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 Congratulations, It's a baby ! | Ruby S. Lucas

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MessageSujet: Congratulations, It's a baby ! | Ruby S. Lucas   Congratulations, It's a baby ! | Ruby S. Lucas EmptyMer 27 Avr - 18:33




Il y a des périodes où tout va bien, rien ne semble venir gâcher les moments de joie et de bonheur, et Victor avait justement l'impression d'être entré dans un de ces moments-là et c'était loin de lui déplaire. Tour d'abord, il avait pu retrouver son frère après des mois à penser qu'il était mort, et rien que cette nouvelle seule n'avait aucun prix. L'amour fraternel entre eux semblait avoir retrouvé ses anciens repères, avant que Gerhardt ne soit blessé puis ramené à la vie par ses soins, même si de son côté il ne pouvait s'empêcher de garder un œil bienveillant sur lui. Qui sait comment le cœur qu'il lui avait implanté aller réagir à l'avenir ? Mais pour l'instant tout semblait se passer sans le moindre encombre, le médecin n'avait aucunement envie de s'inquiéter pour des broutilles tout en restant juste assez vigilant sans être étouffant, tant qu'il n'y avait aucun signe alarmant il restait en retrait du mieux qu'il pouvait.  Et puis de son côté il était en train de vivre ce que beaucoup nommaient le grand amour, chaque jour qui passait lui faisait dire qu'en effet il avait peut-être bien trouvé son âme sœur, Ruby était la plus splendide créature qu'il lui était donné de voir. Oh mais elle n'était pas seulement une femme au physique parfait, qu'il aimait parcourir dès que possible de tendres baisers, elle possédait des qualités qui avaient fait tomber un peu plus le scientifique sous son charme. Son altruisme envers les autres, sa douceur dont elle pouvait faire preuve, sa tendresse qui ne le laissait jamais indifférent, son courage à toute épreuve, sa force qui ne la faisait jamais plier et plus que toute sa compassion qui lui avait réchauffé le cœur. Seul un monstre pouvait en comprendre un autre. Une simple pensée qui était devenu leur credo d'une certaine manière, leur marque de fabrique et la base même de leur relation, leur permettant de s’accepter mutuellement mais aussi eux-mêmes. Avec la serveuse son passé était beaucoup plus facile à supporter, elle l'aider à porter son fardeau et il faisait tout pour en faire de même avec elle, et elle celle qui lui avait sauvé la vie de bien des manières différentes. En l'empêchant de se noyer dans le port, en lui faisant remonter petit à petit la pente, en ayant confiance en lui et en lui redonnant, ou encore que même si la vie n'est pas toujours rose il peut exister des moments précieux. Elle était sa seconde chance, sa nouvelle existence presque toutentière, peut-être même un nouveau but.

Mais dire qu'il n'y avait aucune ombre au tableau était faux, juste que Victor ne voulait l'avouer, un secret qu'il n'arrivait pas à confier et qu'il gardait tout au fond de lui jusqu'à espérer l'oublier. Il y a de ça quelques semaines, peu de temps après le bal de la Saint-Valentin, Regina l'avait convoqué un soir pour discuter avec lui et il ne s'était pas du tout attendu à ce qu'elle avait pu lui demander à cet instant. Elle voulait qu'il ramène Daniel à la vie, comme il avait pu le faire envers son frère, même s'il avait déjà essayé une fois aux yeux de l'ancienne reine. Mais le scientifique lui connaissait toute l'histoire, la vérité derrière un mensonge qui n'avait fait que noircir de ténèbres un peu plus le cœur de cette femme à la vengeance tenace, à l'époque où il s'était rendu dans la Forêt Enchantée il lui avait délibérément menti. Il n'avait à aucun moment tenté de lui ramener son amour perdu, venant se contenter de glisser le cœur magique palpitant dans une boîte, tout simplement parce que Rumple lui avait demandé et Victor avait respecté cette close du contrat pour garder justement l'organe. Sur l'instant il s'en était tellement voulu de lui mentir et lui faire du mal, il avait trouvé ceci si mesquin et horrible de la part de Jefferson et de Rumple que de se moquer d'elle, mais pour son frère il aurait bravé la Mort elle-même si ceci lui permettait de le ramener. Pourtant il avait pu par la suite les ravages qu'un tel retour pouvait avoir, la personne n'était plus elle-même et même si pour l'instant ici à Storybrooke son cadet semblait stable il ne pouvait dire combien de temps ceci durait, et c'est pour cette raison qu'il refuse dans un premier temps la demande de Regina. Tout aurait dû s'arrêter là, sa parole se faire irrévocable et il refusait d'accomplir de nouveau un tel acte, même si la curiosité scientifique était là. Mais la méchante reine porta parfaitement son titre à l'instant même où elle le menaça de s'en prendre à Ruby s'il refusait, ça il ne pouvait l'accepter d'aucune manière, et s'est résigné qu'il accepta de commettre une nouvelle fois cet odieux crime. Le résultat fut catastrophique, il avait eu beau avertir à maintes reprises Regina elle ne l'avait pas écouté, funeste pour l'homme condamné à mourir de la main de son ancienne douce promise qu'il laissa dans sa mélancolie. Durant quelques jours il avait été nerveux, évitant de mettre dans la confidence la louve, jusqu'à que toute la situation semble reprendre sa place d'elle-même.

Le médecin profitait en tout banalité et insouciance du temps qu'il pouvait passer avec la serveuse, leurs relations évoluaient dans le bon sens et il espérait que ceci continuerait encore longtemps, tant qu'il était possible de le faire. Ce matin-là Victor se réveillait d'ailleurs aux côtés de Ruby, dormant sans doute de plus en plus chez elle ce qui permettait par la même occasion de laisser Jefferson profiter d'instants privilégiés avec sa fille venue au manoir, sans doute moins récalcitrant qu'elle à devoir quitter le lit. L'habitude de faire des heures décalées, de toujours être prêt en cas de besoin, dans le fond son cycle du sommeil était léger mais assez réparateur. Alors le scientifique profitait toujours de cet instant juste pour la regarder, admirer sa beauté et soupirant d'aise en se disant qu'il était sans nul doute le plus chanceux des hommes, avant de se lever et de commencer à lui préparer le petit déjeuner. Un geste d'attention qui était devenu un véritable rituel à force de presque vivre ensemble, pour l'instant ils ne vivaient encore vraiment nullement sous le même toit mais un jour pourquoi pas dès qu'ils se sentiraient prêts, mais qu'il accomplissait toujours avec la même hardeur. Profitant de ce temps encore calme pour se préparer à aller au travail, demandant parfois à Ruby de lui faire sa cravate dans le seul but de pouvoir se pencher pour mieux l'embrasser, tandis qu'il lui arrivait de venir accompagner la belle jusqu'au Granny dès qu'il le voulait. Pourtant ce matin-là elle refusa sans qu'il comprenne pourquoi, surpris dans un sens d'un tel refus, mais apparemment la louve avait maintes choses à faire avant de se rendre au restaurant. Les femmes étaient parfois un véritable mystère et Victor ne chercha nullement à la forcer à lui dire la raison, après tout lui aussi avait son secret et il ne préférait pas qu'il se sache, mais malgré tout il ne pouvait s'empêcher d'avoir une pointe d’inquiétude au fond de lui. Une simple inquiétude qui se changea au fil de la matinée en une liste trop longue de questions dont il n'avait pas la réponse, comme par exemple le fait qu'elle ne ressente plus les mêmes choses que lui – oui toujours dans l'extrême de la négativité avec lui, au point qu'il avait eu l'impression de déambuler tel un spectre dans l'hôpital.

À plusieurs reprises il regarda son téléphone dans sa poche, entre chaque auscultation c'était sûr qu'il y jetait un œil, sans savoir s'il devait attendre un message de sa part ou même lui en envoyer un. Avait-il fait quelque chose de mal ? Il lui semblait que non, sans pouvoir l'affirmer entièrement, Victor était prêt alors à s'excuser comme jamais sans vraiment en savoir la cause. Tandis qu'il avait le nez rivé à l'écran, hochant la tête aux dires d'une infirmière qu'il n'écoutait même pas, ce fut une main posée sur son épaule qui l'interpella. Un de ses collègues lui demandait des questions qui à première vue lui semblait étrange, comme le fait si c'était bien lui qui sortait avec Ruby du Granny, avant qu'il ne donne la solution à cette histoire. La louve avait pris un rendez-vous médical sans lui en parler au préalable, sans qu'il n'en sache plus précisément la raison, ce qui dans un sens ne faisait que venir épaissir un peu plus le mystère, et il ne fallut pas attendre une seconde de plus avant de le voir avancer à grands pas dans les couloirs pour chercher la fameuse salle de soins où sa compagne se trouvait. C'est dans ses moments qu'on pouvait voir qu'il avait subi de base un entraînement militaire, même s'il ne l'avait pas terminé au grand dam de son père, sa façon de marcher était sur de nombreux points celle d'une parade suisse. Pourquoi lui avoir caché ça ? Et puis Victor repensa aux premières semaines de leurs relations, celles qu'ils avaient cachées aux yeux de tous pour réellement se donner une chance et éviter les ragots à leur sujet, se souvenant de la fois où la serveuse avait pris rendez-vous avec lui et surtout la façon dont ça s'était terminé. Docteur Love en action. Il eut un sourire en coin rien qu'en y repensant, ce genre de souvenir il n'était pas prêt de l'oublier pour le coup, jusqu'à ce qu'il ouvre la porte où la louve se trouvait là en train de se faire prendre du sang à l'aide d'une seringue par l'un de ses collègues. D'accord. Approchant tout penaud sans rien dire, sans trop oser Ruby par la même occasion, il laissa l'autre médecin finir et lorsqu'il fut sorti Victor se retourna vers la jeune femme.

« Et donc... ? Moi qui pensais que tu venais me voir pour qu'on puisse un peu s'amuser, comme la dernière fois, je suppose qu'on ne va pas tester la solidité du lit cette fois-ci ? »

Il se voulait quelque peu sarcastique, peut-être même un poil cynique pour le coup, mais ce n'était que pour mieux dissimuler une forme de crainte au fond de lui. Il était médecin et se préoccuper de ses patients était un état naturel, il pouvait passer une nuit complète sur un dossier pour tenter de trouver d'où venait le mal, mais lorsque ce même patient se trouvait être l'un de ses proches et en l'occurrence la personne qu'il aimait c'était une forme de nervosité avec laquelle le scientifique avait du mal à conjuguer. Parce qu'il avait toujours l'image de la mort de sa mère qui le hantait, celle qui au fond de manière indirecte l'avait poussé à devenir médecin et aller à l'encontre de la volonté de leur père, tandis qu'elle se conjuguait avec celle de son frère même si ce dernier était retour d'entre les morts. La louve se trouvait aujourd'hui à la place du patient, croisant les bras alors qu'il serrait un bout de sa manche pour essayer de se calmer, et il avait peur que ce soit quelque chose de grave. Il se prétendait docteur mais il n'aurait rien vu ? Il ne pouvait prétendre à ce titre si c'était le cas, il ne méritait aucunement d’exercer s'il apprenait que Ruby était malade, ne sachant quoi penser de manière concrète à cet instant. Il ne pourrait pas supporter la perte d'une personne qu'il aimait, pas une fois de plus en tout cas, surtout pas après tout ce qu'elle avait pu faire pour lui en tout cas. Il le refusait. Décroisant les bras Victor réduisit l'écart qui se trouvait entre eux, la regardant droit dans les yeux dans laquelle elle pouvait lire l’inquiétude dans les siens, lui prenant délicatement les mains pour les serrer dans les siennes avant d'y poser un léger baiser. Sa déesse vêtue de rouge était tout pour lui, elle lui avait redonné goût à la vie et avant colorié son monde gris en de jolies couleurs, il ne supporterait pas qu'il puisse lui arriver quoi que ce soit. Il voulait savoir pourquoi elle ne lui avait rien dit, alors que lui-même avait tu l'expérience qui avait mal tourné il y a déjà plus d'un mois, comprenant par la même occasion de vouloir préserver l'autre n'était peut-être pas toujours la meilleure solution. Mais ce n'était pas de lui dont il était question, il aurait tout le temps de se remettre en cause plus tard, la seule personne qui l'intéressait était la serveuse.

« Ruby qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi tu ne m'as pas parlé de cette prise de sang ? À quoi sert tout ce cirque ? Qu'est-ce que tu me caches... ? »

Sa voix était fébrile, si la santé de sa compagne était en jeu bien évidemment qu'il voulait être au courant et tout faire pour la soigner, alors que l'angoisse de l'ignorance était là.







copyright Bloody Storm
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Ruby S. Lucas

Ruby S. Lucas
En réalité, je suis
Le Chaperon Rouge
☂ Conte : Le petit chaperon rouge

☂ Emploi : Co-Directrice au Granny's
☂ Camp : I'm not sure
☂ True Love : C'est mon médecin à moi, celui qui ramène les morts à la vie ♥

☂ Avatar : Meghan Ory
© Crédit : bonnie [avatar] |
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MessageSujet: Re: Congratulations, It's a baby ! | Ruby S. Lucas   Congratulations, It's a baby ! | Ruby S. Lucas EmptyDim 1 Mai - 15:50





Surprise ! I'm pregnant ...

Loveee ♥

Les jours passaient, les uns après les autres. Toujours aussi remplis de soleil et de bonheur à chaque instant. Tous les jours j'avais comme l'impression que tout allait bien. Que tout allait de mieux en mieux. Que rien ne pouvait venir les assombrir. Que les rôles des gentils qui devaient jouer aux héros devant les méchants étaient comme révolu pendant quelques temps. Depuis la rupture de la malédiction, les méchants se faisaient plutôt discret et avoir une genre de trêve ne pouvait me faire que le plus grand bien. Je savais que s'il n'y avait qu'une quelconque menace, Blanche et David accourraient directement aux côté de leur fille. Comme ils avaient toujours pu le faire dans le passé. S'ils faisaient je me devais d'être à leur côté. Je ne pouvais en aucun cas laisser ces personne qui étaient comme ma famille, qui était devenue tous pour moi, combattre seul sans ma présence. Même si je pense que le fais que je n'osais plus me transformer par crainte de ne pas me contrôler, par crainte de faire du mal autour de moi comme j'avais pu le faire, ne vienne pas les aider énormément. J'avais appris à me battre à l'épée pour me protégé tout de même. Blanche m'avait donné quelques cours, mais j'étais très loin de savoir entièrement me défendre loin de là. Je ne savais pas manié l'épée comme elle savait le faire ou encore comme David savait le faire et je n'avais aucun autre pouvoir comme Emma par exemple. Alors il est vraie que je ne saurais pas à quoi je pourrais bien servir si un jour il fallait sauver une nouvelle fois le monde. Voilà, une raison de plus pour moi de profiter entièrement de cette trêve. Cela n'allait sans doute pas durer très longtemps à mon goût. Je trouvais déjà que ça avait assez durée, c'était de plus en plus louche. Les méchants étaient trop sage pour ne pas qu'il se trame quelque chose derrière. On devait profiter un maximum et ce que j'avais fait et que je comptais encore faire, en fonction de tout le temps que j'avais, car tout n'était pas éternelle et je l'avais bien compris. Je profitais au maximum de ma famille. De mère-grand avec qui j'avais toujours quelque dispute mais rien de très alarmant. Je l'aimais plus que tout et au final elle était toujours là pour moi. Tout les aventures que nous avons vécu n'avait fait que renforcer les liens qui nous unissaient toutes les deux. De Ellie aussi, ma chère petit sœur avec qui j'étais plus qu'unie comme les deux doigts de la main. Je lui disais absolument tout. Malgré la différence d'âge elle était la sœur que j'avais toujours voulu avoir la sœur avec qui je me sentirais moins seul. De David et Mary, des membres à par entière de ma famille. J'avais vécu tellement d'aventure avec eux. Ils m'avaient aidé plus que tout et jamais je ne pourrais réellement, entièrement les remercier. Je savais que je pouvais compter sur eux à n'importe quelle moment. Qu'ils m'aideraient si je voulais réapprendre à me contrôler parce qu'ils savaient que j'en étais capable, parce qu'ils m'avaient déjà vu. Je devais profité de Emma, de ma chère nièce qui avait mon age maintenant, de mes amies, de mon neveu Liam. De tout le monde et surtout de Victor.

Toute ma vie j'avais su qu'il me manquait quelques choses. Que je voulais découvrir un truc en plus. Au départ, lorsque la malédiction avait été rompu, j'ai pensé que je devais retrouver ma meute. Des personnes qui me ressemblaient. Des personnes qui pouvaient me comprendre mieux que qui conque. Je devais retrouver des loups garou comme moi. Je pensais que c'était cela qui me manquait, qui me permettrais d'avoir de véritable raison de sans doute continuer. C'était cela qui me poussait à aller de l'avant : retrouver ma meute. Jusqu'au jour où j'étais tombée sur Victor, le soir près du port alors qu'il allait s'y jeter dedans. J'avais compris ce soir là, que c'était ma forcément ma meute qui me manquait le plus, qui me permettrais d'être complètement heureuse. D'être complètement apaisé. Et après avoir passer du temps avec lui, me confirmer de plus en plus mes pensées. C'était l'amour qui me manquait. C'était lui que me manquait pour que mon bonheur ne soit que des plus total. Je ne pouvais pas demander mieux que lui. Il ne me comprenait mieux que quiconque. C'était un peu comme de monstre à monstre. On était là, chacun pour l'autre. A l'aider à supporter son passer si tacher de sang, à accepter ce qu'on avait pu faire, ce qu'on avait pu être. Aider à avancer. A devenir une nouvelle personne, à montrer qui on pouvait réellement être. Il était ce petit plus en moi, celui qui venait boucher le trou qu'il restait dans mon cœur. Celui qui m'ensoleiller entièrement ma journée dès que je pouvais poser mes yeux sur lui au réveille. Jamais encore je n'avais pu être aussi heureuse que en ce moment même. En plus j'avais appris qu'il y avait peu de temps, Victor avait retrouvée son frère. Il avait accouru sur soir là chez moi, dans mes appartement au Granny's pour m'apprendre la bonne nouvelle. J'avais eu l'occasion de voir Victor heureux mais encore jamais comme ce soir là. Jamais je n'avais vu autant d'espoir dans ses yeux que à ce moment même. Jamais je n'avais vu un tel sourire. J'aurais pu en être jalouse du fait que ce ne soit pas entièrement moi et moi seule qui le rendait aussi heureux, mais pourtant non. Je n'avais jamais été aussi heureuse de la voir ainsi. Le voir heureux, me rendait heureuse à mon tour. Je ne voulais que son bonheur, dans n'importe quelle circonstance. Je n'avais pas eu l'occasion encore de le voir son frère, mais j'en connaissais pas mal sur lui. Victor m'avait raconter plusieurs choses à son sujet et je savais que c'était ce fameux frère qu'il avait ramenée à la vie et dont tout n'avait pas marcher comme le médecin l'aurait voulu. Savoir qu'il est envie me réconfortait aussi. Je savais à quel point le blond n'avait plus aucun espoir de le revoir parmi se monde des vivants. Comme quoi il fallait toujours garder à fond d'espoir. Car l'espoir fait vivre car l'espoir et tout ce qui restera à jamais si tout le monde continue d'y croire. Espérer permet d'avoir la forcer de toujours continuer.

Tout était plutôt bien dans ma vie en ce moment. Rien en vue qui pourrait venir gâcher ce petit cocon que j'avais battis tout autours de moi et des personnes qui m'étaient chères. Rien ne pourrait perturber cela, du moins c'est ce que j'avais cru et ce que je voudrais toujours croire. Je ne savais pas si ce que j'avais appris était une bonne ou un mauvaise nouvelle. A vraie dire j'hésitais énormément. Je ne savais même si ce que j'avais appris était réellement vraie aussi ou simplement un coup de mes règles mensuelles qui voulait simplement me faire peur. J'avais peu une peur extrême d'être malencontreusement tomber enceinte … J'avais de forte doute pour que se soit sans doute cela. Même si j'essayais en même temps de me persuader que c'était du à complètement autre chose. J'essayais de trouver une explication pour tout. Cela faisait quelques semaines, sans doute deux ou même beaucoup plus, que j'avais des doutes. Cela faisait désormais deux moi presque deux mois et demi que je n'avais pas eu mes règles. C'était sans doute la ménopause ! Après tout c'était  entièrement possible n'est-ce pas ? D'accord sans doute aussi très rare pour des femmes de mon âge, mais c'était déjà arriver. Alors pourquoi pas ? Pourquoi je ne ferais pas partie des ce quarts de femmes qui avait la ménopause à trente ans. Non ? Et puis pour les nausées matinal, ce n'était plus si grave que cela. J'étais juste tomber malade. J'avais juste attraper une petite gastro de rien du tout. Cela allait sans doute très vite passer. Mais qu'est-ce que tu es entrain de te raconter Ruby, qu'est-ce que tu essayes de te faire avaler. J'étais enceinte, c'était indéniable. Je ne pouvais pas trouver d'autre solution. J'étais enceinte et point barre. Pourtant une partit de moi, ne voulait pas l'accepter, ne voulait pas l'admettre. Au début je m'étais tu. Je n'en avais parler à personne. Je faisais comme si de rien n'était au près de mes proches et surtout au près de Victor. Il ne devait pas savoir, pas maintenant. Tout ceci était beaucoup trop tôt pour lui, pour nous, pour notre couple. Cela ne faisait même pas un ans que nous étions ensemble que voilà que j'attendais déjà un enfant. Notre enfant. Je n'arrivais pas à la croire. J'avais cachée mes doutes à tout le monde. Je ne le voulais le dire à personne, jusqu'au jour où je ne pouvais plus garder cela pour moi même. J'avais choper Ellie par la bras pour la monter dans nos appartements alors qu'ils étaient entièrement vide et je lui avais tous dis, absolument tout. Je ne sais pourquoi, mais il n'y avait qu'à elle que je pouvais réellement lui dire. J'avais sans doute trop peur de la réaction des autres, des adultes, j'avais sans doute qu'ils ne me disent eux aussi que ce n'était pas trop tôt. Ellie pouvait voir les choses d'une autre façon. Même si elle était une jeune femme assez mur pour son âge elle restait toujours tout de même une enfant. C'était la seule à savoir, c'était la seul à partager mon secret. Je faisais tout pour le cacher au autre. Je me faisait discrète le matin lorsqu'il y avait encore Victor est que j'étais prise de quelques nausées matinal. Je me faisais discrète, m'extirpant des draps le plus doucement possible pour ne pas le réveiller. J'avais achetée plusieurs testes de grossesse discrètement avec Ellie. Je les avais utilisé dans la discrétion. Et chacun d'eux c'était avéré positif … Tous, sans exception.

Mais il m'avait fallut plus, je devais en être certaine. Comment se fier entièrement à ces testes acheter en pharmacie ? Ce n'était pas forcément fiable, même si j'en avais sans doute faite un bonne dizaine déjà. Je devais être sûre et certaine. Je devais pour une fois avoir quelque chose de très scientifique, d’irréfutable. Alors sans en toucher un mot non plus à mon compagnon, j'avais pris rendez-vous à la clinique pour une prise de sang. Et ce jour était enfin arriver. Victor dormais de plus en plus avec moi ces jours-ci. Ce qui n'était pas là pour me déplaire, bien au contraire. J'aimais bien l'avoir au près de moi. Cela m'apaisait tellement. C'était devenue comme une drogue. Il était devenue ma drogue à moi et moi seule. Je l'aimais plus que tout, j'en étais sur et certaine. Mais il vraie que ce matin, j'aurais sans doute préféré être toute seule. Je stressais de plus en plus. Même si pour moi la réponse n'était plus que positive je voulais en être certaine tout de même. Avoir des preuves des médecins. Après sans doute que c'était que mon corps qui s'amusait à faire en sorte que je soit enceinte non ? Comme une grossesse nerveuse non ? Je ne saurais pourquoi, mais cela était entièrement possible ? Enfin, dans un sens je ne voulais pas que ce soit cela. C'était tout de même notre enfant que je portais dans mon ventre et au fond, je serais tout de même toucher si je venais à le perdre ou si tout cela s'avérerait fausse. Serte nous n'étions pas près, serte c'était vraiment trop tôt par rapport à ce qu'on avait sans doute voulu. Nous n'habitions pas réellement ensemble. Ce bébé viendra tout changer dans notre relation. En tout cas, je m'étais montrée assez distante avec le médecin ce matin là, lui disant que je n'irais pas au travaille ce matin et que par conséquence il n'avait pas à m'accompagner comme il pouvait le faire de temps en temps. Qu'il pouvait partir directement au travail sans perdre de temps. Savoir qu'il travaille au seins même de l'endroit ou je devais me rendre sans qu'il n'en sache rien … Ne me rassurait pas entièrement. Je savais juste qu'il n'était pas au niveau des prises de sang ce matin même. Il fallait juste que je fasse attention à ne pas le croiser dans les grands couloir blancs de l'énorme bâtiment. Ce n'était pas si mort dorme que ça n'est-ce pas ? J'avais vu dans son regard que quelque chose l'avait inquiété et en réalité je m'en voulais terriblement de devoir lui mentir mais quelque chose en moi me poussait à ne pas lui dire. Je devais en être certaine avant de le faire.

Lorsque j'avais vu sa voiture démarrer et partir par la fenêtre, j'avais commencer à me préparer pour aller à mon rendez-vous. Prenant un bon bain chaud avant de m'habiller assez légèrement. Le beau temps était revenue depuis quelque temps maintenant, ce qui faisait le plus gros bien. J'avais pris mon rendez-vous à un moment ou je savais qu'il serait en pleins service. Pour me rassurer sur le fait qu'il aura moins de chance de me voir. J'étais partie faire un coucou à Ellie, l'emmenant même devant son collège. Avant de partir en cours, le jeune femme m'avait rassurer sur la fait que peut importe le résultat de cette prise de sang, elle, elle sera toujours là pour moi. Comme moi j'avais été là pour elle. Cette petite ne me fera que m'étonner de jour en jour. Avec le stresse, la boule au ventre, le cœur battent, je fini par me diriger vers l'hôpital de Storybrooke. J'avais garer ma voiture rouge sur la parking alors que cela faisait déjà bien dix minute que je me trouvais devant ces grandes portes coulissantes. Je me décidais au bout d'un moment d'entrer dans cette bâtisse d'un pas fermer et rassurer. Rien ne pouvais réellement arriver de grave tout de même ? Tout allez bien ce passer. N'est-ce pas moi qui disait qu'il fallait toujours garder espoir, que tout finira bien ? Gardez espoir, ça c'était quelque chose que je savais faire, que j'avais appris à faire. Je me dirigeais vers l'endroit que la dame d’accueil m'avait indiquer. J'avançais doucement dans les couloirs regardant tout autour de moi pour être sur de ne pas croiser Victor quelque part. Il ne devait pas me voir. J'arrivais dans le lieu, m’asseyant sur l'une des chaises de la salle d'attente. Je regardais un coup d’œil à mon portable au cas où je n'avais pas reçu de message du médecin. J'avais bien sentis tout à l'heure la pointe de peur qu'il avait eu, la petit voile dans ses yeux lorsque je lui avais dit de ne pas m'accompagner aujourd'hui. Je sortis de mes pensées alors qu'un médecin m'interpella me disant que c'était à mon tour. Je me levais, rentrant dans la salle alors que mon cœur continuait de battre dans une cadence assez accéléré. Je posais mes affaires sur le porte manteau de la salle avant de m'asseoir sur le fauteuil et de faire tout ce que me disais le docteur en face de moi. Il me passa une genre de ceinture autour du bras le serrant à font avant de me demander de serrer le point. Alors que je commençais doucement à me détendre, la porte s'ouvrit assez brusquement laissant place à une silhouette que je connaissais plus que bien. Victor … je le regardais quelque instant, me concentrant sur lui et sur l'air que je pouvais y lire sur le visage. De la colère, de la peine, de la peur. Un peu de tout mélanger. A vraie dire pour le coup je n'arrivais pas à ressentir quoique se soit. Je grimaçais un instant alors que l'autre médecin m'enfonçait l'aiguille dans ma chaire, me faisant tourner la tête vers celle-ci. Je préférais me concentrer sur celle-ci plutôt que sur le blond. Mais très rapidement l'autre médecin eu terminer et partit aussi vite, me disant d'attendre quelque instant qu'il allait revenir.

J'avais hocher la tête avant de me tourner vers mon médecin. Je eu un petit sourire lorsqu'il me parla de tester la solidité de lit. C'est vraie que j'avais eu le droit à une petite consultation privée de sa part au début de nos relations. Lorsque nous n'osions toujours pas nous montrer en publique. Mais je redevins rapidement sérieuse, n'aimant pas vraiment le ton non plus qu'il avait pu employé à mon égard. Je savais que c'était parce qu'il avait peur, mais cela ne changeait rien. Il pouvait se montrer tout de même plus gentil, non. Son ton se voulait plus reprochant qu'autre chose. Je me relevais du siège allant reprendre mes affaires tout en lui disant, un peu froidement aussi :

« Non pas cette fois-ci. Malheureusement dès que le médecin revient et que je peux partir, je m'en vais. Il faut que j'aille aider Granny au restaurant. »

Alors que je remettais correctement mes cheveux au dessus de mon blouson, je sentis Victor se rapprocher de moi avant de venir me prendre les mains et dit déposer un doux baiser. D'un seul coup mon cœur s'arrêta alors que nos deux visage étaient assez près l'un de l'autre et que ses paroles raisonner dans ma tête. Non je ne pouvais pas lui dire. C'était impossible. J'avais bien trop peur de lui dire pourquoi j'étais venu. Surtout que je ne savais pas si j'étais sur et certaine que je sois enceinte. Je ne pouvais pas lui dire. Il ferait quoi si je lui annonçais. Il allait partir, il allait prendre peur et s'enfuir me laissant là toute seul. Il allait me dire qu'il ne se sentirais pas près à être que c'était bien trop tôt. Et il partirait, ou peut-être pas … Mais valait mieux tout de même envisager le pire des cas dans ce cas présent. Après tout si je m'envisageais le pire scénario, je ne pourrais pas être plus déçu s'il se passait n'est-ce pas ? En tout cas il m'était impossible d'annoncer la vérité telle quelle. Je ne pouvais pas c'était plus fort que moi, et je n'étais pas prête. Je eu un moment de doute, un moment de blanc, un moment de silence alors que mon cerveau fusait pour trouver une autre solution. Que lui dire ? Mes yeux zigzaguaient entre les siens alors qu'il me regardait avec intensité. Je fini par lâcher au bout d'un moment, m'éloignant juste un petit peu de lui :

« Rien de très grave. Je me sentais juste un peu patraque c'est dernier temps ! Mais je ne le montrais juste pas. Alors je suis simplement faire une prise de sang pour savoir si tout allait bien. Juste un truc pour vérifier, mais je suis sûre que ce n'est rien de grave. Tu n'as pas à t'en faire d'accord ? »

Ma voix était un peu fausse, j'avais un petit peu exagéré sur quelque mot. Ce n'était pas fluide. Je pouvais le sentir et je pensais que cela m'avait trahis. Même si j'espérais que Victor n'est sans doute rien remarquer. De toute manière, il n’eut le temps de rien dire puisque je m'étais approcher pour l'embrasser chastement avant que le médecin d'avant n'arrive au même moment, m’annonçant que je pouvais y aller et qu'ils m'appelleront lorsqu'ils auront les résultats des testes. Puis il se tourna plus vers Victor lui disant qu'on l'appelait quelque part, je ne sais trop où pour in patient puis il abandonna une nouvelle fois la pièce. Je me retournais vers le médecin, avec un petit sourire avant de prendre ses mains dans les miennes et de m'approcher de lui, collant nos deux buste l'un à l'autre. Avant de dire d'une voix beaucoup plus poser, beaucoup plus sereine :  

« Allez file on t'attend. Je vais bien, je te le promets d'accord ? La prise de sang c'est juste pour vérifier que je ne manque de rien, que tous vas bien. Je vais rentrer pour aider, mère-grand au Granny's, manger l'un de ses bons pancakes dont je suis la reine parce que j'ai une faim de loup. Je t'envoie un message lorsque je suis bien rentrer si tu veux et je t'appelle dès que l'on m'annonce les résultats aussi, d'accord ? Allez. »

Je n'aimais pas lui mentir. C'était tellement horrible, de faire cela. Mais je ne voyais pas d'autre solution pour le moment. Je ne pouvais pas du tout lui dire, c'était encore trop dure. Je devais me préparer mentalement et là, je ne l'étais pas du tout. Toujours une main dans la sienne, je quittais la pièce avant de l'embrasser dans un baiser qui se voulait doux et rassurant à la fois. Je finis par m'éloigner de lui alors que je partais dans une direction et que lui devait aller dans l'autre. Je me retournais vers lui un instants alors que lui faisait un petit signe de la main. Un peu rassurer tout de même, je fini par monter dans ma voiture, et m'affaler contre le dossier du fauteuil passant mes mains sur mon visage quelque instant. J'étais tout de même toujours stresser car il fallait bien que je dise la vérité à Victor un moment où un autre et le plutôt sera le mieux n'est-ce pas ? Avant que je rajoute des mensonges encore et encore. Mais pour l’instant, je n'allais pas penser à cela, j'y réfléchirais un peu plus tard. En attendant d'avoir les résultats de la prise de sang, j'allais me détendre un peu, ma calmer un peu en faisant ce que je savais toujours faire de mieux : allez faire mon travaille au Granny's. Cela me permettra de penser à autre chose un petit peu.




