa ville et les autres fêtes. Peut-être moins qu'elle avec ses angelots, parce qu'elle vivait avec eux, mais d'une autre manière, en contact. Le récit qu'Aisling lui faisait à présent brisait toute l'image qu'elle avait de ce personnage, et même de l'homme en face d'elle. Stupidement, elle avait cru qu'il était ainsi depuis toujours, tout comme elle était née Reine de la Saint Valentin. L'histoire faisait naitre des scènes devant ses yeux, des flash dorées, le visage de son ami qu'elle tentait d'imaginer à l'époque, alors qu'il affrontait la mort et ses compagnes. Pas rancunier ? Le récit laissait pourtant pensée le contraire. Mais si elle pensait avoir affronter le pire, elle se trompait bien sûr.

- Et puis, nous avons toujours fait le sale boulot à sa place genre gratuitement … si ce n’est pas une honte .. Pas de syndicat, pas de jour de repos. On aurait vraiment du faire grève. Je me suis encore fait tuer, alors que je n’avais pas pu prendre d’assurance vie avant, par l’autre maître des cauchemars de pacotille … et qu’est que qu’a fait Moony ? Rien … il n’est même pas venu à mon enterrement si c’est pas honteux. Et pendant que je pourrissais à la racine même du mal, que Pitch me torturait gentiment, Monny sirotait un capri sun tranquillement installé sur la lune. Mais il faut dire que je suis assez coriace et encore une fois je suis revenu. Pire que la peste où le choléra. Et là tu sais, on est tous arrivés ici. C’était plutôt cool, vu que j’avais de nouveau ma voix, mon physique de dieu mais pas mes pouvoirs. Ça ce n’était pas cool. On zappe, bam malédiction levée, qui est le plus heureux ? Cependant, Moony devait pas apprécier ça hein … parce qu’il a fallu que CE BLAIREAU DE BARTEMIUS me renvoie une flèche dans le dos pour me faire crever. PUTAIN J’EN AI MA CLAQUE DE MOURIR TOUTES LES DIX MINUTES ! Or cette brioche au rabais à oublier quelque chose de très très important, surtout pour sa survie maintenant. Le sable noir des cauchemars qu’il utilise n’est qu’un dérivé du sable doré dont je suis le créateur et si la première fois il avait pu m’avoir facilement, comme un débutant. Cette fois ci, c’est différent. Vu qu’il m’a volé mon œuvre, il ne peut l’a maitrisé ici, alors en réalité il ne m’a fait que rendre ce qu’il m’avait pris.

Elle avait toujours été heureuse dans son travail, et les gens heureux voyaient tout les autres aussi heureux qu'eux. Elle se souvenait pourtant bien du petit Sandy, si doux et gentils, et il semblait si bien et en paix avec lui-même. Plus son récit avançait, et plus le ton montait, et plus Valentina pouvait voir, horrifiée, les choses se dégrader. Il y eut tout d'abord cette partir qu'elle entendit, la mort rodant autour de lui, son enterrement, la faisant tressaillir plutôt violemment. Lui, mort ? Elle n'en avait rien su, quand était-ce arrivée, pourquoi ? L'heure n'était pas aux questions, mais à l'écoute, bien qu'elle aurait préféré ne plus rien entendre. Il était revenu, et il parlait de la malédiction, et le ton montait encore, et le noir se déversant tout à coup sous sa peau, il avait été heureux sous la malédiction ? Elle ne l'aurait pas cru auparavant, pas avant ça. Le ton montait encore, et elle était incapable de bouger, et la goutte d'eau fit déborder le vase. Le nom de Bartiméus, prononcer avec toute la violence du monde, fut comme une claque en pleine figure pour elle, et peut-être que son violent sursaut au nom prononcé passa inaperçu, parce qu'elle ne souhaita pas tout à coup lui parler de ses ex. Qui sait en cet instant quelle réaction il aurait en apprenant qu'elle avait eu une relation plutôt longue, et passionnée, avec certainement son plus grand ennemie, celui qui l'avait certainement tuer ? Oh elle ne préférait pas vu son état, surtout lorsqu'elle voyait tout ce sable noir se déverser de lui, un sable qu'elle connaissait sans pourtant l'avoir jamais vu dans cette teinte sombre. Ses yeux étaient si noirs, et elle se demanda futilement pendant un instant si la couleur de ses cheveux était due à une teinture, où à ces lignes sombres sous sa peau. Etait-elle choquée ? Certainement. Apeurée ? Surement. Mais elle était surtout horrifiée, paralysée par cette curiosité morbide de savoir le fin mot de cette histoire. Et ainsi était-cela, cette chose qui se déversait au lieu du sable brillant des rêves ? Des cauchemars. Elle ne comprenait pas tout bien sûr – une brioche ?!! - mais l'essentiel était là. Et puis il se pencha vers elle, toujours trop choquée pour seulement penser à ce qu'il faisait, et, comme si l'instinct défoulement était passée, redevint celui qu'elle côtoyait depuis son arrivée dans cette maison.

-En plus, il pensait faire de moi sa créature …. Sérieusement il touche le fond. Je pense qu’a ce niveau-là il a dû trouver du pétrole déjà. C’est moi qui vais en faire mon esclave personnel …. Quoi que … incompétent comme il est, je pense que je l’utiliserais plutôt comme jouet, où défouloir si tu vois ce que je veux dire.

Pourquoi tout à coup, le mot esclave prenait un sens si graveleux et obsédant dans sa bouche ? Quand on parlait esclavage, on pensait au malheur et au travail forcé, à l'épuisement et l'horreur de la maltraitance, le refus d'une dignité humaine. Et pourtant, à cet instant, les mots qu'il prononçait faisait naitre en elle d'innombrables images innommables, de penchants tabous dans la société d'aujourd'hui et auxquelles Cupidon ne s'était jamais intéressée, traitant avec indifférence ce coté là de l'amour. Ciel, l'image même de Bartiméus attachée, soumis par la violence à l'homme en face d'elle était diablement tentante, et oh elle voyait parfaitement ce qu'il voulait dire, ce qu'elle aurait préféré éviter. L'apparition du fouet d'Aisling entre ses mains acheva les pensées tortueuses qui lui passait par le crâne, et lorsqu'il se pencha vers elle, présence écrasante au-dessus d'elle, Valentina se sentit comme une biche prise au piège par la lumière de deux phares se précipitant vers elle. Sauf qu'ici, les phares n'étaient pas aussi dorées qu'ils auraient du, et brillaient même d'une noirceur inégalée. Lorsqu'il lui attrapa brusquement le menton, elle sursauta mais resta pourtant bien incapable de bouger d'un millimètre, totalement dominée par cet homme qui la surplombait. Il passa son pouce sur ses lèvres et força quelque peu le passage, à moins que cela ne soit elle qui avait entrouvert ses lèvres ?

La sonnerie de son téléphone résonna tout à coup, brisant la scène de sa mélodie joyeuse et entrainante. Aisling se reprit le premier, s'éloignant immédiatement d'elle et de cette tension sexuel – il fallait bien mettre un mot sur ce qu'il se passait. Secouant sa tête pour se remettre les idées en place, Valentina décrocha sans prendre la peine de regarder le numéro. Un appel en cette période ne pouvait être que des nouvelles d'une commande pour son bal ! Raté, c'était Manea. Elle ne l'appelait pas souvent, elle n'avait en fait aucune nouvelle d'elle, et elle prêta attention à son appel. Elle n'entendit pourtant que son nom, le grésillement de la ligne et la tonalité indiquant que l'appel avait coupé. Elle eut beau retenté d'appeler, rien. Soupirant, elle rangea son téléphone dans la poche de son large pull et se dirigea dans la direction qu'avait prise Aisling précédemment. Oui, parfaitement. Pourtant, elle ne tenta pas un instant d'entrer dans la pièce. Au lieu de cela, elle s'adossa à la porte, se sentant tout à coup vulnérable et fragile. Malgré la scène troublante, elle avait encore en tête son récit, et l'horreur qui en résultait. Ses hurlements, sa fureur, et la femme tremblait, les larmes brouillant sa vue. Comment pouvait-elle lui faire face après ça ? Elle avait peur de le retrouver, et elle ferait mieux de partir. Oui c'était le mieux à faire. Cupidon se redressa, ses ailes quasi-immobiles basses dans son dos et elle s'éloigna de la porte pour se diriger vers la sortie. Et puis il eut le hurlement. Un hurlement terrible, glaçant d'effroi le corps de la femme, la figeant littéralement sur place. Comme pouvait-elle partir après ça ? Ce n'était même plus une histoire de conscience, elle ne pouvait pas le laisser ainsi. Malgré toutes ses blagues provoquantes, il avait besoin d'aide. Elle n'avait pas le droit de le laisser tomber. Et elle ouvrit la porte, car elle avait bien sûr un objectif, celui de rendre son ami de bien meilleur humeur qu'il ne l'était actuellement.

