Naissance d'une amitié ? [PV Gwen]

Naissance d'une amitié ?

Le mécanicien avait été assez surpris d’être invité. Après tout, depuis la fin de la Malédiction, il n’avait pas beaucoup bougé de chez lui, jusqu’à ce que Diana ne vienne le voir et ne lui raconte les ennuis avec Méléagant. Depuis lors, il avait suivi ce fou et avait sauvé la vie de Lancelot lors d’une escapade à New York. Les choses auraient pu très mal se finir là-bas… Surtout quand Méléagant s’était mis à parler d’un enfant à Diana. Ils n’étaient pas nombreux à comprendre de quoi il parlait… Mais ils avaient agi. Et Morrigan avait mis le cinglé ko, ce qui avait permis à Oisin de le transporter à Storybrooke dans son coffre, où il l’avait laissé à Diana ensuite.

Depuis, le Chevalier n’avait plus eu de nouvelles. Jusqu’à cette demande de Gwen. Son ancienne souveraine souhaitait le voir. Et franchement, puisque cela lui faisait du bien de sortir un peu, Oisin avait décidé d’y aller. Lansa et elle vivaient sur la propriété de Diana, mais avaient un logement à part. Le mécanicien y alla en voiture et se gara dans l’allée principale. Il fit le reste du chemin à pied et était presque parvenu à destination quand une boule de poils se jeta sur lui.

Déséquilibré, le brun tomba au sol. Un chiot venait de le percuter. Il n’était pas très fort en race de chiens, mais ça ressemblait à un berger. Après, de quelle nationalité, il aurait été bien incapable de le dire, même si ça n’était clairement pas un berger allemand. Une voix retentit alors et Oisin vit Gwen venir vers lui, plus ou moins affolée.

- Ne t’en fais pas ! Dit-il en se relevant et une fois qu’elle fut à portée de voix. Il ne m’a pas fait mal. Sourit-il. C’est quoi comme chien ? Demanda-t-il ensuite.

Il ne comprenait pas trop pourquoi il était là en réalité. Mais puisqu’elle lui avait demandé de venir, Oisin était venu. Elle restait sa Reine non ? Même s’il n’avait plus à la vouvoyer, à l’appeler Majesté ou à s’agenouiller, ça ne changeait pas grand-chose hein ? Enfin… Pas à ses yeux en tout cas.

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⊹ lumos maxima

Il y a quelques jours après notre retour de New-York , j'ai contacté Perceval pour qu'il vienne un midi, à la maison pour voir Lansa . Il a accepté, je suis contente mais je ne dis rien à mon compagnon pour laisser une part de surprise. Le jour même, Lansa est parti courir un peu ce matin, je profite pour faire ce qu'il faut pour le repas du midi : boulet basquaise et tagliatelle ainsi qu'un tiramisu au spéculoos.

J'entend des aboiements à la porte d'entrée, je me dirige vers l'entrée pour ouvrir mais je vois que Oisin arrive au loin.

-Réglisse tu te calme directement. dis-je sèchement à l'animal, donc elle se calme mais à peine ouvert, la bête couru vers l'individu, ce n'est pas vrai. En plus, elle lui saute dessus pour le faire tomber. J'accours vers lui un peu paniquée.

-Réglisse on se calme, je t'ai dis, ça veut dire quoi de sauter sur les gens ?? lui dis-je en la prenant dans mes bras, heureusement pour moi, elle se calme. Je suis désolé Oisin, je ne sais pas ce qu'elle lui a pris, elle est joueuse, mais adorable. Tu vas bien malgré ça ??

Il me rassure qu'il n'est rien, je m'en voudrais qu'il se soit cassé quelque chose. il se relève, je lui réponds en souriant. C'est un berger australien, elle s'appelle réglisse, comme tu as pu le deviner et elle a 5 mois, c'est un cadeau de la part de Lansa avec un petit chaton qu'on a également que tu verras dans le salon. Lui dis-je en souriant.

Je l'invite à rentrer à l'intérieur, je repose le chien par terre, qui va directement dans son panier, Tu veux boire quelque chose ? Et je t'ai invité pour manger ce midi et faire une surprise pour Lansa vu que ça fait longtemps que vous vous êtes pas vu depuis la malédiction.. Il va arriver dans 30 minutes après, il est en plein footing.

