-40%
Le deal à ne pas rater :
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
59.99 € 99.99 €
Voir le deal
Le deal à ne pas rater :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot 6 Boosters Mascarade ...
Voir le deal

Partagez
 

 Shameful [OS]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
James Flint

James Flint
En réalité, je suis
Le Léviathan
☂ Conte : Treasure Island

☂ Emploi : Capitaine du Walrus | Biggest Cunt In The Bahamas
☂ Camp : ☠ Love & War
☂ True Love : Know no shame... ◐ Little Shit. | ◑ Him.

☂ Avatar : Toby Stephens
© Crédit : Bazzart ☠ Kiki ☠ Tumblr
Shameful [OS] Empty
MessageSujet: Shameful [OS]   Shameful [OS] EmptyMer 8 Sep - 23:59

And they tell you it’s not natural...
I still want to drown whenever you leave
Please teach me gently how to breathe
And I’ll cross oceans like never before


‘’Accomplis chaque acte de ta vie comme s’il devait être le dernier.‘’

Cette citation de Marc-Aurèle a beaucoup plus de sens aujourd’hui qu’elle n’en avait hier. Quand l’amour s’est-il transformé en crime ? A quel moment de l’Histoire une chose aussi pure à pu être qualifié d’abomination ? Dans quel conte, les amants se révèlent-ils être les antagonistes de l’histoire ? Comment ces soi-disant hommes civilisaient pouvait-ils commettre une telle horreur ? A l’honneur de quel Dieu ? Ce dernier en est-il complice ? Complice de… Tellement de question se forment dans mon esprit. Esprit brisé. On dit que l’on peut voir sa vie défiler devant ces yeux quand on meurt, cela est-il vrai quand l’autre partie de ton âme se meurt lentement ?

J’ai l’impression que c’était encore hier quand tout était pour le mieux. Où l’on n’avait pas d’autre entrave que le bonheur et l’amour. Tous ces moments de paix, les touches aimantes discrètes quand on se croisait sur notre navire avec la promesse de plus une fois la lune comme seul témoin. Les étoiles ou les premières lueurs du soleil qui étaient les seules gardiennes de nos étreintes dans sa cabine. Ces matins paresseux où l’on n’avait pas besoin de se cacher ou de se précipiter. Je me souviens de ses doigts qui exploraient mon dos retraçant mes tâches de rousseurs les comparants aux constellations. Le sentiment de sa main me caressant les cheveux alors que j’étais étalé sur son torse, lui lisant les plus grands poètes alors que je me prélassé dans la protection de ses bras. Le monde semblait plus clair, plus beau dans ses moments-là. Le souvenir de sa femme, notre femme, partageant notre secret qui venait nous rejoindre dans ce lit avec du thé dans ces moments-là de calme absolu. On dit qu’on a tous une partie du corps de notre amant qu’on préfère. Lui je sais que c’était de mes yeux qu’il était le plus amoureux, je me souviens qu’il les comparait aux émeraudes des plus précieuses. Maintenant je ne peux dire ce que je préférais chez lui, je peux seulement penser aux choses que je ne verrais plus jamais. Le soleil qui rendait ses cheveux blonds encore plus dorée, dieu que j’aimais leurs douceurs. Ses yeux aussi que je pouvais comparé à la beauté des mers bleu azur des Caraïbes. Je me souviens du son de son rire quand je lui avais dit cette comparaison une nuit alors qu’on devait rendre visite à son père dans les Bahamas. Je me rappelle encore qu’il aimait me taquiner de notre différence de taille, je ne pouvais lui répondre que je ne voyais en ça qu’une raison de plus de me fondre dans ses bras comme une protection contre le monde extérieur. Je n’entendrai plus jamais son accent lors de ces récitations à la lueur de la cheminé de son petit salon sa femme contre moi lors des mois trop froids pour prendre la mer ? Ces lèvres et son touché qui m’avais semblé me réapprendre comment respirer et vivre ?  

