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 Hello ! Is it me you're looking for ? | Pietro & Upendo Buchanan

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Jack Pumpkin

Jack Pumpkin
En réalité, je suis
Le roi des citrouilles
☂ Conte : The Nightmare before Christmas

☂ Emploi : Dirige la boutique de Farces & Attrapes, Ospipailleur
☂ True Love : My dearest friend, we could gaze into the stars...

☂ Avatar : Theo Hutchcraft
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MessageSujet: Hello ! Is it me you're looking for ? | Pietro & Upendo Buchanan   Hello !  Is it me you're looking for ? | Pietro & Upendo Buchanan EmptyJeu 19 Jan - 18:24




Le début d’année était toujours synonyme de renouveau, le moment de prendre des bonnes résolutions et ainsi perdre de mauvaises habitudes, et c’était en quelque sorte un fait avéré dans la boutique de Jack. Le mois de janvier était toujours tourné vers les stocks et les nouveautés à apporter histoire de ne pas s’ennuyer, ayant cette volonté de ne jamais se retrouver enfermé dans un cercle sans fin comme ce fut le cas pour l’organisation avec Halloween tout en respectant paradoxalement les traditions, se trouvant ainsi dans les livrets et la nombreuse paperasse pour tout remettre comme il le voulait. Et il fallait passer en revue la moindre étagère, le moindre article qui pouvait se présenter, faire le compte sur le nombre restant pour ainsi faire une estimation correcte des ventes. Un côté assez barbant à première vue, encore plus présenté de cette manière, mais c’était mal connaître l’ancien squelette qui avait toujours une remarque à faire ou qui testait directement certains produits quitte à enchaîner quelques maladresses qui déclenchaient parfois de véritables petites catastrophes. D’accord essayer les claques-doigts au-dessus du comptoir où les feuilles se trouvaient était une mauvaise idée, trouvant enfin une réelle utilité à cette bouteille anti-incendie à part bien sûr voir si celle-ci pouvait réellement servir de propulseur pour la chaise sur roulettes – oui on s’amuse comme on peut, cependant pour sa défense il n’avait aucune idée que lesdits papiers allaient vraiment prendre feu. Après tout il n’avait jamais tort, il était le grand roi d’Halloween et se rappelait à le rappeler à tout bout de champ, le soulignant à son employée qui devait être en train de s’attraper quelques ulcères à essayer de contenir la trop grande énergie dont il faisait preuve de son côté. Heureusement pour Jack que Lieserl pouvait se montrer assez patiente avec lui, ou qu’il ne comprenait aucunement aussi ses remarques parfois si sarcastiques qu’elle pouvait bien lui lancer, étant sûrement la tête lucide de la boutique tandis que lui était clairement le rêveur qui ne s’arrête sous aucun prétexte. Mais au final c’était bien lui qui avait le dernier mot, même s’il lui arrivait de se laisser influer sans l’avouer par la jeune fille car après tout il se savait être un génie en matière d’idées, et s’il allait droit dans le mur il ne pouvait que s’en prendre qu’à lui-même.

En ce début d’après-midi il avait décidé de s’attaquer à la vitrine, élément à son sens au combien important car après tout étant en quelque sorte la fenêtre sur sa boutique mais surtout sur son monde dans un sens, décidant qu’il était grand temps de tout la réorganiser et peut-être enlever les décorations de Noël. Éventuellement. Il n’était pas encore trop décidé à ce sujet-ci, après tout Jack et Noël ça restait tout de même un point incontournable pour lui bien qu’il ait compris la leçon sur le fait que voler une autre fête c’était mal, même si certaines ne resteraient pas en place bien évidemment. Les guirlandes électriques c’était en discussion en revanche, tout ce qui brillait avait un certain attrait à ses yeux et il était toujours comme un gamin face à celles-ci, tandis qu’il était en train de retirer les serpentins argentés qui pouvaient bien orner ce pauvre squelette en présentation. Et il lui fallut une patience de grande intensité pour dénouer tout ceci, se souvenant à quel point il avait été pourtant si amusant de les accrocher dans les côtes et se disant qu’à la fin de l’année il ne devrait pas en remettre autant, ce qui était rare pour le signaler car il était évident que le roi d’Halloween n’aimait pas attendre ou pratiquer la moindre activité qui lui imposait de passer trop de temps dessus. Trop habitué sans doute à ce qu’on le serve ou qu’on fasse ce qu’on lui dise, portant un coup d’œil à son employée mais vu le regard il avait compris qu’il avait lui-même produit la bourde et que ce serait bien à lui de se dépêtrer de tout ceci, préférant bien sûr diriger et admirer le résultat une fois terminé. Ainsi à Halloween Town il n’avait jamais eu l’occasion de s’occuper de quelque chose de spécifique car bien trop souvent demandé à droite et à gauche, devant valider le moindre détail comme si le monde ne pouvait tourner rond sans lui et à force il s’était forgé l’idée que c’était le cas, la raison pour laquelle aujourd’hui il avait tendance à être aussi facilement distrait et pour un rien. La preuve étant l’instant même où la petite clochette au-dessus de la porte vient à retentir, oubliant très vite qu’il devait défaire ainsi les nœuds dans les côtés de ce pauvre Nestor, venant aussi abandonner ce qu’il avait en main pour accueillir ainsi un potentiel client avec le plus grand sourire du monde comme il savait si bien le faire.

« Bienvenue à vous ! C’est toujours plaisant que de voir de nouvelles têtes, il ne me semble pas vous avoir vu auparavant, je me prénomme Jack. Le grand roi d’Halloween ! En quoi puis-je vous être utile ? »

Ne l’avait-il jamais vu ? Il ne lui semblait pas en tout cas, il n’était pas vraiment le plus physionomiste du monde et avait tendance à ne pas retenir correctement les noms ou même les visages de toute manière, se montrant comme à son habitude le plus courtois parce que c’était de toute manière dans sa nature. Jack perdit un peu de son sourire en essayant de bien comprendre ce que cet homme était en train de lui expliquer, voyant que ce qu’il pouvait dire était assez important et surtout en y voyant tout le cœur qu’il pouvait bien y mettre, et peut-être parce que cet individu parlait plutôt fort et aurait presque pu le faire saigner des oreilles au vu du volume sonore. À la suite de quoi il eut comme un faible instant de flottement comme si le temps s’était suspendu de lui-même, le regardant en papillonnant des yeux parce qu’il n’était pas réellement sûr de son côté que c’était ainsi terminé, avant de retrouver tout d’un coup de son côté sa bonne humeur et surtout son air survolté qu’il pouvait avoir lorsqu’il avait ainsi une bonne idée ou parce que les choses allaient réellement dans son sens. Tous les éléments étaient en fait en train de se mettre en place tel un puzzle dans sa cervelle, se faisant déjà tout un petit théâtre dans sa tête bien entendu, ne retenant ainsi que les informations qu’il voulait comme d’habitude. Et celles-ci n’étaient pas des moindres car il y avait ainsi l’association de squelette et de Sans dans la même synthèse, ne pouvant que faire le lien avec Upendo forcément et de manière inévitable, alors que le fait de tenir le savoir de la localisation de ce dernier ne faisait que gonfler son ego quelque part. Il ne fallait pas se leurrer, avoir le rôle le plus important était toujours flatteur pour le roi d’Halloween même dans une histoire qui ne base ne le concerne même pas, ne pouvant s’empêcher ainsi de se sentir tellement indispensable et capital pour cette espèce de mission dont on venait de l’affubler malgré lui. Mais il relevait le défi bien entendu, le contraire aurait été fortement étonnant de toute manière, tapotant un peu entre ses mains tant il devait tout d’un coup trop survolté. Il adorait ce genre de petite quête, ce qui serait aussi l’occasion de voir ce que son homologue pouvait bien faire dans l’autre établissement qu’ils géraient en commun avec Anthony lorsqu’il n’était pas là, surtout si ceci venait briser même un instant la monotonie des jours qui se suivent.

« Sans ? Bien sûr, je le connais ! C’est l’un de mes très chers amis vous savez, même si ici son nom d’usage est Upendo, il devrait se trouver à l’Ospipaille normalement vu l’heure qu’il est. Je vais vous accompagner, l’établissement n’est pas encore ouvert au public à cette heure-ci de la journée, comme je possède également les clés ceci sera plus simple pour vous ! Lieserl je reviens vite. »

Sans plus attendre Jack venait attraper ses clés, faisant signe à la jeune femme et se dérobant ainsi de son côté de sa tâche du jour, ainsi qu’un manteau sombre d’hiver avant de sortir et faire signe à l’homme de le suivre. Les deux endroits n’étaient pas si éloignés l’un de l’autre dans le fond, même s’il serait plus simple ainsi de l’accompagner à son sens que de prendre le risque de le faire perdre et puis comme il l’avait indiqué à cette heure-ci de la journée la bâtisse serait fermé au public, et puis dans un sens il se pouvait aussi que Upendo pour une raison ou une autre ne se trouve pas là-bas. Ou que celui-ci dorme encore, ce qui ne l’étonnerait pas de son côté en y regardant de plus près, et venir le sortir de son sommeil c’était prendre un risque et une partie pas vraiment de plaisir pour le coup. Pour une personne aux tendances insomniaques comme lui c’était difficile que de comprendre comment on pouvait passer ainsi autant de temps à dormir, il y avait tellement de choses beaucoup plus intéressantes à faire si on voulait son avis, et à force il s’était démotivé de son côté pour sortir la belle au bois dormant de son sommeil profond. Le squelette avait compris que ceci ne servait à rien de s’acharner dessus, d’essayer de le secouer encore et toujours, mais encore plus prendre le risque de mettre de mauvaises humeurs son homonyme. Une dernière perspective qui ne lui donnait pas envie, pas qu’il puisse avoir peur ou quelque chose s’en approchant, juste qu’il ne voulait peut-être briser cette amitié qui lui tenait à cœur pour une raison aussi futile et ainsi avait-il arrêté de lui-même de chercher à maintenant éveiller Upendo. Sur le chemin Jack parlait tout le long, beaucoup trop sans doute mais après tout en tant que roi il avait toujours quelque chose d’extraordinaire à raconter à ne pas en douter, venant ainsi assommer ce pauvre homme sur le fait qu’il avait eu une chance incroyable que de tomber sur lui et tout l’habituel blabla qui pouvait aller avec sur comment il pouvait compter sur son aide ô combien si précieuse. Il parlait tant qu’il n’avait même pas le temps d’apprécier le fait de marcher ainsi dans la neige, celle-ci ayant recouvert d’une fine couche la ville dernièrement et c’était si magnifique à voir, continuant même lorsqu’ils arrivèrent au niveau de l’enseigne. Sortant son trousseau de sa poche il vient ainsi placer doucement dans la serrure la clé correspondante, faisant ainsi un tour pour pouvoir la débloquer, souriant encore aimablement à son interlocuteur.

« Vous savez l’Ospipaille est un lieu uniquement réservé pour les monstres, d’ailleurs avec Upendo nous avons la particularité commune d’être tous deux d’anciens squelettes, et… oh ! J’ai oublié de vous prévenir. Upendo est… assez incommodé en ce moment. Enfin. Comment expliquer ceci hm… À cause d’un sort il se trouve être actuellement une fille, je crois que ceci affecte quelque peu son humeur, mais en dehors de ça il reste toujours le même ne vous en faites pas. »

Un petit souci dont ceux deux amis étaient affublés d’ailleurs, inutile de dire qu’il avait été surprit au possible que de voir l’épouvantail et le squelette devenir ainsi de l’autre sexe, mettant ainsi en avant le fait que Storybrooke était une ville bien à part et dotée d’une magie bien étrange. Cependant, même s’il ne l’avait pas clairement dit devant les deux touchés, Jack en était fortement amusé car une fois encore c’était sortir de l’ordinaire pour aller vers l’extraordinaire qui était bien plus attrayant à son sens. Il avait besoin d’être émerveillé et stimulé de son côté, s’il avait perdu pied avec Noël c’était en grande partie à cause du fait qu’il s’était retrouvé dans les mêmes idées insipides d’Halloween sans pouvoir en sortir, et voir les deux hommes qu’il voyait presque comme des sortes de frères devenir ainsi des sœurs en quelque sorte était un spectacle amusant. Pour l’heure il venait pousser doucement la porte, laissant ainsi l’homme entrer en premier avant de lui emboîter le pas, fermant ainsi derrière eux histoire de ne pas avoir de mauvaises surprises par une arrivée non prévue. L’endroit était assez sombre avant que le roi d’Halloween ne vient appuyer sur l’interrupteur, laissant ainsi apparaître une salle remplie de banquettes et de tables comme dans un bar ainsi qu’un comptoir mais aussi une mini-scène où avaient lieu des karaokés et autres soirées à thèmes, cherchant aussitôt du regard s’il ne trouvait pas la trace d’une chevelure blonde et en ce moment assez longue qui puisse se trouver dans un coin pour se faire oublier pour roupiller tranquillement. Mais rien de ceci à l’horizon, ayant presque le doute que Upendo puisse se trouver ici en fait, continuant de sourire comme pour rassurer l’homme et lui montrer que tout était normal. Passant de l’autre côté du comptoir, là où la clientèle n’avait pas le droit de se rendre, Jack entendait finalement du bruit dans l’arrière et donnait ainsi signe de vie. Ironie pour un squelette. Il soupirait un peu intérieurement, un mélange entre un soulagement et une petite consternation pas méchante, restant sur place pour ne pas laisser cet invité seul car à son sens ça serait un certain manque d’éducation et indigne de l’hôte qu’il devenait.

« Upendo ? C’est Jack. J’espère que tu n’es pas encore entrain de dormir dans un coin ! Nous avons un invité, il te cherchait assidûment tu sais, il s’agit de… vous êtes d’ailleurs ? »

Il est vrai qu’il n’avait écouté que ce qu’il voulait une fois encore, alors qu’il se retournait vers l’inconnu avec un air d’incompréhension sur le visage, s’étant juste contenté de l’amener ici sans savoir plus les détails.







copyright Bloody Storm


Vents Contraires
Couché sous les pluies diluviennes. Un vestige de tes lèvres. Quelques chrysanthèmes, d'un Joyeux Noël. Je t'ai criée sur tous les toits jusqu'à perdre haleine, jusqu'à prendre le froid qu'aucun feu n'apaise...
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Pietro Buchanan

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Papyrus le squelette
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MessageSujet: Re: Hello ! Is it me you're looking for ? | Pietro & Upendo Buchanan   Hello !  Is it me you're looking for ? | Pietro & Upendo Buchanan EmptySam 21 Jan - 21:31

Si il y avait bien une qualité qu’on ne pouvait pas enlever à Papyrus, c’était sa détermination. Depuis qu’il était sortit de l’hôpital, il n’avait eu de cesse de rechercher ses amis et surtout son frère. Bon, certes, il n’était pas sorti depuis longtemps. Mais tout de même. Il cherchait tout le temps, sans relâche. Jour et nuit ! Et comme il ne dormait pas beaucoup, ça représentait un paquet de temps. Déjà que d’ordinaire, il était loin d’être un gros dormeur. Mais là, il avait dormit pendant quoi ? Plus de 28 ans ? C’est bon, il avait assez dormit pour toute une vie ! Et c’est pour cela qu’en ce jour radieux, Pietro était dehors, à interroger les passants si, par hasard, ils n’avaient pas aperçut un squelette de petite taille avec sans doute une bouteille de ketchup à la main ou en train de dormir. Ou les deux. Ou alors une femme aux longs cheveux rouges avec des branchies. Allez savoir pourquoi, mais la plupart des gens le regardait avec des yeux ronds, sans trouver quoi répondre. Papyrus avait mit ça sur le compte de la timidité. Ils étaient sans doute impressionnés de se retrouver face à une personne aussi formidable que lui. Il y a de quoi en rester bouche bé. Il pouvait comprendre ça.

Mais ça ne l’aidait pas.

Alors quand il n’interrogeait pas les gens, il gueulait le nom de Sans dans la rue. Là encore, les gens le regardaient bizarrement, mais Pietro n’y faisait guère attention. Toute son énergie était concentrée à repérer une femme-poisson ou encore un squelette. Et ça faisait déjà plusieurs heures qu’il était dehors dans le froid, à faire son petit manège. On va dire que ça faisait de l’animation dans la ville. C’était d’ailleurs surprenant qu’il ne se soit pas encore fait arrêter pour tapage diurne. En tout cas, cette fois, il était sortit préparé ! Un gros manteau sur le dos, le froid ne lui faisait plus peur ! Bien qu’il n’était pas totalement immunisé et que son visage était totalement exposé au vent glacial hivernal, c’était beaucoup plus supportable que la fois où il était sortit sans rien. Il avait comprit la leçon. Avoir une peau n’ était pas des plus pratique. Il se demandait s’il allait réussir à s’y faire. Mais il faudrait bien. Après tout, qui sait quand il pourrait reprendre sa forme normale. Qui sait s’il allait la retrouver un jour ? Mais bien sûr qu’il allait la retrouver ! Il ne savait pas trop comment, mais son côté optimiste le forçait à croire que ça arriverait.

En attendant, ce n’était pas le sujet. Il fallait garder le sens des priorités.  Et toujours avec le sourire et l’optimisme ! Aujourd’hui serait la bonne ! Aujourd’hui, il trouverait ce qu’il cherchait ! C’était ce qu’il disait tout les jours. Mais il fallait rester optimiste ! On y croit ! Ce n’était pas si difficile de repérer une femme-poisson ou un…

SQUELETTE !!!!!!

Là ! Derrière la vitrine ! Un squelette ! Aussitôt après l’avoir repéré, Pietro se précipita dans sa direction ! Bon, certes, ce n’était pas Sans. Il était encore capable de faire la différence entre son frère et un autre tas d’os. Mais étant donné que récemment, il ne voyait que des humains partout, voir enfin un monstre, de son espèce qui plus est, était un énorme pas en avant. Et comme c’étai un squelette, il savait forcément où était son frère ! Logique ! Non ?

-BONJOUR ! JE SUIS A LA RECHERCHE DE MON FRERE, SANS. C’EST UN SQUELETTE, COMME NOUS. VOUS NE SAURIEZ PAS OU JE PEUX LE TROUVER ?

Pas de réponse. Aucune réaction même, de la part de son interlocuteur. Comme s’il n’avait même pas remarqué que quelqu’un lui avait parlé. Il était en train de dormir ou quoi ? Papyrus resta quelques instants là, à le regarder en attente d’une réponse jusqu’à ce qu’il comprenne…

Il y avait une vitrine ! Il ne devait pas l’entendre ! Comment avait-il pu ne pas le remarquer ? Ceci dit, il n’avait pas remarqué non plus que quelqu’un était en train d’enlever des décorations sur ce squelette. En tout cas, sans plus attendre, il repéra la porte du bâtiment, s’y précipita et l’ouvrit à toute vitesse avant de pénétrer dans ce qu’il ignorait être un magasin. Là, il se dirigea vers le squelette pour reprendre la conversation, mais il fut intercepté par quelqu’un d’autre, au sourire aussi grand que sa personne.


-Bienvenue à vous ! C’est toujours plaisant que de voir de nouvelles têtes, il ne me semble pas vous avoir vu auparavant, je me prénomme Jack. Le grand roi d’Halloween ! En quoi puis-je vous être utile ?
-WOWIE VOUS ETES UN ROI ? ENCHANTE VOTRE ALTESSE ! JE SUIS LE GRAND PAPYRUS !

S’il s’attendait à tomber sur un roi ! Papyrus avait des étoiles plein les yeux. Il était devant quelqu’un d’important ! Il ne s’y attendait pas du tout pour le coup. D’habitude les rois, c’est genre, dans des châteaux, tout ça. Qui l’eu cru qu’il tomberait sur quelqu’un comme ça dans une maison des plus commune. Mais c’était une bonne chose ! Déjà, les rois, c’est trop fort, ça sait tout, et c’est super gentil. Enfin, d’après ce qu’il avait pu constater avec Asgore. Il espérait en tout cas qu’il pourrait l’aider. Pour cela, il allait lui donner le maximum d’informations possibles.

-JE SUIS A LA RECHERCHE DE MON FRERE. C’EST UN SQUELETTE DE PETITE TAILLE, IL NE BOUGE PAS BEAUCOUP. D’AILLEURS, IL PASSE SON TEMPS A DORMIR. IL A UNE VOIX ASSEZ GRAVE ET FAIT BEAUCOUP DE BLAGUES PAS DROLE. OH ET IL ADORE LE KETCHUP AUSSI. ET IL S’APPELLE SANS. EST-CE QUE VOUS L’AVEZ VU ? CA FAIT PLUSIEURS JOURS QUE JE LE CHERCHE, ET J’ESPERE QU’IL VA BIEN. VOUS SAVEZ, IL EST TRES PARESSEUX, ET IL NE S’OCCUPE CERTAINEMENT PAS DE LUI CORRECTEMENT.

Sous les airs de reproche qu’il pouvait donner, la vérité était que son frère lui manquait terriblement, et il s’inquiétait pour lui. Jamais il n’avait été séparé de lui aussi longtemps. Et encore, les 28 premières années étaient passés plutôt vite de son côté. Mais il ne pouvait s’empêcher de se demander comment son frère faisait sans lui. Qui lui faisait à manger ? Qui lavait son linge ? Qui s’assurait qu’il se lève le matin pour aller surveiller les humains ? Même si, en y réfléchissant, aller chercher des humains… disons que maintenant, ça n’avait plus autant de sens qu’avant. Mais là, pour le coup, Papyrus n’y réfléchissait pas. Il voulait juste voir son frère.

Une fois que Papyrus eu fini son petit monologue, il y eu comme un blanc. Il observait le visage de son altesse. Attendait avec impatience qu’il se mette à parler. Espérait qu’il lui dirait « Sans ? Bien sûr, je le connais ! »


-Sans ? Bien sûr, je le connais !

WOWIE ! Son cœur fit un bon en entendant ces mots. Enfin, enfin il les entendait ! Son sourire s’élargit plus qu’il ne l’était déjà tellement il était heureux. Il était si proche du but ! Il allait revoir son frère !

-C’est l’un de mes très chers amis vous savez, même si ici son nom d’usage est Upendo, il devrait se trouver à l’Ospipaille normalement vu l’heure qu’il est. Je vais vous accompagner, l’établissement n’est pas encore ouvert au public à cette heure-ci de la journée, comme je possède également les clés ceci sera plus simple pour vous ! Lieserl je reviens vite.
-MERCI BEAUCOUP, VOTRE ALTESSE !!!

Il en versa même une petite larme de bonheur. Enfin non. Le grand Papyrus ne pleure pas. Il avait une poussière dans l’œil. Nuance. En tout cas, c’est ce qu’il vous dirait si vous lui posiez la question. Ainsi donc Sans s’appelait Upendo maintenant ? Ca venait d’où ça ? Pourquoi ? Comment ? Le squelette fronça les sourcils à cette information. Mais la joie de savoir que le roi Jack allait l’accompagner jusqu’à lui effaça toutes ses interrogations.

Il n’avait d’ailleurs même pas remarqué la présence d’une autre personne avant que Jack ne lui parle. Papyrus fit un signe de la main à la fameuse Lieserl pour dire à la fois bonjour et aurevoir. Il en fit de même pour le squelette qui n’avait d’ailleurs toujours pas bougé. Ouais, il devait être en train de dormir.

Le chemin pour aller jusqu’au fameux Ospipaille lui paru interminable. Non pas que ce soit long ou que la compagnie était mauvaise. C’était juste qu’il avait tellement hâte de revoir son bro. Le fait de savoir que ça allait bientôt être le cas ne faisait que d’augmenter de façon exponentielle son impatience. Il ne tenait plus en place. Et s’il savait où se trouvait l’Ospipaille, il aurait prit les devants et y serait allé en courant. Mais il ne savait pas. Donc il restait avec la seule personne présente qui détenait la précieuse information, ainsi que les clefs du bâtiment, ce qui pouvait être utile aussi. Ce dernier était bien bavard, et fort aimable, lui disant qu’il pouvait compter sur lui en cas de besoin. Mais en l’occurrence, c’était à Pietro de lui rendre la pareille pour le coup, et en squelette courtois, il ne manqua pas de lui dire qu’il était également à son service. Et entre deux « vous avez eu de la chance de tomber sur moi », Papyrus posa pleins de questions sur son frère. S’il allait bien, s’il mangeait bien, ce genre de chose. C’était difficile d’en placer une avec Jack qui parlait sans arrêt, mais dans le genre bavard, Papyrus n’était pas en reste non plus !

