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 Les âmes perdues se reconnaissent entre elles } feat Manea P. Anderson

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MessageSujet: Les âmes perdues se reconnaissent entre elles } feat Manea P. Anderson   Les âmes perdues se reconnaissent entre elles } feat Manea P. Anderson EmptyLun 9 Mai - 1:59


Les âmes perdues se reconnaissent entre elles
Manéa & Vaneloppe


Hurlant dans le bâtiment à la mort, Vaneloppe était épuisée de cette quête sans fin. Des semaines que cette fichue malédiction était brisée et des semaines qu’elle cherchait sans relâche Ralph et les autres. Mais rien, elle n’avait rien, pas l’once d’un petit indice et qu’elle commençait à penser qu’elle redevenait folle. Pas qu’elle eut été un jour, même si parfois, les psychiatres arrivaient à lui faire croire au moment où elle était la plus faible que oui, elle avait tout inventé. Les courses de kart, Sugar Rush, Ralph la casse et son copain avec le marteau, les jeux vidéo. Tout un monde féerique que son imaginaire avait créé pour pallier à son enfance horrible. Ces mots résonnaient dans son esprit alors qu’elle s’asseyait lourdement sur l’escalier froid, mettant sa tête dans ses genoux. Pourquoi le soir s’acharnait il autant sur elle ? Qu’avait elle fait de si grave pour qu’elle ne puisse trouver la paix au moins pendant un moment ? Elle observait les autres de loin, se tomber dans les bras, après la découverte de ce sort noir. Elle pouvait sentir à chaque fois ce bonheur dont elle était privée depuis si longtemps et à chaque fois la colère s’emparait d’elle. C’était dégelasse, personne n’avait eu à subir les épreuves qu’elle avait traversé. Cette malédiction leur avait donné à tous des faux souvenirs bien confortables et les années étaient passées comme une lettre à la poste, mais pas pour elle.

De rage, elle lança son sac en bas de l’escalier avant de se rendre compte que c’était très stupide. Soupirant pour essayer de se calmer, elle se leva à l’aide de la rambarde avant d’aller chercher sa sacoche. Heureusement que rien ne se cassait dedans, sinon elle aurait été encore plus en colère à cause de sa propre bêtise. Aussi maussade que le temps dehors, la jeune femme évitait de regarder les autres personnes, n’ayant pas envie encore une fois de vomir devant tant d’amour et de câlins, préférant la contemplation de ses pieds. Pourquoi personne ne lui donnait il signe de vie ? Ils devaient bien être quelque part, dans cette ville, c’était obligé. Elle n’en avait pas fait partie à cause de son bug, c’était l’explication qui lui était venue comme une évidence quand elle avait discuté avec un jeune homme de cette malédiction. Donc les autres de son monde, qui étaient tous sains, étaient forcément quelques parts, sous une autre identité à Storybrook. Elle hésitait ainsi entre le fait qu’ils l’aient oublié, parce qu’après tout elle n’était que l’anomalie, un bug dans la matrice même si bon d’accord, elle était en réalité la reine du jeu, ce qu’elle croyait de moins en moins. Ou alors, l’autre solution était qu’elle ne faisait pas assez de bruit pour qu’on l’a reconnaisse et que du coup, ses sujets et ses amis n’arrivaient pas à la trouver. Bizarrement, elle penchait plutôt pour la première solution parce que des Vaneloppe, ça n’existe pas à tous les coins de rues, même dans cette ville magique.

