And now I'm just like you ! (just better)

Ne vie que pour lui : Si Louie est un opposant à l'histoire du petit d'homme, il est difficile pourtant de dire de lui que c'est un méchant. En réalité, l'orang-outan n'est ni attiré par le bien ou le mal. La seule ambition qui guide ses pas va pour lui-même. Il penchera pour des bonnes ou mauvaises actions, selon ce qui l'arrange.
Rythmé : Lorsque vous croiserez le chemin d'Ether, il y a de grandes chances que vous vous amusiez. Ether vit en musique. Il passe ses journées à danser, à chanter, sa guitare ne le quitte pas. Le jazz, le scat, coulent dans ses veines.
Apprécie sa vie à 200% : Qu'il est si bon d'être humain ! Et pourtant, Ether a apprit à ne pas l'être totalement, ne pas ressembler à tous les hommes qui s'enferment dans une multitude de codes de vie qui la ternissent, qui font passer l'existence pour quelque chose qu'elle n'est pas, de moins bien. Il vit comme il l'entend, il apprécie tout ce qu'il y a apprécier. Il a rêvé de la condition humaine pendant toute une vie de singe, le voilà littéralement un homme, pouvant apprécier sa puissance, il compte bien faire durer ce plaisir humain.
Pyromane : Pour avoir été persuadé que la maîtrise de la fleur rouge, du feu, pouvait le faire devenir un homme, il apprécie aujourd'hui particulièrement le feu, et est certainement responsable de quelques incendies, dont il ne se sent même pas désolé, pour avoir adoré tant la chaleur que le spectacle. Son briquet l'accompagne tout autant que sa guitare.
Jaloux et violent : Désireux de profiter de chaque bonheur que la vie a à offrir, il est déterminé à ne rien perdre des joies qui lui viennent. S'étant découvert gay à Storybrooke, Ether a eu plusieurs petits-amis. Souvent, c'était lui qui mettait un terme à leurs relations quand il se laissait, mais il est arrivé que certains d'entre eux soient "partis voir ailleurs", ce que le musicien ne peut accepter. Il se montre particulièrement violent dans ces cas-là, il a fait quelques temps en prison pour avoir tenté d'assassiner l'un d'entre eux.
Narcissique : Il se sait beau, il se sait bon chanteur, bon danseur, bon joueur de guitare, il ne s'en cache pas, loin de là.

Avant la malédiction

<< Il existe également une Inde, dans le monde des contes. Une Inde mystérieuse qui n'a cessé de connaitre à travers l'Histoire des civilisations empruntes de magie, qui vénéraient les enchantements et la nature. Il y a bien des siècles, une population hindoue battit des temples sur une terre encore déserte. Leur présence à cet endroit avaient duré des années, avant qu'elle ne disparaisse, laissant leurs temples vides, mais emprunts de toutes leurs incantations. Et alors que les temples devinrent ruines, les légères bribes de magies vinrent habiter les esprits des nouvelles vies qui apparurent alors.
Les éléphants étaient arrivés en premiers. De leur force et de leur organisation presque militaire, c'est eux qui battirent tout ce que nous connaissons aujourd'hui de la jungle. C'est sur cette terre aux milles couleurs que vivaient les animaux, et plus loin, un village humain. Et parmi cette vie florissante, s’élève un roi qui vint sauver le peuplé menace des singes au sein des premiers temples. >>

C'est pour ça que tu dois me vénérer, andouille ! Retournez chercher des bananes ! Cria King Louie après avoir raconté son histoire pour la énième fois, en jetant une peau de banane sur le singe à qui il s'adressait.

Le orang-outan au ventre rebondi et à l'énergie sans faille s'est en effet élevé au dessus des singes en tant que roi, étant visiblement le plus malin et le plus imposant du peuple, sans compter sa différence avec tous les autres, étant le seul de son espèce dans la région. Il a le gout de la vie, le gout de la musique surtout, sa voix chante souvent du jazz, il apprécie beaucoup le scat qui le fait toujours danser. En réalité, il n'a qu'une ambition : devenir un homme. Leur mobilité, leur pouvoir, leurs capacités, il admire tout d'eux, devenir un homme serait l’apogée de son succès et de son bonheur. Selon lui, devenir un homme passe par la maîtrise du feu. Voilà une science qui le fascine, tout autant qu'elle est mystérieuse, tout autant qu'elle semble impossible à manipuler.
Il se voyait déjà humain : il ferait le tour de toutes leurs civilisations, et distribuerait des cigares comme signe d'amitié, ce qu'il fasait déjà, en tant que singe, avec ses bananes.
Lorsque vint le jour où le bruit courrait que Bagheera voyageait en compagnie d'un petit humain, il vit en lui l'achèvement de tous ses espoirs. Persuadé que l'enfant connaissait le secret de la fleur rouge, il envoya son peuple dérober l'enfant, lui faisant connaitre ses désirs et ses ambitions.