La chaleur à l’intérieur était accablante, véritablement, et Valentina se sentit tout de suite inconfortable dans ses collants, sa jupe et son pull en laine. Comment pouvait-il faire aussi chaud ? De la vapeur emplissait les lieux, vapeur qui s'empressa de s'échapper par la porte ouverte, et elle comprit alors qu'elle était dans une salle de bain. Occupée par Aisling. Oups. Trop tard pour reculer cependant, car il l'avait remarqué. Il dit quelque chose, mais elle ne comprit pas grand chose d'autre que son nom, le reste assourdit par le flot d'eau qui se déversait dans la douche. Aisling sous la douche, re-oups. Peut-être pouvait-elle partir en fin de compte ? Mais non. Le hurlement. Elle devait l'aider. N'ayant pas comprit ce qu'il avait dit de prime, elle ne comprit pas non plus la suite, soit qu'elle désirait autre chose, et n'y prêta pas attention. Elle ne manqua pourtant pas le ton de sa voix, aussi chaud que l'atmosphère dans la salle de bain, étouffante et brûlante, et elle choisit sagement de ne Pas fermer cette porte. Peut-être pas une si bonne idée, puisque la vapeur continuait à tomber, laissant peu à peu visible la silhouette flou de l'homme à travers les parois, et elle choisit de se retourner face à la porte. Toujours pas une bonne idée. Mais y avait-il seulement une autre bonne décision que celle de partir en courant de cette maison ?

-Aisling je...Je veux t'aider tu sais. Je ne pouvais pas te laisser seul.

C'est en voyant passer sous son nez une vaguelette dorée mêlée de noir, ou bien l'inverse, qu'elle commença à comprendre que les choses allaient se compliquer. Elle se retourna tout aussi vite qu'elle s'était détournée de lui, fixant sa silhouette, la respiration un peu plus rapide. Qu'essayait-il de faire ? Elle craignait tout à coup ce sable avec lequel elle avait tant joué auparavant. Elle savait en vérité ce qu'il s’apprêtait à faire, en théorie du moins. Un rêve éveillée, autrefois terriblement amusant, et aujourd'hui..

-Aisling qu'est-ce que tu

-N’aurais tu pas envie d’une douche par hasard ? Cela doit faire bien longtemps que tu n’as pas pris un peu de temps pour de détendre, pour penser à autre chose ? Pour imaginer une situation totalement… torride ….

Attention les yeux, texte pour les +18 ans:

Et Valentina rouvrit les yeux, debout, dans la salle de bain. Habillée, la porte de la salle de bain ouverte. Aisling face à elle, toujours caché derrière la paroi, et suis cuisses moites, le souffle court. Le sable tournoyant autour d'eux. Il venait.. Il venait de … Le rouge monta aux joues de la femme – enfin plus qu'avant -  elle ouvrit la bouche pour sûrement se lancer dans on ne sait quelle morale. Et resta figé ainsi, parce que oh mon dieu que pouvait-elle dire après ça ?! Elle était incapable de bouger, parce qu'elle ne savait pas si elle se précipiterait hors de cette maison ou dans la cabine de douche. Comme dans le rêve éveillée. Elle avait encore plus chaud que tout à l'autre, et tira distraitement sur le col de son pull. Le temps s'étirait, suspendant son vol entre eux, dans cette pièce. Cette fois-ci, pas de téléphone pour les sauver.


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MessageSujet: Re: La face cachée de la Lune } Valentina A. Sweetheart [NC -18]   La face cachée de la Lune } Valentina A. Sweetheart  [NC -18] EmptyDim 1 Mai - 5:22

La face cachée de la Lune !

Valentina & Dark Aisling
Cupidon ✧ Le Marchand de sable



Ou comment une simple visite de courtoisie peut dégénérer en une chose tellement Hardcore qu'a coté Jackie et Michel c'est un film d'enfant:

« Et bien, avant que tu ne m’interrompes je prenais ma douche alors… » Vengeance ? Punition ? Non, juste de l’amusement et du fun. C’était elle qui s’était jeté dans la gueule du loup, alors elle n’avait pas intérêt à lui dire quoi que ce soit quand ce moment serait passé appart merci. Enfin c’est ce qu’il essaya de se convaincre l’instant d’une micro seconde, avant que la jeune femme ne se laisse tenter par le diable, et qu’elle touche sans le vouloir avec ses ailes le filon de sable. Même s’il était persuadé du contraire. S’adossant contre le carrelage, augmentant la température et le jet d’eau, étant donné que Mademoiselle avait oublié sciemment de fermer la porte, et qu’il n’avait pas envie de se les geler et encore moins d’attraper réellement la grippe, il se mise à l’aise, si c’était possible de l’être plus. S’il y avait bien un avantage à être le Maître des rêves, c’est qu’il pouvait justement distinguer le rêve de la réalité. Même si là, il ne contrôlait pas entièrement les pensées de la blonde, ne faisant que réveiller des pensées sans doute accentuées par ces phéromones et le contexte, il arrivait parfaitement à voir la réalité du rêve et c’était quelque chose qu’il appréciait par-dessus tout. Il était comme devant un film en trois dimensions, même quatre pour le coup, et il ne se préoccupa pas, plus pour le moment de la vraie Valentina, totalement en transe. Il tourna la tête, se délectant de la vision qu’il avait.

La jeune femme s’effeuillait rapidement, pressée par l’envie soudaine de céder aux désirs charnels. Il se poussa légèrement quand son double se fit plaquer contre le carrelage et croisa ses bras sur sa poitrine. « Et bien, quelle rage petit ange, je vois que je ne suis pas le seul à être en manque dis-moi. » Oui, il ne pouvait pas s’empêcher de commenter ce qu’il voyait, parce que c’est trop. Trop sensuel, trop sexuel, trop d’imagination débordante et ça lui plaisait fortement. Il savait que Valentina ne l’entendait pas réellement, qu’elle était trop perdue dans son rêve pour faire attention à ses paroles, mais que son subconscient lui enregistrait le moindre petit mot. « Je ne savais pas que tu appréciais quand c’était violent. Tu vois, je te l’avais dit, on ne connait jamais réellement chacun facette de l’autre. » Il regardait avec avidité le sang perlait de l’endroit où sa propre illusion venait d’enfoncer ses dents, alors que l’écho du gémissement de la blonde se répercutait dans sa propre tête. Il était lui-même comme hypnotisé par la scène que Valentina produisait grâce à son imagination, sentant son érection se durcir de plus en plus. Et puis, ce n’était pas non plus comme si sa vie sentimentale et sexuelle était plus vide que le cerveau de Bartémius quand il lui avait lancé cette flèche. Il avait bien eu une ou deux aventures sans lendemain mais c’était avant que cette chose ne l’envahisse. Il avait peur de blesser quelqu’un, dans ses propos ou même dans ses actes, mais plus maintenant. Totalement enivrait par le balai sensuel et surtout sexuel qu’offrait son illusion, par le fait que son esprit était déconnecté à cause du sable noir, il se fichait des conséquences de ses actes.

Ses yeux allèrent de la scène torride qui se déroulait devant lui, alors qu’il voyait la jeune femme totalement offerte à lui sur le sol froid de la salle de bain, à la réalité, qui était que Valentina, les yeux fermés, gagnant largement au concours de je-suis-plus-rouge-qu’une-tomate-et-je-vais-exploser-mais-ça-va, transpirant à cause de la chaleur et de son imagination digne d’un porno. Son excitation n’arrêtait pas de croitre de seconde en seconde et lui aussi avait envie de participer. D’un petit geste de la main, alors qu’il passait à nouveau la tête par la cabine de douche, le sable disparu de la pièce et il mit fin au rêve de la jeune femme. Il ricana de voir à quel point elle était perturbée, déstabilisait même si au fond, il n’était pas mieux qu’elle. « Eh bien, Cupidon ne devrait pas prôner seulement l’amour comme divertissement. » Clairement il l’a provoqué, il savait qu’elle réagirait à cette pique qu’il lui avait lancé et c’était bien pour ça, qu’il continuait, éteignant cette fois le pommeau de la douche. « Moi ? Je n’ai rien strictement rien fait, et c’est purement la vérité. »

Uuhuhuuhhu:

« Oh putain Valentina » signa la fin du premier round. Restant un petit moment les yeux fermés, il se dégage de la jeune femme, l’allégeant ainsi de son poids. C’était ce qu’il appelait prendre son pied, et d’une force, quasiment jamais égalé. Sortant la blonde de son évier, il l’a posa délicatement sur le sol, proche du chauffage qu’il venait de rallumer. « Je penses que la douche, est une nécessité, mais cette fois, sans la jupe. » Faisant référence à son petit rêve de tout à l’heure. Alors qu’il allait rentrer dans la douche, il sentit l’air changer. « Oh non … pas ça maintenant … put …. » Tous ses muscles se détendirent d’un coup, alors qu’il se sentait partir. Bordel pourquoi ça lui arrivait maintenant…. Il n’avait pas eu de crise depuis des mois, alors oui il n’avait pas prit son traitement, pensant que la malédiction il avait régler sa narcolepsie. Et pour couronner le tout, il ne sombrait pas dans un sommeil paradoxal comme il avait l’habitude, non, il fallait qu’il fasse une cataplexie … une paralysie du sommeil. De l’extérieur, il donnait l’impression de dormir profondément, mais en réalité il était bien réveillé. Il hurlait de toutes ses forces comme un forcené, alors que ses veines se colorer aussi de noir, mais il ne pouvait toujours pas bouger le moindre petit orteil. Pourquoi était la question qui revenait dans son hurlement intérieur. Etait-ce sa punition pour avoir couché avec l’une de ses plus vieilles amies ? Bon d’accord, il n’avait pas été gentil avec elle, mais quand même, ce qu’ils venaient de faire compenser bien son odieux comportement. Et puis ce n’était pas de sa faute si Pitch avait voulu le transformer comme lui. Qu’est ce qu’il pouvait bien le haïr, surtout en ce moment précis, alors qu’il entendait Valentina paniquer.

