Sujet: Un rapport rapproché || Peter P. Sam 26 Mar - 0:16
« Un rapport rapproché »
Avec Peter ♥
Nager était un plaisir pour elle. Un plaisir qu'elle connaissait depuis toujours, et qui lui apportait toujours cette même constance en elle, cette paix et cette sérénité. C'était quelque chose qui l'apaisait, une activité si familière qu'elle n'avait pas besoin de réfléchir ou de se concentrer, un peu se que devait ressentir un oiseau en planant dans le ciel, porté par les courants ascendant. Enfin elle supposait. Parce que bon, voler, c'était pas vraiment son truc à elle. Certain affirmait que voler, c'était le grand rêve de l'homme. C'est pour ça que là-bas, dans ce monde, ils ont fait des avions, et drones, des deltaplanes, et toutes sortes de choses volantes. En tout cas, pour elle, cela n'avait aucun intérêt. Peut-être trouvera-t-on un jour une sirène qui rêvait de voler, qui sait ? Elle préférait pourtant l'océan, elle pouvait évoluer comme elle le souhaitait, en trois dimensions, ou en quatre peut-être, tournoyer et virevolter, là où elle a le contrôle de ce qu'elle fait.
Enfin. Là n'était pas la question. La sensation qu'elle éprouvait lorsqu'elle voyageait vers un autre océan était toujours... Comment la décrire ? C'était plutôt déroutant principalement, Limenia ne s' faisait jamais. Par exemple, en cet instant, elle passait du port de StoryBrook, une ville un peu froide et grise, à la lagune de Neverland. Vous sentez la différence ? Passer d'une eau terriblement froide, dans un royaume où le temps est encore pratiquement à l'hiver et la pluie, pour arriver dans les eaux chaudes et tempérées de ce monde merveilleux ? Il y avait cet instant transitoire où elle ne savait plus vraiment dans quel espace elle se trouvait, frissonnant de froid et de chaud, perdue. Mais en même temps, cette sensation de ne plus rien contrôler était somme toute assez.... agréable. Passons. La sirène arriva donc dans sa lagune - déserte - perçant l'onde pour respirer à l'air libre. Elle se rapprocha du bord en ondulant, du coté opposé aux falaises, un peu en marge du lieu de vie des sirènes. Là, elle saisit le froid métal qui pendait sur sa poitrine, passant le bracelet magique à son poignet.
Le changement se fit assez rapidement, et Limenia se retrouva à genou dans le sable, à moitié dans l'eau. Elle se leva doucement, délicatement même, veillant à ne pas trop vaciller sur ses deux jambes. Enfin debout, elle prit le temps de se réhabituer aux deux membres, étirant ses muscles il y a encore quelques minutes inexistant. Elle était vêtu comme à son départ du port, un short en jean assez court, un débardeur blanc assez transparent, une base dont elle ne se lassait pas. Enfin, elle se mit en route, marchant pieds nus sur la plage, puis l'herbe sèche de l'après-midi, à l'ombre des arbres de l'ile. L'objectif était de trouver le camps des enfants perdus. Là où elle espérait trouver Peter Pan. Il faisait des fréquents aller-retour, à ce qu'il parait, et le premier lieu où elle avait pensé le trouver... eh bien c'était là. Comme elle savait où ce trouver ce fameux camps ? Aucune idée. La sirène - maintenant humaine - ne se rappelait même plus si elle y avait été une fois. Mais elle savait où il était.
Marchant donc dans la jungle d'un pas léger, elle écartait les branchages et les feuilles qui pendaient devant elle, avançant lentement mais surement. Une ou deux fois - disons plutôt une vingtaine de fois au moins - elle vacilla dangereusement, manquant de s'étaler sur le sol. Vraiment, ces deux choses n'étaient pas pratique parfois ! Comme elle regrettait l'aisance de sa nageoire ! Et puis, Limenia écarte quelques feuilles, découvrant le camps de Pan. Elle se prit le pied dans une racine au même moment, et s'étala joyeusement et avec grand fracas par terre. Une seconde passa, puis une deuxième, peut-être quelques autres aussi, et elle finit par se relever un peu, s'asseyant sur le sol, un air boudeur sur son visage. Essuyant la terre sur sa joue, elle finit par se lever complètement pour aller s'assoir sur un tronc d'arbre qui devait faire office de banc. Personne. Peut-être était-ce normal à cette heure de la journée, en pleine après-midi ?
