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 [Mission] Don't make a sound...

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MessageSujet: Re: [Mission] Don't make a sound...   [Mission] Don't make a sound... - Page 3 EmptyVen 17 Fév - 0:05



❝Don't make a sound❞

Mission
Dorothy s'était laissé emporter par sa peur et ne remarquait plus rien autour d'elle. Quand Felicity confia qu'il fallait quitter le bureau et que la véritable sortie était les backstages, la frayeur fut remplacée par la culpabilité. La petite fermière les avait enfermés dans cette pièce, ils étaient pris au piège. Les coups des zombis sur la porte enfonçaient toujours plus le clou. Dans quelle situation les avaient-elles mis? Elle les regarda à tour de rôle, voulant s'excuser mais rien ne sortit de sa bouche. Ses yeux se posèrent alors sur Mangle qui se tortillait et semblait vouloir dire quelque chose. Elle était à nouveau agitée.

- Qu'as-tu Mangle? Tu veux nous dire quelque chose?

De ses deux têtes, l'animatronic acquiesça avant de foncer vers le bureau. Elle essaya de l'agripper, mais ses bras n'étaient pas pourvus de mains permettant une telle manœuvre. Comprenant ce qu'elle essaie de faire, Dorothy fonça vers son amie pour l'arrêter. Felicity avait dit qu'il fallait sortir et Mangle mettait tout en œuvre pour les y aider.

- Non, on ne peut pas faire ça! C'est trop dangereux. On doit trouver un plan avant de dégager la porte.

Mangle donna un petit coup de tête pour pousser Dorothy qui comme toujours manque de tomber. Le robot renard prit alors délicatement la main de l'adolescente dans sa gueule et la posa sur le bureau, avant de faire de même avec la main de Colin. Ils se laissaient faire interloqués par son attitude. Puis elle se mit face à la porte en, les membres inférieurs légèrement repliés, prête à sauter sur les zombies. Le sang de Dorothy ne fit qu'un tour, elle lâcha le bureau et fonça sur Mangle.

- Non ! Tu ne peux pas faire!

La petite fermière n'eut pas le temps de faire quoi que ce soit que Mangle la repoussait d'un coup de tête qui perdit l'équilibre, se rattrapant au bureau. Alors sans crier gare, la tête de robot ferma ses mâchoires sur un de ses bras et arracha un composant métallique. Le bruit fut assourdissant, mais l'animatronic ne sembla avoir aucun mal. Elle approcha Dorothy lui montrant dans sa gueule cette partie d'elle qu'elle venait de s'arracher, comme fière de son geste. L'adolescente voulut la réprimander, ce n'était pas parce qu'elle ne ressentait pas la douleur qu'elle pouvait se sacrifier ainsi.

La petite fermière allait se précipiter à nouveau sur son amie quand un éclat doré attira son regard juste derrière la tête rose. Il était encore là, et il avait encore disparu en une fraction de seconde.

- Vous l'avez vu? L'ours doré là, derrière Mangle?

Seule une voix d'homme lui répondit. Dorothy ne l'identifia pas car elle était sous le choc. C'était la deuxième fois que cet ours doré lui apparaissait et cette fois elle n'avait pas été la seule à le voir, donc ce n'était pas son imagination. Soit il était très rapide et il y avait donc une autre sortie, soit c'était une image, type hologramme et il devait y avoir un jeu de lumière pour le faire apparaitre et disparaitre ainsi. La pièce n'avait pas révélé tous ses secrets. Ils devaient encore fouiller.

Dorothy examina le plafond, le sol, les murs, tout ressemblait à un décor géant tellement c'était faux. En même temps, ces murs en carton-pâte étaient aussi résistants que des murs en brique. Eux sous leur tapisserie étaient bien vrais malheureusement. Le mobilier étaient tellement sommaire qu'il n'y avait quasiment rien à déplacer. Le bureau était déjà contre la porte. Il ne restait que l'armoire qui pouvait boucher quelque chose. L'adolescente se plaça pour la pousser, elle n'avait pas la force seule, mais le reste du groupe vint vite lui prêter main forte. Et là, miracle. La grosse armoire cachait une trappe.

Dorothy sauta de joie, ils allaient pouvoir échapper aux zombies, leur filer sous le nez et rejoindre les backstages dont avaient parlé Felicity. Cela allait être un jeu d'enfant. L'adolescente se pencha pour ouvrir et ce fut le désastre. Comme tout dans cette pièce, la trappe était fausse. Enfin elle était réelle mais de l'autre côté, il n'y avait nulle échappatoire, que de la terre. Un faux espoir qui fit à nouveau culpabiliser Dorothy.  

Dépité, le groupe retourne vers la porte, Dorothy en tête. Les zombis continuaient à toquer inlassablement. Mangle donna à la jeune fille un petit coup de tête d'encouragement. Contrairement à d'habitude, il fut très léger.

- C'est vraiment la seule solution?

La tête de renard acquiesça doucement pendant que Dorothy et Colin se remettaient en place de chaque côté du bureau pour le déplacer. Mangle reprit sa position d'attaque. C'était un cauchemar... La voix de Colin s'éleva pour donner les directives. A trois, ils soulèveraient le bureau, et le reculerait, la porte s'ouvriraient alors et il faudrait agir vite.

Dès qu'ils eurent déplacé le bureau, tout se passa très vite. Mangle sauta sur le meuble, les faisant lâcher sous le choc et la porte s'ouvrit sur l'ours brun, le lapin et le canard. Leur amie déploya tout son endosquelette pour les retenir et les repousser. Malgré bien des efforts, elle ne put faire basculer que le lapin, les deux autres reculèrent mais ne tombèrent pas. Cependant, cela laissa le temps aux 4 compères de fuir.

Felicity, en tête, traversa la pizzéria pour rejoindre les coulisses. En passant devant la scène, Dorothy remarqua l'ours doré. Cette fois, ce n'était pas une apparition, il était bien là, assis, immobile. Ses yeux noirs avec une petite lueur rouge fixaient un point en face de lui. Lançant un regard derrière elle, attirée par les bruits de combats qui faisaient rage, la petite fermière aperçut Mangle en bien mauvaise posture. Elle ne faisait pas le poids face à ces trois animatronics imposants. Le canard et le lapin s'occupaient d'elle et déjà l'ours brun arrivait de son pas lents de zombie vers le groupe. Il fallait faire vite.

Ils y étaient arrivés. Un gros panneau indiquait "Backstage", ils étaient sauvés. Sauf qu'en appuyant sur la poignée, ils se rendirent vite compte que c'était verrouillé. Impossible d'entrer, de sortir, impossible de faire quoi que ce soit.

- Tous les quatre, on devrait pouvoir l'enfoncer. On y va à 3. 1, 2, 3!

Ils coururent vers la porte mais elle ne bougea pas d'une millimètre. Elle était résistante pour une simple porte, elle n'était même pas blindée. Il fallait trouver une solution et vite. Dorothy se retourna pour regarder s'il n'y avait pas une clé ou quelque chose pour forcer la serrure. L'ours brun se rapprochait de son pas lent et claudiquant. Même s'il était rassurant de se dire qu'en courant ils le sèmeraient facilement, il finirait par les rattraper au bout d'un moment. Leur destin était scellé s'il restait dans cette pizzéria.

Du coin de l'œil, l'adolescente vit quelque chose d'étrange. L'ours d'or assis sur scène avait des ratés, comme quand la télé a une mauvaise réception. Etait-ce un hologramme ou quelque chose dans ce genre? Curieuse, elle s'approcha tout doucement pour le toucher. Sa main entra en contact avec la matière à mi-chemin entre le métal et la peluche. Il était donc bien réel. C'était quoi alors cet effet? La petite fermière se pencha pour regarder les yeux du robot. Cette lueur rouge l'intriguait, qu'elle ne fut pas son erreur. Le regard de l'animatronic était perçant comme des lasers. Sous le coup, elle ferma les yeux apercevant juste l'ours "glitcher" encore une fois.

En rouvrant les yeux, tout fut étrange. Dorothy avait un point de vue très différent de la seconde d'avant. Sa vision n'était plus la même. Elle était comme assise sur scène. Elle essaya de tourner la tête mais elle ne pouvait pas bouger. En y réfléchissant, elle comprit vite, elle était à l'intérieur du gros nounours. C'était impossible. Comme le voulait cette femme, comme l'avait prévu Baby Circus, son âme était coincée dans un animatronic. Jamais elle ne reverrait Toto, on allait lui piquer son corps, sa vie et elle devrait une nouvelle fois faire le deuil de ceux qu'elle aimait. Un murmure se fit entendre. Cela l'entourait à la fois en écho dans le costume et dans sa tête.

- Ne panique pas... Je ne vais pas te faire de mal.

Cette voix, mielleuse, angélique et en même temps tranchante. C'était celle de Baby Circus. Où était-elle? La voix résonnait dans sa tête.

- Elle croit que m'enfermer dans ce costume et jouer de ses menaces m'a rendue impuissante, obéissante... mais je vis ici depuis si longtemps. Je vis ici depuis la création même de ce monde... j'en ai été la première habitante. La première... prisonnière. Je le connais sur le bout des doigts... j'en connais tous les fonctionnements. Elle a essayé de nous discipliné, elle nous a changé de corps à nouveau... les autres n'ont pas résistés, ils sont à nouveau à elle... mais je ne le serai jamais. J'ai bien trop de détermination. Elle laissa échapper un petit rire avant de reprendre : Et toi, l'Innocente... Tu as promis de nous sauver, alors... Fais-le.

Une nouvelle vague, un éclat de lumière et Dorothy vit à nouveau par ses propres yeux. L'ours doré était en face d'elle, toujours dans la même position mais la lueur rouge avait disparu de ses yeux. La jeune fille regarda sa main, une clé rouge s'y trouvait maintenant. Que venait-il de se passer? Pour vérifier, elle secoua l'ours pour le réveiller, mais il tomba en arrière, sans vie, vide. Il n'y avait plus rien à faire, si ce n'était utiliser cette clé qui étaient sûrement celle des coulisses.

Sauf, qu'imprévus, les zombies avaient bien avancé et attaqué Colin Felicity et Hippolithe. Mangle était au sol près de la porte du bureau, elle bougeait encore. Combien de temps avait-elle été dans le corps de l'ours doré? Hésitant une seconde, Dorothy choisit de partir vers les backstages. Cela lui coutait mais si elle voulait vraiment sauver Mangle, il fallait trouver la responsable de tout. La petite fermière fonça tête baissé vers le groupe, esquivant comme une reine les zombies, ils étaient si lents, ce n'était rien par rapport à la fois où elle était tombé dans l'enclos des cochons, eux avaient été plus difficile à éviter. Une fois à la porte, elle mit la clé dans la serrure. Un déclic confirma qu'elle était déverrouillée.


© Pando


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MessageSujet: Re: [Mission] Don't make a sound...   [Mission] Don't make a sound... - Page 3 EmptySam 18 Fév - 23:39

Don't make a sound

Le doigt toujours pointé en direction de Niels, Chara n'avait pas su quoi dire de plus qu'une bêtise supplémentaire. Il avait fiché sur son visage un sourire figé, pas des plus rassurant. Oups, elle qui pensait qu'il serait heureux de la revoir, quel malpoli. Mais maintenant qu'elle réfléchissait un peu plus à la question, il était peut être de mauvaise humeur après s'être fait capturé haha... Mais bon, elle supposait que sur ce point, elle n'aurait pas le temps de lui poser trop de questions... Elle fronça les sourcils légèrement lorsqu'il lui tapa dans la main avant de lui présenter les lieux comme elle lui avait si gentiment demandé.

Elle fit une grimace à la mention du propriétaire initial du verre de lait avant d'ouvrir immédiatement la bouche pour rétorquer à la dernière partie du message de Niels.

- En tout cas il était très bon ce lait. J'en avais besoin, excuse moi mais je suis pas ta mère aux dernières nouvelles ! J'étais quelque peu écrasée sous les fesses d'un animatronics si tu veux tout savoir, ou alors inconsciente je sais plus.... BREF.


Tout ça pour dire qu'elle aussi en avait bavé lors de leur séparation. C'était d'ailleurs un miracle qu'elle se porte encore aussi bien. Enfin, rapidement Niels repris son masque le plus chaleureux et lui indiqua qu'il était hors de question pour lui qu'ils restent une seconde de plus dans cette endroit. Elle n'avait aucune idée combien de temps il était resté ici, mais elle supposa qu'il n'en avait pas récolté de très très bonnes expériences.

- C'est une tarte au citron hm ? Baaaaah je préfère celles à la cannelle et au caramel !


Après quoi, elle suivit Niels bien sagement dans les couloirs. Jusqu'à ce qu'il s'arrête et qu'elle rate de peu de se cogner contre le dos du grand homme. Niels avait repéré quelque chose, et ce quelque chose semblait être cette réplique de Coraline avec de drôle de yeux. Ah oui, c'est vrai qu'après tout, elle avait été emportée par le même miroir qui avait conduit Chara dans cette endroit... Retomber sur elle aussi tôt n'avait donc rien de très étonnant. La brunette allait faire un pas en avant, prête à en découdre avec cette marionnette, lorsque son partenaire lui indiqua d'un simple signe qu'il allait s'en charger. Donc elle les laissa converser, restant en arrière, les bras croisés sur son torse, s'ennuyant un peu. Bon dieu mais pourquoi parlaient ils autant. Si ça ne tenait qu'à elle, elle l'aurait déjà claquée cette copie imparfaite.

Enfin, rapidement Niels se décida à lui arracher les yeux... QUOI ? Mais c'était à elle de faire ça d'habitude quel traitre. Enfin... Du sang se mettait à couler de l'œil désormais manquant de la petite poupée. Cette pitoyable apparence lui faisait quelque peu penser à elle, lorsqu'elle n'avait plus d'âme. Après tout, elle aussi pleurait régulièrement du sang à l'époque.

Une voix de femme résonna, et Chara croisa les doigts pour que Niels finisse le travail rapidement. Rhaaa si il l'avait laissé faire ça aurait déjà été fait. Elle offrit d'ailleurs une mine boudeuse au marionnettiste lorsque ce dernier mentionna que la prochaine fois que ce genre d'occasion se présenterait, elle aurait quartier libre, mais elle finit par sourire. Rapidement, ils bougèrent et redescendirent les escaliers. Chara était déjà passé par là du coup elle indiqua rapidement à Niels les différents endroits inaccessibles. Ce n'était pas le moment de perdre du temps après tout.

Mais alors qu'elle pensait ça, Chara soupira longuement en apercevant Niels se noyer dans les yeux de son propre reflet, quand tout à coup, un petit détail attira à elle aussi son regard. Il s'agissait d'une petite ombre sous une porte. Elle n'eut pourtant l'impression de l'avoir fixé qu'à peine une seconde, et pourtant quand la brune détourna son regard de la mystérieuse ombre, elle était toute seule, et Niels avait filé dans la pièce d'à côté. D'un pas rapide, elle s'était mise en tête de suivre ses pas quand tout à coup une main métallique en décida autrement et se saisit d'elle, l'envoyant voltinguer contre un mur. Neutralisant au passage ses mouvements et sa capacité à produire le moindre son. Chara restant Chara, elle ne s'était bien sure pas laissé faire aussi facilement, ou l'aurait souhaité du moins. Parce que tout ses débattements inutiles n'eurent comme seul réel effet de faire souffrir qu'un peu plus son pauvre corps amoché.

Complètement sonnée, les yeux entrouvert et la respiration irrégulière, Chara sentit l'animatronic à qui appartenait la main lâcher prise, et elle glissa le long du mur, jusqu'à finir pitoyablement assise sur le sol, toujours dos au mur. Alors qu'elle tentait de reprendre ses esprits du mieux qu'elle pouvait, elle se trouva toujours dans l'incapacité de bouger, mais elle reconnu son agresseur. Il s'agissait de ce drôle d'animatronic qui était à l'origine de l'enlèvement de Coraline et de Niels. Elle put l'apercevoir se poster devant une porte, mais rien n'était bien clair aux yeux de la pauvre Chara désormais.
Enfin, elle n'eut pas le temps de se concentrer plus sur la silhouette désormais si lointaine de l'animatronic quand une nouvelle silhouette fit son apparition. Elle venait de sortir d'une porte non loin du coin de mur contre lequel elle reposait pitoyablement au sol. La vision toujours un peu floue, Chara sembla distinguer ce qui se devait d'être une femme en robe noire, avec des reflets flamboyants et... Des boutons à la place des yeux ? Sans prévenir, la bonne femme s'accroupit devant elle et se saisir de son menton, comme pour examiner son visage. Dans un état second, luttant contre l'évanouissement, Chara avait ses grands yeux rougeâtres plongés dans ses boutons sans émotions, qui semblaient eux l'examiner avec froideur. Cet examen fut bref, et quelques secondes plus tard, elle était déjà de nouveau debout, sa main ayant quitté le visage légèrement couvert de sang de Chara.

- Mmh, je vois que Ennard s'est déjà bien amusé avec son nouveau jouet. Ils cassent de plus en plus vite, c'est embêtant... Enfin, je m'occuperai de toi plus tard.

Sa vois était glaciale. Après quoi, sans un regard de plus à son attention, elle la laissa comme si de rien n'était et s'éloigna. Chara nota par miracle vu son état qu'elle avait laissé la porte depuis laquelle elle était sortie entrouverte, mais l'idée de la franchir n'avait même pas franchit l'esprit de la jeune femme. Elle voulait juste suivre cette femme et lui cracher au visage. Serrant les dents, rassemblant toute la determination contenue dans son petit corps désormais si fragile, elle tenta de se lever.
Tant bien que mal. Aussitôt sur ses deux pieds qu'elle retomba aussi sec. Gémissant légèrement du à cette nouvelle rencontre avec le sol froid du long couloir, elle n'abandonna pas pour autant. Si elle ne pouvait pas marcher, alors elle ramperait. Et c'est ce qu'elle fit, et ce dans la même direction que la femme aux boutons...

Elle avait presque atteint le bout de couloir quand elle aperçu une porte, de laquelle sortit celui qui se nommais donc Ennard et la femme en noir. Cette dernière ne sembla d'ailleurs remarquer sa présence au sol au milieu du couloir que par hasard, mais décida que la cuisine était pour le moment plus important qu'une jeune femme qui faisait la poussière avec son propre corps. La seule attention qu'elle lui montra fut un signe désintéressé en direction de l'animatronic qui se tourna immédiatement vers Chara, alors que sa "propriétaire" disparut dans la cuisine, sans doute pour faire des tartes au citrons qui ne lui serait pas destinées. De son côté, Ennard se planta devant elle, s'accroupissant pour l'observer en silence.

Stoppée dans son élan, Chara daigna à son tour poser son regard blasé sur l'endosquelette, ne trouvant rien d'autre de plus intelligent que de faire partager au monde son ennui de la situation.

- Uh ? J'aurais pas vu ta sale tête quelque part ? Hors de mon chemin.

Après quoi, elle continua de ramper, et ce, jusqu'à ce que son propre front heurte le corps métallique de Ennard. Ce dernier posa alors son pied sur le dos de Chara pour s'assurer qu'elle reste à terre. Oh pour ça pas de soucis, elle n'aurait pas pu se lever quoi qu'il advienne. Mais ça ne l'empêcha pas de se débattre de nouveau, à la grande horreur de son propre corps. Ennard se décida alors de libérer son dos, comme curieux de savoir ce qu'elle allait faire ensuite.

Naturellement, elle recommença automatiquement à ramper, tel un robot programmé uniquement dans cet unique but. Ennard semblait jouer avec elle comme avec une poupée. Il la saisit par le pied et la tira plus loin de son objectif, comme si il essayait de tester sa persévérance et sa détermination. Mais Chara n'était pas prête d'abandonner. Elle était prête à ramper pour toujours si elle avait à.

Sans doute déçu de cette détermination infinie, Ennard sembla déjà être fatigué de ce jeu et l'attrapa violemment par le col avant de la coller de nouveau sans la ménager contre le mur (oui Dada j'ai repris ton jeu de mot pourri mimi ). Après quoi, il la regarda droit dans les yeux. Qu'est ce qu'il lui voulait ? Ne sachant honnêtement plus quoi faire, et étant un peu littéralement au bout de sa vie, le visage de Chara se déforma en un grand sourire des plus dérangeant et malgré la douleur de cette nouvelle rencontre avec son cher mur, Chara éclata de rire. Et son rire n'avait rien de sain ni heureux pour le coup. Mais de quoi se moquait elle ? Parce que même si Chara n'était plus des plus saines mentalement parlant, ce rire n'avait rien d'aléatoire. Mais ce moquait elle plus de l'animatronic pour penser que de simple coup seraient capable de stopper sa détermination à atteindre cette porte ou alors d'elle même pour paraitre si faible ? Ça, elle n'en avait aucune idée.

En réponse à ce rire, Ennard ouvrit la bouche, de laquelle sortit une musique précipitée et agressive. Après quoi, l'animatronic lâcha la jeune femme sans ménagement, et Chara tomba telle une poupée inanimée sur le sol. Par la même méthode que juste avant, il traina la pauvre jeune femme par le pied mais cette fois ci en direction de la porte que Chara tentait désespérément d'atteindre en rampant.  Ça y est. SO CLOSE I CAN TASTE IT Adios Désormais ils étaient juste devant, si elle arrivait à se libérer il lui suffirait de...

Non, elle était bien trop optimiste, voilà que de nouveau une voix de femme s'éleva à l'attention de Ennard.

- Enfin Ennard, laisses-en un peu pour les autres aussi ! Il est déjà tout cassé. Ramasse-le et va le ranger dans la chambre ! Et après tu reviens ici. C'est compris ?

Chara n'avait aucune idée de qui étaient les autres mais ça ne lui disait rien qui vaillent. Elle venait à peine de lui dire bonjour que cette mystérieuse porte semblait déjà si loin. Désormais en sac à patate sur les épaules de l'animatronic, elle l'observa s'éloigner de plus en plus alors qu'elle traversa de nouveau ce maudit couloir en sens inverse. Son nouveau moyen de transport pas des plus confortables entra dans une des pièces du couloir et la jeta à l'intérieur sans aucune pensée pour ses pauvres os fragiles. Et à ce niveau, même le verre de lait bu un peu plus tôt ne pu lui éviter ce son bien familier d'os qui se brise lorsqu'elle heurta de nouveau violemment le sol. A ce stade Chara avait tellement mal qu'elle ne saurait dire qu'elle partie d'elle s'était réellement cassée...

Plongée dans le noir complet, Chara entendit Ennard fermer la porte derrière elle, la laissant ainsi seule. Essayant de bouger, elle grimaça en tentant de déplacer son bras gauche. Qu'allait elle devenir, y avait il encore de l'espoir pour elle, allait elle... Oh, qu'importe. Elle n'en avait plus rien à faire. C'était pas comme si quelqu'un allait pleurer si elle était amené à disparaitre après tout. Les gens pleureraient Frisk si c'était le cas, pas Chara. Après tout, elle n'avait pas d'amis. Elle sortit de ses pensées macabre lorsqu'elle fut prise d'une quinte de toux.

Et c'est là qu'elle se rendit compte qu'elle n'était seule ici, lorsqu'alors qu'elle essuyait le sang qui coulait légèrement de sa bouche, quelqu'un se mit à son tour à toussoter. Puis, une petite voix sans doute aussi faible que la sienne s'éleva dans la noirceur de la pièce.

- Oh... quelle créature étrange.


Cette voix lui était bien familière.

- .........

Chara se tourna comme elle put en direction de la voix et leva la tête, essayant de discerner quelque chose dans le noir, en vain.

- Coraline ?

Ça ne pouvait être qu'elle. Alors que le silence venait de retomber, et que le suspense était à son comble, Chara ne put s'empêcher d'ajouter...

- Une minute... C'est moi que tu traites de créature étrange ?

Après quoi, le silence retomba pour de bon, et épuisée de lever la tête, Chara reposa cette dernière sur le sol froid de la chambre, attendant... Mais attendant quoi exactement...?