Et enfin, ils s’arrêtèrent devant un bâtiment inconnu du squelette. Ceci dit, dans cette ville, des bâtiments qui lui étaient inconnus, il n’y avait que ça. Il regarda Jack sortir son trousseau clefs avant de mettre la bonne dans la serrure de la porte. Ca y est, ils y étaient. Il allait le revoir ! Il allait revoir son frère !!!!


-Vous savez l’Ospipaille est un lieu uniquement réservé pour les monstres, d’ailleurs avec Upendo nous avons la particularité commune d’être tous deux d’anciens squelettes, et… oh ! J’ai oublié de vous prévenir. Upendo est… assez incommodé en ce moment. Enfin. Comment expliquer ceci hm… À cause d’un sort il se trouve être actuellement une fille, je crois que ceci affecte quelque peu son humeur, mais en dehors de ça il reste toujours le même ne vous en faites pas.
-SANS EST UNE FILLE !?

Le temps qu’il fasse le lien dans sa tête Upendo = Sans, il lâcha cette dernière phrase avec une expression de surprise totalement non dissimulée. Sans. Une fille. Il allait donc revoir…sa sœur. Il avait une sœur ! Mais comment ça se faisait ? Il n’avait pas le même nom, il était une fille… ça commençait à faire pas mal de changement. Mais Sans resterait Sans. Peu importe son nom ou son sexe. Son frère était son frère. Enfin sa sœur. Rhaaaaa c’te prise de crâne !

-MAIS…C’EST PAS PERMANANT, SI ?

Non parce que ça ferait hyper bizarre quand même. Bon, au bout d’un moment il s’y ferait mais… voilà quoi ! Par ailleurs, il avait tellement été surprit par la nouvelle qu’il en avait oublié la première information, à savoir que Jack était un ancien squelette. C’était complètement passé à la trappe.

Et enfin, ils pénétrèrent dans la bâtisse. Son accompagnateur alluma les lumières, faisant sortir l’endroit des ténèbres. Papyrus pu alors constater la présence de tables, de chaises, de banquettes, un comptoir….

-J’AURAIS DU M’EN DOUTER…

Un « Chez Grillby » bis. Ce n’était guère étonnant de retrouver Sans dans un endroit comme celui-là. Papyrus avait souvent songé que si Sans avait pu habiter chez Grillby, il l’aurait fait. Il ne savait pas ce qu’il trouvait à ce genre d’endroits. Les plats servis sont en général plein de gras, et très mauvais pour la santé. Sans parlé du bruit environnant pendant les heures d’ouverture, et tout ces gens qui buvaient de l’alcool en excès. Non, décidément, ce n’était pas le genre d’endroits où Papyrus aimait se rendre. Quand il y allait, c’était pour aller chercher son frère qui y passait beaucoup trop de temps. Il y allait même pendant ses heures de travail ! Ce n’était pas sérieux. Et là, il allait le retrouver dans un endroit visiblement similaire, et en plus alors que c’était fermé ! Décidément, son frère faisait fort ! Mais pour le coup, il était prêt à tout lui pardonner. Il voulait juste le voir. Constater qu’il aille bien. Il regarda de tous côté. Mais il ne le vit pas, à son grand désespoir.

Il suivit son bienfaiteur du jour jusqu’au comptoir, sans cesser de regarder partout, à la recherche d’une petite masse repliée dans un coin en train de dormir. Mais une fois passé derrière le comptoir, le roi d’Halloween sembla entendre un bruit qui venait de derrière, attirant immédiatement l’attention de Papyrus dans cette direction.


-Upendo ? C’est Jack. J’espère que tu n’es pas encore entrain de dormir dans un coin ! Nous avons un invité, il te cherchait assidûment tu sais, il s’agit de… vous êtes d’ailleurs ?

Papyrus ne prit même pas le temps d’écouter la fin de la phrase. C’était fort impoli, mais l’impatience avait prit le dessus. Depuis trop longtemps il attendait ça. Il passa par-dessus le comptoir et se précipita dans l’arrière salle. Et là. Là. Il y avait quelqu’un. Sans plus attendre, le squelette accouru vers la personne présente et la prit dans ses bras, en serrant fort, mais pas trop pour pas faire mal. Même dans ces moments, il faisait toujours attention au bien-être de son très cher frangin. Ou de sa frangine.

-SAAAAAAAAAAAANS !!! JE SUIS TELLEMENT CONTENT DE TE VOIR ! JE T’AI CHERCHÉ PARTOUT !!! J’ETAIS SI INQUIET !!!

Le retour de la poussière dans l’œil. Et là, c’était bien plus qu’une petite poussière.
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Upendo A. Buchanan

Upendo A. Buchanan
En réalité, je suis
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☂ Emploi : Vendeur de hot-dog, copropriétaire et videur de l'Ospipaille, livreur de fleurs, tueur à gage à la retraite. Bonjour.
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MessageSujet: Re: Hello ! Is it me you're looking for ? | Pietro & Upendo Buchanan   Hello !  Is it me you're looking for ? | Pietro & Upendo Buchanan EmptyLun 23 Jan - 17:12


Is it me you're looking for ?

I had a dream of the wide open prairie I had a dream of the pale morning sky I had a dream that we flew on golden wings and we were the same just the same you and I follow your heart little child of the west wind follow the voice that's calling you home follow your dreams but always remember me I am your brother under the sun


De base, Upendo aurait probablement pensé qu'un changement de sexe inopiné ne pouvait pas avoir grande conséquence sur son flegmatisme légendaire, mais c'était fortement sous-estimer la biologie féminine. Lui qui ne se considérait pas comme quelqu'un d'émotif ; oh certes, il avait bien un coeur battant dans sa poitrine mais il possédait une personnalité plus proche du psychopathe que de l'hypersensible, ce qui lui allait à merveille ; mais depuis cette transformation improbablement survenu un premier décembre, il devait reconnaître qu'il se sentait plus… vulnérable face au cycle des émotions. Mais ça ne l'empêchait pas de conserver ce qui faisait de Sans, Sans ; une narcolepsie plus volontaire que médicale, une propension à la procrastination très prononcée et un cas particulier de flémyngite aigue, une condition qui pouvait bien excuser le moindre de ses comportements laxistes et dénués de toute motivation.

Cela dit, il -ou plutôt elle- commençait à se faire à cette nouvelle condition ; la première semaine n'avait pas été la plus fantastique du monde -surtout quand il avait fallu l'expliquer à ses collègues de travail, mais comme elle ne l'expliquait pas, c'était plutôt difficile, et son côté homme de science enfoui au fond d'elle ne pouvait renier à quel point la situation méritait d'être décortiquée. Et avec ça, maintenant qu'elle ressemblait à une petite blondinette sans défense, son travail de videur n'en était que plus délicat, puisque de temps à autre elle se faisait lourdement draguer ou mépriser par l'un des types qu'elle cherchait à évincer de son bar. Sa seule consolation restait tout de même à montrer à ces « gentils monsieurs » qu'elle n'avait pas perdu de sa superbe en matière de rejet, puisqu'ils se retrouvaient toujours à courir dans l'autre sens en poussant des cris d'enfants terrifiés. Il avait même mis de côté son stand de hot-dog et son boulot de livreur auprès de Chara, ayant encore moins envie de s'occuper de cet aspect-là de son commerce dans les conditions, passant ainsi ses journées à dormir et ses nuits à paresser devant la porte de l'Ospipaille. En fait, ça devait faire bien quelques semaines, peut-être même deux mois, qu'il n'avait pas vraiment quitté le périmètre de l'Ospipaille, sauf pour se téléporter au supermarché et s'acheter quelques délicatesses à grignoter.

C'était ainsi qu'elle ronflait dans un coin à l'arrière de l'Ospipaille, n'ayant même pas pris la peine de se traîner jusqu'à son lit, en ce beau jour de la fin janvier ; et quelque part dans ses rêves, elle se voyait en train de dormir sur un parterre de fleurs, avec au-dessus d'elle Chara en train de largement se moquer de son petit problème de biologie, Frisk qui cueillait des fleurs avec un air passablement niais et Papyrus dans le lointain, en train de vaguement lui crier dessus pour obtenir une explication -oh, comme la « douce » voix de son frère pouvait lui manquer par moments… et même sans cesse. Cela pouvait être agaçant pour le commun des mortels, mais à ce stade, elle aurait autant apprécier entendre une symphonie de grand compositeur que la voix de Papyrus.

« SAAAAAAAAAAAAAANS »

Elle avait seulement ouvert un œil somnolent, pas sûr que ce cri guttural venait de son rêve ou de la réalité réelle ; mais elle n'eut pas le temps de faire le moindre geste qu'elle sentit des bras entourer son corps et la serrer de toutes leurs forces, et une voix étrangement familière lui hurlait à quel point la personne était « contente de le voir » et l'avait « cherché partout ».

Les premières secondes, Upenda ne réagit absolument pas, devenant très littéralement plus molle que molle, se transformant instantanément en un flan vivant. Puis, plissant des yeux, elle vit Jack arriver en catastrophe, visiblement à la poursuite de cet énergumène plus bruyant que n'importe quel autre, et, l'esprit encore embrumé, il pensa d'abord à un importun rentré de force pour soutirer quelque chose à quelqu'un -probablement elle, en l'occurence. Alors Upenda vit la chose la plus sensée qu'elle était en mesure de trouver à ce moment là, et l'homme qui la tenait ainsi si… affectueusement ? Se retrouva à faire un vol plané contre le mur derrière lui, sans que Upenda n'ait bougé le moindre muscle de son corps. Poussant un soupir, elle laissa l'inconnu reprendre ses esprits avant de se frotter la tête, décoiffant au passage ses longs cheveux blonds qui avaient perdu toute forme adéquate à force de ne pas en prendre soin.

« Bro, tu m'expliques ? Non attends je vais le faire... »

Upenda se frotta un peu les yeux, avant de se tourner vers l'inconnu ; en quelques secondes il en perçut son aura, et toutes les informations que celle-ci voulait bien lui délivrer. C'était un monstre, à n'en pas douter ; et cette information lui suffit, indifférent des intentions que pouvait bien avoir un monstre, tant que c'était un monstre -logique ? Non, mais elle le vivait bien, elle n'était de loin pas un ange elle-même alors, pourquoi juger un autre monstre, n'est-ce pas ?

« Ok, t'es l'un des nôtres c'est déjà ça… Si je m'étais réveillé en apprenant qu'un non-monstre avait réussi à entrer ici... » Elle eut un sourire à la fois chaleureux et glaçant, dirigé vers Jack mais plus orienté vers la perspective de prendre un humain sur le fait. « Aller l'ami, dis-nous qui tu es, ou tu risques de ne pas faire de vieux os... »

Upenda eut à nouveau un sourire, mais cette fois plus amusé qu'autre chose ; mais ce fut lorsque l'inconnu se mit à clamer l'élément le plus inattendu de cette affaire qu'elle sentit son coeur s'allourdir d'un seul coup, comme s'il avait soudainement prit la consistance du métal. Elle cessa de respirer comme de sourire, bouche bée, les yeux fixés sur cet homme qui prétendait être… son frère.

Celui qui était mort.

Aux mains de Chara.

« Si c'est une blague elle est mauvaise… et j'en connais un rayon sur les mauvaises blagues... »

On pouvait prendre cette dernière remarque comme une plaisanterie, mais Upenda était on ne pouvait plus sérieuse ; son expression ne trahissait pas le moindre sourire, et en regardant attentivement on pouvait voir son œil gauche -sa gauche à elle- luire d'un éclat bleuté. Pour quelqu'un qui avait une perception très nette de ce qu'était la réalité, et qui pouvait de ce fait voir au-delà des apparences sans grande peine, pour le peu qu'elle en fasse l'effort, Upenda se plongeait instantanément dans un déni total, né de la peine qu'elle ressentait au fond de son coeur, et que cet énergumène faisait bouillir en elle plus que de raison, plus qu'elle ne le voulait… alors que tout indiquait que cet homme disait la vérité.

Elle ne voulait pas le savoir. Papyrus était mort parce qu'elle n'avait rien fait. Rien ne changerait cela. Pas même un revenant qui prétendait être Papyrus en personne, qui en avait la voix, qui en avait le… volume sonore. Et l'affectivité. Et l'énergie. Après tout, elle s'était bien trompé une fois auparavant, n'est-ce pas ? Aveuglée par l'espoir que Papyrus était en fait vivant, qu'il avait été miraculeusement sauvé par la malédiction, il avait cru voir en Jack ce frère perdu… et en avait trouvé un malgré tout, malgré la douleur de se rendre compte que Jack n'était pas Papyrus. Le roi d'Halloween était malgré tout devenu l'équivalent d'un frère. Même si Upenda n'était pas du genre à le reconnaître de manière aussi… affective que cet homme devant lui et la vigueur avec lequel il lui avait fait ce câlin précédemment.

« Ok. Tu vas gentiment nous dire ce que tu veux ou je te Gaster Blast. Et si tu ne sais pas ce que cela veut dire, je vais te l'expliquer avec joie... » Son œil gauche se mit à luire de plus belle, et la tension grimpa dans la pièce, alors qu'elle fit apparaître un des crânes au-dessus de sa tête, pointé d’abord en direction du mur ; elle laissa couler quelques secondes de silence, promenant son regard dans la pièce, avant de pulvériser un objet qui traînait indifféremment de ce que c’était, rien que pour le plaisir de voir l’importun sursauter et se rendre compte de ce qu’il risquait sur la voie qu’il avait prise. « Voilà. Maintenant tout le monde reste calme, et toi, tu nous racontes tout. C'est compris ? »

Elle ne le montrait pas, mais dans son coeur suintait une colère vive et sourde, celle mêlée à la douleur qui l'empêcherait de retenir ses coups. On ne plaisantait pas avec une histoire aussi sordide.

Même elle n’avait pas un humour aussi bas.

ACIDBRAIN




I did something bad
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MessageSujet: Re: Hello ! Is it me you're looking for ? | Pietro & Upendo Buchanan   Hello !  Is it me you're looking for ? | Pietro & Upendo Buchanan EmptyJeu 26 Jan - 17:34




Altesse. En fait, c’était tout ce que Jack avait vraiment retenu des paroles de cet inconnu, passant malgré lui le reste à la trappe car après tout il avait cette capacité inouïe que d’entendre ce qu’il voulait ou même l’arrangeait. Et encore, c’était lorsqu’il se donnait la peine de porter une quelconque attention aux personnes, ne faisant pas toujours l’effort de ne pas ignorer ce qu’on lui disait lorsque la discussion l’ennuyait profondément. Mais qu’on puisse ainsi le glorifier, d’une manière ou d’une autre et qu’importe ce moyen, ne faisait que le mettre dans une joie certaine et ainsi placer cet homme dans les bons petits papiers de l’ancien squelette qui était sûr qu’il pourrait trouver en lui un loyal sujet. Qu’on puisse ainsi avoir autant de respecter envers sa personne, envers la couronne dont il était affublé même si elle n’était pas physique pour le coup, ne pouvait que faire descendre au possible la moindre barrière entre eux si tenté il en possédait une. La notion même de danger lui était inconnue et celle de la méfiance toute autant, il venait après tout d’un monde formé de mauvais tours et d'horreur au point de forger des valeurs qui ne pouvaient paraître normales aux communs des mortels, d’autant plus qu’il avait toujours été habitué à être adoré de tous par ses habitants adorés. Comment pourrait-on le détester ou lui vouloir du mal ? C’était juste inconcevable pour Jack, dans le cas contraire de toute façon il n’aurait qu’à se salir les mains sans en éprouver la moindre gêne, ce qui l’avait poussé peut-être encore plus à amener cet étranger plus facilement vers leur fameux repère dédié aux monstres sans se poser de questions plus que de raison. Quelqu’un qui venait s’exprimer à lui de cette manière ne pouvait être qu’une bonne personne, même si là encore la dissociation entre le bien et le mal restait une notion assez floue au point de parfois franchir une certaine limite sans vraiment s’en rendre compte dans l’esprit d’Halloween où le propre était de jouer de mauvais tours tout de même, estimant de son côté qu’il manquait de plus en plus d’éducation à ce monde parfois si étrange. Horrifique mais à cheval sur les bonnes manières, un curieux mélange qui faisait de Jack ce qu’il était après tout, alors qu’à l’instant même où il avait reporté son regard sur cet homme il comprenait qu’il avait peut-être fait une erreur en l’amenant ici en fin de compte.

Et s’il voulait faire en réalité du mal à Upendo ? Ceci il ne l’accepterait jamais, si c’était bien le cas il ferait tout pour protéger celui qu’il voyait comme un petit frère sans pour autant le clamer directement pour le coup, et si cet individu pensait que tout serait facile alors il se mettait le doigt dans l’œil voir même le bras en entier. Néanmoins avant de pouvoir faire quoi que ce soit, se plaçant juste un peu plus sur le qui-vive, il vit cet homme certes passer par-dessus le comptoir mais pire que tout passer devant lui pour s’engouffrer vers l’arrière-boutique de l’Ospipaille où devait ainsi se trouver le fameux dormeur qui n’avait montré que comme unique signe de vie juste un peu de bruit. Le poursuivant aussitôt pour l’arrêter avant de pouvoir faire le moindre mal, étant prêt à attraper quoi que ce soit lui passant sous la main pour lui enfoncer dans la trachée si nécessaire dans un spectacle qui pourrait faire fureur pour le 31 octobre, Jack s’arrêtait de lui-même à quelques pas en voyant cette scène où le plus grand venait de serrer ce pauvre Upendo tout juste réveillé et plus que tout crier d’une voix si perçante que même une branshee n’aurait pu l’égaler. Mais le plus curieux dans cette vision c’était de voir les larmes couler, finissant par appréhender quelles devaient certainement être de joie au vue de l’expression générale du visage heureux que l’inconnu pouvait bien afficher, avant que tout d’un coup celui-ci même vient à prendre en quelque sorte un envol forcé sous l’impulsion du squelette dormeur qui avait l’air plein enclin à se laisser ainsi câliner sans le moindre consentement. De son côté le roi d’Halloween avait parfois tendance à oublier le véritable rôle mais surtout la force de Upendo, à le voir dormir autant c’était facilement effaçable de sa mémoire après tout, à savoir dégager sans le moindre effort le moins individu qui voudrait rentrer de force dans leur établissement. Le meilleur videur de Storybrooke, tout du moins quand il voulait s’en donner la peine de faire correctement son travail, tellement insoupçonné sous ses airs de grand endormi. Jack hochait doucement la tête à son adresse, comme pour le féliciter muettement d’un tel lancé qui aurait pu ainsi s’inscrire aux jeux olympiques si une discipline ‘’dégager le type lourd’’ existait, même si désormais il allait devoir rendre des comptes d’une certaine façon vu que c’était lui qui avait amené cet individu ici.

« Il m’a juste dit qu’il était à ta recherche, il avait l’air de te chercher avec tant de hardeur que j'ai pensé que c’était important, je me souviens point qu’il a pu dire autre chose. »

Et pourtant s’il avait écouté il le saurait depuis le début, comme si son esprit avait omis de lui-même le détail le plus important pourtant, croisant les bras en prenant une mine sérieuse et peu être contrarié à la remarque que pouvait faire Upendo. Parce que s’il y avait bien quelque chose que l’ancien squelette n’aimait pas c’est qu’on puisse lui afficher ses torts en pleine figure, car Jack Skellington n’avait jamais tort tout simplement et c’était une loi sans appel, et il avait l’impression pour une raison inconnue que c’était ce que ce presque frère était en train de faire en cet instant alors que la nature de l’homme venait à se relever être celle d’un monstre. Il eut comme un petit sourire de fierté pour sa part, comme si ceci lui donnait raison sur le fait que non il n’avait pas apporté d’humain ici et que par conséquent il n’avait fait rien de compromettant ou la moindre bêtise, avant de le perdre en entendant ce que l’agresseur avait à dire. Papyrus le frère d'Upendo. Est-ce sérieux cette histoire ? Ses yeux se plantaient aussitôt sur celui de son collègue, par certains de bien comprendre ce qui était en train de se passer en réalité, ce dernier lui avait dit justement que son aîné était mort. Jack se souvient de la peine qu’il avait faite, malgré lui pour le coup, au plus petit en lui expliquant qu’il s’était trompé de personne et qu’il n’était pas le grand frère qu’il recherchait lorsque la malédiction s’était brisée. Ainsi que des paroles qui avaient pu suivre de la part du plus jeune, sur le fait qu’il aurait dû s’en douter plus tôt et qu’au fond il ne faisait que poursuivre un spectre, et c’était peut-être à cet instant précis en réalité qu’il avait alors endossé ce rôle malgré lui pour tenter de combler ce vide. C’était comme tout remettre ce qui était établi ainsi en question, n’arrivant pas à détacher ses yeux d'Upendo en essayant d’imaginer quel trouble mais surtout peine ceci pouvait représenter sur ce monstre était en train de jouer de lui, avec pour seule conviction demeurant quant au fait qu’il ne laisserait rien ni personne blesser ce frère. Si cet individu se jouait d’eux il n’y avait aucun doute sur le fait qu’il lui ferait amèrement regretter de son côté, prenant ainsi un sérieux sans précédemment, alors que la tension était en train de grimper dans la pièce et ayant la sensation que c’était peut-être à lui d’éclaircir la situation.

« Vous ne pouvez pas être Papyrus, il est malheureusement mort, et si vous vous croyez malin de faire ainsi du mal à Upendo vous avez tout faux. »

Tentant de garder la tête froide Jack savait qu’il ne pouvait en dire autant que l’autre squelette, le ton calme dont il faisait preuve n’était qu’une façade et la voix assez glaciale dont il pouvait dans le fond user se sentait clairement, alors que l’apparition d’un crâne géant ne fit que confirmer ce qu’il était en train de se dire intérieurement. Les attaques de Upendo étaient toujours impressionnantes à avoir, il ne pouvait le nier pour sa part, alors qu’il venait de pulvériser par cette méthode incroyable la dernière boule à neige qu’il venait d’acheter. Attends quoi ? Le roi d’Halloween hurlait dans sa tête alors qu’il restait figé de l’extérieur, ce n’était pas le moment pour faire une scène à ce sujet-ci mais il était évident que dès que cette histoire serait réglée il allait toucher deux-trois mots sur le fait de détruire ses affaires c’était mal et qu’il exigeait réparation, comme quoi il était parfois capable d’avoir du bon sens et surtout de savoir placer quelques priorités. C’était bien parce que Upendo était comme un frère sinon il était certain qu’il n’y aurait pas coupé, une des rares personnes à l’évidence qui avaient ce privilège naturel de ne pas s’en prendre pleins les oreilles dès qu’elles touchaient un peu trop aux affaires de Jack, sentant bien que la situation était mal choisie pour le moindre scandale et encore plus après cette attaque. Tout risquait de déraper sous peu, cet inconnu qui clamait être ainsi Papyrus prenait des risques insensés et encore plus parce qu’il ne comprenait pas le pourquoi de cette mascarade, et même si ce monstre avait agité la colère de Upendo pour le roi d’Halloween il ne méritait aucunement un tel traitement aussi radical pour le coup. Certes, il avait blessé fortement l’autre squelette et il en était désolé, mais vouloir l’éliminer ici c’était aller à l’encontre des règles que l’Ospipaille pouvait avoir à savoir être une sorte de sanctuaire pour les monstres. Même s’il n’était pas sûr qu’il pourrait lui-même garder un tel self-control dans une situation similaire, se laissant souvent plus emporter dans une sorte d’embrasement rapide, pour une fois il savait qu’il devait être celui qui raisonne et non celui qui se laisse gagner par ses émotions. Ainsi se plaçait-il entre Upendo pour lui faire face, ou plutôt le crâne géant prêt à faire feu, et cet inconnu comme pour servir de bouclier.

