[Rp Solo] It all started with a wedding

We were happy...

Until death teared us apart

Tapant du pied en rythme avec la musique qui s'élevait dans la pièce, mon regard observait chaque personnes qui se trouvait en face de moi, ils avaient tous l’air heureux, comme moi, ils riaient, parlaient fort, célébrais ce jour heureux en buvant l’alcool qui se trouvait dans leur verre. C’était vraiment un jour heureux, le jour de mon mariage avec celle que je considérais comme la femme de ma vie, après toute ces années ensemble nous avions franchit se pas que peu de pirate franchissais; en même temps, je ne faisais jamais rien comme les autres. Levant mon verre pour boire une gorgée de vin rouge, mon regard dévia peu à peu en direction d’un coin spécifique de la pièce, là où se trouvais une femme qui tenais dans ses bras un bébé d’à peu près six mois qui s’agitais en rigolant comme si elle comprenais elle aussi ce qui se passais autour d’elle et qu’elle était tout aussi heureuse que ses parents. Me levant de mon siège, je passais dérrière la table, déposant un baiser au sommet du crâne de ma femme en passant avant de rejoindre la femme et le bébé.

“Elle ne semble pas vouloir dormir.” M’informa la jeune femme, l’air désoler de m’apprendre cette nouvelle.

“Ce n’est pas grave.”Je tendais les mains en direction du bébé que la femme me transmit. "Va te chercher à manger, je m’en occupe en attendant.” La femme s’exécuta sans rien dire et je baissais les yeux vers le bébé qui me regardais avec un grand sourire aux lèvre. “Alors Angelica ? On ne dort pas ? On joue les rebelles ? ”Je me penchais pour lui embrasser le front, avant de relever la tête pour observer les alentours, tout le monde semblait occuper alors après quelques secondes d’hésitation, je me mis à fredonner une chanson tout en la berçant, cela dura quelques instant et quand la jeune nourrice revint, Angelica venait tout juste de s’endormir dans mes bras. Je déposais ma fille dans son berceau avant de porter mon attention sur Anna.” Je ne sais pas combien de temps elle va dormir, alors je te conseil de profiter de la fête.” Elle hocha la tête en souriant avant de s’installer sur sa chaise pour manger son repas et je m'éloignai après un dernier regard en direction de ma fille.

“Elle dort ?”Me demanda Julianna alors que je m’asseyais de nouveau sur ma chaise, manger un morceau de viande qui était encore chaud avant de lui répondre.

“J’ai réussi à la faire dormir oui, même si je suis certain que ça ne va pas durer bien longtemps avec le bruit qui règne autour d’elle.” Ca ne me dérangeais pas plus que ça, si ce n’était pas maintenant, on pouvait toujours ordonner à Anna de ramener Angelica sur le bateau pour qu’elle est plus de silence. Ma femme repris sa conversation avec une autre femme dont j’avais oublier le nom tandis que j’attrapais le pichet de vin qui se trouvais sur la table pour remplir mon verre une fois de plus. Alors je portais le verre à mes lèvres une sensation des plus familière me fit frissonner, je me stoppais dans mon mouvement, mon regard s’assombrissant, d’habitude je me fichais de ressentir la mort approcher, hors en ce jour heureux, entourée de ma femme, ma fille et de beaucoup d’amis, ça ne me disais rien qui vaille.

Lentement, je déposais mon verre sur la table pour éviter tout accident et pour ne pas attirer l’attention de qui que ce soit; je fus pris d’un nouveau frisson puis d’un autre et mon poing se serrait, quelque chose n'allait pas. La sensation familière s’aggrava au fil des secondes et je me retenais de me me tordre sous la douleur que ça déclencha chez moi, j’avais envie de vomir tout ce que j’avais manger jusque là mais je me retenais. Des éclats de voix attirèrent mon attention sur la gauche, je tournais la tête, découvrant deux de mes hommes en train de se battre avec violence; celle-ci allait-elle s’aggraver ? Causerait-elle plusieurs morts ?