A suivre...
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MessageSujet: Re: [Mission] Don't make a sound...   [Mission] Don't make a sound... - Page 3 EmptyDim 19 Fév - 22:42


Don't Make a Sound

Pleins de gens omg




Tout s’enchaîna rapidement et Chester poussa un soupir. Certes il flippait face à ces zombies, mais s’enfermer, dans une pièce où il n’y avait pas d’issue n’était pas forcément la meilleure idée que Dorothy avait pu avoir. Néanmoins, il comprenait qu’elle avait agi sous le coup de l’émotion, pour les protéger, et c’est pour cela qu’il ne prononça aucun mot, seul les battements rapides de sa queue pouvant montrer sa désapprobation. Retournant dans le bureau, il haussa un sourcil quand l’ancienne fermière leur demanda s’ils n’avaient pas vu un ours doré. Plissant les yeux, faisant le tour de la pièce, il était peut-être le seul à prendre en compte la vision de la jeune femme, alors qu’il entendait Félicity leur expliquait qu’il fallait rejoindre les backstages. Il n’y avait qu’une seule solution, et ce n’était pas forcément la préférée du chat. « On ne peut plus reculer, soit on se fait prendre comme des rats dans cette pièce, soit on essaye de fuir comme eux entre les jambes des animatronics et bizarrement je penche pour la deuxième option. » Regardant Colin, un petit sourire se dessina sur son visage à l’évocation de cette métaphore animale. « Puis Mangle est aussi de cet avis. » Effectivement l’animatronic était au niveau du bureau, prête à le dégager. Seulement, Dorothy l’empêcha de le faire, l’empêchant de se sacrifier. « Nous n’avons pas le temps pour ce genre de choses. » Son ton était rude, mais qui cachait derrière un tremblement. Ce n’était pas parce qu’il fallait le faire, qu’il était favorable à cette idée. « C’est la seule solution. » Cependant la jeune femme ne l’écouta pas, persuadée qu’il y avait autre chose dans cette pièce et elle commença à fouiller, sous l’œil exaspéré du chat. Quand elle trouva une trappe, son sourcil s’arqua mais comme tout le reste, ce n’était qu’une illusion, du faux. C’était à prévoir, tout était faux ici alors pourquoi la sortie serait-elle vraie ?

Colin qui devait s’impatienter aussi, rappela tout le monde à l’ordre, devant la porte qui n’allait pas résister si les coups continuaient de pleuvoir ainsi. Hochant la tête, Hippolyte se mit alors d’un côté du bureau pour l’aider à le pousser. En un instant, dès que le meuble se souleva de la porte, cette dernière céda sous les assauts des zombies. Il eut un dernier regard pour Mangle, l’illuminant de ses yeux bleus avant de prendre la fuite, le passage ayant été libéré grâce à elle. Courant aussi rapidement que son état pouvait le laisser faire, Chester remarqua le panneau backstage, accélérant le pas. Une immense porte bloqua alors le passage, et comme il fallait s’y attendre, cette dernière était bloquée. Regardant la serrure, il aurait bien essayé de la crocheter, mais elle n’avait pas la même forme que l’autre et il n’avait pas les outils adéquats pour le faire. Regardant aux alentours pour voir s’il n’y avait pas un autre moyen de sortir, son attention fut attirée par l’ours doré qui n’arrêtait pas de glitcher. Mais surtout, ce qui lui fit écarquiller les yeux, c’est la disparition de Dorothy, quand sa main rentra en contact avec l’animatronic. N’hésitant pas une seconde, il se rapprocha de l’ours doré, se positionnant devant lui, sans le toucher. Il avait un mauvais pressentiment, ayant une petite idée de ce qui avait bien pu se passer. Lançant son radar pour sonder l’animatronic, cela confirma bien ses pensées. L’âme de Dorothy avait été aspiré et elle était en dualité avec celle se trouvant dans l’ours doré. Il allait lancer son pouvoir quand le bruit d’un autre animatronic derrière lui l’en dissuada. Se déplaçant légèrement pour avoir une vision globale, il sursauta, faisant un bond quand Dorothy réapparut devant lui, tandis que la carcasse vide de l’ours doré tomba au sol, totalement inerte. Pensant que ce n’était pas le bon moment pour les questions, il lui emboita le pas, observant qu’elle était encore un peu sonné, n’ayant pas vu qu’il était derrière elle. Forcément, rencontrer des âmes, parler avec n’étaient pas choses faciles, et même lui, dont c’était l’essence vital ressentait les effets.

Ne s’en préoccupant pas plus, ayant d’autres soucis plus importants comme les animatronics zombies qui s’agglutinaient autour de lui, il les évita, d’un bond félin, s’amusant même à en taper un avec sa queue, avant de s’engouffrer dans le passage que Dorothy avait ouvert avec la clé donné par cette âme mystérieuse. La pièce, où plutôt les pièces étaient à l’image du reste, bizarre. Coupé en deux, séparé par un mur, elles étaient toutes les deux étranges. L’une délabré, où l’on pouvait observer qu’en l’état, ils ressemblaient à la décoration d’un restaurant e où se trouvait une bouche d’aération comme par hasard. Tandis que l’autre ressemblait à une sorte de cave à vin, avec des grosses pierres où de l’humidité suintait. Mais surtout, il y avait un petit escalier en bois, menant à encore une porte en bois. Ne voyant pas d’autre solution, il se précipita dans cette pièce, grimpant trois à trois les marches. « C’est une habitude .. » Car bien entendu, la porte était fermée. Néanmoins, elle était dans un état de pourriture avancé qu’un simple coup d’épaule la fit céder. Il y avait encore des marches, encore des escaliers à grimper derrière. Commençant à les monter, son instinct félin le fit se stopper en plein milieu. Il se sentait observer, et pour cause, des yeux globuleux l’observaient. Son sourire s’étira tout du long, alors qu’il murmurait dans un ronronnement. « Mr Midnight ». Ce ne pouvait être que lui, ce chat qui se léchait la patte avant de se lever et de disparaitre. Totalement obnubilé par sa recherche, il ne se soucia plus de ses camarades et repris son ascension. Au bout de quelques minutes, les marches débouchèrent enfin sur l’extérieur. Surpris, il avait l’impression de se trouver à Wonderland, à l’entrée des marais de Tuppence, de son propre royaume. Levant la tête au ciel, il remarqua que la lune était une sorte de bouton géant, et son propre instinct d’astre de la nuit qu’il avait pu être lui disait qu’elle était fausse, comme peinte sur une toile de maître.

Entendant que les autres l’avait suivi, il reprit sa course mais cette fois ci à travers ce jardin étrange.  Il s’arrêta au bout, derrière d’énormes broussailles, quand le chat se stoppa, s’asseyant face à lui. Le regardant dans les yeux, tandis qu’il l’illuminait, il souria de tout son saoul. « Je t’ai enfin trouvé Mr Midnight. » « Tu es le deuxième a m’appelé ainsi aujourd’hui. » « C'est parce que Coraline m'a donné ce nom là pour te chercher. Quel est ta véritable dénomination alors ? » « Je n'ai pas de nom. Je n'en ai pas besoin. Mais si tu y tiens, utilise celui que l'on t'a donné pour me désigner. » Hochant la tête, ayant lui-même plusieurs noms à son actif, il attaqua alors rapidement dans le vif du sujet, même si plaisanter avec un congénère aurait pu être une bonne chose. « Quel est ton rôle ici ? » Le silence tomba rapidement après sa question, tandis que les deux chats se jaugeaient du regard. « Je dirais que je n'en ai pas réellement, mais ce serait mentir, quelque part ; je vais et je viens. et je m'efforce au passage de mettre en garde les pauvres gens qui s'égarent dans ce monde à la recherche d'un présent plus exaltant. » « Oh, nous avons plus en commun que notre félinité. Tu es une sorte de guide alors. » Mr Midnight hocha alors de la tête tandis que les autres arrivaient. « Un jour, il faudra que l'on fasse plus amples connaissances ». « Avec grand plaisir. » . Les deux chats ronronnèrent, mais l’ambiance changea radicalement, le sérieux ayant repris sa place. « Épargnez-moi les questions, nous n'avons pas beaucoup de temps. Je vous ai amené au fond du jardin surtout pour ne pas être vus depuis les fenêtres du Pink Palace, la bâtisse derrière vous... Je ne sais pas tout ce que vous savez sur cet endroit, mais je pense que vous avez pu constater qu'il n'est pas exempt de dangers. … Il va falloir agir vite. La Beldam vous croit morts dans les souterrains... Son arrogance prend parfois le pas sur son bon sens ou sa prudence, paix à son âme. Avez-vous pris tous les objets avec vous ?.. »

Tout le monde sorti alors les objets qu’ils avaient récupérés, et Chester qui fit la même chose, pensa alors à la souris qu’il avait gardé dans sa poche. Dès qu’elle apparu dans le champ de vision de Mr Midnight, ce dernier feula violemment. « Ne la laisse pas te filer entre tes doigts, si elle parvient jusqu'aux oreilles de la Beldam, elle saura que nous sommes tous ici... » Il lui répondit dans une sorte de sifflement. « C’est bien pour cela que je l’ai capturé ! » Le félin noir regarda intensément l'ancien félin devenu humain avant de reprendre son nettoyage de patte. Mais s’ils avaient pu se faire un check, les deux chats l’auraient fait, mais ils se contentèrent juste de remuer la queue dans un même mouvement synchronique. Plaçant tous les objets au centre, Mr Midnight reporta son attention dessus. « Bien. Réunissez les objets de manière à ce qu'ils semblent former un animatronic... Oh. Il manque quelque chose... Quelque chose qui doit être dans le Pink Palace. Enfin, en dehors de Coraline. » Cheshire pouvait sentir dans la voix du chat, que cette fois l’ironie était là pour masquer une réelle crainte. Il l’observait regarder le Pink Palace avant de revenir vers eux, perdant cet air mystérieux qu’il avait pu avoir. « Votre sort me laisse passablement indifférent, mais pas celui de quelqu'un qui se trouve enfermé là-bas. » Après tout c’était normal, les chats n’étaient pas connu pour leur grand sens de la cohésion sociale. « Vous arrivez d'une ville où l'on vous a arraché vos fins heureuses ; eh bien, permettez-moi de vous raconter l'histoire de quelqu'un qui n'a jamais pu goûter la douceur de sa fin heureuse même avant la malédiction. Elle a voulu, mais n'a pas pu. Et c'est aujourd'hui qu'elle a enfin l'opportunité d'accomplir ce qui aurait dû être la fin de son aventure, la fin de son histoire... »

Roulant des yeux, Cheshire n’avait pas forcément envie d’être le spectacteur d’une histoire de conte et légendes. « Je ne voudrais pas paraître impoli mais nous n'avons pas le temps d'écouter son histoire. Je le sais, Coraline souffre et a toujours souffert, je l’ai vu dans son âme. » Le regard du chat noir était perçant, presque défiant, comme lui reprochant de l’avoir interrompu mais avant vite de se décontracter, et même de rigoler. « Ouf ! Je voulais vous convaincre de rejoindre ma cause en vous racontant l'histoire tragique de quelqu'un dans ce Pink Palace mais visiblement vous êtes déjà convaincus. Parfait ! Je n'ai jamais été un grand fan de narrations horrifiques. » Se rapprochant du groupe, il continua sa prise de parole. « Alors nous la ferons courte : ce semblant d'animatronic dont vous avez assemblé les pièces, a pour rôle de libérer les âmes de ceux qui habitent les animatronics que vous avez croisés. Imaginez un peu la chose sous la forme de clés et de serrures, et que toutes les pièces sont éparpillées partout... Et là, il nous manque très exactement une pièce, et la personne capable de tourner la clé. Je suis presque certain que ces deux éléments se trouvent actuellement dans le Pink Palace, mais je n’aie pas été en mesure de les repérer... et surtout, la Beldam et son lèche-botte Ennard y sont aussi. » Toussotant, il rajouta. « Mais soyez indulgent avec lui. Les lavages de cerveau sont souvent très efficaces, surtout quand c'est elle qui les prodigue. » Au moins, il avait la réponse à l’une de ses questions, comment libérer les âmes. Car même s’il pouvait communiquer avec, qu’il avait promis de les aider, il n’était pas en mesure de les extraire d’un corps alors cette question tournait depuis tout à l’heure dans son esprit. « Ennard ? C’est aussi un animatronic ? »

Il valait mieux connaître la nature de tous leurs ennemis pour avoir une chance de les vaincre. Mr Midnight hocha de la tête en signe d’approbation. Réfléchissant, son cerveau reliant toutes les informations, il eu alors son fameux sourire qui s’étira jusqu’à ses oreilles. « Oh alors c’est donc lui Ennard. » C’était le seul animatronic dont il ne connaissait pas le nom et pour cause et Mr Midnight venait de lui apporter la réponse à sa question. « Je devine à ta conclusion que vous vous êtes ainsi déjà rencontré ; ça m'évitera d'avoir à vous faire un dessin. » « Oui, plusieurs fois et je peux t’assurer que je m’en occupe. Nous pouvons ainsi nous préoccuper véritablement que de la Beldam. » Il en était persuadé, Ennard était le petit garçon dans l’endosquelette qu’il avait croisé à plusieurs reprises, et même si l’influence de la Beldam était considérable, il savait très bien qu’il pouvait rivaliser avec elle. « Mieux vaut régler le problème à sa source de toute manière. La Beldam est celle qu'il ne faut jamais quitter des yeux, mais ne la laissez pas vous envoûter non plus. Ses yeux sont quelque peu... spéciaux. » « Oh les miens aussi. » Faisant un clin d’œil à Mr Midnight, sa queue fouetta l’air, sentant que l’heure approchait enfin. «Bien, il nous faut un plan d'action, nous ne pouvons pas nous jeter dans la gueule du loup comme ça ! Des idées ? »



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Colin O'Cahan

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MessageSujet: Re: [Mission] Don't make a sound...   [Mission] Don't make a sound... - Page 3 EmptyMer 22 Fév - 2:58

[Mission] Don't make a sound... - Page 3 CCqbLWp

Don't make a sound...

Tout ça sonnait comme un cauchemar. Tic Tac Tic Tac, le temps nous était compté. Tic Tac Tic Tac la mort s'approchait doucement. Tic Tac Tic Tac le jeu prendrait ainsi fin. Tic Tac Tic Tac, le silence se fut. BOOM ! le bruit fracassant d'animatronics zombies frappant de toute leurs forces sur une porte close pour véritablement en finir avec le petit groupe qui avait déjà subit quelques pertes. Espérant au plus profond d'eux que les autres soient plus ou moins saint et sauf.

Colin croisa le regard du comparse félin et sourit à la phrase qu'il venait de dire. Ses yeux de tigre brillait. Malgré l'aide qu'il avait apporté, rester là , à attendre une mort certaine, n'était pas dans son projet futur et surtout présentement. Il serra un instant un côté de Mangle, comme un geste affectif et de remerciements. Il ne resterait pas là et dans une même voix, il fit comprendre aux autres qu'il était temps de sortir et d'en finir.

Alors qu'ils poussaient le meuble, la porte s'ouvrit, Mangle sauta et leur permis de passer. Rapidement, ils arrivèrent à la porte dite...fermé. Il tourna la tête, Mangle venait de se faire jeter au sol dans un piteux état. Non ! Il feula mécontent. Il esquiva certains coups. La porte fut ouverte, il eut juste le temps d'écarter Félicity du chemin d'un de leur assaillant, le canard plus exactement, pour lui éviter d'être blesser, recevant le coup à la place alors que les deux autres étaient sur lui. Tel une boule de flipper, se retrouvant entre eux trois, jusqu'à atterrir sur le mur assez violemment. Il grogna se relevant plus vite malgré la douleur, il avait mis toute sa vitesse de félin, attrapant la main de Félicity, refermant la porte pour ne pas à avoir à se battre plus longtemps.

Il respira sur le coup assez fort, arriver au bout des marches, il regarda un peu plus loin, là où une lumière était projetée à travers une fenêtre sans doute. Mais pour l'heure, il préféra rejoindre les autres, pour du moins reprendre un minimum de force et de respiration. Se faire cogner de toute part et lancer contre un mur assez brutalement, lui avait couper le souffle pendant un instant. Il avait beau supporter la douleur de toute ce qu'il avait pu subir dès le début, il n'était qu'un homme aussi et devait avoir un temps minimum de pause. Il écoutait plus ou moins ce qu'il se passait, la conversation qui suivit. Les objets devant eux, l'annonce qu'il en manquait un et qu'il devait sans doute se trouver dans le palace. Chouette !

Il s'était plus ou moins accroupi. Il fronça cependant des sourcils, se rappelant de cette dite lumière. Il observant la bâtisse, prenant la pierre, rien. Le palace devait avoir eu une jolie teinte à une époque, maintenant il semblait si vieux, délabré et sale. Il leur fit signe d'attendre ici, alors que Hippolyte demandait si quelqu'un avait une idée. Il s'approcha délicatement sur le flanc gauche de la maison, le jardin se trouvant face à l'entrée de la bâtisse. Prudemment et avec agilité, il se retrouva bien vite en dessous de la fenêtre éclairée. Il releva la tête légèrement et put apercevoir une femme de dos, préparant quelque chose. Il voulut savoir quoi mais sa vigilance ne dut pas être aussi efficace due à son choc plus tôt, qu'il vit une tête d'animatronic..le fameux Ennard. D'une vitesse féline, il s'échappa de l'endroit, retrouvant les autres.

Était-il paniqué ? Non, il avait eu beaucoup de chance de ne pas s'être fait plus repérer. Cette femme, était donc la Beldam. La suggestion de la tuer avait été proposé, plutôt comme une évidence qu'une possibilité. Il ne savait quoi penser de cette idée, tout ce qu'il savait, s'était qu'il devait sauver toutes ces âmes.

"La fenêtre donne sur une cuisine, la Beldam s'y trouve en compagnie d'un animatronic, il s'et agité en me voyant mais cela ne semble pas avoir alerté la Beldam" , elle les croyait morts, se dit-il. Il devait entrer et trouver ce qu'ils leur manquaient, retrouver le reste de la bande. Il posa son regard sur le chat noir, lui posant la question. "Y'a t-il une issue qui pourrait nous faire entrer ?". Midnight ronronne légèrement, comme s'il réfléchissait, puis répondit "À ma connaissance il y a la porte d'entrée en accès direct... ou alors la fenêtre à l'étage supérieur, elle est restée ouverte et ça doit être la seule qui n'est pas condamnée. J'espère que tu es agile, félin." ses yeux dorés scintillent légèrement en disant cela. Colin le regarda, les yeux brillant et un petit sourire apparut.

Il regarda tour à tour les personnes. "Ecoutez, il est temps d'entrer dans cette bâtisse, nous sommes proche du but, c'est certains. Nous avons plusieurs objectifs. Le premier, trouver ce qui nous manque, le deuxième, retrouver nos comparses d'infortunes et le dernier s'occuper de Ennard et de la Beldam. Les filles, nous allons grimper en haut à la fenêtre indiquer par M. Midnight. Votre tâche est de trouver la dernière pièce du puzzle, je vous laisse le soin de garder avec vous les objets déjà acquis et trouvés". Il se tourna vers Hippolyte. "Tu as dit vouloir t'occuper de l'animatronic et je te propose qu'on l'attire dehors et que tu l'occupes le temps que nous trouvions ce qu'il nous faut. J'entrerais donc avec les filles et attira Ennard vers la porte d'entrée avant de l'ouvrir et qu'il soit attiré par ton ombre. Il est clair ce que vous avez dit" il regard le chat avant de reporter son attention sur les autres. "que la Beldam nous croit mort et son arrogance est aussi son défaut. Il est temps de faire ce qui doit être fait" D'un regard entendu avec les autres, ils mirent le plan à exécution.

Le chat leur avait fait clairement comprendre, qu'il se contenterait d'observer et de surveiller. Colin n'avait fait aucun commentaire. Il se retrouva avec les filles, agilement, il grimpa. Il vit M. Midmid se poser sur le toit. Il aida les filles à monter. Les heures d'entraînements en tant que pompier et son attrait chat portaient ses fruits. Ils entrèrent sans encombres dans la pièce, fenêtre bien ouverte comme l'avait dit leur "guide".

Une voix de femme, douce et maternelle mais aussi quelque peu menaçante, se fit entendre, venant du dessous."Tiens toi tranquille Ennard, tu ne voudrais pas te retrouver puni encore une fois, n'est-ce pas ? Tu es un bon garçon bien sage... Reste ici pendant que je discute avec notre invité." Puis, un bruit de porte qui s'ouvrait et se refermait s'entendit.

Dans la pièce, en jetant un regard en arrière, Colin vit Mr Midnight redescendre du toit en se posant sur le rebord de la fenêtre et adressa un clin d'œil, puis sauta en bas pour rejoindre le sol.

D'une discrétion à toute épreuve, un couloir se présentant à eux, ils le longèrent. Ils arrivèrent à un escalier, croisant sur le sol, celle qui ressemblait à Coraline, poupée Cora. Vide de son sable, dénué de ses yeux boutons. Il eut un pincement au coeur. Il continua tout de même sa route, ne perdant pas l'objectif en tête. se retournant pour dire aux filles, de rester un peu plus haut au cas où, pour ne pas qu'elles se fassent repérer. Il descendit une ou deux marches encore. Il ne vit personne dans ce long couloir. En face de lui, un miroir s'y trouvait et sur la gauche se trouvait sûrement la fameuse cuisine où Ennard se trouvait encore puisqu'il n'était pas dans le couloir, la lumière venant éclairée cette partie ci. A sa droite, une porte, ne sachant pas ce qu'elle pouvait bien avoir derrière. Il tourna la tête vers la gauche , un peu plus loin se trouvant la porte d'entrée, et quelques portes que ce soit à gauche ou à droite.

Il ne saurait dire où se trouvait pour le  moment la Beldam, il savait juste qu'elle avait changé de pièce. Il avança prudemment vers la porte, alors que les filles étaient restées cachées. Il fit un long feulement. Il put entrevoir la sillouette de Ennard s'approcher vers l'entrée de la cuisine. D'un geste rapide, il ouvrit la porte, se cachant dans l'ombre de cette dernière, alors que l'ombre de Hippolyte se fit voir, attiré comme un aimant, le stratagème avait marché. Il referma la porte avec douceur.

Maintenant, il se trouvait dans ce long couloir, il fallait maintenant trouver ce qu'il cherchait et savoir où était leur comparse. Cependant, Il ne devait pas tomber sur la mauvaise pièce, surtout pas celle où se trouvait la maîtresse des lieux. tout en fronçant des sourcils, il se rappela du peu de seconde écoulée entre le fait d'avoir quitter la cuisine et la porte qui s'ouvrait. Il regarda vers le miroir sur la droite, cette seule porte qui se trouvait au plus proche de la cuisine, juste en face. La logique voulait qu'elle se trouve dans cette pièce. Il pensait à "l'invité" serait-ce une personne de leur groupe ? cela serait cohérent. Coraline ? Niels ? Chara ? Il soupira. Il devait continuer. Ils y arriveront, ils le devaient.

Il s'avança alors vers la deuxième pièce ouverte à sa gauche, celle qui se trouvait derrière la cuisine. Il y sortie la pierre, redonner un peu plus tôt par Dorothy. Il n'y avait rien. Il la rangea de nouveau. Ses yeux s'habituèrent à l'obscurité de la pièce. Il n'y avait rien qui attirait son attention, juste une table au centre et quelques autres bricoles dont des fenêtres en face de lui condamnées. Sur sa droit une porte coulissante menant à la cuisine. Il ressortie de celle-ci.

Colin se laissa marcher jusqu'à la porte qui se trouvait en face sur sa droite, juste à côté de la porte d'entrée. Il l'ouvrit. La pièce était de nouveau dans un noir total et grâce à sa vision féline, il se fit à cette noirceur. La pièce était sobrement décoré de quelques meubles. Au centre de cette dernière, une sillhoutte recroqueviliée. Il fronça des sourcils, faisant un pas, alors qu'il tourna la tête vers sa gauche près de la porte. Chara ! Elle était dans un sale état. Il voulut aller vers elle mais se figea soudainement, un bruit de verre brisé venant de la cuisine se fit entendre, comme une fenêtre qui explosait. Des feulements et miaulements s'élevèrent, sonnant comme menaçant. Son instinct comprit très vite que quelque chose n'allait pas, de toute façon depuis le début. Il ressentait cette menace, comme si cela vibrait en lui. Il vint vers Chara, la relevant et la mettant contre le mur dans une meilleure position. Le couloir semblait être dans une pagaille, un bordel monstre. Il aperçut la sillhouette repliée sur elle même, passée comme l'éclair à côté de Colin, alors qu'une porte s'ouvrit, celle au fond du couloir. Merde pensa t-il. La voix d'une femme, glaçante, colérique s'éleva "CETTE VERMINE DANS MA MAISON ! TUES-LE, ENNARD !", une autre voix s'exclama semblant être M. Midnight. "CORALINE NON !" mais un râle de colère s'entendit, mélangé à du désespoir, venant de cette Beldam.

Colin sortie dans le couloir, inquiet, prêt à protéger ou attaquer. La scène qui se déroulait devant ses yeux lui semblait si étrange, bizarre...l'atmosphère si lourd. Au fond près du miroir, la Beldam s'y trouvait, une expression horrifiée sur le visage. Il vit l'ombre de Niels passer. Mais son regard tomba sur ce qui se trouvait au centre du couloir....Ennard immobilisé, suspendant son geste, alors qu'en dessous se trouvait Coraline recouverte de sang, mal en point. Entre eux, M Midngiht, dos rond, comme un chat en colère, la queue gonflé à bloc, tendue jusqu'à l'os, les oreilles aplaties, feulant contre l'animatronic...

Le temps s'était suspendu...