I'm still falling for you
Your heart got me feeling so fine. And just like that all I breathe all I feel You are all for me. No one can lift me, catch me the way that you do
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MessageSujet: Re: Congratulations, It's a baby ! | Ruby S. Lucas   Congratulations, It's a baby ! | Ruby S. Lucas EmptySam 7 Mai - 14:22




Honnêtement Victor ne savait quoi attendre de la part de Ruby, tandis que sa prise sur ses frêles et si délicats doigts se refermait, lui offrant un mélange de sentiments si mitigés qu'il ne saurait dire en quelle situation il voulait croire. D'une part, il souhaitait que la jeune femme vienne le rassurer comme elle savait le faire, lui montrer qu'il n'y avait pas de quoi s'inquiéter. Mais d'un autre côté il savait pertinemment que se bercer d'illusions n'était que temporaire, surtout dans le cas où sa tendre compagne se trouvait bel et bien malade, savoir la vérité lui ferait du mal mais au moins il aurait tout le temps de se préparer que d'être mis face au fait accomplit. Alors il ne savait quelle décision était la plus adéquate et lui conviendrait le mieux, même si le résultat risquait d'être le même au final, alors qu'il était en ce moment même aveuglé par la peur. Le médecin avait déjà connu tant de pertes, trop même en y regardant de plus près, qu'il refusait d'être en face de cette cruelle situation une fois de plus. Comme pour son frère il ne le permettrait pas, par le biais de la science il trouverait ainsi le moyen de la sauver d'une manière ou d'une autre, tout en sachant qu'il ne referait pas les mêmes erreurs que sur le corps meurtri de son cadet revenu à la vie par ses soins. C'est pourquoi il restait là à ses côtés pour trouver une réponse, une délivrance aux nombreuses questions qui venaient lui torturer l'esprit depuis l'instant où il avait appris que la serveuse se trouvait dans les murs de l’hôpital, ne pouvant s'empêcher de porter un regard vers le pansement qui couvrait la fine plaie que l'aiguille avait pu provoquer lors d'une prise de sang. Qu'il aurait aimé que les paroles que l'on vient raconter aux enfants, à savoir qu'un simple bisou magique venait soigner le moindre mal, puissent être en cet instant vrai. Victor aurait pu embrasser autant de fois Ruby si un baiser pouvait guérir autrui, après tout la malédiction avait bien été brisée par ce biais, mais l'homme de science était trop conscient que ceci n'était que pures fabulations et rêveries qui n'aboutiraient à rien. Il avait beau en côtoyer une d'une certaine manière, ou du moins un protagoniste principal, le médecin ne croyait pas au conte de fées où tout se termine à merveille. Après tout il venait d'une histoire créée de base pour effrayer les adultes, son monde était à cette image d'ailleurs à savoir sombre et sans la moindre couleur, alors que la louve elle lui apportait cette touche de fantaisie qui lui manquait tant.

En cet instant il se trouvait à la fois si proche et si loin d'elle, ils avaient beau être face à face le docteur avait le sentiment que les pensées de sa déesse habillée de rouge se trouvaient loin d'ici, lui offrant l'impression encore plus marquée qu'elle lui cachait quelque chose. Mais quelle preuve avait-il à avancer si jamais il venait à avancer sur ce terrain-là ? Quelques-unes peut-être, même pas une poignée très certainement, mais Victor refusait de propager les graines de la discorde entre eux parce qu'il était incapable de gérer correctement ses émotions comme à cet instant. Il était un grand pacifiste dans l'âme qui ne s'intéresse nullement à la guerre, ironie de la situation quand on venait regarder sa lignée de vaillants militaires, elle était à son sens inutile et si puéril que ceci lui avait donné une raison supplémentaire que de s'engager vers la médecine. Il voulait sauver autrui, avoir la fierté de ce dire que si cet homme était encore de ce monde c'était grâce à lui par exemple, car dans le fond il aimait la vie et la chérissait en toute simplicité. C'est pourquoi il n'avait pas porté attention plus que de raison au ton employé par Ruby, sachant par la même occasion qu'il n'avait pas été de son côté d'une extrême douceur non plus, alors qu'il préférait porter à son attention toute l'inquiétude qu'il pouvait ressentir en la voyant en ces lieux. Le scientifique n'avait aucunement fait la guerre mais ceci ne l'empêchait nullement d'avoir vu des horreurs, de quoi faire soulever le cœur d'une âme qui n'a pas l'habitude comme les médecins et lui pouvaient avoir, mais aussi la souffrance et la douleur qui éclatait au sein d'une famille tout en faisant plus de dommages qu'une bombe. Il avait vu des hommes d'une fierté infinie courber l'échine et réclamer la pitié d'une entité supérieure pour la guérison d'un être qui leur était cher, d'autres d'une froideur pire que l'hiver fondre en larmes et ouvrir leur cœur avant qu'il ne soit trop tard, ou encore même les plus bavards garder un silence presque divin car à certains moments les paroles ne suffisent plus. La maladie et la perte étaient une chose que Victor avait connue de par son passé, qu'il connaissait de par son métier, et qu'il refusait de connaître en tant qu'homme amoureux. C'est parce qu'il était dans ce milieu que sa peur ne faisait que croître, personne ne pouvait craindre quelque chose qui lui était inconnu justement, alors qu'il n'était pas prêt à lâcher Ruby dans un silence qui le rendait pour sa part de plus en plus inconfortable.

Lui cachait-elle quelque chose ? Le scientifique avait une pointe de déception au fond de lui, qu'il venait aussitôt étouffer pour ne pas se laisser porter par celle-ci, mais le fait que de son côté il puisse avoir des secrets pour la belle l'empêchait le moindre commentaire. Ce qui s'était passé avec Regina ne devait aucunement se savoir, il ne voulait pas que sa tendre moitié soit impliquée d'une manière ou d'une autre dans cette sombre histoire de retour à la vie, pour continuer de protéger sa compagne il était convaincu de devoir garder le silence le plus total. Il préférait laisser ceci de côté pour s'intéresser uniquement à la personne qui occupait en ce moment même toutes ses pensées, il n'avait toujours pas osé lui lâcher les mains par la même occasion, venant dans son esprit dès lors qu'elle lui avoua tout décortiquer le moindre mot. Victor s'en voulait terriblement de n'avoir pu remarquer à aucun moment cette fatigue et tout autre symptôme, ou peut-être justement il s'était refusé de les voir pour éviter de se montrer alarmiste, tandis qu'il venait surtout retenir une seule et unique chose. La prise de sang. Une connaissance à lui avait dit un jour que le sang parlait toujours, qu'il finissait toujours par dire la vérité là où l'homme n'offre que le mensonge, et il en comprenait alors toute son utilité et son sens. Il était médecin et par conséquent aurait accès des plus aisément au dossier qu'il voulait, tout particulièrement celui de Ruby, si c'était là son bon vouloir. Une vision et une perspective qui venaient le rassurer dans un sens, peut-être plus que les mots car les résultats seraient eux concrets, la science était un point de repère sur lequel le docteur pouvait compter dans toutes les circonstances après tout. Il serait face à la vérité que la serveuse semblait vouloir lui cacher, il l'avait senti dans sa voix qu'elle lui cachait quelque chose ou du moins n'était pas aussi franc qu'elle pouvait l'être, il irait lui-même chercher les réponses. Il tourna quelque peu la tête en entendant la porte s'ouvrit derrière lui, offrant un bref regard à son collègue, avant de revenir vers sa belle tout en écoutant plus ou moins attentivement ce qu'on lui disait. Son devoir en tant que médecin se trouvait auprès de ses patients, il s'était engagé dans cette voie-ci après tout, mais en tant que compagnon il voulait malgré tout rester auprès de la serveuse et qui avait le droit à toute sa concentration. Sans regarder son collègue, soupirant légèrement, c'est d'une voix calme et posée qu'il prit la parole.

« J'arrive dans cinq minutes. Je raccompagne juste Mlle Lucas jusqu'à la sortie, pas besoin de venir t'en charger, et je suis à toi tout de suite. »

La porte se refermait alors, redonnant au couple une forme d'intimité qu'il aimait tant, alors que Ruby de son côté n'était pas du même avis que lui et préférait se débrouiller seule pour entrer. Elle avait les mots pour toujours le convaincre, agitant devant son nez son devoir de docteur, qui le firent plier selon sa volonté une fois de plus. De toute façon, Victor lui accordait sans trop de mal cette sorte de petite victoire, il aurait toujours moyen de voir les résultats en avance de cette prise de sang. Oh ce n'était pas qu'il ne lui faisait pas confiance, loin de là même car après tout elle lui avait sauvé la vie, mais juste que si ceux-ci se montraient désastreux il préférait avoir le temps de se rendre auprès de sa reine des pancakes et la soutenir quand on lui annoncerait. Il lui offrit un petit sourire sincère en entendant ses paroles qui se voulaient rassurantes, au final elle finissait toujours par le ménager plus que de raison très certainement mais pourtant il lui en était reconnaissant, le savoir auprès de sa grand-mère était une perspective qui lui allait vue le caractère protecteur de la gérante du restaurant. Est-ce que la vieille femme l'appréciait d'ailleurs ? Il n'en avait aucune idée, dans un sens il la craignait peut-être même, mais au moins il était sûr qu'elle viendrait toujours prendre soin de Ruby et encore plus lorsqu'il ne se trouvait pas dans les environs. Sortant enfin de la salle de consultation il répondit légèrement au baiser qu'elle lui offrait, comme s'il y avait toujours une sorte de pudeur que de se montrer trop d'affection dans certains lieux comme l'hôpital, lui redonnant l'impression d'être revenu au moins temporairement à un temps plus calme. Avant qu'elle ne vienne partir, et lui aller à ses obligations, Victor ne put s'empêcher de lui énumérer des recommandations et d'être un peu plus lui-même que l'homme en blouse blanche en montrant de ce fait une partie de la crainte qu'il pouvait ressentir.

« Tu le promets n'est-ce pas ? Tu me dis quand tu es bien arrivée ? Et surtout il faut bien que tu disses à Granny que tant que tu n'as pas tes résultats il faut que tu restes au calme, que tu reprennes des forces, que tu ne dois surtout pas faire le services toute seule. D'accord ? Je passe te voir d'ici deux heures, t'apporter des vitamines pour que tu te sentes mieux, mais en attendant il faut que tu te reposes. »

C'est à regret qu'il laissait la serveuse partir, allant lui-même dans sa propre direction, ne pouvant se retenir de venir lui jeter un dernier regard tout en lui faisant un petit signe. Une impression de déjà-vu. C'était presque la même scène, à quelques détails près, que lorsque le scientifique avait voulu se jeter dans le port pour en finir et que Ruby avait réussi à la ramener dans l'établissement hospitalier. Sauf que cette fois-ci il serait celui qui sauverait sa reine, il ne serait plus le petit docteur en détresse qui se faisait sauver par une louve-garou, les rôles étaient inversés il en était sûr et il ne viendrait pas faillir à son devoir. Marchant dans le couloir il prit tout de même son portable dans sa poche et chercha le numéro de la jeune femme, jetant par moments quelques petits regards aux alentours pour éviter de se prendre un mur ou même un patient en pleine figure, lui envoyant ainsi un petit message pour lui dire de bien rentrer et de faire attention à elle mais surtout de ne pas trop en faire si jamais elle se sentait trop faible. Soupirant lourdement il rangea l'appareil avant d'entrer dans la chambre du malade qui réclamait ses soins, essayant de mettre au possible sa concentration dans ce qu'il faisait et non pas ce qu'il imaginait, tandis que petit à petit la boule au ventre se formait. Il ne put se retenir de demander à l'infirmière présente avec lui d'aller demander à ce que les résultats de la louve lui soient communiqués dès qu'il y aurait quelque chose de concluant, à lui seul d'ailleurs histoire d'éviter d'apprendre une possible mauvaise surprise par quelqu'un d'autre, mais aussi qu'on attente son approbation pour les divulguer à la patiente. Celle-ci s'exécuta sans contester, ayant juste peut-être un petit sourire en coin comme attendrit de cette marque d'affection – après tout c'était un véritable virage à 360° au niveau amoureux pour ceux qui l'avaient connu durant la malédiction, alors qu'il s'occupa d'analyser les radios de son patient. Les minutes passèrent avec une extrême lenteur à son goût, évitant de trop s'attarder sur un même poste pour avoir l'esprit qui pense à autre chose que cette histoire, jusqu'à ce que finalement l'hématologue en service vienne lui apporter après plus d'une heure d'angoisse le précieux dossier en question. L'homme semblait assez de bonne humeur, ce qui calma momentanément la crainte que Victor pouvait avoir, tandis qu'il lui tendait le précieux dossier tant convoité.

« Alors ? Comme ça on change mon planning d’examen et on veut absolument que je vienne remettre moi-même les fameux résultats, j'espère que tu te rends compte que c'est un précieux service que je te rends là Victor ? »

« Je le sais, mais si ce n'était pas important je ne te le demanderais pas tu le sais très bien. »

« Vrai. En tout cas, il n'y a rien d'alarmant dans son cas. Ta patience va juste sûrement être contente d'apprendre la nouvelle je suppose, son mec peut être un peu moins si tu vois ce que je veux dire ! »

« … Comment ça ? » 

Ouvrant rapidement la feuille cartonnée qui lui donnerait accès au détail de la prise de sang, ignorant les autres paroles de son collègue qui n'avait aucune idée à qui appartenaient les examens qu'il avait dû faire, Victor parcouru les lignes à la recherche de la précieuse information. Un charabia ambiant pour ceux qui n'avaient aucunement l'habitude, de précieuses données pour un docteur, ce qui avait sous les yeux lui indiquait que tout allait bien chez Ruby. Il n'y avait aucun manque de vitamines ou même de fer, le niveau des plaquettes était à première vue normal, alors que les paroles énigmatiques de son homologue devinrent tout d'un coup aussi claires que de l'eau de roche. Il s'était comme figé en voyant le mot marqué, son doigt en dessous comme pour le souligner ou lui prouver le fait qu'il avait bel et bien lu, entrouvrant la bouche pour dire quelque chose mais aucun son ne sortait. Enceinte. La louve était enceinte, d'environ deux mois à en croire ce qui était marqué, et cette nouvelle fut un choc si grand que le scientifique ne se souvient plus du reste. Il ne conserve aucun souvenir du moment même où il s'est écroulé, soutenu par son collègue qui demandait en toute hâte un brancard, où son organisme face à cette nouvelle si bouleversante ne fit que lâcher en toute simplicité comme pour le préserver en l'envoyant sans ménagement vers ce qui était la mer de l'inconscience. L'agitation se faisait autour de lui sans qu'il ne le sache, qu'on tente de le ramener rapidement vers le commun des mortels en lui faisant ouvrir les yeux, tandis qu'on ne pouvait se poser que cette unique question : qu'est-ce qui avait bien pu faire pour qu'un médecin vienne à tomber dans les pommes ? Une scène des plus surréalistes sûrement, d'une telle rareté que le corps médical ne trouve pas ceci comique mais préoccupante, une véritable attraction touristique au sein de son propre établissement. Tout ceci n'étant que le fruit d'un curieux moyen d'autodéfense face à une nouvelle dont Victor n'était pas préparé, il avait envisagé toutes les possibilités sauf celle-ci car concrètement il n'y avait aucune raison d'y penser, Ruby attendait un enfant et au vu des dates il y avait fort à parier que lui de son côté serait père. Pas qu'il puisse douter de la fidélité de la serveuse, ils avaient beaucoup changé depuis qu'ils avaient récupéré leur souvenir sur ce plan-là, juste du mal à admettre le fait qu'il pourrait être le géniteur d'un futur enfant.


••

Sa tête lui paraissait si lourde, son corps crispait au possible, avec cette sensation désagréable de ne pouvoir réussir à respirer correctement. Il avait l'impression d'entendre des murmures, mais aucun mot concret ne lui parvenait à l'oreille, tandis qu'il luttait pour ouvrir du mieux qu'il pouvait les yeux. La lumière radieuse, qui se reflétait sur les murs blancs, lui donnait l'impression d'avoir la rétine qui brûle. L'excès de couleur ou même de luminosité était toujours un problème pour Victor, il lui fallait parfois un temps d'acclimatation pour s'habituer, son monde sans couleur ne l'ayant pas assez habitué à cette floraison colorée et radieuse. Doucement il comprenait où il se trouvait, soit un lit d'hôpital soit un canapé où il était allongé mais bien vite il opta pour la première option, mais la question était de savoir comment. Ses idées étaient embrouillées, ayant comme momentanément oubliait la nouvelle qui venait de lui faire tourner la tête, tandis qu'il pouvait sentir un masque pour respirer bien mieux lui envoyer au mieux de l'air dans les bronches. Que s'était-il passé ? Il n'en avait plus la moindre idée, pouvant entendre les bips sonores des machines s'agiter un peu plus à ses côtés, et plus il essayait de comprendre moins il arrivait à avoir une pensée cohérente. Il sentit alors une main lui prendre la température sur le front, se laissant docilement faire sans réussir de toute manière à bouger le moindre muscle, jusqu'à ce que deux silhouettes viennent se dessiner avec plus de netteté et lui montre deux infirmières qu'il connaissait assez bien. Il voyait leurs lèvres s'agiter et lui prouver qu'elles parlaient en elles-mêmes, mais il n'arrivait pas encore à déchiffrer ce qu'elles disaient avec exactitude, juste des brides de mots qui lui parvenaient. Il était question de cheveux et de curiosité, pensant alors à une vraie discussion de femmes qui ne l'étonnaient guère, tandis que le médecin les regardait toujours pour tenter de saisir l'intégralité de la conversation mais ce fut vain. Elles remarquèrent alors son réveil, l'une intimant le silence à l'autre comme par crainte d'énoncer quelque chose qui n'aurait pas dû, l'observant d'un œil curieux avant que l'une d'elles ne quitte la pièce pour s'en doute chercher un docteur. Celle-ci restait auprès de son chevet lui prit la tension, grimaçant quelque peu en voyant le résultat, avant de se pencher quelque peu vers lui et en parlant plutôt fort comme pour le forcer à écouter ou éviter qu'il sombre à nouveau dans certains méandres.

« Docteur Whale ? Vous m'entendez ? Est-ce que vous vous sentez mieux ? Oalala vous nous avez faits une de ses peurs, vous êtes tombé tout d'un coup dans le couloir ! Vous avez eu un petit malaise et on a dû vous transporter dans une chambre pour que vous soyez au calme. Votre tension est très forte, c'est normal que les nerfs lâchent vous savez. »

Il aurait tant voulu se rendormir, qu'on ne vienne le déranger sous aucun prétexte, mais Victor savait que le mieux à faire dans ce cas-là était certes de rester coucher mais surtout de rester au possible conscient. Levant son bras qui lui paraissait bien lourd, comme si on l'avait coulait dans du véritable béton, lui vient frotter un œil de sa main légèrement tremblante. Se forçant à prendre un rythme de respiration plus normale, de calmer les battements irréguliers de son cœur qui ressemblaient plus au bruit d'un tambour de guerre, il finit par retirer le masque en faisant signe à l'infirmière inquiète que c'était bon tout en toussant quelques coups pour se dégager correctement les bronches. Il y voyait un peu plus clair, il se souvenait être dans le couloir et que son collègue lui tendait un dossier de la plus haute importance, tentant de s'auto-diagnostiquer pour savoir la raison de tout ceci. Il n'avait aucun symptôme qui pointait dans une direction concrète, ne pouvait s'assurer exactement de quoi il pouvait s'agir, avant d'en déduire qu'il ne pouvait s'agir que d'une hypoglycémie. Il voulait se relever mais l'infirmière l'en empêcha, lui disant de rester pour l'instant sur le lui, et le scientifique ne chercha pas à batailler car sachant que c'était inutile. Il regarda la femme augmenter les gouttes de l'intraveineuse plantée dans son bras, grimaçant un peu en voyant qu'il aurait très certainement un joli bleu pendant un petit temps, alors que l'autre infirmière revenait et le fixa curieuse avant de se reprendre. Elle s’éclaircit la voix, comme pour casser ce moment de flottement qui venait de s'installer dans la chambre, lui tapotant la main avec empathie.

« Mlle Lucas est dans le couloir, elle souhaite vous voir bien sûr, est-ce qu'on peut la faire entrer ? »

Et comme un tsunami tout lui revient en pleine figure, le fait que Ruby était enceinte et que c'était vraisemblablement son enfant qu'elle portait, ne réussissant qu'à hocher de la tête comme seule réponse alors que les bips s'agitaient encore plus. Ils devaient parler. Victor suivit des yeux les deux infirmières qui quittèrent la salle pour laisser entrer la serveuse, se demandant si tout ceci n'était qu'un rêve, ne sachant si oui ou non il devait dire quelque chose. Mais finalement les mots sortirent d'eux-même, poussés par une sorte de courage refoulé ou peut-être une crainte débordante, avant qu'elle ne puisse dire quoi que ce soit.

« Ruby, j'ai vu tes résultats... tu es enceinte... »


Comme préambule on faisait mieux, ça il n'y avait aucun doute, mais le scientifique préférait dès le début crever cette espèce d'abcès et aller dans le vif du sujet.







copyright Bloody Storm
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Ruby S. Lucas

Ruby S. Lucas
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Le Chaperon Rouge
☂ Conte : Le petit chaperon rouge

☂ Emploi : Co-Directrice au Granny's
☂ Camp : I'm not sure
☂ True Love : C'est mon médecin à moi, celui qui ramène les morts à la vie ♥

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MessageSujet: Re: Congratulations, It's a baby ! | Ruby S. Lucas   Congratulations, It's a baby ! | Ruby S. Lucas EmptyMer 25 Mai - 20:28





Surprise ! I'm pregnant ...

Loveee ♥

J'avais promis. J'avais promis à Victor que j'allais lui envoyé un message lorsque je serais bien arriver au Granny's. Je lui avais promis que j'allais me ménager pour ce service là en attendant ses résultats même si pour le coup j'avais plus envie de me donner à fond pour pouvoir penser un peut à autre chose. Mais je lui avais promis alors j'allais tenir ma promesse. J'avais déjà assez mal comme cela en lui mentant alors je pouvais au moins respecter ceci. C'était la meilleur chose que je pouvais faire pour sentir un peu vis à vis de mon compagnon. J'avais la boule au ventre, j'avais les mains moites. Je ne me sentais vraiment pas à l'aise face à tout ce qui m'arrivait en ce moment, face à tout ce changement qui se déroulait là devant mes yeux sans que je ne puisse faire quoique ce soit pour tout arrêter. Pour tout pouvoir mettre en pause un instant. J'avais juste envie de cliquer sur pause que tout s'arrête pendant un moment pour pouvoir juste respirer. Juste reprendre un peu d'air dans mes poumons, pouvoir faire un point sur ce qui m'arrivait. Juste pour tout mettre au claire, pour tout préparer lorsque le temps recommencera à bouger. J'avais envie de faire une pause, de me reposer et de pouvoir réfléchir toute seule sans que l'on vienne me déranger. Malheureusement ce n'était pas la cas. A chaque fois j'avais quelque chose de prévue, je ne pouvais pas me stopper un seule moment. C'était dure, et je devais toujours me montrer présente. Plusieurs fois parfois j'avais eu envie de tout lâcher pour aller dans un coin tranquillement et réfléchir tout simplement. Sentir simplement le vent sur mon visage qui venait me détendre. Une seule j'avais eu comme ce privilège. Une fois alors que j'avais été en compagnie d'Ellie. Juste seule fois lorsque je lui avait annoncé pour ma sans doute grossesse. Lorsque je lui avais tout avoué parce que je n'avais pas pu garder ce secret encore longtemps pour moi toute seule. On avait pu discuter. Tranquillement toutes les deux toutes seules sans qu'il y ai grand-mère ou même alors Victor dans les parages pour venir nous déranger. Eux où même une quelconque autres personnes du coin. Je savais que si une autre personne apprenait que j'étais enceinte, elle allait le répété à une personne et la nouvelle allait faire rapidement le tour de la ville. Je savais ce que le bouche à oreille dans cette ville pouvait donner. Je savais que cela ne prédisait rien de très bon et que cela circulait assez rapidement. Je savais qu'au final la nouvelle allait tomber dans l'oreille de Granny et de Victor. Je savais à quel point les nouvelles pouvaient facilement circuler dans le restaurant ou alors même à l’hôpital. Si encore elle tombait dans l'oreille de mère-grand ce n'était pas le pire. Mais je ne voulais en aucun cas que Victor l'apprenne d'une autre bouche que la mienne. Je ne voulais pas qu'une personne qui m'était sans doute presque inconnu dise à mon compagnon que j'étais enceinte. Je voulais comme avoir le privilège de lui avouer à moi même. Je voulais avoir assez de force pour le lui dire.

Et rien que le fait de penser à lui dire, était entrain de me stresser au plus aux point. Je ne savais pas comment il allait pouvoir réagir. Je ne pouvais pas le prédire, je n'étais pas divin. Et dans ma tête j'étais entrain de m'imaginer le pire scénario possible. Sans doute parce que je m'imagine le pire et que celui-là se produit je ne pourrais pas être plus déçu que j'avais pensé, non ? Je saurais au moins préparer à la pire chose qui pourrait se produire. Non vraiment, jamais je n'avais pu avoir aussi peur de ma vie. Et pourtant dieu c'est que ma vie n'a été faite que de peur plus intense les une que les autres. J'avais vécu dans la peur pendant plusieurs année voir même toute ma vie pratiquement. J'avais vu plusieurs horreur m'entourer lorsque j'avais vu par exemple les corps déchiqueter des humains qui étaient simplement partie à la recherche du loup, à ma recherche. Quand je repensais à cela, j'éprouvais une sorte de remord. Je me sentais plus que coupable d'avoir causer tout ces dégâts, toutes cette peur, toute cette tristesse. Oh oui j'avais eu peur plus d'une fois … Mais rien n'étais aussi fort que la peur que j'éprouvais en ce moment même alors que je me trouvais toujours dans ma voiture en train de rouler en direction du restaurant. J'avais peur de la réaction de Victor. Dans ma tête j'arrêtais pas de me dire qu'il allait m'abandonner. Qu'il allait partir, me laisser seule avec cet enfant qui grandissait dans mon ventre. Partir parce qu'il n'était clairement pas près à devenir père, parce que c'était bien trop tôt pour lui. Que cela allait trop vite et j'étais d'accord avec cela. Tout allait bien trop vite. Je ne comprenais pas réellement comment j'étais tombée enceinte. Enfin si … Mais quand est-ce que nous nous étions pas protéger ? Je ne me souvenais pas quand et surtout pourquoi ? Tout était trop rapide et au final j'allais me retrouver toute seule à élever cet enfant, notre enfant. Parce que oui par contre j'étais bien sur et certaine qu'il était du médecin. Il n'y avais aucun doute la dessus. Jamais je ne pourrais le tromper, je l'aimais bien trop pour cela. Il était devenue mon nouveau souffle de vie, celui qui m'avait aider à affronter la peur que j'avais en moi, la peur d'être cette personne à moitié louve à moité humaine. Une peur que j'avais en partie refouler, même si elle persistait de temps en temps. La preuve étant que ma cape n'était jamais loin lorsque la pleine lune était au plus haut dans le ciel. Ma cape rouge me suivait partout au cas je pouvais me transformer à n'importe quel moment. J'avais déjà trop fait de mal aux personnes qui m'avaient entouré, aux personnes que j'aimais avec cette louve, cette partie de moi qu'il m'était hors de question de recommencer une nouvelle fois. Quitte à refouler qui j'étais réellement. Quitte à faire disparaître cette partie de moi. Je ne voulais plus me transformer une nouvelle fois, je ne voulais pas, je me l'étais comme interdit depuis que la malédiction avait été rompu depuis plusieurs moi déjà. La seule personne qui ne risquait sans doute rien était belle et bien mère-grand. David et Blanche savaient quoi faire lorsque j'étais en louve, ils m'avaient déjà vu plusieurs mais Ellie et Victor jamais. Jamais ils n'avait vu cette partie de moi et jamais je ne voulais qu'ils la voient. Ils auraient sans doute trop peur et s'enfuiraient tout simplement. Je ne voulais pas les perdre eux aussi même si j'allais sans doute finir par perdre Victor avec toute cette histoire.