Elle n'eut pas à attendre longtemps en tout cas, pas du tout en fait. Elle releva la tête, écartant les cheveux roux qui retombait devant son visage, et il était là, l'être de ses pensées, Peter Pan. Quelqu'un aurait-il pu feindre la lueur qui s'alluma dans son regard bleutée ? Tant de passions s'y retrouvait, une flamme qui ne semblait jamais vouloir s'éteindre pour cet être qu'elle connaissait depuis presque toujours. Ce feu qui partait du plus profond de son être, embrasant tout son corps, tout son esprit, ses pensées. Il n'y avait que lui.
-Peter !
Elle se leva brusquement, fit un pas en même temps, vacilla s'arrêta. Secouant la tête, elle reprit plus doucement, s'approchant de lui, sourire aux lèvres - pouvait-il en être autrement ? - exultation dans ses yeux, tout en ayant quelque peu oublié la raison de sa venue. Que pouvait-il y avoir de plus intéressant que d'observer Peter Pan ?
-Je t'ai manqué Peter ?
Cette question ? Elle adorait la lui poser. Un genre de préambule, à chacune de ses visites autrefois, afin cette malédiction. Parfois il répondait, parfois non. Qu'importe ? S'il venait, c'était déjà tant !
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En réalité, je suis
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Sujet: Re: Un rapport rapproché || Peter P. Mar 17 Mai - 22:53
Rapport rapproché Ft. Limenia
Tic.Tac. Tic.Tac. Le temps ne s'écoulait pas à Neverland, cependant dans mon esprit, je répétais ce Tic Tac. Ma langue claquait à chacun des mouvements de cette horloge imaginaire. Il n'y avait pour le moment aucun garçon perdu à Neverland, tous étaient à Storybrook pour le moment. Je voulais être seul, m'environner d'un silence absolu. Je réfléchissais, que devais je faire ? Rester à Neverland ou m'emparer de Storybrook ?
Tant de questions, de dilemmes. Peut être devrais je juste prendre la magie de Storybrook ? Cette ville tombait en ruines, les dirigeants et ces habitants restaient passifs comme les lâches et larves qu'ils étaient. Je me devais de prendre, de jouir de ce que ces abrutis gâchaient non ? Je souriais malgré moi, je n'avais plus vraiment le choix. D'abord le garçon puis la ville ça me parait être un bon plan.
Je marchais en somnambule sur la branche d'un arbre centenaire près de mon camp, jouant de la flûte pour rompre ce silence qui m'apaisait tant. J'allais bientôt devoir jouer mes pions, commencer une partie dont seulement quelques personnes auraient conscience. Je n'aimais pas jouer seul, ce n'était pas très amusant. Le pouvoir est une récompense et la récompense doit être méritée par un jeu, une épreuve. J'adore les épreuves hormis celles avec lesquels je n'ai aucune chance de gagner, heureusement une telle chose n'existe pas. J'y crois toujours, je suis le grand Peter Pan après tout, celui qui n'échoue jamais. Tandis que je restais dans mes pensées, je sentis une certaine sirène arrivée ... Limenia.
J'aimais bien Limenia, elle était amusante. Puis les sirènes étaient utiles grâce à leurs capacités à voyager à travers les mondes. Je descendais alors de ma branche avant de faire quelques pas dans la direction contraire à la sirène. Mon regard fuyais vers le ciel étoilé qui nous regardait de haut, presque condescendant. Je ne pouvais à peine le toucher et elle était condamnée à jamais ne serait que l'érafler.
