[H] Your Touch Got Me Looking So Crazy Right Now, Your Love ~ Robin & Regina~

Une pensée. Une deuxième, puis une troisième. Robin n'arrivait pas à se libérer l'esprit de cette femme. De cette enchanteresse. Toute la journée, il s'était ressassé ce moment magique et absolument divin. De son toucher, de ses lèvres si douces qui se mouvaient sur les siennes. La douceur du baiser , l'électricité qui était passé dans tout son être. Son être avait tremblé rien qu'en pensant à ce soir. Il n'avait pas  pu résisté à son rendez-vous, de l'embrasser avec tout ce qu'il pouvait ressentir pour elle. C'était si intense ! Si fort ! L'amour qu'il portait envers sa femme défunte semblait bien fade comparée à la passion dévorante et à l'amour qu'il éprouvait pour la mairesse. Ô Regina ! Si magnifique, si belle et si éclatante comme une lumière éblouissante, telle un soleil qui brillait dans la nuit. Le banquier s'était ressassé pendant toute la journée, ce moment si magnifique si parfait. Ils allaient se revoir. Robin avait guetté l'heure, demander à une femme de garder son fils pour aller la voir.  Il n'avait cessé de penser à cette femme, cet ange, cette enchanteresse. Elle l'avait ensorcelé, envoûté par sa beauté, par son sourire et son regard si beau, si magnifique. En cette journée,  Robin n'avait eu que des pensées pour la femme dont il était tombé amoureux en un seul regard, en un seul coup d'oeil. En un seul sourire, elle l'avait conquis, conquis son coeur. Elle lui avait fait ressentir ce qu'aucune femme avait pu faire. Pas depuis Marianne. Il guettait l'heure chez lui. Robin s'est préparé depuis longtemps, lavé, et parfait. Un costard de banquier bleu marine, et d'une chemise blanche ainsi qu'une cravate de la même couleur que sa veste.

L'heure finit par arriver, et il prit sa voiture , dans sa tête, l'écho d'un rire merveilleux venait résonner dans sa tête. Il était quelque peu nerveux en ce moment. Il finit par se garer devant chez toi. Belle bâtisse, il était toujours étonné de la voir. Robin remontait l'allée, quelque peu nerveux de la situation. Cela faisait longtemps, qu'il n'était pas ainsi. Amoureux d'une femme, trop belle pour lui. Il n'était pas habitué à ce sentiment nouveau qui rendait son coeur fébrile. Il était nerveux. Allait-elle le rejeter ? Partageait-elle les mêmes sentiments que lui ? Il était devenu accro à elle, à sa compagnie, à sa présence, à son sourire et ses yeux. A son odeur de pomme et de roses. Il venait à toquer à la porte , tout était illuminé. Mais la plus belle fut Regina. Elle était juste magnifique. Elle avait ouvert la porte et il vit la plus belle des femmes.

- Tu es magnifique comme toujours, déclara-t-il d'une manière sincère.

Il la dévorait du regard, Robin en était fou, complètement fou. Ses yeux bleu brillaient sous l'intensité de ses sentiments pour lui.

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Il ne savait pas ce qui se passait. Ce qu'il était en train de faire en ce moment. Ce n'était pas lui, plus lui.  Il avait l'impression de vivre ailleurs depuis qu'il avait rencontré ces deux magnifiques orbes noisette. Depuis qu'il avait ce sourire qui l'avait oubli. Depuis, ils se voyaient, ils se parlaient. La mairesse était une agréable compagnie. Elle faisait vibrer son coeur. Elle était une personne qui bougeait, stimulait sa monotonie. Robin ne pensait plus qu'à Regina. Qu'à son sourire. Un " oui", une rencontre avait bousculé sa vie monocorde. Elle était un grand bol d'air frais.Une discussion,  un touché, une caresse, un baiser et un rendez-vous. Ce n'était rien, pas grand chose pour la plupart des gens. Mais pour lui, sous les sourires et les regards brillants de la mairesse, il revivait. Il ne comprenait pas pourquoi tout le monde disait qu'elle n'était qu'une horrible méchante, une mégère sans coeur. Elle était qu'en fait une beauté exquise, une femme solitaire et qui avait peur de monter ses sentiments même à elle-même. Ils avaient parlé comme deux meilleures amis, comme ils se connaissaient depuis toujours. Comme une alchimie, un lien fort s'était fait entre eux, dès le premier regard. Maintenant, ils se croisaient toujours, comme si le destin ne voulait plus qu'ils se séparent. Ils s'étaient trouvés, c'était une évidence.