D'un il allais m'en vouloir de lui avoir cacher une si grosse nouvelle mais il allait finir par partir ne se sentant pas prêt à avoir autant de responsabilité. Et je me refusais d'avorter. Je ne sais pas si j'avais encore le temps pour cela mais je ne l'aurais pas fait de toute manière. Même si ce nourrisson arrivait dans un moment non prévu il restait une partie de moi. Il faisait partit de moi, je le tenais ici dans mon ventre. C'était mon enfant, le mien et celui de Victor. Le fruit de notre amour et même s'il n'est plus là après, je me devais de le garder. Enfin … Encore faut-il que les examens, que cette prise de sang me confirme que j'étais enceinte. Même si je pense sincèrement que c'était belle et bien le cas. Je voulais quand même me rassurer, être sûre et certaine de ce que j'avançais pour pouvoir le dire à Victor. Je n'imaginais même pas si je lui avouais que j'attendais un enfant alors que ce n'était au final pas le cas. Alors qu'il aurait bien voulu de ce gosse aussi. Il serait très certainement dans ce cas là dessus aussi. Au final je ne ferais que le décevoir et je ne pouvais pas. C'était bien trop dure à y penser dans mon cœur alors si ça devait réellement arriver. Je ne le supporterais pas. Je me secouais un peu la tête pour essayer de penser un peu à tout ça. Il fallait pas que je sois aussi négative. Après tout, tout pouvait se dérouler à la perfection, tout pouvait bien ce passer. Comme le meilleur pour le pire. Il fallait que je reste positive, que je continue d'espérer comme on me l'avait si bien appris. Il fallait que j’espère car sans espoir rien ne peut arriver de bien. Je m'étais garer sur ma place de parking juste à côté de Granny's. J'allais travailler un peu pour tout oublier. J'enlevais la clef du contact avant de prendre mon téléphone en mains. J'avais tout de même promis à Victor de lui envoyer un message. C'était tout ce que je pouvais faire de bien envers lui alors j'allais le faire. Je lui mentais alors je pouvais bien lui envoyer un pauvre petit message pour lui dire que tout allait bien. Je n'attendis pas d'avoir une réponse, après tout il pouvait sans doute encore en plein consultation. Il avait aussi sans doute vu mon message mais n'avait pas eu le temps d'y répondre aussi. Je voulais au plus vite partir travailler. J'étais sans doute déjà en retard pour ne pas changer les bonnes vieilles habitudes. Je rentrais dans le bâtiment par la porte de derrière, la tête baiser encore un peu perdu dans mes pensées. Passant devant le pote manteau, j'attrapais machinalement sans regard mon tablier avant de l'enfiler au niveau de ma taille. J'attachais rapidement mes cheveux en une haute queue de cheval. Lorsque je passais la grande porte arriver devant la pièce central, j'avais changé de tout au tout. Relevant la tête j'avais laissé apparaître une grand sourire sur mon visage. Personne ne devait savoir alors quoi de mieux que de se montrer complètement différente ? Je saluais mes autres collègues avant de prendre un plateau dans mes mains, un stylo et un bloc-note. Je saluais mère-grand de la mains alors qu'elle se trouvait derrière du côté de la cuisine et elle me répondu en levant sa main elle aussi. Je commençais alors mon service sans plus attendre le plus vite possible. Comme si de rien n'était. Comme si tout allait bien dans le meilleur des mondes. Je voulais juste penser un peu à autre chose, ne pas m'imaginer le pire truc possible. Non, juste servir les personnes présentes et ne pensé à rien d'autre.

Une heure où deux étaient bien passer et j'étais toujours en pleins service. Je me ménageais un peu comme l'avait voulu Victor le temps que je reprenne des forces. Mais je me sentais en parfaite santé. J'étais en pleine forme aujourd'hui alors je faisais tout ce que je pouvais. Pas une once de fatigue dans les parages. J'attendais toujours mes résultats ou même Victor qui avait dit qu'il rentrerais sans doute dans une heure ou du justement. Qu'il allait rentré et en même temps m'apporter des vitamines. Je souriais en cette simple pensée, il était vraiment au petit soins avec moi et jamais je n'avais imaginé mieux que lui. C'était une vraie crème quand il s'agissait de moi ou de ma santé, de comment je pouvais me sentir, de mes émotions. Il était toujours la pour et moi et je voulais que cela reste comme à pour toujours. Je voulais pouvoir conter sur lui à chaque moment de ma vie, je pouvais conter sur lui lorsque je me sentais mal, lorsque j'avais juste envie de tout abandonner. Mais aussi quand j'étais au plus haut de ma force, que je voulais prévoir de faire des choses qu'on pouvait dire impossible. Je voulais être de savoir qu'il allait me rattraper si je chutais un moment ou un autre. Je voulais le savoir derrière moi à chaque tournant de ma vie, près à venir à mon aide si rien ne se passe comme j'avais pu le prédire. Pourtant tout pourrait changer du tout au tout lorsqu'il apprendra la nouvelle. Peut-être me faisais-je sans doute trop d'espoir quand à notre futur ensemble ? Je ne savais pas. Je ne savais plus grand chose à vraie dire … lorsque mon portable se mit à sonner, je ne pu m'empêcher de me crisper automatique, comme un réflexe de me protéger. Mon cœur se mit brusquement à battre à cent à l'heure tandis que une boule de stresse venait se former dans le bas de ma gorge. J'avalais difficilement ma salive avant de répondre à mon portable. Je savais ce qu'on allait me dire. Je savais qui était à l'appareille. C'était le numéro de l’hôpital cela ne pouvait être que mes résultats n'est-ce pas ? Le médecin venait me dire que j'étais belle et bien enceinte. Que ce n'était rien d'autre que cela. J'en étais persuadé et pourtant … Non. On ne m'annonça pas mes résultats ou même le fait qu'il fallait que je vienne les chercher directement à l’hôpital parce que c'était un truc trop important pour me le dire à l'oreille. Non on m’appelais pour Victor … Mon cœur avait raté un battement lorsque j'avais entendue son nom dans l'appareille. Qu'est-ce qu'il lui était arrivé ? Je n'avais pas vraiment écouter la suite alors que pleins de question venaient d'apparaître dans ma tête. Qu'est-ce qui lui était arrivé ? Est-ce qu'il allait bien ? Pourquoi lui était-il arrivé cela ? Comment ? Pourquoi est-ce qu'on m’appelait moi ? J'étais sans doute la seule personne assez proche de lui pour m'appeler en cas d'incendie.

« J'arrive tout de suite »

J'avais lâché cela avant que le médecin ai eu le temps de me dire quoique ce soit de plus. De nouveaux films de pire en pire venaient de se faire dans mon cerveau une nouvelle fois. J'avais raccroché le téléphone avant de poser brusquement mon plateau, enlever mon tablier avant de le poser sur le porte manteau avant de quitter le restaurant tout aussi rapidement. La peur m'avait pris de cours et je ne pouvais pas rester passif. Je devais me dépêcher pour être au près de Victor le plus vite possible, ne m'imaginant même pas ce qui avait bien pu lui arriver. Je devais allez le voir un point c'est tout. Je devais me trouver au près de lui le plus rapidement possible. Voir si tout allait bien, le soutenir du mieux que je pouvais. Rien ne venait me déranger, rien dans ma tête juste Victor. Rien que lui et toujours lui. Je ne me préoccupais même plus pendant un instant de ma sans doute grossesse. Rien ne contait plus que lui pour le moment. Je démarrais la voiture en trombe avant de rouler une deuxième fois vers l'enceinte médical le plus rapidement possible mais tout en respectant du mieux que je pouvais les codes de la route. Il manquerait plus que je fasse un accident moi aussi. J'avais de nouveau les mains moites, le cœur qui battait à toute vitesse. Mon souffle était cours alors que je se sortais de la voiture pour me mettre à courir jusqu'au bureau d’accueil avant de lui demander ou était le docteur Victor Whale. J'avais lâché cela comme ça, sans un bonjour ni rien. Je n'avais pas le temps je devais me dépêcher voir comment il pouvait aller. La jeune femme à l'accueil me dit directement la direction à prendre avant de me dire le numéro de chambre, me dépêchant de la prendre. J'avais lâché un rapide merci. J'étais entrain de trottiner dans les couloirs regardant chaque numéro de chaque chambre avant de voir une femme sortir d'une des chambres. Elle me demanda si j'étais bien mademoiselle Lucas alors je hochais la tête pour toute réponse manquant de souffle pour pouvoir réellement parler. Trop de questions venaient dans ma tête. Tandis qu'elle me répondit comme si je lui avais posé. Elle avait sans doute l'habitude depuis le temps maintenant.

« Il va bien ne vous en faîte pas. Sans doute une peu dans la lune après tout il est tombé dans les pommes et bien vient seulement de se réveille. Et il a aussi un truc au niveau de cheveux … Enfin vous verrez pas vous même. Je vais allez lui demander s'il veut vous voir »

Elle repartit aussitôt dans la chambre tandis que j'avais l'impression que les secondes devenaient des minutes et les minutes des heures. J'étais en pleins stresse. Et qu'est-ce qu'elle avait voulu bien dire en parlant de ses cheveux ? Pour m'avait-elle parler de ses cheveux ? J'étais entrain de faire les cents pas dans les couloirs alors que mes talons claquaient à chaque fois le sol du bâtiment recouvert de carrelage. Elle revint quelque minute plus tard avec une autre infirmière m'ouvrant la porte pour me faire rentrer et me dire qu'elles nous laissaient tous les deux. Je n'avais pas attendue une seconde de plus pour rentrer dans la chambre pour tomber sur Victor allonger dans un lit blanc. Les machines reliés à son cœur qui montrait sa fréquence cardiaque. Les poches remplis de liquide brancher à son bras tandis que je voyais bien le masque à côté de lui qui aidait à mieux respirer. Je voyais son visage, à moitié réveillé encore à moitié endormie. Je m'approchais alors de lui avant de m'arrêter nette en entendant ces paroles. Tous autour de moi s'arrêtaient. Tout devenais au ralentie. J'avais l'impression de faire une crise cardiaque sur place … Mon souffle se coupa lui aussi. Tout s'arrêter comme un black-out total. Un blanc régna sur la pièce alors que je n'osais pas parler. Je n'osais même plus bouger du tout.

Il savait …

Il savait déjà. Je n'avais d'un pas le privilège de lui dire moi même. Mais il savait déjà. Il avait lu mon dossier, il avait vu mes résultats avant moi. J'étais belle et bien enceinte et Victor le savait. J'avais l'impression que tout était entrain de s’effondrer autour de moi. Le moment que je redoutais le plus était enfin arriver et je n'y étais pas préparer. Je n'avais pas eu le temps de me préparer à tout cela. Je ne savais pas quoi lui dire, j'avais l'impression que l'on m'avait coupé les cordes vocales. J'avais comme quelque chose de noué dans la gorge. Plusieurs émotions surgissaient les unes après les autres. Je ne savais pas quoi ressentir. De la colère ? Après tout il avait regardé mon dossier comme cela. Il était peut-être médecin, il pouvait sans doute avoir mon dossier assez facilement mais il n'avait pas le droit. J'étais sa compagne et il ne pouvait pas regarder mon dossier comme bon lui semblait. Je n'avais pas eu le privilège de lui dire pour ma grossesse. Je pensais sincèrement que c'était quelque chose que j'aurais au moins le droit de faire mais même pas. Il ne pouvait pas se permettre de faire cela. J'avais comme envie de pleurer aussi. L'envie était forte. Il allait partir j'en étais sur. Tout allait beaucoup, beaucoup trop vite pour moi. Je ne savais plus quoi faire. Je ne savais plus rien. Je devais aussi être tout de même joyeuse non ? C'était quelque chose de joyeux lorsqu'on apprenait que l'on attendait un bébé ? Surtout un bébé de la personne que l'on aimait sans doute, très certainement le plus au monde. Mais non … Je ne savais pas quoi ressentir. Tout était mélanger. Toutes émotions les unes au autre. C'est le haut le cœur qui me fit prendre conscience, qui me fit bouger une peu depuis ces cinq dernières minutes. Je mis ma main devant la bouche alors que je me retournais sentant que j'allais sans doute vomir une nouvelle fois. Cela m'arrivait plus le matin même si parfois je me sentais nauséeuse en pleine journée. J'étais dos à Victor alors que j'essayais de me calmer ce n'était pas le moment de vomir maintenant. Non vraiment pas le moment. Il fallait que je me retourne vers le médecin. Il fallait que j'affronte ma peur. Il fallait que je puisse le regarder lui. Pourtant je ne pouvais pas, c'était bien trop à me demander. Je ne pouvais vraiment pas le faire. C'était plus fort que moi. Je ne savais pas quoi faire. Les larmes commençaient à me monter aux yeux tandis que j'essayais de me calmer. Mais j'étais en pleine crise d'angoisse. J'avais énormément de mal à me calmer. Quelques sanglots s’échappèrent de ma bouche. Sans un mot je me déplaçais vers l'un des fauteuil qui se trouvait à l'autre bout de la salle assez loin de Victor. Je ne savais pas, je ne pouvais pas me trouver juste à côté de lui en ce moment. C'était bien trop dure. Je m’asseyait en essayant de ma calmer respirant profondément. Les larmes coulaient toujours un peu.

« Tu as lu donc .. Tu es déjà au courant, je n'ai plus besoins de te le dire désormais. »

J'avais lâché cela une voix un peu crisper, un peu tendu. Un peu comme si on était entrain de m'étrangler. Je ne savais pas quoi lui dire. Les mots manquait cruellement. Alors je devais tout lui dire. J'avais la sensation que je devais tout lui dire. Comme ça, tout ce que je ressentais.

« Je sais pas quoi penser … Je pense savoir que cela fait à peut-père deux mois que je suis enceinte. Mais je pense que cela tu le sais déjà aussi n'est-ce pas hein ? » avais-je dit avant sortir un petit rire nerveux tandis que d'une mains je venais essayer une larme qui coulait le long de ma joue. « Je pense le savoir depuis quelques semaines voir même un mois. Je pensais t'en parler mais je ne savais pas quand et j'avais l'impression que ce n'était jamais le bon moment. Que si je te disais que je pensais être enceinte, ça allait tout gâcher. Je sais pas qu'est-ce que tu veux faire … Je sais bien que c'est trop tôt dans notre relation et … Et si tu me dis que tu ne veux …. pas de ce gamin je comprendrais. Enfin en tout cas j'essayerais de comprendre. Comme si tu veux partir aussi écoute. Mais pourquoi tu as regardé dans mon dossier ? Tu as pas le droit de faire cela franchement. Enfin si tu peux le faire comme tu es médecin … Mais cela ne te donne pas tout les droits. C'était pas le meilleur endroit ici que j'avais pensée pour t'apprendre la nouvelle figure toi. Mais bon maintenant c'est trop tard pour penser à cela. Je sais pas quoi trop quoi te dire après … Je … J'en sais rien franchement »

Les larmes recommençaient à remonter à la surface et cette fois-ci j'avais bien du mal à les retenir vraiment. J'avais mis ma tête entre mes mains alors que les sanglots me faisaient me contracter à chaque fois. Je ne savais plus … C'était bien trop d'émotions en même temps. La joie, la colère, la peur. Enfin surtout la peur. La peur que tout s'arrête ici. Que celle belle romance prenne fin maintenant. Que je le perde lui aussi et je ne pourrais pas le supporter une nouvelle fois. C'était bien trop dure de se perdre son petit ami surtout quand tu penses que c'était ta faute et que ça l'est encore une fois. Oui tout était une nouvelle fois ma faute. Il allait sans doute partir alors il valait mieux que je parte pour ne pas le voir s'en aller. Il fallait que je parte la première. Je me levais alors me dirigeant vers la porte sans le regarder une dernière fois et lui dire :

« Je vais te laisser si c'est que tu veux ... »




I'm still falling for you
Your heart got me feeling so fine. And just like that all I breathe all I feel You are all for me. No one can lift me, catch me the way that you do
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En réalité, je suis
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Congratulations, It's a baby ! | Ruby S. Lucas Empty
MessageSujet: Re: Congratulations, It's a baby ! | Ruby S. Lucas   Congratulations, It's a baby ! | Ruby S. Lucas EmptyMar 31 Mai - 17:53




Comme le besoin de purger ce qui devait être dire, poussé par une force sortie du plus profond de lui, Victor n'avait pu se retenir de prononcer ces mots et de mettre Ruby devant le fait accomplit. Il ne pouvait garder ceci pour lui, certes il aurait pu l'amener de façon plus douce et il n'avait aucune idée si c'était ce qui se trouvait dans les poches à perfusions reliées à son bras qui l'avait ainsi poussé à être aussi quelque peu vaillant, essayant de se remettre de ce choc et surtout de cette nouvelle à laquelle il n'était aucunement préparé. Du tout. Avant de lire le dossier le médecin avait pensé à plusieurs éventualités, allant du cas superficiel comme un manque de vitamines jusqu'à un degré beaucoup plus sombre qui aurait pu s'avérer fatal, mais pas un seul instant durant ses réflexions il n'avait pu penser que la louve puisse être enceinte. Comment était-ce possible ? Il était docteur et il savait comment ces choses-là fonctionnent, bien entendu et le contraire serait de l'ordre de l'improbabilité il fallait le dire, mais ça ne l'empêchait nullement pour autant de venir se poser cette question en boucle dans son esprit. Tandis que sa tête se faisait si lourde et embrumée, il se forçait de manière radicale à sortir de cette léthargie dans laquelle il se trouvait encore bloquer à cause du malaise et de l'afflux de médicaments qui passaient à travers ses veines, ne sachant quoi penser de tout ceci. Il allait être père. Une idée qui lui mettait la boule au ventre et lui en retournait presque l'estomac, ne se s'entendant pas prêt à faire face à une telle nouvelle et pour l'instant il avait du mal à prendre du recul par rapport à tout ceci, se souvenant à quel point ses rapports avec sa propre figure paternelle fut désastreuse et il n'avait aucune envie de répéter le même schéma. Mais il était s'en doute trop tôt pour vouloir penser à ce genre de considérations, tandis qu'il regardait la serveuse devenir de plus en plus livide à son sens, attendant avant toute chose une réaction de la part de sa compagne et qu'elle vienne lui dire peut-être des mots qui s'avéraient assez rassurants pour la suite des opérations. Tout du moins c'est ce qu'il espérait mais il était conscient que Ruby devait être aussi perturbée que lui à cet instant, il n'avait été que peu délicat de lui expliquer sans le moindre préambule la situation dans laquelle ils pouvaient se trouver même si à ses yeux c'était surtout elle qui en était la plus touchée – c'était dans son corps après tout, s'en voulant d'avoir été si abrupte mais il ne voyait pas comment il aurait pu garder ceci plus longtemps pour lui.

Tentant de tendre sa main vers celle de cette déesse vêtue de rouge, pour lui prendre la sienne et lui montrer qu'il était présent, ses mouvements se faisaient douloureux après avoir vu son corps s'écrouler et lâcher de lui-même la moindre tension ou même connexion entre chaque particule de son être. Elle l'inquiétait profondément à garder ainsi le silence, cherchant à trouver quelque chose d'assez constructif de son côté mais comprenant aussi qu'elle avait sans doute besoin de venir par elle-même digérer cette information cruciale qui risquait de changer les choses, alors qu'il se sentait terriblement mal à l'aise. Quel avenir les attendait ? Peut-être que plus rien n'allait être pareil entre eux désormais, c'était le genre d’événement qui venait perturber une vie à jamais et parfois même la relation entre deux êtres qui pourtant s'aimaient, et très honnêtement il en avait peur. Parce qu'il ne voulait pas que la situation puisse changer, ils étaient bien tous les deux et ils avaient trouvé une sorte d'équilibre qui avait l'air de les satisfaire chacun de leur côté mais aussi de manière assez complice, que tout vienne se dégrader parce que aucun des deux ne savait comment ils pourraient venir gérer tout ce qu'ils étaient en train de vivre. Ils avaient besoin d'assimiler tout ceci, chacun de leur côté pour ensuite mieux en parler ensemble, alors qu'il se sentait si impuissant en voyant dans quelle détresse Ruby semblait être. Les larmes qu'elles pouvaient avoir lui déchirer le cœur, il voulait tant trouver les bons mots pour lui dire que tout irait bien dans tous les cas mais rien ne souhaitait sortir de sa gorge et il restait bêtement muet, une sensation désagréable qui ne fut que croître en la voyant s'éloigner pour s'installer loin de lui. C'était l'illustration parfaite de cette crainte que de voir progressivement leur route se séparer, même s'il comprenait sans mal qu'elle puisse avoir besoin de temps pour elle et comprendre d'elle-même l'étendue d'une telle nouvelle, alors que la mélodie que semblait faire la machine sur les rythmes de son cœur s'accélérait un peu. Il voulait que son corps lui réponde comme il faut, pour se lever et la prendre dans ses bras pour la réconforter mais aussi lui prouver qu'il était présent à ses côtés, mais celui-ci refusait encore de se mouvoir comme il faut. Il savait qu'il devait dire quelque chose, ne pas rester dans ce silence qui c'était installé entre eux et qui rendait cet instant si dur à supporter, mais la jeune femme fut une fois la plus courageuse des deux et vient briser de ses mots l'absence de dialogue mais il ne pensait pas qu'elle puisse avoir ces mots en réalité.

Ruby était déjà au courant, elle avait constaté avant que les résultats ne viennent le confirmer qu'elle était enceinte, ce qui ne fit que le surprendre de son côté et le laisser complètement balbutiant. Pourquoi ne rien lui avoir dit avant ? Victor ne lui en voulait pas non ça c'était une certitude, il savait que ce n'était pas le genre de chose facile à annoncer après tout et la preuve la plus flagrante fut qu'il avait perdu connaissance en apprenant cette nouvelle à laquelle il n'était pas préparé, il était juste peine dans le fond. Oui. Parce qu'il prenait peut-être ce non-dit comme une sorte de manque de confiance en lui quelque part, comme la serveuse pouvait le craindre lui ou même sa réaction – même si le coup elle n'était pas vraiment glorieuse certes, alors qu'en cet instant il n'y avait que des larmes et de la tristesse dans cette chambre d'hôpital. Mais le poids de la culpabilité le saisit avec beaucoup d’intensité lorsque la serveuse mentionna le fait qu'il avait lu son dossier médical, sur le plan institutionnel c'était son droit puisqu'il était médecin mais en tant qu'homme il savait qu'il avait fauté et pas dans la moindre mesure, n'arrivant pas à soutenir son regard et baissant la tête comme le ferait un enfant pris en faute. Il avait eu tellement peur pour elle, pour sa santé, qu'il n'avait pu rester en terrain neutre en laissant son collègue faire et laisser le soin à Ruby de venir elle-même lui dire la nouvelle, mais maintenant qu'elle le mettait face à ses actes il voulait juste remonter le temps et ne pas s'être impliqué de cette façon. Cependant le résultat final restait le même, la louve attendait un enfant, la preuve scientifique lui avait été apporté sous les yeux. La science était toujours une valeur sûre selon Victor, un fait incontestable et que personne ne peut remettre en doute lorsqu'il y réfléchissait de plus près, et c'est peut-être ce qui apportait du poids à cette histoire qui a première vue lui aurait semblait si surréaliste. Si cette déesse de rouge lui avait annoncé d'elle-même les résultats peut-être qu'il ne l'aurait pas cru dans un premier temps, il aurait pensé à une farce de sa blague juste pour l'embêter affectueusement, le médecin ayant toujours besoin de concret pour croire en quelque chose. Trop d'émotions en si peu de temps qui le perdaient complètement, il ne savait plus quoi penser ou devoir faire, venant se frotter l'arcade en tentant vainement de faire le vide le plus absolu dans son esprit pour y voir plus clair. Ce fut le mouvement de la serveuse qui le secoua de sa stupeur perpétuelle dans laquelle il semblait être, ayant son cœur qui s'emballait par le fait qu'elle veuille l'abandonner, tandis qu'elle lui faisait dos.

« Je ne veux pas que tu partes Ruby, surtout pas maintenant... Je veux qu'on discute parce que c'est important, c'est une situation tellement à part, je t'en supplie ne t'en vas pas et ne m'abandonnes pas ici... Je... »


C'était si pitoyable de sa part il trouvait, venant s'asseoir sur le lit alors que sa tête tournait encore et que ses mains tremblaient quelque peu, Victor s'apprêtait à lui dire qu'il avait besoin d'elle mais il ne lui avait dit au final. Il n'avait nullement le droit de lui dire une telle chose, Ruby avait déjà tant fait pour elle et elle lui avait sauvé la vie à maintes reprises d'une certaine façon, c'était elle qui avait ainsi besoin de son soutien et il le savait parfaitement. Ce n'était pas à elle de voler à son secours comme elle savait si bien le faire, le sortant toujours de situation dont il avait l'impression que pas une seule solution s'offrait à lui, c'était le moment où jamais d'être enfin un héros et de laisser la louve se reposer justement sur ses épaules pour une fois. Il serait un prince et elle la princesse en détresse, même si c'était tellement cliché à souhait, il fallait qu'il trouve les mots adéquats pour lui prouver qu'elle pouvait lui faire confiance et voir ce qu'ils pourraient faire ensemble. C'était à son sens une décision à prendre en commun, un enfant était l'acte d'union entre deux personnes et il était hors de question qu'il ne prenne pas part à ce qui se passait, mais pour l'heure il préférait trouver le moyen de se faire pardonner d'avoir été lui quelque part. Commencer doucement et ensuite aller dans le sujet le plus compliqué, lui prouver d'une certaine façon sa bonne foi et qu'il n'avait été au fond que dicté par la crainte, formulant dans son esprit des excuses pour ne pas être resté à la place à laquelle il aurait dû rester. Jamais il n'aurait abusé de sa position de médecin pour obtenir les fameux résultats de Ruby, il n'aurait pas dû non plus faire passer en priorité ses prises de sang car ce n'était pas déontologique d'agir de la sorte, il regrettait d'avoir pu perdre ne serait-ce qu'un semblant de confiance de la serveuse envers lui pour voir fait ce qu'il avait fait. Victor n'aurait pas aimé qu'on puisse agir envers lui de la sorte, se mettant à la place de la jeune femme pour qui il ne ressentait que de l'amour pourtant, il était compréhensif sur la colère dont pouvait faire preuve ou même éprouver sa belle reine des pancakes comme il aimait parfois la nommer. Il voulait pouvoir venir sécher ses larmes, la faire sourire comme elle savait si bien le faire et qui ne faisait que renfoncer un peu plus la torture que de voir les larmes ainsi rouler sur ses joues, mais à défaut de pouvoir pour le moment encore pouvoir se lever il pouvait essayer d'atténuer la peine par les mots. Il eut un petit soupir, reprenant son souffle pour se calmer lui-même, avant de se lancer doucement et le plus délicatement possible dans ce qui serait une discussion peu facile.

« Je suis désolé d'avoir lu ton dossier, je sais que je n'aurais jamais dû le faire et le fait d'être médecin n'aurait pas dû être une raison supplémentaire de le faire, j'aurais dû respecter le secret médical et te laisser avoir connaissance des résultats avant.... je le sais bien... Si je l'ai fait c'est uniquement parce que je m'inquiétais pour toi, parce que je ne pouvais pas supporter l'idée que tu puisses avoir quelque chose et que je ne l'avais pas remarqué avant, parce que tu es la personne qui compte le plus à mes yeux... J'ai eu peur... Peur qu'il t'arrive quelque chose et que je ne puisse rien faire... »


La tête baisse tout en frottant nerveusement sa main gauche de ses autres doigts, même s'il était du genre habitué à faire des excuses ce n'était aucunement un exercice des plus faciles pour lui, tout ce qu'il voulait c'est que Ruby comprenne qu'il n'avait jamais agi avec de mauvaises attentions mais tout le contraire. Regarder ses résultats et outre-passer certaines procédures uniquement par amour, pour tout ce qu'il pouvait ressentir pour elle, c'était là l'explication de ses actes et rien de plus ou de moins. Victor n'avait aucune idée si la louve comprendrait sa démarche, il ne pouvait que l'espérer en tout cas, mais il jouait en toute transparence avec elle et ceci depuis le début de leur relation ou même avant. À partir du moment où elle l'avait empêché de sauter dans le vide sûrement, ce qu'elle avait fait pour lui était hors du commun, depuis ce jour-ci le scientifique avait placé toute sa confiance en elle et il n'avait fait qu'être honnête à son adresse. Aucun mensonge, que ce soit aussi bien sur son état qui ne pouvait que s'améliorer que ce qu'il pouvait avoir sur le cœur, il n'y avait que cette histoire avec Daniel et Regina qu'il avait tus mais en y regardant de plus près il n'avait pas menti en faisant la loi du silence. Mais ses intentions et ses sentiments n'en demeuraient pas moins sincères, tout le contraire même, la serveuse était devenue sa nouvelle chance et raison d'exister très certainement. Alors oui il n'avait pas supporté l'idée qu'elle puisse avoir quelque chose, en tant que médecin il avait vu le pire et ne faisait que le conforter dans un pessimisme perpétuel contre lequel il ne pouvait rien, et tout ce qu'il pouvait faire désormais c'était attendre qu'elle puisse le pardonner. Il espérait juste qu'elle puisse comprendre le pourquoi de ses agissements, qu'il n'avait pas été dans une mentalité égoïste en le lisant mais tout le contraire, que dans le fond la raison c'était elle et rien d'autre. Il ne pouvait plus rien dire sur ce sujet-ci, il avait fait son mea culpa et ne pouvait que remettre son jugement entre les mains de Ruby qui accepterait ou non, comprenant qu'une fois ce petit préambule passé ils n'avaient d'autres choix que d'aborder la partie sans nul doute épineux du problème. Relevant les yeux pour regarder en direction du ventre de la jeune femme, comme s'il pouvait voir à travers même si c'était impossible, il n'en revenait toujours pas. Il se mit à secouer la tête, tellement abasourdi par tout ceci, avant de porter son regard sur le visage de sa compagne.

« Pourquoi ne pas m'en avoir parlé avant ? Même si ce n'était que des doutes... Je sais que ce n'était pas quelque chose de facile, il n'y a qu'à voir tes larmes, mais au moins on pourrait faire face aux résultats ensemble... enfin je ne sais pas... peut-être qu'au moins ça aurait pu éviter que je vienne m’effondrer comme ça dans le couloir... Tu parles d'un médecin. »


Il eut un petit rire amer à la dernière phrase, il se sentait si stupide d'avoir pu tomber comme ça et encore plus devant ses collègues, cependant il préférait être honnête avec la serveuse. Elle avait été blessée qu'il lise son dossier mais lui l'avait été par son manque de confiance envers lui, du fait qu'elle puisse lui dissimuler quelque chose d'aussi capital tout de même, néanmoins Victor ne voulait pas s'attarder sur le sujet. Qu'est-ce que ça changerait ? Il ne ferait que remuer un peu plus dans la plaie alors que la situation n'était pas vraiment des plus agréables, il y avait cette ambiance si lourde qui régnait dans la pièce qu'il avait presque l'impression de manquer d'air par instants, ce n'était pas ce qui ferait avancer les choses et par égard envers sa déesse de rouge il ne voulait venir empirer la situation. Les choses étaient déjà assez compliquées sans devoir en rajouter une couche, il aurait préféré rester dans l'inconscience encore un moment ça il ne pouvait pas trop le nier en fait, tandis qu'il reportait son regard en direction du ventre de la future maman. La vie était une chose si précieuse et encore plus pour quelqu'un qui avait cherché à la préserver toute son existence, quitte à devoir transcender les limites de l'acceptable et de l'humain, mais un enfant était tout autre chose. Un être qui changeait tout son univers en arrivant, qui offrait tout un lot de responsabilité mais aussi de contraintes, et il fallait de base un cadre assez solide pour ceci. Ruby et lui n'étaient ensemble que depuis peu de temps, il est vrai que leur relation allait de bon ton et semblait presque fusionnelle par instants mais ils n'étaient pas prêts pour une telle chose, c'était une forme d'engagement dont aucun des deux ne pourrait se soustraire à un moment donné et la question était de savoir s'ils étaient prêts pour ça. C'était trop tôt. Il ne pouvait mentir et ne se sentait pas avoir les épaules assez larges pour avoir un enfant, il n'était pas préparé ça ne faisait aucun doute, et il éprouvait le besoin d'en faire le constat. Il devait penser de manière réfléchit, comme il pourrait le faire pour une expérience même s'il savait bien que c'était loin d'en être une, une sorte de façon de se protéger de ce qui pouvait l’entourer. Parce qu'il avait besoin de prendre du recul, de voir le tout sous un autre œil, d'être presque spectateur et non pas acteur pour réussir à réfléchir comme il le devait.