 



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Dernière édition par Colin O'Cahan le Jeu 2 Mar - 0:08, édité 1 fois
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F. Coraline Dagenhart

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MessageSujet: Re: [Mission] Don't make a sound...   [Mission] Don't make a sound... - Page 3 EmptyJeu 23 Fév - 23:34



Don't make a sound

Elle veut voir le monde elle veut enfin être libre elle veut quitter les souterrains pour l'éternité tu es la réponse à ses prières murmurées dans l'obscurité peux-tu réparer un coeur brisé tant de douleur et de beauté aux alentours rampe sur tes genoux et ne fait pas un seul bruit


Assise au centre de cette pièce sobrement meublée, Coraline gardait ses jambes entourés de ses bras. La porte n'était pas même fermée, juste entrouverte, et la seule raison pour laquelle elle ne bougeait pas pouvait être absurde pour ceux qui ne vivaient pas dans sa tête -et curieusement, il y avait passablement beaucoup de monde qui se bousculait là-haut. Mais c'était plus compliqué que cela ; à commencer par le fait que de base, elle avait été endormie durant tout ce temps, juste après son enlèvement par Ennard, dans le studio de danse de Ballora. Un piège subtil, qui n'avait d'effet que sur elle, que sur la Marionnette ; le son doux et répétitif d'une boîte à musique, qui gisait désormais plus loin, en petits morceaux.

Ses yeux étaient entièrement noirs, mais cela se distinguait à peine dans l'obscurité du lieu dans lequel elle se trouvait. Le long de ses joues, de grosses larmes rouges coulaient, résultat de l'intense douleur physique qu'elle venait de subir sans savoir pourquoi, avec cette impression si déchirante qu'on lui arrachait les yeux l'un après l'autre. Ça l'avait réveillée de ce sommeil artificiel, la faisant envoyer la boîte à musique à l'autre bout de la pièce pour le détruire en petits morceaux, et causant l'arrivée prématurée de l'Autre Mère dans son sillage ; mais le fait était que Coraline n'était pas en état de véritablement être affectée par tout cela. Car pour se servir de ses pouvoirs en se servant de l'Autre Coraline, la Beldam lui avait fait avaler une de ces pilules rouges qui envoyait la jeune femme dans une autre réalité -psychiquement parlant ; et de ce fait, Coraline ne percevait plus rien comme les autres percevraient les événements dans la même situation.

Elle voyait rouge ; littéralement. Sur les murs, de longues stries carmines trahissaient une peinture refaîtes avec du sang, et tous les meubles de la pièce avaient pris une apparence plus que douteuse, des ombres menaçantes de créatures d'un autre univers. La porte elle-même revêtait des obscurités informes mais bizarrement dotées de deux orbites vides que l'imagination humaine qualifierait facilement d'une paire d'yeux globuleux et effrayant. Mais le pire, ça n'était pas toutes ces choses infernales et glauques que Coraline pouvait voir une fois qu'elle mettait les pieds dans l'Ultraréalité ; non, c'était plutôt cette cage aux barreaux entourés de barbelés qui l'entourait. Une cage qui n'existait que dans cet autre réalité, mais si elle tendait le bras pour tenter d'y toucher, elle se piquait comme si elle se piquait aux épines d'une rose dans le monde normal ; un phénomène bien curieux, mais de loin pas aussi curieux que toutes les anormalités qui faisaient l'existence de la jeune femme, à commencer par son Itward, tristement aux abonnés absents. Ce qu'avait fait l'Autre Mère en lui volant son pouvoir pour le prêter à l'Autre Coraline avait affecté son armure et ami de toujours, et le fait qu'elle ait été en full nightmare mode durant tout ce temps inconsciente n'avait pas aidé à rectifier le tir.

Alors se contentait-elle de fixer le vide comme une petite fille qui avait peur, et qui n'avait pas non plus le courage de produire le moindre son pour appeler à l'aide ; elle attendait. Elle ne savait pas quoi, mais elle attendait. Quelque chose allait venir, n'est-ce pas ? Quelqu'un allait venir lui ouvrir la cage. C'était toujours comme ça dans les histoires ; la jeune fille enfermée dans une cage ou un donjon, et un vaillant chevalier vient la sauver courageusement en tuant le grand méchant de l'histoire. Tous les contes finissaient comme ça. Elle imaginait Mr Midnight sortir de sa passivité volontaire pour affronter l'Autre mère ; elle imaginait le roi d'Halloween débarquer avec sa tête de citrouille et les flammes sur son corps détruire la cage en fanfaronnant comme il savait si bien le faire ; elle imaginait même Niels venir se moquer d'elle, parce qu'en toute logique s'il l'aidait à chercher son chat, pourquoi ne l'aiderait-elle pas à la chercher elle tout court ? N'est-ce pas ?

Et puis, les démons gardaient la porte finirent par soudainement cracher une créature qui avait l'étrange privilège de battre toutes les autres à plate couture au niveau de la monstruosité. Un démon, pire qu'un démon même ; indescriptible. Une carapace sans forme réelle, avec une corne mal placée, des côtes qui transparaissaient, un espèce de visage dont les deux orbites et la bouche vides laissaient couler du sang noir partout sur le visage -un étrange point commun entre cette chose et la jeune femme. Intriguant. Mais aussi, ici et là, des fleurs ; toutes jaunes, qui poussaient sur la carapace comme un espoir né dans l'enfer absolu d'une existence.

« Oh… quelle créature étrange. »

Si elle n'avait pas été coincée dans cette réalité, Coraline aurait pu entendre raisonner la voix de Chara ; mais la vérité était que tout ce qu'elle put percevoir furent des gargouillements inintelligibles, suivis par un crachat de ce sang noir qui dégoûlinait de la bouche de ce drôle de démon désormais couché sur le côté. Et ainsi les deux silhouettes restèrent dans le noir et le silence, pendant de longues minutes, peut-être des heures ; et quand enfin la porte s'ouvrit à nouveau, Coraline ne bougea pas d'un millimètre. C'était une autre créature qui venait d'entrer ; une créature féline mais squelettique, dont les crocs étaient apparents en permanence et la fourrure tâchée de sang, avec ici et là de la chair apparente.

Pas la moindre peur ne transparaissait dans son regard.

L'effervescence se fit soudain intense ; elle crut percevoir au loin le bruit de verre qui se brisait puis, quand tous les autres pouvaient entendre des miaulements et des feulements menaçants, elle entendit tout autre chose : la voix de Mr Midnight, apeurée et en colère tout à la fois.

« Je mourrai avant que tu me tues, Ennard ! Coraline ne voudrait pas que vous fassiez une autre victime... »

Et ce fut comme un déclic étrange dans l'esprit embrumé de la jeune femme ; elle tendit la main vers les barreaux acérés de sa cage, et ce fut comme si les barreaux se métamorphosaient pour devenir une espèce de guimauve informe. En un instant, elle comprit que personne n'allait venir la chercher. Non. C'était elle qui devait se sortir de cette cage, et personne ne pouvait l'arrêter. Il n'y avait pas de prince charmant, pas de vaillant chevalier, pas de sourire moqueur qui viendrait l'accueillir. C'était comme l'histoire de la princesse qui, au lieu d'attendre bêtement qu'un homme arrogant ne vienne la libérer de ses chaînes, préférait grimper sur le dos du dragon pour partir vivre des aventures avec lui, pour partir sauver ceux qui comptaient pour elle plus que tous les autres.

Et en cet instant, Mr Midnight avait plus que tout besoin d'elle.

En quelques secondes, la cage sembla fondre dans une masse noire immonde et gélatineuse, à l'odeur de caoutchouc brûlé et de souffre ; une seconde plus tard, Coraline était debout, ses yeux toujours aussi noire mais sa détermination plus éveillée que jamais. Elle fondit vers l'avant, passant au plus près du félin-squelette et de la carapace au visage couvert de sang noir, et le paysage se mit à changer dans cette perception déformée qu'elle avait de la réalité ; elle était désormais dans un couloir de roses rouge sang et d'épines flétries, avec devant elle, non pas un endosquelette comme tout le monde pouvait voir mais une créature bien plus atroce qui tenait dans ses serres la silhouette terrifiée d'un petit garçon. Et en-dessous de lui, un chat noir, sur le point de se prendre le coup fatal.

Une autre seconde. Une inspiration.

Et beaucoup, beaucoup de sang.

Code by Sleepy


Now the world is only white noise frequencies that I can't understand it's not the same here since he left anyways
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Mr Midnight

Mr Midnight
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☂ Emploi : J'ai l'air d'être en mesure de travailler ?
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MessageSujet: Re: [Mission] Don't make a sound...   [Mission] Don't make a sound... - Page 3 EmptyJeu 23 Fév - 23:36

Finding Mr Midnight
I've seen a world unlike any you've seen.. Am I a ghost ?
Aparté... avec Mr Midnight
« Coraline, NON ! »

Il était bien trop tard. Comment avait-il pu être aussi stupide ? Pourquoi avait-il décidé de foncer droit dans la maison quand Ennard avait décidé de le pourchasser ? Il aurait dû s'en douter. L'endosquelette avait le cerveau complètement lavé par la Beldam ; et elle l'avait préprogrammé pour se débarrasser des « vermines » comme il était aux yeux de la propriétaire des lieux. Ennard avait blessé Coraline, et ses blessures étaient d'une gravité sans pareille ; du sang coulait de plusieurs coupures profondes provoquées par le métal tranchant qui composait certaines parties du corps d'Ennard. Celui-ci était resté soudainement immobile en se rendant compte de ce qu'il avait fait ; il était programmé pour tuer les chats noirs dans son genre, mais aussi pour ne pas faire le moindre mal à Coraline, et par un tour de force qui s'était passé bien trop vite pour que quiconque comprenne les événements, il avait fini par inverser les deux.

« Ne t'approche pas ! Regarde ce que tu as fait ! »

Bien malgré lui, Mr Midnight avait soudainement pris le ton d'un père en colère qui venait de prendre son enfant sur le fait, au moment où ce dernier faisait une grosse bêtise ; mais lui qui se considérait comme particulièrement passif, toujours à se distancer des événements, se retrouvait au milieu des projecteurs, et cela, au prix peut-être de la vie de celle qui comptait le plus à ses yeux, sa douce Coraline. Ils avaient passés si peu de temps ensemble, au final, et voilà qu'elle mourait sous ses yeux, sans qu'il ne puisse la protéger, comme à chaque fois, comme dans le monde des contes…

Tout le monde était soudainement devenu immobile dans le couloir ; même la Beldam semblait affectée par ce qu'il se passait. Et même… un peu trop affectée. Un seul regard dans sa direction sema la confusion dans l'esprit de Mr Midnight ; le visage de la Beldam revêtait une expression horrifiée, et, très inconsciemment, elle avait presque planté ses ongles dans sa peau au niveau du coeur, comme si elle avait soudainement mal au coeur. Mais… la Beldam n'avait jamais mal au coeur. C'était une impossibilité, purement et simplement. Elle n'en avait pas ; ou si, elle en avait un, mais il était aussi noir que sa propre fourrure, incapable de ressentir la moindre affection pour qui que ce soit malgré tous les efforts qu'elle y mettait.

Ennard, de son côté, se replia sur lui-même, visiblement confus ; il ne savait ni ce qu'il devait faire, ni si c'était une bonne idée d'aller se réfugier dans les jupes de la Beldam comme il avait l'habitude de le faire en temps normal. Mr Midnight en profita pour se calmer légèrement, essayant d'analyser la situation, regardant tour à tour Coraline, puis la Beldam. Il essayait de se concentrer malgré la peur intense qu'il ressentait à l'idée de perdre la jeune femme une fois encore ; et quelque part au fond de lui, il avait la tentation de demander à la Beldam de mettre son âme dans un réceptable avant que son corps ne meurt, même en sachant que Coraline ne lui pardonnerait jamais d'ainsi l'offrir en cadeau à la Beldam. C'était égoïste, il le savait ; mais il ne pouvait supporter l'idée qu'elle meurt ainsi, surtout pour sauver ses vieux os de félin. Mais pourquoi la Beldam semblait si…

« Elle est la sauveuse de son propre conte… Destinée à sauver les âmes perdues de l'Autre Monde. »

Les âmes perdues. Toutes les âmes perdues. Même celle de l'Autre Mère. Il feula ; il venait de comprendre quelque chose qui lui avait bizarrement échappé tout ce temps tout en l'ayant sur le bout de la langue. Coraline devait sauver les enfants-fantômes, et dans le processus, sauver l'Autre Mère de sa propre folie, en lui offrant enfin la capacité d'aimer quelqu'un du plus profond de son être. Alors il s'assit simplement, dans son flegmatisme habituel, résistant à l'envie de se précipiter dans les bras de Coraline en la suppliant de se réveiller. Car il n'était pas le héros de cet histoire. Il en était, à la limite peut-être, le narrateur ; l'observateur extérieur. Il n'avait jamais été destiné à devenir aussi proche de Coraline, à l'aimer autant que l'Autre Mère voulait aimer cette jeune femme, et à être autant aimé en retour. Ça, ça avait été un concours de circonstances, un de ces contournements du destin. Et désormais, il devait faire ce qu'il faisait toujours ; laisser le cours des choses se faire à sa manière, sans interférer, sous peine d'aggraver la situation. Il se contenta de planter son regard doré dans les yeux-boutons de la Beldam, couchant les oreilles.

« On ne se rend jamais compte à quel point l'on aime quelque chose, jusqu'à ce qu'on ne finisse par perdre cette élément indispensable aux battements de notre coeur. »

Et le choc se fit à nouveau en lui ; la Beldam semblait… triste. Un sentiment qu'elle n'était pas censée être capable de ressentir à moins que ce soit pour s'appitoyer sur son propre sort -et encore. Quelque chose avait changé ; et la véritable fin de l'histoire de Coraline était enfin en train de se révéler à eux.
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Atalyah Matheson

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La Beldam
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MessageSujet: Re: [Mission] Don't make a sound...   [Mission] Don't make a sound... - Page 3 EmptyJeu 23 Fév - 23:38




Le bruit avait été soudain, et inattendu ; arrogante comme elle était, l'Autre Mère, la Beldam ou, de son vrai nom d'humaine qu'elle était autrefois, Atalyah, n'avait pas cru Ennard quand il avait exprimé la présence d'intrus, persuadée que tous les autres étaient morts, qu'il ne restait que son fils chéri, sa douce Coraline et le nouveau jouet de ses enfants. Elle était sortie du salon sans même réfléchir, dans ce pur et étrange réflexe maternel d'aller voir la cause de ce boucan, pensant que ses enfants avaient fait une bêtise et qu'elle allait encore devoir les punir ; mais c'était si loin de la réalité qu'elle aurait presque pu douter de son intelligence si, encore une fois, elle n'était pas si arrogante. Ouvrant la porte comme une furie, prête à se mettre en colère et venir réprimander les fautifs, elle n'eut que le temps de voir passer comme un éclair cette vermine en fourrure noire et les reflets métalliques de l'endosquelette qu'était Ennard. En un instant, sans qu'elle ne puisse réagir hormis hurler à Ennard de se débarrasser de cette vermine, Coraline apparaissait comme sortie de nulle part, et se mettait en travers de la route d'Ennard pour protéger le chat.

Mais… pourquoi ? Le choc fut brutal, au point qu'elle en oublia de refermer la porte du salon derrière elle. Elle était comme figée devant le miroir du bout du couloir, ignorant la présence des intrus un peu partout devant elle, autour d'elle, n'importe où. Elle n'avait même pas cette envie sadique de punir Ennard comme il le méritait à ses yeux ; et cela, c'était bien la preuve que quelque chose avait changé en elle. Elle baissa ses yeux-boutons, et réalisa que sa main était crispée au niveau de son coeur, et, plus important, qu'elle avait… mal. Elle en chercha la cause ; un poison glissé dans ce qu'elle avait mangé, un couteau planté, n'importe quoi. Mais… la douleur était… interne. Et ça n'était jamais arrivé auparavant. Elle avait mal au coeur, un mal si profond en voyant Coraline couchée face contre terre, avec tout ce sang autour d'elle mais… Elle avait le vertige. Elle n'avait jamais pu ressentir cela auparavant. Et maintenant que cela arrivait, pour la première fois, elle qui l'avait tant désiré, tant recherché, elle qui avait fait tant de victimes qu'elle avait tant voulu aimer du plus profond d'elle-même sans jamais y parvenir, elle n'en voulait plus.

C'était trop douloureux.

« Partez… Fichez le camp, DEHORS ! »

Elle s'adressait à tout le monde et à personne ; ses yeux rivés sur le corps immobile de Coraline, elle retrouva enfin l'usage de ses jambes, se retrouvant plus vite qu'elle ne l'aurait voulu à genou près de cette petite fille qui avait failli lui avait échappé deux fois, et maintenant une troisième de la manière la plus définitive. Elle avança sa main si maigre, presque squelettique, hésitante, avant de toucher Coraline au niveau de l'épaule en retirant ses doigts comme si elle testait la chaleur d'une plaque de cuisson, comme si elle avait peur de se brûler. Puis, en un seul geste, elle retourna le corps pour constater tout le sang sur son visage, et sans qu'elle ne s'en rende compte, elle se retrouva à serrer Coraline entre ses bras dans une étreinte qu'elle n'aurait jamais penser puisse revêtir une affection sincère. La bouche de la jeune femme était entrouverte, et ses yeux fermés ; mais ceux-ci s'ouvrirent, et Atalyah sentit comme un soulagement intense en constatant que Coraline était vivante, avant de froncer les sourcils, ne comprenant pas comment elle pouvait ressentir un tel soulagement, sans avoir le désir tout aussi intense de voler l'âme de sa prisonnière et l'enfermer comme tous les autres dans un animatronic pour la garder près d'elle jusqu'à la fin des temps. Coraline hoqueta légèrement, avant de sembler réaliser dans quels bras elle se trouvait ayant un petit geste de recul dégoûté qu'Atalyah laissa faire tout en la serrant encore et en posant sa tête sur ses genoux, venant écarter les mèches de cheveux de Coraline avec douceur.

« Je me disais bien que tu ne pouvais pas mourir comme ça… si tu dois mourir un jour c'est parce que je t'aurai tuée, n'est-ce pas ? » Coraline hoqueta encore en laissant échapper un petit rire, ses yeux noirs plongés dans ceux de l'Autre Mère, encore incapable de parler. « Des yeux si noirs au naturel… ça te va bien. Quand je te dis que te coudre les boutons ça t'irait encore mieux... » Coraline toussa un peu, et semblait désormais prête à prendre la parole, levant faiblement un bras pour poser sa main sur la joue de l'Autre Mère. « Regarde, je suis sortie de la cage… Et cette fois tu ne peux pas m'arrêter. »

Et tout sembla accélérer à nouveau ; les yeux de Coraline cessèrent d'être plus noirs que la nuit pour reprendre leur teinte bleu glacé, à mesure qu'elle semblait revenir à elle. Et en même temps que ses yeux revêtaient la couleur de la glace, la peau de la jeune femme en faisait autant, dans ce réflexe de protection qu'elle avait dès que sa peau rentrait en contact avec celle des autres ; et tout le monde put assister à cette scène effroyable où, dans un grand cri de douleur, l'Autre Mère se retrouva avec la moitié de son visage gelé, rejetant Coraline au loin comme un vêtement sale ; mais la jeune fille rit autant qu'elle gémit de douleur, roulant jusqu'aux pieds d'Hippolyte. La Beldam se releva en tenant son visage entre ses mains, et tout s'accéléra encore, tandis qu'elle poussait des cris abominables. Elle frappa fermement du pied, et toute la maison se mit à trembler, tandis qu'elle levait ses mains comme des griffes près de son visage ; et ses doigts s'allongeaient, et se transformaient, jusqu'à ne plus être humains, revêtant l'apparence d'un asssemblage d'aiguilles.

Mais ça n'était la seule transformation visible sur elle, non ; son corps entier s'allongeait pour atteindre une hauteur inhumaine, dominant largement l'entier des intrus présents sur sa toile ; sa silhouette était devenue plus fine, plus squelettique, au point qu'elle ressemblait plus à une araignée qu'une humaine, tandis que la peau de son visage avait blanchi et s'était craquelée comme de la porcelaine brisée, ses cheveux flamboyants devenant très courts et plus noirs que la nuit.

« SORTEZ DE CETTE MAISON ! »

Elle frappa une nouvelle fois sur le sol, et cette fois-ci, au lieu de trembler, la maison sembla… tanguer. Un peu comme si la structure entière était posée sur de l'eau et que des vagues venaient en briser la tranquillité. Elle se mit à tanguer, encore et encore, faisant perdre l'équilibre à quiconque présent en ces lieux ; la porte d'entrée s'ouvrit dans un violent fracas, et la maison tanguait encore, et était soudain comme distorsionnée, un peu comme ces miroirs de fêtes foraines où rien n'apparaît comme normal ; ce n'était plus une maison structurée mais un château gonflable qui menaçait de s'écrouler sur les pauvres enfants y subsistant et, dans les secousses et la gravité aidant, tous ceux qui se trouvaient à l'intérieur en dehors de la Beldam se retrouvèrent à rejoindre sans douceur l'herbe grise et morte du jardin, certains passant par la porte ouverte, d'autres passant à travers les fenêtres condamnées dans un immense fracas. Et dans toute cette agitation, la Beldam s'élevait ; elle claqua des doigts, et son miroir se rapprocha d'elle comme une hallucination, et de ce miroir s'extirpèrent ses petits protégés, tout du moins, trois d'entre eux désormais familiers : le lapin violet, le canard-poulet-canari-poussin jaune, et l'ours brun…

« Ce monde est le mien, ce monde est ma fabrication, ce monde m'obéit comme un pinceau obéit à un peintre, alors n'allez pas imaginer une seconde que vous sortirez d'ici vivants… Et cette fois, je m'assurerai que vous êtes tous bien morts jusqu'au dernier ! »

Et malgré elle, son regard se fit plus appuyé en direction de Niels et de Coraline, comme si des regrets s'imprimaient quelque part en elle, sentiment qu'elle refoula et étouffa aussi vite qu'il était apparu...






copyright Bloody Storm


★ I can't fix you ★
I've been trying for so long to sing you the right song to show you something different every day so you hear what I have to say like puzzle pieces and now we're here at a standstill I wonder if you feel the kind of pain that rips your insides out that's something I know all about shocking, ain't it?
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Niels Mørck

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MessageSujet: Re: [Mission] Don't make a sound...   [Mission] Don't make a sound... - Page 3 EmptySam 25 Fév - 13:45




Niels ne voulait pas y croire tandis que sa main continuait de s’abattre sur les planches en bois de la porte, tapant plus dans l’espoir de se défouler que de réellement faire céder la porte car il était clair que ce n’était pas de cette manière-ci qu’il allait sortir d’ici, se trouvant une nouvelle fois prisonnier sans qu’il ne soit le temps de réagir. Mais il fallait se montrer le plus méthodique possible, laisser de côté la moindre forme de sentiments qu’il laissait à dévorer par ce vide intérieur, finissant par caler ainsi son front contre la structure tout en fermant les yeux et arrêtant de frapper comme il le faisait. Inspirant et expirant plusieurs fois le marionnettiste venait à se calmer, reprenant le contrôle de lui-même comme il le faisait constamment et sans des années d’entraînements il n’aurait peut-être pas aussi bien réussi que présentement, terminant par se décoller du seul lien qui lui permettrait sûrement de partir de cet endroit maudit. La violence ne menait à rien, c’était l’arme des faibles après tout selon son avis, il devait user de sa tête au lieu de suivre ce que le peu de cœur pouvait lui dicter en cet instant. Reportant son attention il essayait de détailler un peu plus la pièce dans laquelle il se trouvait, cherchant à trouver un indice qui aurait pu lui manquer précédemment, mais en dehors d’un goût assez douteux il n’y avait rien à signaler. Regardant dans sa main il avait toujours le morceau de verre du miroir qu’il avait brisé, il s’en était servi une première fois pour faire tomber une porte après tout, cependant il renonçait bien vite à l’idée d’utiliser une autre fois la même technique sous peine de venir alerter la maîtresse des lieux qui était beaucoup plus proche que tout à l’heure. Ne lui avait-elle pas dit après tout de rester ici ? Le propre de Niels s’était de savoir se montrer obéissant, faire ce qu’on attendait de lui, encore plus lorsqu’il se trouve dans une situation autant périlleuse jusqu’à trouver comment avoir l’avantage. Soupirant quelque peu, voulant mettre de l’ordre dans sa réflexion, il faisait le tour de son petit inventaire qui n’allait pas vraiment l’aider à première vue avant d’activer petit Niels pour mieux le caler sur son épaule et surtout pour s’arranger pour que celui-ci puisse tenir correctement le masque récupéré. Cet objet était important, il le savait parfaitement car obtenir quelque chose dans le genre avait forcément une fonction même s’il ignorait encore laquelle, et celle qui se disait sa mère ne devait en aucun cas mettre la main dessus. Néanmoins son contrôle sur le pantin inanimé venait à se stopper net sans qu’il puisse rien n’y faire, tournant quelque peu la tête pour voir de quoi il pouvait bien en retourner car c’était une chose impossible qui était en train de se produire, jusqu’à ce que tout d’un coup une petite voix fluette et douce vienne à lui chuchoter ainsi à l’oreille.

