Sujet: Promenons-nous dans les bois...|Seth Jeu 18 Fév - 13:00
Promenons-nous dans les bois...
Seth ✧ Eloïse
Elle était dans son monde, marchant sans but réel dans la forêt avoisinant Storybrooke. Éloïse était dans ses pensées, réfléchissant un peu sur sa vie, à comment faire le point et à bien repartir de zéro. Depuis que la malédiction avait été lève, elle se demandait comment elle pouvait vivre. C’était difficile à croire, mais une deuxième vie lui avait été donnée. Une deuxième chance de bien faire les choses, de ne plus faire confiance au premier venue.
La jeune femme flânait entre les arbres, elle se sentait mieux là. La forêt avait été sa tombe pendant tellement d’année. Une forêt qui l’avait mené directement dans le royaume des morts. Un royaume plus coloré que le monde dont elle venait. Le monde sans couleur. Un monde triste selon Éloïse... Celui des morts étaient haut en couleurs, les défunts faisaient la fête, ils n’avaient juste plus de soucis! Ce monde manquait terriblement à la jeune demoiselle. Vraiment. Ce monde-ci était trop compliqué. Les soucis guettaient tout le monde, ne laissant que très rarement des répits. Les gens se prenaient la tête pour les choses du quotidien.
Un bruit la tira de ses pensées, elle regardait autours d elle rapidement. Elle ne connaissait que trop bien cette situation. D’un pas mal assurée, elle continua sa route, méfiante. Un deuxième bruit la fit stopper net. Non, elle n’était pas parano, quelqu’un d’autre était là dans les alentours.
« Il y a quelqu’un ? Répondez ! »
Elle essayait de prendre une voix forte et confiante, mais c’était plutôt une voix tremblante qui émanait d’elle. Génial…. Elle avait peur, peur de tomber sur Barkis, cet homme infâme qui lui avait déjà ôté la vie une fois, prenant avec lui son innocence. Au final, elle vit une masse sombre au loin et s’en approcha. Pourquoi ne fuyait-elle pas ? La curiosité, simplement…Elle devait savoir qui c’était ! De plus, contrairement à la dernière fois, elle n’était pas vêtue d’une robe de mariée qui l’empêcherait de courir à toute allure. Assez près de l’homme, elle poussa un soupir de soulagement, ce n’était pas du tout celui qu’elle pensait. Avec un sourire sincère et chaleureux, elle s’avança vers lui.
« Bon sang ! Vous m’avez foutue une de ces trouilles ! Qu’est-ce qui vous prends d’être aussi discret et silencieux ? J’ai cru qu’un assassin se promenait moi ! Bref ! Vous êtes perdu ? Je ne vous ai jamais vu dans le coin avant… »