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 The girl who waited his raggedy man } feat Matthew T. White

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MessageSujet: The girl who waited his raggedy man } feat Matthew T. White    The girl who waited his raggedy man } feat Matthew T. White  EmptyDim 27 Déc - 14:13

The girl who waited his

Raggedy man
feat le lapin toujours en retard Matthew Oh que oui Lit


Regardant le plafond étoilé de sa chambre, Léonie poussa un grand soupir avant de jeter sa couette sur le sol. Le soleil ne s’était pas encore levée mais la rouquine était déjà en forme. Enfin, en forme était un grand mot. Ce n’était pas parce qu’elle était debout à l’aurore que Léonie regorgeait d’énergie, bien au contraire. Les cauchemars qu’elle faisait chaque nuit lui pompait de plus en plus sa substantifique moelle et elle hésitait vraiment à aller consulter à l’hôpital pour faire quelque chose. Elle en avait plus que marre de ne plus dormir, et d’avoir un sommeil fragmenté. Parfois, c’était d’elle-même, qu’elle refusait de fermer les yeux, de peur de voir un de ses horribles songes, et d’autres, c’était juste Morphée qui lui refusait l’entrée au sommeil. Bonaparte pensait qu’elle n’était pas loin du burn out, de surmenage professionnel mais elle n’entendait pas ça de cette oreille, bien au contraire. Elle n’arrêtait pas de dire qu’elle ne faisait plus rien, que ses conseils n’étaient plus les meilleurs et que même ses cours de tirs à l’arc n’étaient plus suivis. Clairement, elle passait une phase de déprime, dont tout le monde savait l’origine.

Celui dont on ne devait pas prononcer le nom avait été banni du Crunch pour le bien de la jeune femme. D’ailleurs Bonaparte tapait quiconque osait prononcer son nom ou des mots se rapportant à la source du problème et jusqu’à présent, cela avait plutôt bien marché. Tout le monde pensait qu’elle avait tourné la page, que ce mystérieux personnage qui l’avait fait venir à Storybrook il y a si longtemps était sorti de ces pensées. Or ça, c’était ce que la rouquine voulait faire croire, mentant sans aucune vergogne à amis et familles pour prouver que Matthew n’était plus qu’un lointain souvenir, une vague hallucination qu’elle avait pu avoir quand elle était en quête de liberté et d’indépendance. Mais la réalité était bien différente, quand tout le monde avait refermé la porte sur cet « épisode » comme l’appelait sa mère, Léonie s’accrochait au souvenir de l’homme qui l’avait sauvé à de maintes reprises et qui l’a fasciné véritablement pour plusieurs raisons. D’abord comment pouvait on disparaître d’une ville en un claquement de doigt, sans donner aucunes nouvelles à la personne qu’on a embarqué dans ces aventures, et puis, comment pouvait-on faire naître autant de sentiments contraires aussi puissant. C’était en ça qu’elle le détestait de toutes ses forces, autant qu’elle l’aimait passionnément et secrètement.

Elle s’était rendue compte de cette émotion quand elle discutait autour d’un thé à la cannelle avec son amie Clara. L’évidence lui était alors apparu, elle aimait un fantôme, que sans doute elle ne reverrait jamais. Elle qui s’était pourtant posée des principes, sur l’amour et toutes ses fantaisies comme elle disait, c’était laissée avoir. Elle s’en voulait pour ça, et avait bien envie de faire ravaler ce sourire en coin qui hantait de temps en temps ces pensées. Or elle savait bien que c’était impossible. Elle l’avait cherché partout, retournant la ville de fond en comble, posant même de nombreuses affiches avec la tête du coupable, mais rien, le lapin était resté au fond de son trou, et c’est comme ça qu’on lui avait dit de passer à autre chose, d’avancer. Cependant c’était mal connaître Léonie et même si elle s’enfonçait petit à petit dans une sinistrose, elle faisait honneur à ses origines écossaises et donc à un entêtement presque mortel.

Regardant par la fenêtre, elle s’esquissa un petit sourire en pensant qu’il n’y avait pas qu’elle qui était morose, le ciel de la ville faisait encore plus peur. Attrapant son peignoir, elle se rendit dans la cuisine comme à son habitude pour prendre un petit déjeuner rapide et réfléchir à quoi elle pourrait bien occuper sa journée. Croquant à pleines dents dans sa tartine de confiture, Léonie pensa que c’était le bon moment pour mettre en place le projet de son meilleur ami et colocataire. Cela faisait des mois qu’ils parlaient de ce bar à céréale, et même si elle avait commencé à faire des recherches de ci de là, elle ne s’était clairement pas jeter corps et âme comme elle savait si bien le faire. De plus, ce n’était pas un simple client, Bonaparte était son plus proche ami, son confident, faisant véritablement parti de la fratrie de rouquin. Bien décidé à trouver aujourd’hui le local pour ce projet gargantuesque, elle se leva d’un bond, rassérénait par ce travail qu’elle s’était trouvée, faisant valdinguer au loin les peurs qu’elle avait eu quelques instants plutôt, en se levant de son lit.