A venir.

Naissance d'une amitié ? × ft. Lansa & Gwen & Oisin

Lansa était parti tôt ce matin là pour faire un footing, Gwen avait été très clair, elle allait faire le ménage et si elle le trouvait dans les parages, ça allait très mal se passer. La séance de dodo sur le canapé lui ayant très rapidement fait comprendre qu'elle était très sérieuse quand elle parler de douleur qu'il préféra partir courir. Et puis pourquoi pas, aussi prendre un gâteau pour fêter leur retour en Terre Sainte ? Il se leva, embrassa Gwen avant de partir se mouiller le visage et de s'habiller pour aller courir. S'il se débrouillait correctement, il serait de retour pour le diner avec un gâteau au chocolat dans les mains.

Il sortit de la chambre, regarda une dernière fois Gwen en train de dormir enrouler autour de son oreiller à lui et se dirigea vers la cuisine. Il avait les animaux à nourrir avant de partir faire un tour. Les croquettes misent, des caresses, Lansa prit ses clés et s'en fut. Il était huit heure et demi passé quand il partit de la maison. Il passa devant celle de sa mère, regarda si quelqu'un était réveillé, mais tout était silencieux. Pour le moment, tout aller bien et il était heureux que sa famille soit maintenant hors de danger des mains psychopathes de Méléagant. Mais les choses avaient évolué d'une bonne façon. Lentement, en courant, il se dirigea vers le parc, il fit deux ou trois fois le tour, fit des exercices d'assouplissement en vue d'un arrêt à la boulangerie la plus proche et seulement après, il repartit en sens inverse. L'heure sur sa montre indiquait presque midi et s'il continuait comme ça, il allait vraiment être en retard.

Il continua de courir avec le gâteau dans les mains, faisant attention à ne pas le détruire. C'était une petite attention qu'il aimait bien avoir pour celle qu'il aimait. Quand il arriva à la hauteur de sa petite maison, il vit Réglisse arriver en courant dans sa direction. Il se mit à sa hauteur, joua un instant avec, avant d'aller dans la maison. C'est là qu'il vit son meilleur ami, Oisin. Il s'approcha d'eux, déposa le gâteau sur la table du salon bien en évidence.

Oisin ? Mais qu'est-ce que tu fais là ? Je ne savais pas que tu allais passer ? Enfin peut importe, je vais me changer, je reviens.

Un bonne douche lui ferait du bien. Il la prit rapidement, se changea et caressa au passage le chat qui avait investit le lit sans un scrupule. Il passa derrière Gwen, posa une main sur sa hanche avant de l'embrasser sur les cheveux.

Alors ? Pourquoi tu es là ? D'ailleurs tu dors ou en ville ? Tu as une maison un appart ?

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Naissance d'une amitié ?

Oisin avait tenté de réconforter Gwen avec un sourire. La Reine avait vraiment eu l’air inquiète que l’animal ne lui ait fait mal, ce qui le faisait rire intérieurement. Ce n’était pas un chiot qui allait blesser un Chevalier comme lui. N’empêche que c’était gentil à elle de se préoccuper de lui de la sorte. Il ne l’avait pas beaucoup fréquenté par le passé, trainant plus dans le sillage d’Arthur que dans celui de la Reine. Au fond, être dans ce monde avait un avantage certain : il pouvait parler à n’importe qui, ici, ils étaient tous égaux.

- Ah, c’est un bébé quoi, je comprends qu’elle ait autant d’énergie alors. Répondit-il. Y avait une occasion particulière à ces cadeaux ? Demanda-t-il ensuite tout en la suivant.

Après tout, il avait peut-être loupé un événement important… C’était possible parce qu’il ne s’était pas approché des gens de Camelot jusqu’à ce que Diana ne lui parle de Méléagant. Là, le brun s’était fait encore plus discret pour pouvoir surveiller ce fouteur de troubles. À raison d’ailleurs vu ce qu’il s’était passé dernièrement. Bref. Tout cela pour dire qu’il avait été occupé et qu’il avait pu louper un événement particulier.

- Bah ça dépend, tu as quoi dans ton frigo ? Demanda-t-il. Et c’est gentil merci. En fait… Je ne suis jamais venu par ici.