Robin avait l'impression d'être un adolescent à nouveau. Le baiser de ce matin, revigorant, et à la fois, c'était un besoin vital de pouvoir embrasser cette magnifique femme. Un besoin vital. Depuis la mort de sa femme, c'était comme il était mort avec elle, mais depuis qu'il avait rencontré Regina, il s'était senti revivre d'une nouvelle joie insouciante, ressentir à nouveau ce bonheur intense. Le banquier ne pouvait s'empêcher de sourire, et de se remémorer de ce moment pendant toute la journée. Il était impatient de revoir Regina, à chaque nouvelles rencontres , il sentait son coeur manquer un battement face à sa beauté, face à son magnifique sourire qui le faisait frémir malgré lui. Elle était comme une drogue dure, on se heurtait face à sa beauté mais chaque jour , on voulait se faire heurter par cette beauté. On voulait être à ses côtés, sentir son odeur fleuri, ce sourire qui brûlait son coeur.

Son coeur manqua un battement en te découvrant derrière cette grande porte blanche. Lui aussi, avait une plutôt belle maison mais celle-ci, c'était un manoir. La plus grande de tout Storybrooke. Il était impressionné mais son souffle se coupa en voyant la plus belle des femmes du monde entier. Regina était sublime, même la déesse Aphrodite pouvait en être jalouse. Un compliment est sorti de sa bouche, comme si il était dans un état second. Une belle robe rouge assortie à ses magnifiques lèvres pulpeuses. Elle était merveilleuse. Robin avait du mal à décrire ce qu'il voyait, ce qu'il ressentait pour elle. Est-ce de l'amour ? Du désir ? Il ne le savait pas mais tout ce qu'il voulait, c'était de sentir ses lèvres se mouvoir contre celle de la mairesse.

Tu lui attrapas sa cravate, de deux doigts agiles afin de déposer un baiser qui l'électrisait de la tête aux pieds pour le faire rentrer chez toi. Il répondit à ton baiser, tes lèvres si douces contre les siennes. Une drogue. Il caressait ta joue de ses doigts. Il se détachait, tout sourire. Il n'était pas aussi beau que ça mais lors d'un tête à tête, valait mieux ne pas jouer avec sa modestie.

-Alors quel est le programme de la soirée, ma très chère hôtesse ? Demanda-t-il en la regardant.

Il la dévorait du regard. Robin ne pouvait pas s'en empêcher de le faire.

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Ses sentiments pour elle étaient très confus mais Robin savait que c'était de l'amour ou de la passion, ou une profonde tendresse. C'était intense, il avait l'impression de redevenir un jeune homme de 20 ans, fougueux et amoureux d'une jeune fille. Il avait l'impression de revenir au temps de ses premiers mois avec Marianne. De son premier amour. Une intense et profonde tendresse. Il la trouvait magnifique, tellement qu'il voulait la voir sourire et rire pour toute la vie. Il voulait l'admirer encore et encore, gravant chaque pore de peau, mémorisant chaque graine de beauté. Ou juste sentir ce parfum enivrant et délicat de pommes fraîchement cueillis. Regina était la plus belle oeuvre d'art qu'il ait vu, la plus belle femme d'entre toutes. Jamais, il n'avait vu de si beaux traits harmonieux, de si magnifiques yeux aux émotions si présents. De si belles lèvres tentatrices et jamais il n'avait vu de si beaux sourires qu'elle arborait lorsqu'il la voyait. Il ne savait s'ils lui étaient adressés mais en tout cas, il les aimait. Tout comme il aimait sa personnalité. Les habitants de Storybrooke étaient très loin de la réalité. Ils ne connaissait pas la véritable Regina Mills et si ils la connaissaient vraiment. Ils ne verraient pas ce diable si machiavélique qu'ils adoraient vanter, mais un véritable ange venu du ciel.

Quelle est belle ! Dans cette robe noire, maquillée et coiffée ainsi, elle devait être tout simplement encore plus magnifique sans ce maquillage, au réveil, dans une nuisette bleu électrique en satin. Robin voulait embrasser cette peau délicate, et douce. On aurait pu lui dire au combien, elle était une criminelle, une meurtrière. Son envie d'embrasser et de consoler cette rose rouge avec ses épines serait la même. Il était asservi à elle, soumis face à cette beauté que même la déesse Aphrodite jalouserait. Sa main calleuse venait caresser cette joue à la peau si douce, comme de la pure soie. Ils se détachaient à contrecoeur, aussitôt, il ressentit un vide étrange en son coeur, comme si Regina le comblait par le biais de sa simple présence.