Oh mon dieu, il était littéralement en train de mourir de l’intérieur. Non, en fait il venait d’être enterré vivant, surtout quand il sentit quelque chose s’enrouler autour de sa cheville. Non … non elle n’avait pas fait ça … Aisling s’agitait comme un lion en cage, hurlant à la jeune femme de faire attention et surtout à sa tête. Trop tard, il entendit le claquement de cette dernière contre le sol froid. Un tourbillon de sentiments et de douleurs l’envahit, alors qu’il sentait qu’on le trainait au sol, comme une serpillière et qu’en même temps, sa cheville allait partir au loin. Ne jamais sous-estimer la force de Cupidon, jamais. Continuant de hurler intérieurement, maudissant tous les dieux de tous les univers possibles et inimaginables, il pressentit que la crise allait bientôt passer quand ses muscles se contractèrent à nouveau. Papillonnant des yeux, là il pensait vraiment qu’il était dans un cauchemar. Il n’arrivait même plus à se repérer dans l’espace. Comment cette journée avait-elle pu dériver autant. Il y a quelques minutes encore, il était dans la meilleure partie de jambe en l’air de sa vie, et maintenant, il était pire qu’un mollusque asséché. « Vaaaall ». Non pas un mollusque, plutôt un zombie. Oui c’est ça, il était un zombie. Après tout, avec le nombre de fois qu’il était mort, ça ne serait que légitime. « Eeeaaaaau ». Roulant sur le côté comme il pouvait, essayant de voir où il avait pu atterrir, il remarqua qu’il était dans sa chambre et un petit espoir de pouvoir trouver une plaquette de son médicament survola sa honte intersidérale. Cherchant, il ne trouva au début qu’un vieux sachet de curly vide, un livre sur la pédiatrie, un paquet de mouchoir et enfin au miracle, un emballage assez abîmé de Modafinil. Continuant à faire la baleine échouée sur une plage, il soupira en apercevant les petits pieds de la jeune femme. Soudainement trop épuisé pour pouvoir parler, ses muscles de la mâchoire n’ayant pas totalement récupéré, il lui demanda juste de ne faire aucun commentaire et de s’assoir sur le lit alors qu’il gobait la fin de la plaquette, s’étouffant à moitié. « Maudit. » Oui, il était réellement maudit alors qu’il posa sa tête encore endolori sur sa moquette bleue tout en lançant la boite vide de médicament en arrière, sur la jeune fille sans le vouloir bien entendu.


© Starseed
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MessageSujet: Re: La face cachée de la Lune } Valentina A. Sweetheart [NC -18]   La face cachée de la Lune } Valentina A. Sweetheart  [NC -18] EmptyMer 4 Mai - 0:29



«La face cachée de la Lune» ft Aisling ♥



« Je veux l'accord majeur, seulement pour me conduire !
Et prouver son ardeur dans une symphonie de soupire,
Violons le Désir »








Et tandis que le silence s'étirait dans le temps, des paroles commencèrent à s'ancrer dans sa tête, comme si elles avaient toujours été là. La pièce baignait ans la chaleur brumeuse et elle se sentait presque comateuse, son cerveau confortablement enfoncé dans du coton, très certainement loin d'elle, en avances au chaud et au soleil. Lentement, presque insidieusement, les mots s'imprimaient dans son esprit, résonnant de la voix de son ami. De la rage ? Oh il est vrai que dans ce rêve, elle n'avait pas montré de délicatesse ou de tendresse. Etait-elle en manque ? Possible. Sa dernière relation remontait loin, presque à une autre vie. Et s'e était une en vérité. Elle avait du mal à relier sa vie aux souvenirs de Storybrook, un trop long rêve pour elle. Rien n'était vraiment vrai, et à penser ainsi on pouvait considérer que sa dernière relation remontait à jamais. Mais la malédiction était passée par là, installant en elle des désirs et des besoins. La dernière relation, donc, qu'elle avait eu était – ben tiens – Bartiméus, il y a une vie de ça. En manque ? Elle l'était surement, surtout après avoir passé les derniers mois à exprimer ses pulsions. Elle l'était d'autant plus si elle croyait le feu qui s'embrassait en elle. Etait-ce une raison pour céder aux avances de l'un de ses plus vieux amis ? Surement pas. Quant à la violence, elle pouvait au moins avouer sans rougir n'avoir aucune connaissance de cette partie-là d'elle-même. Qui était pourtant bien-là,  si elle en croyait son rêve.

Attention les yeux, texte pour les +18 ans:

«Oh putain Valentina » était très certainement ce qu'elle ressentait, même si elle était incapable de le partager. Les yeux dans le vague, tentant tant bien de mal de reprendre sa respiration, Valentina s'affala contre le mur, le poids agréable de son amant contre elle. Heureusement qu'elle était montée sur le lavabo, parce qu'elle n'était pas certaine de pouvoir tenir debout à cet instant, toute à la brume orgasmique qui semblait se répandre dans ses veines. Elle le sentit alors se dégager d'elle, la soulevant pour la déposer au sol, contre le mur près de la chaleur ronronnante d'un radiateur, et elle se demanda comment il pouvait encore bouger quand elle-même en était bien incapable. Le petit commentaire la fit rire, encore trop euphorique pour pouvoir s'offusquer ou même rougir. De toute façon, rouge, elle devait l'être déjà bien assez. Elle devrait effectivement enlever cette jupe, dernier vêtement sur sa peau, à présent dans un état lamentable. Trop d'humidité avait clairement abîmée le tissu et elle trouva finalement la force de se tortiller pour faire glisser le tissu. Elle s’arrêta bien vite cependant en voyant Aisling tomber au sol.

« Oh non … pas ça maintenant … put …. »

Cela eut au moins le mérite de la sortir de sa torpeur. Elle se releva rapidement, les jambes flageolantes, et il tomba à ses pieds, ayant à peine eut le temps de le retenir, juste avant que sa tête ne laque durement sur le sol. De justesse. Complètement paniquée, elle se pencha au-dessus de lui, fixant ses yeux fermés, tapotant sur sa joue, appelant son prénom encore et encre. Sans effet. Il … Il dormait ?! Ah c'était la meilleure. La jeune femme soupira, elle connaissait bien sûr, et heureusement, les besoin intempestif de sommeil de son ami, mais fallait-il vraiment que cela se produise juste après cette... Cette partie de sexe endiablée, oui elle pouvait bien le penser ainsi, c'était ce qu'il venait de se produire. Sur la peau de l'homme, des veines se noircissaient, et elle soupira à nouveau, se levant enfin, fixant l'homme à terre, dormant semble-t-il comme un bienheureux. « C'était bien le moment hein ? » murmura-t-elle doucement à son attention bien qu'il dormait. Elle ne pouvait décemment pas le laisser là, pas avec toute cette humidité. Elle pourrait pas non plus le traîner d'elle-même, pas quand elle sentait ses bras aussi faibles, et tout deux glissant. Décidée, elle attrapa le traître fouet abandonné là – pour peu qu'il puisse abandonner son fouet quelque part, et l'enroula autour de sa cheville, bien décider à le traîner jusque dans sa chambre – heureusement qu'elle connaissait la disposition de la maison – où il serait bien mieux. Elle tira donc de toute ses forces – et pourquoi était-il donc si grand,c 'était un enfers ! - et un claquement sonore résonna, faisant sursauter puis grimacer Cupidon. Oups ? Elle jeta un rapide coup d’œil, concluant qu'elle pouvait poursuivre ses efforts, et le battement frénétique de ses aies petits mais puissantes  - d'où pouvait bien venir cette énergie ? - l'aidait comme personne. Tout en forçant sur le fouet – il était vachement solide ! – elle laissa son regard vagabonder sur le corps nu qui s'offrait à sa vision, et elle avait bien le droit non ? Lui ne s'était pas gêné pour le faire en toute occasion, de son arrivée au moment où elle était perdue dans les limbes du plaisirs. C'est ainsi qu'elle remarqua la cicatrice qui ornait son ventre, une ligne affreusement blanche sur sa peau. Elle avait envie d'y faire courir ses doigts, et elle put s'en empêcher, la position ne s'y prêtait pas vraiment.

Après l'effort, la victoire, puisqu'elle parvint enfin jusqu'à la dite-chambre dont elle ouvrit la porte, avant de se remettre à traîner Aisling, accompagnée du doux craquement des coutures de sa jupe. Tant qu'à faire, autant abîmer tout ses vêtements non ? Soupirant, elle le traîna aux pieds de son lit, décidée à l'y mettre. Après avoir trouver quelque chose à enfiler, parce que son dernier vêtement menaçait de tomber à tout instant, et que se balader totalement nue n'était pas vraiment son objectif premier, malade pour la saint valentin, certainement pas ! Et puis si elle devait s'occuper d'Aisling, cela serait plus pratique ainsi. Elle en profita pour fouiller dans un placard – elle n'était pas vraiment la personne la plus gênée de la ville, et le contexte présent n'aidait pas – et en sortit une chemise propre qu'elle déboutonna rapidement – plus par la force de l'habitude, parce qu'elle aurait pu l'enfiler comme ça en fait – et passa sur son dos. Un « Vaaaall » parvint alors à ses oreilles, et elle se retourna pour voir Aisling sur le sol, les yeux ouverts.