« Upendo tu ne vas gaster blast personne. Tu es très certainement en colère, c’est même purement ton droit de l’être, mais je t’interdis de faire du mal à un autre monstre dans l’enceinte de l’Ospipaille ! On va tirer cette histoire au clair, dans le plus grand des calmes, est-ce qu’on est bien d’accord ? Quant à vous, j’espère pour vous que cette plaisanterie va vite cesser et ne pensez pas un seul instant que je sois de votre côté pour autant, si vous êtes épargné pour l’instant il faut savoir au moment même où vous franchissez le seuil de cet établissement vous n’aurez plus aucune protection à attendre. »

Jack n’était plus d’humeur à plaisanter du tout, sentant bien que tout ceci pouvait devenir facilement hors de contrôle, mais ce n’était pas pour autant qu’il allait laisser Upendo venir tuer par simple colère un être qui était en quelque sorte de leur patrie. Pas ici en tout cas, en dehors de l’Ospipaille en tout cas il n’aurait aucune emprise dessus malheureusement et osait espérer que d’ici là la situation serait ainsi réglée, sachant très bien que ce geste risquait de faire prendre à cet ami inestimable une courbe dangereuse que l’ancien squelette n’avait aucune envie que celui qui était comme un frère puisse prendre. Un instinct de protecteur peut être trop fort parfois, refusant de croire malgré tout que ses deux amis puissent se glisser dans un chemin dangereux ou dévié de celui-ci même s’il n’avait pas toujours la notion du bien de son côté ou aveuglé par des signes qui ne trompaient pas comme par exemple la présence de ce crâne, parce que de son côté le roi d’Halloween serait capable du meilleur comme du pire juste pour les personnes qui comptaient réellement pour lui. Et il était vrai qu’une part de lui avait aussi très envie de faire regretter à ce type ce qu’il était en train de faire à Upendo, d’agiter ainsi cette douleur en lui comme il le faisait, tout en étant pourtant conscient que ce ne serait pas à lui de vraiment de salir les mains si l’occasion se présentait légitimement en réalité. Mais à l’heure actuelle tout ce qu’il pouvait faire c’était établir un peu un statut quo, personne n’allait attaquer personne entre ces murs, être sûr qu’ils avaient toutes les cartes en main pour prendre ce qui serait la bonne décision et même s’il avait presque l’air de prendre la défense de cet individu ce n’était pas objectivement le cas comme il l’avait dit. Non. Jack lui en voulait d’être ici et de les avoir mis dans cette situation, de faire autant de mal à son presque-frère, de l’avoir ainsi poussé à le conduire ici. En fait, ça l’énervait de se dire qu’il aurait pu éviter tout ça et qu’il n’avait pas su réellement protéger comme il se devait, de s’être sûrement fait mené par le bout du nez comme c’était apparemment le cas. Réfléchissant rapidement à ce qu’il pouvait faire, pouvoir enfin savoir la réalité, ils n’étaient de toute façon pas à l’abri des mensonges.

« Si vous étiez Papyrus il y aurait forcément des informations que vous seul pourriez connaître, dans le cas hypothétique où ça serait bien vous, n’est-ce pas Upendo ? Alors donnez nous un élément qui nous prouve que c’est bien vous. »

Sceptique peut-être à la moindre histoire qu’il pourrait raconter, même s’il était connu pour sa crédulité la situation dans laquelle ils se trouvaient l’empêchait de tomber dans le panneau pour le coup, même si le seul juge réel pour le coup c’était avant tout Upendo.







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Couché sous les pluies diluviennes. Un vestige de tes lèvres. Quelques chrysanthèmes, d'un Joyeux Noël. Je t'ai criée sur tous les toits jusqu'à perdre haleine, jusqu'à prendre le froid qu'aucun feu n'apaise...
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MessageSujet: Re: Hello ! Is it me you're looking for ? | Pietro & Upendo Buchanan   Hello !  Is it me you're looking for ? | Pietro & Upendo Buchanan EmptyVen 27 Jan - 22:20

Parfois, tout va trop vite. Et dans ces cas-là, c’est comme si votre cerveau se débranchait. Vous vous souvenez de ce qui s’est passé avant, vous vous rendez compte où vous êtes après. Mais entre les deux, il y a comme un blanc. Et vous mettez quelques secondes en général à vous rendre compte de ce qui s’est passé. C’était exactement ce qui arrivait à Pietro en ce moment. Il y avait de cela une seconde, il serrait son frère dans ses bras, avec la joie la plus immense qu’il ai pu ressentir depuis longtemps. Et là, il était contre le mur, à quelques mètres, et il avait fichtrement mal. Ce vol plané qu’il venait de faire. Il l’avait pas vu venir, celui-là, il fallait bien l’avouer. Et dire que les médecins lui avait dit de faire attention. C’était raté. Enfin, il était à des lieux de penser à ça. Pour l’heure, il assimilait ce qui venait de se passer tandis que  la jeune femme en face de lui le dévisageait. C’était….c’était Sans ? Il s’était tellement précipité pour le prendre dans ses bras qu’il n’avait même pas prit le temps de bien le regarder. Enfin la regarder. Mais à part eux deux, il n’y avait que Jack dans la salle donc, par élimination, oui, c’était Sans ! Mais oui ! Il reconnaissait cette touffe de cheveux blonds qu’il venait de câliner. Cette touffe de cheveux blonds qui appartenait à quelqu’un en train de dormir. C’était forcément son frère ! Attend… Sans est un humain !? Nouvelle surprise. Jack l’avait prévenu pour le côté féminin, mais pas pour l’humanisation ! Mais maintenant qu’il y pensait, c’est vrai que Lewis l’avait prévenu. Oui, donc c’était logique. Il y avait tellement de choses qu’il voulait dire, et il ouvrit la bouche pour les laisser sortir, mais Sans fût le premier…la première à reprendre la parole.

-Ok, t'es l'un des nôtres c'est déjà ça… Si je m'étais réveillé en apprenant qu'un non-monstre avait réussi à entrer ici...  Aller l'ami, dis-nous qui tu es, ou tu risques de ne pas faire de vieux os...

Est-ce qu’elle ne…le reconnaissait pas ? Comment pouvait-elle ne pas le reconnaître ? Lui ? Le Grand Papyrus ? Le plus cool des frères ? Lui, il l’avait reconnu ! Bon, on lui avait dit que c’était elle, certes, il avait eu droit à un coup de main. OK, s’il l’avait croisé dans la rue, il n’aurait peut-être pas deviné son identité. Mais là, Sans venait de dire une chose. Une chose qui faisait que c’était FORCEMENT Sans.

-SANS, TU SAIS CE QUE JE PENSES DE TES BLAGUES… lâcha-t-il dans un soupir en se relevant.

Ces blagues… ces blagues que Papyrus avait l’habitude d’entendre, tous les jours depuis des années. C’est que ça lui aurait presque manqué. En fait, si, ça lui avait carrément manqué. En fait, le moindre trait de caractère de son frère lui avait manqué. Et même s’il tentait d’afficher un air blasé par ce trait d’humour, il ne pu s’empêcher d’esquisser un léger sourire. Oui, son frère était toujours le même, peu importe à quoi il ressemblait. Et en ce jour, il était prêt à absolument tout lui pardonné, tellement il était heureux de le retrouver. Même le fait qu’il ne le reconnaisse pas. C’est vrai, que lui-même avait énormément changé. Physiquement.

-MAIS SANS, TU NE ME RECONNAIS PAS ? BON, C’EST VRAI QUE J’AI BEAUCOUP CHANGÉ. Il regarda ses propres mains. C’est vrai que lui-même avait bien du mal à les reconnaître. Tellement de…peau. MAIS C’EST MOI, TON FRERE ! LE GRAND PAPYRUS !

Pietro bomba son torse, tout fier de ses paroles, limite en prenant la pose. Et là, forcément, Sans allait se précipiter sur lui pour lui faire un énorme câlin en lui disant à quel point il était génial et à quel point il lui avait manqué ! Oui, c’était comme ça qu’il voyait les choses. Ca ne pouvait pas tourner autrement de toute façon.

Eh bien il fallait croire que si. L’expression de joie qu’il s’attendait à voir sur le visage de sa sœur ressemblait plutôt à…une colère noire ?


-Si c'est une blague elle est mauvaise… et j'en connais un rayon sur les mauvaises blagues...
-UNE BLAGUE ? MAIS NON JE…
-Vous ne pouvez pas être Papyrus, il est malheureusement mort, et si vous vous croyez malin de faire ainsi du mal à Upendo vous avez tout faux.
-…MORT ?

Papyrus regarda Jack, puis Sans. Ces mots lui firent l’effet d’un poids reçut sur le crâne. Mort ? Mais… mais non ! Il était là, bien vivant ! En chair et en os ! Et pour le coup c’était vrai. Pourquoi Sans le croyait-il mort ? Est-ce qu’il…pensait ça depuis tout ce temps ? Il ne pouvait quitter son frère du regard, ressentant tout à coup un immense regret, qui se reflétait dans son regard. Comment avait-il pu laisser son frère penser ça pendant toutes ces années ? Quel genre de frère cool ferait ça ? Les frères pas cool du tout, justement. Mais comment c’était arrivé ? Pourquoi ?  Est-ce que c’était à cause de ce qui était arrivé avec l’humain ? Après tout, il ne se souvenait de rien après son combat contre lui. Papyrus voulu répliquer. Lui dire que c’était faux, qu’il était bien lui, et bien vivant, mais encore une fois, Sans prit la parole avant, lui demandant de s’expliquer tout en faisant apparaitre ces crânes que Papyrus connaissait bien. Il n’avait pas vraiment eu besoin de la démonstration de son frangin, déclenchant immédiatement un mouvement du roi d’Halloween qui vint s’interposer. Mais à vrai dire, Papyrus n’avait pas besoin d’être protéger. Il n’avait pas peur. Aucunement. C’était son frère. Jamais il ne lui ferait de mal. Même si peut-être le méritait-il. Il ne pouvait imaginer la douleur que son frère devait ressentir. Cette douleur dont il était responsable. Il s’en voulait tellement. Il était tellement désolé. Mais tout allait rentrer dans l’ordre. Sans allait finir par le reconnaître. Et alors il ne serait plus triste. Et alors ils pourront vivre comme avant. Il fallait juste qu’il trouve les mots pour le réconforter. Son regard se faisait tout à coup fuyant tandis qu’il cherchait quoi dire. Et au moment où il y réfléchissait, Jack intervint de nouveau.


-Si vous étiez Papyrus il y aurait forcément des informations que vous seul pourriez connaître, dans le cas hypothétique où ça serait bien vous, n’est-ce pas Upendo ? Alors donnez nous un élément qui nous prouve que c’est bien vous.

Euh… C’est vrai que cette démarche ne manquait pas de logique. Après tout, il lui suffisait de prouver qu’il était bien lui, et tout serait réglé ! Et quoi de plus facile pour Papyrus de montrer qu’il est…Papyrus !

-NYEHEHEH ! UNE INFORMATION QUE JE SUIS LE SEUL A CONNAITRE? C’EST FACILE ! ALORS EUH….EUUUUH…

Alors qu’est-ce qu’il savait que personne d’autre ne savait ? C’est bizarre, mais là tout de suite, ça ne venait pas forcément. En même temps, ce n’est pas vraiment le genre de questions auxquelles on a l’habitude de répondre. Il fallait qu’il voit ça comme un puzzle à résoudre. Souvent, la solution est plus simple qu’on ne l’imagine. Il se mit à chercher, regardant aux alentours, des fois que ça lui donne des idées. Parce que des choses, il en savait pleins ! Mais il fallait qu’il n’y ai que lui qui les saches ! Il se mit à marmonner des choses, du genre « LA COLLECTION DE CHAUSSETTE DE SANS ? NON, TOUT LE MONDE LE SAIT… » Et pour cause. Papyrus avait la langue bien pendue, et pour faire la conversation, il parlait de tout et n’importe quoi. Mais souvent de son frère, tout de même. Alors la collection de chaussette, il avait dû le dire à un paquet de monde. Ou en tout cas à ceux avec qui il avait engagé la conversation pour tenter de devenir ami. Et là se posait un problème. Certes, Papyrus connaissait beaucoup de choses. Mais dans sa grande bonté, il aimait les partager. Donc prouver son identité par ses connaissances, ça allait vite être limité en fait. Dans ce cas, peut-être valait-il mieux la prouver par ses capacités ! Et des choses qu’il était le seul à savoir faire, il y en avait tellement ! Il était tellement génial et unique !

-JE SAIS ! JE VAIS VOUS MONTRER MON…ATTAQUE SPECIALE !!! Un os gigantesque commença à apparaître au-dessus d’eux. Mais après une seconde et demi de réflexion, Papyrus décida d’annuler son sort et l’os disparu presque immédiatement après son apparition. EN FAIT IL NE VAUT MIEUX PAS. JE VAIS TOUT CASSER SI JE FAIS ÇA.

Et on ne casse pas le mobilier ! Il n’était pas comme son frère qui s’amusait à Gaster Blast tout et n’importe quoi. Donc pas d’attaque spéciale. Ni d’attaque tout court. Le but n’était pas de faire des ravages. Mh, que pouvait-il faire d’autre ? Un truc qui reflétait sa personnalité. Quelque chose d’unique qui le caractérisait. Oh mais bien sûr ! Comment avait-il fait pour ne pas y penser plus tôt ! Il frappa la paume de sa main de son poing, en signe de révélation.

-JE SAIS ! JE VAIS VOUS CUISINER UN DE MES FAMEUX PLAT DE SPAGHETTIS !!! JE SUIS SÛR QUE ÇA T’AS MAQUÉ, SANS !

Ni une di deux, il se précipita vers la cuisine, même s’il ne savait pas où elle était. C’était l’idée parfaite ! Lorsqu’il cuisinait, il y mettait tout son cœur, toute son énergie, toute son âme ! Dans ses pâtes, c’était le reflet de sa personnalité qui s’exprimait ! Quoi de mieux pour convaincre Sans qu’il était bien lui ? Il avait retrouvé toute son énergie, se rendant compte qu’il n’avait pas cuisiné depuis des lustres. Dieu, que ça lui manquait ! Il finit par arriver dans la cuisine, il s’empara de la première casserole qu’il trouva et s’adressa aux deux autres.

-OÙ EST-CE QUE VOUS RANGEZ LES PATES ?

Et le tout avec énergie et bonne humeur. Car c’était comme il était. Et s’il y avait bien un moment dans sa vie où il devait être fidèle à lui-même, c’était là.
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MessageSujet: Re: Hello ! Is it me you're looking for ? | Pietro & Upendo Buchanan   Hello !  Is it me you're looking for ? | Pietro & Upendo Buchanan EmptyJeu 2 Mar - 21:15


Is it me you're looking for ?

I had a dream of the wide open prairie I had a dream of the pale morning sky I had a dream that we flew on golden wings and we were the same just the same you and I follow your heart little child of the west wind follow the voice that's calling you home follow your dreams but always remember me I am your brother under the sun


La colère, sourde et puissante, hurlant à l’intérieur du corps de Upenda alors que d’apparence, elle ne semblait laisser transparaître pas la moindre émotion. Elle n’avait fait que suivre Jack des yeux lorsque celui-ci s’était interposé entre son Gaster Blaster et sa cible, cet horrible énergumène qui ressemblait beau-coup-trop à Papyrus. Oh, il avait bien un corps humain, mais il avait les mêmes mimiques, les mêmes mouvements exagérés, la même manière de se tenir, la même attitude… S’en était beaucoup trop troublant. Upenda ne pouvait tout simplement pas croire une seule seconde que son frère tant aimé puisse être auprès de lui après tout ça… si ? Non ! Elle ne devait pas y croire. Elle ne pouvait pas se permettre un nouveau faux espoir, et tout ce qu’elle désirait, c’était de pulvériser cet usurpateur ici et maintenant, de l’empêcher d’oser prendre encore une fois ces expressions qui caractérisaient tant son frère… la douleur était trop forte. Elle ne pouvait supporter une seconde de plus que quelqu’un ose putréfier la mémoire de son frère plus longtemps. Bien sûr, elle ne tirerait pas ; il était tout bonnement hors de question de blesser Jack d’une manière ou d’une autre, ou même de le risquer. Jack était bien trop important pour elle, plus important même que la douleur dont son coeur se trouvait affligé à cet instant ; car même si d’origine, le roi d’Halloween avait brisé ce même coeur en lui disant simplement avec un naturel certain qu’il n’était pas Papyrus, cette étrange douleur s’était transformée en chaleur au fil du temps, et même si personne ne pouvait réellement remplacer la place de Papyrus dans le coeur si froid et sombre du squelette, quelque part, Jack avait été comme un sanctuaire pour elle, un havre de paix dans lequel elle ne pouvait s’empêcher de se réfugier. Il était devenu exactement cela, comme un frère qu’elle s’était jurée de protéger à tout prix, sublimant quelque part le fait qu’elle n’avait pas réussi à sauver Papyrus en se jurant que de son vivant, personne ne pourrait arracher le moindre cheveu de la tête de Jack sans se faire exécuter aussitôt par les soins de Sans. Jack profita d’ailleurs de sa position pour la rappeler à l’ordre en ce qui concernait l’éthique de l’Ospipaille ; et même si Upenda n’avait pas la moindre envie de laisser cet horrible individu s’en sortir vivant, elle respectait trop Jack pour entrer en contradiction avec son bro, se contentant de croiser les bras d’un air intimidant malgré sa petite taille caractéristique, faisant disparaître le Gaster Blaster au passage.

« Ok. T’as raison. Pas la peine de faire un bain de sang maintenant, après tout comme tu le dis si bien cet endroit est un sanctuaire de monstres, loin de la bêtise humaine… Et puis, comme ça, dès qu’il aura montré qu’il ne fait que chercher à tromper ma vigilance en se faisant passer pour un mort pas si mort que ça, et qu’il franchira la porte de ce bar en s’étant trahi… Je pourrai m’occuper de lui avec plaisir, et lui s’en sortira avec beaucoup de plaies, Sir... »

Son sourire se fit tordu, cruel, tandis qu’elle fixait l’usurpateur sans même cligner des yeux ; forcément, cet énergumène ne trouverait rien pour prouver qu’il était Papyrus. On pouvait tromper cette capacité innée qu’il avait à voir à travers les masques, les tentatives de dissimulation, les cachotteries et autres pauvres tentatives de lui passer sous le nez impunément ; tout cela en adoptant une attitude aussi convaincante, une réplique incroyablement fidèle au Papyrus original. Mais une chose était sûre ; cet homme n’avait pas accès aux souvenirs de son frère, à ses réels goûts, à ses petits secrets embarrassants qu’ils se partageaient entre frères ; et la preuve était sous son nez, tandis qu’il laissa échapper un petit rire triomphal en voyant à quel point cet abruti galérait pour trouver quelque chose de suffisamment convenable pour prouver son identité.

« Je le savais, tu n’es pas le vrai Papyrus. Tu... »

Elle tiqua quand elle vit l’os se mettre à apparaître au-dessus d’eux. Non. Non c’était impossible. C’était juste une… une coincidence. Une illusion. Elle avait d’abord parié que cet usurpateur était un envoyé cadeau de Chara, mais de voir cet os apparaître le fit réfléchir à toute vitesse à tous ses ennemis, passant la liste en revue dans sa tête ; le seul encore capable de le tromper avec ses illusions, c’était ce fantôme qui ne supportait pas les blagues. Alors, le mort-vivant avait enfin déniché un peu d’humour bien glauque et lui avait envoyé ce faux-Papyrus pour se venger de toutes les blagues innocentes de Sans ? Eh bien, il n’avait vraiment pas des nerfs d’acier. Mais malgré elle, Upenda se renfrogna ; la vérité était juste devant elle, mais elle était encore totalement dans le déni, totalement incapable de croire que Papyrus puisse être vivant, simplement parce qu’elle ne voulait pas avoir encore plus mal que la première fois qu’elle y avait cru. Non. C’était trop difficile. Elle se contenta d’un signe de tête quand l’inconnu mentionna les spaghettis -encore quelque chose que tout le monde savait à propos de Papyrus, mais le seul problème, c’était qu’il n’y avait que Papyrus qui pouvait rater la cuisson des pâtes de manière aussi absolue que… Papyrus. C’était donc à la cuisine que cet énergumène allait se trahir ? Soit.

Elle suivit le mouvement du côté de la cuisine, les bras croisés, donnant un coup d’épaule taquin à Jack, l’air de dire « t’en fais pas, il va se planter et après on le met dehors et après je l’exécute tranquillement dans une ruelle à côté, te fais pas de soucis pour l’intégrité de notre établissement ». Puis, avec une forte réticence, elle indiqua à l’inconnu bien trop énergique à son goût où se trouvaient les pâtes, ainsi que les ustensiles dont il pouvait bien avoir besoin, avant de s’effondrer sur une chaise, fidèle à elle-même, se laissant somnoler les bras derrière la tête pendant que l’usurpateur s’affairait. Elle ne faisait pas vraiment attention à ce qu’il faisait, peut-être quelque part par déni, pour éviter d’y voir des gestes que faisait Papyrus par le passé, pour éviter d’avoir son coeur qui se sert encore un peu plus. Elle n’ouvrit les yeux que quand l’énergumène hurla presque que c’était prêt, constatant qu’il y avait deux assiettes sur le comptoir de la cuisine, l’un pour Jack, et l’autre pour elle.

Elle tiqua à nouveau. Cet aspect improbablement monstrueux, ça n’était plus des spaghettis mais une horreur de pâtes entremêlées, trop cuites et pas assez cuites en même temps paradoxalement, et elle était même presque certaine que la vapeur qui s’échappait due à la chaleur avait comme des teintes vertes pour souligner le côté infâme de la cuisson… Elle s’approcha, méfiante, se demandant soudainement si l’enfoiré n’avait pas subtilement glissé du poison dedans ; mais un simple coup d’oeil à Jack lui indiqua que ce dernier semblait avoir assisté à la préparation du début à la fin, du moins, à voir sa tête il semblait surtout dégoûté par l’aspect peu ragoûtant du plat devant lui que part un potentiel mauvais coup.

« Mmmh… Tout ça me semble… pâtes-étique. Une tentative dés-os-pérée qui manque totalement de crédibilité, mon pauvre. RIP toi ! » Encore et toujours, elle essayait de se convaincre que ce n’était qu’une coincidence que ces pâtes ressemblent tellement à la recette foireuse de Papyrus ; elle attrapa la fourchette fournie, avant de humer la vapeur qui s’échappait du plat -avant d’à moitié s’étouffer dessus, toussant violemment en essayant de reprendre sa respiration. « Ok, c’est vraiment toi. »

Et soudain, la réalisation. C’était vraiment le plat de Papyrus. C’était vraiment l’odeur immonde de ses pâtes, l’aspect gélatineux et rocheux en même temps… Il n’y avait que Papyrus qui pouvait rater un plat de pâtes aussi terriblement. Les émotions. Les émotions pures et violentes qui submergeaient soudainement le coeur froid de Sans, tandis que ledit coeur se réchauffait soudainement d’un seul coup. Il n’y avait que Papyrus qui pouvait rater des spaghettis aussi terriblement… et il n’y avait que Papyrus qui pouvait y mettre autant de passion, d’amour et d’énergie dans ce foirage absolu. Il le sentait dans cette odeur rance qui flottait, cette sincérité, cette passion totale pour ce qu’il faisait, pour chaque seconde qu’il passait à cuire son plat préféré en se ratant aussi mémorablement…

« C’est vraiment… toi. »

La voix de Upendo se brisa, tandis que son visage se déformait dans une de ces grimaces que l’on arbore quand on fait tout pour s’empêcher de pleurer. Elle n’avait jamais ressenti d’émotions aussi violentes aussi soudainement ; elle qui avait tant pris l’habitude de réprimer la moindre émotion, elle qui n’en ressentait déjà pas énormément de base malgré la présence de ce coeur battant dans sa poitrine, elle avait l’impression de redevenir un petit squelette qui courrait dans les bras de son frère après s’être fait mal, ou après avoir fait une bêtise. Elle essayait de les empêcher, mais les larmes coulaient maintenant à grosses gouttes sur ses joies, tandis qu’elle serrait les dents.