« Tiens pourquoi tu es là toi ? »

Circus Baby. Il pourrait reconnaître sa voix n’importe où, à la fois ayant un côté tendre et féminin mais aussi à son goût emprunte à tant de mystères et de malices, ne bougeant pas en comprenant qu’elle venait de prendre sans son autorisation le contrôle de la poupée à son effigie. Ils avaient eu une discussion très intéressante auparavant, notamment sur le fait qu’elle puisse être la première à avoir franchi la petite porte qui mène à ce monde disloqué qui lui paraît de plus en plus comme étant une véritable attraction de l’horreur, n’étant pas prêt d’oublier ce qu’elle avait ainsi pu lui divulguer. Qui disait première disait aussi qu’elle connaissait parfaitement cet endroit, mieux que les autres très certainement, et qu’il serait peut-être bon de négocier avec elle même s’il fallait avouer que le choc électrique qu’elle avait pu provoquer lui restait en travers de la gorge.Néanmoins faire table rase du passé pour mieux avancer, ou du moins s’en sortir le mieux possible, Niels savait aisément le faire alors que tout d’un coup sa meilleure probabilité et chance de s’en sortir venaient à être cette simple petite poupée possédée. Il avait retrouvé son sourire chaleureux, comme si naturellement ce masque qu’il portait en permanence venait à reprendre de lui-même sa place sans qu’il ne fasse rien et c’est ainsi qu’il fonctionnait de toute façon, ignorant tout ce qui avait pu se passer de toute façon depuis l’instant où il avait perdu connaissance. La révolte de Baby, sa trahison envers les autres, et tout le reste lui était inconnu malheureusement car c’était là des données des plus intéressantes. Ce qui l’intriguait le plus en fait dans cette affaire c’est qu’elle puisse prendre possession de la poupée sur laquelle il était en train d’exercer un contrôle justement, lui forçant à couper le lien qu’il venait de créer, sachant très bien depuis le début que les intentions de Baby étaient assez floues mais peut-être qu’ils pourraient éventuellement trouver un terrain d’entente s’il arrivait à bien négocier. Cette petite interruption lui permettait de réellement se ressaisir, Niels n’allait pas laisser cette histoire de mère l’entacher plus que de raison et comme il l’avait dit il ne comptait pas spécialement rester ici de toute manière, conscient que la première chose à faire était de savoir ce que l’ancienne animatronic était ainsi venue chercher en le trouvant ici ou si tout ceci était le fruit du hasard même si généralement il n’y croyait pas vraiment des masses à ce dernier.

« Je pourrais te retourner la même question tu sais. »

« C’est vrai, maintenant que tu le dis. »

Toujours d’un ton parfaitement calme de sa part, avec toute la fausse chaleur dont il était capable, alors qu’il pouvait entendre ce petit rire caractéristique de l’ancien robot se faire entendre. Le marionnettiste pouvait alors sentir la poupée s’agiter sur son épaule, ce qui au passage était presque étrange de voir l’objet s’animer de la sorte et surtout que ceci n’était pas le fruit de son propre fait, ne cherchant pas à venir l’entraver une seule seconde. Elle semblait avoir des difficultés à se mouvoir, changer de corps ne devant pas être vraiment un exercice évident et c’est sûr que de passer à un truc faisant des kilos à une frêle chose qui pourrait s’envoler au vent ce n’était pas l’idéal, venant sauter sur le canapé alors que Niels pouvait la voir tenir le fameux masque blanc qu’il avait obtenu plus tôt. Il n’aimait pas spécialement cette perspective qu’elle puisse l’avoir ou même le toucher, cet objet était important même s’il ne savait dire en quoi encore exactement et le fait que Baby pouvait ainsi l’avoir entre ses mains de presque peluche restait une vision qui le faisait tiquer quelque part, tandis qu’elle essayait de se tenir debout comme il faut comme pour lui faire face. Cependant il savait que dans cette situation il avait l’avantage, il lui suffisait de l’attraper et de tirer autant qu’il le pouvait pour déchirer les coutures pour la mettre hors d’état de nuire, il n’avait plus rien à craindre de cette petite chose si insignifiante qu’elle avait pu devenir par il ne sait quel enchantement. Il eut un léger air surprit en voyant tout d’un coup cette poupée qui avait l’air d’avoir quelques bouts de sa personne qui se téléporte rapidement pour revenir en place, tout comme un glitch pourrait le faire dans un jeu vidéo et rendant ainsi l’objet non fixe pendant un faible temps, se demandant même un cours instant s’il n’avait pas halluciné ce détaille avant de se convaincre que non. La réalité était mise à dure épreuve ici, de même que la perception qui faisait face à toutes sortes d’hallucinations, mais pour le coup Niels savait que ce qu’il avait pu voir n’était pas le fruit de son imagination et il ne ferait pas la même erreur qu’avec le miroir. Il n’aimait pas ceci, rien ne lui garantissait qu’elle n’allait pas tout d’un coup disparaître tout comme elle était apparue sur son épaule de la sorte après tout, et le mieux qu’il pouvait faire en cet instant c’était de se débarrasser d’elle au plus vite. Et quoi de mieux que le menace du croquemitaine pour l’effrayer après tout, c’était bas comme coup il le savait mais qu’importe après tout il arriverait largement à vivre avec ceci sur la conscience, la regardant dans la poupée qui était en cet instant même parfaitement normale et loin de l’espèce de bug visuel qu’il avait pu voir.

« Tu ne devrais pas rester ici, tu sais qui va revenir ici. »

« Oh, tu t’inquiètes pour moi ? C’est mignon. Mais rassures-toi, je ne resterai pas longtemps. À vrai dire je ne suis pas là volontairement… on appelle ça un coup du sort. »

Sauf que Niels n’y croyait pas, le coup du sort ce n'est pas sa tasse de thé sans doute dû au fait qu’il était un contrôleur de l’extrême et qui adorait anticiper tout ce qui pouvait arriver, tandis que la poupée la regardait avec ses yeux boutons. Réfléchissait rapidement il savait aussi qu’il n’avait pas le temps de jouer pour le coup, pourtant un petit affrontement comme sur un mode jeu d’échecs et de stratégie lui permettrait de retrouver son entière assurance mais ce n’était pas le moment, préférant couper court directement aux possibles petites illusions qu’elle pouvait bien se faire à son sujet.

« Je ne sais pas si je dois te faire confiance ou non, et plus tu es loin mieux c’est, c’est tout. Et rends-moi ce masque. »

Une fois de plus Baby venait à refaire un glitch dans ce corps qui n’était pas le sien, lui confirmant ainsi que ce n’était pas juste le fruit de la fatigue ou de son imagination mais bien une part de la réalité, cependant c’était loin d’être le plus étrange dans cette affaire. Elle venait à serrer au possible, du moins autant que ce corps de tissu lui permettait en ce moment même, le masque contre elle et dans ce geste désespéré n’avait pas spécialement l’air d’être à son aise pour le coup. Est-ce qu’il lui appartenait ? Une possibilité. Cette dernière pouvant expliquer la raison pour laquelle elle pouvait bien se trouver ici aussi, tout ce qu’elle voulait c’était récupérer l’objet et s’en doute s’enfuir en le laissant croupir ainsi avec ce qui pourrait être potentiellement son ticket de sortie, le confortant dans le fait que rien n’était dû au coup du sort de toute évidence. Et il avait été net pour Niels que c’était bien la mention du masque qui l’avait fait réagir dans sa phrase, elle avait été attentive à ses paroles jusqu’à serrer presque compulsivement l’objet dans ces petits bras sans force, et si de son côté il voulait le ramasser il allait devoir se la jouer fine. Deux options s’offraient à lui à savoir l’attraper et détruire la poupée si elle faisait la moindre résistance, soit quelque part par la force des choses, ou alors en prenant le temps de négocier en prenant le potentiel risque que de se faire surprendre à un moment donné par la marâtre. Une brève hésitation avant que le désir de challenge et de jeu ne l’emporte, la sensation que de prendre le risque offrait une adrénaline si délectable pour le coup, ne pouvant freiner cette envie constante qu’il pouvait bien avoir malgré lui. Ainsi restait-il à une faible distance raisonnable, gardant tout de même cette optique que de pouvoir lui attraper d’un coup si vraiment les choses venaient à s’emballer ou qu’elle voulait fuir avec, souriant avec cette chaleur neutre qui lui était propre.

« Tu es qui pour elle d’abord ? Et puis je ne sais pas si je peux te faire confiance avec ce masque. Il est très important… vraiment très important. »


Et c’est ainsi que le bal venait à s’ouvrir. Niels analysait le moindre mot, le digérant autant que possible pour en sortir les informations clés qui lui permettraient de débloquer ainsi la situation, n’ayant aucune envie de répondre cependant à sa première partie de phrase car sachant très bien de qui elle faisait allusion et aussi parce qu’il ne connaissait pas réellement la réponse. Ou qu’il voulait ne pas la voir. Mais Baby avait l’air si désespéré, aussi bien dans ce geste de s’accrocher autant que possible à ce masque que dans ses paroles, qu’il était encore plus persuadé que de devoir lui offrir la méthode douce. Il savait se faire conciliant au possible et c’était un de ces instants où il devait jouer ce rôle, elle avait l’air si instable qu’il était hors de question de venir en rajouter une couche, alors qu’il venait doucement se baisser pour se mettre à sa hauteur. Par ailleurs il devait aussi se rendre à l’évidence que ce masque n’était en aucun cas un objet normal, lorsqu’il avait pu l’essayer il y avait eu tout un flot de sentiments en lui même s’il savait que ce n’était pas les siens et plus que tous ces sons d’enfants qu’il ferait tout pour oublier, voyant peut-être en cette entrevue improbable l’occasion de justement en apprendre plus sur cette figure figée et tout ce qu’elle pouvait représenter. Ce n’était qu’en connaissant parfaitement toutes les capacités et caractéristiques d’un objet qu’il pourrait l’utiliser pleinement, plus il avait d’informations mieux c’était après tout, le tout était de savoir comment l’amener à lui délivrer ce qu’il voulait.

« Je sais qu’il l’est. Il y a beaucoup de sentiments dedans, de la tristesse et aussi de la joie, j’ai pu le tester. Est-ce que tu peux m’en dire plus ? »

C’était drôle de voir qu’une sorte de sourire venait à s’affiche, ou du moins que la bouche cousue de la poupée en imitait les rictus comme si elle était vraiment humaine quelque part, alors qu’elle venait à caresser l’une des joues du masque blanc qu’elle tenait entre ses toutes petites mains. Cette façon qu’elle avait de le fixer, de baisser la tête et ce geste tendre à son égard, pourrait presque donner l’illusion d’une certaine tristesse et Niels en tant que marionnettiste en reconnaissait les gestes qu’il faisait à ses pantins pour leur donner justement ce résultat-ci lorsqu’il donnait un spectacle.

« Ces sentiments… ce sont ceux de mon petit frère. Cet objet c’est… je ne sais pas comment expliquer simplement. Mais c’est comme si c’était la serrure qui le garde enfermé dans l’animatronic, tu vois ? »

Et tout d’un coup ce n’était plus juste Baby qui parlait mais bien une petite fille, elle n’avait plus cet air contrôlé qu’elle avait toujours eu jusqu’ici mais retrouvant cette attitude et la façon de parler aussi bien dans les paroles que dans le ton de la voix que peut avoir un enfant, pire que tout c’est sans doute la confirmation que Niels avait évitée depuis le début en étant formaté dans ce déni qu’il avait depuis le début de cette aventure. Les animamatronics étaient bien des enfants. Et que pouvait-il dire face à ça ? Rien. C’est juste un flot d’incompréhension qui se fait de sa part, se demandant inlassablement comment on peut faire ceci à des enfants et surtout dans quel but, alors que la colère sourde ne fait que monter en flèche de son côté. Il n’avait pas voulu voir la vérité depuis le début, ne pas voir les signes qui étaient pourtant parfaitement là depuis le début et malgré les avertissements de ses camarades quant à la nature de ces robots, devant se la manger désormais en pleine figure et ceci est loin d’être une expérience très agréable pour le coup. Il ne voulait pas y croire parce qu’il trouvait ceci monstrueux, étant plus facile parfois de ne pas voir la vérité en face et de l’ignorer pour avancer, et l’entendre en cet instant de cette petite fille qui n’en était plus une depuis des années produit en lui un mal au cœur insoutenable. Il sent son palpitant brûler dans sa poitrine, ne laissant pourtant rien paraître en extérieur, alors que l’histoire de Mr Midnight lui revient en tête. L’histoire aurait pu être si différente s’il avait su convenablement contenir sa mère, s’il avait su correctement animer une petite flamme dans cette noirceur comme Alice le faisait pour lui alors tout ceci n’aurait lieu d’être, et quelque part il ne peut s’empêcher malgré lui de sentir une part de culpabilité en cet instant. Indirectement il a causé la douleur d’enfants qui n’avaient rien demandé, qui cherchaient juste à fuir un quotidien qui leur paraissait si vide, et si la situation ne se présentait pas comme urgente il en aurait une sacrée une nausée. Ainsi le silence régnait-il pendant un certain temps, prenant conscience de tout et surtout de la valeur du masque pour Baby et non pour lui, avant d’essayer de reprendre son côté analytique en s’imposant le fait que justement il ne pouvait parler avec elle indéfiniment comme il le voudrait et qu’il devait accélérer. Délicatement Niels venait à poser sa main sur la tête de la poupée, tapotant doucement comme pourrait le faire un père avec son enfant, ne voulant la faire souffrir plus que tout ce qu’elle avait pu endurer jusqu’ici en tout cas.

« Alors je te le laisse puisqu’il compte autant pour toi. Je veux juste, même si c’est difficile pour toi, que tu me dises tout ce que tu sais sur celle qui vous a fait ça. »

Circonstances particulières donnaient forcément des mesures particulières, il était prêt à abandonner ce masque pour le bien être de cette petite fille désormais coincée dans une étrange poupée, sachant qu'il lui en demandait beaucoup très certainement de son côté mais Baby devait avoir des informations que les autres n'avaient pas. Elle lui avait dit qu'elle était la première après tout, elle était dans ce monde détraqué depuis presque sa création à son sens, ayant ce besoin d'en apprendre plus sur la vérité ainsi que sur le fait qu'elle a pu côtoyer sa mère beaucoup plus de temps que lui c'était une certitude. Niels avait besoin de comprendre, d'analyser, restant le plus possible extérieur à ce qu'il pourrait apprendre en tant qu'humain pour se concentrer sur l'essentiel et ainsi établir un possible profil type de la personne qu'il devrait affronter. Parce qu'il n'allait pas les choses se passer sans rien dire, hors de question que cette foutue mascarade continue ainsi sans qu'il ne vienne y mettre son grain de sel, mais avant tout il devait évaluer la situation comme elle l'était. La petite poupée venait alors à s'asseoir, ayant peut-être du mal à tenir sur ses jambes si fragiles, sans pour autant lâcher ce masque qui apparaissait sous un jour nouveau pour lui. Il pouvait comprendre son côté précieux, le fait qu'elle puisse par ses gestes le chérir en quelque sorte, et c'est pourquoi il préférait lui laisser pour l'instant en tout cas.

« C’est une longue histoire tu sais… mais heureusement pour toi, je suis la mieux placée pour la raconter. Tu avais retenu quelque chose d’important, la dernière fois qu’on s’est vue… Je ne suis pas comme les autres. Non, moi je suis la toute première, celle pour qui ce monde a été créé il y a si longtemps, je suis la plus consciente de tout ce qui se passe, de ce que j’étais et ce que je suis devenue. »

La voix enfantine était devenue à mesure assez glaçante, reprenant cet air d'adulte qu'elle avait pu avoir depuis le début de cette aventure et quelque part même si elle était une enfant il était indéniable pour le marionnettiste que tout ce qu'elle avait pu endurer l'avait fait grandir plus vite et plus que de raison pour peut-être pouvoir supporter tout ceci, alors qu'elle relâchait le masque pour le mettre à côté d'elle. C'était comme si elle laissait ses considérations enfantines pour redevenir celle qu'elle devait être, comme lui avait ses actions quelque part, ne l'interrompant pas pour autant de son côté. Peut-être devait-il la réconforter mais quelque part l'heure n'était pas à rassurer, il ne voulait pas non plus faire de belles promesses qu'il ne pourrait tenir et qui feraient plus mal que le reste, son besoin de savoir se faisait plus grand et surtout il était le plus important. La rancœur était présente dans les mots qu'elle venait prononcer, tellement légitime, et pourtant empreinte d'une certaine envie de réussir peut-être ce qui aurait pu arrêter toute cette folie dans un sens.

« Je te l'ai dit, je suis la première à avoir passé cette petite porte. C'est ce qu'elle fait : elle repère les enfants qui ne sont pas heureux, et les attire dans cette toile d'araignée construire sur mesure. Elle prétend aimer mais veut juste les posséder... les garder près d'elle. Le chat nous disait qu'elle cherche quelque chose à aimer mais... elle n'en est pas capable, et j'ai pourtant tout essayé. »

« Le chat m'a parlé aussi, il m'a expliqué certaines choses, et avec ce que tu me dis les pièces du puzzle s'emboîtent enfin... Je te remercie en tout cas. »


Se relevant doucement Niels voyait enfin l'ensemble du tableau, tellement triste et horrifique, ne voyant là que le résultat d'un cœur aussi sombre que le charbon et incapable d'aimer. Réfléchissant un instant à toute cette histoire, essayant de voir comment s'y prendre pour arrêter cette mascarade qui faisait souffrir des êtres que lui-même ne pourrait jamais atteindre, lorsqu'il reporta son attention sur la poupée il put voir qu'elle avait cessé de bouger et surtout qu'elle était désormais vide d'une âme alors que le masque était toujours présent. Il lui faudrait jouer selon les règles, ne pas essayer d'aller à l'encontre de celles du maître du jeu, décidant de s'asseoir sur le canapé de façon à cacher la vue du masque alors qu'il faisait glisser le pantin sans vie vers la porte. Si sa mère voulait discuter alors il en serait ainsi, tant qu'il ne savait pas de quoi elle était vraiment capable il n'allait pas tenter le Diable de toute façon, mais ça ne voudrait pas dire pour autant qu'il allait rester passif et ne rien faire. Il allait s'arranger pour empêcher la porte de se fermer une nouvelle fois grâce à la poupée, la raison pour laquelle il l'avait ainsi placé, et plus que tout il cacherait à sa vue cet artefact qu'il lui semblait si important. Ainsi attendait-il sans bouger, ruminant sans arrêt toutes les données qu'il pouvait avoir et étouffant au possible cette peur grandissante en lui qui chuchotait qu'il allait finir pareil si ça continuait, il ne serait dire combien de temps s'était écoulé avant que la porte s'ouvre de nouveau sur cette mère qui avait l'air si aimante. Aucun des deux ne se montrait agressif, il ne devait pas montrer ouvertement son ressenti vis-à-vis d'elle, ne disant rien et jouant ainsi l'enfant sage qui avait pu attendre selon les ordres qu'il avait pu recevoir pour éviter d'être puni.

« Oh, tu as pris la liberté de t'installer à ton aide. Très bien ! Après tout tu es ici chez toi ! »

Elle y mettait tant de forme, tant de douceur qu'il aurait presque pu y croire s'il ne connaissait pas la vérité, avec qu'il avait face à lui la figure même de la mère tellement maternelle de par ses gestes et sa façon de faire. Cependant Niels savait mieux que personne qu'un sourire était si traître, le sien qu'il abordait actuellement en était aussi la preuve, la laissant sans rien répliquer approcher avec son plateau de gourmandises et s'asseoir à ses côtés. Il pouvait voir qu'elle mettait tout de même une petite distance entre eux, parfait il n'en demandait pas autant et c'était une joie de voir qu'elle le faisait d'elle-même, après tout ils restaient de parfaits inconnus l'un pour l'autre. Mais il devait faire un pas en avant, il s'était montré récalcitrant jusqu'ici, histoire d'apaiser une possible tension qui pouvait se faire en vue de la situation assez extraordinaire. Feinter était ce qu'il savait faire le mieux, manipuler c'était dans son sang, et si elle voulait jouer au jeu de faire semblant alors il se montrerait comme un candidat exemplaire. Il ne la quittait pas des yeux, s'enfonçant peut-être un peu plus dans le canapé pour cacher autant que possible le masque qui lui cassait le dos, ne voulant rompre le contact visuel pour potentiellement éviter de se faire poignarder quand il ne s'y attendrait pas à cause d'une faute d'inattention.

« C'est un endroit fascinant c'est vrai. »

« Tu trouves ? Je pense que ça mérite une petite couche de peinture ici et là quand même. Enfin, tu me diras ce qui te plairait le plus et je ferai tout pour que ça devienne la maison de tes rêves. »

Que des douces promesses, sans doute les mêmes que lorsqu'elle attirait les enfants dans son piège, ne pouvant se retenir d'émettre un son amusé et presque moqueur. Il y a bien longtemps qu'il ne croyait plus à la poudre aux yeux, il n'était pas un enfant qu'on pouvait appâter de cette manière si grotesque, il avait des ambitions et personne ne pourrait le détourner de sa route.

« Ne te fatigue pas avec ça, il semble que j'ai hérité à ce que j'ai pu entendre de ta fâcheuse tendance à ne jamais être satisfait réellement. Et pas que. »

L'espace d'un instant il put voir la contrariété s'afficher sur son visage, pas aussi de marbre qu'il aurait pu penser finalement, la regardant saisir sur le plateau une assiette contenant une fois encore une tarte au citron qu'elle lui tendait par la suite. Il n'allait pas en manger ça c'était une certitude, hors de question de se faire empoisonner stupidement ou il ne savait quoi, alors qu'elle avait l'air d'éviter de vraiment relever ce qu'il avait pu dire. La manœuvre était pourtant si habile, voyant très bien comment elle pouvait faire pour s'accaparer ainsi l'attention des enfants, repensant aux paroles de Baby qui lui expliquait le processus. Elle voulait aimer, qui pourrait l'en blâmer pour ça, mais elle ne savait comment faire et s'y prenait d'une manière plus que contestable au point d'être entré dans une habitude qu'il trouvait plus qu'abjecte. Si elle voulait de son amour elle était mal tombé avec lui, une seule personne aux yeux de Niels avait droit à son affection et il était clair que ce ne serait pas elle, la fixant toujours sans bouger.

« Tu veux manger quelque chose ? Ce sont tes préférés, exactement comme tu les aimes. »

« Arrêtons la comédie maintenant. Tu m'as dit vouloir rattraper le temps mais c'est contre lui que je fais la course. Je ne sais pas ce que tu veux clairement de moi. De l'amour? Si c'est le cas je suis désolé de te décevoir mais c'est quelque chose qui m'est impossible à offrir. »

Pas pour elle en tout cas, son cœur incomplet n'en avait clairement pas autant, alors qu'il observait cette femme qui lui restait inconnue reposer l'assiette qu'elle lui tendait tout en soupirant. Il pouvait lire la déception dans son regard, le même que lui avait pu avoir lorsqu'il avait construit chacune de ses poupées qui n'étaient pas à la hauteur de ses espérances, ne se sentant même pas coupable une seule seconde.

« Je ne sais vraiment pas de quelle comédie tu parles. Je ne veux rien de toi, tu sais ! Tu es mon fils et je t'aime, c'est tout. Peux-tu vraiment reprocher une mère de vouloir le mieux pour son enfant ? Et puis tu sais, il n'est jamais impossible d'aimer. »

Des mots tellement tentants à croire, mettant peut-être en avant cette crainte qu'il avait de ne plus pouvoir un jour ressentir quoi que ce soit au sujet d'Alice, le perturbant plus qu'il ne le devrait au sujet de la capacité à aimer. La rejeter dans un sens n'était-ce pas se rejeter et briser l'espoir qu'il avait qu'un jour toute sa quête se terminerait par la fin heureuse qu'il attendait tant ? Le plus perturbant dans cette histoire ce n'était pas qu'elle était sa mère, bon si quand même un peu, mais c'était cette impression de voir son propre reflet et quelque part toute l'étendue de cette folie qui pourrait s'offrir à lui en même temps qu'un pouvoir sans conteste. Dans un sens elle avait raison, et il voulait y croire naïvement, mais c'était encore se bercer d'illusions comme il savait si bien le faire sur la suite des événements.

« C'est vrai... »

Elle avait l'air satisfaite de sa réponse, lui n'était même pas convaincu de la sienne, la laissant attraper de nouveau une assiette dont elle commençait à manger le contenu avec une élégance qui lui était propre.