Oisin ne voulait pas être chiant en demandant une boisson qu’elle n’aurait pas par exemple. Mieux valait choisir dans une liste de choses qu’elle était sûre d’avoir, le Chevalier n’avait pas vraiment envie d’embêter la Reine. Puis Lansa rentra et s’éclipsa pour aller prendre une douche, tout en ayant posé quelques questions au mécanicien. Puis il revint vers eux, une fois douché.

- Quel enthousiasme ! Plaisanta-t-il. Je peux repartir si tu veux. Mais ça ferait de la peine à la Reine donc on va éviter. Répondit-il avec sérieux. C’est Gwen qui m’a invité, histoire de renouer un peu. Expliqua-t-il. Pourquoi, j’ai l’air de pas avoir de maison ? J’ai un appartement en ville. Avant, j’habitais en face de chez ta mère. Mais elle a déménagé durant la Malédiction pour venir ici… Et t’as une voiture ? Non parce que si c’est le cas, je l’ai sans doute déjà réparé.

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Ça me fait plaisirs de revoir Oisin, même si ça faisait quelques semaines que nous nous sommes croisée à New-York. C’était avec joie que je l’ai invité manger à la maison le midi, pour faire une petite surprise à mon chevalier. Il sera content j’en suis sur de revoir son amie depuis toujours. Après avoir donné la boisson à Perceval, Lancelot rentra en laissant entrer Réglisse dans la maison. D’un regard ; elle compris directement d’aller dans son panier.

Je remarque le gâteau posé sur le plan de travail, je regarde désolé l’invité avant de me diriger vers la cuisine pour mettre le gâteau au frais. Je ne peux pas lui en vouloir, je ne l’avais pas prévenu que j’avais déjà tout fait.

Je rejoins donc Oisin dans le salon et je vis que la chienne s’était installée dans le canapé tout à côté de lui, cette chienne n’est pas possible. En plus, elle le sait qu’elle a interdiction de monter dans le canapé mais bon je n’ai rien à dire, vu que Lansa revient après sa douche et se met en mode protecteur pour pas changer et demanda à son ami pourquoi il était présent. Il me devança en lui répondant :

- Quel enthousiasme ! Plaisanta-t-il. Je peux repartir si tu veux. Mais ça ferait de la peine à la Reine donc on va éviter. Répondit-il avec sérieux. C’est Gwen qui m’a invité, histoire de renouer un peu. Expliqua-t-il. Pourquoi, j’ai l’air de pas avoir de maison ? J’ai un appartement en ville. Avant, j’habitais en face de chez ta mère. Mais elle a déménagé durant la Malédiction pour venir ici… Et t’as une voiture ? Non parce que si c’est le cas, je l’ai sans doute déjà réparé.

-Oisin a raison, c’est moi qui a eu l’idée de l’inviter pour ce midi, c’est pour ça que je t’ai demandé de te lever tôt ce matin pour que je puisse préparer ce qu’il faut. Me tournant vers Perc’, toi tu as intérêt de ne pas bouger de ce canapé, mais bon je pense que tu ne pourras pas avec la masse que tu as sur les genoux, lui montrais-je du regard d’un sourire amusé, Et oui je me souviens de t’avoir vu après ma libération sous la malédiction, je t’avoue que je n’avais pas faits le rapprochement. Je vous laisse juste un peu, le temps que je mette le plat à chauffer d’accord, annonçais-je avec le sourire après avoir déposé un baiser sur les lèvres de mon compagnon.Je me dirige donc vers la cuisine pour mettre le plat au four, D’une voix d’instinct de la cuisine, je leur lance:

-Dites-moi les chevaliers, est -ce que vous pouvez mettre la table s’il vous plait, tout innocemment bien entendu. Ils ont juste à mettre la table, j’avais mi les assiettes et les couverts, il ne fallait que les placer. Je les entends donc un peu râler. Mon dieu, ces chevaliers. Le temps que le plat chauffe doucement, je les rejoins avec un plateau qui contient des amuse-bouche que je pose sur la table basse.

-Je ne vous gêne pas dans une de vos grandes discussions j’espère, leur demandai-je avec un petit sourire en me mettant près de Lansa. Perceval, je pense que tu ne vas pas être tranquille avec la petite, elle a l’air de t’aimer dis-moi.

A venir.