« Eeeaaau ». Souriant, elle partit pour la cuisine, saisissant un verre qu'elle remplit rapidement, revenant vers la chambre. Elle  évita un paquet de curly qui se trouvait là, suivit qu'un paquet de mouchoir et d'autres choses. Il se releva, et à sa demande elle ne dit plus rien, le regardant avaler des médicaments. Elle soupira, à le voir s'étaler misérablement par terre et se reçut la boite. Charmant.

La jeune femme l'observa, couché sur le sol, et se décida à se relever – très grand effort de sa part – pour retourner dans la salle de bain. Le sol était glissant sur le chemin, trace de la serpillière qu'était devenue son ami. Elle rentra dans la pièce, trébuchant à moitié sur son pull détrempée, visualisant les restes de ses collants sur le lavabo, sa culotte abandonnée sur le sol, et ses joues rougirent dans un grand flamboiement. L'odeur chaude et musquée du sexe envahit ses sens. Elle croisa son regard dans le miroir, observant ses cheveux ébouriffés, ses lèvres gonflés et sa poitrine à peine cachée par un pan de chemise. Les traces de suçons marbrant sa gorge en nombre. Valentina ne se souvenait pas très bien de point-là, et elle fit glisser un doigt sur la peau sensible. Prise d'une envie soudaine, son doigt glissa entre ses cuisses, sur une peau tout aussi sensible, voir plus. Le suçon qui se trouvait là était immense, couvrant sa chaire pâle, et elle appuya doucement, sifflant sous la sensation. Au moins celui-ci serait caché aux regards. Détournant le regard, elle récupéra son soutien-gorge, l'attache rapidement d'une main sous la chemise trop grande et attrapa deux serviette douce dans un placard, retournant ensuite dans la chambre. Son ami était toujours allongée sur le sol, et elle doutais de pouvoir le monter dans son lit. Avec un soupire, elle s’assit près de lui, couvrant son corps avec une première serviette - « inutile que tu tombe malade » - couvrant ce corps qu'elle ne saurait voir à nouveau. Pas qu'il soit désagréable bien sûr. Elle regarda ensuite ses cheveux. Les essuyer comme ça serait compliqué, et elle finit par poser la seconde serviette sur ses genoux puis y poser sa tête. Elle entreprit alors de frotter doucement son crâne distraitement.

A vrai dire, elle était un peu perdue. Valentina n'avait jamais fait cela avant. Jamais. Toutes les relation qu'elle avait eu avait été longues, posés. Elle n'avait jamais eu de coup d'un soir, et le ressentit était particulier. Dans les films, le personnage empaquetait ses affaires au petit matin et partait, en promettant parfois de rappeler sans jamais le faire. Elle ne connaissait pas l'heure, mais il y avait des chance pour que midi soit passé. Et Aisling n'était pas une nouvelle connaissance, c'était son ami, ce qui rendait a situation plus complexe. Plus compliquée encore, il venait de faire une crise de narcolepsie, et elle ne pouvait décemment pas le laisser là, seul. Maudit, comme il disait, sa nature trop encline à aider les autres, c'était de sa faute s'ils en étaient là maintenant. Alors elle ne pouvait juste pas partir comme une voleuse, elle n'était de toute façon pas ainsi. Bon, elle n'était du genre non plus à coucher avec l'un de ses plus veux amis, soit. Elle frottait donc distraitement sa tête, ne portant aucune attention à ce que lui pouvait bien faire en revenant doucement à lui. Pas qu'elle oserait dire quelque chose de toute façon, pare que la situation pour elle était inédite, et elle se demandait si elle ne devrait pas se caler sur l'attitude de Sandy. Le problème étant qu'elle ne savait pas du tout comment ce dernier commenterait les événements, pas celui qu'elle affrontait aujourd'hui. « Est-ce que ca va mieux ? »
finit-elle par demander malgré l'interdiction de commentaire.Tu te sens capable de monter sur ton lit ? ». Pas que Cupidon ne voudrait pas l'aider, mais après toutes ces émotions, elle se sentait en fait toujours quelque peu faible. Et somnolente.


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MessageSujet: Re: La face cachée de la Lune } Valentina A. Sweetheart [NC -18]   La face cachée de la Lune } Valentina A. Sweetheart  [NC -18] EmptyVen 13 Mai - 0:30

La face cachée de la Lune !

Valentina & Dark Aisling
Cupidon ✧ Le Marchand de sable



Ou comment une simple visite de courtoisie peut dégénérer en une chose tellement Hardcore qu'a coté Jackie et Michel c'est un film d'enfant:

Aisling savait bien que la honte ne tuait pas, car avec sa maladie, surtout pendant la malédiction il serait mort un bon nombre de fois. Déjà qu’il concourrait dans cette catégorie depuis des millénaires, il n’allait pas non plus rajouter celle de la honte. Alors c’est vrai, qu’il avait appris à vivre avec, quand ces crises survenaient dans des moments inopportuns, en plein milieu de l’hôpital, ou du supermarché. Les sentiments de honte et de gêne s’étaient petits à petits envolés loin de son esprit et souvent il en rigolait même avec les personnes qui se trouvaient à ses côtés, essayant de leur enlever leurs craintes. Mais ça, c’était avant que la malédiction ne se brise car depuis des mois il n’avait plus à se soucier de cette gestion. Effectivement, il avait d’abord pensé que c’était grâce au retour de la magie, et donc de ses pouvoirs de Maître des rêves qu’il avait eu cette maladie. C’était en quelque sorte logique, que son sable capable d’endormir et de réaliser n’importe quel rêve se retournait contre lui, prisonnier de son âme. La joie qu’il avait eue quand il avait réalisé qu’il ne s’endormirait plus spontanément, qu’il n’aurait plus cette paralysie violente et consciente. Il avait tout jeté, les médicaments, les plantes homéopathiques, tout et il ne s’en était plus du tout préoccupé ayant d’autres problèmes plus graves. Mais en réalité il s’était réalisé que c’était à cause de la sorte de malédiction que lui avait lancé Pitch que sa narcolepsie s’était comme par magie envolée. Après tout, il pouvait quand même avoir un petit avantage à sombrer dans les ténèbres et celui-ci n’était non négligeable. Ne plus à s’assoupir partout, ne plus tomber dans les pommes comme une princesse sous cocaïne, ne plus à être paralysé en pouvant voir tout autour de lui. Oui, il était véritablement libéré d’un fardeau mais à quel prix ? Celui de transformer les rêves en cauchemar, de se transformer soi-même en une chose horrible qu’il avait combattu pendant des siècles et des siècles.

Observant les jambes de la jeune femme qui faisait un aller-retour entre la chambre et la salle de bain, il ne souria même pas quand il sentit qu’on lui posait une serviette sur le corps. Depuis combien de temps n’avait-il pas pris soin de lui ? Oh bien sûr, il y avait Toothania mais c’était différent. Leur relation avait tant connu de haut de bas, d’abord comme gardien. Travaillant tous les deux la nuit, ils se voyaient en coup de vent, s’aidant parfois, se soutenant mutuellement. Ils étaient là l’un pour l’autre, une amitié aux liens indéfectibles pour l’éternité mais ici, à Storybrook, dans ce monde où on les avait jetés sans pitié, la chose avant changé. Collègues de travail, amis puis amants, c’était Aisling qui avait décidé d’arrêter les frais. Faire souffrir Tathianna comme elle s’appelait maintenant lui était insupportable et il avait préféré l’a quitté pour pouvoir être au clair dans ses sentiments alors qu’à l’époque, il n’était pas au courant encore de sa véritable nature, mais la jeune femme comptait déjà pour lui, comme la petite sœur qu’il avait soi-disant perdu dans l’accident de voiture de ses parents. Puis quand le sceau avait été brisé, qu’ils étaient tombés dans les bras l’un de l’autre, il avait eu la confirmation que la fée des dents était bel et bien cette sœur que la malédiction lui avait fabriquée, et qui était ainsi bien vivante. Malheureusement il ne put réellement en profiter à cause de cette flèche, qui le transformait petit à petit, l’éloignant ainsi de son passé et de son présent.

Le frottement de la serviette sur ses cheveux était tellement doux qu’il ferma les yeux pour en profiter totalement. Cette sensation de plénitude l’avait quitté depuis bien longtemps et y gouter à nouveau était une chose qui relevait presque du miracle. Les gestes répétitifs des mains de Valentina entraînaient son cerveau dans une douce léthargie, qui n’était pas dû cette fois à sa maladie et Aisling trouvait ça véritablement grisant. Il se sentait presque aussi bien que quand il était sur son énorme vaisseau volant, dans le monde des contes et qu’il se laissait bercer par le balancement irrégulier du vent, tout en sirotant un chocolat chaud, alors que son sable agissait tranquillement sur lui. C’était la bonne époque, celle dont il ne pourrait avoir plus que des souvenirs. Ne voulant penser pour une fois aux malheurs dont sa vie était remplie depuis la malédiction, il laissa les songes envahir la pièce, signe qu’il avait peut-être trouvé son remède face aux ténèbres, or ça, il ne pouvait encore l’imaginer.