Tout ça m’est alors soudainement arraché ? Des années de bonheur réduit au néant car quelqu’un nous avait dénoncé ? L’un de nos marins ? Un servant chez lui ? Peut-être dans la demeure de son père ? D’autre aristocrate ? N’avons pas été assez discret ? L’amour se lisait-il trop dans nos regards ? Pour ce crime j’ai été expulsé de la Navy, banni des terres d’Angleterre, mais lui… Dieu mais lui… Capitaine réputé de la Navy, promis à prendre la place de son père comme Gouverneur des Bahamas… Le commodore l’avait dit… C’est trop immoral pour ne pas transmettre un message fort. Le pire des châtiments devait être exécuté. Un procès sur la place public de Londres, son propre père annonçant la sentence.

Je ne devais pas me trouver là, il y a déjà plus de 24h que mon bannissement a pris effet. Je devais fuir ce royaume de tyran, mais je ne pouvais pas partir sans le revoir une dernière fois… même pour son humiliation et mise à mort. Miranda, sa femme, était accroché à mon bras des sanglots si puissant que tout son corps tremble, emportant le mien avec elle. Moi, mon cœur semble être arraché très lentement de ma poitrine, mes sanglots refoulaient coincer comme un poids m’étranglant dans ma gorge. Mes yeux sont brouillés alors que je le vois être humiliés, moqués par ses pairs et les citoyens qu’il avait juré de protéger. Le traitant de sodomite, de démon, coupable d’acte des plus profanes et abjectes. Une place en Enfer l’attend d’après eux. Les fouets de Satan sont réservés aux pécheurs.

Son premier cri est semblable à un poignard dans mon cœur. Ils ont commencé la punition… Je cache Miranda contre mon torse pour qu’elle n’ait pas à voir ça. Ceci n’est que ma faute, pas la sienne… Si je n’étais pas rentré dans leurs vies… Non, il m’avait fait juré de ne pas dire ce genre de chose. Il m’avait aussi fait juré de ne jamais connaitre aucune honte. Ses mots à présent gravé dans le livre qu’il m’avait offert, son amour inscrit dessus. La promesse aussi que je lui avais faite quand j’ai accepté sa bague à mon annulaire. Je me serai bien jeté avec lui dans la fosse au lion, mais je devais rester vivant pour Miranda. Elle n’avait plus que moi dans ce monde vil et cruel. On c’était fait une promesse l’un à l’autre.

Mon premier instinct était de le libérer, tuer tous ceux qui l’humilie… mais je me souviens de ses mots… ‘’Ils ne valent pas ta rage mon amour, ils ne valent pas ton sacrifice.’’ Pour un capitaine de la marine il détestait la violence, pourtant il avait appris à aimer ma violence intérieure, les démons cachés dans mon être, mon obscurité, il avait appris à les consoler et les dompter. Ce sont toujours les hommes bons qui sont montré du doigt et rabaissé. A présent l’un des hommes les plus bons et bienveillants que j’ai eu la chance de connaitre et d’aimé va être brulé vif. Tout ça car il a commis l’erreur de m’aimer.

L’odeur de chair brulé vint jusqu’à nous. Une odeur de putréfaction qu’aucun humain ne devrait jamais sentir… Je sens Miranda s’écroulait dans mes bras, je vacille sous son poids mort, à genoux tenant la femme qui ne pouvait plus en supporter. Ma respiration ne se fait que plus difficile, je me sens suffoquer, mon cœur semblant vouloir s’arracher de lui-même de ma cage thoracique. Si je n’avais pas le souffle coupé mon hurlement percerait les ruelles de Londres. Les cris de Thomas cessent enfin. Sa vie vient de lui être volé, et pourtant je ressens presque une satisfaction à la preuve qu’il ne souffre plus... J’ai l’impression que ses hurlements ont durés des heures… Ce sont les repas que je n’ai pas pu ingérer depuis deux jours, annoncement de sa peine de mort, que je me sens déversé dans la ruelle. La bile qui pourrait signifier cette partie de mon âme qui vient de m’être arraché.