Naissance d'une amitié ? × ft. Lansa & Gwen & Oisin

Quand il revint et commença à bombarder son ami de question, l'autre lui répondit cash et l'homme se mit à sourire pas gêné le moins du monde. Perceval était son ami et ils avaient toujours été proche, bien qu'ils se soient un peu éloigné. Quand son ami répondit, rapidement suivit de la femme de sa vie, Lansa secoua la tête en rigolant. Ce n'était pas une critique c'était juste qu'il était surpris et qu'il ne s'attendait vraiment à ce que Gwen ait invité un chevalier. Surtout que beaucoup leur en voulait et mettait la mort d'Arthur sur leur dos. Bien qu'au final, c'était à peu près vrai.

Ce n'était pas une critique, je suis content que tu sois là, c'est juste que je suis surpris que Gwen t'ait invité. On n'est plus vraiment les bienvenus chez les chevaliers. Et oui j'ai une voiture, mais je t'avoue que je ne l'utilise pas souvent !

Il avait tellement l'habitude d'habiter à côté de tout qu'encore aujourd'hui, il préférait faire une footing de 4 kilomètre pour aller chercher ce dont il avait besoin plutôt que de prendre la voiture. Pour lui c'était le meilleur moyen d'avoir un accident sans le vouloir. Puis Gwen partit dans la cuisine en leur laisse de l'intimité. Il l'embrassa et la regarda partir comme si son regard de pouvait se détacher d'elle.

Alors comme ça tu es mécano? Tu as trouvé quelqu'un ou tu es encore célib ?

Petite pique juste pour le charriez, mais l'homme n'eut pas le temps de répondre que la compagne de Lancelot leur demanda de mettre la table. Il leva les yeux au ciel en soupirant, mais s'exécuta. Il avait déjà dormi sur le canapé et il en voulait pas recommencer. Tout en mettant la table, il recommença ça discussion avec Oisin.

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Naissance d'une amitié ?

La réaction de Lansa l’avait un peu surpris. Après tout, c’était quoi cet accueil ? Ils se connaissaient depuis qu’ils étaient enfants et ne s’étaient pas quittés depuis, en dehors des missions qu’Arthur leur donnait à faire chacun et de la Malédiction bien sûr. Mais comme souvent, Oisin ne posa pas de question, se contentant d’expliquer pourquoi il était là. Tout en parlant, il s’était installé sur le canapé du salon où Réglisse s’était hâtée de le rejoindre. Une fois ses explications terminées, la Reine l’appuya. Avant de lui ordonner de ne pas quitter cette place. Le Chevalier aurait bien fait un petit salut pour lui montrer qu’il avait compris, mais ça aurait sans doute été idiot…

- Bien ma Reine. Sourit-il.

Puis elle les laissa et Lansa et lui discutèrent pour rattraper le temps perdu. Jusqu’à ce que Gwen ne les appelle pour mettre la table. Oisin regarda dans la direction de la cuisine puis vers Lansa.

- Mais elle m’a dit de pas bouger ! S’écria-t-il. Je fais quoi moi maintenant ? Demanda-t-il à son ami.

La Reine lui avait donné un ordre, il devait bien obéir non ? En tout cas… Bah là, il était perdu ! Mais son ami lui trouva une solution et au final, la table fut mise. Ils se remirent dans le salon et continuèrent leur discussion jusqu’à ce que Gwen ne les rejoigne avec un plateau d’amuse-bouche.

- Bah, c’est pas grave, je l’aime bien. Dit-il en haussant les épaules. Elle fait ça à tout le monde ? Demanda-t-il par curiosité.

Jusqu’à présent, il n’avait jamais eu de réel lien avec les animaux. Enfin, en dehors de son destrier, à Camelot. Mais les autres animaux, comme les chiens ou les chats l’avaient surtout ignoré par le passé. C’était bien la première fois qu’il était autant collé par un chien, cela le surprenait un peu. Mais si Réglisse agissait ainsi avec tout le monde, la chose serait moins surprenante.

- Je vous trouvais très bien à la tête du royaume. Arthur aurait voulu que son oeuvre continue... Dit-il en haussant les épaules. Et ouais, mécano... C'est pas mal hein ? Non, célib, pourquoi ?