Mais voilà que l'enfant trouva de l'aide en Bagheera et Baloo qui vinrent le libérer. Et malgré la hargne du roi, sa tentative ne mena qu'a la destruction des ruines. Voilà Louie, roi au royaume détruit. Mais il ne s'en alarmait pas, des milliers d'autres n'attendaient qu'à être habités. Son intérêt restait focalisé sur l'enfant. Et il observa de loin, l'affrontement incendiaire entre Mowgli et Shere Khan.
Mais Louie ne put jamais en profiter, puisqu'une tempête violette vint étouffer les flammes, s'engouffrant dans toute la profondeur de la jungle. Et quelques instants plus tard, la voici aussi déserte qu'avant l'époque des hindous.

Pendant la malédiction

 La vie maudite de Louie n'en était pas moins joviale. Devenu Ether Kriss, il était en possession d'une grande fortune, dont il ne profitait pas. Dans le sens où la vie de riche ne l'intéressait pas. De sa nature qu'il a certes oublié mais qui ne l'a pas quitté, il reste attaché aux sensations directes de l'existence. Son appartement n'est pas très grand, il n'a pas de voiture. A dire vrai, il aime la vie dans les rues de Storybrooke. Il était appréciable, entre 17h et 20h de se retrouver dans les rues peu fréquentées de la ville. La luminosité du jour était à la fois sombre et claire, et semblait souligner le monde d'une teinte interessante, sans être importuné par la lumière des lampadaires, puisqu'il n'y en avait pas à ces endroits-ci. Ether y allait tous les jours, ils étaient nombreux à s'y retrouver, avec guitares et autres instruments, et bercer les alentours d'une musique entraînante de jazz, avec bien souvent la voix d'Ether qui chantait les paroles qui s'écrivaient dans son esprit, ou se contentant d'un scat joyeux. Sans oublier les danses endiablées, il ne pouvait jamais s'en lasser.
Il était professeur de musique, se plaisait à apprendre ce qu'il faisait de mieux, ce qu'il aimait le plus. Guitare, piano, trompette, qu'est-ce qu'il aimait ses cours ! Chaque heure avec ses élèves était semblable à l'animation d'une fanfare qui incitait à danser. Il était impossible de résister à l'envie de chanter, encore et encore.

Les plaisirs ne s'arrêtaient pas là. S'il n'accordait pas tant d'importance aux sentiments, il a toutefois rapidement compris que les garçons pouvaient davantage faire monter la chaleur, plutôt que les filles, le concernant. Sa morale consistant à ne jamais se priver des plaisirs qui peuvent se présenter à lui, il a rapidement commencé à fricoter avec les garçons lorsqu'il l'a compris. Mais une ville maudite n'est pas si facile à vivre. Il y avait toujours un problème dans ses histoires. Lorsqu'il ne rompait pas lui même après s'être lassé d'un petit-copain, c'était ses petits-copains qui gâchaient tout en allant voir ailleurs. C'était probablement les seuls accès de colère d'Ehter. Quelle colère ! Il y a eu, entre autre, une voiture brûlée et un couteau planté dans la main d'un autre.
Heureusement que la vie ne se limitait pas aux relations amoureuses, et qu'Ether plaçait celles-ci tout en bas sur l'échelle des préoccupations. Mais il lui était difficile de ne pas succomber à un blond. Ou à un roux. La vie était si cruelle.

Après la malédiction

Les souvenirs lui étaient revenus alors qu'il était en train de chanter, lui et quelques amis de son groupe du soir. Quel merveilleux moment pour étendre sa conscience à de plus lointains souvenirs, élargir sa vie à une autre avec davantage de chants et de danses. Il retrouva ses singes : ils n'étaient autre que le groupe qui se réunissait chaque soir pour le jazz. Ether était devenu roi des rues, roi du jazz à Storybrooke. Qu'est-ce qu'il se sentait bien dans cette vie ! Se souvenir de ses ambitions ne lui faisait que du bien : savoir qu'il avait atteint, d'une façon bien inattendue et brusque, son rêve humain. Il était bien dommage que les hommes aient tant de soucis qu'ils jugeaient importants, n'étant que pourtant superficiels face aux vraies valeurs et bonheurs de la vie. Il ne s'en formalisait pas. Il continuerait à apprécier la vie. Et Storybrooke l'y encourageait. Devenue magique, quel spectacle réjouissant !