« Résumons donc... Tu es enceinte de deux mois environ, ce qui ferait à partir du mois de février, et ce qui veut dire que normalement tu devrais accoucher dans sept mois soit dans les alentours du mois d'octobre... Joyeux Halloween je suppose ? Hm... »

L'espèce de petite blague, même si s'en était nullement eut dans le fond, pour essayer de faire plus facilement passer la pilule alors que Victor tentait de regrouper les données qu'il pouvait avoir. Si Ruby ne mettait pas fin à sa grossesse avant elle devait normalement accoucher vers la fin de l'année, tentant de rester calme et neutre comme s'il était aux côtés d'une patiente lambda, avec ce besoin d'expliquer tout ce qu'il pouvait constater du point de vue scientifique et théorique pour l'instant. Et le fait de l'énumérer à voix haute rendait les choses un peu plus tangible, comme le fait d'accepter un peu plus cette nouvelle présence dans le corps de la jeune femme, du côté médical en tout cas il arrivait à gérer. En tant que médecin ça ne serait aucunement la première grossesse qu'il suivrait, il en avait accompagné jusqu'au bout du processus de naissance même, ce qui était le plus compliqué c'était la partie humaine et personnelle qui était plus dure à gérer. Lui qui avait toujours fui les relations sérieuses, qui préférait mettre un frein avec que les choses ne puissent aller trop loin, il avait désormais les deux pieds dedans et pas qu'un peu. C'était effrayant il ne pouvait le nier. Son cœur ne faisait qu’accélérer un peu plus à ce constat, les bips sonores se faisaient plus rapprochés et qui trahissaient inévitablement son état d'esprit, alors qu'il déglutit doucement sans quitter des yeux sa compagne. Il ne pouvait lui mentir et lui assurer que tout allait bien, la machine branchée et les sens de louve le tromperaient aussitôt s'il venait à dire le contraire, parce que de toute évidence ce n'était pas le cas. En moins de quelques heures il avait appris qu'il serait sans doute père d'ici quelque temps, il était tombé dans les pommes en apprenant la nouvelle, et il se sentait si dépassé par la situation sans savoir ce que la serveuse pouvait penser de tout ça. Qu'est-ce qui ne donnerait pas pour avoir un bon verre, mieux toute une bouteille même ça serait beaucoup plus adéquat à toute cette situation, boire jusqu'à oublier tout ceci ne serait-ce quelques instants. Mais il ne pouvait pas. Victor le savait parfaitement et il devait voir ses responsabilités, ne pas les mettre dans un coin en espérant qu'on le laisserait tranquille avec ça comme ce fut le cas avec son père et son entrée dans l'armée, tandis qu'il n'était pas des plus à l'aise.

« Avoir un enfant pour nous c'est trop tôt... Enfin... je veux dire on est ensemble depuis quelques mois, même pas une moitié d'année d'ailleurs, on vient de passer d'une étape de calme à une si imprévisible et importante... je me sens pas prêt pour ça Ruby... »

Non il ne l'était pas. Le médecin ne se sentait pas à la hauteur pour pouvoir assumer une telle place, avec cette crainte perpétuelle de n'être au final que comme son père, cependant il ne voulait pas perdre Ruby non plus. Mais ce n'était pas la seule. Il eut un coup d’œil vers l'endroit où la vie était déjà en train de grandir, doucement mais sûrement à son propre petit rythme, il avait beau ne pas être prêt il en concevait cependant aucunement que la jeune femme puisse empêcher ce que beaucoup nommaient le miracle de la vie. En tant que docteur, combattant de la Mort, ça lui était des plus impossibles. Mais aussi en tant qu'homme. À ses yeux toute vie était précieuse, il soignerait de la même façon un enfant qu'un braqueur de banques parce qu'il lui était impossible d'abandonner qui que ce soit, et même si cet être à l'intérieur d'elle était plus comparable à un petit flageolet il n'en restait pas moins qu'il y avait déjà un cœur qui battait. Un petit être si fragile qu'il avait besoin d'être protégé, qu'on prenne déjà soin de lui parce qu'il en était incapable, et avec qui il faudrait bien faire. Est-ce qu'il pourrait le faire de son côté ? C'était l'incertitude qui lui faisait le plus peur, parce qu'il ne voulait pas détruire le peu de choses qu'il possédait et encore moins la vie de quelqu'un d'autre, néanmoins ce qu'il ressentait pour Ruby était si fort. Il ne voulait pas l'abandonner. Victor ne voulait qu'une chose c'était la soutenir, pouvoir enfin assumer ce rôle de celui qui est aussi capable de lui apporter autant de bonheur qu'elle pouvait lui en apporter, et pour cette raison jamais il ne voudrait la laisser tomber. Pas aujourd'hui, encore moins demain, jamais. Il ne voulait plus la voir pleurer et la voir aussi triste, ce qu'il était en train de vivre n'était pas évident mais ils devaient essayer de voir le bon côté, alors le scientifique essayait de prendre les devants. Il inspira, se calmant quelque peu, sachant qu'il était face à un croisement important de sa vie. La louve lui avait dit de saisir cette deuxième chance de vie, qu'il avait la possibilité d'influer sur son destin, et cette fois il était décidé à faire le bon choix mais surtout à ne pas fuir. Elle lui faisait même croire que le concept de véritable amour existait, c'était peut-être là justement une preuve supplémentaire que celui-ci pouvait bel et bien exister, même si au début il avait trouvé ceci si drôle et enfantin petit à petit ce qu'il vivait à ses côtés le faisait changer d'avis. Il se frotta les yeux avec la paume de ses mains, il était encore un peu embrumé par son réveil mais il y voyait beaucoup plus clair, même si les choses ne seraient pas faciles à l'avenir ça ne voulait pas dire qu'il n'y en aurait pas. Il sourit un peu à la serveuse, il souhaitait aussi voir le sien et plus cette tristesse qu'elle pouvait afficher, remplit d'un peu d'espoir.

« Je ne sais pas si j'arriverai à être un bon père, et je ne sais pas ce que tu veux faire de ton côté... mais... on va avoir sept mois pour se préparer ? Mieux se connaître... ? Tout ira bien n'est-ce pas ? Enfin... on va tout faire pour, ensemble ? »


Il lui tendit la main vers elle, comme pour appuyer ses propos, main dans la main ils feraient face à l'adversité et il ne la laisserait pas tomber. Ils allaient être parents dans un destin qu'ils pourraient choisir, la vie n'avait jamais été tendre avec eux mais peut-être qu'enfin elle allait leur sourire, loin de toutes les horreurs qu'ils avaient connues jusqu'ici. Victor voulait y croire en tout cas. Bien sûr que ça ne serait pas simple, rien ne l'était vraiment dans l'existence après tout, mais il voulait croire que tant que la serveuse et lui seraient ensemble alors tout ira bien. Pour l'instant il souhaitait mettre l'angoisse de côté, penser à toutes les implications et les changements que ceci allait apporter, pour profiter de cette nouvelle en elle-même. Il avait paniqué certes, plutôt pas mal ça il ne pouvait pas dire le contraire, mais petit à petit c'était la joie qui venait le transcender et prendre place. Il allait être père. Il allait contribuer à donner la vie et cette fois-ci il n'y aurait aucun regret, pas d'orage ou de cœur magique à transposer, aucun mort et juste la vie rien ne plus. Il ne pouvait se retenir de rire, respirant mieux comme si un poids était enlevé de sa poitrine, n'en revenant toujours pas.

« Tu... Non... Nous allons avoir un petit monstre... »

Deux monstres qui allaient en avoir un, aussi étonnant que ceci puisse paraître c'était dans un sens affectif et non pas péjoratif ce que Ruby avait dû comprendre car après tout c'était la base de leur relation, il sourit sincèrement et porta un regard doux envers la louve.







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Ruby S. Lucas

Ruby S. Lucas
En réalité, je suis
Le Chaperon Rouge
☂ Conte : Le petit chaperon rouge

☂ Emploi : Co-Directrice au Granny's
☂ Camp : I'm not sure
☂ True Love : C'est mon médecin à moi, celui qui ramène les morts à la vie ♥

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MessageSujet: Re: Congratulations, It's a baby ! | Ruby S. Lucas   Congratulations, It's a baby ! | Ruby S. Lucas EmptyJeu 9 Juin - 12:06





Surprise ! I'm pregnant ...

Loveee ♥

Il valait mieux que je parte, que je parte avant qu'il ne la fasse. J'aurais très certainement moins de peine à partir moi en première que si je voyais Victor s'éloigner en peu plus loin de moi chaque seconde. Du moins c'est que je pensais réellement. Plusieurs personnes auraient sans doute pris ce comportement comme être quelqu'un de lâche, d'une personne qui préféré fuir au lieu de rester et de faire face à ses problèmes. Une personne qui n'ose même pas affronter la réalité, le comportement typique d'un gamin, d'une personne immature et à vraie dire ce n'était que la réalité. J'étais lâche, je préférais partir au lieu de me confronter directement au problème. Je préférais être une personne immature en ce moment même que de souffrir encore une fois. Je voulais partir et qu'on en finisse maintenant avec toute cette histoire au lieu de parler encore et encore si c'était pour arriver au même final. Cela ne servirait alors à rien de parler, simplement nous faire souffrir l'un et l'autre encore un peu plus. Juste nous détruire de plus en plus à chaque seconde, à chaque paroles que nous pourrons prononcer en vers l'autre. Et je ne voulais pas, en aucun cas je voulais souffrir ou même pire encore le faire souffrir lui. Je préférais encore passer pour une lâche que de voir son visage remplis de peine, remplis de haine, remplis d'un sentiment qui me ferait mal au au cœur que de le voir sur son visage. Ce n'était pourtant jamais dans mon comportement de fuir. J'avais toujours affronté mes problèmes du mieux que je pouvais. Pourtant les animaux ont toujours deux solutions qui s'offrent à eux devant un problème, soit ils combattent dignement, soit tout simplement ils fuient. Et pour l'instant la deuxième solution me paraissait la meilleur à ce moment précis. Fuir et ne pas me retourner. Fuir sans un regard en arrière vers la personne qui était la dans la même pièce allonger sur ce lit d'hôpital. Sans un regard en arrière envers la personne que pourtant j'aimais très certainement le plus au monde. La personne qui comptait le plus et pour qui je pourrais faire n'importe quoi si sa vie était encore, une nouvelle fois en danger. Je pourrais littéralement mourir pour lui. J'étais prête à tout pour le médecin. Il ne le savait peut-être pas, mais en quelque sorte il m'avait sauvé lui aussi. Chaque jour que je passais avec lui me donner de plus en plus de courage, de plus en plus confiance en moi. Même si je gardais encore régulièrement ma cape à mes côtés, j'avais tout de même un peu moins peur de mon côté louve. Sans doute parce que j'avais bien vu que je n'étais plus la seule qui pouvait être considérée comme un monstre. Chaque jour, il me redonnait confiance en moi rien quand me regardant comme si j'étais la chose la plus précieuse qu'il pouvait avoir. Rien quand me serrant dans ses bras j'avais l'impression que je pouvais tout faire parce que je ne serais jamais seule. Parce qu'il ne me laisserait jamais tomber, qu'il sera toujours la pour me rattraper avant que je touche le sol.

Alors pourquoi fuir ? N'avais-je plus confiance en lui, en notre amour ? Pendant une seconde je voulu me raviser. J'étais bête de fuir, de partir ainsi alors que je n'avais même pas laisser le temps au médecin de parler encore une seconde. Peut-être ne voulait-il pas m'abandonner. J'étais très certainement entrain de me faire des films encore une fois. M'imaginer pleins de trucs qui au final ne se produiraient sans doute jamais. J'étais bête pour le coup mais je préférais me protéger d'abord. Je n'avais pas envie de souffrir une nouvelle fois. Cela serait bien trop dure à accepter, bien trop  dure pour m'en remettre surtout si ça vient de Victor. J'avais tellement souffert dans le passer. Nous avons tellement souffert, tellement perdu de personnes qui nous étaient chère tous les deux. Surtout lorsque je savais que ses personnes je les ais perdu par ma faute, parce que c'est moi qui est fait une erreur dans ma vie, parce que c'est moi qui les ai tout simplement tuées. C'était moi qui avait tué Peter. Tout cela à cause d'une idée idiote qui était d'aller tuer le loup. C'était moi qui avait tuer ma mère parce que j'avais voulu sauver Blanche et que je n'avais pas su viser en la repoussant puisqu'elle était tombé en plein sur un pieu. J'avais tué les personnes qui avaient été chère à mes yeux et j'en avais encore mal au cœur. Je ne voulais plus perdre une personne, je ne voulais plus faire souffrir ceux qui m'entourait et pas conséquence me faire souffrir aussi. Mon cœur réussissait de jour en jour à être pensé, j'arrivais de plus en plus à vivre avec des meurtres sur le dos sans constamment me sentir coupable. Sans constamment me dire que je portais malheur. Sans constamment me sentir coupable de pouvoir avoir une vie heureuse, pleine de bonheur alors qu'eux ne pourront jamais connaître ceci par ma faute. Et tout cela était en grande partie grâce à Victor. Parce qu'il était sans doute le seule à pouvoir réellement me comprendre sur ce sujet, du fait qu'il avait vécu pratiquement la même histoire que moi. Lui aussi se sentait comme un monstre de par le fait d'avoir pu ramener son frère à la vie ou du moins le corps de son frère et par conséquence avoir tuer son père. Par le fait qu'il pensait que dès qu'il ramenait une personne à la vie ou en sauver une, quelqu'un d'autre mourrait pas la suite. Comme une sorte de malédiction qui s'était abattue sur lui. Il  n'y avait que lui qui pouvait me comprendre à cent pour cent. Nous étions comme deux montres. C'était même comme le mot sur laquelle était basée notre relation, le mot d'ordre, le mot qui nous faisait avancer ensemble main dans la main. Et qui faisait que notre relation était encore si solide pour l'instant, qu'elle ne faisait que encore évoluer avec le temps. Pourquoi je devrais fuir alors si j'avais autant confiance en lui, en notre relation ? Pourtant une force inconnue me poussait à fuir tout de même. Je l'aurais très certainement fait si Victor n'avait pas fini par briser le silence, n'avait pas fini par parler depuis tout ce temps, depuis qu'il m'avait annoncé la nouvelle.

Il … Il voulait que je reste ? Il ne voulais pas que je l'abandonne ici. Une lueur d'espoir était comme entrain de renaître en moi. Peut-être que tous ce que nous avions construit jusque là ensemble n'était pas complètement perdu. Peut-être qu'ils nous restaient encore une chance qu'il n'allait pas m'abandonner lui aussi et partit ailleurs. Mais j'avais toujours cette boule d'angoisse qui était là présente dans mon ventre comme dans ma gorge. J'avais la main sur la poignée prête à l'abaisser, prête à ouvrir cette porte et partir. Partir ainsi sans demander mon reste, sans me retourner. Mais dans un sens je ne pouvais pas. Il ne voulait pas que je l'abandonne et je ne le ferais pas parce que je l'aimais bien trop. Je ne pouvais pas le laisser seul ici alors qu'il ne le voulait pas, même s'il risquait lui plus tard de partir. Je ne pouvais cependant toujours pas le regard en face, c'était encore trop. Je ne pouvais le regarder dans les yeux, je ne savais pas exactement pourquoi. Sans doute étais-je encore un peu en colère contre lui, du fait qu'il avait pu lire mon dossier ainsi sans penser à m'en invertir avant ou à me demander l'autorisation. Enfin … En tant que médecin il n'avait pas besoins de mon autorisation pour regarder ou non mon dossier. Il en avait pleins pouvoir dessus. Il pouvait le regarder quand il voulait rajouter des informations dedans ou même en enlever peut importe. Il pouvait avoir mon dossier entre ses mains quand il le désirait. Mais en tant que compagnon … il n'avait pas le droit. Je n'étais pas n'importe qu'elle patiente dont il pouvait très bien se préoccupait. J'étais sa compagne, sa petite amie, celle qui pouvait bien partager sa vie et par se fait il ne devait pas regarder dans mon dossier comme bon lui semblait. Il devait garder un minimum de distance de ce côté là. Savoir faire la par des choses. J'écoutais ses paroles alors que je fermais quelque peu les yeux essayant de me calmer et d'arrêter les larmes qui pouvaient continuer de couler le long de mes joues. Je pouvais le comprendre. J'aurais très certainement moi aussi eu peur si je me m'étais à sa place. Savoir que l'on est médecin alors qu'on ne peut même pas remarquer les premiers symptômes chez la personne qui vit à côté de nous ne devait pas forcément très facile. Au fond, cela me faisait quand même du bien d'apprendre qu'il pouvait réellement s'inquiète pour moi, avoir peur de ce qui pourrait bien m'arriver si j'avais eu ou non une maladie grave, une maladie incurable. L'entendre dire que j'étais la personne qui comptait le plus à ses yeux me réchauffait le cœur et venait me rassurer de plus en plus sur le fait qu'il ne m'abandonnerait pas comme j'avais pu l'imaginer.

Je ne disais toujours rien préférant coller ma tête contre le porte alors que ma main se trouvait toujours sur la poignet de celle-ci. De toute manière je ne pouvais pas parler, je n'y arrivais pas. Je ne savais pas quoi dire mais en plus de cela, j'avais la gorger nouer dans tout les sens. J'avais la sensation qu'on m'avait complètement enlever les cordes vocales et que je n'arriverais plus jamais à prononcer à mots comme avant. J'avais l'angoisse qui était toujours présente quoique bien diminuer pour l'instant. Enfin … Jusqu'à ce que Victor ré aborde le sujet. Je ne savais pas pourquoi je ne lui avais pas dit plutôt. La peur m'avait prise et c'était comme impossible de lui avouer. J'avais pourtant essayer quelque fois. J'avais ouvert la bouche, essayant d'aborder le sujet en douceur mais à chaque fois je m'étais ravisée. Préférant continuer à sourire lorsque Victor me regardait et continuer de parler du sujet sur lequel on était déjà depuis quelque minute. J'avais à plusieurs reprise de lui dire mais j'avais eu l'impression que ce n'était jamais le bon moment. Que je n'allais que gâcher un moment si bien alors que nous n'étions que tous les deux dans la pièce. Je n'avais pas envie d’amener la tempête alors que le calme et le douceur régnait de plus belle. J'avais eu cette peur perpétuelle qui n'avait fait que grandir alors que les jours passaient de plus en plus. Des jours se transformant en semaine et des semaines en des mois. J'avais été sens doute faible comme certain aurait pu pensée et je n'aurais pu dire le contraire. J'avais été faible, je n'avais jamais eu la force de lui dire en face que je pensais être enceinte et voilà que maintenant c'était trop tard. Il le savait désormais. Je n'avais pas eu dans un sens le bonheur, la joie de lui annoncer bonne ou la mauvaise nouvelle, cela dépendait du poins de vue. Il l'avait appris en lisant mon dossier et je n'étais pas encore prête pour qu'on aborde le sujet que cette grosse pouvait poser. Je n'avais pas eu le temps de me préparer et pourtant voilà que c'était bien trop tard maintenant. Je n'avais plus le temps, je savais qu'un moment ou un autre il fallait qu'on parle de cette grosse, de ce bébé que je pouvais bien attendre dans mon ventre. A l'idée même, je vint placer ma main sur mon ventre. Je n'arrivais toujours pas à me faire à cette idée … J'étais enceinte et c'était réelle. Il y avait les preuves scientifiques et Victor m'avait bien fait comprendre depuis le temps que rien ne pouvais aller à cette encontre. Je m'étais retourné vers lui me mordant la lèvre inférieur alors que mes yeux recommençaient à s'embrumer.

« Je … Je ne sais pas pourquoi je ne suis pas venu plus tôt. J'avais … peur. Je ne savais pas comment tu aurais pu réagir. Je ne savais pas qu'est-ce que tu allais faire et … Et je ne savais pas comment te le dire. J'avais l'impression à chaque fois que ce n'était jamais le bon moment … Que j'allais tout simple gâcher tout en t'annonçant que j'attendais un enfant. Même si ce n'était que des doutes. Oui j'avais peur … tout simplement peur ... »

Ma voie était nouée. Mes paroles avaient été couper par de nombreux secousse du à mes pleures. C'était la peur qui m'avait pousser à ne rien dire comme c'était la peur qui l'avait poussé à regarder dans mon dossier. Il ne pouvait pas m'en vouloir d'avoir eu peur, d'avoir réagit de la sorte. Il le disait lui même. Ce n'était pas quelque chose de facile. Et puis il s'était évanoui rien quand voyant mes résultats alors comment il aurait pu réagir si c'était moi même qui lui aurait annoncer le nouvelle. Bonne ou mauvaise après c'était à lui d'en décider. Je ne pouvais toujours pas dire s'il était heureux ou non de cette nouvelle. Il n'avait toujours rien dit à ce sujet là et mon angoisse ne faisait qu'augmenter en flèche en pensant à cela. J'essayais de me calmer, de reprendre une respiration quelque peu normale alors que je venais me mettre dos à la porte. J'avais détourné mes yeux de Victor préférant  poser mon regard sur le carrelage qui recouvrait le sol. Je ne savais pas quoi lui dire de plus, je ne savais pas quoi lui dire tout cours. Tout était entrain d'aller trop vite pour moi et je ne savais pas comment gérer tout ce qui était entrain de se passer. En deux seconde même j'avais comme l'impression que tout ce qui m'entourait était entrain de s’effondrer petit à petit. L'impression que le petit cocon dans lequel je m'étais enfermé était entrain de se fissurer et qu'il allait bientôt s’ouvrir pour me laisser tomber alors que je n'avais pas eu le temps de me transformer en un jolie papillon. En deux seconde j'avais appris que j'étais belle et bien enceinte et que Victor le savait aussi en retour. Deux choses qui m'étaient apparut d'un seul coup en pleine figure alors que je ne m'y attendais nullement. J'avais encore du mal à y croire. Cela ne faisait que quelque mois que nous étions réellement ensemble avec Victor. Environ six mois tout au plus. Nous étions encore comme de jeune amoureux qui apprenait toujours à ce connaître chacun l'un et l'autre. Et voilà que nous étions passer d'un univers à un autre en une fraction de seconde. Aucun de nous deux n'était prêt à avoir un enfant. Je me sentais clairement pas prête pour cela. Physiquement sans doute mais pas mentalement. Je ne savais ce que donner la vie pouvait faire. Je ne savais pas du coup si je serais sans doute seule pour élever cette enfant. Enfin seule … J'aurais très certainement Granny pour m'aider ou même Ellie pourrait faire une très bonne tante, j'avais confiance en elle. Mais rien ne serait pareille sans le père à mes côtés. Cette enfant était le fruit de notre amour et élevé la preuve de notre union et par conséquence de notre amour sans lui … Cela m'était comme impossible. Je ne pouvais pas. Et pourtant c'était bien trop tôt pour nous deux. J'avais relevé un peu les yeux vers Victor en l'entendant reprendre la parole.

« Ce n'est pas drôle … »

J'avais presque murmuré ses paroles, tellement ma gorge restait nouée. Non. Il avait peut-être dit cela pour détendre l’atmosphère mais ce n'était clairement pas drôle à mes yeux. Le sujet était sérieux et j'avais déjà accepté que l'on en  discute maintenant. Ce n'était clairement pas le moment de rigoler. Comme il le disait si je disais réellement de la garder les sept mois allaient passer plus vite qu'on ne pouvait le penser et je n'étais pas prête. C'était un tournant de notre vie, de ma propre vie dont je ne savais pas si j'avais réellement envie de la prendre, si j'en avais réellement la force. Ce que je redoutais le plus c'est de me retrouver seul sur le chemin et que personne ne puisse venir à mon secours s'il se passait quoi que se soit. J'entendais les bips de la machine relier aux battements du cœur du médecin s'accélérer, je pouvais sentir son malaise ce qui n'était aucunement à me sentir mieux, à me calmer moi même. Et les paroles du médecin ne venait encore qu'empirer la situation. Je pouvais sentir mon cœur battre de plus en plus fort tandis que ma respiration essayait de suivre. J'avais l'impression qu'il allait complètement sortir de ma poitrine. C'était une sensation si désagréable de pouvoir sentir les nœuds se forer partout dans mon corps tellement il pouvait être tendue, crisper. Ses mots se répétaient dans ma tête encore et encore. Je fermais alors les yeux pour essayer de me calmer une énième. Il n'avait pas tord après tout … J'avais la même sensation que lui. Je ne me sentais pas prête. Tout ceci était plus que effrayant. J'avais peur. Encore jamais je n'avais pu avoir aussi peur que de ci qui pourrait se passer dans le futur. Moi qui était normalement plutôt confiante sur ce point là, j'étais complètement perdu. Avec le temps j'avais appris à avoir confiance eu futur que le destin pourrait me donner. J'avais appris à surmonter tous les obstacles qui pouvaient se trouver sur ma route et dieu sait combien j'ai pu en avoir plus d'un. J'avais réussis avec le temps à les surmonter les uns après les autres certain plus longs et plus dure que les autres mais j'avais fini par réussir tout de même. J'avais réussis à passer de l'autre côté pour pouvoir continuer sur ma route. J'avais connu la joie, la tristesse, la peur et c'était tout cela qui m'avait permis de grandir, de mûrir et de continuer encore plus forte que la fois d'avant. Pourtant là … J'avais la sensation d'être complètement perdu, ne sachant pas trop quoi faire. J'avais juste envie de partir une nouvelle fois. Fuir mes problèmes plutôt que de les affronter. Être une lâche juste une fois. Arrêter de jouer l'héroïne juste pour cette partie et laisser gagner quelqu'un d'autre. Je ne voulais pas me battre cette fois-ci. Je n'en avais clairement pas la force et je ne m'étais pas préparer. Je voulais simplement partir. Les mots de Victor ne m'aidait clairement pas à rester. J'étais partagé. Je ne pouvais clairement pas lui en vouloir. Il avait raison et je le savais. Nous n'étions pas prêt pour avoir un enfant maintenant et j'en étais bien consciente.

« Je ne suis pas prête non plus … Mais ... »


Je n'arrivais pas à parler mais j'en eu pas besoins puisque Victor venait de reprendre la parole. Je relevais la tête vers lui quelque peu étonner de ce qu'il venait de dire. Ensemble … Vraiment ensemble ? Je n'arrivais pas réellement à suivre ce qui venait de se passer. Je secouais un peu la tête venant essayer un peu mes yeux qui étaient encore plus humide que l'anormal, essuyer mes joues qui étaient devenue collantes. Mon cœur avait raté comme un battement lorsque j'avais entendue ses paroles. Il ne voulait pas m'abandonner comme j'avais pu le penser au premier abord. Non il voulait rester, il voulait qu'on le fasse ensemble. Mon cœur se calma automatique et ce n'était plus des larmes de tristesse qui coulaient sur mes joues désormais mais un mélange entre les joies et le stresse qui s'évacuaient petit à petit. Je ne savais pas si c'était les hormones du à la grossesse qui commençait déjà ou alors tout simplement moi qui était bien trop sensible. J'avais d'un seul coup un poids en moins sur les épaules. Je me sentais d'un seul coup plus légère. La bouche quelque peu entre ouverte, je ne savais tout de même toujours pas quoi dire face à Victor qui étaient entrain de lever sa main vers moi. Je ne savais comment je devais réagir face à tout ceci. Encore une fois tout aller bien trop vite mais cette fois ci c'était dans le bon sens. Je restais tout de même perdu, la peur ne me quittais toujours pas bien que quelque peu diminuer. J'avais instinctivement avancer de quelque pas vers Victor mais je n'osais encore pas lui prendre réellement la main. Est-ce que ce qu'il venait de me dire était réellement vraie ? Est-ce qu'il n'allait pas m'abandonner au bout d'un moment lorsqu'il aura compris son erreur ? Je ne savais pas et personne ne pouvait me le dire concrètement. Le futur était quelque chose de complètement abstrait et dont pratiquement personne ne pouvait complètement le prédit. Un choix, une parole et voilà le futur pouvait complètement changer du tout au tout. Et c'était maintenant à ce moment même que je devais faire le choix de quel futur je voulais. Je restais plantée là en plein milieu de la pièce pendant que Victor rigolait quelque peu. Je restais là planter sans bouger alors que pourtant je savais quel futur je voulais. Je voulais être avec Victor j'en étais sûre et certaine. Je l'aimais plus que tout au monde. Sans le savoir il m'avait sauvé lui aussi. Chaque jour avec lui je me sentais de plus en plus unique, de plus en plus sûre de moi. Je me sentais aimée, comblée comme jamais je n'avais pu l'être dans le passer. Je ne savais pas ce que le destin allait encore nous réserver mais pourtant c'était un risque à prendre. Je savais parfaitement que jamais je ne pourrais être complètement heureuse si Victor n'était pas avec moi. Je voulais le voir près de moi. Je voulais savoir qu'il était juste derrière et que si j'avais un quelconque problème il viendrait à mon secours pour me soutenir.

Monstre … Le mot sur lequel notre relation même avait été, ai construite. Nous étions des monstres de bases. Des monstres dont tout le monde avait peur, dont tout le monde craignait. Deux monstres et bientôt très certainement un troisième. Je lui souriais plus que sincèrement avant de m'approcher un peu plus et de lui attraper la main et de la serrer fort dans la mienne. Je ne voulais plus la lâcher désormais. Nous étions ensemble et je ne voulais pas qu'il m'abandonne comme je ne voulais pas l'abandonner. D'un seul coup, encore une fois tout avait basculé. Je me sentais terriblement mieux et pourtant je ne savais toujours pas quoi dire. Les mots me manquaient pour une fois. Alors parfois il valait mieux des gestes que simplement des mots pour dire ce qu'on pouvait bien ressentir. Je m'approchais alors doucement de Victor ne lâchant toujours pas sa main que je serrais dans la mienne. Posant mon front contre le sien avant de fermer les yeux. Mon autre mains venait se déposer doucement sur sa joue alors que je la caressais doucement avec mon pouce. Je me sentais tellement plus légère, tellement plus calme. Je me sentais tout simplement bien en ce moment même. J'avais comme envie que le temps s'arrête à ce moment là. Seulement pendant quelque seconde le temps d'en profiter à fond avant que tout vienne nous rattraper. Je me penchais un peu plus avant de déposer mes lèvres sur le sienne et de lui transmettre autant que je pouvais tout l'amour que je pouvais éprouver à son égard et la joie que je pouvais ressentir en ce moment même. Je l'aimais plus que tout et je me sentais bête d'avoir pu penser qu'il allait simplement m'abandonner, me laissant en plan lorsqu'il apprendrait la nouvelle. C'était stupide d'avoir pu croire une telle chose. Je me reculais, séparant nos lèvres, avant de rigoler un peu et d'enlever de mon pouce le peu de rouge à lèvre que j’avais pu lui mettre sur le visage. Je le regardais droit dans les yeux alors que je venais me mordre la lèvre inférieur du bas.