C’est donc en l’an de grâce 1648 de sa Majesté Charles I, que James McGraw est décédé au même instant que son amant Lord Thomas Hamilton. Cet homme qui n’avait que de bonne intention. Un cœur si pur et c’est pour ça qu’ils l’ont châtié et trainé dans la boue. Mon regard auparavant larmoyant se transforme en acier. Alfred Hamilton, Lord des Bahamas paiera pour ses crimes, l’Angleterre paiera pour son crime. Je leur prouverai que la vision que Thomas avait été réel, que son combat n’aura pas été vain. Mourir à cause de l’amour et de sa conviction de gracier les pirates. Miranda m’avait dit un jour ; ‘’Ce n’est pas la politique qui fait les grands hommes. On ne devient pas grand par prudence ou convenance. Ils poursuivent tous un seul et même but. Réussir à faire en sorte que le genre humain vive dans un monde meilleur. Les grands hommes poursuivent ce but sans savoir pourquoi. C’est ce qui les rends invincibles.’’ Et elle avait raison, ils avaient peut-être tué et mutilé son corps, mais son esprit reste immortel par nous. Ma seule raison de vivre sera de voir le rêve de Thomas se réaliser… Je ne m’arrêterai pas tant que l’objectif ne sera pas atteint, personne ou rien ne pourra se mettre sur mon chemin… Ni même l’Angleterre elle-même. Si l’Angleterre n’est pas prête à voir ce rêve se réaliser… construire notre propre civilisation dans les Bahamas, construire un monde de paix et tolérance avec Nassau en son centre.

Les pensées se mélangent dans mon esprit, des idées sans fondement, sans aucune chance de se réaliser… Mais j’ai toujours été comme ça, toujours été dicté par mes émotions. Je me souviens de Thomas qui nous comparer à la rhétorique d’Aristote sur l’art de la persuasion, me comparant souvent à Pathos pour ma passion et mes émotions… Sa femme étant comme la voix de la sagesse et de la raison de Logos. Lui ne pouvait être que Ethos pour sa bienveillance et son éthique. Mais Pathos et Logos peuvent-ils survivre sans qu’Ethos les guides ? Où alors seulement la chute les attend… En attendant, un navire nous attend pour Nassau. Là-bas notre vengeance pourra prendre effet. C’est dans les dernières exclamations des londoniens que je porte ma femme dans mes bras qui s’est réveillée de son malaise et sanglote contre mon torse nous enfuyant de cette Angleterre, vieille, grise et terne un nouveau masque à la recherche de sang graver sur mon visage.



Ce n’est que des années plus tard que je retrouve le coupable de ce crime abject. Ma femme, qui passe maintenant sous le nom de madame Barlow, connu comme la Sorcière de Nassau, celle qui avait vendue l’âme du Captain Flint au Diable, m’avait soufflée une nuit dans mon oreille tel un venin l’information qui me manquait. Lord Alfred Hamilton mourra lorsque le capitaine James Flint abordera son navire. Le Maria Aleyne n’était pas compliqué à saisir. Comme Alfred n’était pas compliqué à trouver. Il ne s’agissait pas d’un abordage comme un autre, les trésors étaient loin de m’intéresser. Ce n’était rien de plus qu’une exécution de sang-froid. Les hommes que j’avais perdus lors de l’attaque ne m’importé guère.

Je n’ai jamais été friand de torture jusqu’à maintenant, mais ma soif de sang été trop grande… J’étais comme un homme assoiffé dans le désert. Je n’avais qu’une envie, celle de soufflé dans les oreilles de la sorcière qui me gardait en vie que le travail était fait. Qu’ils étaient morts.

Le quatrième Comte d’Ashbourne. Le Lord Propriétaire de la colonie de Caroline, y compris les îles Bahamas et pair du Royaume d’Angleterre ; Lord Alfred Hamilton est mort le jour suivant l’abordage. Son corps ainsi que celui de sa femme tout deux dénudés, affichée sur la place publique à la vue de tous. Le corps d’Alfred mutilé, ses yeux et langue arrachaient ainsi que d'autre appendices, une seule note de parchemin planté sur son corps éventré par un poignard ;

‘’I enraged Captain Flint.’’




☆☆☆ Beerus


Revenir en haut Aller en bas
http://www.heroes-villains.com/t2926-capt-james-flint
 
Shameful [OS]
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Heroes And Villains :: Enchanted & real Worlds :: Autres Mondes :: Monde Piraterie-