Alors qu’elle marchait sans but, errant dans les rues de la ville, les mains dans les poches, après sa quête infructueuse de la matinée, c’est un flash qui l’éblouit pendant quelques minutes qui l’a fit sortir de ses pensées moroses. Levant la tête, elle mit quelques minutes avant de se rendre compte que c’était une jeune femme, qui en était à l’origine. Un deuxième flash lui fit fermer les yeux alors qu’elle serait les poings, sentant la colère monter. « Non mais c’est bon … tu vas faire ça toute la journée d’éblouir les passants où quoi ? » Ah Vaneloppe et la délicatesse, la courtoisie, le charme, tout un programme…. Elle était de mauvaise humeur, tourmenté par ses vieux démons et elle trouvait ainsi normal d’en faire profiter tout le monde. Se rapprochant de la jeune femme, lui lançant une œillade noire, elle n’hésita pas à enfoncer le clou. « Puis sérieusement prendre des murs en photo c’est d’un banal … j’espère que tu n’es pas professionnelle sinon tu dois pas gagner ta vie alors. »

AVENGEDINCHAINS
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MessageSujet: Re: Les âmes perdues se reconnaissent entre elles } feat Manea P. Anderson   Les âmes perdues se reconnaissent entre elles } feat Manea P. Anderson EmptyVen 13 Mai - 3:04


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“Folie : désertion à l'intérieur.”
Feat. C. Vaneloppe Von Schwepes




Je ne suis pas seule.
C’est la première chose qui me vient à l’esprit lorsque je me réveille en sursaut, le cœur battant à toute rompe.
Cette sensation persistante d’être épiée, je la ressens de plus en plus souvent ces deniers temps, et plus particulièrement la nuit. Je me souviens encore de la première fois ou je me suis réveillée en sueur, persuadée d’être épiée.
C’était il y a quelques semaines. Où plus précisément, le premier soir après la fin de la malédiction.

Comme d’habitude, j’avais la dérangeante sensation de ne pas être seule dans la pièce. D’ailleurs, la réaction de mon corps - et mon esprit – quand à cette certitude ne c’est pas fait attendre, puisqu’en réponse à cette information, j’ai – si je ne me trompe pas – ressenti de la peur. En même temps, vous imaginez vous, découvrir que quelqu’un a réussi à entrer chez vous par erriction ? Non, Effiction ? Attendez, Effaction ? Enfin de découvrir, que quelqu’un est entré chez vous sans votre autorisation ?
Pour ma part, à cause de cette sensation, je me suis jetée sur l’intrupteu… Non. In-terre-upt-heure ? Oui, l’interrupteur pour allumer la lumière et contrôler tous les recoins de ma chambre. Contrôle qui a duré jusqu’à ce que je réalise, que je commençais cruellement à manquer d’air.
Dit comme ça, la situation peut paraître vraiment ridicule (en tout cas, elle l’est pour moi). Mais à cause de ce stupide sentiment de « peur » (ou de terreur ?), j’avais bloqué ma respiration comme une conne.
Du coup, le tour de mon appartement c’est terminé une basket à la main. Après, je vous l’accorde. C’est vrai qu’une basket, c’est beaucoup moins impressionnant et dissuasif que le crochet de Killian. Mais Elijah m’avait déjà donné quelques cours de défense, et j’étais prête à jeter ma basket au moindre mouvement suspect. Seulement, il n’y avait personne. Ce qui revient à dire que finalement, j’avais eu la trouille (je trouve ça toujours aussi étrange à dire) pour rien.

