Avant j'étais blanc et pur, mais ça, c'était avant ✖ Lansa Lion

Lansa a été élevé selon l'étiquette et le code de la chevalerie. Bravoure, vaillance et dévouement. Ce n'est pas là la seule facette de ce jeune homme. Il a plutôt l'esprit généreux. Donnant sans forcément attendre en retour, il aide volontiers les gens. Il a l'oreille attentive, vous pouvez vous confier à lui sans avoir peur d'un quelconque jugement. Il restera surement muet, ce qui ne voudra pas dire qu'il est insensible à votre problème. Lansa est toutefois quelqu'un d'égocentrique. Il aime être au coeur des choses, et ce, même inconsciemment. Ce n'est pas un grand bavard, au contraire. Il parle si besoin et de façon réfléchie. Il y a toujours de la retenue dans ses paroles, ce n'est pas de l'hypocrisie, c'est plutôt qu'il ne veut pas paraître trop brutal et blessant. Quelque chose chez Lansa reste intimidant. Ce n'est pas quelqu'un vers qui on irait naturellement, sauf si on veut se protéger de quelqu'un ou quelque chose. Des situations comme ça, c'est arriver souvent, où des enfants et des filles se cachaient derrière lui pour échapper à quelqu'un. Il peut être un peu sarcastique et moqueur dans certains cas, mais ce sont de petites boutades affectives. Un simple regard eut suffi à faire fuir le mécréant. En apprenant à le connaitre, on s'aperçoit que le chevalier est loin d'avoir révélé tous ses secrets.

Avant la malédiction

L'amour semble parfois bien cruel. Galaad est né dans l'amour d'un roi et d'une reine. Peut nous importe d'en savoir plus sur eux si ce n'est que le roi est mort suite à un complot, et sa femme, n'eut pas le courage d'élever son enfant dont le regard était celui du père. Elle l'abandonna à une femme qui l'éleva comme son fils au fond d'un lac. Lady Viviane, fée du lac. Elle lui enseigna les valeurs de la chevalerie et les arts pour en faire un homme bon et vertueux.
Le bébé devint enfant, puis adolescent. Il passait ses journées à méditer et à apprendre. Vivianne avait donné le nom de Lancelot au bébé adopté. Il fut lorsqu'elle le jugea prêt, envoyer à Camelot afin de devenir chevalier. C'est peut dire si son arrivée fut remarquée, attirant le regard des femmes de la cour. Lancelot était un beau jeune homme. Mais ce ne fut pas une femme parmi tant d'autres qui fit chavirer le cœur du noble chevalier. Ce fut une femme d'une grande beauté, une femme comme aucune autre, et déjà promise à un roi. Guenièvre de Carmélide venait d'épouser le roi Arthur Pendragon, roi à qui Lancelot jura loyauté.
Le chevalier blanc et pur ne le resta pas. Non, ses pensées et son cœur n'avaient d'yeux que pour sa reine, dont il devint le chevalier. Si elle l'a aimée depuis le premier instant, il n'en sut rien jusqu'à l'enlèvement de la belle par Méléagant.
Lancelot fut envoyé sauver sa reine, au nom du roi Arthur dont il était le bras droit. Avant de retourner auprès du roi, Lancelot et Guenièvre s'abandonnèrent l'un à l'autre. Ils vécurent avec le secret dissimulé pendant quelque temps.
L'aveu à Arthur fut inconsciemment, la première étape vers la fin de Camelot. Si Arthur accepta cette relation à première vue et qu'une sorte de danse à trois en découla, le roi en fut affaibli, le couple royal ayant déjà des difficultés à avoir un héritier, il n'y avait pas non plus de la jalousie entre eux.
La relation entre Lancelot et Arthur était similaire à de la fratrie, et la mort du roi sur le champ de bataille de Camlann. Le chevalier en fit affecter, et subissant les regards noirs et les remontrances des autres chevaliers et de la cour, lui et Guenièvre partirent loin de Camelot. Ils venaient de se poser dans un village assez loin pour que la mort du roi ne se sache pas encore et furent pris par un étrange nuage mauve.

Pendant la malédiction

Lansa rabattit la capuche de son manteau sur sa visite, fronçant les sourcils en inspectant le ciel noir de la nuit. Il n'était pas sept heures, le rabbit venait de fermer. Il fit un bref signe de tête à ses collègues pour les saluer avant qu'une voiture ne s'arrête face à lui, grande et rouge. Lansa leva les yeux vers le ciel, une petite pluie commençait à tomber. Un homme descendit de la voiture, parapluie en main et ouvrit la porte avant à une femme, aux cheveux bruns et ondulés. "Madame Queen." Celle-ci lui adressa un regard à la fois séducteur et menaçant. "Monsieur Lion, c'est toujours un plaisir." Elle avança vers l'entrée. Cette femme habillée de rouge, Lansa la voyait régulièrement, et pour cause, elle était sa patronne, la grande patronne du Rabbit hole, celle qu'on ne voyait pas, celle qui vous renvoyait sans même vous avoir remarqué. Bon nombre d'employé en avaient fait les frais. Lansa avait à peine remarqué le petit monsieur qui s'efforçait d'être au maximum pour la dame.

...

Il sentit son corps s'embraser au contact de la jeune femme. Il n'avait jamais chercher à connaitre son âge. Il lui faisait totalement confiance, lui donnant même un double de ses clés pour les soirs ou elle désirait avoir un toît sur sa tête. Il ignorait ce qui l'avait attirer chez cette jeune filles des rues. Elle aurait put juste être une de ses nombreuses personnes qui se cachent derrière lui pour éviter les ennuis. Il avait bien aimer son caractère. Elle était devenue sa meilleure amie, celle a qui il parlait librement. De fils en aiguille, ces échanges oraux s'étaient transformer en jeux de séduction puis il y eu le contact physique, les baisers et les dérivations. Ce n'était pas l'Amour qu'il éprouvait. Au fond de lui il le savait, ça n'avais jamais été une question de sentiments. C'était purement physique.

Quelques langues parlaient à la sortie du rabbit hole, des langues ivres qui s'insultaient ou s'esclaffaient en chantant haut et fort quand elles ne parlaient pas. "Femme à la jaune"Avec le gamin fou de madame le maire." Lansa soupirai. Rien n'arrivait jamais dans cette ville. Elles avaient trop bu. Elles déliraient totalement, rien n'était jamais arriver. Mais ce qu'il ignorait, c'est que Jamais est un mot qui ne veux rien dire, jamais est un temps qui n'existe pas, et que l'arrivée de cette femme à la petite voiture ronde allait remettre le temps en marche.