Oisin se fichait pas mal de ce que les autres chevaliers avaient pu penser après la mort d'Arthur. Lui de toute façon était parti pour sa quête...

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Je me doutais que la surprise de la venu de l'ancien chevalier Perceval allait faire plaisir à mon compagnon. J'ai su qu'ils étaient amis durant la malédiction donc j'ai voulu remédier à ça. Pendant que je m'occupe de finir de préparer le repas, je demande gentiment aux hommes de mettre la table. Je lève les yeux quand je les entends râler puis discuter tranquillement.
Je me demande si il y a d'autre chevaliers dans cette ville, et surtout s'ils vont être cordial avec moi.. Pour certains, je suis la cause de la mort d'Arthur... Même si c'est du passé, j'ai encore du mal avec ceci. Avec Oisin, il ne m'a jamais jugée enfin je ne crois pas.. Ici je ne suis plus la reine Guenièvre mais une simple assistante de vie. Soupirant et me reprenant, j'emmène le plat principal sur la table pendant que les anciens chevaliers s'installent à table.
-Un poulet basquaise et tagliatelle, j'espère que ça vous va, leur demandai-je avant de les servir, tout d'abord l'invité puis Lansa et moi. Bonne appétit à vous, leur lançais-je avant que nous commençâmes à manger en parlant de tout et de rien dans la bonne humeur.

A venir.

Naissance d'une amitié ? × ft. Lansa & Gwen & Oisin

Lansa haussa les épaules, est-ce qu'elle était comme ça avec tout le monde ? Il ne savait pas parce que peu de personnes venaient chez elle. A part la famille bien sûr et ça ne comptait pas puisque qu'elle les connaissait. Il regarda l'animal et sourit, il était content d'avoir ramener le chien, il savait que ça faisait plaisir à Gwen et puis comme ça ils auraient un chien de garde, même si ça m'étonnerait que ça serve à grand chose. Puis ils passèrent à une autre discussion, une petite boutade de Lansa. Il avait envie que son amitié avec Oisin revienne ou elle était avant tout ça. Il voulait qu'il puisse de nouveau s'envoyer des conneries et parler de tout et de rien. Il voulait pouvoir lui faire confiance pour être là pour Gwen si un jour il lui arrivait quelque chose.

Je ne sais pas, je m'attendais à te retrouver avec quelqu'un, tu es un type bien, c'est presque logique. Mais …

Il formalisa sa requête dans sa tête pour ne pas froisser son ami ou pour ne pas dire quelque chose qui pourrait être mal interprété.

Ne parle pas d'Arthur avec Gwen, si j'arrive à ne pas montrer que je me sens mal de ce qu'il s'est passé, ce n'est pas le cas de Gwen et je sais que ça la tracasse quand même. Même si elle ne le dit pas. Et puis … j'ai une requête à te faire. Si jamais il m'arrive quelque chose, j'aimerais que tu t'occupe de notre Reine.

Il termina sa phrase juste avant que la brune n'arrive avec les plats. Il jeta un regard à son ami pour lui dire qu'ils en parleraient plus longuement plus tard. Mais qu'il était sérieux, on ne savait pas de quoi demain était fait et il n'avait pas que des amis. Il prit la main de sa dame et lui embrassa la paume en souriant.

C'est parfait mon amour !

Il servit son ancien compagnon d'arme, puis sa Dame et enfin lui. Ça sentait bon.

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Naissance d'une amitié ?

Restant en arrière avec Lansa, Oisin observa celui qui avait été son meilleur ami durant des années. Au final, il n’avait pas tant changé que cela… C’était juste leur relation qui devait reprendre son cours, puisqu’ils avaient été séparés durant 28 ans. Aussi comme toujours, le chevalier fut très franc dans ses réponses, allant même jusqu’à donner son avis sur le fait que Lancelot et Guenièvre aient pris la tête du royaume après la mort d’Arthur.

- Mais quoi ? Demanda-t-il en penchant la tête sur le côté, intrigué.

Puis Lansa lui expliqua qu’il ne devait pas parler d’Arthur devant Gwen. Bah pourquoi ? Oisin ne comprenait pas vraiment l’intérêt… Après tout, c’était de l’histoire ancienne et le couple n’était pour rien dans la mort de leur souverain…

- C’était idiot… Vous n’avez rien à vous reprocher dans cette histoire… Déclara-t-il à son ami avant d’hocher la tête. Tu n’avais pas à me le demander… Je l’aurais fait même sans ça. Certifia-t-il à son ami.