« Je suis désolée … Vraiment désolée. Oui. Je sais que j'aurais du t'en parler de mes doutes mais je ne savais vraiment pas comment le faire. Tu ne peux même pas imaginer ô combien j'avais peur. Je m'en veux d'avoir pu certainement penser que tu allais simplement partir, m’abandonner lorsque tu apprendrais la nouvelle. C'est stupide, je sais … C'est pas vraiment croire en nous ça ... »

Non ce n'était clairement pas croire en nous, à l'amour qu'on pouvait se porter l'un à l'autre et pour tout cela je me sentais vraiment stupide. Vraiment bête et plus que tout désolé. C'était moi avec mes grands discours sur l'espoir qui ne croyais pas en nous. J'avais juste envie de ma taper la tête tellement c'était débile. Sans doute la peur qui à été beaucoup plus forte que tout le reste. La peur qui m'a fait me renfermer sur moi même pour me protéger d'abord avant toute chose. Je restais toujours près de lui regardant nos deux mains qui étaient toujours entrelacer l'une à l'autre avant de ma main libre venir la déposer sur mon ventre. Je n'arrivais tout de même toujours pas à y croire de ce qui nous arrivait. J'étais réellement enceinte de environ deux mois. Nous attentions tous les deux un enfant et cela continuait de m'effrayer tout de même. Je ne savais pas si je pourrais faire une bonne mère comme lui ferais un bon père. Nous étions tous les deux novices de ce côté là, deux étrangers qui allaient entrer dans un tout nouveau monde, dans un tout autre univers. Mais comme il l'avait si bien dit, nous allons le faire ensemble souder. Nous allons pas nous lâcher une seconde, du moins je l'espérais réellement parce qu'il était hors de question que j'abandonne l'enfant.

« Je … Je veux le garder Victor. Le bébé, je veux le garder. Je ne veux pas, en aucun cas, avorter. Parce que se serait comme tuer, et je me refuse d'empêcher un être de grandir et de pouvoir vivre, de naître une nouvelle fois. Tu sais j'ai déjà tué, ôter la vie à beaucoup trop de monde déjà dans ma vie je me refuse de le faire un nouvelle fois … Surtout avec lui. Je ne pourrais jamais me le pardonner»

Oui. J'avais déjà tué beaucoup trop de personne dans ma vie. J'avais empêché déjà de nombreuses personnes de vivre tout simplement . Et je ne voulais en aucun cas tuer encore une personne de plus. J'avais encore du mal à vivre avec ma conscience sur le dos qui me répétait s'en cesse que je n'étais qu'une meurtrière. J'étais une meurtrière. J'avais tuer des centaines de personne en tant que louve lorsque je ne savais pas encore mon secret. J'avais fini par tuer des personnes qui m'étais chère comme Peter ou encore ma mère. Et je ne voulais plus, je voulais que tout cela cesse. Même si il n'était encore qu'un fœtus en ce moment précis, qu'il n'avait pas encore réellement de forme, cette enfant était une partie de moi, une partie de nous deux et je ne pouvais pas le tuer. Parce que au fond je commençais déjà à l'aimer plus que tout. Je commençais déjà à le porter dans mon cœur. Il était là dans mon ventre et c'était étrange comme sensation mais j'avais déjà envie de le protéger de toutes les horreurs que le monde pouvait contenir. De toutes les horreurs qui pouvait nous entourer. Je fini par relever ma tête vers Victor avant de le regarder droit dans le yeux avec un petit sourire au coin du visage. Avant de lui dire les trois mots les plus important. Ces mots qui étaient pourtant si peu alors qu'ils voulaient dire beaucoup plus finalement.

« Je t'aime. Je t'aime plus que tout … »






I'm still falling for you
Your heart got me feeling so fine. And just like that all I breathe all I feel You are all for me. No one can lift me, catch me the way that you do


Dernière édition par Ruby S. Lucas le Jeu 30 Juin - 11:17, édité 1 fois
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Congratulations, It's a baby ! | Ruby S. Lucas Empty
MessageSujet: Re: Congratulations, It's a baby ! | Ruby S. Lucas   Congratulations, It's a baby ! | Ruby S. Lucas EmptyMer 29 Juin - 18:00




Restant la main tendue vers Ruby, attendant un geste ou même un signe de sa part, Victor se voulait confiant en cette situation. Peut-être trop. La louve lui avait avoué qu'elle non plus ne se sentait aucunement prête à pouvoir ainsi assumer un enfant, à devoir s'occuper un être qui grandissait déjà en elle, sachant parfaitement de son côté que toutes les femmes ne pouvaient vouloir de ce rôle de mère qui les incombait. Certaines préférant mettre fin à une grossesse qu'elles n'attendaient pas, ce qui était leur droit et que le médecin respectait même si voir la vie s'éteindre d'une manière ou d'une autre était toujours aussi dur pour lui, ou encore préféraient les laisser à un foyer qui pourrait offrir à ce nouvel être l'amour dont sa génitrice se sentait incapable d'offrir. Non ce n'était pas ça. Cet abandon était toujours fait dans un but altruiste justement, c'était penser avant tout au bonheur de son enfant avant le sien, même si ceci offrait tant de questions sans réponses à cet être qui chercherait par la suite à savoir pourquoi. Le scientifique, même si son cas était différent, se souvient s'être posé quelques-unes d'entre elles en grandissant. Il avait été privé de sa mère et en avait irrémédiablement ressenti un manque, que la présence paternelle ne fit que renforcer par la froideur que son père avait pu avoir à son égard, d'autant plus qu'il avait connu les bras aimants de sa tendre mère avant de se la faire arracher par une fin tragique. Il ne chérissait qu'un peu plus les peu d'instants dont il pouvait se souvenir, étant trop jeune lors de cette disparition pour avoir des images nettes qui puissent lui venir en tête, venant rêver parfois à quel chemin différent son histoire se serait engagée si sa mère n'avait pas dépéri. S'il savait la réalité. Mais pour l'heure il avait peur qu'un tel avenir puisse arriver à cet être qui vivait dans le ventre de Ruby, même s'il avait son mot à dire dans un sens dans cette histoire, elle n'en restait pas moins la principale décisionnaire. Victor pourrait toujours essayer de la convaincre en cas de refus, de lui demander du temps pour trouver une solution, même si c'était prendre le risque de voir la fin de leur histoire. Parce qu'il ne faisait aucun doute que ce genre d’événement venait tout bousculer, d'une manière ou d'une autre et parfois même de manière dramatique ou inattendue, rendant de ce simple fait cet avenir si incertain et sans le moindre repère possible ou supposition possible.

Ils étaient deux monstres qui s'étaient trouvés à Storybrooke, appartenant à deux mondes et univers de base si opposés qu'il aurait été impossible pour eux de se rencontrer si cette malédiction n'avait pas frappé de cette façon, de son côté le scientifique s'imaginait très bien comment les choses auraient terminé de son côté sil n'avait pas croisé la route de cette déesse vêtue de rouge. Il ne serait plus ici pour y penser ou même aux côtés de Ruby, il avait beau chérir la vie il n'aurait pu supporter de vivre avec ses crimes plus longtemps s'il n'avait pas eu le soutien sans bornes de celle qui faisait en cet instant battre si fort son cœur, on l'aurait oublié pour ne retenir que son nom qui signifiait peu et tout à la fois. Frankenstein. Toujours confondu avec sa création, le mort qu'il avait ramené à la vie et qui n'était d'autre que son frère parce qu'il ne supportait nullement l'idée de le voir partir, mais qui ne changeait rien au fait qu'il était l'abomination dans ce récit. Il avait du sang sur ses mains, il en était convaincu depuis tellement longtemps, mais il n'avait jamais voulu faire mal. Jamais. Ce que la femme qu'il aimait plus que tout, plus que sa propre vie qu'il pourrait sacrifier pour elle sans la moindre hésitation, avait parfaitement compris. Elle avait vu plus loin que ce que les récits avaient pu écrire sur lui, des caricatures absurdes et humiliantes qu'on faisait de lui, elle avait vu l'homme derrière le costume qu'on voulait lui attribuer. Et Victor avait ce même regard pour Ruby, il n'avait jamais vu en elle cette louve dévoreuse de chair humaine mais la belle serveuse toujours si souriante et qui mettait du baume sur le cœur des autres au point de passer outre ses propres blessures, elle avait bousculé son univers et avait un impact que beaucoup de personnes ne mesuraient aucunement dans le fond. Pourtant, les rumeurs qu'il y avait pu avoir à leur sujet au début de leur relation se faisaient plus rare, beaucoup ayant certainement compris qu'entre eux ce n'était pas juste une petite amourette ou le besoin charnel de trouver quelqu'un dans son lit le soir. Ils s'étaient rangés dans le droit chemin, reprenant petit à petit la personnalité de leur véritable eux, et avaient trouvé cette part de bonheur qu'ils cherchaient tant. C'est pour cette raison qu'il voulait vivre cette aventure avec la louve, c'était un peu comme l'étape suivante et logique à leur relation même si cet événement arrivait beaucoup trop tôt, ils restaient les deux monstres qui ne pouvaient que se comprendre et s'aimer.

Leur histoire était chacune écrite dans le sang, celui des innocents pour qui ils avaient eu le malheur d'avoir de l'affection de n'importe quelle nature soit-elle, tandis que Victor voulait imaginer que celle-ci était beaucoup plus adoucie depuis qu'ils avaient saisi cette seconde chance ensemble et que c'était là un nouveau chapitre à l'encre douce qui pourrait enfin débuter. Alors oui il ne put retenir une forme de soupir de soulagement en voyant, mais surtout en sentant cette prise si forte sur sa paume, la main de Ruby se fermer sur la sienne qu'il lui tendait et qu'elle n'avait pas prise jusqu'ici. C'était un moment de bonheur et de plénitude, qu'ils semblaient accepter pleinement, alors qu'il caressait de son pouce la douce peau de sa partenaire. Le médecin lui souriait un peu plus, si du moins c'était possible pour lui en cet instant, n'en revenant toujours pas quelque part face à cette nouvelle. Il allait être papa. Bien sûr, c'était quelque chose d'effrayant au possible et comme il avait dit à la jeune femme il n'était pas sûr d'avoir encore les épaules assez larges pour une telle responsabilité, mais il ferait son possible aux côtés de celle qui lui avait appris le concept de véritable amour. Ils n'étaient pas encore prêts mais il voulait avoir foi dans l'avenir, ne pas se laisser parasiter par des pensées négatives comme il savait si bien le faire de son côté – et on voyait quel résultat ceci avait eu la dernière fois, convaincu qu'il était possible pour eux de bien faire. Ils avaient de l'amour à revendre, bien plus que beaucoup de personnes à Storybrooke, parce que la vie n'avait jamais été facile avec eux et qu'ils n'en étaient devenus que plus altruistes ou même compatissants avec les autres. Ils avaient beau avoir été blessés durement ils n'avaient pourtant jamais cherché à faire mal aux autres, certes il arrivait à Victor d'être quelque peu cassant ou même cynique mais il ne le faisait jamais sans raison et avant tout dans un but quelque peu moralisateur sur les bords, ce qui ne faisait que les rendre meilleurs. Il laissa les lèvres de Ruby se poser sur les siennes, répondant doucement tout en profitant de ce moment d'amour et d'intimité entre eux, avant de la sentir venir retirer sans doute le rouge qu'elle lui avait mis dessus. Il eut un léger rire tendre, ça lui rappelait les premiers moments de leur relation lorsqu'elle s'assurait toujours qu'il ne sorte pas avec du rouge à lèvres qu'elle lui mettait quand elle l'embrassait, n'ayant d'yeux que pour elle.

« Tu m'as caché tes doutes et ta peur, j'ai lu ton dossier en pensait bien faire, disons que nous sommes quittes. Oublions ceci. Je comprends parfaitement tes motivations, comme tu le fais envers moi, et même si tu n'as pas vraiment cru en nous... j'espère juste que maintenant c'est le cas... Ruby, je ne veux pas que tu te tortures inutilement pour cette question... On est en train de vivre un instant de bonheur, alors profitons-en, d'accord ? »

Comment lui en vouloir ? C'était impossible et encore plus pour Victor, pardonnant aveuglement sans se poser la moindre question comme il savait si bien le faire, car il se connaissait lui-même et il savait que dans le fond il n'était qu'un lâche. Il avait toujours eu peur d'affronter son père au point qu'il avait accepté l'idée d'aller au front comme médecin de guerre même si c'était à contre cœur, de perdre les personnes qui comptaient le plus pour lui au point que chercher le secret de la vie était devenu une obsession, de mettre fin aux souffrances de son frère agité par ce cœur magique défaillant, d'avouer la vérité à Regina concernant la fausse tentative de résurrection de Danien dans la Forêt Enchantée, d'affronter son passé et d'aller de l'avant au point de chercher à sauter dans le port que tout s'arrête. Il n'était pas un héros et encore moins un homme courageux, le pire c'est qu'il en avait pleinement conscience dans un sens, alors il ne pouvait en vouloir à Ruby un seul instant d'avoir pu douter de lui ou de sa proportion à affronter cette annonce de grossesse. D'autant plus lorsqu'on voyait le fait qu'il était tombé dans les pommes, une petite honte au sein de l'hôpital avec laquelle il allait devoir faire pendant un petit moment c'était sûr, la notion de courage n'ayant jamais vraiment fait partie de son vocabulaire a priori. Parfois, pour ne pas dire souvent, Victor se demandait ce que la louve pouvait bien lui trouver pour être avec lui. Mais le fil de ses pensées se coupa en voyant la serveuse poser sa main libre sur son ventre, là où ce futur être allait grandir avant de devoir affronter le monde extérieur, serrant peut-être un peu plus sa prise qu'il avait sur les doigts de la belle. Il n'en revenait pas, ne mesurant peut-être nullement encore toute la situation, mais il avait la certitude profonde d'être heureux. Il en était sûr. Jamais il n'aurait cru ceci possible, sans doute son image de monstre lui collant trop à la peau ou quelque chose dans ce goût-là, parce qu'il n'aurait pensé un jour trouver la personne qui était faite pour lui. Victor n'avait même jamais eu le temps de vraiment penser à l'amour et encore moins dans son monde, certes il y avait quelques aventures à droite ou à gauche mais ça n'avait jamais été du sérieux, lui qui n'avait à aucun moment cherché une relation sérieuse allait d'ici quelques mois avoir un enfant avec la femme qu'il aimait. Et il voulait la rassurer quant à l'avenir, dans celui qu'il voulait croire en tout cas, toujours d'une douceur exemplaire à cet instant alors qu'il secouait la tête à ses paroles.

« Je sais bien. Nous avons fait des choses horribles par le passé, qu'on voudrait toi et moi oublier mais c'est impossible, et pour ça on aura toujours cette culpabilité sur nos épaules. Mais là c'est différent. On ne l'abandonnera jamais tu entends ? Si quelqu'un essaye alors il aura à faire aux deux monstres qu'on est, on ne laissera personne lui faire du mal, on est les plus forts après tout tu le sais. Le loup-garou et Frankenstein, crois-moi personne ne serait assez fou pour vouloir tenter quoi que ce soit ! Et puis... tu sais à quel point je trouve la vie précieuse... je ne pourrais jamais te demander de faire une telle chose Ruby... »

Retirer la vie à un être vivant, qu'il soit aussi bien humain ou animal, de n'importe quelle manière qu'il puisse exister était dur à supporter pour le scientifique et qui avait aussi contribué au fait qu'il ne voulait pas devenir militaire. C'est pour ceci qu'il avait toujours contribué à combattre la Mort sous différentes formes existantes, d'essayer de sauver au possible les êtres risquaient de passer l'arme à gauche, même si ceci impliquait de venir étudier des corps en état plus ou moins avancé de décomposition. La médecine n'avait rien de glamour après tout, beaucoup de substances qui risquaient d'être projetés sur soi en toutes circonstances, lorsque Victor cavalait ainsi dans les cimetières c'était loin d'être par pur amusement loin de là. Il profanait les tombes parce que certains esprits étroits dans son pays refusaient certaines expériences, qui pourtant auraient pu sauver la vie de beaucoup de personnes, alors qu'il devait être employé à sauver les vivants et non pas se préoccuper des morts. Mais les deux étaient indissociables selon lui, l'un était le début et l'autre la fin mais c'était bien le même chemin, et il n'avait eu d'autres choix que de devoir faire cet acte répréhensible par la loi le plus illégalement possible. Mais il n'en demeurait pas moins qu'il n'avait ni l'envie ni le droit de demander un tel acte à Ruby, mettre à mort un être incapable de se défendre encore, d'autant plus qu'ils avaient l'air de souhaiter sa présence tous les deux. Alors la question ne se posait même pas. Cependant, il comprenait les inquiétudes qui se cachaient derrière ce discours, il avait les mêmes. Les autres à qui ils tenaient l'un l'autre finissaient toujours par mourir par leur faute, alors qu'ils cherchaient toujours à bien faire et éviter justement cette situation, il savait à quel point la serveuse pouvait être effrayée par cette louve en elle et qu'elle ne maîtrisait pas encore. Il n'avait pas eu l'occasion d'être confronté à cette part animale de la jeune femme, tout en l'acceptant malgré tout et sans la moindre condition, mais il espérait que l'instinct maternel soit alors plus fort que tout. Il n'avait pas craint un seul instant cette part de Ruby, il avait été surpris en l'apprenant et encore plus lorsqu'elle lui avait dit avoir mangé son ancien petit ami, aussi étrange que ceci puisse paraître il avait même accepté aisément cette présence en réalité. Il relevait la main qu'il tenait pour venir lui embrasser chastement, fermant un peu les yeux tout en gardant un certain temps les lèvres dessus, avant de regarder sa déesse vêtue de rouge et de lui sourire pour tenter de la rassurer du mieux qu'il pouvait. Il ne voulait pas qu'elle puisse penser au mal possible, surtout par dans cet instant qui leur appartenait, mais au contraire à toutes les possibilités heureuses qui allaient s'offrir à eux. Oui c'était le pessimiste de service qui pensait ceci.

« Je suis sûr que tout va bien se passer, on a plusieurs mois pour se préparer après tout, on sera des supers-parents au point que tous ses camarades seront jaloux. Attends, ce n'est pas chaque jour que tu as un parent qui peut se changer en loup et l'autre qui ramène les morts à la vie, forcément qu'il sera super-cool. Ou elle aussi. »

Le sourire frimeur en coin de lèvres, le sourcil relevé comme s'il voulait pointer de cette manière une évidence incontestable sur l'instant, tout en hochant la tête pour confirmer ses dires. Voulant avant tout faire rire Ruby, cherchant à calmer la situation et lui montrer qu'il n'y avait pas de raison pour l'instant de tout voir sous un œil sérieux, il se rendait compte qu'il y avait une chance sur deux pour que ça soit un garçon ou une fille. Rien que d'y penser ceci donnait peut-être un peu plus de concret à la situation, comme si le fait d'imaginer un des deux rendait cet enfant encore plus réel qu'il ne l'était, Victor eut un doux sourire qui ne fit que croître aux mots tendres de sa déesse en rouge. Comme si tout d'un coup il n'y avaient qu'eux, comme si le monde n'existait plus, ce qui était dans un sens le cas en y regardant de plus près. Les sentiments qu'il ressentait pour la jeune, d'une puissance si inimaginable, il ne les avait jamais eus pour personne d'autre. Elle était la seule à lui avoir saisi son cœur de cette façon, l'unique à lui donner autant et lui offrir l'envie d'en faire de même à son égard, souhaitant qu'elle le conserve le plus longtemps possible. Grâce à Ruby le médecin pouvait passer outre son histoire, sans pour autant le rejeter mais juste accepter tellement plus facilement ce qui était arrivé, tout en ayant la promesse d'un avenir radieux auquel il n'aspirait plus à l'instant même où la malédiction avait été brisée. Certains pourraient trouver tout ceci niais, pouvoir croire ainsi à l'existence plausible d'un véritable grand amour, honnêtement Victor de base en faisait même partie jusqu'au jour où il avait ouvert les yeux. On ne peut comprendre l'amour tant qu'on ne l'a pas trouvé, celui qui pourrait être plus fort que tout, au point que désormais le regard que le scientifique portait sur celui-ci était différent. Un homme de science comme lui ne croit qu'au concret après tout, avoir des preuves sous les yeux qu'il ne peut contester, sauf qu'avant la louve il n'avait jamais vu ou connu ces évidences. Il acceptait son erreur, ou plutôt son ignorance, laissant les choses arriver naturellement et c'était incroyable de voir qu'en sa compagnie c'était presque inné souvent.

« Je t'aime aussi Ruby, ma reine des pancakes, ma déesse vêtue de rouge, ma seconde chance... »

La sienne. C'était sans nul doute très possessif pour le coup, ne voulant pas être pour Ruby trop envahissant ou la priver d'une forme de liberté, et à chaque fois qu'il en usait Victor ne pouvait se retenir de se poser quelques questions auxquelles il n'aurait pas la réponse mais qui le turlupinait quand même. Et si Peter était toujours en vie ? Ruby avait connu un vrai premier amour, il le savait parfaitement, contrairement à lui qui n'avait eu que des histoires volages même lors de ses premières fois. Parfois le médecin ne pouvait s'empêcher de se demander si elle n'aurait pas préféré l'avoir lui à ses côtés, ce qui aurait été dans un sens assez légitime en y pensant de plus près, que cet heureux événement qu'ils vivaient là n'aurait pas été préférable avec l'autre homme qui avait dans le plus grand malheur passé l'arme à gauche. Contrairement au scientifique il ne serait pas probablement tombé dans les pommes comme il l'avait fait, de ce qu'il avait compris Peter était un homme courageux et si manuel contrairement à lui, qui ne faisait que renforcer son questionnement par instants sur le comment la serveuse avait pu tomber amoureuse de lui. Une petite voix au fond de lui ne pouvait que lui murmurer ces idées-là, sur lesquelles il évitait de trop se pencher justement, néanmoins il lui suffit de tomber sur les magnifiques yeux de la serveuse pour ne plus y réfléchir. Elle avait le don de lui faire oublier le reste, tout ce qui n'allait pas de par sa simple présence, tout ce qui n'allait pas en tout cas c'était une certitude. Il suffisait qu'elle soit dans les parages pour éviter la moindre idée sombre, pour lui faire dire que peut-être il fallait quelque chose, peut-être loin de se douter de l'impact qu'elle pouvait avoir sur lui. Ses problèmes n'existent plus lorsque Ruby était dans les environs, il pourrait presque soupçonner de la magie dans un sens, comme à cet instant où il se trouvait. Mais Victor fut rappelé à l'ordre en entendant quelques coups sur la porte avant de voir un de ses collègues entrer, ne lâchant pas la main de la serveuse pour autant, voyant déjà arriver les moqueries à son sujet et en vue du sourire amusé de l'homme en blouse blanche ça ne faisait même aucun doute. Son confrère arriva à son niveau, sans oublier de saluer et de se présenter à la louve au passage, lui pointant une lumière dans les yeux pour voir la réactivité de ses pupilles. De son côté il ne bougea pas, connaissant les procédures à suivre, attendant une remarque qui ne tarda pas vraiment à arriver.

« La dilatation des pupilles indique que tout semble fonctionner correctement, d'après la machine la fréquence cardiaque a l'air d'être revenue assez à la normale, il nous faut juste voir la tension. En tout cas, tu nous as fait une sacrée frousse mon petit Victor, j'ai soigné beaucoup de patient mais c'est la première fois que c'est un médecin qu'on a ramassé dans le couloir. Un stagiaire oui ça arrive mais quelqu'un de ton envergure. Moi qui pensais que quelqu'un d'aussi expérimenté ne pourrait pas tourner de l’œil, faut croire que je me trompais ! »

« Haha... Tu apprendras que ça arrive même aux meilleurs. Ce n'est rien de grave, pas besoin de faire des examens complémentaires ou autres, ni même de faire la moindre prescription. Sauf peut-être un contenant d'acide acétylsalicylique pour un éventuel mal de crâne fut- »


« Tu sais tout de même que je suis médecin ? Et toi aujourd'hui tu n'es qu'un simple patient. »

Comment se faire remettre à sa place et bien correctement, jetant un coup d’œil à Ruby qui devait sans doute trouver ce débat amusant du point de vue extérieur, alors qu'il laissant l'autre docteur lui prendre son bras pour venir prendre sa tension. Encore assez élevée. Rien d'étonnant après le véritable ascenseur qui venait de lui tomber dessus, même si au final il le regrettait pas du tout et il ne pouvait d'ailleurs se retenir d'avoir un petit sourire rien que d'y penser, caressant toujours la main de la serveuse qu'il avait gardée dans la sienne. Victor allait s'en remettre car après tout ce n'était que le coup de l'émotion qui avait parlé sur le coup, non pas un mal à l'intérieur de lui qui avait ainsi pu provoquer cette perte de conscience dont il avait été victime, surtout que désormais il se sentait bien face à cette idée que celle d'être parent. Pas que ce n'était pas moins effrayant, c'était même l'inverse en y réfléchissant assez, mais il voulait réussir cette expérience de vie plus que tout au monde et en compagnie de la jeune femme qui se tenait à ses côtés. Il avait là l'occasion de faire quelque chose de bien, de venir semer la vie et non plus la mort comme son nom du Monde sans couleur le laissait sous-entendre, de devenir quelqu'un dont il mais surtout dont on pourrait être fier. Un père. Il avait des frissons en tentant de se faire à cette idée, il allait devoir se montrer à la hauteur au possible, alors qu'il se pliait aux petits exercices que son collègue lui soumettait. Suivant des yeux l'index que l'homme lui demandait de ne pas le lâcher du regard, voulant s'assurer tout de même que tout était en ordre malgré le fait que le patient improvisé se sentait bien, le reste fut tout aisé à faire pour lui. Victor avait beau lui répéter que tout allait bien, prenant à témoin Ruby pour confirmer ses dires, le docteur qu'il était savait lorsque quelque chose clochait et son instinct lui disait que c'était le cas présentement. Il connaissait son confrère après tout, cet air trop sérieux qu'il abordait ce n'était pas vraiment à quoi il était habitué, cet homme face à lui avait l'air quelque peu préoccupé par il ne savait quoi. Jusqu'à ce que lui celui-ci lui annonce qu'il préférait faire un scanner tout de même, surprit de son côté et surtout que du point de vue médical il ne voyait aucune raison à cette indication donnée, commençant alors à pester vu qu'il n'en voyait pas la véritable utilité pour le coup. Il s'arrêta en sentant la main de son collège se poser sur sa tête, lui triturer un peu quelques mèches de cheveux, avec le plus grand sérieux du monde.

« Dis-moi Victor, est-ce que tu faisais déjà des colorations à ton âge ? Tu sais, on est juste entre nous donc tu peux tout dire, secret médical tu connais le deal. »

« Quoi... ? Bien sûr que non ! Je vois même pas le rapport, arrêtes de toucher d'ailleurs, pourquoi tu poses une question aussi stupide d'abord ? »

Sérieusement c'était quoi ça ? Poussant de sa main libre le bras de son collège, peu conciliant pour le coup à se faire examiner de la sorte, reculant la tête pour être suffisant hors de portée de cette palpation sans consentement. Victor porta un regard à Ruby comme pour lui signifier de ne pas faire attention à cet idiot, qu'il trouvait toujours un moyen de le chercher de toute façon, mais il ne serait dire pourquoi à cet instant il y avait quelque chose dans l'atmosphère d'étrange et qu'il connaissait trop bien. C'était cette phase où les personnes réfléchissent aux bons mots qu'ils vont utiliser, lorsqu'ils ne savent pas comment annoncer une nouvelle, sans savoir qui devrait vraiment l'annoncer. Il ne comptait même plus toutes les fois où il avait été dans cette situation, de par son métier il y avait toujours des nouvelles difficiles à avouer, ce qui ne faisait que le laisser un peu plus perplexe. Ses yeux se posèrent sur l'un puis sur l'autre, attendant qu'on vienne ainsi éclaircir sa lanterne à ce sujet, alors qu'un petit malaise se faisait. Qu'est-ce qu'on lui cachait ? Les battements que la machine, à laquelle il était par ailleurs toujours relié, se faisaient dans un rythme beaucoup plus rapprocher. Il ne pouvait pas avoir quelque chose, pas après avoir eu la nouvelle qu'il allait être papa, c'était juste impossible. Finalement ce fut un long soupir de l'autre médecin qui apparat toute son attention, serrant au possible la main de Ruby parce qu'il commençait à craindre il en sait quoi, rassemblant a priori la bonne formulation à lui balancer en pleine figure. Des petites secondes qui furent tout de même pour lui interminables, le faire languir de cette façon était une torture horrible et inimaginable, l'observant croiser à moitié les bras tout en gardant un peu une main en l'air comme pour lui expliquer peut-être quelque chose qui passerait mieux de cette façon mais le problème était de savoir quoi. Le voyant agiter cette main tout en inspirant, cherchant peut-être le courage de se lancer enfin, les mots finirent tout de même par sortir de sa bouche sans savoir s'il serait vraiment pris au sérieux dans un sens face à l'absurdité de la situation dans un sens.

« Disons que... Comment dire ça. Est-ce que tu aurais reçu un fort choc émotionnel aujourd'hui, qui pourrait expliquer ta perte de conscience et qui pourrait t'avoir fait légèrement flippé ? »

« En fait... oui on peut dire ça comme ça, pourquoi ? »


Victor lança un regard à Ruby, plus particulièrement son ventre où se trouvait désormais un petit bébé qui y passerait encore des moins à l'intérieur, avant de revenir à son collègue sans réussir à voir aucune logique dans ses paroles qui restaient des plus énigmatiques. Cette journée était trop forte en émotions, ce qui le fatiguait énormément il fallait le dire, mais apparemment c'était loin d'être fini.

« Je crois que tu as été victime de ce qu'on nomme ''avoir peur à s'en faire des cheveux blancs''... »


Il lui lança un regard qui lui demandait indirectement s'il était sérieux, s'exprimant par le fait qu'il avait l'air blasé au possible pour le coup, ce phénomène n'arrivait pas en vrai et ce n'était qu'une expression vieille comme le monde après tout. Mais lorsqu'il regardait l'air sérieux de son collègue et surtout de sa reine des pancakes le doute fut permis, ouvrant en grand les yeux comme pour se demander s'il n'était pas en plein délire pour le coup, pourtant par automatisme ses doigts entre ses cheveux sans que ceci ne change bien évidemment quoi que ce soit.

« Attends... c'est sérieux cette histoire ? Mais ce n'est pas possible ! Si c'est une blague c'est vraiment par drôle vous pouvez me croire ! »

Ses jolis cheveux blonds, il ne savait pas ce qui leur étaient arrivés, il n'allait tout de même pas être un de ces pères qui a déjà les cheveux passés de couleur quand même ?







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Ruby S. Lucas

Ruby S. Lucas
En réalité, je suis
Le Chaperon Rouge
☂ Conte : Le petit chaperon rouge

☂ Emploi : Co-Directrice au Granny's
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MessageSujet: Re: Congratulations, It's a baby ! | Ruby S. Lucas   Congratulations, It's a baby ! | Ruby S. Lucas EmptyLun 18 Juil - 2:43





Surprise ! I'm pregnant ...

