Notre roi nous invite à la fête ! | Terminée

Avant la malédiction

« Hey Shenzi ! Tu sais comment on appelle un lion qui transporte de l’eau ? Un lionceau ! Parce que lion seau hahahahahaha ! »

Et il n’en fallait pas plus pour que l’hilarité vienne à se faire au sein de leur petit trio, n’étant là que pour un peu plus renforcer cette aversion qu’ils pouvaient bien avoir pour ces satanés trucs qui s’étaient proclamés rois des animaux, car après tout n’était-ce pas leur faute si les hyènes se trouvaient à se montrer comme des parias bannies de la Terre des Lions ? Banzaï lui en était convaincu, s’ils pouvaient s’en débarrasser ça serait bien eux qui contrôleraient toute la plaine, mais au lieu de ça ils devaient se contenter des restes de carcasses d’éléphants dans ce cimetière qui était devenu leur nouvelle demeure. Oh bien sûr, un petit écart en allant chercher ni vu ni connu un bon gnou pouvait arriver, mais il valait mieux éviter car c’était prendre le risque de tomber nez à nez avec le soi-disant roi mécontent. Et personne ne rigole avec Mufasa, il inspire le respect aux autres animaux mais eux sur de la peur, moins ils le croisent et meilleur est la situation. Parce que déjà que cette dernière ce n'est pas forcément la joie. Du côté des hyènes c’est crève la dalle et démerdes-toi, le tout sur une terre de désolation qui a tendance à être naturellement dangereuse avec les geysers qui peuvent bien s’y trouver, et tout ceci aurait bien pu continuer encore très longtemps si un opportuniste ne leur avait pas fait une proposition si alléchante.

Scar. Lui ce n'était pas un lion comme les autres, il était prêt à partager et à leur offrir beaucoup à condition que les hyènes prennent sa partie, même si Banzaï ne sait plus vraiment comment les choses se sont déroulées tout ce qui se souvient c’est que tant qu’il faisait ce qu’on lui demandait il y aurait de la nourriture à la clé. C’est sans doute Shenzi qui a pris les rênes des négociations, car on le dit pas assez souvent mais dans le règne animal c’est les femelles chez les hyènes qui commandent et les mâles comme lui ont juste à se la fermer, ce qui dans un sens lui va parfaitement. Pas besoin de réfléchir mais juste obéir, même s’il est loin d’être aussi décérébré qu'Ed faut le dire, tout comme la fois où leur mission était de venir tuer le futur petit roi. Facile ! En plus il avait apporté une copine pour compléter le repas, ainsi qu’un rabat-joie amuse-bouche volant, de quoi se remplir la panse mais aussi d’aller dans le sens de Scar. Une pierre deux coups. Sauf que les choses ne se sont pas vraiment passées comme prévues vu que Mufasa a débarqué et a fait échouer le plan, malgré le fait qu’ils ont essayé de le combattre à trois il fallait vite se rendre compte à l’évidence sur le fait qu’ils ne faisaient pas le poids face à lui, mais tout ceci ne faisait que confirmer le fait qu’ils devaient trouver revanche à son encontre et surtout qu’il était une gêne à supprimer.

Et c’est ce qu’ils ont fait. Banzaï, Shenzi et Ed en agitant le troupeau de gnous, sous les ordres de Scar, ont ainsi contribué à la mort du roi Mufasa pour leur plus grand plaisir. Il ne restait plus que le petit problème, à savoir Simba, et tous leurs soucis ne seraient plus présents car Scar pourrait enfin monter sur le trône et ainsi leur offrir la place que les hyènes méritaient. Bon. Même si cette satanée peluche a réussi à leur échapper ce n’était pas très grave, le plus important était qu’il soit loin et surtout que tout le monde puisse le croire mort, convainquant assez facilement Scar qu’il était ainsi mort tout ça dans le but d’avoir leur part du butin. Et quelle récompense ! Non seulement les hyènes se retrouvaient réhabilitées sur la Terre des Lions, se mêlant ainsi aux êtres supérieurs de la chaîne alimentaire, mais en plus elles avaient un statut bien supérieur à celles des lionnes. Banzaï en a bien profité de ce système, se la coulant douce durant des journées entières et se goinfrant lorsque les lionnes revenaient de la chasse car après tout fallait bien qu’elles se bougent celles-là, c’était juste la belle vie et surtout celle à laquelle il estimait avoir le droit. Terminé ces stupides lions qui les regardent de haut, chacun à sa place dont eux au-dessus voilà tout, et la seule personne de qui les hyènes acceptent les ordres c’est bien Scar et personne d’autre.

Sauf que le hic c’est qu’à force de se servir dans la réserve de nourriture sans regarder c’est que le manque termine par arriver, ajouté à ceci une sécheresse sans pareille qui pousse les ruminants à quitter les abords des terres, et même Banzaï qui n'était pas totalement une lumière comprenait bien qu’il fallait faire quelque chose. Scar s’entêtait à rester ici, tout ça pour un caillou qui semble plus érigé pour compenser la taille de quelque chose – si si il est douteux ce rocher, sauf que les lionnes commençaient à faire leurs rebelles parce qu’elles devaient aller de plus en plus loin. Cette histoire sentait de plus en plus mauvais, les embrouilles étaient là et Mufasa n'était peut-être pas aussi naze que ça comme roi, mais pas le temps de vraiment savoir comment les choses allaient se terminer vu qu’il eut alors un étrange nuage violet qui s’est abattu.