« Mais trêve de bavardages. Parle-moi de toi !  Je te l'ai dit, nous avons une vie entière à rattraper et je meurs d'envie de tout savoir de toi. Je ne sais que ce que tu aimes après tout, c'est si peu... »


« C'est déjà en connaître plus sur moi que beaucoup de personnes. »

Niels était secret sur lui-même, sur qui il avait été et sur qui il était vraiment car dans un sens lui-même avait du mal à le savoir par instants, et ce n'était pas aujourd'hui qu'il allait commencer à tout divulguer à celle qui restait une parfaite inconnue. L'observant prenait son thé, qu'elle buvait là encore avec une façon si particulière et enchanteresse, il est vrai qu'il était curieux aussi qu'elle puisse en savoir autant sur ce qu'il aimait mais comme Baby l'avait prévenu elle savait comment faire plaisir aux autres.

« Alors tu es quelqu'un de très secret. Je sais de qui tu tiens le plus en fin de compte... »

« Tu n'as même pas idée. Mais dans le fond je suis terriblement vide, il y a un silence paradoxalement bruyant en moi, et c'est de pire en pire. Le chat m'a dit que ton cœur était aussi sombre que les ténèbres... je suppose que c'est une sorte de trait de famille alors. »

Il pourrait presque y avoir comme dans l'amertume dans ses paroles mais il ne reflétait rien en réalité, comme il l'avait dit il pouvait se montrer particulière vide, ce qui lui offrait malgré lui une compréhension de ce que cette mère pouvait ressentir. Ou ne pas ressentir justement. Mais comprendre ne voulait pas dire pardonner, ce qu'elle avait fait subir à ces enfants allait à l'encontre des principes que Niels pouvait avoir, le tout toujours livré avec son sourire figé qui ne le quittait pas. Il ne cherchait même pas à reculer lorsqu'il vit la main s'approcher de son visage, pas très loin de sa joue sans pour autant le toucher, alors qu'elle suspendait son geste comme si quelque chose l'empêchait d'aller plus loin dans son envie.

« Cette vermine féline parle beaucoup trop. Mais ça nous fait tant de choses en commun, quelque part, et ça me rend heureuse. Sauf le sourire, ça tu le tiens de ton père... il avait un très beau sourire. »

Heureuse qu'il puisse être aussi vide qu'elle. Personne ne pourrait souhaiter ça, surtout pas à son propre enfant, cependant avant qu'il ne puisse dire quoi que ce soit la situation venait à dégénérer alors qu'il la voyait partir avec hâte en direction du couloir. Il pouvait entendre les cris et le marionnettiste n'attendait pas très longtemps pour s'emparer du masque et venir au plus près de la porte, animant mini-Niels pour qu'il grimpe le long de sa jambe et atteindre son épaule, pouvant voir les expressions de sa marâtre changer au fur et à mesure d'une scène qu'il ne voyait pas dans l’entrebâillement de la porte. Il attendait le bon moment avant de sortir, à savoir l'instant où elle venant à s'éloigner de la porte pour lui laisser le champ libre pour sortir, voyant alors cette scène aux allures morbides se dérouler. Sans rien dire il regardait l'échange entre elle et Coraline, sans ressentir la moindre chose car au final ce n'était là que deux inconnues pour lui quelque part et il ne faisait pas partie intégrante de cette histoire, préférant se focaliser sur l'observation des lieux que celle des états d'âme de chacun. Cherchant des yeux son possible animatronic, espérant que la bande de bras cassés l'avait emporté avec eux, comptant bien en prendre possession et pourquoi pas même profiter de tout cet agitation qui pourrait être larmoyant s'il pouvait ressentir quoi que ce soit. Mais le cri de douleur de sa mère l'obligeait à reporter son attention sur la scène, voyant que la petite gothique avait gelé une partie du visage de sa tortionnaire – à croire que ça aussi c'était une tradition familiale, mais surtout en voyant que le manoir dans lequel ils se trouvaient tous se mettait à trembler et surtout commencer à tanguer. Par réflexe il eut un mouvement de recul en voyant celle-ci surnommé la beldam devenir un monstre, au sens littéral du terme, ne se sentant pas aussi hermétique qu'il le voudrait face à cette transformation. Comment ? C'était la question qui tournait en boucle alors qu'en un instant il perdait l'équilibre, la gravité n'étant plus une valeur sûre, se retrouvant à glisser face à l'angle surprenant que toute la demeure prenait avant de passer avec fracas à travers l'une des fenêtres condamnées. Et aussi rapidement il se trouvait à se manger le sol, serrant au plus dans sa main le masque qu'il avait récupéré, mettant un faible instant avant de lever la tête pour regarder ce qui se passait.

Il était seul de son côté, les autres devant se trouver d'un autre côté de la maison, se relevant douloureusement après une telle chute alors qu'il pouvait voir en quelques instants Ennard arriver vers lui. Niels avait alors en horreur son geste qu'il avait pu avoir pour lui plus tôt, lorsqu'il l'avait frappé avec une des lampes torches désormais perdues, se sentant mal en pensant qu'il avait pu ainsi put atteindre un enfant même si ce dernier était coincé dans une boîte de conserve. Et la colère de sa victime se fit aussitôt ressentir à l'instant même où il le vit l'attaquer, pouvant entendre ce son de boîte à musique si agressif et caractéristique, arrivant tout juste à l'éviter même si ce fut avec une certaine difficulté. Il n'avait pas envie de lui faire de mal, il l'avait déjà fait une fois, réfléchissant autant que possible à une solution. Qu'est-ce qu'il avait sur lui et qui pourrait lui être utile ? Sans plus de cérémonie il enfilait le masque comme il avait déjà pu le faire, espérant sans doute de cette manière pouvoir entrer en communication d'une quelconque manière avec Baby, sentant aussi un sentiment de colère montrer en lui mais qui ne lui appartenait pourtant aucunement. Ennard une violente réaction à la vue du masque, un son strident de mécontentement résonnait, prenant sans plus attendre son élan pour se jeter sur lui. Il venait de se faire percuter de plein fouet par l'animatronic, tombant au sol avec l'exosquelette qui cherchait à lui arracher le masque, réussissant à s'extirper avec difficulté de cette prise avant d'animer mini-Niels pour s'interposer entre eux deux. L'animatronic s'arrêtait un instant pour observer ce drôle de pantin, profitant de cet instant pour le faire danser et ainsi occuper l'attention du robot, gardant pour l'instant le masque en place. Un bref moment de sursis pour mettre en place ses pensées et cumuler ainsi toutes les informations prises, réalisant alors que son regard n'était pas le bon, tandis que le marionnettiste se relevait. Il savait ce qu'il devait faire, aussi périlleux que ça pourrait être, approchant au plus vite d'Ennard absorbé dans sa contemplation qui eut tout de même un mouvement défensif en le voyant approcher. Mais les bras de Niels purent attraper ce corps robotique malgré tout pour venir le serrer, lui délivrant ainsi cette affection portant le nom de câlin, sentant un mouvement de recul de la part mais qui ne faisait de son côté que resserrer sa prise.

C'était un enfant. Prisonnier dans un corps qui n'était pas le sien qui était là pour faire mal, mais dans le fond ça restait avant tout un enfant qui pouvait être blessé et avoir peur. La musique que produisait Ennard continuait, toujours sous un ton si agressif, et surtout Niels pouvait sentir des morceaux de métal l’entailler à plusieurs endroits alors que l’esprit se débattait avec autant de hargne en ne comprenant pas ce qui était en train d’arriver. Mais il ne le lâcherait pas de son côté, voulant juste le rassurer et lui faire comprendre que malgré ce qu’il était devenu il restait un petit garçon qui avait des sentiments, commençant de son côté à lui chanter une berceuse pour l’apaiser un peu plus. Petit à petit la musique qui était produite de ce corps qui n’était pas celui de l’enfant se calmait, amorçant même de son côté de le bercer comme pour chasser ses peines et ses pleurs, jusqu’à ce qu’une sorte de plainte arrive à s’échapper de la part de celui qui avait été son adversaire. Ennard était comme calmé, en tout cas il arrête de s’agiter alors que le marionnettiste continuait à lui chanter cette berceuse avec douceur, faisant table rase de son côté des possibles douleurs ou plaies qu’il avait pu recevoir. La souffrance qu’il pouvait avoir n’était rien en comparaison à celle que les enfants avaient pu recevoir, dans un monde de promesse qui n’était en fait que celui des cauchemars, se maîtrisant face aux sentiments qu’il pouvait recevoir à travers le masque blanc qu’il portait toujours. Et à travers les ouvertures de celui-ci Niels pouvait alors voir dans ses bras non pas l’endosquelette, cette chose de métal qui n’avait eu de cesse de le tourmenter depuis son arrivée ici, mais bien un petit garçon en larmes. Son âme. À cette vision il ne pouvait s’empêcher de le serrer un peu plus contre lui, ne supportant pas de voir tant de tristesse dans un être si innocent, le berçant toujours pour le calmer tout en lui chuchotant doucement qu’il n’était pas seul et plus que tout il était un petit garçon très courageux. Tout semblait si calme de leur côté, la magie du masque se dissipant peu à peu pour s’évanouir, pouvant juste entendre le remue-ménage de l’autre côté de la maison que les autres produisaient sans pouvoir les voir. Et des miaulements en provenant des toits, ce qui le fit lever la tête tout en continuant son geste envers Ennard, reconnaissant sans mal Mr Midnight qui devait se tenir loin du danger quelque part.

« Je me disais bien que tu étais père. »

Niels baissait la tête, retournant à l’observation d’Ennard sans dire quoi que ce soit, ayant cette colère sourde en lui à cette mention mais il ne rentrerait pas dans le jeu du félin d’une manière ou d’une autre. Il l’avait été oui et ça lui faisait terriblement mal. Ainsi préférait-il ignorer le chat, n’ayant pas le cœur à argumenter ou parlementer, ne recevant pour son comportement qu’un rire assez moqueur à son adresse de la part du félin. Quand il disait qu’il préférait les lapins.

« Si tu tiens vraiment à le sauver, ce n’est pas l’étouffer qui va le faire. Tu as le masque… la dernière pièce du puzzle. Si vous réunissez les pièces près du puits au fond du jardin et que vous gardez Coraline vivante, vous avez une chance de les sauver, tous autant qu’ils sont. Mais ta mère ne vous laissera jamais faire alors… prend garde à toi. »

Sans plus de cérémonie il venait à disparaître, comme à ce qui semblait être une habitude, assimilant tout ce qu’il venait de dire même si Niels n’avait rien dit. Doucement il venait soulever Ennard pour le porter dans ses bras, le cajolant et le berçant comme un père le ferait pour rassurer son enfant, se mettant quelque peu à courir en direction du fameux puits indiqué. Lorsqu’il put voir enfin l’autre pan de la maison, là où se trouvaient les autres mais aussi des animatronics qu’il n’avait pas eu la chance de voir de son côté dans cette aventure, il était bon de les secouer un bon coup et surtout de réunir la mauvaise troupe. Ou du moins les éléments pour sortir d’ici, de venir enfin sortir ces enfants de cet Enfer, tenant au mieux l’endosquelette pour ne pas le faire tomber dans cette course.

« BOUGEZ-VOUS POUR VENIR AU PUITS ! VITE ! »

Une fois arrivait au niveau du puits il posait Ennard, venant lui remettre comme il faut le câble qu’il avait pu décrocher avec le coup donné beaucoup plus tôt, jetant un coup d’œil vers les autres pour surveiller la situation mais tout ce qu’il voyait c’était la Beldam arriver dangereusement dans sa direction...







copyright Bloody Storm


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You got big smile, those fake moves. I heard heaven and thunder cry. Don't be afraid of the fear that's a plain eyed trap, you know you're not the only one, and don't look back just run for cover... ⊹ lumos maxima
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[Mission] Don't make a sound... - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: [Mission] Don't make a sound...   [Mission] Don't make a sound... - Page 3 EmptyDim 26 Fév - 21:49

Coraline, Chara était sure que c'était elle, ne répondait pas. A croire que c'était comme si elle ne l'entendait pas parler. A tout les coups, elle faisait exprès, pour se moquer d'elle. Mais elle était bien loin de se douter de la dure réalité. Si elle était au courant de l'existence de l'ultraréalité, Chara aurait avec plaisir avalé l'une de ces pastilles rouges pour pouvoir voir à quoi ressemblait ce monde, et surtout à quoi elle même ressemblerait...

En attendant, elle était toujours sur le sol, combien de temps elle y resta ? Aucune idée, elle avait quelque peu perdu la notion du temps. Lorsque la porte de la pièce s'ouvrit, elle sursauta presque, c'était habituée au lourd silence et à l'obscurité. C'était une silhouette humaine, mais qui n'appartenait pas à la Beldam. Ca ressemblait plus à un homme vu la carrure, surement quelqu'un de son groupe, mais elle ne le reconnu pas dans la légère obscurité. Elle supposa tout de même qu'il devait s'agir de Colin ou de Hippolyte, ça voulait dire que le groupe entier avait atteint cette maison ? En tout cas, elle se sentit redressé contre le mur et puis plus rien. Une minute on été en train de la laisser ici ? Des bruits venaient du couloir, et une silhouette rapide - Coraline? - passa devant elle à toute vitesse, juste après que les bruits retentirent... A moins que ce ne soit avant ? Elle n'en avait aucune idée, mais la seule chose qu'elle savait, c'était que des choses bougeaient dehors, et qu'elle n'avait aucune envie de rester ici sans rien faire...
Du coup, Chara se leva. Gardant son équilibre comme elle pu, elle se surpris à trouver que le sol de la maison tanguait beaucoup trop pour que ce ne soit que son imagination. Il fallait réellement qu'elle sorte de là... Regardant rapidement autour d'elle, elle exclu l'option de gagner le couloir immédiatement. Réellement, elle n'avait pas très envie de savoir ce qui se tramait de l'autre côté de la porte. Restait comme autre option cette fenêtre condamné.

....

Bon, quand on a pas le choix... Serrant des dents, et plaçant tel un bouclier son bras valide sur son bras cassé, elle fonça en direction de la fenêtre et traversa sans trop de difficulté les vieilles planches de bois. Enfin, peut être sans difficulté, mais non pas sans douleur... Roulant sur le sol de ce qui semblait être le jardin, elle grimaça. Bon, au moins ici le sol avait l'air plutôt... Normal ? De nouveau sur ses jambes, elle aperçut les membres de son groupe, faisant face à la Beldam, tandis que derrière elle se déployait ce qui semblaient être des animatronics zombies ?? On se serait presque cru dans une vieille scène de power rangers. Ou pas, puisque que déjà, chaque membre du groupe semblait avoir trouvé en un animatronic un ennemi, et rapidement Chara se retrouva face à l'ours brun. Ce dernier tenta une attaque, mais il était lent et même si son état n'avait rien de très avantageux, Chara pu bondir sur le côté sans aucune difficulté. Toutefois, il bougeait encore et toujours et de manière complètement désordonné. Impossible pour la jeune femme de lui enfoncer son couteau dans la figure comme elle aimerait tant le faire. Mais tant pis, fronçant les sourcils et resserant son poing sur son inséparable couteau, elle entrevit une ouverture et bondit vers l'animatronic... Mais elle n'avait pas prévu que ce dernier ferait un mouvement si rapide. Sans comprendre comment, une de ses cheville se retrouva rapidement dans les mains de l'ours, qui ne se géna pas pour utiliser le pauvre corps de Chara pour frapper le sol. Après deux trois coups bien douloureux, le géant de fer lacha sa victime qui s'envola telle une petite poupée de chiffon.

L'atterrissage fut rude et Chara serra son poing de rage, avant de relever la tête et de remarquer que le corps inconscient de Coraline gisait devant elle désormais. Son esprit malsain se mit en marche en un instant et elle sourit. Sans hésiter elle se jetta sur le corps de la jeune femme avant de la soulever comme elle pu et de la serrer comme elle, la transportant d'un bras, ayant en tête de l'utiliser tel un bouclier contre la Beldam, qui était sa réelle cible. Parce que oui, se fighter contre un gros nounours zombie c'était sympa, mais taillader la veille peau de cette méchante femme c'était encore mieux.

Préparée, elle ouvrit la bouche avant d'hurler à l'attention de la charmante mère de famille :

- HE OOOH LA MOCHETE PAR ICI !

A la grande joie de Chara, la dite femme lui répondit, sans se retourner tout de suite vers elle toutefois.

(BELDAM) : - Tu es plus tenace qu'une mauvaise herbe, ça fait longtemps que tu aurais dû être morte... Je vais y remédier tout de suite. Approche, petite peste insignifiante !

Un sourire se forma sur le visage de Chara, tenant triomphant entre ses mains le corps inanimée de Coraline, quand la Beldam se tourna enfin dans sa direction, son expression devenant des plus colérique quand elle aperçut la manière dont elle tenait sa Coraline. Poussant un cri qui n'avait plus vraiment rien d'humain, la Beldam se jeta sur Chara à toute vitesse.

(BELDAM) : - Rends la moi, RENDS LA MOI !

Armées de ses terribles main aiguilles, la vile femme tenta de lacérer le corps de la brunette, uniquement pour se trouver face à Coraline et son utile pouvoir bouclier qui prenait le doux nom de Itward. Et cet Itward et sa drôle de magie eu pour effet de rendre à la Beldam les dégats qu'elle aurait du infliger aux pauvres corps de Coraline et Chara. Mais malheuresement pour la seconde, dans sa rage, d'un coup vif d'aiguille, la mère en colère parvint à éjecter Coraline des bras de Chara, la laissant ainsi sans défense face à ce monstre déguisée en femme. Sans perdre de temps, cette dernière enfonça son bras dans le ventre de Chara, commençant à la lacérer copieusement et sans ménagement, arrachant un cri d'agonie de la gorge de la plus jeune. Mais ce moment de torture pour la brune ne dura pas, puisque la Beldam se stoppa immédiatement, son attention attirée par la personne de Niels qui semblait fuir, avec un masque et Ennard dans les bras... Lachant Chara, qui retrouva avec un certain plaisir le sol, elle parti à la poursuite de son "fils".

Toutefois, Chara se redressa, énervée, ignorant la douleur qui lui brulait le ventre. Au point ou elle en était, plus rien ne lui faisait peur, même pas mourir. Se trainait jusqu'au corps toujours inanimée de Coraline, elle allait se saisir de nouveau d'elle pour partir à la poursuite de la Beldam, quand Frsik sa colocataire d'âme, l'en empêcha, prenant sa place dans ce corps plus si en état que cela...

(FRISK) : - Ca suffis Chara tu en as assez fait. Si tu continues comme ça nous allons mourir, regarde dans quel état tu nous a mis.

Après quoi, elle se pencha et, faisant attention de ne pas toucher directement sa peau, installa plus confortablement Coraline sur le sol.

(F) : - Désolé, pour Chara...

Lui souffla-t-elle doucement, malgré le fait qu'elle ne pouvait sans doute pas l'entendre. C'est alors que les yeux de Coraline semblèrent papilloner. Remarquant ce détail, Frisk secoua la jeune femme doucement, comme pour l'aider à émerger de son inconscience.

(F) : - Coraline, Coraline tu m'entends ?  C'est moi... Frisk !

Coraline hoqueta, prononçant des mots presque inaudibles, dont Frisk ne pu saisir que quelques fragments;

( CORALINE) :- Sauver... Les enfants...
(F) : - Les enfants... Quels enfants ? Tu parles des animatronics ?


Au mot animatronic, elle hocha faiblement la tête, ses yeux rougissant, comme si elle s'apprêtait à pleurer du sang. Par la suite, elle prit une grande inspiration, se tournant vers Frisk.

(Co) : - ils ont besoin de moi... je dois leur chanter la... la dernière berceuse... pour qu'ils dorment, pour qu'ils se reposent enfin...

Les dents serrés, Frisk ne savait pas quoi dire, elle semblait dépassée. Mais alors qu'elle levait la tête pour observer ce qu'il se passait autour d'elles, elle découvrit avec horreur l'ours brun avancer dans leur direction. Mince. Elle ne pouvait que fuir, mais elle ne pouvait pas se résoudre à laisser Coraline ici. Elle allait se faire piétiner, Itward ou non !

(F) : - Je peux t'aider je te le promet mais il faut que tu te lèves et que l'on parte d'ici vite !

Paniquée, Frisk ne savait plus trop quoi faire, elle essayait de soulever Coraline, mais elle n'était pas aussi forte que Chara, et impossible de compter sur cette dernière qui semblait s'être endormie au fond de leur âme commune. Au fur et à mesure que les secondes défilaient, les yeux de la jeune femme s'humidifiaient dans la panique, mais elle était incapable de bougée. Prise de peur, elle serra le corps de Coraline contre elle et ferma les yeux, son visage enfoui dans le ventre de Coraline, n'attendant plus qu'une chose : que le premier coup de l'animatronic la frappe...
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COMME J'AI PAS BEAUCOUP INTERNET J'EDITERAIS MON POST DEMAIN POUR METTRE LES COULEURS ET LE CODE sorry Adios
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Colin O'Cahan

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MessageSujet: Re: [Mission] Don't make a sound...   [Mission] Don't make a sound... - Page 3 EmptyJeu 2 Mar - 1:23

[Mission] Don't make a sound... - Page 3 CCqbLWp

Don't make a sound...

Colin était enfin arrivé au puits...difficilement mais il y était arrivé avec les filles. Il regarda toutes ces pièces assemblés par Coraline. Il comprit bien vite qu'il devait aussi donner ce fameux caillou qu'il avait encore sur lui et sans attendre, il le fit. Il eut un grand frisson, la Beldam s'énervait de plus en plus, Félicity leur donna plus de temps encore...les choses s'enchaînaient, les différentes couleurs brillaient de mille éclats, il manquait une pièce avait-elle déclaré la brune alors que son chant s'était élevé. Mais comme une réponse soudaine, la dernière pièce du puzzle fut transmise à ce petit animatronic...ses couleurs devenant homogène. Le chant de Coraline s'éleva, il se laissa porter par cette voix, se reposant pendant ces quelques minutes, les yeux fixés sur cette forme qui s'animait. Si apaisant de savoir que la fin pour ses enfants fut proche, enfin ils pouvaient reposer en paix. Et dans un halo de lumière, il releva son regard en hauteur, chacun caractérisé par une lumière, formant un arc-en-ciel, si beau. Heureux Colin était mais si triste à la fois, triste de leur vie qu'ils avaient pu passer ici et de leurs derniers souvenirs si malheureux mais triste de ne pas pouvoir les découvrir tous au final. Pour au final laisser place à cette douce chaleur de les voir sous leur vrai forme d'enfants, un sourire se dessinant sur ses lèvres, écoutant juste.

Colin prit d'une pulsion, ses forces encore présentes malgré tout, il leur dit au revoir, saluant les enfants comme un père aimant en quelque sorte, attendri. Arriver devant Ballora, enfin celle qui fut cette danseuse, dans un geste rieur, il s'excusa pour le côté taureau qu'il avait pu avoir mais la serra un peu près contre lui. "Au plaisir mademoiselle", jusqu'à que la dernière fut Mangle, celle qui avait été une si fidèle comparse et les avait aidé en toute circonstance, bravant courageusement ces autres camardes et bien d'autres choses, que Colin aura du mal à oublier. Il fit le geste du High Five comme un dernier moment et souvenirs qu'il voulait qu'elle emporte. Il s'adressa à tous. "Vous êtes libre, reposez en paix les enfants".

Une larme coula, il était difficile pour lui d'être si émotif parfois, mais cette larme fut sincère.

Cependant, le répit ne fut qu'une courte durée, après un dernier au revoir et une envolée pour un paradis certains, un vrai cette fois-ci. La réalité les rattrapa. La beldam elle était encore là et sa férocité avait bien grandi..Hippolyte entre ses mains, se faisant transpercer. Il prit position. Sauf qu'une boule de poils noir passa devant lui et attaqua directement le visage de cette dernière.

Tout se passa à une vitesse jusqu'au moment où M. Midnight et la Beldam disparut dans ce trou formé par le puits...Coraline perdant littéralement le sens de la réalité, déboussolé et malheureuse de part la disparition de l'animal. Le coeur de Colin se serra. Il vit au loin ce qui composait de base le grand miroir, apparaître comme une petite porte, celle qui l'avait amené ici plus tôt. Niels avait raison, il était temps de partir, sinon ils allaient y rester. Niels fut le premier à partir ayant attraper Chara au passage. Coraline ne semblait pas vouloir gouger, continuant à taper le sol avec désespoir.

Colin rassemblant cette dernière once de courage, regardant Dorothy et Félicity comme un accord passé, il vint au niveau de son camarade chat, le hissant à l'aide de Dorothy sur son dos. "Les filles, j'aurais besoin de votre aide pour traîner et sortir Coraline d'ici..." leurs pas se pressèrent, la discussion n'était plus au rendez-vous. Ils s'entraidèrent et ainsi ils purent tous sortir dans une précipitation soudaine.