-Avec plaisir, Regina, s'enquit-il tout doucement, prononçant ton prénom comme une douce caresse sensuelle.

Il prit le verre que tu lui tendis avec un sourire doux et rassurant, toujours émerveillé par toi. Pourquoi tu lui faisais cet effet ? Il voulait te regarder, il préférait presque mourir si il ne pouvait plus ainsi te regarder et t'admirer. Toi, la plus belle femme de tout Storybrooke. Il se sentait chanceux d'être en ta présence, là où tu semblais de dévoiler ton vrai visage. Sublime comme toujours.

-Je suis désolé de t'avoir embrassé, ce matin, je ne sais pas ce qui m'a pris, déclara-t-il soudainement tandis qu'il goûtait à l'alcool au goût sucré qui pétillait sur sa langue. Il est excellent, tu as raison, comme toujours, ajouta-t-il.

Il rebut une petite gorgée comme pour se donner du courage, d'affronter cette soirée avec des enjeux bien différents de la dernière qu'ils avaient pensé ensemble. Merveilleuse soirée en y repensant mais celle-là promettait de l'être encore plus, si il ne te décevait pas. Ce qu'il espérait de tout son coeur. Si , il en venait à plus te voir, il en mourrait. Tu étais véritablement sa drogue, sa rose délicate et venimeuse. Son espoir. Sa seconde chance.

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Une rose. Regina Mills était une rose rouge. D'un rouge éclatant, aussi rouge que le sang tachant une neige blanche. Un rouge qui brille comme un rubis à la lumière. Une rose rouge la plus éclatante d'entre toute qu'il ait pu voir. Elle poussait en marge des autres roses rouges. Elle était unique en son genre.  Une belle rose si belle que tout le monde voudrait la caresser. Les pétales étaient si douces, si enivrantes telle une plume douces. Chatoyante, elle rayonnait parmi tant d'autres. Une telle rose devait être convoitée par tant d'Hommes. Mais il fallait faire attention à cette rose, malgré sa beauté rayonnante parmi les ténèbres, elle avait des épines qui la protégeait, voir des ronces. Robin voulait détruire ses ronces pour laisser admirer cette beauté mais cela devait se faire avec cette rose, avec son bon vouloir. Regina avait l'air d'être une personne inaccessible et empêtré dans des problèmes de son passé. La mairesse était devant lui, il l'avait embrassé et depuis, c'était devenu une drogue, quelque chose dont il ne pouvait s'en passer.

Cette coupe de cidre était succulente. La pomme se sentait malgré l'alcool dedans qui régnait en maître. Il y avait des bulles pétillantes, qui ressortait tout cela avec une harmonie désarmante. Regina but une gorgée aussi. Un très bon cidre mais ce n'était pas ce qui le préoccupait en ce moment.  Robin voulait passer du temps avec toi. Lorsqu'il te quittait , il n'avait qu'une intention, c'était de te revoir encore une fois. Tu illuminais sa journée, tu lui donnais de l'énergie à supporter ses clients chez elle. Tu adorais son fils et Robin appréciait beaucoup Henry.  Tu lui donnais énormément de joie lorsque tu lui souriais. Un si beau sourire devait être monté au monde. Jamais il ne voudrait te voir en larme. Ce sourire était tellement beau et éclatant. Il en mourrait si il en venait plus à le voir. Il rebut une gorgée de son alcool avant de te suivre dans la salle à manger et t'attendre patiemment.

Il était vrai que si il n'avait pas fait cela, Robin ne serait pas sans doute là pour avoir un " rendez-vous", enfin, il pensait que c'était une sorte de rendez-vous.  Rien n'était clair pour lui. Il n'y avait pas eu de mots claires entre eux sur cette soirée mais au lieu de psychoter sur cela. Robin préférait se dire que Regina et lui n'avaient pas l'habitude d'avoir ce genre de soirée. Un tête à tête. Qu'ils devaient être seule. Avoir un enfant d'une autre femme pouvait en rebuter certaines, la plupart du temps. Mais avec Regina, le courant passe. Ils avaient ce point commun, ils avaient du laisser leur vie sentimentale après un décès et pour s'occuper de leur enfant. Robin était prêt à tout , tout comme Regina prête à tout pour Henry.