C’est la voix de la jeune femme qui brisa le silence et par ailleurs la bulle dans laquelle elle avait plongé le marchand de sable. « Pour le moment oui, mais pour la suite … » Il ne désirait pas connaître cet avenir qui s’annonçait plus que complexe, sans lumière au bout pour le guider. Effectivement pour le moment, il ne savait pas pourquoi et comment, il se sentait réellement mieux même malgré sa crise. S’il avait pensé qu’une partie de jambes en l’air torride le remettrait sur pied, il n’aurait pas hésité plus longtemps. « Heureusement que j’avais fait le ménage avant-hier, si j’avais su que l’on ferait un sitting sur la moquette j’aurais plus insisté. » Ce n’est pas parce qu’il était presque à l’article de la mort qu’il avait perdu cet espèce de sens de l’humour et de l’humeur qu’il avait hérité. Restant sur le sol, il rampa alors jusqu’à son lit, ne faisant même pas attention au fait que la serviette qu’il avait sur son corps était à présent sur le sol. Se glissant rapidement dans ses draps, il poussa une sorte de soupir de contentement avant de reporter son attention sur la jeune femme. Cette dernière était vêtue d’une de ses chemises, sans doute pour ne pas attraper froid. « Avant que tu ne viennes profiter d’un repos bien mérité dans ces merveilleux draps, la douche. Tu as eu un contre temps, mais ce n’est pas une raison pour zapper cette étape. » Son sourire provocateur était revenu malgré ses traits tirés par la fatigue que sa crise lui avait engendrée. Pour toute réponse, il eut droit à un magnifique tirage de langue de la part de Valentina. « Aussi belle qu’active celle langue. »

S’enfonçant un peu dans son lit, alors qu’elle partait dans la salle de bain, il put enfin réfléchir à ce qui venait de se passer. Il venait de coucher avec Valentina, sa deuxième plus vieille amie. Décidément, il allait toutes les faire avant de trouver la bonne. Posant sa tête sur sa main, les yeux dans le vague, il se repassa le film de cette matinée plus qu’étrange dans son esprit. Il s’était pourtant juré de ne pas faire une chose comme ça, d’abuser d’une personne. Il était entièrement responsable de ce qui s’était passé, et même si pour le moment il ne le regrettait pas, il savait pertinemment que la donne ne serait plus pareil. Même s’il était conscient il ne pouvait imaginer les répercussions. C’était comme si toutes ses inhibitions étaient enfermées dans une boîte et qu’il se permettait ses désirs secrets, inavoués même à lui-même. Après tout, Valentina était une femme qu’il avait toujours trouvé séduisante même dans le monde des contes. Elle sortait des clichés physiques standards de la grande blonde à forte poitrine et le fait qu’elle ait en plus des ailes lui donnaient ce petit côté angélique. Elle avait ce charme fou qui se dégageait à chacun de ses mouvements, cette grâce naturelle dont le marchand de sable n'était vraiment pas insensible. Or il n’était jamais allé plus loin, tout simplement par respect pour elle et parce qu’avoir un coup du soir ne l’intéressait pas particulièrement. Il n’avait pas envie de briser une si belle amitié. C’est sur ce point qu’il poussa un long soupir. Après tout, ils étaient deux adultes consentants et même s’il l’avait forcé au départ, en lui montrant ses désirs, elle n’avait pas non plus dit non pour la suite. Puis il lui avait dit de partir, de s’en aller mais elle avait voulu rester, c’était à elle de mesurer aussi ses actes. Se rassurant ainsi que rien n’allait changer, que même, au contraire ils étaient passés dans une sorte d’amitié avec bonus, il posa sa tête sur son coussin alors qu’elle arrivait toute fraîche, son parfum envahissant la chambre.

C’était bien la première fois qu’il sentait cette odeur aussi violemment. Enfin il l’avait bien entendu toujours senti, ses notes florales avec une pointe de chocolat, mais aujourd’hui, s’en était enivrant, un peu comme si, il était saoul, sensation vraiment particulière vu qu’il ne buvait quasiment pas d’alcool. « Je ne manges pas les humains tu sais … et puis de toute façon avec toi c’est déjà fait. » Sa réflexion étant terminée pour le moment, il scrutait la demoiselle faire le tour du lit pour venir se mettre à ses côtés. Il pouvait sentir sa gène et il roula des yeux pour montrer son mécontentement. « Si tu as besoin d’une psychanalyse après ce qu’on vient de faire je pourrais t’envoyer vers un bon psy’ que je connais. Sinon on peut aussi prendre ce que le destin nous a donné, vu que pour une fois c’est quelque chose de très bien et continuer à vivre. »  Oui, c’était la meilleure solution. Ils avaient passés un moment de plus agréable et si c’était à refaire, il n’hésiterait pas pour sa part. Cependant, pour le moment il n’était pas réellement au sommet de sa forme et le Modafinil n’avait pas réellement fait son effet. De plus, il sentait que le sable noir était comme anesthésié et il voulait en profiter pour se reposer. Attrapant la main de la jeune femme, il l’attira contre son torse, mais beaucoup plus doucement que quelques heures auparavant. « Et si tu n’as aucunes autres objections à faire Votre Honneur, je propose de juste profiter de l’instant présent. » Plus un ordre qu’une proposition même, alors qu’il fermait les yeux, mettant à exécution ses paroles, partant dans les pays des songes dont il était encore le Maître.  


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MessageSujet: Re: La face cachée de la Lune } Valentina A. Sweetheart [NC -18]   La face cachée de la Lune } Valentina A. Sweetheart  [NC -18] EmptyLun 16 Mai - 2:37



«La face cachée de la Lune» ft Aisling ♥





Le mouvement était pour elle somme toute apaisant, après toutes ces émotions. Elle le faisait pour lui bien sûr, mais cela ne l'empêchait pas de profiter de cette action qu'elle répétait encore et encore, effectuant des petits cercles sur son crâne, mouvement hypnotique qui occupait tout son esprit, et elle continua même s'il semblait aller mieux, comme il l'affirma. Et puis la suite n'était pas vraiment engageante. Que voulait-il dire par là ? Voilà qu'elle devait approfondir. Enfin. C'est bien ce qu'elle avait essayé de faire depuis le début, et elle n'était parvenu à pas grand chose jusque là de concluant sur ce sujet en particulier. Elle lui demandait s'il allait mieux, mais était au final incapable elle-même de bouger ne serait-ce d'un centimètre ou d'arrêter ses mains de passer dans ses cheveux avec la serviette. C'était un instant plutôt calme, presque intemporel, tant elle ne savait pas depuis combien de temps ils étaient là. Le temps semblait s'être arrêter, alors que plus tôt les secondes s'étaient égrenées à une vitesse folles. Et puis Aisling retrouva surement la force de parler.

-Heureusement que j’avais fait le ménage avant-hier, si j’avais su que l’on ferait un sitting sur la moquette j’aurais plus insisté.
-Magnifique sens du ménage. C'est un paquet de curly que j'ai vu voler ?

Il bougea alors, et elle vit une chose qu'elle ne pensait pas voir un jour. Il ... rampait. Elle retint à grande peine un gloussement, et elle ne l'avait pas vraiment retenue en fait, parce que sur le coup c'était vraiment drôle. Il se tortillait comme un vers, et .. Oui, il était aussi nue qu'un vers justement, et Valentina détourna le regard en évitant de le regarder, parce qu'elle l'avait fait assez aujourd'hui, reposant sa joue contre le bord du lit. Et puis c'était quoi aujourd'hui, la journée du nudisme ? Il finit par se hisser difficilement sur son lit, laissant définitivement la serviette glisser sur le sol, et elle l'entendit  bouger, suivit du froissement des draps, et surement s'y était-il réfugier. Elle se demanda ce qu'elle faisait encore là. N'est-ce pas là le signal pour elle de rentrer chez elle et de reprendre sa vie ? Elle avait plutôt envie de s'endormir – la préparation de la Saint Valentin ne lui laissait pas beaucoup de repos, surtout quand on s'éveillait en pleine nuit avec de nouvelles idées – par terre, comme ça. La moquette était pas si mal en fait. Aisling la sortit de ses pensées, et elle releva la tête – comment parvint elle à bouger cela reste un mystère – pour le découvrir installer dans son lit juste au-dessus d'elle. Elle aurait presque soupirer de soulagement qu'il prenne la situation en main avant de s'endormir, et avec les médicaments qu'il avait ingurgité l'envie devait pas lui manquer. La personnalité de Valentina repris un instant le dessus, et elle lui tira spontanément la langue. Elle n'était pas vraiment la seule à avoir besoin – à nouveau – d'une douche. Elle trouva enfin la force de se lever, suite au commentaire toujours – et toujours – licencieux qui eu pour effet de la faire ranger sa langue bien vite ainsi que d'afficher – encore – une rougeur sur ses joues. Elle partit donc bien rapidement dans la salle de bain.