Se préparant rapidement, elle écrivit un petit mot pour Bonaparte et Nathanaël qui dormaient encore, de ne pas s’inquiéter, qu’elle était juste partie travailler. Hésitant quelques minutes avant de sortir, elle attrapa quand même sa veste en cuir, qui l’a protégerai de la pluie, au vue du ciel plus que menaçant. Il ne faisait pas chaud pour la fin du mois de juin, mais cela ne dérangeait en rien la rouquine, habitué à ce même temps en Ecosse. Prenant la direction de la grande rue commerçante, elle dégaina son téléphone aussi rapidement que Lucky Luck son pistolet pour passer un nombre incalculable de coups de fil, espérant pouvoir trouver son bonheur. C’est au bout du vingtième au moins, alors qu’on l’avait renvoyé de personnes en personnes, qu’on lui confirma la présence d’un local vide entre la bibliothèque et la tour de l’horloge. Un grand sourire se dessina sur les lèvres de la jeune femme qui accéléra le pas pour se rendre à l’endroit dit. Cependant elle se figea, pétrifiait et perdant son sourire quand elle aperçut et qu’elle crut reconnaître surtout, la silhouette de son fantôme préféré. Non ce n’était pas possible pensa-t-elle. Pourquoi le jour, où elle avait décidé justement de ne pas y penser, de faire autre chose que de le chercher, elle le trouvait ? C’était tout simplement absurde, pire qu’une blague de mauvais goût.

Que devait-elle faire ? Son cerveau lui disait de fuir, loin d’ici, alors que son cœur lui disait d’aller le voir, certes de lui en coller une mais avant de le serrer dans ses bras parce qu’elle l’avait enfin retrouvé. Heureusement que le tonnerre éclata alors, la sortant ainsi de sa profonde réflexion en l’a faisait sursauter mais lui remettant les idées en place. Elle était une Tavish, et le courage coulait dans ses veines, alors ce n’était pas maintenant qu’elle allait se défiler. Soufflant, elle avança d’un pas décidé, prête à en découdre. « Pourquoi tu m’as abandonnée dans cette ville ? » Ah le tact légendaire de Léonie, aussi connu que la légende du monstre du loch Ness. Au moins, cela eu pour effet de faire retourner l’homme. Se mordant la lèvre, elle n’était pas sur finalement de pouvoir résister émotionnellement au tsunami qu’elle avait elle-même provoqué et elle commençait à se maudire pour ce qu’elle avait fait. « Et maintenant tu regardes les boutiques alors que l’apocalypse arrive … j’ai vraiment dû rater un épisode ces dernières années … La seule consolation que j’ai, c’est que tu n’es pas mort, et que je n’ai pas prié en vain. » Même si son ton était dur, cynique, son sourire n’avait jamais autant rayonné qu’en cet instant précis. Heureuse d’avoir retrouvé son fantôme.

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(c) sweet.lips
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MessageSujet: Re: The girl who waited his raggedy man } feat Matthew T. White    The girl who waited his raggedy man } feat Matthew T. White  EmptyDim 3 Jan - 18:04


The girl who waited his raggedy man

Matthew & Léonichoue d'amour


« Alors, tu vas me le dire, ton secret ? »

Ce n'était pas exactement ce qu'il appelait une belle journée ; il faisait même froid alors que l'été était déjà censé être là depuis quelques jours. Mais ni la météo, ni les sages paroles de maman lapin ne pouvaient dissuader Matthew de faire ce qui l'entendait, et ce jour particulier, très particulier, comme si un pressentiment l'y avait forcé, il avait décidé de sortir de sa tanière pour simplement s'asseoir sur un muret qui faisait face à la tour de l'horloge. De là, il fixait le cadran et les grosses aiguilles métalliques, le regard déterminé, les bras croisés, comme si l'horloge allait soudainement lui révéler ses secrets, transformant la porte en bouche et les fenêtres en yeux coupables. Car oui, cette fichue tour était coupable, coupable de l'avoir traîné ici à la base, d'avoir éveillé son intérêt par son immobilité, et d'avoir un jour décidé de recommencer à tourner, sans prévenir personne, le même jour qu'il avait terminé de réparer sa montre à gousset préféré, héritage de son père, et qui n'avait pas produit le moindre tic-tac depuis la mort de celui-ci.
Mais l'horloge était coupable d'un autre crime ; c'était de sa faute s'il était venu, et c'était de sa faute s'il avait embarqué avec lui la sauvageonne aux cheveux roux qui avait transcendé son existence, pour l'abandonner aussi sec, trop accaparé par le mystère de l'horloge silencieuse.
Bon, socialement parlant, il aurait très bien pu retourner vers elle tout de suite. Mais il fallait se rendre à l'évidence ; ça ne faisait pas parti de son caractère. Il avait toujours laissé les gens venir à lui, et tant que le cours de l'existence les gardait séparé, il ne cherchait pas retourner vers l'autre, qu'il le veuille ou non. Ce qui d'une certaine manière était quand même un exploit, vu les efforts qu'avait déployé la pauvre demoiselle pour le retrouver.
Mais malgré cette attitude qui pouvait paraître glaciale, le feu n'avait jamais quitté l'esprit du lapin blanc ; chaque pensée aussi logique et rationnelle soit-elle semblait se filtrer d'une texture brûlante, ou contenait dans son horizon une silhouette, toujours la même, qui guettait avidement son attention. Il ne comprenait pas vraiment l'origine de ce sentiment ; il n'était pourtant pas connu pour son attachement envers autrui. La preuve, la première fois qu'il avait rencontré Léonie, il l'avait rembarré sans la moindre douceur quand elle avait voulu l'accompagner pour la suite de ses voyages. La deuxième fois, c'était une pure coincidence, comme il les aimait ; et c'était cette fois-là qu'il avait été contre tous ses principes et l'emmener ici, dans ce trou perdu au milieu du Maine, juste pour résoudre le mystère de l'horloge silencieuse.