Puis ils furent appelés par Gwen qui leur avait servi un poulet basquaise avec des tagliatelles. Curieux mélange pour Oisin puisque lui avait plutôt l’habitude de manger du riz avec le poulet basquaise. Mais bon, c’était plutôt pas mal comme association, aussi sourit-il à Gwen.

- Vous ne m’avez pas raconté comme c’était passé vos retrouvailles… Déclara Oisin avec une pointe de curiosité.

Après tout, c’était parfois très marrant quand on se rendait compte que des gens pour qui on aurait fait n’importe quoi avaient été des amis sous la Malédiction aussi…

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⊹ lumos maxima

Je suis heureuse de voir mon compagnon serein et d'avoir Oisin ici. Je ne voulais pas que Lansa soit éloigné de ses amis, ce n'était pas mon attention. Après avoir emmené le plat, nous commençâmes à manger. Tout se passe bien, je remarque une pointe de curiosité dans le regard de notre Perceval, et je ne me trompe pas au vu de sa question.

- Vous ne m’avez pas raconté comme c’était passé vos retrouvailles… Déclara Oisin avec une pointe de curiosité.

Je lance un regard vers mon compagnon et pris une grande inspiration pour commencer par. : tu vas rire mais nos premières retrouvailles avec Lancelot, n'a pas été très glorieux si je peux dire.. annonçai-je en prenant mon verre pour boire un peu pour continuer, Durant la malédiction, nous nous sommes vu qu'une fois.. Quand je suis sorti des griffes de Méléagant qui était mon frère,, comme tu le sais je pense je suis aller vivre chez Diana et Killian qui m'ont accueilli dans leur appartement dans un premier temps pour ensuite emménager dans ce domaine. je ne fis même pas attention au regard que me lance le fils de Diana, je ne souffre plus de ce passé, même si celui-ci ne me croit pas, puis poursuit. Quand on s'est vu, c'était à la bibliothèque de la ville, et je n'ai pas été très à l'aise à ce moment-là. Mais je n'ai pas regretté de le voir même si la malédiction n'était pas rompu encore et que j’avais pris peur comme une enfant, déclarai-je avec un petit sourire sans rien dire de plus vu le regard que me lançait Lancelot. Quand elle a été rompue, je suis retombé sur la chevalière que m'avais offert Lancelot avant que vous partiez en guerre avec Arthur, mes souvenirs sont revenu. Alors que j'allais me faire un chocolat chaud, je suis tombé sur le fameux Lancelot du Lac, même si pour t'avouer Perceval je ne l'avais pas reconnu au premier abord, dis-je avec un sourire en regardant Lansa tout en lui prenant la main. C'est lui qui m'a reconnu en premier.

A venir.

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Lansa sourit, avec la phrase qu'il venait de lacher c'était normal que l'homme se pose des questions, après tout lui avait eu quelqu'un dans sa vie sous la malédiction. Mais ce quelqu'un … était finalement sa soeur plus de coeur que de sang, ce qui n'était pas vraiment une bonne expérience.

Mais je comprends que tu puisses ne pas trouver chaussure à ton pied ou que tu veuilles plus de temps pour te caser. Quoi qu'il en soit, je ne te jugerais pas, tu le sais n'est-ce pas mon ami ?

Il savait qu'il l'aurait fais, mais il avait besoin de l'entendre, parce que c'était dans ce cas une sureté. Lancelot la savait protéger par sa mère et son père, mais il voulait que ses amis chevaliers ne la rejette pas pour une faute qu'elle n'avait qu'à moitié commise. Et puis l'amour ne devrait pas être un problème, même quand c'est un amour interdit.

Dans un sens si, on aurait dû rester loin l'un de l'autre. Et alors peut-être que Arthur serait toujours vivant !

« Mais moi malheureux ... » Il savait qu'il aurait pu mourir pour sa Dame, pire, il aurait pu mourir de ne pas être aimé d'elle, mais si elle lui avait dit de ne plus venir la voir, il l'aurait fait. Il aurait tout fait pour partir loin et qu'on ne parle plus de lui. Il aurait tout simplement disparu.