« C’est vraiment toi... »

Elle lâcha sa fourchette, qui tomba sur le sol dans un petit bruit métallique, tandis qu’elle réunit ses mains sur son visage pour le cacher dans ses paumes. Son corps était secoué de spasmes à cause des sanglots qu’elle était incapable de réprimer ; elle essayait de tout réprimer, de toute laisser au fond de son coeur mais c’était trop tard, tout se déversait en une seule fois, tous les sentiments qu’elle avait réprimé depuis le jour où elle avait trouvé l’écharpe de Papyrus à moitié déchiré dans la forêt près de Snowdin, cette écharpe qu’elle avait toujours conservé depuis, qu’elle gardait dans une boîte pour ne jamais qu’elle ne perde l’odeur et l’aura de son frère, qu’elle ressortait parfois et portait pour dormir quand la douleur était trop forte…

« Papyrus… »

Elle se sentait comme un petit squelette vulnérable ; ses sanglots étaient maintenant bruyants, et les larmes avaient recouvert son visage alors qu’elle s’essuyait encore et encore les joues avec les manches de son gros pull bleu, son pull fétiche. Elle n’osait pas regarder son… frère. C’était si étrange ; si irréel, de l’avoir comme ça devant lui après tout ce temps… Mais que c’était-il passé ? Ça ne pouvait pas être lui, pas comme ça, pas après tout ce temps… Il était mort… Il était mort !

« Papyrus ça peut pas être toi… tu es mort, tu es mort ! »

Elle s’effondra sur ses genoux, brisées par les sanglots, se sentant soudainement incapable de se relever de cette révélation, alors que ses pleurs, son désespoir et, désormais, son soulagement la submergeaient comme une vague déferlante. Enfin, elle pouvait respirer ; enfin, elle pouvait se laisser aller totalement à la gravité de la perte, et à l'intensité des retrouvailles, elle qui pensait avoir tout perdu, peut-être qu'au fond, l'espoir fait vivre, et revivre les morts...

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MessageSujet: Re: Hello ! Is it me you're looking for ? | Pietro & Upendo Buchanan   Hello !  Is it me you're looking for ? | Pietro & Upendo Buchanan EmptySam 4 Mar - 12:21




À ne pas en douter quant au fait que Jack pouvait bien bouillir intérieurement, ce que ce monstre était en train de faire en cet instant à Upendo était à ses yeux impardonnable cependant ceci ne justifiait en rien qu’il puisse se faire pulvériser dans cet antre monstrueux, n’appréciait guère que l’on puisse se prendre d’une manière ou d’une autre à une personne qui pouvait compter pour lui. Et le plus petit des squelettes avait tellement souffert de toute cette histoire par le passé, se souvenant encore assez clairement de l’instant où il lui avait expliqué qu’il n’était pas son grand frère Papyrus comme il l’espérait tant et que tout ceci n’était qu’une triste méprise, qu’il ne voulait pas et ferait tout au possible pour que justement tout ceci ne vienne pas à se répéter encore une fois. Il ne pouvait accepter ainsi que l’on s’en prenne à l’un des siens, cette famille un peu étrange quelque part qu’il avait pu se créer et qui était son trésor le plus précieux au monde, mais ce n’était pas pour autant qu’il en oubliait son rôle et quelque part pouvoir gérer le moindre conflit en faisait ainsi partie. Ce n’était qu’un faible sursis qu’il avait ainsi offert à l’usurpateur mais Jack espérait que celui-ci ouvrirait les yeux sur la situation compliquée dans laquelle il s’était enfoncé, qu’à l’instant même où il passerait un pied dehors il ne serait que de l’histoire ancienne et de son côté il ne pouvait en vouloir à Upendo d’agir de la sorte, que le voile serait levé sur ce qui se passait et surtout que des excuses pourraient être faites pour ainsi maintenir une cohérence ou une paix très fragile. Ainsi se trouvait-il fier dans un sens, comme le pouvait être son frère pour son cadet, en voyant que son homonyme faisait preuve d’un peu de bon sens en retirant la possibilité d’exterminer l’importun sur l’instant. Il fallait dénouer le vrai du faux au point d’offrir un sérieux extrême à ce qui se déroulait, l’empêchant ainsi d’apprécier à sa juste valeur le jeu de mots d’Upendo qui aurait de quoi pourtant le faire rire à la longue – lorsqu’il aurait compris la blague, ne voulant tout de même pas qu’un monstre puisse subir le courroux d’une personne qui restait chère et envers qui il apporterait toujours son soutien indéfectible malgré tout. Tout comme le plus jeune avait pu le faire pour lui, même s’il était loin de se rendre compte de l’entière palette de la protection qu’il pouvait avoir en réalité tant il pouvait se montrer insouciant, il n’abandonnerait jamais ce frère qui pouvait être le sien même s’ils n’étaient pas liés par le sang. Ou les os. Il ne savait pas trop comment on pouvait dire dans leur cas.

Cependant pour l’heure il préférait se mettre en travers des deux, étant aussi bien physiquement et mentalement peut-être une sorte de lien pour arriver à une cohésion ou encore essayer d’établir une connexion dans un dialogue qu’il saurait destructible sinon, un peu comme pourrait le faire un juge dans une bataille même s’il fallait l’avouer il n’était pas intégralement neutre dans cette affaire. Forcément que Jack se mettait du côté d’Upendo, c’était plus que naturel pour lui et l’autre squelette n’avait même pas à lui demander, mais il ne pouvait pas non plus laisser cet inconnu juste se faire tuer sous prétexte qu’il faisait une blague des plus douteuses ça il pouvait en convenir. Ainsi gardait-il le silence alors qu’il laissait la chance à cet individu de pouvoir se justifier d’une manière ou d’une autre, de pouvoir prouver qui il était en réalité car il était évident qu’il ne pouvait pas être Papyrus de toute évidence aux vues de ce que l’actuelle jeune fille avait pu lui dire, se demandant tout de même à quoi pouvait rimer toute cette comédie et surtout le fait de s’entêter de la sorte. Il était indéniable que le roi d’Halloween eut un instant de surprise en voyant une sorte d’os bleu apparaître au-dessus de la tête du fameux protagoniste, la curiosité se faisait fortement d’en voir plus et la déception ne fit que se faire un peu présente en le voyant presque aussitôt disparaître, regardant un peu du coin de l’œil la possible réaction que pouvait avoir son cher petit ospibro à cette apparition.  Mais il avait du mal à vraiment lire sur ce visage si placide, ou du moins qui ne laissait pas ses vraies émotions transparaître d’une façon ou d’une autre, comprenant dans une certaine mesure malgré tout à quel point il pouvait être blessé de ce qui était en train de se dérouler. De son côté, il avait la chance de n’avoir jamais perdu une personne qui pouvait réellement compter et il ne pouvait qu’avoir en quelque sorte qu’imaginer ce que ceci pouvait bien produire dans le fond, regrettant encore plus de faire subir une nouvelle fois cette expérience à Upendo. C’était lui qui avait amené cette personne ici après tout, c’était lui qui n’avait pas pris le soin de bien écouter ce qu’on pouvait lui dire et qui aurait pu faire un travail de fond avant en démasquant cet usurpateur, c’était lui qui avait pu ainsi créer des pseudos retrouvailles qui n’en étaient pas vraiment mais plus source de douleur que de joie. Retenant un soupir en voyant que le monstre s’enfonçait un peu plus dans le déni ou le mensonge, il ne savait pas trop comment qualifier ceci alors que Upendo lui indiquait où était la cuisine ainsi que le nécessaire, s’asseyant ainsi aux côtés du plus jeune.

« Comme vous l’indiquait si bien Upendo vous devriez trouver tout ce qu’il faut pour cuisiner… des spaghettis ? J’espère juste pour vous que vous êtes conscient de ce que vous faites en tout cas. »


Si cet inconnu voulait s’enfoncer un peu plus dans la comédie et mettre un peu plus en rogne son ospibro finalement c’était peut-être son problème, c’était juste de la pure folie que de continuer à vouloir agiter la colère de son acolyte mais dans le fond il n’y pouvait pas grand-chose et il était hors de question que de donner un coup de main à cet individu qui ne ferait que le rendre complice, même si pour le roi d’Halloween c’était plus faire preuve d’inconscience qu’autre chose. Même lui savait qu’il ne fallait pas venir chercher Upendo d’une manière ou d’une autre, que derrière cette attitude parfois si irritante de flemmard se cachait une véritable machine à tuer qui pouvait pulvériser d’un seul coup ce qu’il voulait – d’ailleurs il allait l’entendre plus tard au sujet de sa boule à neiges, ne pouvant que le réjouir de son côté d’être du bon côté de la barrière même si son ego surdimensionné lui soufflait qu’il pourrait battre facilement le petit squelette s’il le voulait. Néanmoins pour l’heure Jack essayait de recentrer toute son attention sur cet énergumène qui était venu briser la bonne humeur générale, lui donnant comme leçon que la prochaine fois qu’un type cherche Sans il allait devoir se montrer beaucoup plus vigilant sur le pourquoi de la question et surtout l’identité de celui-ci, patientant du mieux qu’il pouvait tout en se disant sans mal que d’ici une dizaine de minutes tout allait se jouer car après tout il ne faudrait pas plus de temps pour préparer un tel plat aussi basique. Sauf que non. Même lui qui n’était pas réellement doué en cuisine, ou du moins qui soutenait que sa vision visionnaire était trop impressionnante car refusant de se dire qu’il n’arrivait pas dans un domaine, ce que le faux Papyrus était en train de faire dépassait l’entendement même de la logique. Il y avait juste à mettre à faire bouillir de l’eau, éventuellement préparer de la bolognaise avec de la tomate et de la viande, mais ce n’était clairement pas ce qui était en train de se dérouler sous ses yeux. Le spectacle était aussi étrange qu’il était curieux, même si l’un dans l’autre les deux notions s’entraînaient, ayant pour sa part à comprendre ce que cette personne était en train de faire. Venait-il de frapper une tomate pour l’écraser ? Et à mesure que Jack regardait agir cet importun il avait de moins en moins faim, si du moins il avait pu avoir une once d’appétit avant cette épreuve maintenant elle était plus qu’inexistante à coup sûr, restant appuyé sur son coude à la fois fasciné et perdu tout en fixant le plat qui finit par se présenter juste devant lui dont l’odeur aurait pu lui donner un haut-le-cœur très sérieusement.

« C’est… très intéressant ? N’est-ce pas Upendo… ? »

Autant il essayait de se montrer soft autant Upendo lui n’y allait pas par quatre chemins, lui tirant un sourire qui amortissait un futur rire face aux blagues qu’il faisait même si le roi d’Halloween se ravisait vite en ayant cette odeur qui remontait, et même lui qui venait d’un monde assez étrange de par ses coutumes ne possédait pas quelque chose d’aussi immonde. Jack ne pouvait s’empêcher de prendre une fourchette pour piquer le plat en s’interrogeant sur le fait que celui-ci pourrait être vivant, s’attendant presque à l’entendre feuler ou prendre vie tout d’un coup face à son geste, ce qui ne l’aurait presque pas étonné vu l’aspect qui lui offrait la nausée. Un coup d’œil à son ospibro comme pour lui demander s’ils étaient obligés de goûter, espérant bien que non parce qu’il n’avait aucune envie de faire une intoxication alimentaire, il ne voyait même pas comment des produits simples de base et surtout pas spécialement mauvais avaient pu devenir ce qu’il avait dans son assiette. Tournant la tête pour happer de l’air beaucoup plus saine que celle qui se dégageait de ce plat, toussant un peu comme pour chercher à évacuer au mieux cette véritable attaque de sens – et non pas de Sans et à ne pas confondre, le plus simple encore était de se retenir de respirer temps que ce truc immonde serait sous son sillage. Poussant de sa fourchette le plat, étant hors de question de s’approcher un truc pareil, s’arrêtant à l’instant même où les mots qu’il n’aurait jamais pu penser entendre de la bouche d’Upendo venaient à résonner comme jamais. Qu’est-ce qu’il venait de dire ? Jack venait à être sous le choc alors que son regard passait de l’un à l’autre des deux protagonistes, il avait du mal entendre c’était une certitude, jusqu’à ce que la voix de l’autre squelette se fasse de nouveau percevoir dans cette phrase qui lui paraissait tant irréelle. Papyrus était bien en vie et plus que tout il se trouvait ici à l’Ospipaille, il avait cuisiné un plat immonde après avoir manqué de se faire tuer par un bon coup de tir de blaster, alors que les larmes du plus jeune ne firent pas longtemps à pointer le bout de leur nez. Jack aurait voulu dire quelque chose, essayer de le raisonner en lui disant qu’il se trompait peut-être, mais il en était juste impossible parce que si c’était un choc certain pour son ospibro ça l’était tout autant pour lui. Il devait en avoir le cœur net, passant au mieux la stupeur comme il le pouvait, ne sachant trop comment réagir face à ce qui se déroulait et surtout pour calmer celui qu’il avait appris à voir comme un petit frère à la longue tout en l’appréciant de la même manière que s’ils possédaient réellement ce lien.

« Upendo tu es… sûr ? C’est juste un plat raté et... »

Mais la réponse était ainsi irrévocable. Cet inconnu n’en était plus un, Papyrus était revenu d’entre les morts par il ne sait quel miracle, et la réaction que pouvait avoir en cet instant Upendo n’en était qu’une preuve supplémentaire. Alors qu’il s’apprêtait à venir réconforter, surtout lorsque son homonyme venait à tomber au sol, Jack qui s’était levé s’arrêtait tout d’un coup dans son geste. Ce n’était plus à lui d’assumer ce rôle de grand frère car désormais le véritable et légitime frangin était de retour, laissant ainsi agir cette personne à sa place, alors qu’il avait l’impression de sentir quelque chose se briser en lui. L’usurpateur dans cette histoire c’était lui depuis le début, comme lorsqu’il avait pu vouloir jouer le Perce-Oreille à Noël, il avait joué la comédie malgré lui parce que ça lui plaisait d’avoir cette espèce de figure auprès de ses deux autres compères en oubliant quelque part que c’était loin d’être la réalité. Et le retour de Papyrus c’était comme lui donner une claque pour lui montrer ce qui était et n’était pas, il n’avait fait que jouer mais jamais ce titre n’avait été le sien après tout et il n’avait fait que le chaparder comme il savait si bien le faire parce qu’il se trouvait formidable dans ce costume qui le ravivait, il n’était pas le frère d’Upendo et il ne le serait probablement jamais de toute évidence. Qu’allait-il se passer maintenant ? Jack imaginait déjà le plus jeune l’abandonner pour se consacrer uniquement à son aîné, perdre cette complicité qui pouvait bien exister entre eux et n’être relégué dans le fond qu’au rang d’ami, et une part de lui avait beaucoup de mal à le supporter. Pire que tout, aussi horrible que la pensée pouvait bien être, le roi d’Halloween aurait souhaité que cet individu reste mort comme la rumeur en quelque sorte le sous-entendait ou même regrettant amèrement dans un sens de ne pas avoir laissé Sans réduire en cendres Papyrus plus tôt. Il enviait toujours ce qu’il ne pouvait pas avoir, hier Noël aujourd’hui Upendo, ne supportant pas l’idée de pouvoir être relégué au second plan et s’inventant déjà toute une autre histoire de façon trop prématurée. Oui malgré lui il y avait cette colère qui montait, n’arrivant pas spécifiquement à gérer la déception et le fait que tout ne puisse aller dans le sens qu’il aurait voulu, serrant un peu les mains tout en portant un regard qui pourrait presque paraître froid dans cette ambiance pourtant qui était si chaleureuse en retrouvailles. Il n’y avait que du dédain pour le plus âgé, qu’une blessure pour le plus jeune, alors qu’on lui avait comme reprit la couronne de frère qui pouvait trôner sur sa tête de façon illusoire.

« Je suppose que vous avez beaucoup à vous dire. Je vais vous laisser entre frères, vous serez bien mieux comme ça, j’ai de toute façon des choses à m’occuper pour l’Ospipaille. »

Sec au possible et sans plus de préambule, lui qui pourtant mettait toujours un certain entrain et chaleur dans sa façon de faire, Jack contournait Upendo et Papyrus avec une indifférence qui n’était que là en façade pour se rendre dans le bureau de l’établissement où se gérait le plus souvent la paperasse dont il avait l’habitude à force. Fermant la porte derrière lui il appuyait son dos contre cette dernière, aussi bien énervé qu’attristé que d’imaginer que de l’autre côté les deux frères étaient en train de refaire connaissance, se sentant si stupide pour le coup. Pourquoi y avoir autant cru ? À chaque fois qu’il s’attachait à quelque chose on lui retirait, lorsqu’il prenait à cœur quoique ce soit on venait toujours par lui rappeler que ça ne lui appartenait pas réellement, et le roi d’Halloween ne faisait qu’inutilement s’attacher pour être au final encore plus déçu ou désemparé. En cet instant il détestait de tout son être Pietro, s’il n’était pas venu le voir et s’il s’était contenté de vivre sa vie tout ceci ne serait pas en train de se produire, parce que le squelette avait besoin d’un coupable tout désigné sur qui reporter sa colère. Tout comme ces stupides humains qui n’avaient pas compris sa manœuvre que de vouloir leur offrir le plus merveilleux des Noëls, ses habitants et lui s’étaient pourtant donné tellement de mal à fabriquer ces cadeaux, et il avait pour eux quelque part toujours cette rancœur qui traînait. Ainsi sa main se fermait peut-être encore plus en entendant à travers le bois les voix des deux autres protagonistes s’élever, trouvant tout d’un coup tout un tas de défaut à ce type qu’il avait pu défendre du mieux qu’il avait pu car quelque part il était sûr que ça ne pouvait pas être cet idiot de Papyrus qui était là, venant ainsi à détester celui qui était venu tout gâcher son propre univers. Parce que Jack pouvait se montrer si égoïste quand il le voulait, ne voyant même pas qu’il allait à l’encontre du bonheur que pouvait ressentir Upendo en cet instant car éclipsait par le sien qui était en train de se détruire, et c’était un de ces moments où il l’était sans se poser les bonnes questions. Si Papyrus voulait reprendre son rôle de grand frère alors qu’il le fasse ! Mais il ne devait pas s’attendre à recevoir quoi que ce soit de sa part, il avait été présent de son côté tout ce temps pour Upendo et l’autre ne pouvait en dire autant, il n’avait aucune envie aussi puérile ou enfantine que ça soit de faire ami-ami avec lui. Allant s’asseoir dans le fauteuil de bureau, le faisant tourner quelque peu tout en fixant la porte comme si son regard à travers celui-ci pourrait venir tuer le voleur de service, il essayait de faire abstraction à tout ce qui pourrait bien filtrer de l’autre côté tout en attrapant une feuille dans l’espoir de se changer les idées. Mais rien à n’y faire, tout tournait en boucle dans son esprit à grande vitesse, finissant par déchirer en deux le papier qu’il avait en main.

« Votre Altesse est-ce que vous savez où est Sans et gnagnagna, je suis forcément mieux que toi parce que je suis son frère, gnagnagna je sais pas cuisiner ! »

Une imitation très grossière de Papyrus, lui trouvant déjà une centaine de défaut dans sa tête en comparaison à lui, pestant pour monter son mécontentement.







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Couché sous les pluies diluviennes. Un vestige de tes lèvres. Quelques chrysanthèmes, d'un Joyeux Noël. Je t'ai criée sur tous les toits jusqu'à perdre haleine, jusqu'à prendre le froid qu'aucun feu n'apaise...
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MessageSujet: Re: Hello ! Is it me you're looking for ? | Pietro & Upendo Buchanan   Hello !  Is it me you're looking for ? | Pietro & Upendo Buchanan EmptySam 25 Mar - 19:01

Les spaghettis de Papyrus étaient uniques, mais pas forcément de la façon dont il le pensait. Le squelette ne doutait absolument pas de son talent culinaire et était persuadé que personne au monde ne saurait détester un plat qu’il aurait préparé. C’est donc avec une assurance non dissimulée qu’il se mit au travail une fois tous les éléments nécessaires à la préparation de son plat fétiche réunis. Après plusieurs mois passés sur un lit d’hôpital, après plusieurs jours à chercher son frère dans une ville inconnue, enfin, il se sentait dans son élément. Enfin, il s’attaquait à un sujet qu’il maîtrisait à la perfection. Du moins, selon son point de vue. C’est donc avec une extrême vigueur qu’il asséna un premier coup de poing à une pauvre tomate pour débuter sa fameuse sauce bolognaise. Dans ce coup de poing, il y mettait à la fois toute sa force, mais également toute sa passion, et tout son amour. Car oui, il frappait les tomates. C’était comme ça qu’il avait toujours fait. C’était comme ça qu’Undyne lui avait apprit. Aujourd’hui encore, il pouvait presque l’entendre lui crier dessus avec ferveur, le semant de frapper toujours plus fort et d’y mettre tout ce qu’il avait. Papyrus ne doutait pas d’avoir eu le meilleur des professeurs pour lui enseigner l’art si délicat qu’est la cuisine. Et c’était grâce à tout ce savoir accumuler sur le sujet, grâce à ses nombreux entraînements, qu’aujourd’hui, son talent allait lui permettre de dire à Sans qui il était, sans utiliser de mots. De démontrer à son frère qu’il était bien celui qu’il prétendait être. Le Grand Papyrus.

Et ainsi, il s’appliquait à faire des ses spaghettis un véritable délice. Cette scène, il l’avait déjà vécu à de nombreuses reprises par le passé. Il se serait presque revu de nouveau à Snowdin. Lui affairé aux fourneaux, et, dans son dos, Sans affalé sur une chaise à attendre que la nourriture arrive toute prête dans son assiette. C’était rentré dans le quotidien, mais après avoir dû s’en passer autant, il se rendait compte à quel point tout cela lui avait manqué. La moindre petite chose. Des choses auxquelles ils ne faisait guère attention auparavant. On ne se rend pas toujours compte de ce qu’on a, jusqu’à ce qu’on le perde. Mais aujourd’hui, il allait retrouver tout ça. Bien entendu, les enjeux cette fois-ci n’étaient pas juste de satisfaire la faim de son frère, tout en faisant vibrer ses papilles gustatives. Non, là, c’était tout de même un peu plus crucial et il y avait un peu plus de tension dans l’air. Mais il devait rester concentré sur ce qu’il faisait. Et le temps avait beau avoir passé depuis la dernière fois qu’il avait tenu une casserole, il n’avait pas perdu la main ! Régresser n’était pas digne du Grand Papyrus ! C’est avec cet état d’esprit qu’il termina son plat qu’il estima être une grande réussite. Il servit le tout dans deux assiettes  avant de signaler qu’il était temps de passer à table.