Non sans difficulté, je m’efforce d’ignorer ce qui me perturbe ou que je ressens,  avant de jeter un coup d’œil à l’heure qui s’affiche sur le cadran digital du réveille posé sur ma table de nuit. 02H04 du matin, youpi !
Je pousse un profond soupire las, avant de m’asseoir sur le lit, le regard perdu dans le vide
En plus de me réveiller toutes les nuits, mes heures de réveille sont aléatoire et fixe. Traduction : Je me réveille à chaque fois soit à : 00h06, 02h04, 04h02,  et 06h00 du matin, mais pas nécessairement dans cet ordre et parfois plusieurs fois par nuit. Pourquoi est-ce que ça m’arrive ? Je n’en sais rien.
Néanmoins, j’ai ma petite théorie là-dessus.
Puisque tout a commencer dès la fin de la malédiction, je me dis que c’est peut-être lié à mon alter-ego, l’autre moi du monde des contes. C’est vrai que contrairement aux autres, je ne me souviens pas de ma vie là-bas. Mais peut-être que ces réveilles sont justement là, pour m’aider à récupérer les souvenirs de mon passé ? Puisqu’ils ont tous le 6 en commun. Peut-être, que ce nombre est important pour moi ? Qu’il est la clé, pour déverrouiller ma mémoire ?
C’est soit ça, soit j’ai un réveille interne programmé pour me réveiller en sursaut à heure fixe, toutes les nuits.
Bon. Maintenant que je suis réveillée…
Autant que je me lève. Première chose, je vais dans la cuisine pour boire un verre d’eau. C’est mon petit rituel du matin. Je me réveille en sursaut, parfois en sueur le cœur battant à toute vitesse, je sors de mon lit, je vais dans la cuisine, puis je prends le verre retourné sur la table pour me servir de l’eau du robinet.
En apparence, ce geste du quotidien n’a rien de… particulier. Seulement, moi, j’accompagne ce geste avec une pensée positive, quelque chose de rassurant à cause de, vous savez quoi…
Une fois dans la cuisine, je prends le verre sur la table et le remplie avec de l’eau du robinet. Je n’aime pas particulièrement le goût de l’eau au réveille, mais fermer les yeux et visualiser quelque chose d’agréable et réconfortant comme les différents paysages que l’on trouve sur les cartes postales que j’ai collé sur la porte de mon froid-go… pardon, frigo. Suffit parfois à me changer les idées.
Attendez, quoi ? Ah ! Vous voulez savoir pour le « froid-go » ? Oh, c’est juste l’un des trucs, que j’utilise pour ne pas oublier le nom de l’objet. Comme c’est froid et que ça fini par go, c’est donc un frigo.
C’est rudimentaire, mais ça marche… une fois sur deux.
En tout cas, ce petit rituel que j’apprécie tant, n’a pas l’air de fonctionner ce soir.
J’ai beau visualiser de beaux paysages, me remémorer des situations drôle et/ou stupide (ça dépend du point de vue) voir même, penser à des choses positives, rien ne marche. Je suis incapable de passer outre la certitude que je ne suis pas seule dans cet l’appartement.  
Vaincue, je pose mon verre d’eau sur la table et respire profondément. Puisque je suis incapable de me changer les idées en visualisant quelque chose de positif, autant changer de tactique.
Aller, on passe aux choses sérieuses !