Loveee ♥

J'étais à la fois soulagée et en même temps j'avais toujours ce stresse qui restait encré en moi. J'avais eu si peur. J'avais eu si peur de le perdre lorsque l’hôpital m'avait appelé pour me dire que Victor avait eu quelque chose. Mon cœur avait tellement accéléré. J'avais imaginé le pire scénario possible. Et la peur continuait de persister toujours et encore alors que je me trouvais là au près lui, qu'il était assis devant moi. Qu'il allait parfaitement bien. J'avais tellement perdu de personne qui m'était chère durant toute ma vie. On avait perdu tellement de personnes que l'on aimait, que l'idée même de perdre Victor venait me hanter de plus belle. Je ne sais pas qu'est-ce que je ferais si on venait me l'enlever subitement pour n'importe quelle raison. Il était tellement important à mes yeux. Le médecin était devenue ma nouvelle raison de vivre, celui qui me permettait de ne pas me noyer au fond du puits. Il était la corde qui me permettait de ne pas tomber, il était mon nouveau souffle qui me permettait de respirer. Il était tout pour moi, tout ce que je ne pourrais jamais espérer. Je n'arrivais toujours pas à y croire. Je n'avais jamais pensé que j'avais le droit de pouvoir goûter une nouvelle fois à l'amour après ce qui m'était arriver. J'avais ce cauchemar qui venait me hanter à chaque fois. Celui de Peter lorsque je m'étais retourné cette nuit. Celui où je l'avais vu complètement écraser, déchiqueter par la bête qui restait en moi. Ce jour où tout mon monde avait été détruit en à rien de temps. Où tout avec basculer si brusquement. Je l'avais tuer moi même, le monstre qui est en moi, ce côté louve avait repris le dessus et l'avait dévorer. Et le pire dans tout cela c'est que je ne m'en étais même pas souvenue. Cela avait été le néant le plus totale, le trou noir. Toute cette histoire m'avait tuer petit à petit. J'avais été anéanti malgré le fait que je ne montrais absolument rien. Mon cœur en avait pris un coup et je m'étais comme promis ne plus jamais faire souffrir une personne que jamais. Surtout après l'accident avec ma propre mère, cela avait été comme la goûte d'eau qui avait déborder le vase. Je ne me l'étais pas pardonné et au fond, je ne me le pardonnerais jamais. Cela avait toujours été de ma faute et se le sera toujours. J'essayais simplement de vivre avec ce poids sur mon dos. D'avancer malgré les malheureusement qui restaient accrochés à mon dos. Et avec toutes ces histoires j'avais toujours la peur de perdre Victor par ma faute. De lui faire du mal à cause de mon côté Louve même si lui avait une confiance presque aveugle en moi. Je n'étais pas aussi rassurée que je l'aurais voulu.

Voilà pourquoi ma cape ne restait jamais bien loin de moi lorsque la nuit pouvait tomber et surtout les jours de pleines lunes. Je ne voulais pas risquer de me transformer un seule instant. Je me l'étais comme interdit. Je voulais contrôler au mieux la bête qui était en moi. Pourtant j'avais su un jour me contrôler. J'avais su un jour ne pas laisser la louve m'envahir complètement. Lorsque que j'avais rejoins la meute de ma mère en faite. Le jour même où j'avais pu apprendre qu'il y en avait d'autre comme moi, de la même race. Tout cela était grâce à Quinn parce qu'il avait réussis à me retrouver. Je n'avais pas passer beaucoup de temps avec eux, seulement deux jours et pourtant ils m'avaient, tous, chacun appris quelques choses. Ils m'avaient tous soutenues, aider dans ma quête de vouloir me contrôler. Ils avaient tous été présent, à mes côtés lorsque j'avais empêché la louve de reprendre le dessus sur l'humaine. Il avait fallut que je trouve un équilibre entre les deux partis qui se trouvaient en moi et j'avais fini par réussir parce que j'avais été soutenues par des personnes qui me ressemblait plus que je ne pouvais le savoir. Mais il y avait de ça si longtemps. Cela faisait plus de vingt-huit maintenant que je ne m'étais pas retransformée. J'avais très peur de ne pas réussir. Je me savais soutenue par la tous mes proches. Par Victor, Mary-Margareth, David, Ellie et même mère-grand bien évidemment. Je savais qu'il y avait toujours quelqu'un derrière moi pour venir me récupérer si jamais je venais à chuter. Qu'il y aurait toujours quelqu'un pour venir me rattraper avant que je ne me fasse mal. Je le savais parfaitement et je ne pourrais jamais les remercier tous autant qu'ils étaient, leur dire combien cela pouvait me faire chaud au cœur et me réjouir au plus au point. Mais c'était différent … Même si certain savait ce que cela pouvait faire d'être un monstre, de blesser quelqu'un qui nous été chère, tuer une personne importante à nos yeux. Aucun d'eux ne pouvait venir m'arrêter si la louve qui était en moi reprenait totalement le contrôler sur mon cerveau. Si la bête ressortais au grande jour, il fallait plutôt me craindre qu'autre chose je le savais. Seule grand mère pourrait m'arrêter avec son arbalète et sa flèche d'argent. Je les connaissais. Aucune d'eux ne voudraient partir et c'était cela le plus dangereux. Ils voudraient tous rester pour m'aider alors que je serais incontrôlable, le moment même où je pourrais leur faire le plus de mal.

Les paroles que me disaient Victor venait me rassurer un peu tout de même. Je sentais la pression diminuer petit à petit, le stresse qui s'en allait au fur et à mesure. J'essayais de me calmer en prenant de grandes respirations. Rien que me sentir aussi proche de lui me rassurait. Et savoir finalement qu'il n'allait pas m'abandonner, comme j'avais pu penser au premier abord, me réchauffait le cœur comme jamais. Je me sentais beaucoup plus légère comme si un poids c'était miraculeusement enlever de mes épaules. Un poids des plus lourds qu'était d'apprendre la vérité sur mon état à l'homme que j'aimais. Il me restait encore pleins d'autre questions qui me tourmentaient continuellement, encore de nombreux poids qui se trouvaient sur mes épaules mais c'était comme si le plus dure avait été fait. Maintenant nous serons de nouveau deux pour pouvoir avancer ensemble main dans la main. Je ne serais plus toute seule pour affronter le futur, notre futur. Celui que nous construiront ensemble. C'était comme un nouveau départ pour nous deux. Nous les deux monstres qui pourrait écrire une nouvelle histoire ensemble. Il fallait que je garde espoir en nous. Je savais qu'il pouvait m'aimer plus que tout au monde. Les mots avaient à mon sens beaucoup moins d’importance que les gestes. Voilà pourquoi dans un sens je l'avais aussi embrasser. Pour lui faire passer tout l'amour que j'éprouvais à son égard. Je me sentais extrêmement coupable. J'avais douté pendant quelques instants de l'amour qu'il pouvait me porter. J'avais douté de nous, de notre futur, de tout. J'avais comme cette sensation de l'avoir complètement trahis. J'avais tout de suite imaginé le pire quand à la réaction du médecin. J'avais tout de suite penser au pire des scénarios possibles. Alors quand réalité, rien ne s'était passer exactement comme je l'avais pensé au premier à bord. Non loin de là. La preuve étant même que Victor se trouvait tout près de moi à serrer ma main qui se trouvait dans la sienne. Il était là à me rassurer qu'on allait s'en sortir ensemble, comme toujours, comme le ferait de futur parents, main dans la main. Rien ne pourra nous arrêter. Tout ce passer, serte, bien trop tôt par rapport à ce qu'on avait prévue. Cela ne faisait même pas un ans que l'on sortait ensemble. Même si nous commençons à bien nous connaître maintenant, on avait toujours des choses à apprendre de l'autre. L'enfant que je porte venais à un tournant important pour notre couple. A un moment important pour nous et pour notre avenir.

Je n'étais pas prête à devenir mère, mentalement parlant. Bien évidemment j'avais déjà penser à avoir des enfants lorsque je serais plus grande. J'avais toujours voulu devenir mère, participer à ce que la plus pars des personnes nommaient le miracle de la vie. Pourvoir donner naissance à un tout petit être sans défense. J'avais toujours voulu tenir dans mes bras mon enfants à moi, celui que j'aurais porté pendant neuf mois dans mon ventre. Un enfant qui en lui même représenterais l'union, l'amour de deux personnes. Cet enfant que j'aurais avec l'homme que j'aimais le plus au monde, celui pour qui je donnerais ma vie sans aucune hésitation. L'homme pour le quel mon cœur battait et voilà que désormais cela était possible. C'était devenue plus qu'une évidence. J'allais devenir mère, j'allais avoir un enfant avec Victor, rien que d’imaginer cela venait me dessiner un doux sourire sur mon visage. Je ne pouvais que me réjoui à l'idée même de donner la vie. Lui aussi ne voulait pas l'abandonner, il ne voulait pas que je l'abandonne. Il était si fragile encore pour l'instant. Il avait encore besoins de moi et je ne pouvais me résigner à le laisser maintenant. Ça m'était inconcevable. Je n'arrivais pas à croire comment on pouvait déjà aimer une personne qui ne faisait encore pas partir de se monde. Pourtant la peur rester tout de même présente en moi. Même si j'avais toujours voulu avoir un enfant, je ne pouvais pas m'empêcher de me poser la question. Est-ce que je serait une bonne mère ? C'était très certainement niais, toutes les femmes qui attendaient leur premier enfant devait probablement se poser la même question. Il restait cette crainte au fond de moi. J'avais peur de lui faire de mal à lui aussi. De lui faire du mal alors qu'il ne pourrait en aucun cas de défendre. Je ne pourrais pas me le pardonner si je venais à le blesser à son tour. C'était quelque chose qui me paniquait plus qu'autre chose. Je ne sais pas si je saurais m'occuper de lui convenablement. Je savais qu'au pire des cas j'aurais de l'aide. Tout le monde sera là pour venir à mon secourt si jamais je rencontrais un quelconque problème et surtout Victor. C'était lui le plus importante. J'aurais le père à mon côté pour venir m'aider. Pour lui aussi c'était une première de devenir père. Il devait très certainement ressentir la même chose que moi. Il fallait comme il le disait si bien le faire main dans la main. Nous avions le temps de nous préparer.

J'étais enceinte de deux mois n'est-ce pas ? Nous avions encore du temps devant nous pour nous préparer à l'arriver ce petit. Sept mois exactement. Cela nous laisser une grande marge de temps. Une grande marge qui allait se réduire rapidement. Le temps s'écoulait à une vitesse fulgurante. J'avais l'impression de ne rien voir passer et cela me faisait peur. Je me disais qu'il fallait profiter de chaque instants présent . Il fallait chérir chaque instant que la vie pouvait nous permettre de vivre. Car ce que j'avais peu apprendre de mon expérience c'était que la vie était courte. Extrêmement courte. Beaucoup plus que la plus par des personnes pouvaient le penser. On pensait échapper à la mort pourtant la faucheuse était là dans un coins à guetter le moment venue pour nous. La mort était à chaque coins de rue près à prendre une vie. Il fallait savoir profiter de la vie qu'on avait. Profiter au maximum de ses proches, des personnes que pouvaient aime aveuglement. Savoir donner sa confiance au lieu de se terrer dans son propre coin en attendant le jour fatidique. J'étais plus l'une des personnes qui voulait profitez un maximum de ma vie. De plus Storybrooke nous avait permis de pouvoir avoir une deuxième. Pouvoir recommencer une histoire depuis le début. Pourvoir effacer de la mémoire des personnes toutes les horreurs qu'on avait pu faire dans le passer en se rattrapant du mieux possible. Sans pour autant l'effacer de notre propre mémoire. Ces événements étaient là et seront toujours là dans nos souvenirs. C'était eux, en quelques sortes, qui faisaient aussi ce que nous étions à l'heure actuelle. Ils nous permettaient d'apprendre de nos erreurs pour ne pas les refaire dans un avenir proche. Ils nous permettaient de nous inculquer des leçons des vies, parfois certaine plus importe que d'autre. Ses souvenirs étaient peut-être cruelle, atroce et j'avais envie d'oublier la plus part d'eux. Mais cela avait été impossible et cela avait été prouver. Au final la malédiction qui avait pu nous faire oublier avait été elle même briser. Comme quoi on pouvait toujours oublier mais rien n'était réellement éternelle. Tout prenait une fin malheureusement et c'était sans doute ce le triste sort de la vie.  J'avais appris une chose depuis tout ce temps. Je regrettais bien évidemment les atrocités que j'avais pu faire dans le passer mais au final je pouvais en même temps les remercier. Nous apprenons tous des leçons nos erreurs et avec le temps j'avais réussis à apprend les mienne.

Je continuais de le regarder. Une main toujours dans la sienne tandis que je continuais de mon pousse à caresser sa joue. Ses mots avaient le don de m'apaiser presque automatiquement. Ces paroles se voulaient si douce et rassurante envers moi que cela avait le don de marcher. Je n'arrivais toujours pas à croire parfois que j'avais pu le rencontrer. Il avait tellement changer ma vie. Il était passer telle une tornade dans ma vie que je n'arrivais toujours pas à voir parfois tout ce qu'il avait pu m’apporter depuis tout se temps. Il avait tout fait basculer de tout au tout et au final je pouvais que m'en réjouir. Jamais je n'avais ressortit se sentiment avec personne d'autre que lui. Cela était quelque chose complètement inexplicable. Mon cœur s'emballait comme la première fois dès que je pouvais le voir, comme si je retombais amoureuse une deuxième fois de lui. Et c'était la sensation que je ressentais en ce moment même. La sensation de tomber encore plus amoureuse de lui qu'il m'était possible. Moi qui l'aimait déjà temps. Son regard planter dans le mien, nos visage non loin l'un de l'autre. Nous n’avions parfois pas besoins de mots pour se comprendre, pour pouvoir se faire passer des messages. Nous nous émions l'un et l'autre et même si parfois c'était toujours bien de se le montrait, il n'avait pas forcément besoins de grande déclaration pour que je puisse le savoir. J'avais juste à regarder dans ses beaux yeux bleus pour pouvoir y lire la une complète sincérité quand à les sentiments qu'il pouvait ressentir à mon égard. Et j'espère que cela soit le cas avec moi aussi. J’espérais qu'il puisse lire que je l'aimais plus que tout et que je ne savais absolument pas qu'est-ce que je ferais sans lui à mes côtés. Parfois il m'arrivait de me demander comment une personne comme elle pouvait m'aimer. Même si notre relation marcher principale par ce que nous nous considérions tous les deux comme des monstres, même si c'était sur ce mot même que tout avait pu commencer, Victor n'était jamais encore tombé nez à nez face à la louve qui pouvait se trouver en moi. Il n'avait jamais pu affronter le monstre que j'étais et je redoutais le jour où il pourra lui faire face. Personne ne savait comment il pourrait réagir. Car après tout, ce qu'il pouvait me dire, bien que le croyait, n'étaient que de simple mot. La louve pouvait être beaucoup plus effrayant qu'il ne se l'imaginait lui même. Je n'étais pas un simple loup comme on pouvait régulièrement voir parfois dans la forêt. Je pouvais être bien plus effrayant et méchante que ces animaux qui ne cherchent, eux, qu'à s'en fuir en cas de danger.

La petit bulle dans laquelle on pouvait se trouvait éclata lorsqu'un médecin vint rentrer dans la salle.  Automatiquement je venais de ma main libre essuyer mes joues et mes yeux pour essayer au maximum d'enlever les traces des pleures sur mon visage. Je laissais mon autre main dans elle de Victor alors que je m'éloignais un tout petit peu pour laisser l'homme à la blouse blanche faire son travaille correctement. Il n'y avait plus cette gêne désormais entre nous dès que quelqu'un pouvait nous surprendre. On pouvait exposer au grande jour notre amour que l'on se portait mutuellement. Il n'y avais plus cette crainte de voir les personnes parlaient dans notre dos. Nous avions tous les deux fait face au rumeurs que la petit ville pouvait diffuser sur nous. Nous avions bien connue les personnes fan de ragot en tout genre. Les bouches à oreilles étaient une chose très fréquente ici, peut-être même un peu trop. Et ensemble comme toujours depuis le début, nous avions surmonté cela, main dans la main. Voir qu'il ne m'avait pas lâcher la mains même devant son collègues venaient me faire sourire quelque peu. J'avais une petit boule au ventre lorsque son collègue vint commencer à l'examiner. Il n'avait pas l'air d'avoir grand chose à l'extérieur et j'espérais que ce soit le cas à l’intérieur aussi. J'espérais qu'il ne s'était pas blesser lorsqu'il avait pu tomber. Comme se cogner violemment la tête sur la sol du l’hôpital. Je venais serrer un peu mon emprise sur sa main comme pour me rassurer. Sentir sa présence près de moi. L'échange entre les deux personnes en face de moi venait me faire sourire. Mais j'étais limite presque à me ronger les ongles. L'idée même que Victor est pu avoir quelque chose de grave m'était inimaginable. Pourtant il avait l'air d'aller très bien à vu d’œil, mais pour toute sécurité il valait mieux vérifier tout de même. C'est vraie que cela devait être une position délicate pour Victor de se retrouver comme patient alors que c'est l'un de ses propres collègues qui vient l'examiner. Je pouvais un peu comprendre l’embarras qu'il pouvait très certainement ressentir en ce moment même. Mon détecteur de louve-garou n'était pas très au poins aujourd'hui. J'avais moi même déjà trop d'émotion à contenir, à calmer dans mon propre corps que j'avais presque du mal à deviner ce que les autres personnes qui m'entouraient pouvait ressentir. C'était assez difficile pour cette fois.

Je venais me stopper dans mes réflexions lorsque l'autre homme vint porter sa main sur la chevelure de Victor …  Voilà ce que la femme avait voulu me dire par rapport à ses cheveux. J'avais tellement été préoccupée par autres choses, par l'annonce de sa grossesse que je n'avais même pas fait attention à ses cheveux qui pourtant se voyais énormément. La différence était flagrante. Même choquante. Je n'arrivais presque pas à y croire. C'était la première fois que je voyais une chose aussi … étrange. Comment avait-il réussit à se faire des cheveux blancs ? Tout à l'heure même lorsque je m'étais trouvée aussi dans cette enceinte médical, ces cheveux avaient été d'un blond magnifique. Comme toujours par ailleurs et voilà maintenant qu'il était devenue blanc. S'était-il amusé à se faire une décoloration tout seule pendant la petite heure d'avant ? Je n'arrivais pas à comprend le pourquoi du comment tellement le voir ainsi me choquait presque. Je sentis sa main se resserrer sur la mienne et je pouvais sentir la peur mais surtout l’incompréhension qui montait doucement en lui. Je détournais mon regarde vers ses yeux pour essayer un petit peu de le rassurer mais je ne savais toujours pas comment lui annoncer la nouvelle. C'était après tout un phénomène particulier auquel je faisais face. Nous étions entrain de nous jeter des coups d’œil avec l'autre médecin pour savoir lequel de nous deux aller lui annoncer cette magnifique nouvelle … Je restais complètement subjuguer face à ce que je voyais. L'autre médecin fini alors par prendre la parole. Je lui rendait un petit sourire lorsqu'il détourna mon regard vers moi. Avoir peur à s'en faire des cheveux blancs … Personne ne pourra dire autant que lui que le proverbe qui datait marchait réellement. Le pire dans tout cela c'est qu'il pensait qu'on lui faisait simplement une mauvaise blague. Si seulement cela pouvait être possible. Malheureusement ce n'était pas le cas. Je venais doucement hocher la tête de gauche à droit pour lui répondre silencieusement et fini je fini par prendre la parole depuis bien longtemps maintenant.

« Non ce n'est pas une blague chérie … Tu viens d'avoir, réellement, les cheveux blancs. Je dois dire que c'est très étrange pour le coup. Il me faudrait sans doute une peu de temps pour m'habituer. Mais au final, quand on y réfléchis bien, cela ne te va pas si mal que ça ! Je te trouve très ravissant ainsi ! »

Je venais porter mes mains jusqu'à sa tête pour pouvoir les passer dans ces cheveux. Il était vraie que cela était perturbant, mais après tout ce n'était qu'un simple détaille sans réellement d’importance pour mon point de vu. Il pouvait très bien avoir les cheveux blancs ou rose que je l'aimerais toujours autant et heureusement. Avec le temps, j'avais appris à ne pas juger en me fiant seulement aux physique d'une personne ou alors même au rumeur que les personnes pouvaient divulguer à son sujet. Ce que je n'avais pas fait malheureusement avec Victor pendant la malédiction et au fond je m'en voulais toujours un peu même si désormais nous étions en couple. Le physique n'était qu'une simple couverture. Belle me disait toujours que même le livre avec la couverture la plus poussiéreuse pouvait s’avère être le plus beau livre jamais lu. Bien évidemment comme tout le monde, le physique pouvait jouer quelque chose mais ce n'était pas le plus important à mes yeux. Je me mis quelque peu à rigoler face à la situation si hilarante. Victor complètement étonne face à la nouvelle que son collègue venait de lui apprendre. D'ailleurs celui-ci ne pu s'empêcher de me suivre aussi dans les éclats de rire. Se charrier entre collègues, je connaissais cela. Tout le monde pouvait connaître cela et voir bien évidemment que cela ne m'arrivait pas seulement à moi m'amuser encore plus. Le médecin fini de faire les batteries de testes à Victor dans la bonne humeur avant de le débrancher des machines auquel il était rattaché, nous assurant que tout été en ordre et que le blond ou blanc pouvait sortir d'ici sans problème. J'étais plus que soulagée d'entendre tous ces mots. Une fois sortit de la salle, je me replaçais automatiquement devant Victor regarder du plus près son visage. Un grand sourire se dessina sur mes lèvres, encore plus grand qu'avant. J'étais tout simplement heureuse. Heureuse et soulagée que tout aille pour le mieux pour nous. Je fini par relever mes yeux sur sa chevelure avant de ricaner doucement. Mais je n'étais absolument pas discrète du tout. Je venais une nouvelle fois passer doucement mes mains dans ses cheveux.

« Ça me fait tout drôle de te voir ainsi. On dirait déjà un vieux papy avant l'heure … Tu veux qu'on essaye de faire une coloration pour enlever tous ses cheveux blancs ? Papy ... »

La taquiner. Essayer un peu de détendre l'atmosphère. Tout ceci c'était le stresse qui redescendait doucement mais sûrement. Les points les plus importants avaient été déjà aborder et tous avaient été émis au claires. Il n'allait pas m'abandonner aussi facilement. J'avais fait une erreur de ne pas croire en nous mais tout cela était désormais du passé. Il valait mieux que l'on se concentre sur l'avenir. Notre avenir à nous deux …







I'm still falling for you
Your heart got me feeling so fine. And just like that all I breathe all I feel You are all for me. No one can lift me, catch me the way that you do
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MessageSujet: Re: Congratulations, It's a baby ! | Ruby S. Lucas   Congratulations, It's a baby ! | Ruby S. Lucas EmptyMar 2 Aoû - 7:31




Dans quelques mois Victor serait papa d'un petit être qu'il savait déjà exceptionnel, qu'il pouvait déjà aimer sans pour autant rien connaître de lui en cet instant, mais le pire dans cette histoire désormais de couleur de cheveux c'est que les gens ne seront dire qui il serait pour cet enfant. Il en était persuadé pour le coup, un peu comme une psychose qui venait de l'attraper et de le secouer vivement sans prévenir le moins du monde, il risquait d'être de ces pères qu'on ne sait aucunement si c'est bien lui ou le grand-père.  L'horreur. Tout son être le refusait et restait persuadé que tout ceci restait qu'une simple mauvaise blague, entre médecins se faire des petites frayeurs dans le genre c'était après tout assez courant et même lui avait pu en faire au final, ne démordant pas pour l'instant de cette idée alors qu'il commençait à froncer les yeux comme pour signifier qu'il ne marchait pas et que ce n'était en rien drôle. Mais Ruby vient rendre cet instant si réel, lui affirmant que c'était bien le cas et que ce n'était pas là une tentative de faire rire l'auditoire en jouant d'une forme de naïveté de sa part, ouvrant la bouche comme pour répliquer mais rien ne sortait. La seule chose qu'il pouvait concrètement faire était de tirer au possible une mèche de ses cheveux pour ainsi observer le résultat, voyant alors son blond remplacé par du blanc qui le laissait entièrement circonspect, il ne revenait pas ce qu'il voyait et de ce qu'il avait sous les yeux. Tout ça parce qu'il avait paniqué, peut-être trop excessivement certes mais tout de même, face à la nouvelle concernant le fait que la louve était enceinte. Mais il n'était pas le seul à avoir autant la trouille face à cette annonce tout de même ? Son esprit scientifique cherchait une raison valable à cette décoloration si subite, voulant trouver peut-être pour se rassurer un peu plus une solution que la science pourrait apporter, mais rien ne semblable ne lui venait en tête. Il y avait certains animaux qui avaient deux types de pelages, un pour l'été et l'autre pour l'hiver ce qui en faisait changer la couleur, mais c'était plus là une réaction à un phénomène climatique et son cas n'avait rien à voir avec une telle chose à sa connaissance. C'était la retranscription littérale de sa peur, une sorte de honte à devoir porter d'avoir ainsi paniqué, alors qu'il se tendait en sentant la serveuse passer ses mains sur le sommet de son crâne pour toucher aussi à cette curiosité ambulante.

Qu'importe les possibles compliments que Ruby pouvait bien lui faire, ne réussissant pas à trouver quelque chose de cohérent ou de rationnel alors qu'il était devenu le parfait exemple de ce vieux proverbe, c'était comme si tout d'un coup il avait vieilli de plusieurs années en l'espace d'une poignée de minutes. Un véritable cauchemar, ne sachant comment décrire ce phénomène autrement que par ce mot, sous le choc de cette nouvelle tellement surprenante qu'il se demandait un instant s'il ne rêvait pas. Néanmoins ses sens étaient trop durement touchés pour ce soit le cas, même un possible rêve lucide n'aurait pas autant d'impact sur lui qu'en cet instant, surtout à partir de l'instant où son collègue continuait à lui faire quelques petits exercices pour s'assurer que tout était parfaitement en ordre. Ses réflexes étaient corrects en tout cas, signe qu'il n'y avait aucunement un dérèglement interne et surtout de la part de la coordination de ses gestes, en dehors de ce souci capillaire tout avait l'air en ordre et rien ne semblait indiquer la cause de cette réaction à laquelle tous pouvaient être désormais témoins. Tout le monde allait pouvoir observer à quel point il avait pu paniquer, une trace qui se voulait presque indélébile pour le coup, une véritable forme de honte dans un sens mais il ferait avec comme à chaque fois. Il laissait faire plus docilement l'autre médecin, tentant de digérer au mieux cette nouvelle particularité physique dont il était attribué semblait-il, mais dans le fond ceci ne retirait en rien à son bonheur de la véritable grande nouvelle de la journée. Il allait être papa. Et au moins le moins que l'on puisse dire c'est que cet évanouissement serait une bonne histoire à raconter à l'avenir, dans quelques années il en rigolerait sûrement même si pour le coup il n'avait pas encore le cœur pour ceci et n'arrivait pas forcément à prendre le recul nécessaire, alors qu'il prenait conscience qu'il goûtait petit à petit au bonheur de la vie dont il en ignorait une bonne partie jusqu'ici. Ruby avait eu raison le jour où elle lui avait sauvé la vie, l'histoire aurait pu être si tragique mais elle avait été l'héroïne de la journée, Storybrooke était là l'occasion de saisir une seconde chance et il était comblé de voir qu'ils avaient pu le faire ainsi ensemble. Eux les deux monstres emblématiques, le féroce loup-garou et le savant fou Frankenstein – même si la réalité était bien autre, qui étaient portés par un élan pourtant d'humanisme envers leurs semblables et qui bientôt auraient à s'occuper d'un petit être qui grandissait doucement dans le ventre de sa déesse vêtue de rouge.

Le soulagement se fit de son côté lorsqu'il se vit débrancher de tout cet attirail qu'il connaissait que trop bien, remerciant par la même occasion son collègue qui lui recommanda de se remettre uniquement au travail demain et de profiter du reste de la journée pour prendre l'air, voyant partir l'autre homme alors que Victor ne put retenir un soupir lorsque la porte se referma. Trop d'émotions en une seule journée et surtout pour lui, ne sachant nullement s'il aurait au final les épaules assez larges pour tout mais il ferait son possible c'était une certitude en tout cas, laissant Ruby approcher et pour qui il eut presque un regard chouiner de tout ce qui arrivait. Encore plus lorsqu'il remarqua ce qu'elle était en train d'observer, ses mystérieux cheveux devenus aussi blanc que de la neige, alors que le rire de moquerie ne tarda pas à arriver. Le scientifique n'était pas vraiment amusé de son côté, la regardant comme pour lui souligner le fait que la situation n'avait rien d'amusant, mais ce n'était pas ce qui allait arrêter sa reine des pancakes que de se moquer de lui. Il secoua quelque peu la tête en sentant la main de la louve caresser doucement le sommet de son crâne, comme pour lui signifier qu'il n'était pas d'accord avec cette idée, avant de finalement la laisser faire et d'abandonner l'idée de le tripoter de cette manière. En tant qu'homme de science lui aussi était curieux de son propre cas, c'était là quelque chose de tellement inédit qu'il ferait forcément des tests sous peu et dès qu'il en aurait l'occasion, au moins ceci lui donnerait une excuse pour s'amuser à jouer les petits chimistes dans un sens. Voilà. Il était préférable de voir les côtés positifs, au lieu de se morfondre comme il savait si bien le faire dans un pessimiste parfois si exubérant mais non moins réaliste sur ce qui l’entourait, il ne voulait pas qu'une ombre au tableau ne vienne gâcher cet instant magique qu'ils vivaient ensemble. Même si la taquinerie avait du mal à passer, lui restant en travers de la gorge, sans doute trop tôt pour le confronter à cette idée et lui mettant ainsi sous les yeux sa crainte sur le fait d'être peut-être déjà un père trop vieux. Il profita de leur position pour attraper le bras de Ruby et le tirer sur lui, la rattrapant dans ses bras pour venir doucement la bercer et poser un chaste baiser sur ses lèvres, fronçant le nez malgré tout à ce surnom qu'il n'aimait clairement pas.

« Ne dis pas ça s'il te plaît, je suis encore trop jeune pour qu'on me nomme ainsi, on attendra la puberté de notre petit monstre pour ça tu veux bien ? Quant à cet... étrangeté, je dois avouer que je ne sais pas trop quoi faire. En fait, je n'en reviens pas, ça me paraît tellement impossible que ça me laisse sans voix. Si tu veux mon avis il faudra faire des tests d'abord, je chercherai dans des manuels de science si je ne vois pas quelque chose de semblables, une dépigmentation aussi soudaine peut être inversée avec de la chance pour ça il suf-... »

Le scientifique se coupa en pleine phrase parce qu'il savait qu'il allait s'emporter dans son domaine de prédilection, la science était un monde fascinant qui comportait tellement de branches incroyables, mais il ne voulait pas venir assommer Ruby avec des termes ou même des anecdotes trop soporifiques. Alors il se contenta de lui sourire tout simplement alors qu'il la gardait dans ses bras, passant délicatement ses doigts sur ses joues pour enlever les dernières traces de pleurs qui pouvait lui rester, l'avenir avait si radieux à ses côtés qu'il avait la sensation d'être le plus chanceux des hommes qu'il s'en voyait presque désolé pour les autres. Il n'avait jamais ressenti des sentiments aussi forts pour quelqu'un d'autre, même lors de ses premières fois ce fut plus de l'ordre volage et presque expérimental qu'autre chose, très honnêtement il ne pensait même pas pouvoir un jour être autant marqué que ce qu'il était en train de vivre en cet instant. Il avait été pendant trop longtemps à l'image de son monde, trop gris et sans la moindre couleur parce que les fins heureuses c'était de l'ordre des contes de fées pour les enfants auquel personne ne croyait et lui le premier, et il ne sait pas ce qu'il serait devenu s'il n'avait pas fini à Storybrooke et que sa route n'avait pas croisé celle de la serveuse. Sans doute qu'il aurait fini par épouser une fille de bonne famille et en accord avec son rang, dans un mariage sans le moindre amour et simplement par pur intérêt comme c'était assez coutume, mais le connaissait il n'aurait jamais fait de telle démarche. Si Whale était un romantique invétéré, le parfait petit Casanova durant la malédiction, le véritable Victor Frankenstein était plus intéressé par le monde scientifique et ceci se ressentait dans ses relations. Rien n'avait jamais été sérieux ou durable, il n'avait jamais eu les petits papillons et l'angoisse dans le ventre avant de tomber sur Ruby, sans pour autant faire de lui un goujat de première catégorie. C'était comme découvrir à ses côtés une autre facette de la vie qui pouvait être si douce, qu'il ne soupçonnait même pas pour le coup, et pour l'instant il était loin d'en être déçu tout au contraire. Victor en profita alors pour pousser quelques mèches de cheveux du visage de la jeune femme, admirant tellement sa beauté et n'en revenant pas d'être avec quelqu'un d'aussi exceptionnelle qu'elle, lui souriant toujours avant d'aborder un air peut-être plus taquin qu'auparavant.

