Quand la déchéance d'un pirate va trop loin

Plusieurs mois c’étaient écoulé depuis mon mariage et ma lune de miel avec ma femme, ainsi que Diana attendait notre petit dernier. Que de bonne chose qui c’était produit alors, me direz-vous ! Eh bien oui en général. Outre ma rencontre avec le chien de garde roux enragé de mon beau-frère et un petit voyage sur son Man’o’War… tout était pour le mieux dans cette ville. A part le fait que j’ai dû rembourser avec mon sang et mon propre argent ce que j’avais volé sur l’Ile du Squelette… Avec bien-sûr des intérêts. On ne contrarie pas, ni ne vole le 9ème Seigneur sans en payer les conséquences. Conséquences qui avaient laissé beaucoup trop de marque sur mon corps. Quoi de mieux que d’aller faire le plein de produit cosmétique pour ça. Un conseil ; Ne jamais essayé de voler les fonds de teints de ses filles ou de sa femme, même pour cacher un magnifique cocard, lèvre coupée ou tout autre chose qui ternit mon beau visage actuellement… Et si on me pose des questions sur ce que je vais acheter, je dirais que c’est pour l’une de mes filles. Puis, autant en profiter pour reprendre du khôl, autant tout faire d’un coup.

C’est après un tour avec des affaires de pharmacie pour soigner mes plaies, tout en dissimulant quelques-uns dans mes poches que je croise la femme enceinte du vieux rat des mers. « Ahoy there, beautiful. Jacky t’a laissé sortir sans surveillance ? » Je la prends dans mes bras, l’embrassant avant qu’elle me pointe un rayon du doigt. Pas besoin de plus de parole pour savoir qui allait y trouver. C’est avec un dernier clin d’œil que je la quitte avant de me dirigeant en boitant vers ce fameux lieu.

Je laisse mon rire mourir dans ma gorge en voyant Sparrow essayé de ce faire le plus petit possible dans le rayon de maquillage. Tout en arrivant derrière lui je passe mon bras crochu autour de ses épaules en le saluant d’une tape dans le ventre, plus ou moins puissante. « Mais si ce n’est pas ce grand Capitaine Jack Sparrow ! Tu cherches ton khôl matey ? »

C’est bien sûr à un volume extrêmement élever et en riant que je prononce ses mots. Je vois la honte sur son visage et c’est juste parfait. Ça refait ma journée, totalement. Après une dernière tape dans le ventre je le lâche pour prendre le khôl pour moi-même que je dissimule dans mon pantalon, attrapant le reste de maquillage qui me faux, dont fond de teint avant que je le retrouve. « Laisse-moi deviner, Thiana t’oblige à payer hein ? » Je rigole une nouvelle fois face à sa tronche de 30km de long. « Tu prends mes conseils c’est bien, ne jamais rien refuser à une femme enceinte. » Je me penche à son oreille. « Tu peux toujours essayer de le voler, mais attention aux conséquences. »

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