« Tu vas me le dire, ton secret, dit ?! »

Matthew s'était levé par frustration, et également pour éviter de se plonger trop profondément dans le propre cours de ses pensées, car en sortir était à chaque fois une sacrée aventure. Il se concentrait sur la seule question qui l'obsédait depuis tout ce temps : comment une horloge avec un mécanisme si parfait peut ne pas fonctionner durant des années, pour se remettre en marche du jour au lendemain, sans que personne n'y ait touché entretemps ? C'était impossible. Cela défiait l'imagination. Et jusque là, le pauivre lapin n'avait pas trouvé la moindre piste pour expliquer ce phénomène ; et ce mystère le fascinait au plus haut point.
C'était pour cela qu'il était connu ; son goût pour l'inconnu, pour l'inexpliqué, pour le paranormal, pour l'adrénaline découlant d'une visite de maison hantée ou l'intense concentration que recquiert une fouille archéologique. C'était ça, son dada ; fouiller, chercher, formuler des hypothèses, tirer des conclusions, échouer, recommencer, et finalement trouver une solution ou une réponse suffisamment satisfaisante. Un vrai parcours du combattant qui le faisait vibrer et qui lui avait valu une réputation en or massif dans le monde de la recherche, même si son domaine de prédilection faisait doucement rire les « vrais » scientifiques. Il se fichait bien de leur avis ; il vivait sans se préoccuper de l'avis des gens.
Que dirait-elle si elle le trouvait là, planté devant l'horloge ? Et pourquoi son avis à elle comptait alors ?!
Quand on parle du loup.
Matthew s'était retourné doucement, les sourcils haussés au plus haut point en entendant sa voix. Son expression disait l'inverse de ses paroles ; elle souriait, et Matthew aurait juré qu'il était impossible de sourire plus que cela. Elle parlait comme si elle lui en voulait, mais elle semblait heureuse de le trouver là ; et lui, il était parfaitement immobile et silencieux, ne trouvant pas le moindre mot à prononcer, lui qui était réputé pour monologuer des heures sur ses découvertes.
En même temps, elle n'était pas qu'une découverte. C'était Léonie. Un trésor précieux, aussi difficile que c'était à admettre.
Il resta immobile, laissant son regard revenir fixer les grosses aiguilles de l'horloge. Il s'appuya sur ses avants-bras, sifflotant quelques secondes d'une mélodie qui lui trottait dans la tête depuis quelques minutes.

« Tu ne veux pas t'asseoir ? »

Il n'était pas stupide ; elle avait beau sembler heureuse de le retrouver, tout comme il sentait une chaleur nouvelle parcourir ses veines, les explications allaient être longues et compliquées.

« Je ne t'ai pas abandonnée puisque je suis toujours là. »

Piètre excuse ; malgré le fait qu'il avait songé à partir le jour où l'horloge avait recommencé à fonctionner. Pourquoi n'était-il pas parti ? Réponse évidente, mais qui ne lui venait pas, ou qu'il ne voulait pas admettre de si tôt.

« Tu sais, il n'y a pas vraiment eu d'épisodes à rater, pour tout t'avouer. Je n'ai pas fais grand-chose de… toutes ces années. »

Il avait presque honte d'avoir passé tant de temps enfermé entre quatre murs, se négligeant autant qu'il réfléchissait et réfléchissait et réfléchissait ; il n'était physiquement plus que l'ombre de lui-même, même s'il avait réussi à prendre quelques couleurs. Il s'était même calmé de manière générale, calquant sa respiration sur le tic-tac de sa montre à gousset pour endormir sa frustration permanente.

« J'espère que tu as été plus maligne que moi et que tu as fais quelque chose de ta vie ici ! « 

Il parlait comme s'ils étaient deux vieux amis se retrouvant après une bonne cinquantaine d'années ; mais il était sincère, il espérait au plus profond de lui que son abandon n'avait pas gâché l'existence de sa « victime ». Famille, copain, boulot, mariage tant qu'à faire ; il fallait qu'elle vive sans lui… autant qu'il se sentait incapable de vivre sans la savoir dans le coin, quelque part, derrière un tournant ou au fond de l'auberge du coin de la rue.

« Pourquoi tu n'es pas partie ? »

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