Les lieux étaient... Exactement comme elle les avait laissé quelques minutes auparavant. Des vêtements éparpillés partout, essentiellement les siens en fait, l'odeur qui envahissait ses sens, l'humidité qui lui collait à la peau. Rien n'avait changé donc. Elle fit glisser rapidement la chemise, la déposant soigneusement sur un portant, dégrafant d'une main son soutien gorge – elle l'avait remis pour quelques minutes vraiment très utile hein. Enfin. Oui bon il avait été utile, elle ne se voyait pas trainer Aisling dans le couloir sans. Vraiment pas. Elle rentra alors dans la douche, fermant la cabine et faisant comme si, non tout ça ne lui évoquait rien du tout. Elle ne chercha pas vraiment à s'attarder, réglant l'eau – et vraiment pourquoi est-ce qu'Aisling avait mis la température sur maximum ? - et se plongeant avec délice sous le jet. Quelques minutes plus tard, elle était lavée et séchée, remettant la chemise un peu – beaucoup – trop grande pour elle. Elle boutonna quelques boutons en baillant, histoire de rester à l'aise mais que la chemise ne se décide pas à partir en balade. Elle tombait pile poile où il fallait pour ne faire que frôler l'indécence.

Lorsqu'elle revint dans la chambre, elle pensait le trouver endormit et était prête à partir en exploration dans la maison, pour peut-être trouver une chambre d'ami ! Ou même le canapé du salon. Mais non, il était étalé dans son lit, la tête sur l'oreiller, les deux yeux bien ouvert, et il semblait tout à fait disposé à l'attendre le temps qu'il fallait – semblait seulement. Le commentaire bien sûr la fit rougir, il fallait vraiment que ça cesse !, et elle entreprit de faire le tour du lit puisqu'il occupait le coté porte. A son ton, elle sentit tout de suite qu'elle était sensée .. Le rejoindre ? Apparemment, elle se devait de terminer la scène par un petit somme à deux. Pas qu'elle s'y connaissait en règle de partie de jambes en l'air, plutôt le contraire. Et elle se doutait bien que si elle ne s'y pliait pas, elle aurait le droit à mille commentaire en plus, que ses flèches l'en préservent !

-Il faudrait savoir alors, tu les mange ou pas ? Histoire que je sache si je dois m'inquiéter, lui répondit-elle en souriant. Allez Valentina, tu y es presque, tu ne rougis presque pas ! Un petit pas pour les rougeurs, un grand pas pour toi !

Elle finit par se glisser dans les draps, un peu maladroite et très mal à l'aise, couchée le dos, aussi droite que la justice. Elle tourna tout de même la tête, à temps pour le voir rouler des yeux, et elle se retint de tripoter nerveusement le bord du draps. Oui bon, elle n'avait tout de même pas besoin d'un psy, et elle n'avait pas le temps ! Et puis un psy que lui connaissait, non merci ! Enfin, il n'avait pas totalement tord. Aisling ne s'en rendait surement pas compte, mais il lui donnait le mode d'emploi, la marche à suivre, dans ce genre de situation. Pas qu'elle souhaitait recommencer sous peu, ou même un jour. Ce genre d'histoire n'était pas la tasse de thé chocolat de Valentina, et elle ne savait même pas comment elle avait pu se retrouver là. Enfin si. Elle était un peu trop têtue, ne réfléchissait pas assez, fonçait dans le tas – elle doutais parfois de sa maison dans le film Harry Potter, Gryffondor ou Poufsouffle ? – le tout additionné à un Aisling déchainé et sa poussière traitresse, le tour était joué. Elle accepta officieusement donc de se détendre, bien décidé à dormir parce que la fatigue lui martelait le crâne. Elle ne s'attendait certainement pas à ce qu'il lui attrape la main, l'attirant d'un mouvement vers lui. Surprise, son corps pivota, suivit par une exclamation de surprise, et elle se retrouva contre lui, le visage pressée contre son torse. Crispée n'était même pas un mot assez fort pour décrire son état, non mais que faisait-il ?!, et elle était déjà prête à se dégager  quand il parla à nouveau – il parlait tout le temps.

-Et si tu n’as aucunes autres objections à faire Votre Honneur, je propose de juste profiter de l’instant présent.

Bon, l'objectif de se dégager était toujours d'actualité, mais semblait de toute évidence impossible. Non content de la plaquer contre lui, il semblait bien décider à garder son poignet en main. Petit test de résistance, deuxième test, ok il n'allait pas la lâcher. «Je préférait Petit Ange» marmonnât-elle. Avec un soupire, elle reposa sa joue contre son torse. Elle n'osait même pas respirer, ou à peine, de peur que son souffle sur sa peau ne dérange Aisling qui commençait déjà à s'endormir. Elle finit tout de même par se détendre quand elle le sentir tomber dans les songes. Un troisième petit test, non il la tenait toujours aussi bien, et elle ne préférait même pas essayer de récupérer sa main par la force, Valentina avait surement la force d'un moineau comparé à l'homme. Elle finit donc par s'installer tant bien que mal, se pelotonnant contre lui comme un chat, roulé en boule sa tête se soulevant au rythme de sa respiration. Elle commença enfin à s'endormir, peut-être était-ce l'effet de dormir avec le Marchant de Sable ?

Eut-elle le temps de penser, avant de le rejoindre aux pays des rêves.
Elle rouvrit les yeux dans à peu près la même position, ce qui était plutôt étonnant en soi. Elle ne comptait plus le nombre de fois, depuis en fait toujours, où elle se réveillait la tête à l'envers, dans le vide, ou même par terre, son oreiller serré dans ses bras. Justement, son oreiller n'avait pas changé : le torse d'Aisling, qui ne semblait pas vraiment avoir bouger durant leur petit somme. Mais si Valentina avait toujours la joue contre lui, le reste avait changé. Apparemment désespéré que son poignet, et donc sa main et son bras, soit retenue prisonnier dans un coin loin de lui, son corps avait décidé que puisqu'il ne pouvait pas ramener à lui le membre séquestrer, il viendrait à lui. Voila pourquoi elle se retrouvait à moitié étalé sur lui, cocooner dans la chaleur qu'il dégageait toujours – était-ce toujours comme ça ou était-ce elle ? Venait-il de bouger ? Cela arrangerait bien la jeune femme qu'il se réveille, qu'elle récupère sa pauvre main. Elle finit par le voir papillonner des yeux justement, et elle en profita pour l'interpeller.

-Pas que tu ne sois pas confortable dans ton genre, mais j'aimerais bien récupérer l'entièreté de mon corps, j'en ai plus besoin que toi je crois, sourit-elle, tirant sur sa main pour y attirer son attention.

Etonnamment, il ouvrit sa propre main sans broncher, permettant à la jeune femme de rapatrier son bien, et elle roula sur le dos dans le lit, se dégageant d'Aisling comme un sépare deux pièces d'un puzzle. Elle jeta un coup d'œil par la fenêtre, voyant le soleil déjà bien descendue sur la ville. Pas de sursaut de folie pour une fois, ni d'envolée brusque par une fenêtre d'hôpital. Elle était reposée et profitait de cette état béat. Elle devait pourtant en sortir, parce que le temps filait entre ses doigts. Elle tendit le bras sur le coté, frôlant le corps à ses côtés en une douce caresse, pour s'assurer qu'il était bien réveillé et à l'écoute.

-Aisling, je vais devoir rentrer. Je suis en retard à vrai dire, soupira-t-elle. Elle serait bien restée dormir, et laissée au hasard ce fichu bal. Je suis engagée, j'ai déjà lancé mes tracts depuis le balcon de la marie.



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MessageSujet: Re: La face cachée de la Lune } Valentina A. Sweetheart [NC -18]   La face cachée de la Lune } Valentina A. Sweetheart  [NC -18] EmptyJeu 26 Mai - 0:46

La face cachée de la Lune !

Valentina & Dark Aisling
Cupidon ✧ Le Marchand de sable



Ou comment une simple visite de courtoisie peut dégénérer en une chose tellement Hardcore qu'a coté Jackie et Michel c'est un film d'enfant:


Voilà des semaines entières qu’Aisling n’avait pas rêvé autant. Pourtant, il en était le maître, des rêves et de l’imagination, mais il était contaminé une chose qui ne relevait même pas de la nature. Les cauchemars ont toujours fait partie des rêves, ce ne sont que des mauvais rêves, nécessaire à l’équilibre de l’imagination, mais là, ce qu’il a dans son corps, n’est pas un mauvais rêve. C’est bien plus qu’un cauchemar sain, c’est la terreur même qui coule dans ses veines, et qui déséquilibre tout.

Papillonnant des yeux, il se réveilla doucement, sans aucun regrets ou remords, sans aucune peurs ou angoisses, ce qui le changea vraiment d’avant. Il était reposé et revigoré comme si, toutes ses semaines de souffrances n’avaient été qu’un mauvais rêve, comme l’homme qui vous poursuit pour vous tuer dans ce fameux cauchemar mais que vous chassez en vous réveillant affolé, et essoufflé. Il avait cette impression, de calme avant la tempête. Il ne savait pas réellement ce que cela voulait dire et pour le moment il s’en fichait, laissant son corps, son cerveau et son âme en paix. Il entendit la voix fluette de Valentina lui demander de lui rendre sa main, ce qu’il fit automatiquement. Il ne se souvenait même pas de l’avoir attrapé, mais il avait apprécié ce contact en tout cas. Etait-ce à cause de Cupidon que ses angoisses s’étaient tenus loin de lui pendant cette sieste ? Il l’a regardait faire, sortir du lit en roulant boulant, et observer le ciel par sa fenêtre. Cette situation était tellement étrange, et il était encore dans son état de réveil que de toute évidence il sentait qu’il passait à côté de quelque chose d’important.