-Certes mais cela ne serait pas galant de ma part si je ne me serais pas excusée. Je préfère que tu le saches mais je mentirais si j'avais dis que je n'avais pas apprécié ce baiser, déclara-t-il tout doucement.

Robin ne savait pas ce qu'était le coq au vin. Marianne n'était pas bonne en cuisine et ce n'était pas dans ses habitudes qu'elle lui prépare ce genre de plat. Mais son nom lui donnait l'eau à la bouche.

-Je n'ai jamais goûté mais j'en suis sûre que cela soit très bon, répondit-il en bougeant ta chaise afin que tu t’assois.

Robin n'était pas doué en flirt mais il était galant, un homme qui même si volait des femmes, les traitait avec respect et comme des princesses lors des rendez-vous.

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Malgré son rang, Robin n'avait jamais mangé de coq au vin. Sa femme, une piètre cuisinière. Il savait mieux faire à manger qu'elle et cela restait assez simple. Des pâtes avec du jambon, de la purée avec des saucisses Knocky. Ou encore certaines choses. Sa femme était merveilleuse, une bonne maman, mais elle fut morte dans un accident d'après les légistes. Laissant derrière elle, un orphelin de 8 mois et un homme dévasté par sa disparition. Suite à la mort de sa femme, Robin fut celui qui se renfermait et qui a continué à travailler en s'occupant de son fils Roland. Le fait que Regina était là maintenant pour lui, le fait qu'il avait accepté Regina en tant qu'amie de son père avec un entrain. Il lui posait des questions et passait des moments et Regina écoutait Roland, le serrait dans ses bras comme une mère le faisait tout en restant humble. Regina ne voulait pas remplacer Marianne, sa femme. Elle voulait jouer seulement avec son petit garçon parce qu'elle appréciait sa compagnie tout simplement. Cela mettait du baume à son coeur, Robin était heureuse de voir à quel point Henry et lui s'entendaient bien, qu'Henry l'acceptait et que Roland aimait beaucoup Regina, au point qu'il ne s'arrêtait pas de parler d'elle et de sa beauté.

Robin remit la chaise correctement et venait se poser à sa place , en face de toi. Ils étaient certes éloignés mais Robin pouvait t'admirer et renifler cette odeur alléchante qu'était le coq au vin. Il s'étonnait de sa galanterie auprès des femmes. Toutes les femmes, c'était son truc.  Pourtant, il n'avait pas eu de père pour lui montrer cela. Après on lui avait dit de respecter les femmes, et c'était ce que Robin te montrait mais avec plus d'ardeur que d'habitude. Les femmes étaient supérieurs aux hommes selon lui. Surtout toi. Une mairesse qui dirigeait la ville d'une main de fer dans un gant de velours. Une mère célibataire, prête à tout pour son fils. Tu avais une force de caractère qui le surprenait et qui devait forcer l'admiration des autres. C'était ce qu'il se disait.

-Bon Appétit, souhaita Robin d'un air enjoué.

Il t'offrit un sourire doux, tout en te regardant. Il venait à couper sa viande et à en mettre dans sa bouche. Il écarquillait les yeux surpris par la saveur exquis de la viande. Du coq et du vin chaud, c'était absolument délicieux. Il n'avait jamais goûté une pareille saveur. Regina était une excellente cuisinière tout comme une excellente politicienne. Il ne comprenait pas les gens qui se plaignaient d'elle. Il pouvait avoir pire aussi. Regina essayait de satisfaire tout le monde et personne voyait comment elle devait se tuer la tâche et que Ô combien, c'était difficile de diriger une ville et leur finance. Robin se retrouvait dans la même situation. Bon, il volait des gens par pur intérêt. Il avait volé à la mairesse par le passé mais il préférait laisser cela au placard, un bon moment.



Il t'offrit un sourire doux, il adorait le fait que tu te préoccupes de Roland autant qu'Henry et ainsi de suite. Cela montrait à quel point, tu adorais ce petit garçon et que c'était réciproque. Cela lui plaisait énormément. La plupart de ses conquêtes n'aimaient pas beaucoup Roland, ce qui mettait fin à la relation. Robin voulait une femme qui acceptait Roland et non qui le dénigrait.