Pendant la malédiction

Alaric Whibley. C’était la nouvelle identité qui avait été offerte à Banzaï durant la malédiction, sans avoir la moindre idée de qui il était vraiment, délaissant un corps animal pour un bien humain. Un type qui avait presque vécu toute sa vie à Storybrooke en dehors de cinq années de mariage désastreux qui se sont soldées par un divorce, croyant que la vie serait bien meilleure ailleurs mais scoop du siècle ce n’est pas parce que l’herbe de chez le voisin a l’air plus verte quelle l’est vraiment, parce qu’il était jeune et con tout en y voyant avant tout une opportunité et une véritable raison de se barrer de ce trou que pouvait être cette ville. Franchement, il ne sait pas comment il a fait pour rester aussi longtemps auprès d’une telle mégère, il n’a jamais connu quelqu’un qui lui a autant cassé les pieds qu’elle avec ses ambitions débiles. Une femme c’est fait pour être en cuisine point barre. Ça c’était son avis et sa vision des choses, ne voyant en rien que son comportement d’un autre temps a très certainement tout gâché et l’empêchait d’être vraiment heureux, mais il faut dire que durant toute son existence Alaric s’est toujours senti bridé quelque part et qu’à force il a eu du mal à le supporter au point de jouer le machiste de l’extrême.

Mais Alaric ce n’est pas juste le mec qui se croit supérieur, qui croit que les hommes valent mieux que les femmes car c’est une évidence pour lui – même si généralement quand il tombe sur une nana plus fort que lui il apprend vite à se la fermer, c’est aussi un exterminateur. Sans le savoir c’est un peu une continuité de ce qu’il était car son rôle tient d’une certaine façon de la chasse, on le paye pour se débarrasser de la vermine qu’il vient traquer et mettre à mort, et une part de lui ne peut s’empêcher de se sentir si grisant à chaque fois qu’il vient à mettre la main sur une des satanées bestioles et de s’assurer que le problème n’en soit plus un. Cependant son rôle ne s’arrête pas juste ici. Il arrive qu’on puisse le payer également pour se supprimer d’autres petits problèmes, pas jusqu’au meurtre en tout cas rassurez-vous, il est prêt à venir tabasser quelqu’un si la personne qui le demande est prêt à y mettre le prix fort sans en éprouver la moindre honte. Après tout, c’est se faire de l’argent facile et en plus permettre de relâcher toute la tension dans cette violence qu’il laisse s’exprimer, en somme tout bénef pour lui même s’il est clair que ça reste une activité assez marginale et non ponctuelle.

Néanmoins si certains le connaissent c’est plus pour son côté malchanceux. Au fil des années, du moins dans ses faux souvenirs, Alaric n’a fait qu’enchaîner les merdes les unes à la suite des autres au point de sans doute détenir les records d’os cassés ou blessures de tout Storybrooke. Pourtant il a tout essayé pour ne plus l’avoir mais rien à y faire. Ce qui fait un sacré contraste avec le fait que ça reste un bon vivant malgré tout. Rigoler avant tout, il adore entendre des blagues, et quelque part il se dit qu’il devrait se lancer dans le one-man show parce que sérieusement qu’est-ce qu’il est drôle – c’est justement ça la blague. Un jour il y arrivera !

Après la malédiction

Était-ce vrai ou tous les souvenirs qui avaient pu circuler tout d’un coup dans sa tête n’étaient que le fruit de son imagination ? Apparemment non. Mais quel bordel sérieusement, en plus il se trouve dans un corps qu’il aurait pu manger en d’autres circonstances et ça craint un peu quand même bien qu’il faille faire avec, devant se réhabituer aux retours de certaines de ses capacités animales par la même occasion. Quoique sa capacité à manger tout, mais surtout n’importe quoi comme des os ou de la viande crue ça ne l’ait pas trop gêné en réalité, c’est un peu une sorte de bénédiction pour un type comme lui qui a toujours la dalle et est prêt à tout pour pouvoir grignoter un truc.

Et il aimerait retrouver sa vie pénarde d’hyène où Scar était roi, où il avait des lionnes comme esclaves pour aller lui chercher le dîner franchement surtout que c’était bon pour elles de faire de l’exercice honnêtement, même s’il n’a aucune idée de comment il pourrait bien le retrouver. Parce que oui, jusqu’à preuve du contraire, ça reste son roi et le lion lui a quand même apporté pendant un certain temps toute la bouffe qu’il voulait. Ok sur la fin c’était craignos, ça allait clairement partir en cacahuète, mais il sait que le souverain est sacrément malin pour arriver à faire un truc potable  ici. Après tout il a réussi à faire tuer son frère non ? Pourquoi douter ? Aucun souci à l’horizon oh !

Alaric fait son possible pour retrouver ces deux compères, après tout chez les hyènes la « famille » s’est sacrée au possible, et Scar. Le tout le plus discrètement. Mais bon discret chez une hyène ça veut pas dire grand-chose, surtout si on ajoute à ça le fait qu’il puisse facilement se faire remarquer avec son côté malchance, après tout vous avez entendu comment elles rigolent ? Histoire à suivre...