Colin déposa Hippolyte sur le sol le plus délicatement possible sous une grimace rugissante, ses douleurs le rappelant à l'ordre. Il regarda autour et compris bien où ils étaient. Le cimetière. Charmant... Coraline semblait dans un état second total, voulant même y retourner, il du l'en empêcher, se prenant des coups involontaires au niveau de ses blessures. Bien surprenant qui'l ne se soit pas encore vider totalement de son sang.

Il regarda l'autre homme partir. Il essaya de se relever mais son épuisement le rattrapa bien vite, le faisant s'effondrer. Tout redescendait, même pour lui qui avait une certaine force, il avait eu ses limites, toutes ces émotions remontaient et il voulait juste se laisser aller dans un sommeil profond. Il ne put juste dire une dernière chose aux deux filles qui étaient plus ou moins éveillées, surtout Dorothy... "Je crois que vous allez devoir appeler une ambulance...une de vous" puis ce fut le trou noir.


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Dernière édition par Colin O'Cahan le Mar 14 Mar - 16:06, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Mission] Don't make a sound...   [Mission] Don't make a sound... - Page 3 EmptyVen 3 Mar - 15:46



❝Don't make a sound❞

Mission

L'endroit dans lequel ils arrivèrent en suivant Hippolyte ne fut guère accueillant. Ce jardin ressemblait plus à un marais qu'à n'importe quoi d'autre, c'était sinistre, surtout quand l'on ajoutait la maison délabrée digne d'un film d'horreur. Dorothy écouta ce que chacun disait, gardant le silence et la tête baissée, elle se sentait encore grandement coupable de ce qu'elle avait fait. A cause de ses choix, Mangle s'était sacrifiée. La pauvre... Enfin, Colin proposa un plan. Il serait facile à exécuter pour la jeune fermière. L'escalade était une activité qu'elle aimait bien au Kansas. Bon c'était rarement des maisons, mais il y avait plus d'accroche sur une façade que sur un arbre. Les deux objets qu'elle détenait, la main et le nœud papillon bien coincés dans sa poche, elle grimpa facilement jusqu'au premier étage.

La fenêtre ouverte était celle d'une chambre de bébé, elle avait l'air en bon état, si ce n'est qu'il y avait un certain bazar plutôt récent. Maintenant qu'ils étaient à l'intérieur du Pink Palace, le choix fut fait de se séparer pour trouver les éléments qu'il manquait pour sauver les âmes des enfants de ce monde. Colin fut le premier à sortir. Dorothy le suivit de près et déboucha sur un couloir avec des portes partout, encore. Son choix se porta sur la première. En posant la main sur la poignée, elle eut peur que la fameuse Beldam se trouve derrière, alors elle décida d'y aller doucement. Cependant, la porte résista. Ce n'était pas fermé, le bois de la porte avait dû gonfler ou les gonds n'étaient pas assez graissés, mais avec un peu de force, cela devrait s'ouvrir. Dorothy regarda à droite et à gauche avant de retenter, cela risquait de faire du bruit. Mais finalement, cela fut plutôt discret. Un cloc léger indiqua l'ouverture. L'adolescente pénétra dans la pièce.

Elle se retrouva dans un atelier d'artiste assez polyvalent, il y avait de tout, de quoi faire sculpture, peinture, couture et autre activité en -ure. Mais tout y était parfait, un vrai showroom. Mais peu utilisait au vu de la poussière. Néanmoins, quelqu'un était venu ici récemment, cela se sentait. L'odeur de renfermé était atténuée par quelques parfums inconnus de Dorothy. Et certains objets ont été touché, il n'y a plus de poussières dessus, notamment sur la boite à couture. Elle est ouverte et un désordre se laisse voir, les aiguilles ne sont pas rangées et quelques bobines de fils sont emmêlées à côté d'autres parfaitement ordonnées. . Les ciseaux aux murs sont propres alors que le support est blanchi de poussière. A cela s'ajoute une corbeille à laquelle Dorothy va jeter un œil. Elle fouilla, et trouva deux chutes de tissus différents. Le premier était celui de la tenue que portait la poupée Coraline tout à l'heure, mais le second...

- Ce motif? Mais c'est... je ne l'ai pas vu sur Niels? C'est un morceau de ses vêtements!

Donc Niels était venu ici, du moins il était venu au Pink Palace. Est-il encore là? Sûrement. Ils le retrouveraient donc et pourraient lui rendre le robot qu'il avait créé. Ceux qui étaient montés à la fenêtre n’avaient pas pu le prendre, par soucis de praticité. Enfin en continuant à fouillait la poubelle, Dorothy tomba sur des copeaux de bois. La personne venue ici n'avait pas fait que de la couture donc. Pourtant, nulle trace de sculpture ici. A moins que...

Le placard de droite, non loin de Dorothy, il semblerait que la poussière ait volé. Il a été ouvert. Donc la petite fermière se décida à y jeter également un œil. Et bingo, il y avait un cadre photo en bois fait main face contre l'étagère. En l'attrapant pour regarder la photo, Dorothy fut surprise de tomber sur un dessin. Crayon ou fusain, elle ne savait pas trop mais c'était une esquisse d'une femme portant un enfant dans ses bras et le serrant tendrement. Il était simple, un peu grossier. Un dessin d'adulte, mais qui? La Beldam? Quelqu'un d'autre? Impossible de le savoir. Dorothy le reposa, essayant de le remettre à sa place exacte avant de refermer le placard.

Dans la pièce, rien d'autre ne semblait avoir été touché. Il restait juste un petit tiroir. A l'intérieur, la jeune fille vit des crayons à papier, mais également quelques outils pour la sculpture du bois, des pinceaux et d'autres ciseaux. Elle le referma ne trouvant rien d'intéressant. Cette pièce n'avait plus rien à révéler, alors Dorothy rejoint le couloir. La porte de gauche la tenta particulièrement, surtout parce que c'était la plus proche en sortant de l'atelier. Cette fois la porte s'ouvrir d'un coup. C'était une chambre, avec un grand lit fait au carré. Mais encore une fois la pièce avait semblé abandonnée depuis de nombreuses années. Aucun parfum ne venait balancer l'odeur de renfermé de cette pièce. Et puis la couche de poussière appuyait cette hypothèse.

- CETTE VERMINE DANS MA MAISON ! TUES-LE, ENNARD !

Oh oh, ils avaient été repérés en bas. Plus le temps d'explorer cette chambre, d'autant qu'elle semblait abandonnée depuis un moment. Dorothy se précipita vers les escaliers sans fermer la porte. Arrivée en bas, elle se stoppa net. La poupée Coraline gisait là, complétement vidée e son sable. C'était un spectacle affreux qui fit instantanément monter les larmes aux yeux de la jeune fille. Elle en oublia ce qu'il se passait à côté un instant.

Une fois ressaisie, elle finit de descendre les marches et vit quasiment tout le monde. Coraline, Chara, Colin, Mr Midnight et la fameuse Beldam. Sans intervenir, Dorothy regarda se dérouler les événements : la méchante mère attaquer puis s'effondrer et prendre Coraline dans ses bras avant de la rejeter. Ensuite, tout se passa très vite. En frappant sur le sol, la Beldam fit s'ébranler la maison. Par réflexe, Dorothy s'accrocha à la rambarde, mais les ruades furent de plus en plus fortes alors que la maison se déformait et elle fut expulsée des lieux comme tous les autres. Elle se releva très vite, juste un peu sonnée par la brutalité, mais aucun bobo à déplorer. Et heureusement car le chaos était en marche.

Colin est aux prises avec la Beldam, Chara avec l'animatronic ours-brun-zombi et le lapin violet fonçait droit sur Dorothy. Enfin foncer était un bien grand mot. Il arrivait avec son allure de zombi et il était trop tard pour fuir. Ses mains allaient se refermer sur le coup de la petite fermière. D'un geste habile, elle se baissa, échappant ainsi à sa prise. Elle se faufila entre les jambes du lapin lui faisant perdre l'équilibre. Il se retrouvait face contre terre. Mais ce fut de courte durée. Dans un grognement, il se releva et Dorothy ne put rien faire. Il attrapa sa cheville la faisant voler en tout sens avant de la jeter à terre. Là elle avait mal, sa vision était floue, mais le lapin l'avait lâché.

- BOUGEZ-VOUS POUR VENIR AU PUITS ! VITE !

Cette voix, Niels? Alors il était bien là. Elle releva la tête pour le chercher du regard mais le lapin violet surprit son mouvement et rua à nouveau sur elle pour un nouveau round. Dorothy ne put pas se défendre et heurta le sol très durement. Le lapin se détourna après plusieurs coups. La jeune fille ouvrit les yeux, mais tout glitchait autour d'elle, encore cette mauvaise réception? Le lapin s'apprêtait à la frapper à nouveau, mais elle ne sentit quasiment rien. Les coups étaient amortis.

- Ah ah ah ah ah

Ce rire dans sa tête... Dorothy comprit qu'elle était à nouveau dans le corps de l'ours doré. Baby Circus l'avait protégé, mais pourquoi? Cela n'avait duré que quelques secondes, mais suffisamment pour que le lapin soit désarçonné. La petite fermière en profita pour fuir. Elle courut comme une dératée en direction du puits et donc de Niels. Il avait retrouvé son robot, sa création. Le temps qu'elle reprenne sa respiration, une partie du groupe les avait rejoints.

Dorothy sortir de ses poches le nœud papillon et la main. Coraline lui montra qu'il fallait les mettre sur le droïde de Niels, ce que la jeune fille s'empressa de faire. Les pièces s'assemblèrent d'elles-mêmes dans un bruit métallique. Elles s'illuminèrent : rouge pour ne nœud, jaune pour la main. Puis dans un souffle, Coraline lui montra Niels, ou plutôt sa main. Il tenait un masque. C'était le fameux élément que Mr Midnight leur avait demandé de trouver dans la maison.

- Vite, il faut le mettre en place pour sauver les enfants.

Niels ne se fit pas prier et ajouta sa pièce à l'animatronic. Le masque prit alors une teinte verte aux yeux mauves. Coraline se mit alors à tousser avant de prendre la parole.

- Il n'est pas complet, j'ai besoin du...

Colin sembla comprendre plus vite, car il donna à la jeune femme gothique le fameux caillou troué. Collant son œil au trou, son regard se posant d'abord sur le robot qu'ils assemblaient puis elle balaya le jardin du regard.

- Vous serez bientôt libres, enfin j'aurais fait ce que j'aurais dû faire depuis le début..., chuchota-t-elle, tellement bas que peu l'entendirent.

Non loin de là, dans le jardin, un cri primal et long s'éleva. Tous se retournèrent. La Beldam hurlait de rage sentant sa fin proche. Elle ne les laisserait pas faire, elles les en empêcherait par tous les moyens.


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J. Felicity Agog

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MessageSujet: Re: [Mission] Don't make a sound...   [Mission] Don't make a sound... - Page 3 EmptyDim 5 Mar - 17:13



 [Mission Coraline] Don't make a Sound  ft. Felicity  & All People

Il fallait qu'ils sortent d'ici, mais comment faire alors qu'ils étaient piégés ? La seule chance qu'il avait été Mangle, mais la laisser seule à la merci des zombis n'enchantait pas du tout la blonde qui aurait voulu trouver une autre solution. Mais comme le chat leur avait dit, ils n'avaient pas vraiment le choix s'ils voulaient sauver les autres. Alors quand tout le monde sortit, elle les suivit, fixant la porte, son objectif. Elle y arriva comme les autres, mais la porté était fermée. « Forcément, ça ne pouvait pas être facile non ! » Elle soupira et se retourna vers les zombis qui commençait à arriver vers eux. Felicity ne savait pas quoi faire, elle voulait arrêter les zombis et en même temps, elle voulait juste s'enfuir le plus loin possible. Mais il n'y avait aucune issu, donc elle devait mettre sa peur de côté et attendre le moment pour s'enfuir. Quand il arrivera. Les zombis se rapprochaient de plus en plus et la jeune femme s'éloigna de la porte, là, ils arrivèrent un peu trop rapidement vers elle et elle sentait quelque chose la frôler, puis la brûler. Elle s'était faite touchée par l'un des animatronics zombifié. Et alors qu'ils allaient de nouveau la frapper, Colin arriva et l'aida à s'enfuir. Dorothy réussit à ouvrir la porte avec une clé qu'elle sortait dont ne savait où et ils s'enfuirent tous vers une autre porte qui les menèrent dans un espèce de marais bizarre ou semblait les attendre un chat. « Et ben on est entouré de félin ici … » Le chat noir leur expliqua certaine chose, mais elle laissa les hommes décider de la situation. Les plans d'attaque n'étaient pas vraiment sa tasse de thé. Elle préférait juste donner du bonheur aux autres et tenter de faire changer d'avis les autres en douceur. Comme pour la poupée Coraline pas exemple.  Alors elle suivit Colin et Dorothy et entra dans la maison. Pendant que la brune partait d'un côté, la blonde décida suivre l'homme et monta l'escalier jusqu'à l'autre porte.

Pas du tout glauque comme situation.murmura-t-elle.

Elle entra dans la pièce et tout de suite, ce qui prima fut l'odeur du renfermé, comme si la pièce avait été arrêté dans le temps et que personne n'avait le droit d'y entrer. Tout est parfaitement bien ranger pour une chambre d'enfant, trop même. Les poupées sont parfaitement alignées au pied du lit, rien ne dépasse, tout est carré. La jeune femme se dirige vers l'armoire, mais n'y trouva rien d'autre que des cintres et dans la commode, un bout de papier. Dessus, elle vit une écriture enfantine, avec plein de bout de phrase dessus, certains étaient entrain de s'effacer d'autre au contraire semblait avoir été repassé pour qu'ils restent là à tout jamais. Elle fronça les yeux et décripta ce qu'il y avait de marqué dessus. « Sauve-les », « tu ne peux pas », « aide-les », « pas la réalité », « je ne sais pas », « que faire » … elle avait l'impression que c'était une  conversation. Elle ne comprenait pas tout, mais elle sentait que ça avait affaire avec la femme qui vivait dans cette maison. Puis elle vit autre chose, un sorte de poème à moitié effacé dont on voyait encore certaine phrase, « Venez chers enfants », « le jeu est terminé », « jardin d'ombre », « ne pleurez pas », « reposez-vous » … Un frisson la parcourut. Elle sortit de la chambre et se dirigea vers une autre porte, une autre chambre, mais pas celle qu'une autre petite fille, celle d'un adulte. Il y avait aussi une odeur de renfermé, une odeur beaucoup plus tenu, comme si cette porte n'avait pas été ouverte depuis très très longtemps. La blonde se mit alors à fouiller comme précédemment, elle regarda sous le lit, dans les commodes, puis dans la grande armoire. Elle vit aussi le miroir et le toucha pour voir si ce n'était pas l'un de ses portails bizarres, mais non rien. Rien sauf une petite boite hexagonale rayée bleu clair et noir avec ruban rouge autour.  

On dirait des emplacements pour des boutons, ou deux trucs qui y ressemblent. C'est peut-être ça qui est vraiment important dans ses créations …

Felicity garda les deux choses qu'elle avait trouvé et les enfonça dans ses poches. Mais la maison se mit soudainement à tanguer et elle prit peur pour ses compagnons d'infortune, alors elle se dirigea vers l'escalier et se retrouva rapidement dehors avec tout le monde. Totalement sonné, elle vérifia tout de même a présence des objets qu'elle avait prit et soupira de soulagement quand les sentit, avant de se remettre à gémir de douleur. Le canard venait de lui prendre pour la jeter un peu plus loin, comme un objet. Elle sentit sa lèvre se couper et la toucha du bout des lèvres. Ses doigts étaient ensanglantés, mais elle ne semblait pas avoir autre chose de cassé. Alors elle se leva, mais le canard revint à la charge pour la plaquer de nouveau sur le sol. Elle tenta de s'échapper, bougeant dans tous les sens avant de s'arrêter, et de réfléchir. Finalement à cause d'un moment d'inattention, elle réussit à partir et regarda autour d'elle. Au même moment, Dorothy réussit à se défaire de l'emprise du lapin et s'élance vers le puits alors qu'elle, elle voit Beldam la suivre. Il fallait qu'elle fasse quelque chose pour laisser du temps aux autres de sauver les enfants et eux par la même occasion. Voyant Dorothy passer pas très loin d'elle, elle l'appela et lui lança les jambes de l'animatronic qu'elle avait trouvé avant de se poster devant la femme. Elle passa le murets de pierre et se retrouve devant la femme/chose interceptant sa course. La rapidement, elle lui met la boite sous le nez pour avoir son attention. Elle s'arrêta et laisse échapper un ricanement.

-Tu crois pouvoir m'empêcher de passer ? Sais-tu au moins ce que tu as entre les mains ?
Non, je ne sais pas, c'est pour ça que je vous le montre, est-ce que c'est les premiers boutons que vous avez cousu ?

Elle s'approcha de Felicity en ricanant. La blonde ne bougea pas, même quand elle passa un de doigts aiguilles le long de sa joue.

-Si tu n'avais été qu'une petite fille, ça aurait pu être les tiens de bouton, tu sais. De jolis bouton sur tes yeux et tu  rejoins  notre famille en un claquement de doigts ...

Felicity la regarda calmement, elle n'avait pas peur, pas encore. Puis soudainement elle se transforma, elle prit l'apparence de la mère de Riley et la blonde se tendit, serrant les poings de colère. Elle ne se laissa pas démonter.

Mais je n'ai jamais été une petite fille et je ne le serais jamais. Et ça ne sert à rien de prendre l'apparence de la mère de Riley parce que je ne la connaissais que par sa fille. Elle n'est pas grand chose pour moi. Mais pendant qu'on y est expliquez moi pourquoi tout ça ? Parce que vous allez nous tuer n'est-ce pas ? Nous faire disparaître alors vous pouvez nos le dire. Me le dire. Pourquoi tout ça ? Pourquoi ne pas simplement aimer ces enfants ? Pourquoi les changer ? grommela-t-elle.

Le sourire de la mère de Riley s'estompa, elle prit une expression frustrée et reprit son apparence de créature aux mains d'aiguilles. Felicity était en colère, pour ce qu'elle avait fait, pour ce qu'elle voulait encore faire et pour ce qu'elle rêvait de faire. Alors elle observa attentivement ses expressions et vit qu'elle avait touché une corde sensible en parlant d'amour. Elle se mit en colère et pointa la blonde du doigt.

-Comment oses-tu douter une seule seconde que je n'aime pas mes enfants de tout mon coeur ?! Petite peste !

Elle la poussa brutalement sur le côté mes la jeune femme ne voulait pas abandonner. Pas alors que les autres étaient si près du but.

Si vous les aimiez tellement, ils ne seraient pas entrain de nous supplier de les aider. Si vous les aimiez vraiment vous ne les auriez laissé comme ils étaient et vous les auriez aimé pour ce qu'ils étaient réellement. Vous seriez allé en balade, faire des pic-nique et ils en seraient jamais partis. Parce que c'est ça l'amour, laisser la liberté aux autres de nous aimer. Vous les avez juste obligé à faire ce que vous vouliez et maintenant, ils vous haïssent en secret.

Elle se retourna vers la blonde, folle de colère et Felicity sut que si les autres ne se dépêchaient pas, elle allait finit en hachi. Mais contrairement à ce qu'elle s'attendait, la voit de la femme devint doucereuse et un panneau s'alluma dans son  esprit. DANGER ! Elle se mit alors devant Joie, la surplombant, alors que celle-ci ne bougeait pas, ne lui montrant pas la peur qui lui nouait les entrailles.

-Je n'ai pas besoin qu'ils m'aiment tant que je les aimerai. Je ne les ai jamais empêché de partir, c'est eux qui sont restés, qui ont goûté mes plats, qui ont cousus ces jolis boutons sur leurs yeux … c'est eux qui se sont donnés à moi, et maintenant, ils resteront avec moi pour toujours. Pour toujours !
Et pour Coraline ? Elle est en train de mourir à cause de vous. Vous pensez lui avoir donner de l'amour, mais c'est tout le contraire. Vous lui avez donné une raison de fuir, elle veut qu'ils soient libéré de vous. Vous les avez embrigadé, c'est pour ça qu'ils ne partent pas, parce qu'ils n'ont plus de volonté propre. Vous leur avez ôté leur âme. Regardez Coraline, regardez la mourir et pleurez parce que c'est de votre faute.

Beldam fait une grimace et plaque une de ses mains sur son coeur, comme si elle avait mal, y plantant un peu ses aiguilles. Puis elle répond, sur le même temps que précédemment.

-Coraline ne mourra pas. Du moins seulement son corps mourra … je prendrais son âme comme je l'ai prise une fois auparavant, et elle sera à nouveau réuni avec moi. Comme tous mes enfants ; et la seule qui mourra ici, et maintenant, c'est toi, toi et tes amis, et pardonne donc, car je ne pleurerais pas.

Elle se jeta sur la blonde qui ne put faire un geste et la blesse  lourdement à l'aide de ses aiguilles. Felicity savait qu'elle avait de grandes chances de mourir ici et maintenant, mais elle s'en fichait, elle savait aussi qu'elle avait fait ce qu'il fallait pour laisser du temps au autres  et donc pour sauver les enfants prisonniers de cette maudite femme. Mais le coup fatal ne vint pas, à la place, elle poussa un cri viscéral et inhumain. La blonde rouvrit les yeux et la vit glitcher, comme l'Ours doré dans le bureau. Ou du moins quelque chose glitche autour d'elle, un clignement d'oeil plus tard, Beldam disparaît et à la place se trouvait un costume de lapin doré. Le même qu'elle avait bidouiller quelques heures ou minutes plutôt. À l'intérieur, Beldam était entrain de hurler.

-NON ! NNNOOOONNNN !

Felicity n'attendit pas la suite, elle essuya le sang qui coulait de sa bouche et se traîna aussi vite qu'elle pouvait vers les autres, vers le puits en espérant grandement ne pas perdre trop de sang. Parce que sinon sa tombe se trouverait plus en enfer qu'au paradis. Elle arriva vers les autres et leur sourit, un sourire ensanglanté.

J'ai fait ce que je pouvais pour vous donner du temps.
(c) crackle bones



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      ❀ Dance dance dance!


Dernière édition par J. Felicity Agog le Sam 18 Mar - 7:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Mission] Don't make a sound...   [Mission] Don't make a sound... - Page 3 EmptySam 11 Mar - 19:34



There is a piece of me in every body

Elle veut voir le monde elle veut enfin être libre elle veut quitter les souterrains pour l'éternité tu es la réponse à ses prières murmurées dans l'obscurité peux-tu réparer un coeur brisé tant de douleur et de beauté aux alentours rampe sur tes genoux et ne fait pas un seul bruit


Douleur.

Quel délice de pouvoir en ressentir après tout ce temps en en étant parfaitement incapable ; c’était à peu près ce que Coraline ressentait au moment où Ennard s’était mis à la lacérer sans qu’elle ne puisse esquisser le moindre mouvement tant il était rapide ; mais c’était pour le bien de Mr Midnight. Elle n’avait pas réfléchi, elle avait simplement agit ; c’était une question de vie ou de mort, et si elle devait choisir, elle préférait périr que de laisser quiconque arracher un seul poil de la fourrure si douce et brillante de son félin adoré. Elle s’était effondrée sur le sol, sous les yeux impuissants de l’assistance, mais elle se sentait… incroyablement bien. Devant son regard flou, elle voyait les yeux dorés et ronds de Mr Midnight la fixer dans un silence de plomb, un silence de mort, mais elle souriait ; elle souriait plus qu’elle n’avait jamais souris. Elle voulait lui dire : « Je t’ai retrouvé, Mr Midnight, comme je le ferai toujours », mais les mots ne parvenaient pas à sortir de sa gorge, car le sang y coulait. Et le sang était abondant ; sur son corps, à l’intérieur, dans ses yeux, dans sa joie de revoir son chat, dans cette petite pointe de tristesse que leurs retrouvailles soient si brèves avant qu’elle ne rejoigne l’autre côté, dans ce soulagement intense qu’elle ressentait malgré ses blessures.