-C’EST PRET ! ET SANS VOULOIR ME VANTER, C’EST UNE VERITABLE REUSSITE ! COMME ON PEUT L’ESPERER DE LA PART DU GRAND PAPYRUS ! NYEHEHEHEH

Il n’avait plus qu’à attendre le verdict. Et même si en temps normal, il aurait eu tendance à plutôt regarder la personne qui n’avait jamais eu la chance de gouter à ses spaghettis pour savoir ce qu’il en pensait, en cet instant, la totalité de son attention était sur Sans. Les dés étaient jetés. Il savait qu’il avait réussit son plat. Et pourtant, il ne pouvait s’empêcher de ressentir une certaine tension. Sans allait le reconnaitre. C’était sûr. Mais pourtant, il était pendu à ses lèvres, à attendre la moindre réaction de sa part, la moindre parole. Lui-même avait presque cessé de respirer, tandis que le jeune squelette s’approchait de l’assiette. Au moment où ce dernier ouvrit la bouche, Papyrus cru que c’était pour dire « Papyrus ! C’est vraiment toi ! Je reconnaîtrais un de tes plats à des kilomètres ! », mais au lieu de ça, une vague déferlante de mauvaise blagues sortit de ce trou qui servait de bouche à son frangin, ce qui lui fit lâcher un énorme soupir. Il était en plein stress, la tension était à son comble, et lui, il sortait ses jeux de mots à tout va ! Mais après tout, c’était son frère. C’était tout à fait lui. Et encore une fois, Papyrus se serait cru au bon vieux temps. Il ne pu alors s’empêcher de lâcher un « SANS ! » pleins de reproches par rapport à son humour. En plus, c’était pour dire que ses pâtes n’étaient pas crédibles. Pur mensonges. Non seulement elles étaient crédibles, mais en plus, formidablement délicieuses ! Pourquoi Sans faisait-il mine de ne pas reconnaître son plat ? Il l’avait forcément reconnu ! Puisque c’était lui qui l’avait fait ! Avait-il fait quelque chose de travers ? Avait-il perdu la main ? Impossible ! Il avait tout fait comme d’habitude ! Mais Sans prit une fourchette de ses pâtes. Il allait les goûter. Là, il n’y aurait plus de doutes à avoir ! Là, la vérité allait éclater au grand jour ! Il avait beau en être persuadé, il se sentait toujours aussi stressé. Allez Sans. Reconnais-moi.

Et enfin, ces mots résonnèrent dans la pièce. Ces mots qu’il attendait tant. Avec tout ce qu’ils impliquaient. Oui, il était bien lui. Et maintenant, chaque personne présente dans cette pièce en était convaincu. Sans l’avait reconnu. Même si c’était impossible ne serait-ce que d’imaginer que ce ne fusse pas le cas, Papyrus ressentit un profond soulagement en entendant ces quelques mots. Alors qu’il n’avait aucune raison d’être soulagé, puisqu’il savait que ça allait se passer comme ça. Parce que le cas contraire était inenvisageable. Alors, pour appuyer les dires de son frère, il joua le grand frère sûr de lui comme il savait si bien le faire.

-BIEN SUR QUE C’EST VRAIMENT MOI ! JE SUIS INIMITABLE ! NYEHEHEHEH…HEH ? SANS ?

Tandis qu’il était occupé à bomber le torse et à vanter son authenticité et le fait qu’il soit absolument unique, il remarqua les larmes monter aux yeux de son frère, alors qu’il répétait encore la même phrase, avant de finir de s’effondrer sur le sol. Sans même réfléchir à quoi faire, de manière totalement instinctive, Papyrus se précipita à ses côtés et s’agenouilla pour être à sa hauteur avant de prendre cette personne qui lui était si chère dans ses bras.

-VOYONS SANS ! COMMENT TU PEUX PENSER CA ? JE SUIS LE GRAND PAPYRUS ! JE NE MEURS PAS SI FACILEMENT !

Il connaissait assez son frère pour savoir qu’il n’était pas du genre à pleurer facilement, surtout devant les autres. Il était dans un tel état en ce moment, et ce entièrement à cause de lui, et de son absence prolongée. Il était tellement désolé. Désolé ne lui avoir laissé penser qu’il était mort, désolé de s’être absenté si longtemps. Désolé de le voir dans cet état en ce moment. Mais à présent, c’était fini. A présent, il était là. Et il serait toujours là pour lui. C’était ce qu’il voulait signifier par ce câlin réconfortant.

-SANS, JE SUIS DESOLE DE T’AVOIR LAISSER TOUT SEUL TOUT CE TEMPS. ET JE TE FAIS LA PROMESSE QUE CA N’ARRIVERA PLUS !

Il resta ainsi un moment à serrer son frère contre lui. Ce simple contact faisait ressortir tellement d’émotions. Il sentait qu’il était revenu à sa place. Auprès de son frère, à s’occuper de lui. A le réconforter dans ce genre de moments. C’est pourquoi il gardait le sourire. Toujours être de bonne humeur pour la communiquer autour de lui. Et il patienta. Il attendit que son frère se calme, qu’il fasse sortir tout ce qu’il avait à faire sortir pour aller mieux. Il était tellement concentré sur son frère qu’il ne remarqua même pas Jack partir. Mais plus tard, il le remercierait à coup sûr ! Il avait rendu tout ça possible, et de ce fait, il était une personne formidable ! En attendant, une fois qu’il sentit que les larmes de son frère s’apaisaient, il le lâcha et posa ses mains sur ses épaules en le regardant dans les yeux, un grand sourire sur les lèvres.

-TU N’AS MEME PAS MANGER MES SPAGHETTIS ! JE SUIS CERTAIN QUE CA TE FERA DU BIEN !

De la bonne humeur, toujours ! Il espérait être contagieux et enfin décrocher un sourire à Sans. Car à présent, tout allait bien. Il n’y avait plus de raisons d’être triste. Tout était rentré dans l’ordre.
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Upendo A. Buchanan

Upendo A. Buchanan
En réalité, je suis
Sans le Squelette
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MessageSujet: Re: Hello ! Is it me you're looking for ? | Pietro & Upendo Buchanan   Hello !  Is it me you're looking for ? | Pietro & Upendo Buchanan EmptyMar 28 Mar - 14:52


Is it me you're looking for ?

I had a dream of the wide open prairie I had a dream of the pale morning sky I had a dream that we flew on golden wings and we were the same just the same you and I follow your heart little child of the west wind follow the voice that's calling you home follow your dreams but always remember me I am your brother under the sun


Upendo n'aurait pas pensé un seul instant qu'il puisse s'effondrer de la sorte, surtout face aux deux personnes devant lesquelles il tenait le plus à toujours rester fort et invincible, sans jamais faillir devant ces sensations étranges et étrangères qu'étaient les émotions. C'était comme un écho du moment où il avait retrouvé l'écharpe déchirée de Papyrus dans la forêt, ce moment de désespoir intense où il avait compris -ou plutôt, désormais, cru- que son frère n'était plus que poussières qui volaient dans les tourbillons de la neige qui tombait ce jour-là, un jour funeste où il n'avait pas pu faire autrement que de s'écrouler sur ses genoux et pleurer toutes larmes que son corps de squelette était capable de pleurer. Qu'était-ce que ces traces humides et salées sur ses joues ? C'était comme son sang, un liquide qu'il n'avait clairement pas l'habitude de voir tant il était physiquement et émotionnellement doué pour éviter la moindre attaque directe ou indirecte, la moindre violence que l'on dirigeait vers lui. Mais il n'était pas vraiment Upendo à cet instant, il était Upenda ; et même si pour le commun des mortels ce n'était qu'un changement de sexe provisoire et qu'il restait Sans dans son essence, simplement habitant d'un corps différent, c'était plus compliqué que cela quand on y regardait de plus près. Upenda n'était pas aussi insouciante et je m'en-foutiste que Upendo, tout comme Upendo n'était pas aussi indulgent que Sans avait pu l'être ; et tous ces changements d'apparence créaient comme des altérations de personnalité, rendant la version féminine du squelette non pas plus sensible comme un cliché de féminité, mais plus en accord avec ses sentiments, plus à même de les accepter tout entier dans son corps et ses tripes plutôt que de les rejeter sans cesse et les utiliser contre les autres. En quelques mois d'existence, Upenda avait été de plusieurs manières plus sombre et plus sérieuse que Upendo ne l'avait jamais été, au point qu'elle avait en quelque sorte développé des tendances ermites, préférant passer encore plus de temps à dormir loin de ces humains qu'elle détestait tant plutôt que de faire comme d'habitude en s'amusant de leur naïveté en titillant leurs côtés sombres, ces démons qui les hantaient tous, des plus purs aux plus corrompus.

Et ainsi, Sans l'ennemi le plus redoutable et pourtant le plus faible quand on y regardait de plus près était à genoux sur le sol, pleurant le retour de l'être qui lui était le plus cher, son frère aîné ; et dans son esprit se mélangeait tous leurs souvenirs communs, et en particulier cette période étrange où quelque part, le plus jeune était devenu le paternel d'entre les deux, alors qu'auparavant quand ils avaient encore ce qu'ils pouvaient considérer comme un parent c'était bien Papyrus qui avait ce rôle de protection et de soutien. Période étrange comme elle pensait, où elle avait fait face malgré elle à la dure réalité de l'existence d'un monstre dans un monde comme le monde d'En-Dessous, et qu'elle était devenue si froide, si haineuse à l'encontre de ces humains perfides, pendant que Papyrus continuait d'être si insouciant et optimiste à propos du moindre individu qu'ils pouvaient croiser lors de leurs… voyages ? Errances ? Oui, errances était un terme plus adéquat, même si Sans possédait un travail -bien que douteux- et que Papyrus vivait pour son objectif, au final ils n'avaient toujours été que des squelettes errants de ville en ville jusqu'à atteindre Snowdin, où toute leur histoire changea pour prendre une forme inattendue. Et tous ces souvenirs tourbillonnaient dans son cerveau sans qu'elle ne puisse se retenir, les mains toujours collées sur son visage alors qu'elle sanglotait misérablement sur le sol, elle, le Grand Sans, le boss final de son monde d'origine, celui qui ne faiblissait jamais devant l'ennemi -autrement qu'en faisant un petit somme-, celui qui était si mystérieux et incernable ous le couvert d'être un idiot sympathique. Oh, à cet instant toutes les phases de son existence se mélangeaient dans un seul être, dans une seule pensée, du petit squelette pleurnichard à la femme temporaire qu'il était devenu, en passant par le squelette si souriant et le tueur à gages sans scrupules de la malédiction ; mais au final son essence, c'était justement ce petit squelette, et tout ce qu'il voulait pour une fois c'était un peu de chaleur.

Cette chaleur, il la reçue ; accompagnée d'une voix qu'elle n'aurait jamais pensé entendre à nouveau, qui malgré le volume conséquent qui résonnait dans la cuisine vide sonnait comme une douce chanson à ses oreilles, comme une berceuse, comme ces histoires que Sans aimait raconter à Papyrus avant de dormir. Chaleur ; un câlin. Bien sûr que je te reconnais. Bien sûr que c'est toi. Pardon. Vraiment, pardonne-moi, tu étais mort, tu étais mort… Mais aucun son ne sortait de sa bouche, tandis qu'elle se laissait aller à la chaleur de son frère, sans y croire et en y croyant si fort tout en même temps, qu'elle ne perçut pas le ton froid et sec de Jack lorsque celui-ci quitta la pièce ; elle ne voyait plus que son frère, elle le sentait, le touchait, le serrait dans ses bras juste pour s'assurer que c'était bien lui, qu'il était bien là. Tu es vivant, tu es vivant… Et si Upenda mangeait les pâtes pour aller mieux, c'était elle qui risquait de mourir, par contre. Elle garda le silence, restant contre lui en profitant intensément de ces rares instants où elle pouvait se laisser aller, se calmant peu à peu en écoutant les battements du coeur de Papyrus -oh que c'était étrange et apaisant, cet organe dont il était autrefois dépourvu ! Voilà un avantage d'être humain, l'un des seuls dont elle avait vent très sincèrement. Elle laissa Papyrus la pousser un peu pour la prendre au niveau des épaules, et cette rupture de ce contact dont elle avait tant besoin la ramena quelque peu à la réalité ; alors elle prit sa manche à nouveau et s'essuya vigoureusement le visage pour qu'il ne reste de sa crise que ses yeux rouges et bouffis, avant de reprendre son habituel sourire malicieux jusqu'aux oreilles.

« Tu as raison, Papyrus, je n'aurais pas dû croire que tu étais mort pendant tout ce temps. Tu as seulement mort-flé après tout... » Elle sourit encore un peu plus si c'était possible, désirant quelque part voir Papyrus lever les yeux au ciel en beuglant son nom d'un air blasé devant cette blague d'un niveau douteux, comme au bon vieux temps. « Mais je n'étais pas seul, ne t'inquiètes pas pour moi, vraiment, tu n'es coupable de rien dans cette histoire sordide… Il n'y a qu'une seule coupable. » Son visage s'assombrit quelque peu, bien qu'elle effaça cette noirceur aussitôt, un peu rouillée des habitudes qu'elle avait toujours eu avec Papyrus, c'est-à-dire cultiver cette illusion qu'il avait que le monde était beau et que tout le monde était gentil si on creusait assez profondément. « J'ai rencontré des gens précieux malgré tout ce qu'il s'est passé… Comme Jack. Jack m'a sauvé, en quelque sorte. Jack ? »

Elle tourna la tête, se rendant compte seulement à cet instant que son Ospibro avait disparu, et probablement depuis un moment ; sa bouche prit la forme d'un « oh » de surprise, mais se renfrogna presque aussitôt. Elle devinait très facilement pourquoi Jack ne donnait plus signe de vie ; et elle savait qu'elle allait le confronter à ce sujet, lui faire comprendre qu'il était toujours aussi important à ses yeux malgré le retour de son précieux frère. C'était la réalité ; elle savait que Jack était susceptible, qu'il avait un coeur si énorme qu'il prenait les choses bien trop à coeur au point de parfois paraître si cruel et égoïste alors qu'aux yeux de Upenda il était simplement aussi sensible que Papyrus, si semblable à Papyrus même sur bien des aspects, mais aussi, si unique. Elle se dit qu'il devait croire que durant tout ce temps il n'avait fait que servir de frère de substitution qu'il n'était qu'un « Papyrus 2.0 » à ses yeux et peut-être qu'au début ça avait été le cas ; oui, c'était même certain, lors de leur rencontre Upendo avait eut un tel espoir que Jack soit Papyrus qu'il s'était accroché à cette idée même quand le roi d'Halloween lui avait confirmé le contraire. Malgré son coeur brisé il avait continué d'y croire un peu en partie, et ce sentiment de déplacement d'émotions s'était mué en une attache réelle et sincère, non pas pour un « bro de remplacement » mais pour Jack, pour le Roi d'Halloween, pour ce qu'il était lui et uniquement lui et non pas pour des traits qu'il pouvait partager avec son réel grand frère. Ils n'étaient certes pas liés de la même manière que le duo de choc Sans & Papyrus, mais Jack possédait quelque chose de très précieux, l'amour d'Upendo, l'amour que l'on ressent pour quelqu'un de son sang, pour quelqu'un de si proche que s'en est presque douloureux parfois quand les situations se corsent, amour que Upendo n'offrait qu'à de si rares individus. Jack était son sauveur, son bro, son frère de coeur, un trésor qu'il n'allait certainement pas abandonner de sitôt quoique puisse croire le roi d'Halloween, et même si Sans, Upendo ou même Upenda n'étaient pas du genre à démontrer leur affection, elle n'allait certainement pas le laisser dans une acidité née d'une désillusion qu'elle lui avait accidentellement infligé en révélant que cet inconnu excentrique était bel et bien son frère revenu d'entre les morts. Jack était bien trop important pour elle désormais.

« Hum… Je mangerai tes spaghettis tout à l'heure, là je dois aller chercher quelque chose à toi. » Elle aurait pu jubiler si ça avait été son genre ; mais à la place, elle prit simplement les mains de son frère sans oser croire que c'était réellement les siennes -même si c'était étrange quelque part de les voir couvertes de chair et de peau-, avant de se lever en le prenant par le bras, son grand sourire toujours scotché sur ses lèvres, l'emmenant dans le couloir central de l'établissement pour s'arrêter devant ce qui ressemblait à la porte d'un placard à balais. L'étonnement se lisait sur le visage de Papyrus, étonnement qui se transforma en horreur lorsque Upenda ouvrit la porte pour révéler une minuscule petite chambre dotée de seulement un lit et un meuble où le squelette stockait le peu d'affaires qu'elle possédait. Elle le laissa subir le choc avec amusement, de voir dans quel milieu vivait Sans en général, se dirigeant vers la commode dont elle sortit une boîte, avant de la mettre entre les bras de Papyrus. « Ouvre ! Tu vas vite reconnaître ce que c'est. Que serait Papyrus sans elle ! » Par « elle », Upenda entendait la fameuse écharpe rouge de Papyrus, celle qu'elle avait conservé pendant tout ce temps. Elle était presque intact, à part les extrémités qui étaient un peu déchirées, vestige de son affrontement contre Chara ; mais le reste était là, toujours aussi rouge, toujours aussi flamboyant, toujours aussi majestueux, comme le Grand Papyrus -car Sans avait toujours caché une admiration sans bornes -Sans bones ?- pour son frère, y compris à ce dernier. « C'est ton écharpe ! Je l'ai enfermée dans la boîte pour ne pas qu'elle s'écharpe. »

Nouveau sourire ; mais qu'est-ce que ça faisait du bien de sortir toutes ces blagues à Papyrus ! Qu'est-ce que ça lui avait manqué de l'entendre soupirer à chaque fois ! Mais… ils allaient devoir parler, sérieusement. En particulier, de tout ce qui était arrivé depuis le moment où Papyrus avait commis la bêtise de croire en la bonté de Chara. Et surtout, Upenda allait devoir lui annoncer que l'intégralité des monstres du monde d'en-dessous étaient morts, en dehors d'eux deux et de Asgore… Non.

Elle ne lui dirait jamais.

Elle lui dira que les monstres sont tous restés dans l'autre monde.

Oui, c'était pour le mieux.

« Papyrus… où tu étais pendant tout ce temps ? Je veux dire… que tu réapparaisses comme ça tout d'un coup… je ne comprends pas. Enfin… je ne t'ai pas cherché, forcément je te croyais… parti… mais… Comment cela se fait-il que tu sois là tout d'un coup ? Est-ce que tu arrives du monde d'En-Dessous ? Ou alors… tu étais enfermé quelque part ? C'est Chara qui nous a gardé séparés tout ce temps, c'est ça ? » La colère montait dans le ton qu'elle prenait tout comme dans son expression en pensant à son ennemie mortelle ; mais à nouveau, elle se radoucit très vite, essayant autant qu'elle le pouvait de reprendre l'habitude de faire semblant que tout allait bien en permanence autour de Papyrus. « ça n'a pas d'importance, en fait. Tu es là, je suis là, on est ensemble, dans ces corps d'humains, une nouvelle vie dans une nouvelle ville, comme au bon vieux temps. C'est tout ce qui compte ! Plus de gaster blaster dans la tronche, promis. Mais bon, tu aurais pu être n'importe quoi, il fallait que je prenne mes préc-os-ions... » Nouveau sourire ; puis, elle lui attrapa à nouveau le bras, l'emmenant cette fois vers la porte du bureau, où elle avait deviné que Jack s'était enfermé. « Il faut que je te présente Jack, un peu plus… solennellement. Tu verras, il est absolument génial... »

Elle toqua une fois ; pas de réponse. Comme elle s'en doutait, Jack devait bouder. Elle toqua une seconde fois. « Jack ? C'est Upendo… enfin, Upenda, pour le moment. Tu veux bien ouvrir ? J'aimerais te présenter Papyrus… pour de vrai cette fois. Sans les larmes et les spaghettis. » Toujours pas de réponse, ou alors peut-être un grommellement, une voix étouffée. Bizarrement, elle était tentée de gaster blast la porte, mais elle commençait à se dire que cette étrange tendance à vouloir tout exploser était toxique. « Jack ! Tu sais qui c'est le frère d'Albert Einstein ? » Elle laissa un moment de silence voler. « Frank. » Et cette fois, ce n'était pas le silence mais les mouches que l'on pouvait entendre voler. Elle toqua une troisième fois. « Eh, Albert, tu m'ouvres ? C'est Frank. »

ACIDBRAIN




I did something bad
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MessageSujet: Re: Hello ! Is it me you're looking for ? | Pietro & Upendo Buchanan   Hello !  Is it me you're looking for ? | Pietro & Upendo Buchanan EmptyDim 2 Avr - 20:36




Continuant de transformer la feuille de papier en parfait tas de confettis, essayant de passer ses nerfs au possible si celle-ci même si a priori ceci n’avait pas l’air de faire si grand effet au final, Jack ne démordait pas de son état de colère dans lequel ce stupide Papyrus venait de le mettre par le simple acte de présence. Irrémédiablement il le détestait déjà de tout son être sans même le connaître réellement, il n’avait d’ailleurs aucune envie d’en apprendre plus sur lui car à son sens il en savait déjà beaucoup trop, dans cette jalousie impulsive qui pouvait se former en lui et encore plus en s’imaginant tout ce qu’il était en train de perdre à cause de cette soi-disant résurrection miraculeuse qui était juste un cauchemar pour lui. Depuis la fin de la malédiction le roi d’Halloween s’était vu en quelque sorte attribuer le rôle du grand frère, à moins que ce soit lui qui ait pu l’imposer de lui-même et dans un sens ceci ne serait pas étonnant si c’était bien le cas, envers deux personnes qu’il avait appris à réellement connaître mais aussi apprécier à leur juste valeur en la présence d'Upendo et Anthony. Parce que c'était toujours plus fort que lui que de chercher à guider les autres d’une certaine façon, même si le caractère fainéant de l’autre squelette avait eu de quoi le désopilé à plusieurs occasions jusqu’à ce qu’il comprenne que tout le monde ne pouvait avoir le charisme du grand Jack Skellington, de toute évidence et que par conséquent il devait briller encore plus – dans un étalement d’ego déjà pourtant si grand, faisant tout pour prendre d’eux à sa manière et surtout qu’ils puissent trouver sa place car le souverain savait qu’il n’y avait rien de plus terrible que de se sentir à l’écart. Et c’était justement ce qu’il était en train de ressentir à cause de cette réapparition si soudaine qui l’avait pris par surprise, perdu en un simple claquement de doigts dans ses repaires et surtout dans le rôle qu’il devait tenir à l’avenir désormais que le frère prodige était ainsi de retour, persuadé que désormais Upendo n’aurait plus besoin de lui et pire que tout qu’il finirait par lui tourner le dos puisqu’il n’avait été qu’une sorte de substitution pour lui très certainement. Du moins, c’est ainsi que Jack voyait les choses sans chercher à voir plus loin, ayant cette rancœur si terrible qui était en train de se former en lui contre ce rival qui remportait la partie sans qu’elle n’ait vraiment eu lieu. Il se voyait déjà sur le banc de touche, sans avoir son mot à dire et de toute façon il n’y avait rien à exprimer d’une certaine façon, avec ce goût amer de l’échec comme seul résidu abject qui pourrait lui rester de cette histoire.

Pourquoi est-ce qu’il venait toujours s’agiter, brassant du vent et faisant des efforts, si au final on ne lui laissait même pas vraiment sa chance ? C’était comme pour Noël. Il avait tout fait pour tout bien préparer comme il faut, offrant le meilleur de soi sans la moindre restriction et souhaitant juste qu’on puisse le remercier bon si bon travail, mais au final tout ce qu’il se reprenait en retour c’était juste un méchant coup de bâton et l’incapacité de prouver ce qu’il valait vraiment. Et le rejet était une chose que Jack avait énormément de mal à gérer, bien qu’il ne connaissait même pas la position d’Upendo dans cette histoire il venait se l’imaginer non sans mal et sachant pertinemment que le retour de Papyrus allait de toute façon changer tellement de choses que rien n’allait être comme avant, ayant sans doute trop l’habitude d’être bien trop glorifié par son statut de roi mais surtout le fait qu’il voyait tout ceci comme le fait de le repousser vers un isolement ou une solitude particulière dans lesquels il n’avait plus envie de plonger. Le squelette était tellement focalisé sur cette seule idée et cette relation qu’il en oubliait tout le reste, toutes les personnes qui pouvaient bien compter pour lui et celles pour qui il serait prêt à se démêler tout autant, ne pouvant que se concentrer sur un de ses repères si précieux qui était en train de s’effondrer de lui-même pour donner tout autre chose qui le révulsait par avance. Parce que le roi d’Halloween se voulait unique et surtout exclusif, il lui avait fallu un instant d’adaptation pour accepter la présence d’un autre squelette et d’un autre épouvantail dans Storybrooke mais le fait qu’on en rajoute encore un dans l’équation le faisait grincer des dents, et le fait d’avoir cru naïvement qu’un jour il pourrait être un véritable frère lui paraissait alors tout d’un coup si stupide parce qu’une fois encore il avait été bien trop naïf que de croire à une belle illusion. C’est pour cette raison qu’il était tant en colère en cet instant, il l’était contre les deux autres homologues mais aussi contre lui-même quelque part que de s’être fait piéger de la sorte sans voir tout ce dénouement digne d’un véritable roman lui arrivait dessus sans prévenir, ayant un mal certain à gérer ce qui était en train de se produire en lui mais surtout cette espèce de rupture qu’il avançait bien trop vite. Si Upendo n’avait plus besoin de Jack alors ce serait quelque chose de réciproque puisque la situation l’exigeait, il allait laisser le grand loisir à Papyrus d’avoir ce qu’il voulait tant et qu’on ne lui demande plus rien de son côté, il préférait être celui qui coupe le lien plutôt que celui qui se trouve mis de côté tandis qu’il prenait sur lui pour ne pas extérioriser un bon coup son ressentiment.