« Dis-moi Ruby, vu que tu es à moitié louve est-ce que ça veut dire que tu risques de nous offrir toute une petite portée tout d'un coup ? »

C'était de la plaisanterie pure comme elle avait pu le faire à son encontre, ils préféraient rire ensemble de ce côté monstrueux qu'ils avaient en eux, même si avec du recule le médecin se rendait compte que ça pourrait bien être le cas. Là il rigolerait moins. Mais il est vrai qu'il pouvait se permettre car après tout il n'avait jamais été confronté à cette louve, l'animal en elle lui était totalement étranger pour le coup et même s'il en était curieux il ne voulait pas forcer Ruby à lui montrer un jour, il n'avait entendu que les récits de sa sauvagerie mais dans un sens quel animal ne l'était pas ? C'était peut-être pour cette raison qui faisait qu'il dépeignait les choses moins cruellement que ce que la vérité était, parce qu'il n'arrivait pas toujours à appréhender le côté magique et ce que tout ceci pouvait inclure, dans son monde l'appréhension d'un tel prédateur était moins violente sans doute que dans la Forêt Enchantée. Les loups étaient moins nombreux, ou pas aussi visibles en tout cas, alors que de leur côté ils possédaient des armes redoutables pour se défendre tel que les fusils. Alors Victor se permettait parfois quelques petites allusions, qui étaient plus là pour jouer qu'autre chose, comme le fait par exemple qu'il pouvait parfois lui demander de le dévorer sauvagement. On en voyait le résultat. Alors pour l'heure il rigolait un peu parce que la suite ne serait pas forcément évidente, ils allaient avoir beaucoup à gérer pour le coup et ils allaient devoir s'accorder au mieux, même s'ils étaient enclins à de la bonne volonté devenir parents n'était pas un exercice des plus évidents. Leur train de vie en serait bouleversé de manière radicale, avoir un enfant c'était beaucoup de changements et tout le monde ne s'en rendait compte qu'une fois dans le bain, et il n'était pas trop tôt pour prendre déjà des décisions importantes qu'ils n'auraient pas prises en dehors de ce contexte ou alors ils se seraient laissé plus de temps. Ils allaient devoir trouver un équilibre, autant pour eux que pour leur futur enfant à naître, tout commençait par avoir un cadre qui serait assez stable de ce fait et ce n'était peut-être pas encore le cas présentement parce qu'ils étaient encore au stade où ils en découvraient sur l'autre. Il baissa un peu la tête, ne devant fuir face à ses responsabilités, réfléchissant à ce qui devait changer en priorité.

« Je crois qu'on devrait se trouver un chez nous tu sais... J'aime vivre chez Jefferson, il est mon meilleur ami après tout, mais je ne me vois pas élever un enfant là-bas. Tu sais bien qu'il n'a pas toujours toute sa tête, même si je sais qu'il ne ferait jamais rien, ça ne serait pas vraiment idéal ou même assez sécurisé. Et ton appartement est trop petit pour vraiment accueillir une famille, même si j'aime bien devoir me serrer contre toi dans le lit ça tu le sais très bien, et puis niveau intimité... disons que je me souviens encore de la fois où je suis passé par la fenêtre. »

Le logement serait leur première grande modification le médecin en était sûr, alors qu'il grimaçait faussement à l'évocation de la chute qu'il avait pu faire de la fenêtre de Ruby qui l'avait poussé en caleçon pour éviter que Granny le voie, il leur faudrait quelque chose qui pourrait leur correspondre à tous les deux. La maison de Jefferson était certes spacieuse mais elle ressemblait surtout à une garçonnière et lieu dé débauche, pas qu'il s'en était plaint et ceci avait même été assez amusant au final, mais très peu sécurisé pour un tout petit et surtout il ne se voyait pas squatter plus longtemps désormais que la situation était si sérieuse avec Ruby. Cette dernière avait son petit appartement mais il était plus accommodé pour un ou deux personnes, ayant par ailleurs eu un sourire coquin sur le fait de devoir se serrer à ses côtés, bien qu'il y ait ses aises ce ne serait pas assez grand avec un bébé et surtout ceci deviendrait vite invivable très probablement. Alors pour Victor il devenait de plus en plus évident qu'en cet instant qu'ils prennent ensemble un endroit qui puisse leur convenir, pouvoir aussi avoir leur intimité sans qu'on vienne les déranger pour un oui ou pour un non, qu'il puisse se créer leur propre espace sans se préoccuper des autres ou des possibles mauvaises langues qui auraient de quoi jaser sous peu au vu du futur événement. Ils avaient appris à passer outre les rumeurs, ne plus y porter attention, surtout que beaucoup pouvait voir qu'entre eux ce ne fut pas l'affaire de quelques jours ou semaines mais que leur relation était basée sur du solide même s'ils ne comprenaient pas obligatoire. Mais Ruby et lui connaissaient la vérité, il y avait eu une alchimie entre eux inédite et une compréhension incroyable qui les rendaient si attachés l'un à l'autre, seul un monstre pouvait très certainement en aimer un autre et ils avaient eu cette chance ô combien inestimable de faire cette rencontre. À la Saint-Valentin il ne lui avait pas proposé de se marier avec lui, pour le plus grand désespoir de Valentina, parce que c'était trop tôt pour eux mais ça ne voulait pas dire qu'il ne voulait pas tenter l'expérience de vivre toute son existence à ses côtés et de voir qu'ils avaient justement l'air de prendre cette direction lui réchauffait le cœur dans un sens. Il plongea ses yeux dans les siens, posant rapidement plusieurs petits baisers entrecoupés par sa voix, la tenant toujours dans ses bras.  

« On va aller visiter des maisons dès que je sors d'ici, tu diras à  Granny que ta visite a duré plus longtemps que prévu, s'il te plaît dis-moi oui. Dis ouiiii. Je veux qu'on trouve notre petit chez nous, à nous trois. Ou quatre, ou cinq, ou six, ou plus ! »


Ne pouvant s'empêcher de rire face à cette nouvelle boutade il n'en demeurait pas moins que le fond était sérieux, il avait le temps de trouver quelque chose mais le médecin n'était pas contre cette idée de pouvoir s'installer ensemble et de profiter uniquement de la présence de l'autre, même s'il rigolerait peut-être moins si effectivement le sang de louve pouvait influer Ruby à ce niveau-là. Il posa son front contre le sien un instant, se baignant et se perdant dans ses yeux, avant de l'embrasser véritablement avec tout l'amour dont il était capable. Il voulait lui transmettre tout ce qu'il pouvait ressentir à cet instant, surtout cette joie qui lui collait à la peau et qui éclipsait tout le reste, avant de se détacher progressivement pour finir par se relever pour sortir de ce lit. Il flânait un peu dans cette espèce de robe de chambre qu'ils donnaient aux malades, essayant de faire rire la jeune femme en lui disant à quel point c'était le top de la haute couture, mais aussi heureux de voir que ses collègues avaient eu la délicate attention de lui laisser son caleçon pour lui éviter de se balader les fesses à l'air. Un bon point pour eux. Victor agissait un peu comme chez lui mais après tout c'était bien là le milieu dans lequel il évoluait, il devait connaître ces lieux tout comment les patients sur le bout des doigts en cas de problème, se dirigeant ainsi naturellement vers le placard où l'on pouvait ranger quelques affaires. En l'ouvrant il put voir véritablement la couleur étrange de ses cheveux, avec le petit miroir qu'il y avait de collé sur la porte, ce fut un choc que de le voir de cette façon mais il essaya de ne pas s'en formaliser et de garder un sourire du mieux qu'il pouvait. Mais c'était pourtant là l'incarnation de son angoisse, de ses peurs profondes concernant ce futur enfant et surtout le fait de ne pas être un père à la hauteur, mais le scientifique refusait de le regarder plus longtemps sinon il risquait de se faire bouffer par tout ceci il le savait. Il ne voulait pas se laisser emporter par ce malaise qui pourrait le saisir avec tant de violence, il le refusait tout bonnement pour le coup, remettant ainsi son bas et sa chemise avant d'approcher de niveau de cette femme qui lui faisait tant perdre la tête. Il était en train d'égaliser les deux côtés de sa cravate pour pouvoir l'attacher correctement dans un geste habitué, passant ainsi l'un par-dessus l'autre pour faire un nœud, ayant ce petit sourire en coin caractéristique lorsqu'il avait quelque chose d'osé en tête.

« Tu sais que ça me rappelle un peu quand tu venais me voir en ''consultation privée'', je crois que je n'ai jamais dû remettre une cravate aussi vite, ce n'est pas si loin que ça lorsqu'on y réfléchit bien. »

Ses propres paroles le surprirent presque, c'est vrai que ce n'était pas il y a si longtemps en y réfléchissant bien, le faisant s'arrêter dans son geste. Les doutes étaient revenus à la charge, non pas sur le fait d'être père ou que Ruby soit la meilleure chose qui ne lui soit jamais arrivé, sur le fait que lui soit capable de la combler autant qu'elle le faisait pour lui. Parce que Victor n'avait jamais eu l'impression d'être assez au niveau ou bien, habitué depuis son plus jeune âge à être celui qu'on délaisse pour quelqu'un de meilleur, se dévalorisant même inconsciemment à plusieurs niveaux. Il était plus fragile qu'on pourrait le croire, l'acte désespéré qu'il avait tenté d'avoir il y a de ça quelques mois et qui aurait pu très mal tourner en était une preuve suffisante, il était encore au point où il devait combattre d'anciens démons même s'il était clairement sur la bonne voie et en grande partie jusqu'à Ruby. Oui. Elle avait tant fait pour lui qu'il avait la sensation de ne pas en faire autant pour elle, d'être au final assez loin du compte ou même de la combler assez comme elle le mériterait, il se trouvait pitoyable parfois et le fait de s'être évanoui aujourd'hui le prouvait peut-être un peu plus. Comment un type comme lui pouvait être avec une déesse dans son genre ? Elle était la femme la plus forte et courageuse qu'il connaisse, rusée et dotée d'un instinct hors du commun, mais aussi comportant une douceur et une tendresse si exquise. Lui se sentait surtout lâche et peureux pour le coup, il avait certes des connaissances en matière scientifique mais il n'avait pas toujours la sensation de les réutiliser correctement, il avait eu des instants portés sur la boisson de laquelle il cherchait à décrocher entièrement même s'il lui arrivait encore de s'accorder un verre ou deux en fin de journée. Quel genre de père il pourrait bien être ? Il n'en avait aucune idée et c'était effrayant au possible, imaginant les pires scénarios qui puissent exister, peut-être même qu'un jour que sa louve le quitterait pour quelqu'un qui en vaudrait plus la peine que lui. Il relaissa tomber ses bras et sa cravate non terminée, le regard quelque peu perdu sur le sol alors qu'il passait nerveusement une main dans ses cheveux, c'était Ruby qui était enceinte mais pourtant il avait la sensation que c'était lui qui avait presque une nausée en cet instant.

« Ruby est-ce que... est-ce que tu es assez heureuse avec moi ? Enfin. Je sais que sans toi je ne serais rien, peut-être même que je ne serais pas là du tout, mais tu es tellement formidable que je me demande si j'arrive à te rendre tout le bonheur que tu peux me donner. Aussi bien au quotidien que dans cette nouvelle incroyable, tu me surprends toujours mais dans le bon sens du terme, et parfois je ne sais pas si je te le rends suffisamment tu sais.»

Il n'osait pas vraiment la regarder, se forçant à sourire même si le cœur n'y était pas, tout ce qui l'intéressait c'était le bonheur de la serveuse.







copyright Bloody Storm


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Ruby S. Lucas

Ruby S. Lucas
En réalité, je suis
Le Chaperon Rouge
☂ Conte : Le petit chaperon rouge

☂ Emploi : Co-Directrice au Granny's
☂ Camp : I'm not sure
☂ True Love : C'est mon médecin à moi, celui qui ramène les morts à la vie ♥

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Congratulations, It's a baby ! | Ruby S. Lucas Empty
MessageSujet: Re: Congratulations, It's a baby ! | Ruby S. Lucas   Congratulations, It's a baby ! | Ruby S. Lucas EmptyMer 17 Aoû - 22:42





Surprise ! I'm pregnant ...

Loveee ♥

Tout allait bien. Je me répétais sans cesse cette phrase dans la tête depuis un petit moment déjà, essayant de me convaincre que c'était le cas. Je ne devais plus m'inquiéter de ce moment que j'avais temps de fois imaginé dans ma tête lorsque j'allais annoncer la grande nouvelle à Victor. Je n'avais plus à m'en faire pour cela, puisque ça venait de se passer. J'avais tellement imaginé le pire des scénarios que je m'étais tout de suite emportée, imaginant sans mal Victor qui ne voudrait plus de moi. J'avais d'abord cru qu'il allait simplement me laisser là, m'abandonner sans aucun remord parce qu'il ne voulait pas de cet enfant, parce que tout arriver bien trop tôt pour lui, parce qu'il n'était pas du tout près à être père et c'était effectivement le cas. La vérité, mais contrairement à ce que j'avais pensé, il n'allait pas me laisser me débrouiller toute seule. Serte il n'était pas près à devenir père maintenant, comme je n'étais moi même pas prête à donner naissance à un être vivant, mais il m'avait rassuré sur le fait qu'on avait encore du temps devant nous pour venir nous préparer à l'arriver de ce petit être, ce petit monstre rien qu'à nous. Deux monstres qui allait en avoir un. C'était en quelque sorte inimaginable et si incroyable tout en même temps. J'avais envie de venir me pincer la bras pour voir si ce n'était pas un simple rêve que j'étais entrain de faire. Non, je n'avais pas envie de me réveiller maintenant, me disant que j'avais simplement rêver tout cette histoire. Je ne voulais plus. J'avais en quelque sorte envie d'être enceinte dans la vraie vie. Parce que tout est merveilleux, c'était un doux rêve que je voulais réellement vivre au plus profond de moi. Parce que même si tout arrivait un peu trop tôt dans notre relation, même si cela avait assez mal commencer j'étais entrain de vivre l'un des moments les plus important de ma vie et surtout des plus heureux. Il me souriait, il venait me rassurer du mieux qu'il le pouvait avec ses mots alors que sa simple présence à côté de moi voulait déjà tant dire. Sentir sa main serrer un peu plus la mienne. Qui aurait pu dire un jour que je serais aussi dépendante d'une personne ? Personne, et pourtant c'était le cas désormais avec Victor. J'avais bien trop besoins de lui dans ma vie pour pouvoir continuer d'avancer. Il était comme mon nouveau foyer, celui qui me faisait toujours sentir mieux dès qu'il pouvait me serrer dans ses bras. De part sa simple présence dans la même pièce que moi, je pouvais me sentir en sécurité, comme si rien ne pouvais m'atteindre. Il était devenue si rapidement un membre de ma famille que cela pourrait être affolant. On arrivait à se comprendre comme personne. Il n'y avait pas forcément besoins de mots entre nous, un simple regard pouvait tout dire. C'était le cas en ce moment même alors que je me trouvais de nouveau face à lui.

Je l'aimais ou plutôt je les aimais. C'était bête à dire, bête à penser mais j'aimais tellement cet enfant qui était entrain de grandir à l'intérieur de moi. L'aimer le chéri comme il en était presque interdit. Je ne l'avais encore jamais vu une seule fois et pourtant je serais prête à sacrifier ma vie pour lui. Victor avait raison, ce ne serait certainement pas un enfant comme les autres. Il y avait de forte chance pour que je lui transmette mes gênes de loup-garou comme ma mère l'avait fait avec moi et comme ma grand mère l'avait elle aussi fait. Cela allait de génération en génération et en réalité je n'avais pas très envie que cet enfant porte le même fardeau que je pouvais porter. C'était un poids bien trop lourd dont personne ne pouvais se débarrasser. On avait encore du temps devant nous pour savoir si oui ou non il était à moitié loup. Je me faisais du soucis pour rien très certainement mais l'inquiétude était tout de même présente. Je ne pourrais supporter de le voir souffrir entre son côté humain et son côté loup comme moi j'avais pu souffrir pendant toutes ces années. C'était quelque chose de terrible que ne pas contrôler l'une de ses parties. De ne pas pouvoir contrôler se côté assoiffé de sang, qui dévore sans aucun remord de la chaire humaine. J'en avais fait l'expérience plus d'une fois. Je serais certainement l'une des personnes qui pourrait le mieux comprendre, avoir cette peur de faire du mal aux personnes qui nous entoure qui nous colle à la peau sans cesse. La peur de blesser les êtres qui nous étaient chères. C'était la pire chose qui pouvait très certainement arriver aux personnes de mon genre. Je savais ce que tuer pouvait engendrer comme conséquences si néfastes sur son propre cœur. Vivre dans le sangs de pauvre innocents qui ne demandaient que d'être épargner par la bête qui sommeille en soit. J'avais tuer. J'avais tuer je ne sais combien d'être humain qui n'avait absolument rien demander, les déchiquetant chacun leur tour avec une facilitée accablante et pire que tout j'avais tué Peter. L'une des morts les plus terrible que j'avais pu causer ou que plus précisément la louve avait pu commettre, depuis ce jour où j'avais appris ma véritable nature et où j'avais perdu l'homme que je considérais comme celui le plus important de ma vie encore à cette époque si. Mon premier amour. Un amour si magique que bien évidemment je ne pourrais jamais oublier. Non, jamais je ne pourrais oublier Peter même si j'étais désormais passer à autre chose. Il restera toujours quelqu'un de très important dans ma vie, même s'il ne fait plus partie de se monde. Il m'avait changé, m'avait appris à connaître ce qu'était d'aimer une personne. Il m'avait appris tant de chose qu'il restera toujours dans ma mémoire quoiqu'il advienne.

Parfois je me demandais même qu'est-ce qui se passerait si Peter était toujours envie ? S'il faisait toujours partie de ce monde si ? Je serais très certainement avec lui, sans doute. Après tout on ne pouvait pas prédire notre futur, c'était quelque chose qui s'écrivait au fur et à mesure que le temps avançait. Si se trouve, rien ne se serait passer comme prévue avec lui. La petite flamme qui nous unissait aurait très bien pu s'éteindre à tout moment et finir par nous séparer sans aucun regret. Ce qui était sûre et certain, c'était que je l'avais aimé et que je l'aimerais toujours mais d'une autre manière qu'avant. Il m'avait fait évoluer, donner le meilleur de moi même et pour cela je lui serais à jamais reconnaissante. Mais maintenant j'avais Victor. J'avais juste à détourner mon regard vers lui pour oublier tout cela, pour me dire que la mort de mon premier amour n'avait pas eu lieu pour rien. Parfois que je me disais que c'était le destin qui nous avait comme réunit, que peu importe si qu'il aurait pu se passer dans le passer, un jour ou l'autre j'aurais fait la connaissance du médecin qui se trouvait en cette instant précis devant moi. Nos chemins avait été destinée à se croiser, une partie de notre futur avait été écrit ainsi. J'avais juste à le regarder dans les yeux pour que mon cœur commence à battre la chamade. Pour moi c'était claire et nette, je n'avais jamais ressentis les sentiments que j'avais envers le médecin pour quelqu'un d'autre, même pas avec Peter. Entre lui et moi, tout était plus que différents. J'avais l'impression de tomber pour la première fois amoureuse, le sentiment que j'éprouvais, était si nouveau que cela venait parfois me perturber quelque peu. Il est l'homme de ma vie, c'était une certitude que j'avais là. L'homme avec qui je voudrais passer le reste de ma vie, jusqu'à ce que la mort nous emporte parce que je l'aimais tout simplement. Je l'aimais tellement fort que je pourrais en crever. Je me laissais faire lorsqu'il me tira un peu plus à lui, sans attendre une seconde pour répondre à son baiser. Je restais contre lui l'écoutant parler alors que ma main était doucement entrain de jouer avec ce cheveux, plus comme un geste tendre que pour le taquiner dû à la nouvelle qui venait d'apprendre. Je l'écoutais parler regardant son visage alors qu'il commençait à s'emporter dans son domaine, non que cela vienne me déranger bien au contraire, j'avais un grand sourire sur mon visage. Alors je fus quelque peu surprise de le voir s'arrêter en plein milieu de sa phrase. Je l'aimais le voir dans cette état, cela voulait dire qu'il était tout simplement bien et je pourrais l'écouter parler pendant des heures sans que cela vienne me poser un quelconque problème.

« Tu sais, tu aurais pu continuer dans ta lancé ! J'aime t'écouter parler, à chaque fois j'apprends de nouvelle chose … »


Toujours. Victor était quelqu'un de très intelligent qui connaissait énormément de chose, il le fallait pour devenir un médecin comme lui, que parfois je me sentais presque stupide à côté de lui. Moi qui ne connaissait pas grand chose à tout ce que concerne la science ou autre. Nous venons d'un monde totalement différent tous les deux. Le mien, la forêt enchantée, qui n'est qu'un lieu très peu civiliser dont la magie règne peu importe la contrée où l'on peu se trouver. La magie est maître dans notre univers. Nous vivons qu'en simple paysans et bourgeois, dans la boue et les maladies. La forêt est omniprésent dans chaque recoins et à côté il y le monde sans couleur le monde de Victor. Un lieu plus que civiliser dont les personnes font preuve parfois de bonne fois, se comportant dignement, où la science et la culture des êtres humains est une chose dont ils privilègent le plus. Je ne connaissais aucunement ce que c'était d'aller en cours avant d'atterrir ici à Storybrooke. A l'époque, on pouvait dire que je savais simplement parler, lire et compter, chose que ma grand mère m'avait appris. Des choses primaires lorsqu'on y pense un peu plus, les bases que l'on apprend simplement aux enfants dès le plus jeunes âges. Victor connaissait beaucoup plus de chose que moi, il avait fait de vraies études dans le passé, il avait eu des diplômes pour le prouver. Et je me retrouvais à côté de lui, même dans mes faux souvenirs je n'avais pas vraiment fait d'études supérieur. J'avais quitté tôt l'école pour venir directement travailler avec mère-grand dans le restaurant familial. Je n'avais bien sur jamais dit Victor. Pas que je voulais le cacher mais je savais pertinemment ce qu'il allait pouvoir me répondre, qu'il n'était pas d'accord avec moi. Alors je préférais simplement l'écouter parler pour pouvoir apprendre, apprendre de ses paroles, apprendre de lui. J'avais l'impression que à chaque fois qu'il parlait c'était pour dire quelque chose d'intéressante. Il avait toujours un truc un dire et à chaque fois cela n'avait rien de stupide. Sauf parfois quand il pouvait jouer un peu l'idiot et cela pouvait parfois être assez drôle comme maintenant alors qu'il pouvait me demander si je pouvais tout d'un coup avoir une petite portée de louveteau du à mon gêne de louve-garou. Je ne pus m'empêcher de rigoler à cette petite blague tout en continuant de regarder son si beau visage. Je savais qu'il était entrain de rigoler même si j'étais sûre qu'au fond de lui, il se posait réellement la question. Après tout il avait bien le droit n'est-ce pas ? Je ne pouvais aucunement lui en vouloir, ce n'était pas sa faute s'il ne connaissait que très peu de chose de la bête qui sommeille en moi. Il ne l'avait jamais vu, se basant sur les faits que j'avais bien pu lui raconter. Des faits que dont je ne me souvenais pas réellement. Lorsque je redevenais humaine, c'était comme si ma mémoire avait été tout simplement effacer de tous souvenirs. Je ne voyais que le désastre que je causais, le sang qui était répandu sur tout le sol. Et je ne voulais en aucun cas que se soit le sang de Victor qui se retrouve ainsi alors je me cachais. Je cachais ce monstre aux yeux du médecin.

« Non je ne pense pas ! Même avec mon côté loup je reste tout d'abord une humaine. A ce que je sais ma grand-mère n'a pas eu de porter et ma propre mère non plus … Alors je ne pense pas que je fasse exception à la règle ! »

Un petit moment de nostalgie lorsque je venais parler de ma défunte mère. Au fond même si elle avait voulu me transformer en louve, même si elle voulait que je reste que cet animal, elle me manquait. C'était indéniable à quel point elle pouvait me manquer autant. Je ne l'avais connu que très peu de temps pourtant mais j'aurais tout de même voulu en apprendre un peu plus sur elle. Toute ma vie j'avais cru ma grand-mère. Toute ma vie on m'avait dit que mes parents étaient tout simplement mort. Qu'il ne me restait que ma grand mère comme famille. Alors lorsque que j'avais su la vérité. J'avais été fortement en colère contre mère-grand et en même temps si heureuse de retrouver celle que je pouvais appeler mère. Malheureusement, elle était finalement morte. Comment ? Parce que je l'avais moi même tuer, la projetant tout droit vers un pique qui lui avait, sans mal, traverser le corps. Je l'avais tuer de mes propres mains et cela me rendait encore plus malade. J'avais eu l'impression de répandre la mort autour de moi comme la peste, peu importe où j'allais il fallait que je tue quelqu'un. Et j'avais parfois encore cette impression, même si j'essayais de ne pas réellement y penser, simplement y faire abstraction, mais elle revenait parfois au grand galop, venant me hanter encore et encore. Surtout les soires de pleines lunes. Ces soires où je m'éloignais un peu de toute ma famille et de mes amies pour être sur de ne leur fait aucun mal. Ces soires où parfois je pouvais m'isoler, restant dans ma bulle et où je voulais que personne vienne me déranger. Je ne voulais pas leur faire de mal, me torturer l'esprit en pensant que s'ils sont trop près de moi, je vais tout simplement mettre fin à leur vie. Alors pour plus de sécurité, je ne me séparais jamais de ma cape rouge, celle qui m'avait valu le nom du petit chaperon rouge. Cette cape était la seule protection qui pouvait m'empêcher de me transformer et pour rien au monde je ne m'en séparerais. C'était presque à ce qu'elle me suive partout où je pouvais aller. Je savais parfaitement où elle se trouvait et tout le monde savait qu'il ne fallait pas y toucher. Je ne voulais pas que quelqu'un vienne la déplacer par mégarde et que je ne la retrouve pas par la suite. Et c'était la seule chose que je demandais aux personnes qui pouvait partager ma vie comme Victor ou encore Ellie. Après je ne venais pas faire de soucis pour Granny. Elle savait parfaitement ce qu'elle devait faire si un jour elle se retrouve en face du loup. Je sais qu'elle serait la seule à faire ce qu'il faut pour protéger les autres et venir me protéger par la même occasion, même en venant me faire mal physiquement. Elle serait la seule à tirer cette fameuse flèche pour m'arrêter net pendant quelque instant. Je le savais parfaitement et c'est pour cela que je comptais sur elle en chaque instant. C'était pour cela que j'avais tant besoins d'elle dans ma vie.

Victor vint m'arrêter soudainement, me sortant de mes pensées alors qu'il abordait un sujet plus que sérieux. Je n'en revenais tout simplement pas. Il demandait sérieusement que l'on se trouve un chez nous ? Rien que pour nous deux ? Un endroit où nous pourrons être tranquille en amoureux et où personne pourrait venir nous déranger aussi facilement. Je restais complètement muette face à sa proposition. J'étais sidéré … Dans le bon sens du terme bien évidemment. Je ne pensais pas qu'on allait prendre une décision aussi importante notre vie, qu'est d'emménager ensemble, maintenant. J'avais l'impression que tout allait à toute vitesse et en réfléchissant un peu plus c'était peut-être le cas, sans venir me déplaire pour autant. Non. J'étais heureuse que Victor propose cela, heureuse que cette initiative vienne de lui. Cela voulait prouver tellement de choses à mes yeux que même lui ne pourrait pas s'imaginer. Il voulait vivre avec moi. Bon même s'il passait le plus claire de son temps dans mon petit appartement, c'était comme si il voulait officialiser tout cela aux yeux de monde entier. Pour montrer aux dernières personnes qui n'y croyait pas, que notre amour était pour de vraie. Que ce n'était pas un simple fleurte passager mais que c'était du sérieux et pour de bon. Emménager ensemble dans une demeure que nous aurions choisis ensemble venait me réchauffer le cœur bien plus que je pourrais l'imaginer. J'avais tout simplement l'impression de flotter dans les airs. Je regardais Victor dans les yeux, la bouche grande ouverte alors que je pouvais sentir les larmes doucement monter à mes yeux. Mais pas des larmes de tristesse, pas pour cette bien au contraire, des larmes de joies. Rien ni personne pourrait en ce moment même venir me retirer ce doux sourire sur mon visage qui grandissait au fur et à mesure que je prenais réellement conscience de ce que le médecin venait de ma faire part. Il n'avait pas tord. Je me voyais, moi même, mal vivre chez Jefferson. C'était une personne que j'admirais énormément, même s'il était un peu fou sur les bords, il n'avait pas moins un bon fond. Je savais qu'il ne ferait jamais de mal un enfant sans le faire exprès, mais un moment de mégarde est vite arriver que tout pourrait basculer. Et mon appartement deviendrait vite trop petit pour une famille. Je n'avais malheureusement qu'une chambre comme je me trouvais tout en haut du Granny's. C'était définitive : il fallait que l'on trouve notre maison. Une maison qui nous plaira autant à l'un comme à l'autre. Une larme ne pu s'empêcher de couler de nouveau sur ma joue alors qu'un petit rire s'échappa de mes lèvres. Je riais face à Victor qui insista pour que l'on aille visiter des maisons dès notre sortie de l'enceinte hospitalier. Je ne pu m'empêcher de le serrer un petit peu plus fort contre moi, tout en déposant un instant mon front contre le siens.