- Je vais bien. Il va bien, beaucoup mieux depuis qu'il te connaît ainsi qu'Henry. Il me parle que de toi, et de ta beauté. Je t'assure, il n'a que ton prénom à sa bouche, tu es devenu son idole, déclara-t-il avec un sourire. C'est vraiment délicieux ce que tu as fait, ajouta Robin en te complimentant.


La soirée se passait pour le mieux, comme un rendez-vous galant, un dîner aux chandelles. Une atmosphère sereine et douce, presque insouciante l'enveloppait.

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En cette soirée étoilée, l'amour semblait flotter dans l'air ou cette magnifique tension. L'harmonie régnait dans ce cadre. A cette table, tout était parfait. Regina était parfaite. Robin avait du mal à croire, qu'elle pouvait être cette méchante sorcière aux regards aussi noirs que les ténèbres, aux dessins sombres. On la disait corrompue, on la disait usurpatrice, qu'elle abusait de ses pouvoirs mais en cette soirée, belle soirée. Il ne voyait qu'une magnifique femme. Ce sourire qu'elle avait sur ces belles lèvres, ce sourire qu'elle lui adressait. Ce sourire particulier qui lui faisait ressentir une émotion différente, une émotion qu'il n'avait plus ressenti depuis le décès de Marianne. De l'euphorie, de l'insouciance. De la folie. De cette folie qui l'enivrait, une belle folie que tous les amoureux ressentaient au creux de leur ventre. Il semblait ressentir quelque chose face à ce sourire, comme si il était contagieux. Tes émotions étaient contagieuses, si tu étais heureuse alors il était tout simplement heureux.

Il avait qu'une seule envie de se lever, et de t'inviter à danser. Sous l'impulsion de cette belle folie, il en était soumis. Tu étais une drogue pour lui. Une belle et envoûtante drogue. Tous les hommes devaient être charmés par une telle beauté. Il était soumis à toi, et eux à leurs plus malsaines répulsions. Tu méritais le meilleur de tous. Le meilleur. Robin écoutait tes propos, il sentit son coeur se serrer. Que c'était triste, il aurait voulu venir, te tenir la main, te soutenir. Henry ne savait pas ce qu'il faisait, tu semblais, ne pas comprendre son attitude. Un besoin de grandir à présent ? Robin ne le savait pas, il était bien trop jeune pour cela. Néanmoins, il était son devoir face à ces magnifiques yeux chocolat d'être bon et de lui dire qu'il était là. Qu'il sera toujours là pour elle.

Le coq au vin était délicieux mais ce n'était pas ça qui comptait pour lui. Robin voulait tout simplement être en ta compagnie, comment pouvait-il être ainsi ? Qu'avais-tu fait pour le rendre ainsi ? Tu l'avais ensorcelé, tout son être , tout son esprit, et surtout tout son coeur ne se dirigeait que vers et une seule personne. Toi, sa belle Regina. En te regardant, il avait l'impression de voir une véritable reine. Magnifique et majestueuse. Rayonnante, et peut-être as-tu ce point commun qui en avait rongé certaines jusqu'à l'amertume, un destin tragique. Si c'étais le cas, il espérait qu'il pourrait remédier à cela.

-C'est très bon, mais je suis assez nul en cuisine, déclara-t-il avant de venir à prendre ta main. Si tu veux, j’amènerais plus souvent Roland, tu sais, si , un jour tu as besoin de quelqu'un, qu'importe qui tu es, qu'importe ce que tu veux. Je serais là. Tu aimes Henry, et j'en suis sûr qu'il t'aime, laisse lui du temps, à comprendre cela, et il reviendra tout seul vers toi, enfin j'espère de tout ton coeur. Mais saches que je suis là, ajouta-t-il d'une voix sincère, ses yeux d'un bleu ancré dans le tiens.

Il serrait ta main, les yeux dans les yeux, proches tout en laissant une certaine limite, sa main était remplie d'une douceur sincère qu'il éprouvait pour toi. Il était sincère, il ferait tout pour toi, tout.

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Robin te fixait, te regardait, t'admirait de ses beaux yeux bleus. Qu'importe qui tu étais et ce que tu avais bien pu faire ? Tu n'étais quand même pas La Méchante Reine qui avait tenté de tuer Blanche-Neige comme dans le célèbre conte. Tu ne pouvais pas être aussi horrible que ça. Tu étais toi, belle , magnifique, séduisante, impétueuse et orgueilleuse mais tellement belle, qu'il te laissait faire. Tu étais si belle, et tu étais une mère célibataire. Tu avais su faire des difficultés de ce rôle, quelque chose de merveilleux. Henry était une personne merveilleuse, un garçon intelligent et poli. Peu de petit garçon aurait joué avec un plus petit que lui, mais ton fils l'avait fait. Roland s'était trouvé un ami au sein de Henry et ceci était grâce à ton éducation. A toi, tout simplement.