Relevant les yeux vers la porte en entendant l’agitation qui pouvait se trouver derrière, n’ayant que du dédain pour ces deux frères qui s’étaient bien joués de lui quelque part, Jack se reculait au plus dans son siège tout en le faisait doucement tourner de gauche à droite dans des fins mouvements comme pour contenir cette réelle colère qui prenait le pas sur tout le reste. Maintenant le plus jeune avait besoin de lui ? Et bien il n’était pas d’accord, c’est pourquoi il faisait la sourde-oreille au toquement qu’il y avait eu contre la porte, il n’avait aucune envie de se mêler à eux et encore de venir saboter leur satanée petite réunion de famille. Le roi d’Halloween n’avait aucune envie de rencontrer plus en détail ce Papyrus et encore moins se retrouver dans une présentation plus solennelle, il avait parfaitement compris qui il était et il n’avait pas besoin d’avoir tout ce côté cérémonieux pour une fois bien que d’ordinaire Jack était très à cheval sur la politesse, croisant ainsi les bras tout en fixant ailleurs alors qu’il continuait le balancement sur sa chaise. Il ne sortirait pas de la pièce et quoi qu’on puisse lui dire on ne pourrait pas l’obliger de toute évidence, adoptant ainsi par la même occasion ce comportement de sale gamin qu’il pouvait parfois très bien assumer même si c’était toujours dans les pires moments, s’il n’avait pas envie de parler aux deux frères alors il s’y tiendrait sans qu’il ne revienne sur sa décision. Peut-être aussi parce que dans son subconscient il savait que la jalousie excessive dont il était en train de faire preuve pouvait être particulièrement nocive, qu’il pourrait avoir des mots qui feraient mal sans réellement le vouloir dans le fond mais qui seraient tout de même annoncés sans le moindre état d’âme sur l’instant, encore plus depuis cette mésaventure liée aux cauchemars que le Marchand de Sable avait pu propager il y a quelques mois de cela désormais. Paradoxalement il était furieux contre Upendo mais il n’avait aucune intention de le blesser, pour le deuxième cas en revanche c’était une toute autre paire de manches car il n’avait aucune forme d’attache pour Papyrus et pour l’instant il n’avait que du ressentiment négatif à son égard, tandis qu’il reportait son attention sur la porte à la devinette qui était en train de se faire dans le couloir. Et si d’ordinaire il aurait volonté rit à cette blague, bien qu’il ait mis un temps à comprendre le jeu de mots qui était en train de se faire, en cet instant il n’avait aucunement l’envie de rire tandis qu’il campait toujours dans sa position tout en refusant ainsi en quelque sorte cette main tendue qu’on pouvait bien lui tendre d’une certaine façon.

« Je n’ai pas le temps pour tes gamineries Upendo, bien que je constate que tu as déjà oublié comment je m’appelais, et j’ai déjà fait la connaissance de ton frère je t’en remercie. »

Acide autant qu’il pouvait l’être alors que Jack trouvait l’autre squelette si cruel que de vouloir lui imposer cette épreuve, se demandant s’il ne faisait pas tout ceci juste dans le but primaire de l’humilier un peu plus face aux événements et ainsi enfoncer le clou histoire de bien lui faire comprendre qu’il n’avait plus sa place mais aussi que leur petit trio était ainsi terminé, malgré sa tentative d’humour qui n’avait aucune chance de passer un seul moment en cet instant. Ou peut-être que si. Le roi d’Halloween venait de réaliser de quoi il en retournait, ou du moins avoir connaissance de ce que formait ce fameux Frank avec l'Einstein, ayant un certain soubresaut alors qu’il se contenait au possible pour ne pas commencer à rire parce qu’il ne ferait jamais l’honneur que d’avouer que la blague d’Upendo avait tout de même fait mouche. Néanmoins s’il existait une autre subtilité dans celle-ci il ne la comprenait pas, le choix d’une question avec la contenance du mot frère n’était peut-être pas si anodin que ceci au fond mais c’était au-delà des capacités de réflexions dont il était capable en cet instant, parce qu’il avait déjà du mal à ne pas tout confondre parfois en ayant pourtant du congrès entre les mains alors forcément que le tout plus imaginaire avait du mal. Pourtant Jack était une personne très imaginative, beaucoup trop même en y regardant de plus près, mais il avait son propre petit univers en toute simplicité pour ne pas forcément réussir à s’adapter à celui des autres. Mais pourtant c’est bien cette petite blague qui arrivait à ébranler un tant soit peu la rigidité sentimentaliste dans laquelle il était en train de se morfondre, comme une fine fissure qui lui murmurait qu’en tant que roi il avait des responsabilités et surtout qu’il devait toujours faire de son mieux qu’importe s’il se trouvait ou non dans les bonnes conditions, tandis qu’il avait encore cette mine renfrognée en faisant cette fois-ci un tour complet sur son fauteuil qui tournait pour se mettre ainsi se positionner entièrement dos à une scène qu’il ne voulait aucunement voir – même si techniquement il n’aurait pas pu en raison de la porte. Une forme d’hésitation pointant le bout de son nez en se demandant si c’était vraiment une sorte de guerre qu’il voulait entamer avec Upendo, pour l’autre énergumène dont il ne citerait même pas le nom c’était certain tandis qu’il savait que jamais au monde il ne pourrait s’entendre avec lui car Jack en avait décidé ainsi, lui en voulant tout autant au passage que de lui avoir fait miroiter une chimère qui lui faisait tant de mal en cet instant.

Ainsi se trouvait-il à ruminer toute cette fichue histoire, s’il n’avait pas amené cet importun ici alors jamais tout ceci ne serait arrivé et à l’heure actuelle il serait probablement en train de profiter pleinement des blagues de l’autre squelette même s’il n’aurait pas tout compris du premier coup, tandis que le loup était ainsi déjà dans la bergerie. C’était de sa faute s’il était en train de perdre ce qu’il avait de si précieux et il ne pouvait le tolérer, il était hors de question de laisser son bonheur s’échapper aussi facilement sans réagir, alors que tout d’un coup ce fut le florilège d’idées toutes plus mauvaises les unes que les autres pour se venger envers Papyrus qui se faisaient dans son esprit. Enfin, sur une lignée assez halloweenesque tout de même car Jack n’était pas non plus foncièrement méchant, plus des sales coups qu’un enfant pourrait bien faire comme par exemple placer un seau d’eau au-dessus d’une porte pour que le contenu lui tomber sur la tête. Loin d’être les plans d’un grand esprit criminel de toute évidence, restant assez bon enfant même dans sa manière de prouver le fait qu’il était clairement mécontent ou qu’il n’appréciait pas une personne, une petite teigne mais qui restait gérable sans dépasser des limites bien trop graves. Papyrus avait disparu une fois et peut-être qu’il pouvait s’arranger pour que ceci recommence, lui ouvrir les yeux sur le fait qu’il ne méritait pas un frère comme Upendo contrairement à lui qui en avait tellement pris soin depuis la fin du sort – même s’il extrapolait en masse, et quand ceci serait fait alors tout pourrait rentrer dans l’ordre ainsi que dans l’équilibre parfait. C’est après cette réflexion que Jack finissait tout de même par se relever pour aller ouvrir la porte, la bataille ne faisait que commencer après tout et il n’avait pas intérêt à laisser à cet imposteur la moindre avance d’une manière ou d’une autre, voyant ainsi les deux autres protagonistes plantés à l’attendre. Un tableau qui le crispait à l’intérieur, surtout en voyant la manière dont celui devenu provisoirement une fille se trouvait être accroché au bras de cet usurpateur sans nom, tellement intolérable et qui ne faisait qu’agiter encore une fois sa jalousie compulsive qu’il pouvait ressentir ainsi que sa haine toute dirigée vers une unique personne qui l’exacerbe comme jamais.

« Bien. Que l’on vienne en finir, j’ai du travail qui m’attends et cet endroit ne pas va pas tourner comme par enchantement jusqu’à preuve du contraire, autant se débarrasser tout de suite des formalités. Jack Skellington, roi d’Halloween et des Citrouilles, propriétaire du Trick or Treat et co-propriétaire de l’Ospipaille. »

Si d’ordinaire Jack se serait particulièrement enflammé dans son discours, faisant des grands gestes théâtraux comme pour accentuer le fait qu’il était si extraordinaire et somptueux, dans ce cas précis il était tout particulièrement morne ou même presque agressif envers ce voleur de frère. Car oui, dans cette histoire c’était Papyrus le voleur à son sens, il avait abandonné Upendo et lui n’avait fait que le recueillir avec toute la bonté dont il était capable avant que ce malotru ne revienne réapparaître comme une fleur pour le reprendre. Et il n’était pas d’accord ! S’il avait tendance à vouloir s’accaparer ce qui ne lui appartenait pas, que se soit aussi bien avec la fête de Noël que sa fraternité factice avec Sans, le roi d’Halloween en revanche n’était pas prêteur et ce qui était à lui se trouvait être ainsi intouchable par les autres. S’il faisait le minimum d’efforts en cet instant pour ne pas trop froisser son ami, uniquement pour lui et surtout pas pour cet idiot qui ne savait pas cuisiner, on pouvait tout de même y déceler la pointe d’animosité qu’il pouvait y mettre en cet instant pour quiconque pouvait le connaître. Aucun sourire et un air horriblement hautain, le regard qui jugeait en se sachant pourtant tellement supérieur tout en essayant de comprendre pour quelle raison Upendo pourrait potentiellement préférer côtoyer cet individu qu’une personne comme lui, gardant les mains dans le dos tout en se tenant plus droit qu’il ne pourrait le faire habituellement dans une prestance royale naturelle. Jack savait qu’il n’avait après tout rien à prouver et qu’il était le meilleur dans une évidence écrasante, à maintes reprises il avait pu briller pour montrer à quel point il était un être d’exception de son point de vue, et plus que tout qu’il ne devrait jamais se sentir menacé d’une façon ou d’une autre par un squelette sorti de il ne sait où. Néanmoins c’était peut-être justement ce qu’il le rendait autant hors de lui, le fait de se retrouver au potentiel deuxième rang et qui plus est par un être de son espèce qu’il jugerait dans son œil si critique de l’instant comme étant bien inférieur à lui, se faire évincer était assez difficile à avaler sans en plus en rajouter une couche qui montait de façon exponentielle son mépris et sa colère contre Papyrus qui n’avait fait que refaire son apparition. C’était déjà trop, plus que ce qu’il pouvait tolérer de son côté, tandis que Upendo l’avait en quelque sorte forcé la main sur ce coup-ci même si n’avait pas été frontalement.

« Content ? »

Croisant les bras tout en défiant presque du regard le plus jeune, ayant presque un air terriblement sévère sur le visage, il était plus que clair qu’il n’était pas réjoui de la situation actuelle.







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Vents Contraires
Couché sous les pluies diluviennes. Un vestige de tes lèvres. Quelques chrysanthèmes, d'un Joyeux Noël. Je t'ai criée sur tous les toits jusqu'à perdre haleine, jusqu'à prendre le froid qu'aucun feu n'apaise...
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Pietro Buchanan

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MessageSujet: Re: Hello ! Is it me you're looking for ? | Pietro & Upendo Buchanan   Hello !  Is it me you're looking for ? | Pietro & Upendo Buchanan EmptyDim 21 Mai - 16:57

Pourquoi ? Juste pourquoi ? Les moments comme ceux-ci étaient plutôt rares entre les deux frères squelettiques. Il faut dire qu’on a rarement l’occasion de se retrouver des années après que ‘un des deux protagoniste soit supposé mort. C’était un moment plein d’amour qu’ils étaient en train de vivre. Un pur moment d’émotion. Alors pourquoi Sans cassait tout avec une de ses blagues !? Papyrus le connaissait, il aurait dû la voir venir. Mais pourtant, il ne pouvait s’empêcher de râler son nom tout en fronçant les sourcils. Le moment émotion venait de « mort-fler », merci pour le calembour. Ceci dit, c’était sans doute un moyen pour son frère de décompresser, de se détendre et même si ces blagues étaient énervantes car beaucoup trop fréquentes, c’était rassurant quelque part de les entendre. Le jour où Sans arrêterait d’en faire, c’est qu’il irait vraiment très très trèèèèèèès mal.

Papyrus tourna la tête à l’évoquassions de Jack, se rendant soudainement compte qu’il n’était plus dans la salle. Où était-il parti ? Peut-être était-il allé déguster son plat de spaghettis ailleurs mais l’assiette était toujours sur la table. Papyrus réalisa qu’il ne l’avait sans doute pas encore assez remercié pour lui avoir permit de retrouver son frangin. Oui, il lui avait cuisiné le meilleur repas de toute sa vie sans aucun doute, mais ce n’était pas suffisant ! D’autant plus qu’il avait prit soins de Sans pendant tout ce temps. Il lui en serait éternellement reconnaissant. Papyrus était rassuré d’entendre que son frangin n’était pas resté seul en son absence, qu’il s’était fait des amis.

Il suivit donc sans rechigner son frère qui lui prit la main pour l’emmener on ne sait où lui montrer quelque chose lui appartenant, bien que Papyrus n’avait aucune idée de ce dont il pouvait s’agir. Ceci dit, ça faisait plaisir à l’ego de constater que Sans l’appréciait tellement qu’il conservait ses affaires. Et de l’autre, c’était un peu effrayant parce qu’il savait que Sans n’était pas des plus soigneux pour ce qui est d’entretenir les choses. Il avait la mauvaise habitude de laisser traîner tout par terre, de laisser les choses prendre la poussière, alors que nettoyer, laver, ça ne prenait pourtant pas tant de temps que ça. Il avait plusieurs fois tenté d’initier son frère aux bienfaits des tâches ménagères, mais sans succès. Pour Papyrus, c’était tellement naturel de faire en sorte de ne pas vivre dans une décharge qu’il ne comprenait pas pourquoi son frère y attachait si peu d’importance. Alors quoi que puisse être l’objet qu’il voulait lui montrer, il avait un peu peur de l’état dans lequel il allait le retrouver. Et ce fût avec étonnement qu’ils s’arrêtèrent devant une porte de placard. Ah ! Donc Sans s’était décidé à commencer à ranger les choses, à les mettre dans des endroits de rangements appropriés ! Bon, c’était sans doute le bazar à l’intérieur du dit placard, mais c’était un début, et il était fier de lui ! Il s’apprêtait d’ailleurs à lui faire part de sa fierté mais il fût coupé dans son élan quand Sans ouvrit la porte et qu’il découvrit que ce n’était pas tout à fait un endroit destiné au rangement. A l’intérieur, il y avait juste un lit et un petit meuble. Non. Ooooooh non. Nooooon, ça ne pouvait pas être ce qu’il pensait que c’était. Non. Ca ne pouvait pas être sa chambre. Dites-lui pas que son frère vivait là-dedans. Si Papyrus s’en voulait de s’être absenté tout ce temps, laissant son frère se débrouiller seul, à cet instant, la culpabilité venait d’être multipliée par dix. Mais comment pouvait-il vivre dans ce placard !? Sans était-il paresseux au point de se trouver un logement habitable ? Oui, bon, il l’était, ça ne devrait pas l’étonner. En fait, ça ne l’étonnait pas. C’était à se demander comment il avait pu espérer que son frère se soit trouvé un endroit convenable. Son éternel optimisme, sans doute.

-SANS ! CE N’EST PAS LA QUE TU VIS, J’ESPERE ! TU TE RENDS COMPTE QUE CET ENDROIT EST UN PLACARD, DESTINE A SERVIR DE RANGEMENT, EN AUCUN CAS CE N’EST UNE CHAMBRE ! CE N’EST PAS UN ENDROIT QUI CONVIENNE POUR UN LIEU DE VIE ! ET REGARDE TOUTE CETTE POUSSIERE. FAIRE LE MENAGE DANS UN SI PETIT ENDROIT NE DEVRAIT POURTANT PAS PRENDRE TANT DE TEMPS ! DECIDEMENT, TU ES TOUJOURS UN SAC D’OS PARESSEUX ! Tandis qu’il le réprimait sur son manque total d’hygiène, Sans lui apporta une petite boite et les lui mit dans les mains. Le grand frère continua tout de même sa morale qui avait presque un air maternel tout en ouvrant la boite. ET N’ESPERE PAS QUE ME FAIRE UN CADEAU TE FERAS ECHAPPER A MES REPRIMANDES ! ON N’ACHETE PAS AINSI LE GRAND PAPYRUS ! ET LAISSE-MOI TE DIRE QUE WOWIE !!!!

Papyrus avait totalement perdu le fil de ce qu’il disait en découvrant le contenue de la boite. Une écharpe rouge aux airs familiers. Il pouvait la reconnaître entre mille, étant donné que c’était lui-même qui l’avait confectionné. Il se souvenait encore du jour où il s’était fait sa fameuse tenue de combat, en prévision du jour où il croiserait un humain, du jour où il le capturerait pour l’emmener à Undyne, du jour où il rejoindrait enfin la garde royale. Cette écharpe était le dernier vestige de cette tenue qui reflétait tout ses espoirs de réaliser son rêve. Et la retrouver là, au fond de cette boite, c’était comme un signe qui lui disait que ce rêve pouvait encore devenir réalité, bien qu’il n’en ait jamais douté. Et dire que Sans l’avait conservé tout ce temps. Il était profondément touché par ce geste et par tout ce qu’il pouvait bien signifier. On avait beau dire, son frère était décidément le meilleur qu’il puisse espérer avoir. Il était unique, et il l’aimait beaucoup pour tout ce qu’il était. Pour tout ce qu’il faisait. Sans était vraiment….


-C'est ton écharpe ! Je l'ai enfermée dans la boîte pour ne pas qu'elle s'écharpe.
-SAAAAAAAAAAAANS !!!!

Sans était vraiment énervant avec ses blagues ! Comment pouvait-il en sortir autant en si peu de temps, c’était une question qu’il s’était toujours posé. Mais le bref instant de colère habituel passé, il s’empressa de passer son écharpe autour de son cou et tout de suite, ça faisait son petit effet. Il se trouvait décidément super classe avec elle. Enfin, il l’était déjà de base, mais là, encore plus. Et il ne pouvait s’empêcher de fanfaronner. En prenant une pose héroïque, accompagnée de son « NYEHEHEHEH » habituel parce que comme ça, il était vraiment le squelette le plus cool de la terre ! Ceci dit, il remarqua qu’elle était abîmée au niveau des extrémités, et ce n’était pas difficile de se souvenir d’où est-ce que ça venait. Il songea qu’il devrait réparer ça au plus vite. Rien de plus simple pour le Grand Papyrus !

Mais son instant de fanfaronnade fût écourté par LA question. Où était-il tout ce temps ? Soudain, son air fier laissa place à une attitude un peu plus hésitante. Son regard se fit légèrement plus fuyant. Devait-il dire à son frère qu’il avait passé tout ce temps à l’hôpital dans le coma ? Qu’il s’était réveillé il y avait quelques mois de cela dans un état grave et qu’il était sorti il y a peu ? Il était le Grand Papyrus ! Il était son grand frère ! Il devait donner une image forte de sa personne ! Et il ne voulait surtout pas inquiéter son frère au sujet de son état. Après tout, il n’était pas encore totalement rétablit et les médecins lui avaient bien dit de rester calme, de ne pas trop se dépenser, tout ça. Même si demander à Papyrus de se reposer était aussi naïf que de demander à un poisson d’arrêter de nager. Et puis, si Sans apprenait qu’il avait dormit pendant plus de 28 ans, il allait se moquer de lui. Lui qui ne dormait quasiment jamais, lui qui reprochait à son frère de trop dormir. Mais d’un autre côté, Papyrus était honnête. Et il estimait que son frère avait le droit de savoir pourquoi il n’avait pas été à ses côtés tout ce temps. Oui, Sans méritait de savoir.

-EH BIEN JE… JE NE SAIS PAS TROP COMMENT MAIS JE ME SUIS RETROUVE A LA SURFACE, DANS UN HOPITAL ET JE N’AI PAS PU EN PARTIR IMMEDIATEMENT… MAIS NE T’INQUIETE PAS ! JE SUIS LE GRAND PAPYRUS, JE SUIS FORT ET JE VAIS BEAUCOUP MIEUX MAINTENANT !  

Le tout accompagné d’un sourire rassurant et sûr de lui pour qu’il ne s’inquiète pas trop. De toute façon, il n’y avait pas lieu de s’en faire, puisqu’il allait mieux. Et Sans avait raison. Ca n’avait pas d’importance. L’important était que maintenant ils étaient tout les deux réunis, comme au bon vieux temps. Il écoutait les jeux de mots de son frère comme au bon vieux temps et il râlait juste après, comme au bon vieux temps. Par ailleurs, un jeu de mot et un râle plus tard, le duo repartit en direction du bureau du fameux roi d’Halloween ! Ils avaient déjà eu l’occasion de se présenter rapidement au magasin mais c’est vrai que c’était un peu rapide et avec ces retrouvailles mouvementées, cela manquait peut-être d’un peu de formes. Et il devait toujours une montagne de remerciements à cet homme qui l’avait conduit jusqu’à son tas d’os paresseux préféré. Mais ce dernier semblait réticent à ouvrir la porte pour sortir faire les présentations. Il était sans doute en train de travailler ! Une personne responsable dans l’entourage de Sans, quel soulagement ! Il lui tardait de connaître cette personne d’avantage ! Et peut-être même devenir amis avec ! Il avait l’air d’être quelqu’un de très gentil !

A force d’insister, le Roi décida enfin de sortir de son bureau, l’air pas particulièrement très joyeux, ce qui contrastait beaucoup avec le grand sourire qu’arborait Papyrus pour paraître le plus poli et le plus amical qui soit. Ceci dit, il ne remarqua pas particulièrement l’agressivité dans le ton de Jack, mettant ça plutôt sur le compte d’une certaine lassitude dans son travail, ce qui arrive à tout le monde quand on croule sous la paperasse. Enfin il supposait. Papyrus n’était lui-même pas très familier avec les montagnes de papiers, mais il supposait que ça ne devait pas être marrant. Quand il eu fini de se présenter, Papyrus prit la main de Jack dans la sienne et la secoua dans une poignée de main énergique.

-ENCORE UNE FOIS, RAVIS DE VOUS RENCONTRER VOTRE ALTESSE ! JE SUIS LE GRAND PAPYRUS : FUTUR MEMBRE DE LA GARDE ROYALE ! ET JE VOUS SUIS INFINIMENT RECONNAISSANT DE M’AVOIR CONDUIT JUSQU'A SANS ET DE VOUS ETRE OCCUPE DE LUI TOUT CE TEMPS. JE SAIS QU’IL N’EST PAS FACILE TOUS LES JOURS… JE SUIS CONTENT DE CONSTATER QU’IL S’EST FAIT DES AMIS ET VOUS M’AVEZ L’AIR D’ETRE UNE BONNE PERSONNE ! J’ESPERE QU’ON POURRA DEVENIR AMIS !