“Alexander !”Tournant la tête en entendant ce crie, je découvrais une vision d’horreur, un homme tirait ma femme en dehors de sa chaise avec un poignard dans son autre main et avant même que je ne puisse sortir mon épée de son fourreau, l’homme l’égorgea sous mes yeux ébahis. Des hurlements de terreur retentirent dans toute la pièce, des bagarres se déclenchèrent, des corps tombèrent au sol, mais je ne bougeais pas, mes yeux était plongée dans le regard apeurer de ma femme qui se vidais de son sang et qui tendais sa main vers moi comme si elle espérais que je lui vienne en aide, hors malgré toute l’envie que j’avais de l’aider, c’était comme si mon corps était figer, il refusais de bouger et Julianna finit par tomber morte sur le sol ensanglantée d’une taverne.

Des pleurs se mirent à résonner dans mon esprit, ce n’était pas moi qui pleurais mais quelqu’un d’autre, mes yeux bougèrent vers les pleurs et je voyait l’homme qui venait de tuer ma femme se diriger vers ma fille, le poignard plein de sang toujours en main. Cette fois-ci, mon instinct de père prit le dessus, et je me lançais à toute vitesse dans sa direction, épée en main. J’arrivais alors qu’il se penchais au dessus du berceau d’Angelica, il levait le bras et je le heurtait de plein fouet, le poussant avec toute ma force vers le mur qui n'était pas loin, et avant même qu’il ne puisse réagir, je transperçait son corps avec mon épée. La haine peu à peu m’envahit et s’en m'arrêter un seul instant, je me ruais en direction de tous ces hommes qui s’était glisser dans cette fête sans qu’ils n’y soit inviter pour tous nous massacrer et je les tuais un par un, hurlant toute ma haine contre eux, je devais ressembler à une sorte d’animal fou, hors ça n'avait pas d’importance, plus rien n'avait d’importance.

Tranchant la tête de l’homme qui se trouvait devant moi, son corps sans vie tombant devant mes yeux, je me stoppais pour chercher ma prochaine cible mais ne trouvant personne, il n’y avait plus aucun Espagnol de vivant. Le silence régnait dans la pièce, quelques fois interrompue par les grognements de douleur de certains de mes hommes qui était encore en vie. En toute autre circonstance, je leur aurais accorder mon attention, mais je les ignorais tous, ma seule préoccupation à ce moment précis était ma fille qui pleurait dans son berceau.

D’un pas rapide, je traversais la pièce pour la rejoindre, marchant ou enjambant les cadavres qui gisaient sur le sol, après avoir passé celui d’Anna, je me penchais au-dessus du berceau de ma fille et la récupérais. Je nous téléporte dans mon palais en Underworld, berçant ma fille quelques instants pour calmer ses pleurs, je la dépose ensuite dans un autre berceau pour qu’elle puisse s’endormir. Puis je retournais une fois de plus dans la taverne, cette fois-ci pas en tant que Capitaine mais en tant Maître de l’Underworld, j’avais une tâche à accomplir. Je passais les minutes suivante à récupérer toute les âmes des personnes morte avant de les conduires en bas, faisant passer tout mes alliées de l’autre côté et enfermant tous les Espagnols dans mes cellules, leur faisant la promesse que je torturer chacun d’entre eux pour les années à venir pour les faires payer.

Revenant à l’entrée de mon palais, une seule âme m'attendait à présent, attendant sûrement que je lui adresse un mot, un regard, mais une fois de plus mon corps refusait de s’exécuter. Une main froide se glissa dans la mienne et nous restions comme cela, en silence, j’avais envie de pleurer, de crier toute ma peine et ma douleur, lui dire que j’étais désoler pour tout ce qui était arrivé, à la place, j'agitais simplement la main et l’âme disparue. Un silence s’était imposé dans l’Underworld, comme si le reste du royaume avait compris ce qui s’était passer et soudain le décor changea, l’odeur de la mer envahit mes narine, le vent soufflait dans mes cheveux et je me laissais tomber à genoux, ceux-ci heurtant les planches de bois qui se trouvait en dessous. Je restais là, sans bouger, catatonique, ne remarquant pas les différentes silhouettes qui se trouvaient plus loin, ni celle qui s'avançait vers moi, mais je sentis la main qui se posa sur mon épaule, entendant une voix familière au loin me parler, mais c’était comme si je ne comprenais plus rien, j’étais une simple statue en larme sur le pont d’un bateau, une statue qui avait tout perdu..  

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