« Oui. Oui et encore oui ! Comment pourrais-je refuser une telle proposition ? Si tu te sens en pleine forme pour aller visiter des maisons alors je suis plus que partante. Tu imagines ? Avoir un endroit rien que pour nous. Un endroit où l'on pourra construire notre propre famille, où l'on ne sera pas déranger. Juste une condition … Une chambre en plus pour Ellie. Tu sais comme je suis proche d'elle et je ne sais pas comment elle va apprendre la nouvelle si on s'en va tout le deux. Je veux que quand elle viendra elle se sente comme chez elle ! »

C'était ma seule condition de mon côté. Une chambre pour le jeune femme. C'était ma sœur même si aucun lien de sang pouvait le prouver. Enfin logiquement elle devrait même être ma tante comme c'est Granny qui l'avait adopter mais je l'avais toujours considéré comme la petite sœur que j'avais toujours voulu avoir mais dont ce n'était en aucun cas possible. Pendant la malédiction et même après nous avions toujours tous partager toutes les deux et je n'avais pas l'attention d'arrêter cela maintenant. Elle était l'une des seules personnes avec qui je pouvais parler sans presque aucun tabou et je la connaissais plus que n'importe qui. Son enfance avait été plus que difficile et je savais à quel point elle pouvait être sensible même si elle ne le montrait aucunement et je ne savais pas comment elle pourrait réagir si je venais à la quitter. Même si nous n'habitions pas dans la même pièce, on se trouvait toujours proche de l'autre. Elle n'avait pas besoins de toquer pour pouvoir rentrer dans mon appartement, elle y était comme chez elle. Je me rappelais parfois lorsqu'elle venait le matin tôt sauter dans mon lit pour me réveiller et que finalement elle se rendormait avec moi. Tous ces moments à rigoler ensemble, il y en avait bien trop pour que je me rappelle de tous. Je me laissais faire lorsque Victor s'approcha de moi pour venir m'embrasser un peu plus ardemment qu'avant. Je répondais à son baisé entourant mes bras autour de son coup pour venir approfondir encore un peu plus. Je me détachais doucement de lui à contre cœur tandis qu'il se levait de la table. Je rigolais un peu à ses gestes et ses paroles venant en attendant qu'il se rhabille, s’asseoir sur cette table. Je le regardais avec un grand sourire sur le visage. Se rappelant moi aussi des fois où j'avais pu prendre des rendez-vous juste pour le voir. Le voir lui l'homme avec qui avait mon cœur entre ses mains. Je lui l'avais laissé dès le premier jour sans aucun regret. Je lui avait donné sans réfléchir, sans savoir où toute cette histoire allait nous mener et voilà maintenant. Nous nous aimions encore plus que la première, nous allions chercher pour avoir notre propre maison et plu que tout j'étais enceinte. Enceinte de l'homme avec qui je voulais partager ma vie pour le restant de ma vie. Quoi demander mieux ? J'essayais de regarder toute cette histoire sous un autre angle que celui du pessimiste et de la peur. Trouver les points positifs au lieux des négatifs. C'était inévitable, toute cette histoire allait finalement plus nous rapprocher plus qu'autre chose. J'en étais tout simple persuadée. Ce petit être qui grandissait déjà en moi, allait nous unir pour la fin. Rien ne pourrais venir gâcher cette fabuleuse histoire qui était la notre. En tout cas je l'espérais fortement ! Notre amour était plus puissant que tout et persévéra jusqu'à la fin.

« C'est vraie quand réfléchissant un peu plus, ce n'est pas si loin que cela ! Pourquoi voudrait que l'on refasse cela docteur ? Même si je pense que ce n'est pas très raisonnable … On risque beaucoup plus de se faire prendre maintenant que pratiquement tout le monde sait pour notre histoire. Il n'y pas se petit truc excitant de se faire prendre …. tu ne trouves pas ? »

C'était comme on pourrait le dire : le bon vieux temps, même si cela se passait il y a encore de ça, quelques mois. Le temps où je lui rendais visite pour un consultation plus que privée. C'était encore le temps où on se cachait des yeux et des oreilles qui pouvaient se balader un peu partout. Le gens autour de nous, nous avaient donné une réputation plus que fausse à notre sujet, mais rien de ce qu'on pourrait fait ne pourrait les faire taire. C'était des mauvaises langues, des personnes qui n'arrêterons pas de raconter des bobards à tout bout de champ. Alors pour éviter dépendre encore d'autre rumeurs on avait fait le choix ensemble de se cacher quelque temps. Ne rien dire à personne pour voir si notre histoire allait continuer ou s'arrêter seulement au bout d'une semaine. On s'était laisser le temps de se connaître, de s'aimer. On avait pris tout le temps qu'il nous fallait avant de dévoiler au grand jour, d'un accord commun, notre relation aux yeux du publique. On avait pris le temps de voir si ce n'était pas simplement une petite amourette ou alors bien plus qui nous unissait. Et j'étais plus ravis de voir que c'était ce ''bien plus qui nous unissait'' qui avait gagner haut la main !Je venais descendre doucement de la table pour me diriger vers Victor alors que je voyais que quelque chose n'allait pas, dans son regard comme dans son comportement. Il avait relâcher les bras qui étaient tomber le long de son corps avant de baiser la tête. D'accord. Il avait un problème je ne savais trop quoi. Je m'approchais de lui avant d'essayer de le regarder dans les yeux, pour le pousser à me dire qu'est-ce qui n'allait pas.  Alors ce fut presque comme une bombe lorsqu'il pris la parole. Comment pouvait-il dire une chose pareille ? Est-ce qu'il me rendait assez heureuse ? Bien évidemment. Jamais je n'aurais pu être aussi heureuse qu'avec quelqu'un comme lui. J'avais pendant un instant d'être en colère contre lui mais cela m'était comme impossible. Je ne pouvais pas lui en vouloir. D'une parce que après tout, tout le monde pouvait avoir des doutes n'est-ce pas ? Mais de deux pas après les paroles qu'il pouvait me dire. C'était comme une véritable déclaration qu'il était entrain de faire qui venait m'émouvoir plus que je ne voulais. Sans rien contrôler, les larmes me montèrent une nouvelle fois aux yeux avant de s'écouler le long de mes joues. Mon regard passait d'un œil à un autre. Je ne savais pas vraiment quoi répondre et plus je réfléchissais et plus je me disais que j'avais en face de moi un homme des plus extraordinaire … Le plus fous c'est que je voyais très près qu'il croyais ses paroles, qu'il le pensait réellement. Et au fond ça me faisait quelque peu mal qui pense cela, qu'il se tortue inutilement pour une question qu'il n'aurait même pas lieux d'être. Absolument pas.

« Comment … ? Comment peut tu crois une chose pareille Victor Whale ? Crois-tu réellement que tu ne me rends pas totalement heureuse ? Et bien je vais te dire … Non effectivement tu ne me rends pas autant heureuse que je l'avais imaginé ! Pourquoi ? Parce que tout simplement c'est encore mieux, je n'ai jamais été autant heureuse depuis que tu es rentrée dans ma vie. C'était comme si je venais de renaître. Avec toi j'ai réellement l'impression de vivre à conte de fée que parfois je me demande si tout cela est existe réellement tellement j'ai l'impression de vivre un doux rêve. »

Je venais m'approcher de lui tapant quelque peu sur sa poitrine de mon index, ayant un ton plutôt dure. Je ne comprenais pas comment il pouvait penser une telle chose. Cela me dépassait complètement. Même s'il se n'était pas littéralement, il m'avait lui aussi sauver la vie. Je ne sais pas comment je ferais s'il venait brusquement sortir de ma vie tellement qu'il comptait à mes yeux. Il me rendait si heureuse, c'était parfois inimaginable. C'était presque à moi de me demander si j'étais si bien pour lui ? Est-ce que même avec tout ce que j'avais, je méritais un homme comme le médecin ? Parfois je me disais que non. Je ne méritais d'avoir un homme aussi merveilleux dans ma vie, je ne méritais pas ma fin heureuse de cette manière, aussi facilement, alors que je l'avais enlever à temps de personnes. Je n'avais pas que détruit des vies des personnes qui étaient mortes sous les crocs de la bête. Non. J'avais détruits la vie de personnes qui tenaient au morts. J'avais très certainement détruits des familles, anéantis plus d'un cœur. Alors pourquoi j'avais le droit d'être heureuse ? Au fond n'avais-je pas fait comme la méchante reine ? J'avais tué des centaines d’innocents. Je ne comprenais pas, parfois, comment on pouvait me classer parmi les gentils après tout ce que j'avais fait. Je devrais être une vilaine, une méchante et d'après les contes, les méchants n'avaient jamais de fin heureuse. Pourquoi serais-je différente ? Je ne le savais pas. Alors pour l'instant j'essayais simplement de vivre quelque peu l'instant présent sans réfléchir à ce que la vie plus tard pourrait me réserver. Nous verrons simplement au moment venu. Je fini par prendre en coupe le visage de Victor pour le relever vers moi, le regardant droit dans les yeux. Ses yeux si bleu dans lesquelles je pourrais me perdre pendant des heures à ne plus compter. Je caressais doucement ses joues des mes pouces alors que quelque larmes continuaient de s'écouler le long de mes joues. Au fond, ces paroles étaient venu me toucher au plus profond de mon cœur, dans le mon sens du terme. Même s'il venait se dénigrer, cela me faisait plaisir de voir que je le rendais autant heureuse. Jamais je n'aurais pu espérant tant. Je faisais de mon mieux pour lui donner tout l'amour que je ressentais pour lui, pour l'aimer comme il en était impossible, prenant soins de lui à chaque instant. Je prenais une grand inspiration, essayant de lui parler cette fois-ci d'une voix un peu plus douce.

« Écoute Victor … Tu me rend plus heureuse que je ne l'aurais cru. Je ne pense pas que je serais comme ça, si je t'avais eu dans ma vie. J'ai toujours l'impression d'être une personne extraordinaire lorsque je suis avec toi, une personne des plus unique et tu ne peux même pas savoir à quel point cela me réchauffe le cœur. Nous venons de deux mondes si différent que parfois je me demande même comment une personne de ton rang, une personne de ta posture peu tout simplement finir avec une femme, une paysanne comme moi ? Je ne suis jamais aller faire des études comme toi, je ne suis pas aussi intelligente que toi. Tu es un grand  médecin qui connaît énormément de chose et moi une simple serveuse dans un petit restaurant familial … »

C'était comme sortie tout seule de ma bouche. Lui le grand médecin, venant d'un rang sociale que je trouvais parfois bien trop élevée pour qu'il sorte avec moi. Je suis une paysanne, je l'ai toujours était. Nos deux rangs étaient bien trop différent pour que l'on puisse être ensemble, mais pourtant c'était le cas. Comme Roméo et Juliette, on venait défaire les règles qui nous interdisait de nous voir. On passait outre les dires, pour laisser notre amour évoluer toujours et encore plus. Je n'avais cas prendre le collier qu'il m'avait offert lors de la saint-valentin, ce collier que je gardais sans cesse autour de mon coup, pour pouvoir y lire tout l'amour qu'il pouvait me porter. Ce collier, cet objet qui venait sceller notre amour. Je venais alors fermer les yeux avant de déposer mon front contre le siens.

« Je ne veux pas que tu doutes une seule seconde de ce que je vais te dire d'accord ? Je t'aime et je t'aimerais encore plus chaque jours passés à tes côtés. Je veux continuer de vivre cette aventure à tes côtés, voir où tout cela nous emmènera. Ne toute pas une seule seconde sur le fait que tu me rendes suffisamment heureuse …  Parce que c'est le cas. Je n'ai jamais été heureuse quand ta présence. Tu me rends bien assez et parfois même je me demande si je le mérite réellement. Je ne veux pas que te torture l'esprit ainsi pour questions qu'il n'a pas lieu d'être. Si je n'étais pas aussi heureuse que cela, je n'accepterais pas d'emménager avec toi … Ne penses-tu pas ? Je t'aime comme une folle, à en mourrir. J'ai l'impression avec toi de redécouvrir ce que c'est d'aimer une personne autant … »

Je fini par l'embrasser doucement, déposant mes lèvres sur les siennes pendant quelque seconde avant d'éloigner ma tête pour la poser dans son coup. Je venais passer mes bras autour de son dos alors que je le serais fort contre mon corps. On resta dans cette position pendant quelques minutes avant que je m'éloigne de lui pour finir le nœud de sa cravate, lui disant par la même occasion qu'il fallait se dépêcher si nous voulions allez visiter quelques maisons avant la fin de la journée. Après tout cela je voulais aux plus vite me retrouver aux calme surtout après toutes ses émotions. Trop dans la journée. Je voulais simplement me blottir contre Victor sur la canapé sans un mot. Simplement lui et moi l'un contre l'autre, simplement se reposer ensemble …




I'm still falling for you
Your heart got me feeling so fine. And just like that all I breathe all I feel You are all for me. No one can lift me, catch me the way that you do


Dernière édition par Ruby S. Lucas le Jeu 1 Sep - 10:05, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Congratulations, It's a baby ! | Ruby S. Lucas   Congratulations, It's a baby ! | Ruby S. Lucas EmptyMar 23 Aoû - 18:20




C'est avec un enthousiasme bien à elle que Ruby avait accepté sa proposition de visiter des maisons, dès qu'il aurait trouvé une tenue adéquate pour sortir en tout cas, dans ce sourire si caractéristique qui faisait à chaque fois chavirer le cœur de Victor et le confirmer dans son idée d'amour avec la louve. C'est pourquoi il voulait avant tout son bonheur, si un jour il devait renoncer à elle pour qu'elle puisse continuer d'avoir cet air si éclatant de couleur alors il l'accepterait sans jamais trouver à redire et était ainsi prêt à s'effacer pour elle, alors que son pessimisme naturel refaisait surface et venait comme à chaque fois tout gâcher. Le médecin était une bombe d'auto-destruction lorsqu'il prenait le temps de regarder sa vie avec du recul, il voulait offrir aux autres mais tout ce qu'il faisait lui paraissait soit mal soit insipide au possible, incapable de sauver la vie qu'il voulait sans devoir en sacrifier une autre. Bien entendu son esprit extrapolait, plus d'une fois il avait réussi sans problème à Storybrooke d'être le docteur qu'il souhaitait être sans en avoir forcément conscience, mais il y avait toujours ce filtre en noir et blanc comme si l'un de ses yeux était resté coincé dans son monde sans couleur et ne lui permettait pas ainsi de voir concrètement les choses. Il exerçait un métier où il était confronté chaque jour à la Mort, qu'elle puisse frapper ou être simplement en train de planer au-dessus de la tête des patients, même si l'espoir faisait vivre comme disait le proverbe il n'était malheureusement pas toujours suffisant en le sachant pertinemment. Alors il avait appris à ne pas se réjouir trop rapidement d'une situation, le meilleur exemple restant sans doute son père qui avait trouvé le moyen de l'envoyer à la guerre alors que Victor pensait avoir échappé à l'armée, de tout remettre en question comme son esprit critique de scientifique le faisait parfois avec un naturel si déconcertant. Et c'était pareil avec sa relation avec Ruby. Il l'aimait au possible mais il ne serait dire si elle était aussi heureuse que lui l'était, il n'y avait qu'à voir la façon qu'elle avait eu peur de lui annoncer la nouvelle ou même des doutes même si une part de lui comprenait, il ne voulait pas qu'elle puisse se sentir piégé parce qu'elle se trouvait être enceinte. Des doutes permanents qui lui mangeaient la cervelle sans aucune retenue, qui l'avait poussé à vouloir faire l'irréparable en sautant du bout du bord dans l'océan, il en voulait être une nuisance pour personne et surtout pas pour celle qui l'aimait.

Il était ainsi il n'y pouvait rien et c'était dans sa nature de se poser des questions, ayant besoin de concret et de preuves irréfutables comme dans une expérience dans le domaine de la science, parce qu'il n'était pas familier avec l'abstrait et dans un sens l'amour en faisait partie. Avant la louve il n'avait jamais rien connu de très sérieux et de comparable sur aucun tableau, il avait certes connu de très belles femmes mais aucune ne lui avait fait perdre la tête comme sa déesse toute vêtue de rouge, c'est pourquoi il s'en préoccupait plus que n'importe qui d'autant plus qu'elle était désormais à ses yeux son unique famille. Il ne lui restait qu'elle désormais, sachant par avance à quel point il serait perdu sans sa présence, et aussi ce petit être qui était en train de se développer dans son ventre. Elle lui offrait l'occasion de fonder sa propre famille, de devenir un père et d'avoir à ses côtés une femme si exceptionnelle, mais aussi par extension une sorte de petite sœur rebelle en la personne d'Ellie et une grand-mère avec Granny. Même si avouons-le jamais Victor ne dirait jamais à la propriétaire du restaurant ce qu'il pensait, trop peur de se prendre un carreau d'arbalète bien placé il ne sait où mais son petit doigt lui disait dans un endroit bien douloureux, déjà qu'il avait appréhendé sa première visite officielle en tant que petit ami de la serveuse lorsqu'il était venu prendre un café. Mais c'était ça aussi une famille, des dysfonctionnements divers qui pourtant ne font que resserrer certains liens, et c'est pourquoi il ne broncherait pas à prendre une maison avec une chambre en plus pour accueillir une personne qui comptait tant aux yeux de Ruby. Mieux. Il ne pouvait qu'approuver ce choix car il était important d'être là pour les êtres qui étaient chers, lui donnerait tout ce qu'il avait pour revoir ne serait-ce qu'une fois son frère ou ses parents, il avait plus de compréhension qu'on ne pourrait bien le croire parfois lorsqu'on le voyait à l'hôpital et souvent on se méprenait sur lui comme beaucoup de personnes s'étaient trompés sur le compte de la serveuse. Lui aussi avait cru qu'elle n'était qu'une petite allumeuse qui s'habillait trop court, la trouvant particulièrement aguicheuse même si ça ne lui déplaisait pas à l'époque, mais depuis il avait appris qui était la véritable Ruby et il en était tombé amoureux comme personne d'autre dans cette ville. C'est pourquoi il voulait qu'elle soit heureuse, qu'elle puisse avoir enfin son happy ending qu'elle cherchait tant, et qu'il avait besoin de savoir si oui ou non c'était le cas en sa compagnie.

N'osant pas relever la tête et se mordant un peu la lèvre inférieure, relevant que furtivement les yeux par pur réflexe incontrôlé en voyant au loin dans son champ de vision le corps de Ruby s'approcher, il ne s'attendait pas forcément à une réaction qui pouvait paraître froide venant de la serveuse dans un sens. Elle qui était toujours si chaleureuse et bienveillante envers les autres, accueillant avec un sourire à tomber par terre le moindre client qui pourrait franchir la porte de chez Granny, venait le déstabiliser sans savoir quoi penser sur l'instant. Son geste se trouvait être rude à son égard, lui rappelant un peu la manière dont son père avait commencé à le bousculer après qu'il avait vu le résultat sur Gerhardt, ne pouvant que le mettre très peu à l'aise avec que même si le ton pouvait paraître froid les mots eux étaient forts. Dans un premier temps ce fut comme si l'appréhension qu'il avait eue se confirmait, il n'était pas assez bien pour elle et surtout elle méritait une personne qui puisse lui offrir ce qu'elle voulait, son cœur s'emballait un peu plus à chaque syllabe qui lui parvenait et surtout à l'instant même où son discours prit une autre tournure assez inattendue. C'était comme un véritable ascenseur émotionnel qu'il venait de subir en si peu de temps, cherchant quelque chose à dire mais concrètement aucun son ne sortait de sa gorge et le rendait entièrement muet, ayant besoin d'un instant pour remettre ses idées en place et surtout comprendre entièrement toutes les nuances qu'elle avait pu lui apporter. En fait, en y regardant de plus près face à cette petite déclaration, Victor était juste comme sous le choc. Oui c'était ça. Choqué d'avoir été celui qu'on vient choisir pour une fois, lui qui n'était qu'un lâche et qui avait vécu dans l'ombre glorieuse de son frère pour qui il n'avait pourtant qu'admiration, il avait toujours été ce petit garçon qu'on délaisse au profil de quelqu'un d'autre de beaucoup mieux et il s'était construit avec cette idée que jamais il ne serait assez bien pour quelqu'un. Le scientifique avait beau jouer les effrontés il était en réalité cet enfant avec un manque de confiance en lui, celui qui voulait satisfaire tout le monde mais sans savoir comment faire et sans s'enfermer dans quelque chose qui l'étoufferait, alors le fait que Ruby puisse le choisir malgré les innombrables défauts et ce manque cruel de confiance en lui le troublait mais dans le bon sens. Il avait toujours ce besoin qu'on vienne le rassurer, qu'on lui prouve qu'il était capable malgré qu'il puisse penser le contraire, et c'est exactement ce que la louve avait pu faire chaque jour depuis l'instant où elle lui avait sauvé la vie.

Et comme pour le réconforter entièrement il eut enfin droit à cette douceur à laquelle il était habitué, laissant faire la serveuse qui relevait sa tête et lui caressait les joues, voyant qu'une fois encore il avait pu faire pleurer celle qu'il aimait tant. Ou c'était peut-être les hormones. Non c'était clairement lui que de douter en permanence, d'être parfois juste idiot de tout remettre en question alors qu'il pouvait tant faire, plongeant son regard dans les yeux humides de sa partenaire sans savoir quoi dire. Mais Ruby elle avait les bons mots justement, elle pourrait presque lui faire croire n'importe quoi autant de par sa manière d'agir, l'écoutant ainsi sans chercher à lui couper la parole parce qu'une part de lui ressentait ce besoin viscéral de l'entendre et d'être rassuré. Il fronça néanmoins un peu les sourcils, ne comprenant pas tout ce qu'elle pouvait lui dire, certaines choses lui paraissant alors assez aberrantes. Jamais le rang ou même la connaissance de la louve ne s'étaient un jour présenté comme un problème, en réalité il n'y avait même jamais pensé parce qu'il l'aimait pour ce qu'elle était et ne pourrait aucunement la détester pour ce qu'elle n'était pas, tout ceci aurait pu avoir une forme d'importance dans la société du monde sans couleur mais c'était des idéaux qui lui passaient au-dessus de la tête très sincèrement. Si Ruby savait à quel point dans sa jeunesse il avait pu s'amuser avec les petites paysannes du coin, découvrir à quel point le foin pouvait être si chatoyant quand on se roulait dedans, mais surtout il savait pertinemment que comme la serveuse elles possédaient des connaissances que lui-même ne possédaient pas. Lui qui était du genre rat de bibliothèque n'avait jamais eu à toucher la terre, faire pousser des cultures et autres activités du genre, il serait incapable de dire comment était le cycle de maturation d'une carotte par exemple. Même s'il se donnait parfois des grands airs, de par son statut de médecin, à son sens sa vie ne valait pas plus que celle d'un autre parce qu'il était né dans une famille avec du prestige car au final tout le monde finissait dans une boîte qu'on mettait dans un trou. Pour Victor elle n'était ainsi pas moins intelligente que lui, c'était juste leurs connaissances qui étaient différentes en y regardant de plus près, elle possédait une culture qu'il n'avait pas et qui lui était étrangère. Il secoua doucement la tête pour prouver son désaccord, sans doute un air d'incompréhension sur le visage, encore presque choqué par ces paroles.

« Ruby... Tu es une personne extraordinaire. Ton rang et ta culture font que tu es toi et j'aime le toi que j'ai devant moi... Et ce n'est pas parce que tu es serveuse que ça ne veut pas dire que tu n'es pas intelligente, tu es même d'une ingéniosité sans pareille que je trouve chaque jour juste incroyable et qui me surprend en bien, la preuve si tu n'avais pas été là l'autre jour j'aurais mangé ce fruit pas assez mûr et attrapé une bonne indigestion... »

Il était vrai que Ruby et lui venaient de mondes tellement opposés, le sien était tellement si triste qu'il n'y avait aucune couleur, mais au lieu de se dire qu'ils étaient différents le scientifique préférait penser qu'ils étaient plus complémentaires. Il ne comprenait pas comment elle pouvait dire des choses comme celles-ci, qu'elle n'était pas assez intellectuelle ou même d'un rang suffisamment en comparaison au sien, parce qu'elle méritait d'une princesse si elle le voulait et c'était elle en tant que personne qui faisait la différence non pas ses possibles diplômes ou gallons. Et tout d'un coup il réalisa. Il réalisa à quel point il avait été stupide d'agir de la sorte et de parler ainsi, de remettre en doute ce qu'ils étaient en train de construire, qu'il devait arrêter de se dévaloriser comme il pouvait le faire parfois comme à cet instant. Il se sentait si bête de jouer ainsi les martyrs sans raison, causé par ce manque cuisant de confiance qu'il pouvait avoir, retenant un soupir las contre sa propre personne tant il s'exaspérait en cet instant. Victor souriait faiblement à la serveuse, assez penaud face à cette réalisation et tout ce qu'elle pouvait lui dire, lui aussi il l'aimait tellement et elle rendait si heureuse qu'il ne voyait qu'elle dans son avenir. Elle était la bonne étoile qui veillait sur lui depuis ce jour qui aurait pu être si tragique, sa seconde chance qu'il avait saisie et même son tout, cette âme qui complétait la sienne à la perfection. Alors il répondit chastement au baiser qu'elle posait contre ses lèvres avant de la laisser s'installer contre lui, l’entourant dans ses bras pour venir la serrer au possible sans pour autant lui faire mal, se laissant bercer un instant par ce qui était en train de se passer et fermant les yeux pour profiter de cette étreinte. Ruby avait une odeur bien à elle qui le rendait fou, tellement enivrante comme le reste de sa personne que son moment préféré dans la journée était l'instant où elle se collait tout simplement contre lui, humant un peu ce mélange subtil de sucre et de forêt qu'elle avait. Sa main venait délicatement frotter son dos comme pour la rassurer, tout allait bien désormais et il n'y avait plus de nuage gris à l'horizon, jusqu'à ce que finalement elle rompe le contact pour finir le nœud de cravate qu'il avait pu commencer. Le médecin eut un regard si tendre qu'il n'avait qu'envers elle, la laissant faire tout en étant admiratif de sa façon qu'elle pouvait user pour le faire, retrouvant son petit sourire en coin habituel.

« Merci... Je suis désolé de ce petit moment de panique, je crois que c'est un peu toutes ces nouvelles qui me font un peu perdre la tête, ça puis le manque d'énergie à cause de l'évanouissement. Pas que ça ne va pas, je te rassure tout de suite, un peu de repos et... et je t'aime tout simplement... Tu es tout pour moi. Tu sais... avoir un enfant ça peut paraître effrayant mais je pense qu'il ne manquera jamais d'amour alors tout ira bien... Surtout que ça sera un petit monstre vigoureux, j'en suis persuadé il n'y qu'à regarder ses deux parents après tout, il aura le grand courage de sa mère. »


Parce que celui de son père en reparlera, surtout vu comment il était tombé dans le couloir et qu'il avait attrapé des cheveux blancs avant l'heure, essuyant les dernières traces de larmes que Ruby pouvait avoir au passage tout en lui souriant grandement. Ils pouvaient y arriver. Doucement il lui tendit la main et se sentit bien à l'instant même où elle lui prit, venant entrecroiser leurs doigts dans cet acte d'union qui prouvait qu'ils affronteraient les choses ensemble, sortant ainsi dans le couloir sous quelques petits regards mais qui furent assez rares. Il y a quelques mois de ça il y aurait eu des murmures si certains voyaient cette scène, il y avait eu tellement de mauvaises langues et il y en avait encore très certainement mais depuis le couple avait appris à passer outre, il y avait eu des paris sur combien de temps leur petit jeu entre lui et la louve allait durer mais au final ils étaient encore ensemble aujourd'hui. Plus que tout ils allaient avoir un enfant, de quoi relancer sans doute quelques commères qui jugeront qu'ils étaient irresponsables vu le peu de mois passés ensemble mais ces personnes ignoraient ce qui pouvaient les unir, et plus que tout ils allaient emménager dans une maison qu'ils allaient visiter. Au fond les choses ne changeaient pas vraiment. On les pointait des doigts par le passé pour avoir été des monstres, avoir produit des choses qui donneraient froid dans le dos même au plus courageux des hommes, et ici à Storybrooke ça continuait mais parce qu'ils agissaient comme des êtres humains normaux. Parfois Victor se demandait ce qu'ils avaient bien pu faire pour susciter chez les autres autant de mépris, mais après tout ils avaient tous leur croix à porter et c'était peut-être la leur, même s'il était vrai que durant la malédiction ils n'avaient pas été vraiment des modèles dans le fond. Lui le docteur un peu trop coureur de jupons, d'un sarcasme et d'un cynisme qui en rebuterait plus d'un, trop désinvolte par instants pour laisser la personne face à lui calme lorsqu'elle était dans son collimateur. Et Ruby la serveuse délurée qui s'habillait trop court, une véritable louve qui passait de conquête en conquête, parfois trop naïve pour voir qu'elle se laissait embobiner. Mais ce temps-ci était pourtant révolu, ils avaient changé pour retrouver leur véritable eux, cependant c'était comme si certains ne voyaient même pas leurs efforts. Et ça pouvait être si démoralisant.

Néanmoins aujourd'hui était un jour spécial, rien ne pourrait plus les atteindre, il ne devait être que joie face à la nouvelle qu'ils avaient eue. Alors le médecin traversait le couloir sans porter le regard sur la moindre personne, évitant de croiser le moindre de ses collègues, même s'il y avait aussi un peu de honte due à son malaise et cette chevelure digne d'une licorne. Il allait devoir sérieusement se pencher sur cette question, essayer de voir s'il n'y avait pas moyen d'inverser la tendance, comme une sorte de seconde priorité. Victor s'arrêta au secrétariat pour signer plusieurs papiers, dont celui de sa sortie autorisée et récupérant par la même occasion une boîte d'aspirine pour de potentiels maux de tête qu'il glissa dans la poche de sa veste, ne faisant de cas de la femme qui avait les yeux rivés sur ce changement flagrant de détail chez lui. Il se força à faire aucun commentaire même s'il y avait une pointe d'agacement, même s'il pouvait comprendre la curiosité que ça pouvait bien susciter il n'était pas une bête de foire après tout, moins il faisait de bruit et plus facilement il pourrait sortir de l'enceinte du bâtiment pour le coup. Une fois tout en ordre il reprit la main de Ruby et lui sourit, tout allait bien se dérouler maintenant et il ferait tout pour en tout cas, ressentant un soulagement qu'il ne pouvait que difficilement dissimuler lorsqu'il franchit le seuil des baies vitrées coulissantes. Ça faisait un bien fou que de sentir ainsi l'air mais surtout de sentir la présence de la serveuse à ses côtés, comme si par magie elle venait évaporer la moindre angoisse ou problème chez lui, vers qui il se retourna. Il n'y avait pas besoin de mot entre eux pour retranscrire en cet instant leur état d'esprit, ce qu'ils pouvaient bien penser, ils étaient juste heureux et ça se voyaient dans leur regard. Les mois à venir ne seraient pas faciles, une grossesse n'était jamais une épreuve facile à gérer pour n'importe qui, mais le médecin savait qu'ils feraient tout pour donner le meilleur d'eux-même. Tout pour que ça marche, tout pour que cet être à venir ne manque de rien et soit aimé comme il se doit, tout pour prouver que même eux avaient le droit de saisir de cette nouvelle chance qui s'offrait à eux. Ruby lui avait enseigné l'espoir, de croire que tout pouvait arriver et même le meilleur même si parfois ça ne marchait pas il fallait recommencer, et c'était une expérience parfaite pour mettre en pratique cet état d'esprit.

« Vous êtes prête à visiter notre future maison Mlle Lucas ? »

Un dernier petit baiser échangé, suivit d'un rire de bonheur sans pareil, et ils entamaient vraiment un nouveau chapitre de leur existence. Celui dans lequel ils allaient devenir parents.







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