C’est comme ça que débute la phase 2 du plan, « survivre à mes nuits de merde ». Comme je sais que je ne vais pas pouvoir me rendormir, et qu’attendre pendant des plombes dans mon lit à me retourner encore et encore en espérant trouver le sommeil ne me tente pas plus que ça, j’ai décidé de trouver une occupation nocturne qui ne me lasse pas trop rapidement.
Faire les 100 pas dans le salon ? Je m’ennuie… Lire un livre ? C’est ce que j’ai fais au tout début mais à force, je m’ennuie aussi. Regarder la télé ? Non plus, surtout que j’ai encore quelques difficultés avec la télécoran… télé-commande… Télécommande, pardon. Parce qu’il m’arrive encore de faire n’importe quoi avec.
Pourtant, je sais comment utiliser une télécommande ! Je sais sur quelle touche appuyer pour monter et baisser le son, tout comme je sais comment changer de chaîne ou éteindre la télé… Le problème, c’est que comme je ne fais pas vraiment attention à l’endroit où je la pose, il m’arrive de m’asseoir dessus et comme je ne comprends pas toujours ce que la télé me demande ensuite… je préfère qu’elle reste éteinte. Et puis les menus, l’écran noir et tout ça… franchement, c’est pas pour moi.
Sinon, il y a bien les balades nocturnes. J’aime bien ça, me balader dans les rues de Storybrooke la nuit.  Le problème c’est que la dernière fois, j’ai croisé un animal géant au pelage marron clair tacheté de noir doté de canine très très longue et aussi aiguisé que des lames de rasoir, pas loin de l’arrêt de bus de Storybrooke. Du coup, j’évite. En plus, quand j’en ai parlé, personne n’a voulu me croire. Alors, autant trouver quelque chose, qui ne me fera pas passer pour une folle encore une fois…
Ce qui nous mène directement à la peinture.
Est-ce qu’il me reste du papier journal au moins ?
J’aime peindre, vraiment. Le problème, c’est que j’ai pris l’habitude de peindre lorsque je ne dors pas, et qu’il m’arrive parfois de comment dire… perdre le fils. Du coup, il m’est déjà arrivé une ou deux fois, d’être à cours de toile vierge ou de devoir nettoyer le sol à la moindre tache de peinture, pour ne pas mettre le pied dedans et salir tout l’appartement ensuite.
Alors, pour être sûre que ça ne m’arrive pas, je commence par vérifier ma réserve de papier journal dans le couloir de la salle de bain. Ensuite, je prends les quelques journaux qu’il me reste et je les étale sur le sol, avant de poser mon chevalet dessus. Puis, je vais dans ma chambre, pour voir s’il me reste toujours une toile vierge. Heureusement pour moi, il m’en reste une. Elle n’est pas très grande certes, mais ça devrait faire l’affaire.
Ce qui veut dire, qu’il ne me reste plus qu’à mettre mes sous-vêtements de peinture. Oui, j’ai bien dit mes sous-vêtements de peinture.
Parce que quand j’ai commencé, Valentina et Diana m’ont dit toutes les deux que pour peindre, je devais absolument porter quelque chose de vieux, un truc que je ne porterais plus comme un tee-shirt déchirer par exemple.
Seulement, comme je n’aime pas les vêtements, et que j’en porte déjà assez en temps normal, j’ai choisie de peindre en sous-vêtement. Et les sous-vêtements, c’est seulement pour être assez présentable lorsque quelqu’un vient me voir, c’est tout.
Bon, à nous deux.
Je ferme les yeux et respire profondément. Avant de peindre, je visualise mentalement mon modèle. Comme les images sont toujours très net au moment ou je les visualise, je suis capable de voir chaque détails de mon modèle. Le problème, c’est que j’ai toujours beaucoup d’idée et un mal fou à choisir quoi peindre. Ce qui explique pourquoi je peux rester en attente pendant des plombes devant ma toile avant de me mettre au travail, et aussi pourquoi, je préfère peindre les images qui me hantent plutôt que de réfléchir trop longtemps.
Non… Non… Non… Attend ! Non…
J’ai beaucoup d’idée, mais je n’arrive pas à me décider. Si bien qu’au bout de 30 minutes, je ne sais toujours pas ce que je vais peindre. Un paysage ? Un portrait ? Et puis zut ! Je vais donner quelques coups de pinceau sur la toile et on verra bien ce que ça donne…