Un premier " Peter " me fit sourire. Un sourcil haussé j'attendais le second, preuve de son impatience. Il vint asse rapidement avec une question qui prouvait son affection pour moi, elle était marrante. Puis, elle avait de l'influence auprès des sirènes du lagoon alors elle était un pion de choix. Je disparus de sa vue sans un bruit, avant de réapparaître dans son dos. Mon sourire de petit diable refit son apparition :
Je pense que c'est une question dont il est préférable de n'avoir aucune réponse.
Mon sourire de nouveau sur mes lèvres de pré-pubère, je pris son bras sans ménagement. Admirant mon oeuvre, mon cadeau je lançais d'un ton suave :
Tu aimes ton cadeau ?
Elle tournait la tête pour me répondre, mais je n'étais plus là. Du moins pas derrière elle en tout cas, me trouvant à présent sur la branche en face d'elle. Assis sur ce membre de l'arbre millénaire, je lançais un regard curieux à la sirène :
Limenia ... n'as tu jamais volée ?
Elle semblait surprise de la question, mais cette fois-ci encore je ne lui laissais aucun temps pour répondre. J'arrivais devant elle et nous disparûmes du paysage.
Nous étions désormais en plein ciel. Lévitant de façon sereine, je la gardais auprès de moi. Je lui lançais un de mes regards plein de défis :
Prête petit oiseau ?
D'un rire presque cruel, je la lâchais. Elle chutait tandis que je la suivais dans sa chute, saupoudrant ses mèches couleur de feu de poussière de lutin. Je restais à quelques mètres d'elle avant de crier :
Sujet: Re: Un rapport rapproché || Peter P. Jeu 19 Mai - 11:50
« Un rapport rapproché »
Avec Peter ♥
Et il disparu tout à coup. Comme ça, plus rien, plus de Peter face à elle. Elle sursauta brusquement, se retournant lorsqu'il parla derrière elle. Il jouait des tours, s'amusait à ses dépends, mais finalement c'était lui après tout. Une réponse toute à sa mesure, même si elle fit la moue face à l'absence de réponse. Enfin, c'était aussi un petit jeu non ? Son petit jeu à elle, que les autres sirènes n'avaient pas, et parfois elle avait le droit à une réponse, ô joie ! Enfin, peut-être que la prochaine fois, elle aurait le droit à quelque chose de plus ? Le garçon attrapa brusquement son avant-bras, observant le bracelet qu'elle portait fièrement, et ui en avait-elle jamais voulu d'être ainsi ? C'était Peter après tout, et il la touchait ! D'autres personnes, d'autres jeunes filles, se seraient horrifié de la manière dont il traitait la sirène et sa façon d'être aussi mesquin avec elle. Mais justement, elle n'était pas une autre personne qu'elle-même, et rien n'aurait pu diluer sa joie qu'il la touche. Mais tandis qu'elle tournait la tête, toute sourire, des étoiles dans les yeux... Plus personne. Il était sur une branche au-dessus d'elle. Il jouait, disparaissait et réapparaissait comme bon lui semblait, et Limenia restait à sa place, suivant des yeux ses mouvements. De toute façon, elle se doutait bien que si elle s'approchait, il lui filerait entre les doigts. Elle avait appris la leçon depuis longtemps déjà, et le mieux à faire était de ne pas bouger.