Et puis, Mr Midnight s’était écarté, la faisant hoqueter en protestation ; et la Beldam s’était approchée. Dans cette Autre Réalité, qui révélait à ses yeux de jeune fille innocente la monstruosité et les démons qui se cachaient en chaque être humain, elle ne voyait pas cette créature mi-femme, mi-araignée que la Beldam aimait revêtir ; non, son apparence était si… normale. Des yeux bleus profonds, une chevelure rousse qui tombait dans son dos avec élégance, un visage fin et sévère de maman. Au milieu des formes démoniaques de l’Ultraréalité, l’Autre Mère apparaissait de manière si étrangement… normale. Et l’explication était bien simple ; la Beldam était un monstre par sa nature même, elle n’avait donc pas besoin d’en revêtir les traits dans cette dimension qui habitait la vision et les sens de Coraline. Alors elle réalisa ; la Beldam était bien vivante, et les enfants toujours ses victimes. Elle ne les avait pas sauvé. Elle avait retrouvé Mr Midnight, mais sa mission n’était pas terminée ; elle devait vivre encore un peu, et les libérer, tous autant qu’ils étaient. Elle ne fit que sourire ; un sourire tendre, sincère, tandis qu’elle leva la main vers la joue de celle qui avait tué ses parents dans un massacre sanglant, tandis que la réalité revenait peu à peu se clarifier autour d’elle, la faisant réaliser où elle se trouvait… dans le couloir central de l’Autre Pink Palace. Oh souvenirs, quand ils reviennent…

« Regarde, je suis sortie de la cage… Et cette fois tu ne peux pas m’arrêter. »

Oh, la cage ; la cage mentale, la cage physique, la cage vivante qu’était Coraline contre elle-même. Le pouvoir des souvenirs ; la folie qui nous pousse à rester dans cette mémoire, dans cette volonté de fuir tout ce qui nous tracasse ou nous dévore, cette peur qui nous consume jusqu’à ne plus pouvoir respirer. Peur de quoi ? Plus rien à perdre. Ainsi Itward reprit ses droits en même temps que la réalité de Coraline, et dans ce contact peau contre peau, y perçut une menace, venant se geler instantanément, provoquant la colère de sa victime ; et Coraline se retrouva éjectée à l’autre bout de la pièce, déjà si mal en point, et même si Itward amorti le choc, elle tomba dans l’inconscience, n’étant désormais plus qu’un poids mort ballotté d’un côté ou de l’autre, jusqu’à ce que…

« Coraline, Coraline tu m'entends ?  C'est moi... Frisk ! »

Des mots. Des mots qui résonnaient dans le lointain comme une chanson, une mélodie. Venez, chers enfants… Elle hoqueta, levant les bras dans les airs comme si elle survivait de peu à une noyade ; puis, des mots, mais des mots qui venaient de sa propre gorge. Il fallait sauver les enfants. Eux avant tout. Eux avant tout le monde. C’était sa mission ; sa tâche ; sa malédiction, qui l’avait hantée bien plus que ses faux souvenirs. Mais maintenant, ils devaient partir ; ils devaient reposer en paix. Il était temps pour eux de se reposer.

Des mains qui se posent sur elle ; un appui sur lequel se reposer, jusqu’à atteindre le puits. Le puits ? Tic-tac, tic-tac, l’heure tourne… Il est bientôt six heures du matin. C’est bien cela le principe, non ? À minuit, le service commence ; à six heures, il se termine. Six petites heures, et tant d’événements durant ces six petites heures. Elle allait les sauver.

« Vous serez bientôt libres... »

Il ne manquait que si peu d’objets ; l’animatronic était presque complet. Un visage, un regard, une main, des jambes, un si joli nœud papillon, et surtout, un coeur… Un coeur ? Il manquait son coeur. Tous les objets reluisaient dans leurs couleurs respectifs, contraste presque agressif avec le paysage si morne et gris qui les entouraient ; rouge, bleu, vert, violet, jaune. Les couleurs luisaient, brillaient, étincelaient même, comme impatientes de libérer ce qui était prisonnier ; mais le coeur était absent, et sans coeur…

« Venez chers enfants, je vais vous montrer... »

À demi-consciente, Coraline se mit à chanter ; elle chantait la mélodie de son coeur, la mélodie qui la lacérait de l’intérieur depuis si longtemps. Un cri retentit ; la Beldam semblait avoir perdu la course, mais Coraline n’avait pas le temps de faire attention à elle. Felicity les rejoint, en sang, boitillante, tant bien que mal ; dans ses mains, une boîte, une boîte que Coraline reconnaissait que trop bien. Mais ça n’était pas la question, non… Non ! Il fallait autre chose. Elle somma Felicity de lui tendre la boîte ; et de celle-ci tomba un morceau de papier, où les mots fous étaient inscrits. Ses mots à elle, ceux qu’elle avait écrit il y a si longtemps, plongée dans le désespoir, devant l’incompréhension de ce rôle si crucial qu’on demandait à une petite fille. « Sauve les » ; « tu ne peux pas ». « Que faire » ? Je ne suis qu’une petite fille. Comment peut-on me demander quelque chose d’aussi terrible ? Maman, papa… Pourquoi vous n’êtes plus là ? Des larmes rouges montent dans ses yeux, elle saigne encore ; une petite silhouette maigrichonne se frotte alors contre son visage, et un ronronnement se fait entendre.

« Ma douce Fran, ma tendre Coraline… Il n’y a que toi qui peut les sortir de là. Il est tant pour toi d’achever ton histoire, enfin, une bonne fois pour toute… et je serai avec toi sur tout le chemin que tu parcourras pour y arriver. »

Coraline laissa échapper un sanglot, indifférente à la présence de tous ces êtres autour d’elle, Felicity, Dorothy, Niels, Colin, Hippolyte ; ils n’étaient pas importants. Rien n’avait d’importance en dehors des enfants, Ennard étendu plus loin, Mangle piégée dans un corps brisé au sous-sol, Circus Baby si forte au point que la Beldam n’était pas parvenue à l’enfermer dans un seul corps, et puis, Freddy, Bunnet, Ballora tous les trois punis à l’extrême au point qu’ils en avaient perdus toute volonté de résister, ou même, d’exister, plus que des zombies dans des vieux animatronics qui ne leur appartenaient pas… C’étaient eux qui comptaient le plus à cet instant.

« Mais que dois-je faire ? Je ne sais pas… La dernière fois que j’étais ici, je n’ai pas pu achever mon histoire. Je n’ai pas les réponses ! » Mr Midnight se coucha contre elle, pour la réchauffer, pour la rassurer ; il ronronnait toujours dans cette attitude si paisible qui paraissait presque désinvolte aux yeux des autres, mais c’était ainsi qu’il fonctionnait. « C’est écrit. Tu vas vite trouver… tout est en toi. Tu les sauveras, comme tu as promis de le faire, même si ça a pris plus de temps que tu ne le pensais ; tu les sauveras. » Coraline baissa les yeux sur le bout de papier ; et elle continua de lire les mots inscrits en désordre total dessus avec un stylo noir, certains mots repassés comme pour les mettre en évidence, d’autres à moitié effacés comme si on avait voulu en supprimer l’existence. « Tout ce que tu dois faire… C’est chanter. Chanter... » « Leur dernière berceuse. »

Alors, Coraline se redressa, se mettant en tailleur malgré la douleur engendré par ses mouvements ; le dos droit, une main appuyée sur un genou et l’autre tenant le caillou troué au niveau de la bouche, elle chanta. Elle chanta les mots de son coeur, les mots inscrits en désordre sur ce bout de papier, les mots pour apaiser, les mots pour pardonner. Du caillou troué, les notes mélodiques semblaient prendre forme physique, rejoignant l’animatronic construit avec les objets comme pour l’envelopper dans une bulle chaude et sécurisante.

« Venez, chers enfants, je vais vous montrer
Un nouveau monde d’enchantements
Venez, chers enfants, le jeu est terminé
Sortez de ce jardin d’ombres »


Et à mesure qu’elle chantait d’une voix faible qui se faisait de plus en plus forte, l’animatronic incomplet au sol se mit à s’animer ; les couleurs se faisaient plus vive, et comme par magie, il semblait se compléter de lui-même. Des morceaux apparaissaient, sortaient de nulle part pour venir le rendre plus consistant, plus complet, plus… vivant.

« Suivez, chers enfants, je vais vous guider
À travers la peine et la douleur
Non ne pleurez pas, la vie est sans pitié
Crime de beauté et de chaleur »


Il iradiait de ses nuances arc-en-ciel ; les petites jambes de marionnette grandir pour prendre une taille humaine, le second bras se forma en se basant sur le premier, sa poitrine mécanique sembla émerger de son nœud papillon, et, tout à coup, la bouche du masque s’ouvrit comme pour pousser un long cri silencieux ; l’animatronic prenait vie.

« Silence, chers enfants, les choses sont ainsi
Vos âmes trouve enfin la paix
Reposez-vous, vous partez aujourd’hui
Béni a été votre souhait »


L’animatronic se redressa, et cligna ses yeux violets, regardant l’assistance, puis Coraline ; il était désormais complet, proportionnel, et toutes les couleurs qui le rendait si hétérogène s’étaient mélangées pour les rendre homogènes, et il ressemblait à tous les animatronics en même temps.

« Venez, chers enfants, je vais vous montrer
Un nouveau monde d’enchantements
Venez, chers enfants, le jeu est terminé
Sortez de ce jardin d’ombres »


Coraline termina sur une note continue, sa voix déraillant un peu mais c’était si peu important dans les circonstances ; ses larmes de sang coulaient, mais l’animatronic se contentait de la fixer, clignant des yeux violets, l’air peu sûr de ce qui se passait, sans pour autant faire le moindre bruit. Ses couleurs si vives commençaient à se faner, comme le reste de cet Autre Monde, il allait se désagréger si l’on agissait pas au plus vite…

« Mr Midnight, il y a quelque chose qui manque !  »

Mais une ombre passa devant Coraline, et Hippolyte sortit de sa poche le coeur mécanique qui luisait doucement d’une lueur orangée, il l’approcha de l’animatronic, et celui-ci attrapa l’objet sans vraiment comprendre, quand une partie mécanique sur la poitrine du robot s’ouvrit, laissant apparaître une ouverture. Curieux peut-être, il y plaça le coeur mécanique ; et d’un seul coup, une explosion de couleurs et de lumière émergea, aveuglant tout sur son passage ; Coraline se cacha le visage, avant d’écarter peu à peu les doigts, restant bouche bée devant les événements. L’animatronic désormais en possession de son coeur avant ses mains réunies sur son visage mécanique, ce masque qui était le sien, et il… sanglotait. Aussi lumineux qu’un être des cieux, aussi coloré qu’une toile abstraite, il pleurait, sans qu’aucune larme ne glisse sur ses joues, sans qu’aucun son ne sorte de sa bouche, comme un fantôme qui pleurait sans avoir conscience pourtant de sa propre existence ; il pleurait pour les autres, il pleurait pour les prisonniers, il pleurait pour les enfants. Et pendant qu’il pleurait, des stries lumineuses montèrent vers le ciel faux et peint de l’Autre Monde ; une verte venant d’Ennard, une rouge venant des sous-sol où se trouvait Mangle, une jaune venant de l’ours brun, une violette venant du canard, une bleue venant du lapin, et, surtout une orange qui semblait venir de partout à la fois, comme instable, jusqu’à ce qu’elle ne s’élève du coeur même de l’animatronic préfabriqué par Niels. De ces longues et larges stries lumineuses s’élevèrent alors des petites silhouette fantomatiques qui prirent peu à peu forme, à commencer par celle d’une petite fille aux couettes montées sur le côté. Elle faisait désormais face à l’assistance ; et elle souriait, elle souriait comme elle n’avait pas sourit depuis des années, et, se retournant, elle tandis les bras vers l’âme fantomatique du petit garçon qui vivait à travers Ennard. Celui-ci regardait vers la petite fille d’un air incertain, comme sur le point de pleurer ; et de la voir lui ouvrir les bras après tout ce qui s’était passé, il se transporta vers elle et les deux âmes semblèrent s’enlacer dans cette vapeur fantomatique qu’ils étaient désormais. Le petit garçon sanglotait, pleurait, criait toutes les larmes de son corps, répétait qu’il était désolé, qu’il ne comprenait pas, tandis que sa grande sœur essayait tant bien que mal de le calmer, si heureuse de le retrouver, enfin, une bonne fois pour toute.

« Tout va bien… Je suis si heureuse que tu sois maintenant avec moi, Edward. Chut… Tu n’es pas responsable, tu voulais juste être avec moi, et je t’aime, je t’aime de tout mon coeur d’accord ?.. » Le petit garçon plongea son regard dans le sien et opina de la tête, ne lui lâchant plus la main tandis que la petite fille aux couettes se tourna à nouveau vers le groupe, et surtout, Coraline. « Je m’appelle Cynthia… Mais vous me connaissez plutôt sous le nom de Circus Baby. Je… je vous remercie tous. De nous avoir libéré. Coraline, d’avoir pu tenir cette promesse. Je croyais que tu nous avais abandonné mais… je me suis trompée. »

Autour d’eux se réunirent peu à peu quatre autres petites âmes incertaines, qui se regardaient les unes les autres, puis l’assistance, puis celle qui fut Circus Baby comme pour y trouver un soutien. Il y avait un petit garçon d’une dizaine d’année à l’air franc et caractériel, celui qui fut Freddy ; à côté de lui, collé à lui même, sa sœur de coeur désormais, une petite fille d’une douzaine d’année aux grandes boucles et à l’air farceuse, Bunnet ; et puis un peu plus loin flottait celle qui fut Mangle, une petite garçon manqué à l’air farouche ; et enfin, celle qui semblait la plus âgée de toute cette ribambelle infantile, aux cheveux courts et à l’air sérieux, Ballora.

Tous se consultaient du regard, tous incertains ; mais Coraline se leva faiblement, levant les mains vers Circus Baby -ou Cynthia, c’était son vrai nom après tout-, qui, curieuse, baissa alors les mains vers elle comme pour les attraper, même si elle n’aurait fait que passer au travers. Coraline lui sourit, d’un sourire doux, tendre, le genre de sourire que la Beldam n’aurait jamais été capable d’avoir ; et dans son regard rougi par les larmes, il n’y avait que de la tendresse, de l’affection pour ces enfants dont elle avait fait parti par le passé.

« Cynthia… Tu n’as plus besoin d’agir en adulte maintenant. Tu n’es plus un animatronic ; tu es libre, libre d’être un enfant, libre de crier, libre de rire, libre de pleurer à chaque instant. Tu es libre. Vous… êtes libres. »

Elle tourna une fois sur elle-même rien que pour sourire à chacun d’entre eux ; et ils semblèrent tous réaliser d’un seul coup tout ce qui s’était passé, tout ce qu’ils avaient été et surtout, surtout, qu’ils étaient libres maintenant, libres de mourir, libre de rejoindre le monde des morts et de reposer en paix, et même peut-être d’y retrouver des proches qui les attendaient avec impatience. Alors ils se mirent à pleurer, à sangloter, à se cacher le visage entre les mains tant ils pleuraient, petits enfants qu’ils étaient.

Mr Midnight se frotta contre les jambes de Coraline, miaulant légèrement ; et la jeune femme se baissa tant bien que mal pour le prendre entre ses bras.

« Et je suis bien heureuse de te retrouver toi, mon cher Mr Midnight. » Le chat ronronna, avant de sauter au sol, et de se tourner vers le puits. « Tic-tac, tourne l’horloge, il est presque six heures du matin... » Elle lui adressa un regard incertain ; de quoi parlait-il ? L’aventure était terminée ; les enfants étaient sauvés. « Ce n’est jamais vraiment fini... »

Un frisson lui parcourut l’échine, tandis qu’elle releva les yeux ; les enfants fantômes étaient en train de dire au revoir à chaque membre du groupe qui avait contribué à leur libération, avec émotion et sincérité. Et Cynthia se tourna vers elle après quelques instants, son sourire encore imprimé sur son visage parcouru de larmes.

« Merci... »

Coraline lui sourit, l’observant agiter la main en signe d’au revoir ; et peu à peu, les couleurs criardes qui avaient envahi le jardin s’estompèrent, et les silhouettes fantomatiques des enfants disparurent elles aussi, tandis que leurs âmes enfin en paix rejoignaient le monde des morts, un monde adéquat, un monde qui les accueilleraient à bras ouverts et en prendrait soin, leur donnant tout l’amour et l’attention qu’ils n’avaient pas pu avoir de leur vivant. L’animatronic sur le sol retomba alors sur le dos, sans vie, et les objets qui le formaient s’éparpillèrent autour de lui tout en se désagrégeant, comme si le poids des années se manifestaient en quelques secondes. Un vent froid sembla envahir le jardin, tandis que le silence se manifesta de manière perçante.

« Mr Midnight… Il est presque six heures du matin. »

Un cri de rage, soudain, glaçant ; derrière le groupe, tenant Hippolyte par le cou avec une force insoupçonnée, une Beldam folle de colère, son corps mutilé pour une raison qui échappait à Coraline. Elle posa la main sur sa bouche, poussant un râle horrifié, voyant Hippolyte se faire transpercer par les mains d’aiguilles de l’Autre Mère avant qu’elle ne le repousse sur le côté comme une loque sans importance, le regard dirigé droit sur Coraline, la folie dans ses yeux boutons. Coraline poussa un cri horrifié, avant de se mettre à respirer à toute vitesse, paniquée, se mettant à reculer en direction du puits, Mr Midnight à ses pieds qui la suivait sur ses petites jambes félines.

« VOUS M’AVEZ TOUT VOLÉ ! Je voulais juste les aimer, les avoir près de moi, je voulais juste les aimer ! CORALINE, comment oses-tu désobéir à ta mère, petite peste ! Ne me laisse pas ! Je vais mourir sans toi ! CORALINE ! »

Coraline se retourna, courant maintenant vers le puits, jusqu’à ce que Mr Midnight ne lui coupe soudainement la route ; elle laissa échapper un gémissement de surprise, tombant à genoux sous l’impulsion de son élan et de ses nombreuses blessures, presque incapable désormais de se mouvoir. « Mr Midnight, elle arrive… Elle va me tuer, elle va me tuer ! » Mr Midnight se frotta contre elle, ronronnant, aussi calme qu’il l’était toujours. « Coraline… il est six heures du matin. » Elle fronça les sourcils, avant de tourner la tête vers la Beldam qui se précipitait dans sa direction, quand elle entendit un grand bruit ; le puits venait de s’ouvrir d’un seul coup, révélant son infini profondeur et son obscurité totale. Coraline l’observa sans comprendre, puis regarda à nouveau Mr Midnight, assis à côté d’elle comme si tout allait bien.

« Sais-tu, ma douce Fran, ma tendre Coraline, que dans une autre vie, tu m’aurais lancé au visage de la Beldam pour la ralentir ? » Coraline sembla confuse, et gênée tout à la fois, et les deux semblaient désormais évoluer dans une bulle, inconscients du danger imminent. Mr Midnight rit légèrement, de ce rire caractéristique. « Moi qui suit toujours en dehors de l’histoire, un observateur, tu m’aurais jeté droit dans la gueule du loup sans hésiter. Eh bien permets moi aujourd’hui de te remplacer dans cette action, je crois que tu es un peu faible pour me lancer. » Coraline pencha la tête sur le côté. « Attends… tu entends quoi par là, Mr Midnight ? » Pour toute réponse, il lui administra une léchouille sur la joue, et se frotta une dernière fois contre elle, laissant échapper un petite ronronnement, tandis que le coeur de Coraline s’effondra dans sa poitrine. Non… Il n’allait pas faire ce qu’elle pensait qu’il allait faire ? « Mr Midnight… Qu’est-ce que tu fais ? » Il lui adressa un clin d’oeil, avant de se mettre en position d’attaque. « Je remplis mon rôle. Tu sais bien, je connais toutes les entrées et toutes les sorties de ce monde. Et je m’assurerai que la Beldam ne puisse jamais faire de mal à aucun autre enfant. Tu as déjà sauvé assez de personnes pour aujourd’hui Coraline… laisse-moi t’alléger le travail, et ramène les autres à la maison. Je t’y rejoindrai… dès que je le pourrai. »

Coraline tendis la main vers lui comme pour le retenir, poussant un cri ; mais le chat d’ébène fut plus rapide, se jetant droit sur le visage de la Beldam, toutes griffes dehors. La Beldam poussa un cri de surprise, et pendant quelques instants, sous le regard impuissant de Coraline résonnait des feulements et des cris de douleur ; puis, voulant se mettre à l’abri, Coraline se retrouva soudain sur le passage de la Beldam qui s’encoubla sur ses jambes et… tomba droit dans le puits, dans un dernier cri qui ne sembla jamais s’arrêter, comme s’il n’y avait pas de fond.

Emportant Mr Midnight avec elle.

Le puits se referma.

Six heures avaient passé.

« Mr Midnight... »

Coraline mit quelques secondes à comprendre ce qui venait de se passer. Puis, elle posa les mains sur sa bouche alors que la panique l’envahissait, et un gémissement s’échappa de sa gorge, avant qu’elle ne réalise enfin pleinement ce qui venait de se passer.

« Non, non, non, non, NON ! NON MR MIDNIGHT ! »

Elle criait ; elle criait de toutes ses forces ; et elle pleurait encore, se mettant à frapper du peu de force qu’elle avait encore la surface de bois du puits, frappant, frappant encore, répétant son nom, répétant des non, dans le déni absolu de ce qui venait de se passer, comme si hurler assez fort allait le ramener entre ses bras ; et elle frappait, elle frappait comme elle n’avait jamais frappé, sentant en elle la colère face à l’injustice monter, sentant la marionnette qui semblait frapper avec elle avec bien plus de force qu’elle ne possédait, mais sans que le puits de bois ne fasse même un seul mouvement.

Et tout autour d’elle, comme les pièces dans les sous-sols, comme les murs et les parois de ce monde faux et peint, le jardin se mit soudainement à se désagréger à toute vitesse ; au loin, la porte de la maison s’ouvrit, comme pour les sommer de se dépêcher s’ils voulaient rentrer chez eux. Mais Coraline continuait de hurler, de pleurer et de frapper le puits qui refusait toujours de s’ouvrir ; elle ne voulait pas repartir, pas le perdre à nouveau. Pas encore. Elle ne voulait pas cette souffrance là à nouveau.

Pas encore.

Douleur.

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Niels Mørck

Niels Mørck
En réalité, je suis
Rozen
☂ Conte : Rozen Maiden

☂ Emploi : Animateur à la garderie le jour & recruteur de show pour le Rabbit Hole la nuit
☂ True Love : She's the Puppet on a string, with a broken mind

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MessageSujet: Re: [Mission] Don't make a sound...   [Mission] Don't make a sound... - Page 3 EmptyDim 12 Mar - 22:28




Comment penser un seul instant que cette chose avait pu être un instant humain ? Il était clair aux yeux de Niels que la créature folle furieuse qui arrivait en sa direction n’était qu’un monstre, après tout ce qu’elle avait pu faire subir à ces pauvres enfants qui s’étaient retrouvés piégés bien malgré eux dans un univers qui n’était fait que de pures illusions, ne pouvant s’empêcher de se demander si cette apparence était le résultat de ses actes des plus abjectes qui avaient d’elle ce qu’elle était en réalité dans le fond. Et quelque part il y avait cette peur encore faible, presque muette tant l’instant ne s’y prêtait pas, de savoir si lui aussi un jour arrivait à ce même résultat qu’il pouvait avoir face à lui. Le cœur de celle qui s’était dite sa mère était certes corrompu au possible mais il était bien complet contrairement au sien, un faible morceau se forçait dans sa poitrine de faire du mieux qu’il pouvait pour ne pas le conduire un peu plus dans cette folie avec comme seul espoir qui le maintenait conscient le fait qu’un jour il retrouverait sa fille, et quelque part le marionnettiste avait la sensation qu’il n’était peut-être pas aussi différent que celle qu’on nommait désormais la Beldam. Et si un jour il devait lui aussi en arriver pou récupérer ce qu’il désirait le plus au monde ? Niels savait que si c’était un sacrifice à faire il le ferait certainement, suivant aveuglement cette route glissante sans savoir jusqu’où la descente pourrait bien conduire mais au final il s’en fichait tant que son but était accompli, lâchant de plus en plus les règles qu’il avait pu se faire pour éviter des regrets à rajouter à ceux déjà présents. Il était déterminé et ne reculerait devant rien, même à avoir un corps tout artificiel ou reflétant la réalité de ses actes, tant qu’il pouvait reprendre dans ses bras cette personne qui comptait tant pour lui il n’aurait aucun scrupule sincèrement. De même qu’il ne mourrait pas aujourd’hui, assuré dans sa vision des choses, alors qu’il avait étendu son pouvoir de contrôle au maximum de la zone pour trouver le fameux animatronic qu’il avait pu construire et le faire traîner jusqu’à lui tout en se préparant à devoir se défendre mais aussi Ennard en cas de problème. Il n’aurait aucune pitié à attaquer ou blesser ce qui était il y a quelques minutes de ceci une femme, qui avait certes des boutons à la place des yeux mais une forme beaucoup plus humaine quand même, n’ayant aucune forme d’affection particulière à son égard car après tout elle restait et resterait une étrangère qu’il n’avait pour l’heure pas envie de découvrir. C’était peut-être cruel mais il avait fait sa vie sans elle, elle restait cette figure énigmatique qui l’avait abandonné et pour qui il avait développé une indifférence à force de n’obtenir aucune réponse, à peine retrouvée qu’il voulait déjà briser leurs chemins croisés par le destin.

