Je n'ai plus quatre ans, ne l'oubliez pas Tante Legourdin !

Jenna est une jeune femme intelligente, gentille et douce. Elle est calme, sereine et attentionnée. Elle ne s'énerve jamais et résous toujours les problèmes par la parole. Elle est quelque peu naïve et trop sûre d'elle mais ça ne l'empêche pas d'être attentive, loyale et protectrice. C'est une femme courageuse, ouverte d'esprit mais très perfectionniste. Maniaque sur les bords, elle n'en reste pas moins drôle. Pleine d'esprit et joyeuse, c'est une femme forte, franche et toujours prête à dire ce qu'elle pense.

Avant la malédiction

Je m’étais toujours destinée à avoir une vie tout ce qu’il y a de plus ordinaire. Bon, il est vrai que mes parents étaient riches mais ça s’arrêtait là. Je suis née fille unique, mes parents m’aimaient plus que tout au monde et j’étais la plus heureuse des petites filles. Ils m’avaient donné pour prénom Jennifer, Jennifer Candy mais je préfère Jen’ ou Jenny. J’avais tout ce que les petites filles peuvent rêver. Des parents qui m’aiment. Puis quand j’ai atteint l’âge de sept ans, ma mère est tombée très malade et elle est morte l’année suivante.

Je crois que ma vie a commencée à se briser à petits feux au décès de ma maman. J’ai vécue un an avec mon père, j’étais heureuse je l’avoue mais malgré tout, ma mère me manquait beaucoup. Puis Agatha est arrivée. Agatha Legourdin, ma tante. Belle sœur de mon père. Ce dernier l’avait contactée car il pensait que j’avais besoin d’une figure féminine pour veiller sur moi. Quoi que niveau féminité, même la chienne du voisin devait en posséder plus. Puis l’année suivante, mon père est décédé dans des circonstances mystérieuses alors que je n’avais que neuf ans.

On aurait pu croire que le calvaire s’arrêterait là mais non, j’ai grandie avec tante Legourdin qui je le sentais et l’ai toujours sentie avait une sainte horreur des enfants. Mon père me donnait toujours un chocolat le soir quand j’étais sage, tante Legourdin elle, elle me tendait le chocolat avant de le manger devant mes yeux puis m’envoyait au lit. J’ai grandie avec la ferme idée de m’enfuir de ma maison, je ne pouvais pas rester avec elle. Lorsque j’ai atteint ma majorité, j’ai pu quitter la maison qui aurait dû être mienne et j’ai trouvé une petite maisonnette non loin dans laquelle je me suis installée.

Une enfant hors du commun.

Matilda…Comment oublier une pareille enfant ? J’étais institutrice depuis cinq ans dans l’école élémentaire d’Edenfield, sous la direction de Legourdin malheureusement mais j’étais heureuse car j’aimais enseigner et j’aimais mes élèves. Puis un jour, une petite fille est arrivée. Matilda Verdebois et ce fut une rencontre qui allait changer ma vie à tout jamais. Je me suis tout de suite attachée à cette petite fille, elle était jolie comme un cœur et très intelligente. Elle était même surdouée, elle réussissait à additionner et multiplier de grands nombres, elle lisait des livres que je n’ai lu qu’en troisième années de faculté et pourtant, elle était là, dans ma classe.

J’ai tout de suite été fascinée par cette enfant, on avait plus de points communs qu’on ne l’imaginait et je tenta de rendre son integration à l’école plus facile. Je me rapprochais beaucoup de Matilda, je finis même par lui raconter mon histoire et lui parler de Luciole, des chocolats et puis de la peur de Tante Legourdin, elle avait très peur des choses paranormal et croyait à toutes les histoires de chat noir, d’échelle et j’en passe. J’ignorais cependant qu’était né dans la tête de Matilda une idée. Alors qu’on venait tout juste d’échapper à ma tante, quelques jours plus tard, Matilda arriva à l’école avec Luciole et également un chocolat et je compris qu’elle s’était rendu dans mon ancienne maison.

Ne comprenant pas qu’elle possédait des pouvoirs, je chercha par tous les moyens à trouver la possibilité de ramener Luciole dans mon ancienne maison mais Matilda ne tarda pas à me montrer qu’elle contrôlait la situation à l’aide de ses pouvoirs. Puis tout s’est passé très vite, l’écriture sur le tableau. Les hurlements de Legourdin. La vengeance des enfants puis son départ précipité. Elle n’est jamais revenue. Le testament de mon père fut retrouvé dans des vieux cartons et je pu récupérer ma maison et mon argent. Matilda me rendait souvent visite. J’aimais énormément cette petite fille.

La malédiction

C’est un matin que Matilda est venue à la maison, on prenait le thé lorsque ses parents sont arrivés et on annonçait qu’ils partaient pour Gouâmes. Je ne pouvais pas laisser partir Matilda, je l’aimais trop pour ça. Et cette dernière eu une idée, elle voulait que je l’adopte et apparemment, elle avait cette idée depuis longtemps vu qu’elle avait déjà les papiers. Ses parents acceptèrent de signer, on récupéra les papiers et on les regarda partir mais avant de pouvoir se réjouir, un étrange nuage violet s’abattait sur les alentours avant de s’abattre sur nous et je sentis la main de Matilda quittait la mienne puis tout devint noir.

Pendant la malédiction

Je m’appelle Jena. Jena Louise Candy, j’ai 31 ans et je suis puéricultrice, je travaille à temps partiel à la crèche de Storybrooke et à la maternité de Storybrooke. J’ai eu une enfance assez difficile, j’ai perdu ma mère quand j’étais enfant puis mon père dans un accident de voiture. Etant majeure au décès de mon père, j’ai dû me débrouiller seule pour pouvoir payer mes études. Par chance, enfin si je peux appeler cela de la chance, j’ai hérité de la maison et j’ai donc pu avoir un toit sur la tête.

Ma vie se résumait à peu de choses en fait, assez cœur solitaire, je me levais le matin, je me rendais au travail, je rentrais le soir, je dinais et puis j’allais me coucher mais je sentais qu’il me manquait quelque chose, ce n’était pas l’amour mais autre chose et il me fallut 28 ans et l’arrivée d’une certaine Sauveuse pour m’en rendre compte et pour sortir de ma routine habituelle vu que le temps pu reprendre son cours jusqu’à ce soir là où Emma a embrassé Henry.

Après la malédiction

C’est comme un coup de poignard en plein ventre, comme si on te coupait le souffle. J’ai fermé les yeux, ça a fait comme des flashs dans ma tête, je me suis souvenue de ma véritable identité, de mon passé, de mon métier d’institutrice puis surtout et avant tout de Matilda. Oh Matilda, ma douce Matilda. Sa main avait quitté la mienne lorsque le Sort noir avait été jeté mais j’espérais pouvoir la retrouver.

Aujourd’hui, je continue à vivre ma vie tout en cherchant une jeune fille capable de déplacer les objets par la pensée…Il fallait bien commencer quelque part non ?