Baillant comme un paresseux, il s’étira lui aussi, faisant craquer chaque articulation de son corps. Cela faisait vraiment un moment qu’il n’avait pas fait de sport en chambre aussi intense et automatiquement son regard se porta sur la jeune femme et ses courbes charmantes. Rien ne servait de mentir et de feindre l’endormissement quand elle se retourna pour voir s’il était toujours dans cet état de demi sommeil. Il était bien réveillé et pour ça, il pouvait remercier le fessier rebondi de la blonde. « Humphr » Pas une réponse, juste un grommellement de mécontentement. Il n’avait pas envie qu’elle parte pour une raison bien simple. Il était bien là, avec un peu de compagnie autre que les gardiens, qui ne lui posait pas sans arrêt des questions sur son état. Une sorte de sourire sadique s’étira alors qu’il pensa qu’en fait, si elle avait posé des questions mais qu’il avait trouvé le moyen de l’a faire dévier de son idée originelle et avec quel moyen. Rien qu’à penser ce qu’ils avaient fait quelques heures auparavant lui donner bien envie de recommencer là, maintenant tout de suite. Mais alors qu’il allait lui attraper le poignet pour l’attirer vers elle, Valentina fut plus rapide pour se lever du lit et lui annoncer qu’elle avait son fichu bal à continuer de préparer. « D’accord, mais je te raccompagne et c’est non négociable. »

Ce n’était pas parce qu’il avait été odieux avec elle, puis qu’après il s’était fait pardonné et que maintenant il y avait une sorte de flottement qu’il allait l’a laisser rentrer seule dans la nuit, par ce froid glacial. Se levant du lit, entouré de son drap comme un empereur romain, il se rendit devant son armoire pour commencer à fouiller, essayant de chercher un vêtement adéquat pour la jeune femme. Sortant ses pantalons, gardant son jogging sur le côté, il cria victoire quand il trouva un vieux pantalon appartenant à Tathianna. « Tu peux garder la chemise en souvenir, mais enfiles ça car à cette heure-ci tu ne risques pas d’après que froid. » Son regard était sévère, comme une mise en garde qu’il lui faisait pour dans l’avenir. Il tenait à Cupidon, une amitié aussi intense depuis des millénaires était à protéger et privilégier. Secouant la tête alors que son esprit lui disait que ce n’était pas trop ce qu’il avait fait dans la douche, il attrapa un boxer et se changea rapidement avec son jogging et un t-shirt moulant noir. Cherchant son téléphone et ses clefs d’abord dans sa chambre et après dans le salon, il passa en courant dans le couloir pour aller éteindre la lumière de la salle de bain, Cop21 oblige. « On y va ? » Dépassant Valentina, il remarqua une chose qui le fit tilter. Prenant son manteau, il attrapa à coter une sorte de veste en cuir qu’il posa délicatement sur les épaules de la blonde. « Ce n’est pas ma chemise aussi fine que toi qui va te réchauffer. » Même si cette remarque pouvait en vexer plus d’une, c’était en réalité une sorte de compliment caché, contrebalançant avec ce qu’il avait pu lui dire avant.

Lui ouvrant la porte, l’air frais lui fouetta le visage violemment et pendant l’espace d’une minute il avait envisagé l’idée d’attraper la jeune femme sur son épaule et de la faire rerentrer dans son lit pour se réchauffer. Mais elle s’était déjà avancée dans la rue, comme si elle avait le diable aux trousses. Fermant rapidement, soupirant en voyant le carreau qu’il allait devoir changer, il l’a rattrapa en quelques enjambés. Pendant quelques minutes, le silence s’installa entre eux, et on entendait que les bruits de la ville, de l’autre côté des lotissements. Aisling marchait la tête en l’air, regardant les étoiles, se plongeant dans une sorte de nostalgie. Dans les mêmes rues, des années auparavant, des grands fils dorés seraient sorti à cette heure de la nuit, remplissant les avenues de toutes sortes de créatures imaginaires. Mais ça, c’était avant. Aujourd’hui et surtout actuellement, il n’en était plus capable. Déjà de par la diminution de ses pouvoirs entraînés par la malédiction de cette fichue fausse reine et ensuite par ce que Pitch lui avait fait. Cumulant les deux, il était affaibli pour utiliser ses pouvoirs sur tout un continent et même dans le monde entier. Si déjà il arrivait à faire que sa ville passe une bonne nuit, il en était plus que ravi, il n’allait pas non plus demander la lune. Ah la lune, elle n’était pas là ce soir, comme si Moony était au courant de ce qui se passait, comme toujours.

Portant son attention sur Valentina, il eut un petit rire en repensant à ce que la fée des dents avait dit quand Jack avait été nommé gardien. « Ah les fêtes avec un jour en particulier, toujours la même galère. » Il essayait d’engager la conversation, pour se changer les idées, et pour entendre aussi la voix mélodieuse de la jeune femme. « Je me souviens, lors d’une nomination de gardien, que nous avions eu un débat là-dessus. North et Bunny n’arrêtaient pas de se chamailler sur leurs fêtes respectives alors que ce n’est qu’un jour dans l’année. Nous travaillons tous les jours, nous avec Tooth’. » Un petit rire l’échappa, qui se transforma vite en une sorte de rire libérateur, suivit par la jeune femme. « Enfin ça c’était avant qu’on ne me mette au chômage magique. C’est bien que tu continues à organiser ta fête, pour toi, et pour les autres. » Oh il ne doutait pas que cette fête serait grandiose, connaissant particulièrement bien Cupidon et son monde. « Tu l’organises où d’ailleurs ? »

En parlant, cette petite marche était passée beaucoup plus rapidement, et il reconnaissait la rue et surtout la maison de l’ange de l’amour. S’arrêtant pour regarder l’heure sur son portable, il eut une drôle de sensation, celle d’être observé. Levant la tête, il remarqua que Valentina était déjà sur le pas de sa porte et que ce n’était donc pas elle. Avançant doucement, méfiant même, le fait qu’il soit en permanence sur le fil du rasoir ne l’aidait pas, et il sentait l’angoisse augmenter, alors qu’il voyait le sable noir se dessiner sous la peau blanche de sa main. Un craquement de branche lui fit tourner rapidement la tête et c’est là qu’il l’aperçut, cette ombre, au fond de la ruelle. S’approchant à pas de félin, ayant effacé l’idée que c’était Pitch car il l’a reconnu entre milles, sa curiosité était piquée au vif. Faisant apparaître son fouet dans sa main, après tout on ne sait jamais, il s’engagea dans cette ruelle alors qu’il pouvait clairement sentir qu’il y avait un homme en face de lui. Lançant son sable doré, parsemé de touche noir pour voir qui espionner Valentina, il n’eut pas le temps d’en faire plus car il entendit la voix de la jeune femme s’inquiéter. « Si vous êtes encore là dans une dizaine de minutes, je vous tue, alors vous avez intérêt à partir d’ici, et à ne plus revenir. »

Sa phrase était un avertissement, ne sachant pas réellement à qui il avait affaire. Après tout, il pouvait très bien se monter la tête, en laissant son esprit lui raconter une histoire fantastique d’espion ou de méchant, comme il avait l’habitude de faire. Faisant disparaître en un claquement de doigt son fouet, il rejoint rapidement la blonde tout en lui faisant un grand sourire. « C’est rien, j’ai cru voir … un chat … oui un chat abandonné et j’aime les chats mais malheureusement il s’est enfui quand tu m’as appelé donc bon … il retrouvera certainement son foyer. » Hochant la tête comme pour confirmer ses propos, il l’a regarda et ne put s’empêcher encore une fois de la taquiner alors que des rougeurs étaient apparus sur ses joues « Ton paillasson est vraiment très beau, tout est assorti chez toi en fait. » Sous-entendu le rouge te va bien au teint. Rentrant finalement à sa suite, ce qui paraissait une évidence pour les deux, Aisling s’assura de bien fermer la porte, surtout après ce qu’il avait vu. Marchant doucement dans le couloir, il rejoint la jeune femme dans le salon, posant son manteau délicatement sur le canapé. « Eh bien, je vois que c’est mieux chauffé que chez moi dans ton salon, enfin sauf peut-être pour la salle de bain, je pense que là je suis au niveau. » Il entendit comme une sorte d’étouffement, et les couleurs rouges qui s’affichaient sur ce petit minois pouvait largement faire concurrence au rouge de ces cartes postales et banderoles, alors que lui, passait simplement sa main dans ses cheveux, les décoiffant encore un peu plus. « Pour les vêtements, je ne reprendrais que ma veste. Tu peux garder la chemise, quant au pantalon si tu veux le rendre à Taathiana, elle sera sans doute contente de le retrouver. » L’avait il fait dans la pure innocence, de parler de son ex petite amie maintenant meilleure amie devant celle avec qui il venait de coucher ? Non bien sûr que non, il l’avait fait sciemment. Un combat de femme dans la boue après tout ça pouvait être très excitant. C’est ce que son esprit lui avait montré, alors qu’il avait déblatéré sa phrase, et bizarrement, il n’avait plus envie de partir. Comme si en réalité, il avait eu besoin de cette provocation pour avoir envie de rester…