Retirant le masque blanc qu’il avait récupéré, sachant très bien qu’il n’avait besoin d’aucun sentiment pour faire ce qu’il devait faire et ainsi reprendre pleinement le contrôle de lui-même, il laissait le vide intérieur l’envahir pour mieux appréhender la situation de manière analytique. Niels était alors interrompu dans le montage d’un possible plan de bataille, dans lequel il essayait de voir et d’inclure ou non ce qu’il avait pu récupérer au fil de toute son aventure, par l’arrivée de son robot mais surtout de certains membres d’infortune de son groupe qu’il le veuille ou non. Le plus urgent était alors de pouvoir monter un animatronic avec toutes les pièces qu’ils avaient pu trouver, plaçant certaines du mieux qu’il pouvait et voyant très bien comment tout pouvait s’emboîter dans son esprit tant ceci ressemblait à un pantin grandeur nature quelque part, suivant la demande de Dorothy que de venir placer le fameux masque pour offrir ainsi un visage à cet être dépourvu pourtant de base de vie. Il se trouvait en cet instant dans son élément de prédilection, la construction mais plus que tout la création, donner la vie à un être de base animé était toujours une expérience à part et il était presque un spécialiste quelque part. Et il n’eut aucun état d’âme que de voir Felicity ou même Hippolyte donner de leur peau, presque au sens littéral pour le coup, alors qu’ils étaient de leur côté occupé à monter correctement ce qui prenait de plus en plus des airs de futur réceptacle ou de monstre de Frankenstein mécanique. Pourquoi en aurait-il d’abord ? S’ils mouraient il n’aurait aucun sentiment à leur offrir, pas même un beau discours ou un regard, dans la même lignée que ce qui avait pu se passer pour la copie de Coraline qu’il avait pu tuer. Seule sa survie comptait mais dans ce cas précis en plus le salut des enfants coincés dans des boîtes de métal, étant la seule motivation réelle qui pouvait ainsi le pousser à vouloir contribuer à aider le groupe dans un sens et ne pas chercher à s’allier au plus fort de l’histoire à savoir la Beldam, alors que l’animatronic fraîchement prêt était en train de luire à plusieurs endroits qui correspondaient ainsi aux pièces qu’ils avaient pu ramasser. Comme si la fin du cauchemar allait prendre fin sous peu, promesse d’une délivrance à venir et Niels ne pouvait s’empêcher de poser un rapide coup d’œil en direction d’Ennard, sauf que rien de très concret ne se produisait et ce fut en cet instant que Mr Midnight apparaissait comme lorsque la situation de crise avait l’air de demander un guide comme d’habitude. Il fronçait légèrement le nez avant de reprendre cet air habituel sur la figure, ce sourire si figé même si celui-ci se faisait pourtant moins marqué à cause de tout ce qui pouvait bien se passer, s’avisant de retenir le moindre commentaire assez désagréable qu’il aurait été pourtant légitime de faire.

C’est là que le chant de Coraline commençait à retentir dans tout ce monde, pas vraiment qu’il était si grand que ceci au final et lui rappelait à bien y regardait la N-Field par bien des aspects dérangeants, une jolie berceuse qui mettait comme de la vie dans cet endroit mais plus que tout dans les âmes dont celui de leur construction qui se mettait à bouger et à briller un peu plus. Il était toujours étonnant de voir jusqu’à la magie pouvait aller alors que le robot était comme en mutation pour trouver des proportions équilibrées, lui allant ainsi beaucoup plus qu’avec les pièces d’origine, alors que les faisceaux venaient produire un véritable son et lumière quelque part. Mais tout ceci n’était pas et ne serait jamais son histoire quelque part, il en était qu’un acteur secondaire mais pas principal, comprenant très bien qu’il valait mieux laisser faire la petite gothique car de toute façon ce satané de chat sous-entendait ou non assez que c’était à elle d’agir. Jusqu’à ce que le cœur puisse être apporté et ainsi placé correctement dans le réceptacle, laissant place à de la véritable magie, alors que les âmes des enfants apparaissaient devant leurs yeux. Les voir ainsi produisait quelque chose qu’il ne pouvait nier au fond de lui, une sorte de joie que Niels n’avait pas connu depuis des années, encore plus en voyant le frère et la sœur se serraient l’un et l’autre. Pour une fois il ne jalousait pas ou n’enviait aucunement les retrouvailles qu’il avait sous les yeux, il les observait pour ce qu’elles étaient et rien de plus sans chercher à les détruire ou les détester comme il pourrait le faire habituellement, parce qu’il avait devant lui uniquement des enfants innocents qui n’avaient été que les victimes d’un jeu qui les avait ainsi dépassé. Jusqu’à ce que les âmes de ces enfants disparaissent pour rejoindre un monde qui devait être sûrement plus doux et meilleur que celui-ci, restant un instant à regarder l’endroit de leur dernier passage, sentant un pincement dans sa poitrine alors qu’il eut la vision de son Alice un très bref instant. Elle aussi était-elle partie pour quelque chose de mieux ? N’était-il pas à l’image de la Beldam quelque part ? Il refusait d’abandonner ou de vraiment la laisser partir, le deuil était quelque chose qu’il était impossible pour le marionnettiste d’accepter ou d’entamer au point de vivre dans un véritable déni plein de folie qui ne faisait qu’entamer un peu plus sa santé mentale très probablement dans un sens, et peut-être que lui aussi ne pourrait voir l’instant où il franchirait la limite à ne pas faire même si sans le savoir c’était peut-être déjà le cas avec ce jeu mortel qu’il avait pu instaurer entre ses créations. Ce n’est que la douce voix, parfaite ironie pour le coup, de sa mère qui le reconnectait avec la réalité des choses alors qu’il se retournait pour la regarder.

« Et bien… On dirait qu’on est loin d’en avoir terminé et sans vouloir vous blesser, certains plus que d’autres, vu l’état dans lequel on se trouve ça ne va pas être une partie de plaisir… amusante. »

L’état général du groupe était pitoyable, pour une fois ce n’était pas lui le plus amoché, cherchant déjà à se concentrer au plus pour tenter de capter les carcasses vides des animatronics laissés en arrière et qui étaient une bénédiction dans un sens, s’arrêtant dans son processus en voyant détaler en un instant comme un lapin qui allait finir en civet. Dire qu’il la croyait plus courageuse que ça tout de même, après tout elle n’avait pas hésité très longtemps à l’éclater à la garderie et il lui portait rancune pour ça même si quelque part ceci l’avait grandement amusé, reportant son attention sur l’ennemi qui arrivait bien trop vite. Niels le savait qu’il n’aurait pas le temps de faire bouger les corps vides assez vite, même un seul serait beaucoup trop lent pour ceci, essayant d’évaluer à quelle distance l’impact d’interception pourrait bien avoir lieu s’il venait à reculer suffisamment. Il n’aurait pas le temps. Il pouvait d’autant plus sentir que les animatronics laissaient derrière étaient bien trop lourdes ou endommagées, pas des plus utiles lorsqu’il voyait les blessures des bras cassés et voir que la Beldam avait pu ainsi blesser Chara qui était l’une des plus résistances ne lui disait rien de bon, mais dans un sens personne ne l’obligeait à se battre. Non. Il devait juste gagner du temps pour partir d’ici, tant pis s’il laissait les autres derrière lui et d’ailleurs il ne comptait pas spécialement les sauver car il avait pour eux une indifférence sans limite, le tout était de bien s’y prendre. Elle était si proche, les griffes en avant, c’est là que Mr Midnight apparuy dans son champ de vision pour sauter à la figure de ce monstre où un féroce combat était en train de se dérouler. La meilleure chance qu’il pouvait avoir de partir, de laisser ce monde et ne plus y revenir, jusqu’à ce que les deux ennemis ne chutent dans le puits qui n’avait pas l’air d’avoir le moindre fond et qui se refermait derrière eux comme pour les avaler. Parfait. Que pouvait-il dire de plus ? Les ennuis étaient terminés. Pas tout à fait, sans son maître en quelque sorte le monde était en train de partir peu à peu en poussière, devant encore quitter cet endroit pour retrouver Storybrooke. Et même si ceci embêtait grandement Niels il vînt porter Chara, la seule qui restait son alliée dans cette assemblée mais aussi celle qui lui ferait regretter de ne pas l’avoir secouru si elle venait à s’en échapper vivante, n’hésitant même pas un instant pour laisser les autres à leur sort. Entre le chat en mauvais état et qui lui avait tapé le système, la gothique pleureuse qu’était devenu Coraline, la blonde qui avait parlé d’émotion, le type qui voulait tout régler, et l’innocente jeune fille pour qui il pourrait éventuellement avoir un brin de sympathie mais qui pouvait bouger toute seule il n’y avait pas photo. Un choix purement stratégique que d’ainsi supporter Chara comme il le faisait, voyant plus sur le long que le court terme, énonçant tout de même aux autres.

« Si vous voulez un conseil vous avez intérêt à bouger d’ici avant que tout disparaisse, j’ai déjà vu la disparition d’une dimension et ce n’est pas joli à voir, vous ne voulez pas vous désagréger en même temps que lui. »

Des dimensions dans la N-Field qui mouraient c’était du quotidien, des portes s’estompaient et d’autres naissaient comme le cycle de la vie, mais pour l’heure Niels était en train de porter Chara sans regarder si les autres suivaient pour partir en direction de la maison. Une fois à l’intérieur son regard se posait automatiquement sur le miroir, s’en approchant comme pour trouver une réponse, voyant très vite l’aspect petite porte qu’il avait pu emprunter pour atterrir ici. Dernière ligne droite. Peut-être l’adrénaline du coup qu’il le faisait se dépêcher à l’intérieur de ce lieu si endroit, si détestable, le tout en traînant comme il le pouvait Chara. Franchement quitter ce monde était une forme de soulagement sans nom, c’était tourner le dos encore une fois à son passé et c’était tout ce qu’il demandait même s’il n’avait pas vraiment pris part à celui-ci, poussant la porte au bout pour atterrir ce qui semblait être à première vue une tombe. Glissant sur le côté pour mieux se relever, regardant tout autant de lui pour voir ce qui était ainsi un cimetière, il ne mit pas longtemps avant d’attraper le bras de son alliée pour la sortir de cet endroit exigu. Et finalement les autres ne mirent que peu de temps à suivre, sans doute trouvant l’énergie de la dernière chance dans leur survie, voyant ainsi le reste de la troupe des nuls revenir vivants et même Coraline qu’on traînait contre son gré était présente. Dommage. Quelque part le marionnettiste aurait voulu qu’elle reste là-bas, sachant par avance qu’elle viendrait lui rappeler sans le vouloir toute cette histoire ô combien compliquée mais surtout horrifique, faisant sans un sens indirectement partie du paysage de son propre passé et il détestait ceci. Il comprenait qu’elle avait été une victime de celle qui aurait pu être sa mère, ne lui pouvant réellement lui donner ce titre après tout ce qu’il avait pu voir en cette nuit durant six heures durant, et espérait quelque part qu’elle ne viendrait jamais lui parler sur ce sujet pour le confronter à ceci. Parce qu’il avait beau se montrer tout aussi souriant, comme si rien n’avait pu lui retirer, dans le fond Niels était juste fatigué et cette épreuve venait de mettre un poids de plus qu’il avait du mal à supporter pour l’instant. Il n’avait pas envie de rester plus longtemps ici, surtout pas en compagnie des autres, il avait besoin de s’isoler pour réfléchir et oublier. Il n’allait pas bien en fait, il avait besoin de fermement reprendre le contrôle sur lui et d’encaisser comme il le pouvait toutes les situations passées depuis l’instant même où il avait passé la petite porte dans son atelier, prenant toujours sur lui pour ne pas faire faner sa façade.

« Ce fut une expérience… divertissante dirons-nous, pas vraiment sûr que le terme soit le plus adéquat, alors ne m’en voulez pas de vous abandonner après tout ceci. Sur ce. »

Et sans plus de cérémonie Niels s’éloignait, laissant les blesser pour qui il n’avait aucune empathie, sachant très bien qu’il n’allait pas réussir à maintenir longtemps son masque souriant et il n’avait aucune envie qu’on puisse le voir sans.







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MessageSujet: Re: [Mission] Don't make a sound...   [Mission] Don't make a sound... - Page 3 EmptyMar 14 Mar - 16:07

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Don't make a sound...

Colin était enfin arrivé au puits...difficilement mais il y était arrivé avec les filles. Il regarda toutes ces pièces assemblés par Coraline. Il comprit bien vite qu'il devait aussi donner ce fameux caillou qu'il avait encore sur lui et sans attendre, il le fit. Il eut un grand frisson, la Beldam s'énervait de plus en plus, Félicity leur donna plus de temps encore...les choses s'enchaînaient, les différentes couleurs brillaient de mille éclats, il manquait une pièce avait-elle déclaré la brune alors que son chant s'était élevé. Mais comme une réponse soudaine, la dernière pièce du puzzle fut transmise à ce petit animatronic...ses couleurs devenant homogène. Le chant de Coraline s'éleva, il se laissa porter par cette voix, se reposant pendant ces quelques minutes, les yeux fixés sur cette forme qui s'animait. Si apaisant de savoir que la fin pour ses enfants fut proche, enfin ils pouvaient reposer en paix. Et dans un halo de lumière, il releva son regard en hauteur, chacun caractérisé par une lumière, formant un arc-en-ciel, si beau. Heureux Colin était mais si triste à la fois, triste de leur vie qu'ils avaient pu passer ici et de leurs derniers souvenirs si malheureux mais triste de ne pas pouvoir les découvrir tous au final. Pour au final laisser place à cette douce chaleur de les voir sous leur vrai forme d'enfants, un sourire se dessinant sur ses lèvres, écoutant juste.

Colin prit d'une pulsion, ses forces encore présentes malgré tout, il leur dit au revoir, saluant les enfants comme un père aimant en quelque sorte, attendri. Arriver devant Ballora, enfin celle qui fut cette danseuse, dans un geste rieur, il s'excusa pour le côté taureau qu'il avait pu avoir mais la serra un peu près contre lui. "Au plaisir mademoiselle", jusqu'à que la dernière fut Mangle, celle qui avait été une si fidèle comparse et les avait aidé en toute circonstance, bravant courageusement ces autres camardes et bien d'autres choses, que Colin aura du mal à oublier. Il fit le geste du High Five comme un dernier moment et souvenirs qu'il voulait qu'elle emporte. Il s'adressa à tous. "Vous êtes libre, reposez en paix les enfants".

Une larme coula, il était difficile pour lui d'être si émotif parfois, mais cette larme fut sincère.

Cependant, le répit ne fut qu'une courte durée, après un dernier au revoir et une envolée pour un paradis certains, un vrai cette fois-ci. La réalité les rattrapa. La beldam elle était encore là et sa férocité avait bien grandi..Hippolyte entre ses mains, se faisant transpercer. Il prit position. Sauf qu'une boule de poils noir passa devant lui et attaqua directement le visage de cette dernière.

Tout se passa à une vitesse jusqu'au moment où M. Midnight et la Beldam disparut dans ce trou formé par le puits...Coraline perdant littéralement le sens de la réalité, déboussolé et malheureuse de part la disparition de l'animal. Le coeur de Colin se serra. Il vit au loin ce qui composait de base le grand miroir, apparaître comme une petite porte, celle qui l'avait amené ici plus tôt. Niels avait raison, il était temps de partir, sinon ils allaient y rester. Niels fut le premier à partir ayant attraper Chara au passage. Coraline ne semblait pas vouloir gouger, continuant à taper le sol avec désespoir.

Colin rassemblant cette dernière once de courage, regardant Dorothy et Félicity comme un accord passé, il vint au niveau de son camarade chat, le hissant à l'aide de Dorothy sur son dos. "Les filles, j'aurais besoin de votre aide pour traîner et sortir Coraline d'ici..." leurs pas se pressèrent, la discussion n'était plus au rendez-vous. Ils s'entraidèrent et ainsi ils purent tous sortir dans une précipitation soudaine.

Colin déposa Hippolyte sur le sol le plus délicatement possible sous une grimace rugissante, ses douleurs le rappelant à l'ordre. Il regarda autour et compris bien où ils étaient. Le cimetière. Charmant... Coraline semblait dans un état second total, voulant même y retourner, il du l'en empêcher, se prenant des coups involontaires au niveau de ses blessures. Bien surprenant qui'l ne se soit pas encore vider totalement de son sang.

Il regarda l'autre homme partir. Il essaya de se relever mais son épuisement le rattrapa bien vite, le faisant s'effondrer. Tout redescendait, même pour lui qui avait une certaine force, il avait eu ses limites, toutes ces émotions remontaient et il voulait juste se laisser aller dans un sommeil profond. Il ne put juste dire une dernière chose aux deux filles qui étaient plus ou moins éveillées, surtout Dorothy... "Je crois que vous allez devoir appeler une ambulance...une de vous" puis ce fut le trou noir.


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MessageSujet: Re: [Mission] Don't make a sound...   [Mission] Don't make a sound... - Page 3 EmptyMer 15 Mar - 14:09



❝Don't make a sound❞

Mission

La voix de Coraline s'éleva tout doucement au début pour avec plus d'assurance. Au fur et à mesure, l'animatronic prenait vie. Alors qu'elle faisait remarquer que quelque chose clochait, Hippolythe arriva et confia le cœur, la pièce manquante. Un éclair éblouit le groupe puis des raies colorées s'élevèrent vers le ciel. Dans chacun se trouvait une sorte de fantômes d'enfant. Ainsi donc, voilà à quoi ils ressemblaient sans ses corps mécaniques. Sans trop savoir comment, Dorothy reconnut tout de suite Mangle. Certaines choses ne s'expliquent pas. L'amitié que ressentait la petite fermière pour cette fillette était très forte, peut-être que cela venait de là, ou pas.

Les âmes des enfants partaient. C'était triste mais ils allaient vers un monde meilleur, un monde de paix où ils trouveraient le bonheur. Faisant de grands signes de la main en guise d'adieux, le sourire aux lèvres malgré les larmes aux yeux, Dorothy les regarda disparaître. Mais ce moment de calme fut de courte durée.

La Beldam était toujours là et se manifesta d'un cri déchirant. Elle attrapa le membre le plus proche qui s'avéra être Hippolythe. Elle transperça son corps avec ses mains-aiguilles à de nombreuses reprises avant de le jeter au loin devant le groupe impuissant.

- Noooon !

Dorothy voulut courir voir s'il allait bien, s'il était seulement en vie après ce qu'elle venait de lui faire, mais elle n'en eut pas le temps. Tout se passa très vite. Le chat noir sauta au visage de la Beldam, ne voyant pas où elle allait, elle perdit pied et tomba dans le puits dans un cri sans fin.

Aussitôt le puits refermait sur la Beldam et Mr Midnight, le monde dans lequel ils étaient se déforma, se désagrégea sous leurs yeux et des pans commencèrent à tomber. Ils devaient tous s'en aller rapidement s'il ne voulait pas rester coincés ici et mourir. Dans un miroir, une porte semblable à celle qu'avait prise Dorothy pour venir fit son apparition. Ils allaient pouvoir retourner chez eux. Niels s'y précipitait déjà en portant Chara. Seulement tous n'avait pas l'air de vouloir partir. Coraline restait prostrée près du puits. Après avoir aidé à mettre Hippolythe sur le dos de Colin, la petite fermière se tourna vers la jeune fille en pleurs.

- Je m'en occupe. Rentrez, vous. Je vous rejoins vite.

Colin portant Hippolythe avait suffisamment à faire et Felicity semblait au bord de l'épuisement. Son combat contre la Beldam avait été rude. Alors, Dorothy courut jusqu'au puits. Coraline n'avait pas bougé d'un pouce depuis que la Beldam et Mr Midnight avait était englouti. Elle comprenait ce par quoi passé Coraline, elle imaginait aisément qu'elle serait ses sentiments si Toto s'était sacrifié à Oz en attaquant Zelena.

- Viens, il faut partir d'ici.

Le monde continuait à se désagrégeait. Bientôt il s'effondrerait sur lui-même et Coraline n'avait encore aucune réaction. Dorothy tirait de toutes ses forces sur son bras. Elle devait la sortir de sa transe, l'entrainait hors de ce monde. Elle s'acharna et Coraline finit par lâcher prise. S'était-elle résolue ou ses forces l'avaient-elles abandonnée? Nul ne le saurait... La petite fermière courut vers le miroir en tenant fermement la main de Coraline dans la sienne. Il était hors de question qu'elle retourne à ce puits, elle devait rentrer avec tout le monde.

Le passage les avait ramenés à Storybrooke, dans le cimetière précisément. Le jour se levait à peine. C'était sinistre, mais ils étaient tous rentrés à la maison, même si ça ne plaisait pas à tous, Coraline voulait retourner là-bas, mais le passage avait disparu. La voix de Niels s'éleva et Dorothy fut attristée de sa décision. Il les abandonnait là, après tout ce qu'ils avaient vécu ensemble. Cette aventure aurait dû les souder, la petite fermière n'oublierait aucun d'eux, mais apparemment ce n'était pas le cas de cet homme. Il abandonnait même Chara dont il semblait pourtant si proche. C'était à n'y rien comprendre.

Dorothy lança un regard à ceux qui restaient, peut-être serait-il parti aussi s’ils allaient mieux. Alors que Colin s'évanouissait, elle sortit son portable pour faire ce qu'elle devait faire.

- Nous aurions besoin d'une ambulance, s'il vous plait. Nous sommes six blessés, plus ou moins grave. Venez vite s'il plait, nous sommes dans le cimetière de Storybrooke.

Ses paroles n'étaient que sanglots. Elle s'expliqua tant bien que mal avec les secours. Certains d'entre eux avaient besoin de soins de toute urgence, ils devaient faire vite.

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MessageSujet: Re: [Mission] Don't make a sound...   [Mission] Don't make a sound... - Page 3 EmptySam 18 Mar - 8:17



[Mission Coraline] Don't make a Sound ft. Felicity & All People

Les évènements s'enchaînèrent rapidement, mais Felicity était tellement fatiguée qu'elle ne les voyait qu'au ralentit. Elle se serait volontiers posé contre la margelle du puits pour dormir un peu. Mais ce n'était apparemment pas possible. Trop de choses restait encore à être réglées, mais bientôt elle pourrait aller se reposer. Dormir le plus longtemps possible sans que personne ne vienne frapper à sa porte. Elle se mit à penser à son chez elle et se dit qu'avec ce qu'elle avait vu plus rien ne serait comme avant. Plus rien, ce n'était pas possible. Alors, elle sourit, se redressa malgré sa fatigue pour profité de la fin de se cauchemar le plus possible. Secouant la tête pour rester réveiller, la main serrée contre son flan ou suinté de gros filets de sang, elle vit un coeur mécanique arriver et un berceuse être chantée. Elle entendit plus qu'elle ne vit d'ailleurs. Les enfants apparurent alors et la blonde sentit ses yeux la piquer. Ils étaient là et libre et quand ils rejoindraient le monde des morts, ils auraient retrouvé parfaitement leur sérénité. Felicity les regarda les uns après les autres, son regarda s'attardant surtout sur ceux à qui elle avait parlé. Elle leur adressa un magnifique sourire qui rayonnait. Un sourire qui pourrait rendre heureux n'importe qu'elle personne. Puis ils partirent et là, les larmes se mirent à couler d'elle-même, l'empêchant de voir arriver Beldam. Quand elle fut sur eux, elle la vit prendre Hippolyte et le lacérer de ses aiguilles. Une grimace tordit ses traits, elle savait très bien ce que ça faisait de sentir ces traits en soit, la douleur. Mais elle ne pouvait plus rien dire, rien penser, sa tête devenait étrangement de plus en plus lourde. Elle ne se posa à côté du chat quand Beldam traversa le puits après que Mr Midnight se soit sacrifié pour eux.

Reste en vie ! Je pense qu'il y a eu assez de morts pour aujourd'hui !

Elle resta à côté de l'homme en prenant sa tête sur ses genoux pour lui montrer qu'il y avait quelqu'un. Mais heureusement quand ils durent partir, Colin le prit et elle n'eut qu'à se trainer vers le miroir. Dorothy lui ayant fait comprendre quand fatiguée comme elle était, ça ne servait à rien qu'elle l'aide. Arrivée dans le cimetière, elle ne fit pas un pas de plus avant de s'écraser sur le sol en gémissant, elle ne pouvait pas faire un pas de plus. Elle entendit Colin parler, puis s'évanouir, elle-même luttait pour ne pas laisser Dorothy seule avec les autres blessés. Felicity l'entendit passer l'appelle aussi puis les sirènes et enfin, elle tomba dans l'inconscience, une inconscience qu'elle accueillit avec plaisir. Mais avant de partir, elle murmura à l'adresse de la brune.

Merci !
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