***


Tiens, c’est bizarre… On dirait…
Tout à l’heure, j’ai décidé de peindre comme ça, sans idée précise de ce que je voulais faire. Seulement, je devais en avoir une d’idée, puisque ma peinture ressemble à quelque chose. Quoi ? Je n’en suis pas encore sûre. En tout cas, c’est une peinture drôlement travaillée, pour quelques coups de pinceau donné au hasard sur une toile.
...Un couloir. Oui, c’est ça, un couloir. Un couloir mal entretenu, très sale même et très mal éclairé aussi. Tiens, qu’est-ce que c’est ?
Je me penche en avant pour observer plus attentivement la partie du couloir plongé dans l’obscurité. Si on regarde bien, on dirait presque qu’une silhouette sombre se détache légèrement du coin plongé dans l'obscurité. Je crois même que…
« Ma…na »
Aussitôt je me bloque. Les battements de mon cœur accélèrent et je me retrouve impuissante face à ce que je ressens.
Qu’est-ce que c’était ?
On aurait dit que quelqu’un avait enregistré quelque chose et l’avait passé en accéléré. Pourtant, je suis seule dans cet appartement ! Je veux dire, il ne peut pas en être autrement !
Je me retourne toute tremblante, les larmes aux yeux. La peur parasite ma capacité de réflexion. Tout ce que j’ai en tête, c’est de me rendre dans la cuisine le plus rapidement possible, pour y prendre un couteau. C’est une réponse basique, en réaction au sentiment de peur qui me submerge, j’en ai conscience.
Le problème, c’est que je suis incapable de bouger, comme paralysée.
Tout va bien. Ce n’est rien, c’est juste… mon imagination ! Oui, c’est ça, mon imagination.
Après l’avoir chuchoté à voix basse, je me la répète mentalement, encore et encore pour n’avoir plus que ça en tête. Dans les films, on dit souvent que si on croit très fort à une chose, elle devient possible. Alors si je me dis que j’ai simplement rêvé, peut-être que…
TAP TAP TAP
Hein ?
Je sursaute et pousse un petit crie de surprise, avant de réaliser que ma réaction est tout à fait ridicule. C'est vrai, il s'agit seulement de quelqu'un qui tape à la porte de mon appartement, c'est tout ! Surtout que cette personne, je crois déjà l'avoir identifiée...
Je déteste ressentir des choses, je ne veux plus en être la victime ! Tout ce que je veux moi, c'est que ça s'arrête !
« Tout va bien maintenant, tu dois te calmer. Tu entends ma voix ? Je veux que tu fasses abstraction de tout ce qui t'entoure, et que l'écoute elle et seulement elle. Tu peux faire ça ? Voilà, c'est bien. Maintenant, je veux que tu inspires... expire... C'est bien, on recommence. Inspire...  »
A mesure que je me parle, la pression retombe et je me sens beaucoup mieux. C'est la première fois que je me parle avec une voix différente, mais ça ne me dérange pas. Après tout, l'être humain est parfois capable d'imiter la voix d'une autre personne, non ? Alors j'imagine que me parler avec une autre voix, ne doit pas être extra-ordi-naire, non plus. Tout ça pour dire, que je ne suis pas folle et que je n'entends pas des voix, non. C'est bien moi qui me suis parlée et personne d'autre, tout va bien !
TAP TAP TAP
J'essuie rapidement mes pieds à l’aide d’une serviette humide, et me dirige vers la porte de mon l’appartement. A tous les coups, c’est encore mon voisin de palier qui c’est trompé de porte et qui s’acharne sur la mienne, parce que la moitié de cerveau qui lui reste, ne lui permet pas de comprendre, que ce n'est pas la porte de son appartement qu'il essaie d'ouvrir avec sa clé, mais la mienne.  
TAP TAP TAP
Blaine arrête ! J’hausse le ton et me colle contre la porte pour être sûre de me faire entendre, tu habites en face toi, pas ici. Alors fou la paix à la porte de mon appartement, d’accord ?
TAP TAP TAP
Blaine, si tu continues de taper à ma porte, je…
« Manea ? *TAP TAP TAP* Manea c’est le docteur Whale, ouvrez ! »
Et hop, la voix magique ! En temps normal, je suis plutôt prudente quand aux gens que je laisse entrer dans mon appartement. Mais lorsqu'il s'agit du docteur Whale, de Paige, de Diana ou de Valentina, je ne réfléchie pas, j'ouvre la porte.
Docteur whale ? Mais qu’est-ce qui…
Je n’ai pas le temps de finir ma phrase qu’aussitôt, le docteur Whale se met à crier. Surprise, je recule d’un pas avant de me boucher les oreilles avec les mains. Est-ce que c’est à cause de ma tenue ? Ou parce que j’ai fais quelque chose de mal ? Est-ce que…
Doct…
J’essaie de parler, mais ma voix et couverte par le crie du docteur. Alors, je me mets à crier de toutes mes forces pour essayer de me faire entendre, en vain.  
Puis, une réflexion étrange me vient à l’esprit. Comment est-ce qu’il fait pour crier aussi fort sans montrer le moindre signe de faiblesse ? Et sans jamais s’interrompre ? C’est à ce moment-là que je réalise que le docteur Whale, n’est pas le docteur Whale. Sa peau est plus pâle, presque translucide et un étrange liquide noir coule de ses yeux, comme s’il pleurait de l’encre.
Une fois encore, je suis sous l’emprise d’un sentiment de peur. Qu’est-ce qui se passe ? Est-ce que c’est réel ? Est-ce que je rêve ?
Non… non… non…
Je secoue la tête, les larmes aux yeux. Ça ne peut pas être réel, c’est impossible ! Le visage de l’autre docteur Whale se fissure et des morceaux de peau semblable à du papier fin, se détache de son visage avant de s'envoler dans la pièce et prendre feu.
J’ai l’impression d’être en plein cauchemar, pourtant je ne rêve pas. Dans ce cas, est-ce que ça veut dire que je perds l’esprit ? Est-ce que ça veut dire que…
Non !!
Pour être franche, je ne sais pas ce que je fais. Tout ce que je sais, c’est que je veux que ce cauchemar s’arrête, là, maintenant. Parce que je n'ai pas mérité ça. Alors, je fonce sur le docteur Whale pour que ça s'arrête. Si je fais un cauchemar, je vais juste me réveiller en sursaut. Et si c'est une hallucination, je vais simplement me cogner contre la porte en passant à travers. Pourvu que...

