L'ancien voleur vivait une parfaite aventure. Entre soirée avec des amis, des soirées passionnantes avec Regina avec qui il se rapprochait de plus en plus. Une belle vie s'offrait à lui enfin jusqu'à ce qu'il reçoit cette convocation au tribunal à cause d'un vol qu'il aurait commis très récemment.  Robin ne volait plus d'une manière générale depuis qu'il avait rencontré Regina. Il ne voulait plus voler, courir après les injustices. Il voulait avoir une vie tranquille avec cette magnifique femme , et leurs fils. Peut-être qu'ils pourraient avoir une fille, vivre dans la même maison. Bref,  une belle vie entourée s'annonçait pour lui. Mais cette convocation sonnait comme une menace à ses yeux, il ne savait pas que de voler un vieux pot de fleur tout pourri lorsqu'il était bourré et qu'il s'était saoulé avec Killian. Il ne savait pas que c'était un délit de voler un maudit pot de fleur.  En ce jour, il vint payer sa dette au tribunal car il avait peur que cette histoire vint à s'ébruiter ou au contraire s'empirer pour un maudit pot de fleur qui avait fini à la poubelle car Regina ne l'aimait pas vraiment.

Ce matin, Robin s'était réveillé assez tôt, avait embrassé tout doucement une Regina endormie sur le front avant d'aller se laver et s'habiller. Il avait fait un petit déjeuner pour Regina, Roland et Henry qui était à réchauffer. Passant une main dans ses cheveux, il repartit tout doucement de la maison à Regina, à reculons. Il ne voulait pas spécialement y aller mais il le devait pour éviter des problèmes, des amendes et de tout cela. L'ancien voleur marchait tout doucement dans les rues de Storybrooke, bientôt il devrait s'acheter une voiture, une belle voiture pour conduire. Le tribunal était loin de chez Regina. Robin passait devant le Granny sans y aller, il devait aller à sa convocation pour voir ce qu'il en était. Il n'allait tout de même pas prendre cher. Ce n'était qu'un pot de fleur après tout. Pas plus de 100 euros qui allait débourser. Arrivé au tribunal, il s'annonçait tout doucement avant d'attendre patiemment son tour pour avoir sa peine.

Il était calme, très confiant quand soudain il t'entendit. Robin se crispait , se raidit face à cette voix qui l'insupportait au plus haut point. Une voix moqueuse et froide, hautaine. Tout doucement, il se tournait pour te faire face. Un sourire moqueur vint étirer ses lèvres en te regardant de haut en bas. Les gens comme toi l'amusaient autant qui l'énervaient énormément. Il arquait un sourcil, la malédiction ou pas ne t'avaient pas changé pour un dollar. Toujours aussi mauvais, hautain.

- Monsieur le juge, que vous m'avez manqué, s'exclama-t-il avec ironie. Cela fait si longtemps que je ne suis pas venu. Je me suis calmé monsieur le juge et aussi le shérif est mon ami, ça doit m'aider à me contenir. Mais sincèrement, vous m'avez manqué ainsi que votre établissement. Ce coup ci, je n'ai rien fait mais la justice qui aime emmerder les gens de bonne heure a pensé autrement, ajouta-t-il sur le même ton.

Robin eut un petit sourire sarcastique et en coin, fière de sa répartie. Il savait que faire cela n'était pas bon pour lui. Tu étais le juge et tu pouvais le punir pour outrage mais en même temps, tu avais commencé. Il se fichait ce que tu pouvais lui faire. Regina était là. Elle le soutiendra, et puis Robin n'avait pas peur de toi. Il n'avait peur de rien.

Robin ne pouvait pas le voir . Cet homme ne lui inspirait aucune sympathie. L'air froid et vicieux. Il avait tout l'air d'un méchant, pas très beau soit dit en passant. De toute manière , c'était un homme de la loi. Par expérience, Robin savait que ceux qui côtoyaient la loi étaient souvent les pires dans le monde. Les plus corrompus. Le sherriff de Nottimgham, par exemple, était un homme fourbe et cupide. On pouvait acheter son innocence avec un peu d'argent à condition que tu n'avais pas la tête d'un Merry Men. Il y avait aussi Prince Jean, celui qui faisait la loi et la corrompait totalement. Robin était peut-être un voleur mais il avait peut-être plus d'honneur en lui que dans ceux qui faisaient la loi. La loi, pour lui, c'était une affaire étrange. Il ne la respectait pas certes mais il se devait vivre, et à Storybrooke, il vivait en la respectant sauf lorsqu'il était bourré. Ivre, sa véritable nature ressortait parfois. A ce moment, il était là pour le vol d'un vase parce qu'il avait été ivre. Killian était avec lui, bourré et ivre, tout autant que lui. Le vieil adage de l'homme en face de lui lui fit lever les yeux au ciel. Si cet adage était vrai, il aurait été l'homme plus puissant du monde. Après tout, Robin avait vécu avec les coqs. Il se levait toujours plus tôt. Toujours aux aurores. Ce juge lui faisait froid dans le dos, il avait vraiment l'impression qu'il y avait quelque de pas net en lui. De vraiment pas net. Il avait peut être kidnappé une femme dont il était amoureux mais pas elle et lui avait fait des sévices. Peut-être avait-il même tué et condamné des gens innocents ? Bref, il y avait quelque choses de malsain chez lui qui régnait. Pas comme chez Regina mais quelque chose de plus mauvais dont il ne mettait pas le doigt dessus.

En attendant, il eut une grimace en évoquant son amitié avec Killian, comme quelque chose d'intéressé. Robin était un voleur certes mais il avait un tellement bon coeur d'or qu'être ami avec quelqu'un juste par intérêt, c'était impossible. La colère lui prit soudainement lorsque le juge évoquait sa relation avec Regina, et qu'il était avec elle juste par intérêt. Non, non. Robin ne pouvait pas.

- Monsieur le Juge, avec tout le respect de ma part, je serais incapable de me lier d'amitié par intérêt avec quelqu'un et encore moins avoir une relation amoureuse par intérêt. Si cela aurait été par intérêt, croyez-vous que je serais là pour le simple vol de vase ? Demanda Robin.

Il devait se l'avouer que sur ce coup, il n'avait pas assuré pour le vol. Le vol pour lui était inné. Complètement inné. Sobre, personne n'aurait remarqué le vol du vase mais ivre, il ne faisait pas dans la discrétion . Robin le regardait, il espérait se faire comprendre. Avant Regina, il était un voleur mais maintenant qu'elle était là, il était un citoyen repentant de ses crimes.