Mmmm … je l'ai rencontré à la bibliothèque sous la malédiction, je ne savais pas qui elle était, mais j'étais intéressé par elle, attirée par elle. Alors on s'est rapproché et j'ai peu à peu comprit que je développais des sentiments. Mais avec le métier que je fais, je ne voulais pas qu'on s'en prenne à elle donc on est resté ami. La malédiction c'est levé et on s'est retrouvé.

Concis direct, il préférait quand Gwen parlait de tout ça, elle racontait mieux, elle savait dire exactement ce qu'il fallait. Et puis c'était une femme, elle avait une sensibilité, un point de vue que lui n'avait pas et ne saurait expliqué. Alors d'un mouvement de la main dans le bas de son dos, il lui montra qu'elle devait aussi participer à la conversation sous peine qu'il rame encore un loin moment.

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Naissance d'une amitié ?

Le Chevalier avait été assez intrigué quand Lancelot avait parlé d’être en couple, lui posant la question tout en insinuant un truc que Perceval eut du mal à deviner. Alors plutôt que de se prendre la tête, le mécanicien lui posa directement la question, trouvant qu’il était bien plus simple d’interroger que d’imaginer plein d’hypothèses toutes plus folles les unes que les autres.

- Je n’ai pas trouvé la bonne personne et je ne cherche pas non plus. Déclara-t-il en haussant les épaules. Je ne suis pas certain que quelqu’un voudrait sortir avec moi de toute façon.

Oisin n’était pas le meilleur en matière de tact… Il était franc et disait ce qu’il avait à dire. Certes, cela faisait de lui quelqu’un de moins hypocrite que d’autres, mais le brun avait remarqué que cela ne plaisait pas toujours… Alors le mécanicien avait compris que cela le desservait pour une quelconque relation, bien qu’il n’en ait jamais cherché. Même à Camelot, il n’avait été proche d’aucune femme… Lui, il était un protecteur et se contentait de veiller sur ceux qu’ils considéraient comme siens.

Puis ils parlèrent d’Arthur et Oisin apprit de Lansa qu’il ferait mieux de ne pas parler du souverain devant Gwen. Trouvant cela débile, le Chevalier en demanda la raison à son compagnon d’armes, ajoutant que ce n’était pas de leur faute tout ce qui avait pu arriver. Quant à l’amour que Lancelot et Guenièvre ressentait l’un pour l’autre, cela avait toujours été une belle chose aux yeux de Perceval, même si cela allait à l’encontre des règles de la société…

- N’importe quoi… Cela n’aurait rien changé à la bataille contre les Pictes et à sa mort. Assura-t-il. Puis de toute façon, si tu t’étais éloigné de Guenièvre, cela t’aurait tué alors mieux valait que tu restes.

Perceval et Lancelot avaient grandi ensemble et avaient été par la même femme. Si Lancelot considérait Viviane comme sa mère, Perceval lui était tout autant fidèle mais il ne considérait pas la magicienne comme sa mère. C’était un être cher à son cœur et à qui il devait tout, une bienfaitrice, une marraine… Quoi qu’il en soit, le fait qu’ils avaient grandi ensemble faisait qu’Oisin connaissait bien Lancelot et savait comment il aurait réagi. Il se serait laissé mourir, le mécanicien en était certain, s’il avait dû s’éloigner de sa bien-aîmée.

Oisin et Lansa rejoignirent ensuite Gwen pour déjeuner et le Chevalier en vint à leur demander comment ils s’étaient retrouvés. Beaucoup n’avaient pas eu cette chance à la fin de la Malédiction, mais le brun était ravi pour son ami. Ainsi il apprit qu’ils s’étaient même croisés durant le Sort Noir et s’étaient retrouvés très rapidement, sans doute grâce à ça. Quoi qu’il en soit, le mécanicien était heureux pour eux et ils continuèrent à discuter un long moment, essayant de créer une amitié entre Oisin et Gwen et de retrouver le lien qui avait lié les deux Chevaliers. Tant et si bien que le temps passa sans que le brun ne s’en rende compte. Ce ne fut que lorsqu’ils allumèrent les lumières de la maison qu’Oisin se rendit compte qu’il était temps d’y aller. Il salua le couple et les remercia pour cette journée puis prit le chemin du retour.

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