Robin ressentit ta tristesse. Il ne saurait pas quoi faire à ta place mais il espérait que ses paroles t'avaient quelque peu rassurée. Il espérait que tu ressentais sa peine pour toi sans que cela tombe pour de la pitié. Il savait que tu ne supporterais pas la pitié mais seulement de la compassion. La pitié semblait t'énerver au plus haut point, comme si une colère sourde semblait se réveiller en toi, sans qu'il sache ce que cela était. Le banquier eut un sourire doux et sincère. Il espérait avoir un peu de poids dans ton coeur, de l'importance pour que tu écoutes ses conseils.

Leurs mains étaient entrelacés, ta main était douce, froide et à la fois ferme, tandis que la sienne était calleuse et chaleureuse. Comme si il avait travaillé toutes les nuits, tous les jours dans une forge ou à la dure, mais rien de tout cela. Cela devait être juste un effet, ses mains qui étaient comme ça. Le contact était étrangement agréable, comme si elles étaient faites pour se serrer. Il te vit changer de sujet et d'un hochement de tête, il acceptait cela, au risque de te braquer soudainement.

-Merci, mais je ne pense pas que mes vains talents pour la cuisine battront les tiennes, un jour, tu es une excellente cuisinière et aussi bien plus que ça, n'en doutes jamais, déclara-t-il.

Ses lèvres vinrent embrasser ton front, doucement, religieusement, comme un symbole du respect et de la passion. Comme un simple souffle doux et chaleureux , comme un vent qui voulait souffler sur tes douleurs pour te faire sourire. Robin était sûr d'une chose, il était fou amoureux de toi.

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Robin n'avait qu'une seule pensée, qu'une seule chose en tête. Un seul objectif en cette belle soirée. Une seule chose qui portait un nom doux, un nom qui en imposait. Un nom charmant, suave, un nom chaleureux qui lui rappelait les audacieuses italiennes. Regina. Il voulait la voir sourire, de ce sourire si éclatant, si beau et rempli d'un certain nouvel espoir qu'elle avait trop longtemps perdu. De ce rire si rauque et à la fois carillonnant qui l'emmenait dans un autre monde paisible. De ses yeux bruns, il voulait qu'ils pétillent d'une nouvelle lueur, plus malicieuse, plus douce et plus chaleureuse. Parfois, lorsqu'il regardait dans les yeux de cette belle femme. Robin voyait des fantômes du passé de celui-ci. Ils semblaient la torturer, la hanter. Les fantômes de Regina, Robin voulait les faire disparaître. Il ne voulait plus voir des démons dans de si beaux yeux. Non, il ne voulait plus voir la mort, la tristesse, le reflet d'un triste passé qui la hantait.

En cette belle soirée, Robin semblait avoir atteint un minimum son objectif principal. Ce n'était pas de charmer la belle brune mais de lui donner du réconfort, de la compassion et une certaine rédemption muette mais qui s'entendait entre eux deux. Ils se complétaient, lui, calme, Regina était une volcanique. Lui, il était du genre à pardonner tout le monde tandis qu'elle était une rancunière et prête à se venger. Mais ils étaient similaires et complémentaires. Il prit une dernière bouchée sur cette pensée, lorsqu'il sentit la sulfureuse brune venir s'asseoir sur ces genoux. Etrangement, cela ne le gênait pas mais pas du tout, c'était comme un instinct. Robin l'observait attentif, admiratif, contemplatif, comme un fou croyant regardait Dieu en face, avec un amour infini et une confiance aveugle. Elle était si belle et magnifique. Il frissonnait sous ses caresses, sous ses belles mains douces. Le baiser vint lui piquer, et le faire envahir d'un feu brûlant au creux de ses reins. Ta voix si belle, si envoûtante, résonnait dans ses oreilles. Si belle, magnifique. Elle était magnifique, une véritable déesse. Il sentait sa chance. Une belle chance.

- Quel genre de dessert, voulez-vous milady, je ne suis pas sûr de comprendre cela, s'enquit-il avec une note taquine.

