Tu es quelqu'un de bien, n'est-ce pas ? [PV Chara]

C’était encore une magnifique journée. La neige tombait en grande quantité, augmentant encore un peu l’épaisseur de la nappe blanche qui recouvrait le sol, les voitures et les habitations. Peu de gens étaient de sortis par ce temps, et surtout par ce froid. Mais notre squelette avait décidé de braver cette épreuve. Le grand Papyrus ne reculait devant rien, pas même devant cette désagréable et nouvelle sensation qu’était le froid. C’est pourquoi il était de sorti, marchant joyeusement dans la rue, à la recherche d’un quelconque magasin pour acheter les choses les plus importantes du mondes : des spaghettis ! Et tout ce qui allait avec pour les cuisiner correctement. Et si en passant il pouvait rencontrer des gens et devenir ami avec, ce serait génial ! Mais pour l’heure, il errait un peu dans tous les sens sans savoir réellement où il allait. Cette ville était bien plus grande que Snowdin, il lui faudrait un peu de temps pour mémoriser où se trouvait quoi. Mais rien d’insurmontable pour lui ! Après tout, sa mémoire était aussi exceptionnelle que lui ! D’ici la fin de la journée, il connaîtrait la ville par cœur ! En tout cas, il en était persuadé.

En attendant, il n’avait pas l’air d’être au bon endroit du temps. Il lui semblait être entouré d’habitations. Pas le moindre magasin. Il continua donc son chemin tranquillement et tout sourire en pensant au plat qu’il cuisinerait en rentrant. Il avait l’impression que ça faisait des lustres qu’il n’avait pas mangé ses précieux spaghettis. Ce qui était plus ou moins le cas en fait, en y réfléchissant. Oh et il faudra que Lewis les goûte ! Il était certain qu’il adorerait ça ! Et il en fera également suffisamment pour tout le monde, Sans, Jack… Il fallait en faire une bonne quantité ! Qu’est-ce qu’ils allaient être contents. Il avait hâte de tous les voir déguster son délicieux plat. Hâte de voir cet expression de satisfaction sur leur visage, accompagné d’un « Oh, Papyrus, tes spaghettis sont absolument délicieux ! Tu est vraiment génial ». Rien qu’à y penser, cela le mettait en joie et il se met à rire bêtement tout seul dans la rue avec son « NYEHEHEHEH » habituel.

Les minutes passaient et finalement, à force de marcher, il se retrouva dans une zone un peu plus commerciale. Il allait finir par trouver ce qu’il cherchait ! Il finit toujours par trouver, à force de détermination ! Alors, qu’est-ce qu’il avait là ? Par ici une chocolaterie, là une boulangerie, ici l’humain qu’il avait rencontré dans l’Underground, et ah ! Voilà ce qu’il cherchait ! Un petit commerce qui avait l’air de vendre de la nourriture. Il s’y dirigea d’un pas enjoué, entra dans le magasin et…attendez. Est-ce qu’il ne venait pas juste de voir… ? Il ressortit et revint sur ses pas pour s’assurer de ce qu’il avait vu. Et regarda en direction de là où il l’avait repérer et si ! Là ! De dos ! Il y avait quelqu’un ! Mais à l’instant, il l’avait vu de face, et il était certain de… AAAH et la personne disparue au détour d’un carrefour. Sans réfléchir, Papyrus alla à sa poursuite en courant dans la neige. C’était elle, il en était sûr ! Il ne l’avait aperçut qu’un quart de seconde, mais il était certain de l’avoir reconnu !

-ATTEND HUMAIN !

Il fallait qu’il perde cette habitude d’appeler tous les humains « humain », parce que si dans l’Underground, ce n’était pas monnaie courante d’en voir un, à la surface, ils représentaient tout de même une très grande partie de la population. Mais pour le moment, le squelette ne pensait pas à ça. Il finit finalement par rattraper la personne qu’il coursait assez rapidement. Le Grand Papyrus courait vite ! Même dans la neige ! Il pu alors contempler son visage. Et il la reconnu immédiatement. C’était bien elle ! C’était elle qui était tombé dans l’Underground ! C’était elle qu’il avait tenté de capturer avec ses puzzles, il y avait de cela plusieurs années, même si pour lui, il avait l’impression que ça remontait à beaucoup moins longtemps. C’était aussi la dernière personne qu’il avait vu avant… avant de… perdre connaissance pendant 28 ans.

Si Papyrus était comme la plupart des gens, il lui en aurait sans doute voulu. Après tout, elle avait tenté de le tuer. En général, on garde une certaine rancœur dans ces cas-là. Mais Papyrus était Papyrus. Et il n’avait aucune rancune envers cette personne. Elle avait faillit le tuer, certes. Mais il était encore en vie ! Donc ce n’était pas si grave que ça. Et elle ne l’avait peut-être pas fait entièrement exprès. Et ce qui était arrivé était tout de même en grande partie de sa faute à lui. Si il avait su se montrer plus convaincant, s’il avait réussit à la raisonner, rien de tout cela ne serait arrivé. Il était entièrement responsable de son échec.

Mais la revoir ici le mettait en joie ! Il était plein d’espoir ! Peut-être avait-elle fini par entendre raison. Peut-être que finalement, elle l’avait écouté et était devenue une bonne personne. Et si ce n’était pas le cas, la retrouver lui donnait une seconde chance. C’est dans cet état d’esprit qu’il offrit un grand sourire à cet humain.

-BONJOUR HUMAIN ! JE SUIS SI HEUREUX DE TE RETROUVER ET DE VOIR QUE TU VAS BIEN ! TU AS FINALEMENT RÉUSSIT A RENTRER CHEZ TOI, TU DOIS ETRE CONTENT. JE LE SUIS AUSSI POUR TOI ! LE ROI ASGORE T’A LAISSÉ FRANCHIR LA BARRIÈRE ? JE T’AVAIS DIT QU’IL ÉTAIT GENTIL !

Oh mais oui l’humain devait être devenu gentil depuis le temps. Papyrus en était plus que certain.