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MessageSujet: Re: La face cachée de la Lune } Valentina A. Sweetheart [NC -18]   La face cachée de la Lune } Valentina A. Sweetheart  [NC -18] EmptyMer 22 Juin - 18:55



«La face cachée de la Lune» ft Aisling ♥





Elle terminait de reboutonner la chemise lorsqu'il se leva, et elle le suivit distraitement du regard, déjà prête à prendre son envol. Enfin métaphoriquement, puisqu'il semblait plus que disposé, ça sonnait clairement comme un ordre, à la raccompagner, et elle n'y voyait après tout pas d'inconvénients. Enfin, elle était prête en tout cas à sortir, attendant qu'il trouve de quoi se vêtir, quand il pointa sous son nez un pantalon, manifestement à son intention. Elle coula un regard sur ses jambes nus, songeant au froid qu'il faisait dehors, et rougit brusquement d'embarras, parce qu'il lui arrivait de perdre la notion de pudeur depuis la rupture du sort noir, parce que - eh - elle était sortit moins vêtu que cela à Valentine's Town. La non-pudeur était presque inscrite dans ses gênes - enfin dans un contexte non sexualisé, parce que cela devenait une toute autre affaire, ce qui était vraiment ridicule quand on y pensait parce que ça revenait au même, nue sous les regards des autres. Le regard sévère qu'il jeta à Valentina fit d'autant plus son effet qu'il lui arrivait d'oublier que non, Storybrook n'était pas comme sa ville adorée, et qu'il pourrait lui arriver des bricoles si elle ne prenait pas garde. Honteusement donc, elle enfila rapidement le mystérieux pantalon à peu près à sa taille - bien qu'elle flottait un peu et même pas mal dedans - gardant la chemise sur le dos, parce que eh, il lui avait donné non ? Et puis elle n'avait pas grand chose à mettre d'autre - ne parlons même pas du pull détrempé dans la salle de bain.

Elle suivit donc Aisling jusqu'à la porte d'entrée - généreusement abimée par elle-même se souvint-elle - et reçu avant même de pouvoir sortir un blouson en cuir qui alourdit tout de suite ses épaules. Il était somme toute confortable, chaud, et la jeune femme passa ses bras dans les manches, parce que ça avait beau être stylé simplement passé sur les épaules, c'était pas vraiment efficace. Elle plaqua au mieux ses deux ailes dans son dos - elles étaient assez petites, fines et légères pour ça merci mon dieu - et se cala dans le blouson, piquant du nez vers le sol, parce que la remarque la touchait plus qu'elle n'aurait voulu. Oui, on lui avait assez dit comme cela, il lui manquait trop de forme selon les mecs, et mon dieu la poitrine était juste la cible première. Mais c'était pénible aussi, ils ne savaient jamais ce qu'ils voulaient ! Des femmes fines, mais bien formées, à moins de se charcuter et remplir de plastique, ce n'était guère possible. Rentrant sa tête dans ses épaules, elle le suivit sans mot. Il n'avait rien trouvé à redire hier non ? Elle sentit presque aussitôt ses joues brulées sous l'air froid, mais sans rapport avec le souffle glacial. Elle devait arrêter ça, par ses flèches ! Grommelant silencieusement, elle acquiesça avec ferveur lorsqu'il parla de la galère des fêtes à date précise et s'interrompit tout aussi vite lorsqu'il enchaina. Elle rit avec lui de ce débat, parce qu'elle trouvait pas ces deux cas comparables, ce n'était pas une organisation et une préparation semblable. Aisling regagna bien vite son attention pleine et entière lorsqu'il pose la question que la plupart des personnes évitaient à tout prix d'évoquer devant elle, à forte raison. Une petite lueur s'alluma dans son regard, dans son dos ses ailes remuèrent contre le cuir.

-Eh bien c'est encore en cours de négociation, mais tout va dans le bon sens, donc au Manoir de Jefferson ! C'est vrai quoi, sa propriété est absolument immense et il ne l'utilise pas à bon escient ! Alors bien sûr je lui ai demandé s'il voulait bien me la louer pour quelques jours ! Elle reprit son souffle un instant, avant d'enchainer avec enthousiasme. Tu sais, je ne me voyais vraiment pas laissez passer la Saint Valentin sans faire quelque chose ! Ce sont des choses qui sont tout de même célébrées, regarde noël, mais hors de question de laisser ma fête aux mains de Storybrook, qui sait ce qu'ils pourraient en faire ! Bien sûr j'ai beaucoup de retard, je ne m'y suis mis que le 25 décembre, tu te rend compte ! Mais j'ai bon espoir d'être dans les temps, bien que ... et elle poursuivit ainsi tout au long de leur marche, bougeant ses mains pour expliquer les choses qu'elle prévoyait pour cette soirée qui ne pouvait qu'être exceptionnelle pour elle.

Elle ne se rendit compte de là où elle se trouvait - c'est-à-dire devant de sa maison - qu'au dernier moment, plantée devant sa porte. Elle l'ouvrit donc - heureusement qu'elle ne l'avait pas fermé pas à clef, puisqu'elle ne les avait pas sur elle, et puis qui irait cambrioler la maison de l'amour ? Personne ne s'y risquerait - trop de cœurs et de rouge et surtout seulement cela, accompagner de diverses planques de chocolat. Elle poussa donc simplement la porte, observant d'un œil critique le monstrueux bazar qu'elle avait laissé plutôt, des montagnes de feuilles dispersées sur la table, quelques unes égarés sur le sol, une tasse froide de chocolat - bien évidemment - une polaire rouge abandonnée sur le dossier de sa chaise. Elle se retourna lorsqu'elle s'aperçut qu'Aisling ne la suivait pas, le retrouvant de l'autre coté de la rue, une moue interrogatrice sur le visage. Son visage s'éclaira à son explication, et elle se précipita dans sa cuisine, saisissant un bol pour le remplir de lait. Elle revint sur la porte, le déposant sur le sol. Elle se révéla ensuite, un sourire éclatant sur les lèvres. «Voilà, comme ça il pourra boire avant de rentrer chez lui ! Si tu les aime tant que ça, tu devrais en adopter un non ? ». Son commentaire sur son paillasson la laissa totalement perplexe - parce qu'allez quoi, c'était un paillasson ? Il pouvait la complimenter sur sa décoration à la limite, mais son paillasson ?

Enfin, elle rentra dans sa maison, suivit bien sûr de son ami. En passant dans le salon, elle vérifia que sa colombe, sur son perchoir, avait assez à manger, et elle gratouilla son plumage - elle savait à quel point c'était sensible et agréable. « Salut Zelda » sourit-elle. Elle hocha distraitement de la tête au commentaire d'Aisling, elle aimait vivre chaudement, avant de s'étouffer sur sa salive parce que Oui la salle de bain de l'homme était diablement chaude, et oui elle s'en souvenait parfaitement. Elle retira d'ailleurs la dite-veste, la posant par-dessus son manteau sur le canapé crème, passant ses doigts sur la chemise avant de se crisper dessus. Etait-il vraiment obligé de mentionner ce fait ? Bien sûr qu'elle se doutait que ce pantalon appartenait à une femme qui avait un jour poser ses valises chez lui, comme elle-même avait surement au fond de ses placards quelque chose appartenant à l'un de ses ex. Enfin, pas besoin de préciser son origine, cela n'avait aucune valeur ici. Et puis si Tathiana avait voulu récupérer son pantalon, elle l'aurait fait depuis longtemps. Ce que Valentina ne pensait pas bien sûr, c'est qu'elle était surtout mal à l'aise à l'idée de confronter d'autres personnes qu'Aisling et elle à ce qu'il s'était passé. Elle ne se l'avouait pas un instant, mais elle souhaitait garder cette journée entre eux, à l'abri de tout regard extérieur. Pour en profiter plus ou confiner un secret honteux ? Elle ne le savait pas encore.

Elle ne fit en tout cas aucun commentaire, et laissa l'homme s'installer dans son salon. « Tu reste un peu ? » demanda-t-elle bien inutilement, puisqu'elle attrapa en même temps deux tasses dans sa cuisine - même si dans les films ce genre de chose se terminait par un verre d'alcool, Cupidon était Cupidon, un chocolat était un choix plus logique - et prépara rapidement le doux breuvage. Il était impensable à cet instant qu'il reparte dans l'immédiat, et la raison de son levée et départ - le bal - semblait tout à coup bien loin, en bonne compagnie à la maison. Elle fourra une tasse entre les mains d'Aisling, il manquait très certainement de chocolat, et s'affala à son tour sur le canapé. Elle se drapa de la polaire rouge précédemment citée, se blottit contre le corps chaud de son ami, sa tasse fumante entre les mains, et profita du silence salvateur. Bientôt, la tasse commença à glisser entre ses mains, et Valentina finit par tendre paresseusement le bras pour la poser sur la table basse, avant de se blottir un peu plus contre Aisling, enfonçant son visage contre son torse et la chaleur qu'il dégageait, fermant doucement les yeux.


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