Le sourire de Papyrus ne le quittait pas, étant loin de se douter qu’il était plus en train de remuer le couteau dans la plaie qu’autre chose.
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Upendo A. Buchanan

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MessageSujet: Re: Hello ! Is it me you're looking for ? | Pietro & Upendo Buchanan   Hello !  Is it me you're looking for ? | Pietro & Upendo Buchanan EmptyDim 11 Juin - 16:49


Is it me you're looking for ?

I had a dream of the wide open prairie I had a dream of the pale morning sky I had a dream that we flew on golden wings and we were the same just the same you and I follow your heart little child of the west wind follow the voice that's calling you home follow your dreams but always remember me I am your brother under the sun


Une famille. Ils allaient reformer une famille. Upenda n’en revenait toujours pas ; elle n’avait pas pensé un seul instant qu’un tel retournement de situation puisse arriver. Qu’un tel miracle puisse exister. Elle qui était devenue si cynique, si blasée face aux aléas de l’existence, le sort avait voulu qu’on lui rende son frère. Et tout son combat prenait soudainement comme un sens nouveau ; et elle savait que désormais, elle ne quitterait plus son frère d’une seule semelle, qu’elle ne laissait plus personne se mettre en travers de leur route, qu’elle ne serait plus si passive dans le déroulement de sa vie comme elle l’avait été jusque là. Pour lui, pour Papyrus, pour sa moitié d’âme. Presque littéralement. Un jour il allait bien falloir qu’ils aient une discussion sur leurs origines d’ailleurs ; Papyrus semblait avoir tout oublié, et quelque part, peut-être était-ce mieux ainsi.

« Si si, c’est là que je vis… Mais justement, toi qui me reproche souvent de ne pas être très soigneux, n’est-ce pas délicieusement logique que j’ai décidé de vivre dans un placard à rangement ? »

Elle évita d’évoquer le fait qu’avant la naissance de l’Ospipaille, Sans passait tout son temps sur son stand, et dormait la majorité du temps sur une chaise en plastique pliable, un banc, ou à même le sol. Et cela lui convenait très bien. En fait, Sans était flemmard, mais en même temps elle était bien plus que cela ; elle avait une négligence visible en ce qui concernait son corps physique ou même son apparence, et cela se constatait en regardant l’état de sa chevelure ou ses vêtements frippés et probablement pas lavés depuis un certain temps. Elle n’avait jamais eu une relation particulièrement étroite avec son corps physique ou avec son environnement direct, ayant plutôt tendance à exister en quelque sorte « au-dessus » de cela, non pas dans le sens égocentrique du terme mais dans le sens spirituel. Quand elle savait que tous ses choix n’avaient pas de sens et qu’elle avait compris que ranger signifiait refaire du bazar et donc re-ranger plus tard, à quoi bon ranger la première fois, n’est-ce pas ? Et la seule personne qui justement était en mesure de lui garder les pieds sur terre, de lui démontrer que le monde physique avait bel et bien son importance, que ce soit de manière épique avec les combats contre Chara ou les tâches quotidiennes comme la vaisselle ou le ménage, c’était Papyrus. En son absence, Sans se considérait un peu comme à la fois existant et non-existant, bel et bien rattaché au monde terrestre à travers ce corps physique qu’elle n’avait pas choisi -encore moins avec ce changement de sexe inopiné même si en y réfléchissant son genre lui importait peu- mais surtout quelque part bien éloigné de cet état physique puisqu’il existait une infinité d’univers et de possibles où justement, elle n’existait pas. C’était bien là les annales de la métaphysique et c’était presque étrange qu’une âme de scientifique comme Sans -quand on connaissait ses antécédents- puisse être tant porté sur l’aspect philosophique de l’existence, mais c’était justement ce côté là du personnage qui nourrissait son envie d’inventer des machines capables de plier la métaphysique au bon vouloir de l’état physique, ou alors à l’inverse d’élever les lois physiques vers un état plus métaphysique. Une discussion bien compliquée qu’il n’avait pas eu avec qui que ce soit depuis un bout de temps, et il devait reconnaître que quelque part, cela lui manquait que de déblatérer des heures durant sur ce genre de sujets avec un esprit suffisamment curieux dans ce domaine pour satisfaire ses nombreuses réflexions qu’il pouvait bien avoir quand il avait les yeux fermés et que tout le monde était persuadé qu’il dormait.

Même si la plupart du temps, il dormait bel et bien. Tout le monde avait besoin de sommeil après tout, et lui plus que les autres. La flemme était si douce !

« J’étais sûr que tu serais heureux de la revoir, cette écharpe. »

Elle eut un sourire doux en le voyant la mettre autour de son cou en prenant une pose de super-héros ; et pendant un instant elle avait l’impression de revoir SON Papyrus, le squelette ambulant persuadé qu’il ferait un jour parti de la garde royale malgré le fait que tout était contre lui, et qu’elle était bien d’accord quand Undyne disait qu’il était bien trop gentil pour l’intégrer, que cela le mettait dans de trop gros risques… Parfois, Sans se demandait s’il n’avait pas endossé automatiquement le rôle de père, quand il se retrouvait face à ce genre de dilemme. Même si Papyrus était bel et bien le plus âgé des deux, et qu’il était certain d’être le protecteur de l’histoire, c’était Sans qui devait le protéger de leur propre réalité. Qui devait doser ses rêves, qui devait faire la part des choses entre ce qu’il voulait et ce qui était bon pour lui. Intégrer la garde royale était le rêve absolu de Papyrus, mais cela le mettait dans de tels dangers que Sans ne pouvait tout simplement pas se résoudre à le voir rejoindre les rangs de ces combattants « d’élite » -même si en les connaissant un peu mieux le seul combattant réellement élite de la bande était bel et bien Undyne… Après tout, les Monstres du monde d’En-Dessous étaient fondamentalement pacifistes, et le combat n’était pas exactement leur tasse de thé.

Papyrus sembla soudain gêné quand Sans lui posa la question en ce qui concernait son sort durant la malédiction ; et Upenda sentit aussitôt sa gorge se sécher. Le regard de son frère fuyait, elle avait l’impression qu’il voulait lui cacher des choses mais elle savait très bien quand Papyrus se mettait dans cet état et pouvait presque immédiatement comprendre que quelque chose clochait au tableau. Que lui était-il arrivé ? Soudain angoissée, elle se mit à imaginer mille destins funestes, de l’enfermement pur et simple à la torture terrible à endurer ; et elle se sentit mal. De s’être complu dans l’idée que son frère était mort. De ne pas avoir cherché plus loin le jour où Jack avait révélé qu’il n’était pas Papyrus. Elle qui ne sentait que rarement des émotions réelles, elle se sentait soudain très mal, ayant l’impression qu’elle avait purement et simplement abandonné son frère à son sort ; et elle le fixait, le regard accroché à ses lèvres en attendant fiévreusement qu’il ne vienne révéler ce qu’avait été son destin au final. À l’hôpital… Il avait été tout ce temps à l’hôpital. Papyrus ne semblait même pas avoir conscience que vingt-huit années, plus de dix mille fois la même journée s’était écoulées depuis le moment où le nuage violet avait envahi le monde des contes. Il ne s’en rendait pas compte ; et l’hôpital était le seul endroit où Upenda n’avait jamais cherché. Pourquoi ? Elle ne savait pas vraiment. Peut-être n’aimait tel pas ce milieu aseptisé qui puait la mort ; peut-être que cela lui rappelait bien trop de choses douloureuses. Peut-être qu’elle n’avait pas envie de découvrir que Papyrus était bel et bien là-bas, mais à la morgue. Que la méchante reine ait pu emporter le corps de son frère juste pour la tourmenter était une possibilité sérieuse, après tout. Et il avait été là-bas pendant tout ce temps. Ou alors… était-il arrivé à Storybrooke après la malédiction ? Était-ce tout bonnement possible ? Upenda avait eu vent de quelques aventuriers et pauvres âmes qui se retrouvaient par différents biais temporairement dans le monde des contes, alors peut-être que c’était aussi possible dans l’autre sens. Mais alors… Papyrus venait-il du monde d’En-Dessous ? Est-ce qu’il avait vu que cette terre n’était plus qu’un paysage vide et désolé ? Le coeur d’Upenda se serra.

« Tu veux dire que… Depuis combien de temps tu étais à l’hôpital ? Papyrus… Est-ce que tu as des faux souvenirs ? Une vie humaine implantée dans ton cerveau ? »

Et ce ne fut qu’à ce moment-là que la possible réalité la percuta de plein fouet ; si elle avait vu juste, Papyrus n’avait pas le moindre faux souvenir implanté dans son esprit, et que par extension, il ne savait pas exactement ce qui s’était passé, qu’un nuage violet les avait tous emportés, que vingt-huit années s’étaient écoulées après cela dans une ville où les personnages fictifs revêtaient des corps humains, qu’ils étaient tous piégés ici jusqu’à nouvel ordre. Il ne savait rien, il était toujours le bon vieux Papyrus dans un corps étranger… et au fond d’elle-même Upenda savait qu’elle ne voulait pas changer cela. Elle plus que quiconque savait à quel point l’ignorance était salvatrice, elle permettait de vivre dans le bonheur sans jamais se douter de la cruauté du monde réel -des mondes réels, de toutes les possibles existantes à chaque instant, à chaque choix qui s’opérait et qui en créait des nouveaux. Peut-être était-ce égoïste de sa part, mais elle préférait savoir Papyrus heureux et pompeux, optimiste et bruyant, que de lui causer de la peine en lui révélant que le monde n’était qu’un amas de laideur sans fin. Elle se retint de lui demander ce dont il se souvenait, quelles étaient ses derniers souvenirs avant de se réveiller à l’hôpital, car en aucun cas ne voulait-elle réveiller de vieilles blessures, ni provoquer de possibles questions sur le destin du monde d’En-Dessous. Elle se contenta de répondre au sourire rassurant de Papyrus en faisant semblant que désormais, maintenant qu’ils étaient ensemble, tout irait bien. Elle y veillerait personnellement.

« Le grand Papyrus peut tout vaincre ! Il est si fort qu’il fait trembler les os-reilles de toute personne entendant sa voix brave et solennel… Il est vaillant et sans peur, il fait vaciller l’ennemi par la simple pui-Sans de sa bonté ! »

Un jour, Sans ferait une pause, mais pour l’heure, il était bien trop heureux que d’entendre les râles souffrants de Papyrus à chaque fois qu’il faisait un mauvais jeu de mots. Ça lui avait bien trop manqué pour s’en priver, alors que les deux frangins se dirigeaient bras-dessus bras-dessous vers la porte du bureau de Jack, où Upenda redoubla d’efforts pour le faire sortir. Et ce fut quand elle voulut re-toquer une fois que la porte s’ouvrit avec violence, laissant paraître un roi d’halloween pas content du tout. Gloups. Upenda connaissait par coeur ce regard de feu, cette posture noble et menaçante que Jack pouvait avoir quand il était insatisfait, et elle savait désormais que le calmer n’allait pas être une tâche aisée. Au final, le squelette connaissait par coeur son homologue ; elle était bien consciente de leur relation fraternelle, qu’ils avaient développé au fil du temps même sans jamais se le dire, comme un non-dit évident pour l’un comme pour l’autre et elle savait aussi que la réapparition du frère biologique avait probablement chamboulé toute la mentalité de Jack à leur égard, car elle savait qu’il n’était pas quelqu’un de partageur. Un vrai gamin, même ; par moments elle se demandait même comment cela se faisait que c’était lui le responsable de l’Ospipaille et comment il pouvait bien s’en sortir tout seul avec la paperasse, avant de se souvenir qu’elle était bien trop négligeante et flemmarde pour le faire elle-même et qu’il avait de l’expérience dans le domaine alors il avait naturellement endossé le rôle de leader dans le trio qu’ils formaient avec Tony, ce qui n’était pas surprenant compte-tenu de l’opinion que Jack avait à propos de lui-même. À vrai dire, même s’il agissait en grand gamin capricieux passablement souvent, Upenda s’était vue naturellement se reposer sur lui, un peu à l’inverse de Papyrus. Ils avaient beau être similaires, ils étaient dans les faits incroyablement différents ; et Sans, peut-être à tort, voyait Papyrus comme un être fragile et précieux qu’elle devait protéger en tous temps, dont elle était responsable avant tout et qu’elle ne devait jamais laisser seul trop longtemps de peur qu’il ne se jette activement dans la gueule du loup. Avec Jack, c’était différent ; il dégageait une énergie palpable, et même s’il était relativement capricieux et peu fonctionnel en ce qui concernait les conventions sociales par son ego étonnement fourni, il n’en était pas moins une figure forte qui prenait les devants et se chargeait des responsabilités comme sa nature de souverain lui demandait. Quelque part, Jack était plus proche d’Asgore que de Papyrus dans ce domaine-là, des gens sur lesquels Upenda pouvait se reposer tout en veillant à leurs sécurité en tout temps. Elle pouvait leur laisser les rênes, se contentant d’être le bouclier qui les empêchait de clamser à la première occasion. Ça n’était pas que Papyrus soit incapable de prendre des responsabilités ou qu’il ne soit pas capable de discernement, c’était simplement différent aux yeux de Sans dans le sens qu’il était plus à même de se faire mener par le bout du nez par sa trop grande gentillesse et sa tendance à croire que tout le monde avait un bon fond, même les pires monstres imaginables, alors que Jack de son côté, même s’il avait un côté un peu naïf parfois quand on lui flattait l’ego dans le but de se le mettre dans la poche, il savait réagir et se rendre compte au bon moment qu’on était en train de le manipuler, et il était le premier à savoir que non, pas tout le monde était né pour répandre le bien. Elle laissa alors ses deux compères se présenter l’un l’autre plus formellement, réalisant à quel point Jack semblait blessé par le fait qu’il n’était pas parti dans un monologue interminable listant toutes ses qualités, se contentant d’aller au plus formel possible. La tension était palpable, et elle s’en mordait les doigts, surtout quand Papyrus attrapa la main de Jack sans y être invité. Gloups bis.

« Et il n’a pas fini de s’occuper de moi ! Tu devrais voir tout le travail qu’il fournit pour faire tourner cette boîte. Sans lui je serais encore à dormir sur mon stand de hot-dog sans savoir quoi faire de mes journées tu sais. » Le détournement d’attention ; c’était la seule chose qu’elle pensait pouvait bien autant calmer la colère de Jack en le flattant et en lui assurant qu’il n’était pas prêt de le quitter, et calmer les ardeurs amicales de Papyrus en lui révélant qu’il avait passé le reste de son temps à dormir dehors, lui qui détestait l’idée que Sans puisse se négliger de la sorte. « Non vraiment, tu ne peux pas espérer meilleur souverain. Asgore était un bon roi mais il lui manquait quelque chose, et ce quelque chose, Jack l’a. De l’os-thenticité ! » Upenda réalisa soudainement sa bourde en ramenant le sujet sur un habitant du monde d’En-Dessous, de peur que Papyrus ne vienne crocher à cette révélation et ne lui pose plus de questions. Avec ça, Upenda n’était pas même sûre du destin d’Asgore, même si elle était quasiment certaine qu’il était quelque part à Storybrooke… Il n’était simplement plus un roi. « Il doit être quelque part à Storybrooke si tu veux le revoir d’ailleurs. Je ne l’ai pas encore retrouvé mais il doit bien se cacher quelque part. »

Elle lui flatta le dos peut-être un peu trop fort en frappant du plat de la main, et se mordit la lèvre en espérant que Papyrus ne vienne pas suspecter quoique ce soit. Puis, elle tourna son regard agité vers Jack, et son regard changea pour redevenir son sempiternel air malicieux, tandis qu’un sourire envahit son visage, tandis qu’elle prit une voix plus murmurée qu’autre chose, un peu comme si elle voulait s’adresser à lui et lui seul.

« Merci d’avoir ouvert la porte, vieux frère ! J’aurais pu te penser os-tile à cette idée mais tu m’as bien prouvé le contraire, et je t’en serai éternellement reconnai-Sans. Tu n’imagine pas comme cela m’enchante que ce soit toi qui ait ramené Papyrus à la vie, quelque part. Et si l’on fêtait cela autour d’un verre, c’est moi qui offre ! »

Au fond, Sans n’avait qu’une envie : que les deux personnes les plus importantes à ses yeux deviennent aussi proches l’un de l’autre qu’il était d’eux et que, en définitive, ils deviennent comme une famille, les trois… Car il était bien placé pour savoir que ce n’était pas le sang qui faisait la famille, mais bien les liens qui unissaient les gens les uns aux autres.


ACIDBRAIN




I did something bad
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Jack Pumpkin

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MessageSujet: Re: Hello ! Is it me you're looking for ? | Pietro & Upendo Buchanan   Hello !  Is it me you're looking for ? | Pietro & Upendo Buchanan EmptyMer 21 Juin - 17:53




Tout venait l'énerver chez Papyrus sans que celui-ci ne vienne faire quelque chose de particulier, rien de le voir sourire avec cet air si idiot lui faisait dire que de toute façon il était évident pour Jack qu'il valait mieux que lui car après tout il était un roi mais il était aussi doté d'un caractère exceptionnel – selon son point de vue, et plus il regardait l'autre squelette plus il avait un mal fou à comprendre comment Upendo avait bien pu le confondre avec lui très sérieusement. C'était même cruellement vexant pour lui, aveuglé en cet instant avant toute chose par son fort ressentiment qu'il pouvait bien avoir à l'égard de ce qu'il prenait pour un usurpateur de frère même s'il était pourtant le véritable frangin d'os de Sans, en voulant sans doute encore plus au plus jeune d'avoir pu commettre cette audace incroyable de penser un seul instant qu'il pouvait avoir le moindre point commun avec un être de seconde zone face à lui. Le roi d'Halloween pouvait se montrer particulièrement cruel et critique à partir de l'instant où tout n'allait pas dans le sens qu'il souhaitait, bien trop habitué à ce que le moindre petit caprice même passager puisse être assouvi d'une manière ou de l'autre, d'autant plus qu'il se sentait légèrement comme le fautif de toute cette situation dans laquelle il se trouvait. Mais petit à petit Jack avait cette faculté naturelle de décharger ses fautes sur les autres, par exemple selon lui c'était bien les humains qu'il n'avait rien compris à sa vision qu'il pouvait avoir de Noël même s'il avait pu admettre avoir été un tout petit peu trop loin – mais vraiment un peu, et dans ce cas précis il n'y avait donc pas un mais bien deux coupables. C'était comme si les frères Buchanan avaient eu cette audace de venir lui jouer une mauvaise plaisanterie pour Halloween, qui ne devait amuser qu'eux deux d'ailleurs si tout ceci était bien le cas, et l'ancien squelette n'aimait pas vraiment cette sensation d'être en quelque sorte la victime de cette histoire car d'ordinaire c'était à lui de venir se montrer facétieux au possible. Son ego était que trop touché de toute évidence pour vouloir faire en cet instant le moindre effort, restant dans sa position de dédain puisque de toute évidence c'était la seule chose qu'il voulait bien offrir aux deux frères, regardant les deux en imaginant les pires mauvais tours qu'il pourrait leur infliger dans un pur esprit de vengeance qui serait de son point de vue bien légitime à ne pas en douter. C'était certes très enfantin mais Halloween était ainsi, et lui en dépendant de sa fête adorée ne pouvait que lui ressembler sur tous les rapports, et il était prêt à continuer à agir de la sorte.

Un ressentiment qui ne se faisait que plus fort à l'instant même où Papyrus venait prendre sa main pour la secouer, de manière brutale et trop énergique à son goût pour le coup, le fixant en se demandant intérieurement si ce gredin était sérieux et s'il avait bien fait ce qu'il pensait. Jack retirait sa main prestement tout en fixant le moulin à paroles qui se mettait en marche, serrant légèrement les mains à son geste inqualifiable, car même si le roi d'Halloween pouvait se montrer aussi social au possible il n'en demeurait pas moins qu'il restait une personne qui avait avant tout besoin de son propre espace personnel. Néanmoins de par son geste, qu'il n'arrivait même pas à considérer comme amical alors que c'était bien le cas – la mauvaise foi faisant beaucoup, cet usurpateur avait empiété dans sa zone sans y être préalablement invité à le faire. Lui forcer d'autant plus la main de cette manière lui rappelait désagréablement la façon que ses habitants pouvaient avoir parfois de s'emporter à son adresse, en revoyant certains s'accrocher à ses jambes ou même tout faire pour ne serait-ce que poser une main sur son épaule, et même s'il avait toujours tout fait pour se montrer souriant dans ces moments-là il n'en demeurait pas moins que c'était en ces instants où il cherchait à s'isoler parce que personne ne pouvait le comprendre. Ce n'était pas de leur faute, le squelette concevait parfaitement qu'il devait être difficile de chercher à résister de côtoyer un être d'une grandeur comme lui, mais ce qu'il avait déjà du mal à accepter avec eux ne passait nullement avec cet idiot souriant. Il y avait des principes et surtout des conventions qu'il fallait respecter, celle d'attendre que son homologue vienne tendre sa main pour la serrer en faisait partie, de la même façon que Jack ne se permettait que le tutoiement à de rares personnes qu'il appréciait réellement ou tout l'inverse paradoxalement pour qu'il avait une aversion. Ce qui sauvait un minimum la situation c'était peut-être le fait que Papyrus puisse y mettre les formes quelque part, au moins il faisait l'effort de le vouvoyer et le nommait altesse – ce qui sans se l'avouer gonflait tout de même l'ego du roi qui aurait pu se sentir pleinement flatté dans d'autres circonstances, bien qu'il ne puisse s'empêcher de tiquer à la mention de la possibilité éventuelle mais surtout hautement improbable désormais qu'ils puissent devenir amis. Il ne put réprimander un fin rire forcé, qui n'avait clairement rien d'enjoué pour le coup, retournant bien vite dans son dédain.

« Amis ? C'est un bien grand mot que voici, à ne pas prendre à la légère,  je ne suis pas du genre à confier mon amitié à n'importe qui et encore plus avec un événement assez récent et inattendu. »


Un coup d’œil vers Upendo pour lui signifier de façon un peu plus clair qu'il parlait bien de Papyrus mais aussi de lui, les deux frères Buchanan n'étaient pas près de se retrouver invité à son grand Halloween ou Noël à ce train-là, puisqu'il que de toute évidence sa colère se tournait non pas vers une mais deux personnes. Néanmoins il était aussi vrai que Jack ne prenait nullement à la légère cette histoire d'amitié, pour lui ceci représentait beaucoup et ceci était peut-être dû au fait qu'il avait eu le terrible sentiment d'être seul dans son monde malgré le fait qu'il soit toujours entouré de personnes, et pour lui il était hors de question de l'octroyer le premier venu se présentant devant lui mais encore plus si c'était un frère qui aurait dû être mort. Et ce n'était pas l'espèce de petite pommade qu'Upendo essayait de lui passer qui changerait quoi que ce soit, le mal était fait selon lui et c'était comme si tout d'un coup il n'y avait aucun retour arrière possible car rien ne serait jamais plus comme avant après tout, alors que les mots prononcés auraient pu en temps normal le toucher droit au cœur dans le cas présent c'était peut-être plus une confrontation. Jack aurait tellement apprécié d'entendre ses mots avant et surtout dans d'autres circonstances, savoir qu'il avait été un soutien des plus précieux pour celui qu'il avait pu voir comme son cadet durant tout ce temps avant cette fâcheuse trahison – montrant par ailleurs son côté parfois obsessionnel qui a du mal à se détacher d'une idée, et malgré ce que pouvait bien dire son homologue squelette il n'était plus vraiment dans l'optique de continuer sur ce qu'il avait pu commencer. Le roi des citrouilles avait apprécié à leur juste valeur ces moments de complicité qu'il avait pu passer avec le plus jeune, de même que se démêler autant qu'il lui était permis de le faire pour que cet endroit puisse voir le jour, cependant il n'était plus sûr de vouloir continuer car il y avait l'optique de devoir partager avec Papyrus ce qui ne l'enchantait guère. Avoir les miettes n'était pas une option envisageable, voyant déjà parfaitement les deux bras dessus et bras dessous se plonger dans leurs souvenirs communs dans leur monde d'origine, la seconde place n'était pas une possibilité et encore moins le fait de pouvoir être un remplaçant comme ceci pouvait bien arranger Upendo. Ainsi restait-il le plus hermétique aux compliments qu'il pouvait recevoir, ceux qui auraient pu lui aller droit au cœur s'ils ne venaient pas de la bouche d'un traître, ignorant comme il le pouvait ces jeux de mots grotesques qui avaient pourtant le don de le faire rire même si ce n'était pas obligatoirement sur l'instant vu son temps de compréhension parfois.