Voler, pourquoi cette question ? Son visage se fit pensif, et quelque peu perplexe. Voler ? Elle le faisait à Storybrook, quand elle avait faim, surtout avant. Elle chipait à manger, parfois quelques vêtements, enfin cela lui arrivait de temps en temps mais pourquoi cette question ? Devait-elle voler pour lui ? Elle n'eut le temps de demander, il était juste devant elle – pour son plus grand plaisir, et tout à coup ils..; disparurent. Son esprit dut enregistrer plusieurs informations : 1, Peter la tenait – ô joie incommensurable, ô plaisir immense et innatendu. 2, ils éteint dans le vide. Oui oui, dans le vide, quelque part au dessus de l'île, offerts aux vents et au froid de l'altitude. Avait-elle déjà mentionné détester le froid ? Elle était une sirène faite pour la chaleur et les eaux chaudes, pas les bas-fonds des océans glaciales et figés. L'on pouvait appliquer la même chose pour la surface, supposa-t-elle distraitement : plus on grimpait, plus elle n'aimait pas ça. Avec un cri, elle s'accrocha instinctivement à Peter – bon, d'accord, peut-être pas totalement instinctivement. Mais elle n'allait tout même pas laissé passer sa chance non ? Sirène opportuniste, toujours ! Enfin, maintenant, elle se réoccupait surtout de s'agripper autant que possible au chef des garçons perdus, désespérés de le lâcher – désespéré aussi de s'éloigner de lui, elle ne perdait pas le nord elle ! - et de tomber. Limenia n'avait jamais testé de voler ainsi. Elle n'avait jamais tenté l'expérience à Storybrook, plus par désintérêt qu'autre chose. Elle savait maintenant qu'elle détestait ça ! Ce vide qui se pressait autour d'elle était totalement oppressant Ce n'était en fin de compte pas du tout pareil que dans l'océan, là où l'eu se pressait partout contre son corps, la soutenant tout en la laissant évoluer comme elle le sentait. Là, s'il la lâchait, elle n'aurait rien pour la retenir dans sa chute.
-Prête petit oiseau ?
Petit oiseau, sérieusement ? Ce nouveau surnom était-il sensé la contenter ? Parce que cela e la rassurait pas du tout, et elle s'agrippa avec d'autant plus d'ardeur – uhuh toujours – à son corps. Et puis il la lâcha, s'éloignant d'elle. Un loin, très loin, hurlement, tandis que le vide se pressait autour d'elle, l'air s'engouffrant dans ses cheveux comme lui seul savait le faire. Avait-elle mentionné qu'elle préférait largement la sensation de l'eau imprégnant sa chevelure ? Elle se débattait en vain, comme si elle pourrait trouver ici une prise à qui se raccrocher. Et la chute durait et durait, le sol se rapprochait à une vitesse affolante, et pourtant tout cela durait, et tout se précipitait, et Peter était juste là, égrenant de la ... poussière ? Au-dessus de sa tête ? Des pensées heureuses ? DES PENSEES HEUREUSES ? Il en avait des drôle lui, quand il pouvait voler naturellement ! Limenia, elle, voyait le sol – et la mort – se rapprocher à grand pas. Le coté cruel et meurtrier de Peter n'était pas un secret ici, et il pourrait très bien la laisser là, pour de vrai.
Des pensées heureuses, mais encore ? Quand elle essayait de penser à la joie des océans, elle ne pouvait que penser à la totale différence qu'il y avait à voler, trop de différence pour qu'elle puisse apprécier. Quelles autres pensées heureuses ? Peter. Qui pouvait tout aussi bien la laisser s'écraser par terre. Elle devait bien pourtant s'y raccrocher, parce que rien d'autre ne venait à son esprit ! Peter, Peter, Peter, ne cessait-elle de scander en elle-même. Peter, le garçon immortel qui lui avait permise de rester sur son île, qui la laissait s'amuser avec quelques humains, la joie de les noyer, et Peter qui leur rendait parfois visite. Quelques mèches de cheveux s'élevèrent, brillant, mais le sol était si proche, le vent arrachant des larmes à ses yeux... Et il était là tout à coup, la rattrapant de justesse, et la sirène devenue humaine se raccrocha à lui de toute ses forces, comme une moule à son rocher, tremblante de peur. Elle nicha sans gêne sa tête dans son cou – parce que d'abord il n'avait qu'à pas faire ça s'il ne voulait pas que la sirène le touche ! – complètement tétanisée.
-J'étais pas prête, finit-elle par marmonner, le souffle court. Totalement évident bien sûr. Elle n'était pas sûr d'être un jour prête à voler en fait, mais pas besoin de le mentionner à ce stade-là, non ? Elle était venue rapporter ce qu'elle avait pu glaner comme information à Storybrook, pas prendre des cours de vol ! Bon, elle était surtout venue voir Peter. Etait-ce là le prix à payer ? -[color=#20b2aa]