Axel Williams - Did you say "monster" ?

C’est un homme d’un dévouement sans égal qui se tient devant vous. Sa propre vie ne vaudrait pas grand-chose s’il s’agirait de protéger un être cher, ou même une tierce personne. Son sens de l’honneur n’a d’égal que son humilité. Au-delà de sa vie, il peut également donner de son temps sans compter pour les autres. Apporter son aide dans diverses activités n’est pas un problème pour lui, bien au contraire. C’est avec le sourire qu’un retour positif sera donné à la plupart des demandes que l’on pourrait lui faire. D’un calme à –presque- toute épreuve, il est très difficile de le conduire à être hors de lui.
N’en étant pas moins un homme de caractère, la timidité ne fait pas partie de son vocabulaire. Fort et entrainé, il a pour habitude de n’avoir besoin de personne pour régler ses problèmes. Son entrainement auprès des SEALs a fait de lui une arme redoutable, que ce soit avec ses poings ou avec une arme à la main. Le provoquer serait, il est important de le dire, une bien mauvaise idée.
C’est ce qui le rend d’autant plus dangereux lorsqu’il entre dans l’une de ses crises de violences. Il perd alors tout repère, ne se rend plus réellement compte de ce qu’il fait et devient d’une violence sans égale. Sans même s’en rendre compte il pourrait ôter la vie à quelqu’un pour une simple broutille, simplement à force de le frapper.
Il tente de se contrôler, bien sûr. Mais il n’est pas si aisé de faire face à ses démons.

Avant la malédiction

Né dans le sang, tu vivras dans le sang.
Triste fatalité que de ne vivre que par la mort de l’être qui vous a donné la vie. Né du sang de sa mère, le cours de sa vie semblait être déjà écrit depuis bien longtemps. Sa lignée d’argent et de combat semble avoir facilité le déroulement de son existence. Et pourtant.
Cadet de la famille, il ne put que constater que les choix de vie n’étaient pas si évidents pourtant. La vie, sans doute, aurait été différente s’il avait décidé comme son ainé de ne pas suivre le chemin tout tracé des Frankenstein. Les années d’absences ont laissées un manque.
Mais la compréhension était là. Le comportement paternel n’avait jamais encouragé l’ainé. Et pourtant,  jamais la relation entre les deux enfants liés par le sang n’en fût ébranlée.
C’est une correspondance qui les lie alors que la distance et les choix les séparent. Sans surprise Gerhardt vient bientôt suivre sa voie dans l’armée. Ce sont ses faits souvent qualifiés d’héroïques qu’il reçoit même une médaille.

Né dans le sang, tu périras dans le sang.
Les nouvelles bases d’une nouvelle année se veulent meilleures que précédemment. Et pourtant c’est lors d’une réception du nouvel an que le monde s’est effrité, jusqu’à s’effondrer, pour la famille Frankenstein. Le souvenir de sa défunte mère lui fût offert, une magnifique montre à gousset, et l’espoir que tout se déroule bien emplissait son cœur alors qu’il ne tarissait pas d’éloge pour son frère et ses travaux.
Ce fut une belle tentative de réconcilier le père et l’enfant. Malheureusement rien ne se passe jamais comme prévu. Avec un père pris dans le ciment de ses idées folles, comment avait-il pu penser que tout irait bien ?
C’était de sa faute si les choses avaient dégénérer, et il s’en voulait. Ainsi avait-il passé la soirée à tenter de consoler son ainé.
Si la nuit s’en était arrêtée là, cette soirée n’aurait rien eu d’anormale dans cette adorable famille. Mais l’histoire continu et sous les conseils de son assistant, le cadet cherche à rejoindre l’aîné et vient le retrouver dans le cimetière.
Le choc. L’effroi. L’incompréhension.
Son besoin d’explication ne sera assouvi, une forte douleur, une insupportable douleur le frappe comme la foudre. Il s’écroule. Le froid l’envahis. Tout s’assombris.
Et la mort vient tendrement le cueillir.

Mort dans le sang, tu renaîtras dans le sang.
Le réveil est dur, brutal. Il eut cru que la mort serait plus douce, plus agréable et moins douloureuse.
Et qu’elle ne se ferait pas en présence de son frère.
Perdu, il mit un temps à comprendre qu’il n’était pas réellement mort. Perdu, il n’arrivait plus à savoir qui il était. Ce qu’il était. Ce qu’il se passait.
Il n’arrivait plus à se contrôler comme il le faisait auparavant. Aussi, lorsque son paternel déclara ne plus avoir de fils, il ne se rendit compte qu’il était en train de le frapper que lorsque son frère lui demanda d’arrêter.
Mais il ne le fit pas. Et sa mort fût dans ses mains.
Enfermé dans le laboratoire, son seul désir fût de mourir. Un instant même il songea que son salut était bientôt arrivé, prenant la forme de son ainé armé.
Mais il ne tira pas. Il ne tira jamais.
Et tout devint noir à nouveau. Mais ce ne fût pas la mort. Pas cette fois-ci.

Pendant la malédiction

L’ironie de la vie s’acharne. L’ainé est replacé par une cadette, l’amour aveugle reste présent. C’est dans une carrière commune que les liens se forment et que les caractères s’affirmes. L’une ira dans la marine, l’autre sera membre des SEAL.
La vie s’acharne, tout simplement. Les missions ne se passent pas toujours aussi bien qu’on ne pourrait le prévoir. Parfois même elles se passent si mal que l’on ose l’imaginer. C’est un bain de sang qui met fin à toute une carrière, qui fait se prendre place une lueur de folie dans l’esprit du seul survivant ; un monstre renommé Axel Williams dans un monde qui n’est pas le sien.
C’est le vide, le trou noir du coma, qui fait se passer le temps. Les jours s’écoulent. Les semaines, les mois.
Mais se réveiller en valait-il vraiment la peine, s’il s’agit de vivre enfermé, avec ces images d’horreur plein la tête ?
La vie est injuste. La mort encore plus.