Néanmoins il restait difficile pour Jack de ne pas se laisser amadouer en partie par des compliments, trop habitué sans doute à ce qu'on vienne le féliciter sans cesse pour son extraordinaire travail à Halloween Town et qui s'était quelque peu perdu à Storybrooke, encore une fois à l'image d'un enfant qui a certainement besoin qu'on vient le flatter même si son dessin ne ressemble absolument à rien. Encore plus en sachant que le squelette avait pu chercher à trouver un nouveau rôle dans son existence si terne, essayer de devenir organiser son propre Noël et ainsi en devenir son souverain parce qu'il aurait fait quelque chose d'extraordinaire qui aurait ébloui tout le monde – même si on lui demandait il dirait que c'était le cas et qu'il n'y avait qu'à voir les feux d'artifice qu'on avait pu lui faire, avant d'en convenir au final qu'il était fait pour Halloween et que personne ne pourrait jamais faire aussi bien que lui dans le domaine. Cette comparaison plus que flatteuse allait donc forcément dans ce sens-ci si on y regardait de plus près, le fait d'avoir pu remporter une compétition sans le savoir face à une autre tête couronnée faisait forcément son petit effet, ne pouvant qu'attester du fait qu'il était si incroyable que même en ignorant concourir il venait à gagner. Et si habituellement Jack pouvait se montrer particulièrement naïf ou crédule, du genre à accepter le chocolat qu'un étranger pouvait lui tendre par pure gourmandise de sa part, il n'en demeurait pas moins que lorsque la colère entrait dans l'équation tout se trouvait être assez différente. C'était la même colère qui l'avait poussé à détruire Oogie une bonne fois pour toutes, parce qu'il s'en était pris à ses amis ou du moins ce qui s'apparentait comme tel sur l'instant bien que le Perce Oreille ne serait très certainement pas d'accord avec un tel libellé, et il était donc hors de question de se laisser mener par le bout du nez par Upendo. Ainsi préférait-il être clair dès le début avec le plus jeune, histoire de bien remettre les choses à leur place comme ceci devait l'être, tandis que Papyrus lui de son côté l'avait retiré de sa place confortable qu'était de jouer les grands frères. Ils étaient coupables tous deux à son sens, pas encore de distinction vraiment nette, et ils n'allaient pas se jouer de lui très longtemps s'il ne voulait pas se prendre ses foudres. Inspirant un bon coup, restant dans cette même posture qui se voulait être de grandeur, Jack ne serait dire lequel des deux l'exacerbait le plus.

« Bien sûr, je suis un très grand roi et personne ne peut m'arriver à la cheville de toute évidence, je suis bon envers mes habitants et je pourrai même toujours trouver la force de les pardonner. Quant aux autres, surtout ceux qui peuvent chercher à me trahir, je n'ai aucune pitié pour eux. »

Message subliminal non subtile à l'horizon, le roi d'Halloween souhaitait jouer en toute honnêteté contrairement aux deux frères – du moins ce qu'il imaginait dans son esprit trop imaginatif, préférant tout de même prévenir à l'avance qu'il pourrait ne pas hésiter à mordre si on venait à le chercher. Et c'était exactement ce que Papyrus et Upendo avaient pu faire quelque part, du point de vue de l'ancien squelette en tout cas qui les voyait construire tout un plan diabolique à son encontre, en ce jour maudit qui restait gravé sur le calendrier il n'était certain que l'Ospipaille mais surtout leurs relations n'allaient plus jamais être les mêmes que ce qu'elles avaient pu être avant qu'un élément perturbateur non désiré ne vienne tout détruire. Parce qu'il était assez évident pour Jack qu'il ne pourrait plus agir de la même manière qu'il le faisait avant vis-à-vis de son acolyte, de même qu'il allait devoir s'habituer contre son gré probablement à la présence de ce voleur sauf s'il acceptait l'idée de son côté de rester constamment dans son bureau lorsqu'il serait dans l'établissement or ce n'était pas à lui de s'adapter quelque part, trouvant toute cette situation si foncièrement injuste envers lui. C'était peut-être parce qu'il n'avait jamais eu de famille au sens strict du terme qu'il ne pouvait vraiment comprendre les liens qui pouvaient unir les deux frères, toute l'importance que ceci pouvait bien représenter aux yeux d'Upendo dans le fond, il pensait en avoir comme un aperçu avec cet endroit qu'ils avaient pu monter à trois comme pour consolider quelque chose de vrai mais le ressentiment de trahison se faisait plus fort que le reste. Pire que tout il empêchait Jack de se rendre compte des efforts réels que le plus jeune était en train de fournir, prenant le moindre de ses mots comme une attaque ou une tentative de faire il ne sait quoi contre lui ce qui avait forcément un mal fou à passer pour lui, cette recherche de conciliation mais surtout d'équilibre à trouver pour l'avenir entre Papyrus et lui. Sauf que le roi d'Halloween voulait tout sans distinction, il n'avait aucune envie de partager quoi que ce soit d'autant plus qu'il était le premier arrivé, comptant bien agir en conséquence pour montrer à quel point il avait été déçu de tout ce qui était en train de se dérouler mais surtout de ce qu'on cherchait à lui imposer. Il était le genre à agir selon son bon vouloir et il estimait que personne n'avait à lui dire comment se comporter, ce qu'il devait dire aussi, et s'il n'avait pas envie d'être gentil il ne le serait point c'est tout ce qui s'appliquait bien aussi bien envers Papyrus qu'envers Upendo.

« Je ne vois pas trop ce que ceci peut bien changer que ce soit moi ou quelqu'un d'autre, à par agiter un peu plus une possible erreur de ma part je crains fort, et très certainement que les choses se seraient passées différemment si j'avais eu connaissance de cause. Quant au verre je ne vois pas très bien en quoi tu peux l'offrir Upendo, je pense que tu ne réalises pas à quel point ta phrase n'a aucun sens, ceci va à l'encontre de copropriété mais peut-être que tu as déjà des projets sans me l'avoir dit pour notre cher Papyrus ici présent ? »

Ceci aussi il voulait lui voler ? Rien que de l'imaginer ceci énervait un peu plus le roi d'Halloween qui se contenait au mieux, regardant de haut en bas ce qui était d'une certaine façon son rival, étant ici le fruit d'un caprice à savoir celui de ne pas avoir envie d'être agréable ou même cordiale envers une personne qui venait tant l'exacerber. Peut-être que c'était ceci le but d'Upendo depuis le début à savoir le mettre sur le banc de touche pour placer son soi-disant frangin à sa place, le balancer à la poubelle après lui avoir tant rendu service, lui rappeler que malgré tout c'était la famille qui prônait sur le reste et que lui n'avait fait que jouer le grand frère en attendant que Papyrus puisse reprendre confortablement sa place comme si de rien n'était. Et Jack n'avait aucune envie de s'amuser à savoir jusqu'où la fidélité d'Upendo à son égard pourrait bien aller, venant ainsi empoisonner de lui-même un peu plus la situation sans donner de chance à personne, convaincu que celle-ci avait foutu le camp à l'instant même où le frangin prodigue mort se dévoilait ne pas être aussi mort que ce qu'on avait pu lui raconter. C'était comme si tout d'un coup la guerre avait pu être déclarée dans leur propre camp, avec en plus un élément extérieur qui s'était bien joué de lui avec son idiot à chercher Upendo, n'arrivant pas du tout à l'heure actuelle à conjuguer avec tout ce qui était en train de se dérouler et surtout tout ce que ceci pouvait bien induire en fin de compte. C'était parce qu'il était blessé que Jack se montrait aussi méprisant dans un sens, imaginant très bien par la suite le plus jeune le mettre de côté pour uniquement s'occuper ou parler à son véritable frère, et il préférait agir avant qu'on ne le fasse pour lui de ce fait. C'était comme retirer un pansement de manière abrupte soi-même que d'attendre que quelqu'un d'autre le fasse, prenant le risque d'avoir mal et de laisser s'infecter la plaie qui pouvait soit aller en s'arrangeant soit au contraire prendre une tout autre tangente, il était hors de question que l'un des deux squelettes face à lui ne puisse se permettre de faire une telle chose. Restant ainsi dans sa froideur il montrait de la main la direction du bar, s'ils voulaient s'amuser ce serait sans lui car cette situation n'avait rien de festif pour lui tout au contraire, il ne viendrait pas boire au banquet des traîtres.

« Mais servez-vous autant que vous le voulez, vous n'aurez cas vous raconter de belles histoires ensemble, je ne voudrais arrêter votre petite réunion familiale. Vous n'avez pas besoin de moi, après tout, n'est-ce pas Papyrus ? »

Regardant l'intéressé tout en lui souriant quelque peu, il ne se laisserait pas prendre au piège aussi facilement, imaginant sans mal qu'il serait d'accord avec lui.







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Vents Contraires
Couché sous les pluies diluviennes. Un vestige de tes lèvres. Quelques chrysanthèmes, d'un Joyeux Noël. Je t'ai criée sur tous les toits jusqu'à perdre haleine, jusqu'à prendre le froid qu'aucun feu n'apaise...
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MessageSujet: Re: Hello ! Is it me you're looking for ? | Pietro & Upendo Buchanan   Hello !  Is it me you're looking for ? | Pietro & Upendo Buchanan EmptyDim 8 Oct - 17:29

Les faux souvenirs. Cela semblait être un sujet très récurrent dans cette ville. Bien sûr, pendant ces longs mois passé sur son lit d’hôpital, les médecins avaient eu tout le temps d’expliquer la situation au squelette. Cette histoire de malédiction provoquée par une sorcière qui avait emmené des gens de différents univers dans cette ville. Cette histoire de journée qui s’était répétée encore et encore au cours de laquelle il avait dormit indéfiniment. Cette période où personne ne se souvenait qui ils étaient réellement. Et puis un beau jour, tout ça était redevenu comme avant. Enfin dans les grandes lignes. Les squelettes n’étaient visiblement plus des squelettes. Avoir été victime de cette malédiction procurait sans doute un avantage certain. S’il avait eu de faux souvenirs, il aurait su gérer un corps humain de façon tout à fait naturelle. Il aurait su qu’il ne faut pas sortir dehors quand il fait -15 °C sans des vêtements chauds. Il aurait su que les humains, contrairement aux squelettes, ne peuvent pas se décrocher un membre comme ça. Il aurait su que s’il ne faisait pas attention avec un couteau, il pouvait se mettre à saigner. Et le sang, à ce qu’il parait, c’est mieux quand ça reste à l’intérieur. Encore que s’il n’y en avait qu’un peu qui sortait, ça passait. Mais Papyrus ignorait totalement à partir de quel moment on passe de « c’est pas grave » à « c’est complètement dramatique ». Il y avait tant de choses sur le corps humain qu’il ignorait. Tant de choses auxquelles il allait devoir s’habituer. Et encore, cela ne concernait que sa nouvelle morphologie. Parlons un peu de ce nouveau monde. Ce monde plein d’humains. Ce monde absolument étrange de part le fait qu’il n’avait pas trouvé UN SEUL PUZZLE DANS LA RUE ! Dans l’Underground, il y avait des puzzles partout, et il n’était d’ailleurs pas en reste. Beaucoup des puzzles aux alentours de Snowdin étaient de lui, et ils étaient absolument tous excellent ! Qualité Pyrussienne ! Mais ici, ça ne semblait pas être la principale préoccupation de la population. Mais où était le plaisir de se balader tranquillement si on ne tombe pas de temps en temps sur un puzzle ? Papyrus avait mit ça sur le compte du choc des cultures. Il avait sans doute beaucoup de choses à apprendre sur les humains et sur la surface. Mais il devait reconnaître qu’il y avait également des bons côtés. Il se souvenait la première fois qu’il avait vu le soleil par la fenêtre de sa chambre. Lorsqu’il disparaissait à l’horizon, c’était tout simplement magnifique. Et depuis, il adorait regarder le soleil se coucher. C’était tout de même une chance pour les humains d’avoir un spectacle pareil tous les jours. Et la ville lui semblait tellement plus grande que tout ce qu’il avait connu jusqu’à maintenant. Tellement de magasins différents réunis en un seul et même endroit, c’était hallucinant. Les humains faisaient les choses en grand apparemment. Et il se doutait bien qu’il n’était pas au bout de ses surprises. Il avait tellement de choses à apprendre sur ce monde auquel il n’était pas encore accoutumé. Quelque part, ne pas avoir de faux souvenirs lui permettait d’être émerveillé par toutes les choses nouvelles qu’il allait voir. Et Papyrus était très facilement émerveillé.

-NON JE N’AI PAS DE FAUX SOUVENIRS ! LA MEMOIRE DU GRAND PAPYRUS EST INCORRUPTIBLE NYEHEHEHEHEHEH !!! J’AI EFFECTIVEMENT ENTENDU PARLER DE CETTE  HISTOIRE DE MALEDICTION BIZARRE. MAIS IL SE TROUVE QUE PENDANT CES FAMEUSES 28 ANNEES JE…. EUH… EH BIEN…

Papyrus regarda un peu ailleurs. Comment dire ça ? Hey frangin, j’ai dormi pendant tout ce temps, moi, le Grand Papyrus qui te dit sans cesse que tu dors trop ? Il sentait venir les moqueries à trois kilomètres. Et sans doute que son frère allait également s’inquiéter. Un coma pareil, ce n’est pas anodin. Un coma tout court d’ailleurs. Il espérait qu’il prendrait plus ça à la rigolade finalement. Qu’il s’amuse à se moquer de lui était bien mieux qu’une inquiétude à son égare.

-ALORS EN FAIT JE… J’ETAIS DANS… LE…. COMA… PENDANT CES 28 ANNEES… C’EST-CE QUE LES MEDECINS M’ONT DIT. MAIIIIS TECHNIQUEMENT COMME C’ETAT LA MEME JOURNEE QUI SE REPETAIT DE CE QUE J’AI COMPRIT, ON PEUT LES COMPTER COMME 24 HEURES ?

Bon, 24 heures passées à dormir, ça faisait beaucoup quand même. Déjà pour lui, 10 heures, c’était trop. Même 9.. ou 8… En fait, 3 heures par nuit lui suffisaient largement quoi. Alors 24 ! Mais c’était toujours mieux que 28 ans, vous en conviendrez. Et puis il disait une journée, mais non, en fait c’était bien plus. Papyrus ne s’était pas réveillé juste après que la malédiction soit levée, non ! Il avait passé bien plus de temps, à son grand regret. Il aurait pu garder ça secret, mais il était bien trop honnête. Il ne voulait pas mentir à son frère. Ni à qui que ce soit. Mais encore moins à lui. Surtout après l’avoir laissé tout ce temps. Il méritait de savoir. Il devait savoir.

-ENFIN… 24 HEURES ET…. QUELQUES… MOIS… ?

Il regarda timidement son frère. Est-ce qu’il allait paniquer ? Est-ce qu’il allait exploser de rire ? Il préférait cette seconde option. Et elle était très probable. Sans ne ratait jamais une occasion de rire. Et s’il s’inquiétait, peut-être tenterait-il de faire des blagues pour le cacher. Le mieux était peut-être de ne pas lui laisser le temps de faire quoi que ce soit et d’enchaîner directement avec un discours rassurant.

-MAIS NE T’EN FAIT PAS, CHER FRERE ! A PRESENT JE SUIS TOTALEMENT RETABLIT ! ENFIN… PRESQUE RETABLIT ! BREF, JE SUIS LA ! NYEHEHEHEHEHEHEHEH !

Et bien évidemment, son très cher Sans ne tarda pas à le complimenter, à flatter l’ego du grand squelette qu’il était ! Bien sûr qu’il était brave, bon et tout ce qu’il s’ensuit !  Papyrus ne pu s’empêcher de prendre une pose héroïque devant tant de flatteries avant de froncer les sourcils en réalisant que ces flatteries étaient en fait des blagues déguisées. Il n’y avait que Sans qui pouvait le faire passer d’un état à un autre complètement opposé en si peu de temps. Bien sûr qu’il lui râla encore après, lui demandant d’arrêter ces blagues stupides qui ne faisaient rire que lui ! Mais quelque part, il était heureux de lui râler après. Etrange impression. Il était juste tout simplement content de retrouver son frère après tout ce temps. Ils n’avaient jamais été séparés aussi longtemps auparavant. Et en fait, la simple idée de ce que pourrait être la vie sans lui ne lui avait jamais traversé l’esprit. La présence de Sans avait toujours été comme un acquis, quelque chose qui ne changerait jamais. Il n’avait jamais imaginé une éventuelle séparation. Parce qu’il avait tout simplement toujours été là. Sauf avant qu’il ne naisse, mais Papyrus était alors bien trop jeune pour se souvenir de cette sombre époque où il n’avait pas encore de frère. Alors avoir passé tout ce temps enfermé dans un lit d’hôpital sans voir son frère avait été une expérience assez difficile. Bien sûr, il était le grand Papyrus, rien ne pouvait l’abattre, tout ça tout ça. Mais quand même. Tandis qu’il rejoignait le bureau de Jack en la compagnie rassurante de son lazzybones préféré, il pensa que plus jamais il ne voudrait être séparé de lui… Encore plus en voyant l’état de ce qu’il osait appeler une chambre ! Sans quoi ! Il ne pouvait pas s’absenter quelques temps sans qu’il ne décide de s’installer dans un placard au fond d’un bar !!! Décidément, il semblerait qu’il était aussi indispensable pour Sans que Sans l’était pour lui. Parce que oui, Sans était juste indispensable à Papyrus.

Jack se décida à ouvrir la porte après un long moment durant lequel Papyrus se dit que peut-être il était très occupé et qu’il ne voulait pas déranger. Mais le fameux roi d’Halloween finit par ouvrir la porte et Papyrus ne perdit pas de temps pour faire de chaleureuses présentations ! Et il aurait pu continuer à parler encore longtemps, tout bavard qu’il est, sans l’intervention de son frère qui le stoppa net dans son élan… Sans non… Nooooooon !

-COMMENT CA TU DORMAIS SUR TON STAND DE HOT-DOG !? COMBIEN DE FOIS JE T’AI DIT DE NE PAS DORMIR SUR TON LIEU DE TRAVAIL !? TU ES VRAIMENT INCORRIGIBLE SANS ! IL FAUT DECIDEMENT TOUJOURS QUELQU’UN POUR SURVEILLER QUE TU NE FASSES PAS N’IMPORTE QUOI !

Il se tourna alors vers Jack. Heureusement qu’il avait été là pour prendre soin de son paresseux de frère en son absence. Sinon qui sait dans quel était il l’aurait retrouvé aujourd’hui ? En train de dormir dans la rue dans le froid. Cette idée l’exaspérait au plus au point, surtout en sachant pertinemment que Sans n’y aurait vu aucun soucis ! Quelque part, le placard était peut-être un moindre mal par rapport à ce qui aurait pu être. Comment Sans faisait-il pour se négliger autant, il n’en revenait pas ! Rien qu’à le regarder actuellement avec cette touffe de cheveux complètement désorganisée ! Ca faisait tellement désordre ! Et puis mince, des cheveux ! Ca c’était LE truc cool qu’ils avaient gagné en obtenant ce corps d’humain ! Sans semblait avoir eu la chance d’en avoir encore plus que lui ! Et il avait l’air de s’en moquer totalement quand il voyait à quel point il était décoiffé. Avait-il seulement déjà touché un peigne de sa vie ?!

-EH BIEN QUAND JE VOIS A QUEL POINT JACK T’AS AIDE JE NE DOUTE PAS QU’IL FASSE UN TRES BON ROI ! ET EN PARLANT DU ROI ASGORE, JE SERAI RAVI DE LE REVOIR, COMME TOUS LES AUTRES ! JE LE CHERCHERAIS AUSSI !

Asgore était donc vraisemblablement ici. De toute façon dans la tête de Papyrus, tout le monde devait être arrivé à la surface. Bien évidemment, la question d’où ils étaient allait vite venir sur le tapis. Le squelette brûlait d’envie de revoir tout le monde. Surtout Undyne ! Il devait reprendre ses entraînements au plus tôt ! Bien sûr, il allait continuer même sans elle en attendant, mais il fallait avouer qu’elle était le meilleur des professeurs. Il n’aurait jamais progressé autant aussi vite sans elle. Et il lui tardait de rentrer dans la Garde Royale ! Et c’est vrai que la question de ce qu’ils avaient pu tous devenir le taraudais depuis longtemps. Mais il ne doutait pas qu’ils pourraient en parler autour d’un verre –de lait, bien entendu-, comme le proposait Sans. Mais cela sembla amener quelques tensions. C’est vrai que maintenant, en y regardant, Jack semblait un peu plus…. Enfin un peu moins… bavard ? Qu’auparavant. Sur le chemin pour venir jusqu’ici, il lui avait semblé être une personne à la conversation facile et bien plus souriant. Là il semblait un peu plus fermé. Etrange. Mais bien entendu, il était du devoir du Grand Papyrus de détendre un peu l’atmosphère !

-C’EST BIEN GENTIL DE NOUS OFFRIR UN VERRE, VOTRE MAJESTE ! MAIS JE SERAI RAVI QUE VOUS VOUS JOIGNIEZ A NOUS ! J’AI EVIDEMMENT ENVIE DE PARLER  DE PLEINS DE CHOSES AVEC SANS, MAIS JE SUIS EGALEMENT IMPATIENT DE CONNAITRE LA PERSONNE QUI L’EMPECHE DE DORMIR SUR UN STAND DE HOT-DOG !

Papyrus était à des lieux de se douter qu’il était la raison pour laquelle le fameux Jack avait perdu toute sa joie de vivre. Il était également à des lieux de se douter d’à quel point l’atmosphère était tendu. Quoi qu’il en soit, il gardait toujours ce grand sourire joyeux sur ses lèvres. Sur ce, il commença à faire demi-tour pour retourner s’installer dans la salle principale pour aller boire ce fameux verre. Et c’est à ce moment-là qu’il réalisa qu’il allait boire un verre dans un bar. Ce qui n’était pas son genre d’habitude. Autant Sans adorait ce genre d’endroit, autant lui avait toujours fait un blocage. Dans sa tête, c’était toujours des endroits sales, bruyants, avec des boissons et des plats servis pas toujours très sains. Même si pour un squelette, c’était très difficile de s’engraisser. Alors oui, c’était la première fois qu’il mettait les pieds à l’Ospipaille mais il partait avec un certain nombre d’à priori. Et c’est peut-être ces à priori qui le firent prendre une serviette pour essuyer une tâche qu’il avait vu sur une table. Papyrus était peut-être un peu maniaque sur les bords. Juste un peu. Dire qu’il allait boire un verre dans un endroit comme ça. Mais bon, pour aujourd’hui, il allait bien pouvoir faire une exception. Pour son frère. Pour son ami.

-EN TOUT CAS LA SURFACE EST UN ENDROIT VRAIMENT FASCINANT ! CETTE VILLE EST IMMENSE, JE NE PENSAIS PAS QUE CA POUVAIT EXISTER, CE QUI EXPLIQUE QUE J’AI PEUT-ETRE EU UN PEU DE MAL A TE RETROUVER SANS. MAIS HEUREUSEMENT, LE GRAND PAPYRUS NE BAISSE JAMAIS LES BRAS NYEHEHEHEHEHEH ! ET J’AI EU DE LA CHANCE DE TOMBER SUR JACK ! JE PEUX VOUS APPELER JACK ? ROI JACK ? VOTRE ALTESSE JACK ? COMME VOUS VOULEZ !
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