Sa voix était basse. L'atmosphère s'alourdit de leurs désirs ardents dont ils semblaient se contenir. Robin l'observait, ses yeux se remplissaient à vu d'oeil de désir. Son corps contre le siens, le rendait toute chose, le parfum suave et hypnotique de pomme et cannelle embrumait son esprit. Mais il se contenait tel un parfait gentleman. La soirée semblait s'éclairer d'une nouvelle lueur, d'une nouvelle émotion intense. Allaient-ils regretter demain ? Robin ne le savait. Il ne pensait plus à l'avenir, aux conséquences, à réfléchir. Il voulait profiter du moment plaisant. Il regardait le visage de la brune, venant embrasser une nouvelle fois le front de celle-ci avant de descendre vers les lèvres de celle-ci, prenant des détours sur les yeux, le nez , les joues ou le cou de celle-ci. Ses lèvres effleurèrent sans pour autant se poser sur la peau douce, enivrante qui lui quémandait de l'attention. Ses lèvres caressèrent cette peau à la senteur de la pomme, taquines, et à la fois respectueuses, telle une plume d'oiseau venant effleurer celle-ci.

- Est-ce vraiment ce que vous voulez, madame ? Demanda-t-il.

Un vrai galant, il voulait être sûr qu'elle ne regretterait pas cela. Qu'elle faisait cela en toute connaissance de cause, qu'elle ne voudrait pas s'échapper, s'enfuir car tout simplement, il ne voulait pas, il ne pouvait plus se détacher d'elle. Non, Robin était accro à Regina, il l'aimait.

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Son esprit était embrumé par le désir, par l'obsession qu'il portait à Regina. Une douce obsession, une douce drogue dure. Il ne pouvait plus s'empêcher de se détacher d'elle. Il voulait ne faire qu'un avec elle. Il voulait qu'elle soit sienne. Il avait l'impression d'être un gros égoïste, la sensation, qu'elle ne le méritait pas. Après tout, il était un banquier, un homme qui avait volé tous les riches de la ville. Il avait cessé depuis qu'il avait rencontré Regina, qu'il avait décidé de changer pour elle afin de devenir meilleur pour elle. Elle était tout pour lui. Une seconde chance. Lorsque Marianne fut tragiquement plus parmi eux, brisant son coeur, il avait eu l'impression de dépérir et qu'il devait rester en vie que pour son fils qui se sentait anormal depuis qu'il n'avait plus de maman. Robin n'avait jamais voulu remplacer Marianne, sa belle Marianne. La mort de celle-ci l'avait endommagé plus qu'autre chose. Robin avait tenu à sa promesse depuis des années mais Regina était apparue avec son sourire éclatant qui l'avait ensorcelé, désarmé, charmé. Marianne ne fut plus qu'un lointain souvenir amer face à cette beauté rayonnante. Inconsciemment, il était tombé sous le charme envoûtant digne d'une grande reine de l'ancien temps, brisant sa promesse et pourtant, il ne s'en voulait pas. Après tout, n'avait-il pas le droit à une seconde chance lui aussi ? Que Regina n'avait pas le droit d'en avoir une avec lui ? Que Roland mérite peut-être une présence féminine ? Pas qu'elle soit sa mère, qu'elle la remplace, c'était impossible à ses yeux mais que Regina lui importe un peu de douceur féminine. Une voix chaleureuse, Roland semblait être sous le charme de celle-ci.

Une caresse. Un baiser rempli d'amour, de désir. Il y avait dans leurs caresses, de la tendresse et un certain empressement. Il remarquait qu'elle eut un regard lourd sur son tatouage. Baissant les yeux vers celui-ci, écoutant la douce voix s'affirmer pour la deuxième fois. La caresse sur son bras la fit frissonner de la tête aux pieds. Doucement, il vint l'embrasser avec douceur, amour. Donnant dans ce baiser, tout son amour, son admiration face à elle. Il aimait tellement cette femme, qu'il pourrait décrocher la lune pour elle. Elle n'avait qu'à lui demander et il le ferait. L'air commençait à manquer tout doucement et vint à caresser ta joue doucement, tendrement.

- T'es si belle, murmura-t-il en la regardant doucement.


Robin eut un sourire doux avant d'embrasser son cou à la peau opaline, respirant le doux parfum qui s'en dégageait. Dieu, qu'il pouvait l'aimer !

©Pando