*silence*


***


. « Non mais c’est bon … tu vas faire ça toute la journée d’éblouir les passants où quoi ? »

Après une nuit de merde, une journée de merde. Un peu plus tôt dans la journée, je me suis réveillée sur le tapis du salon, un pinceau à la main.
Première mauvaise nouvelle. La seconde à été de découvrir qu’au lieu d’effacer les tâches sur le tapis comme j’en avais l’intention au départ, je les aie simplement étalées, comme une idiote.
Et comme j’étais trop fatiguée déplacer des meubles (la table basse et le canapé), j’ai décidé que pour une fois, j’en avais rien à foutre.
Ensuite, j’ai fais un peu de ménage dans le salon. Motivé et pleine d’énergie, je me suis traînée du salon à la salle de bain, pour nettoyer mes instruments de peinture. Instrument, que j’ai ensuite rangé dans le frigo, parce que j’avais faim. Puis est arrivé le moment de prendre ma douche. Douche, que mon tableau était à deux doigts de prendre avec moi, puisqu’à un moment, j’ignore quand, je l’ai posé dans la baignoire. Je ne sais pas, si c’est parce que j’ai pensé que c’était la place idéale pour lui, ou si c’était parce que je l’avais posé là puis oublié. Ce que je sais en revanche, c’est que lorsque j’ai fais couler l’eau du robinet pour m’occuper des marques de penture sur ma peau… il était toujours là.
Tout ça pour dire, que je n’étais pas vraiment dans une forme olympique. Mais comme je n’avais pas envie de dormir, j’ai mangé quelque chose (un oignon cru qui est très vite remonté avec du poulet froid) puis j’ai bu du café.

Ce qui explique, pourquoi je tiens encore debout et aussi pourquoi, je n’ai aucune réaction alors que je suis actuellement entrain de me faire engueuler par quelqu’un.
« Puis sérieusement prendre des murs en photo c’est d’un banal … j’espère que tu n’es pas professionnelle sinon tu dois pas gagner ta vie alors. »
Hein ? Quoi ? Qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce que... Comment je suis arrivée là moi ?
A côté de la plaque vous dite ? Non pourquoi ?



PS: Enfin !! J'ai réussi à poster ma réponse !! boulet Bon, c'est fait ! Ça m'a pris du temps, désolé pour ça d'ailleurs, mais j'avais une très grosse partie du texte à reprendre. Déjà parce que j'ai oublié que cette Manea n'est pas la Manea que j'ai déjà joué et ensuite, parce que j'étais vraiment fatiguée hier soir. mdr Bref ! J'espère que ça va te plaire et désolé pour la longueur. Il me faut un peu de temps pour m'habituer à cette Manea là, du coup, je risque de galérer au niveau de l'écriture au début. boulet
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