The Snow Queen - Ingrid d'Arendelle

Charismatique, autoritaire, violente, froide, austère, cruelle, … Voilà tant de mots qui me caractérisent et pourtant… J’étais l’opposé du monstre que l’on a voulu faire de moi, à l’époque. J’étais douce, attentionnée et aimante. Mes sœurs et moi vivions une vie tout à fait parfaite. Et puis, plusieurs drames se sont produits et à force de me traiter de monstre, j’ai laissé place à ma rancœur et à ma haine pour les personnes qui ne me comprennent pas. Pourtant, ce que je recherche, c’est tout simplement l’amour des personnes qui sont comme moi… Ce que je recherche, c’est retrouver une famille comme celle que j’avais auparavant. Mais beaucoup d’obstacle semble se dresser sur le chemin de mon bonheur et c’est pourquoi on me considère comme une personne froide car oui, je ne le nie pas… Après tout, mon caractère reflète bien mon don. Le sort de ces personnes « normales », de ces personnes qui me considèrent comme un monstre ne m’intéresse guère. Elles peuvent mourir que cela ne me changera pas. Ce qui m’intéresse avant tout, c’est mon bonheur. J’ai également droit à ma fin heureuse.

Alors oui, on peut dire ce que l’on veut de moi. J’en ai déjà entendu beaucoup… Suis-je vraiment un monstre ? Peut-être. Mais ce n’est pas faute d’avoir essayé de ne pas l’être. On me l’a assez dit pour que je le devienne.

Avant la malédiction

Cette histoire, mon histoire, commence dans un lointain royaume… Celui d’Arendelle. Ce vaste royaume était dirigé par mes parents, les souverains : le Roi Harald et la reine Sonja. J’étais l’ainée d’une famille de trois enfants, partageant donc mon espace avec mes deux petites sœurs du nom d’Helga et de Gerda. Nous étions des sœurs modèles, très proches l’une de l’autre mais à la différence de mes sœurs, je possédais des dons particuliers que je devais cacher au reste du monde de peur que cette nouvelle se répande et que la panique surgisse du peuple car oui, en étant l’ainée, j’étais censée être l’héritière du Royaume. Un jour, alors que nous jouions toutes les trois, un homme vint s’en prendre à l’une de mes sœurs. Prise de panique, j’usai de mes dons pour éloigner cet homme mais une branche d’arbre gelée vint s’abattre sur cet homme, le tuant sur le coup. Je fus particulièrement touchée par cela, me considérant comme un monstre mais mes sœurs m’aidèrent à surmonter cela en se jurant de ne jamais se séparer et de m’aider à vivre avec cette particularité effrayante. Ce pacte entre sœur fut scellé par trois rubans que nous portions à nos poignets. Les années passèrent donc et je vivais un peu recluse de peur de blesser quelqu’un bien que mes sœurs me demandèrent de m’ouvrir davantage au monde extérieur. Elles étaient tellement compréhensives et aimantes à mon égard. Mais malgré tout leur amour, je restais dangereuse et seule. J’étais même prête à quitter le Royaume en laissant à l’une de mes sœurs l’opportunité de devenir Reine à ma place. Cependant, elles me rappelèrent le pacte que l’on avait passé ensemble. Gerda me parla d’un sorcier habitant au Havre des Brumes (Forêt enchantée) du nom de Rumplestiltskin, capable de me venir en aide.

Nous partîmes donc toutes les trois pour ce long voyage en espérant que ce sorcier puisse nous venir en aide. Ce mage noir se montra d’abord comme un professeur, m’offrant ses services pour m’apprendre à maîtriser mes dons. Mais moi, je voulais m’en débarrasser. C’est donc en échange de nos rubans autour du poignet que le mage m’offrit des gants permettant de bloquer mes pouvoirs mais également d’une urne dans laquelle je pouvais être enfermée si jamais mon pouvoir devenait trop incontrôlable. De retour à Arendelle, je fis la rencontre du promis d’Helga dans les jardins, qui se montra un peu trop entreprenant à mon égard, vouant une fascination à mon égard car il y avait beaucoup de mystère autour de ma personne. Prise de panique par son rapprochement, mes pouvoirs se manifestèrent et Helga intervint en comprenant que ce Duc n’était pas l’homme qui lui fallait. Le Duc, prit de colère, avait pour objet de me dénoncer afin que tout Arendelle découvre le don que je possédais. Prise de rage, je décidai de le tuer mais malheureusement, ma sœur fut sur le chemin et elle fut tuée car son corps était complètement gelé. Horrifiée par ce que je venais de faire, c’est Gerda qui apparut un peu plus tard en me traitant de monstre pour ce que je venais de faire et décida de m’enfermer dans l’urne. Voilà comment une famille tellement unie se déchira en quelques instants.

De nombreuses années passèrent, je ne sais pas combien, d’ailleurs… Mais je me retrouvai dans une grotte, au bon milieu d’un conflit. Je fis la connaissance d’Elsa et j’appris que cette dernière possédant les mêmes facultés que moi et qu’elle était en fait ma nièce. Je fis également la rencontre de mon autre nièce, Anna, qui semblait avoir des doutes à mon sujet. J’appris que cette dernière était partie au Havre des Brumes pour y découvrir ce que les parents d’Elsa y faisaient. J’appris que ma sœur et son mari étaient à la recherche d’un chapeau magique capable de retirer ses pouvoirs à Elsa. Je réussis donc à m’en prendre à Anna afin de l’emprisonner et d’avoir une petite discussion avec elle. Je ne voulais pas que cette petite sotte se mette en travers de moi et d’Elsa. Je récupérai donc la boîte magique qui renfermait ce chapeau et je pris soin de garder Anna enfermée. Mon seul but était d’avoir une fin heureuse… De retrouver ma famille d’antan.

Je partis donc pour le Havre des Brumes et faire la connaissance d’un sorcier, celui à qui appartenait ce chapeau et de lui proposer un marché en échange de son chapeau. Grâce à ce sorcier, j’appris qu’Elsa était la remplaçante d’une de mes sœurs et que l’autre naîtrait plus tard puisqu’il s’agissait en réalité d’Emma Swan. De retour à Arendelle, je compris qu’Anna et Elsa ne semblaient pas vouloir me laisser faire ce que je souhaitais. Je pris donc soin d’ensorceler Anna grâce au Sortilège des Milles Eclats, lui faisant ressortir ses plus sombres sentiments. Elle s’opposa donc à sa sœur Elsa et l’enferma dans une Urne. Folle de rage, d’un geste, le royaume tout entier fut gelé. C’est à ce moment que je décidai de prendre un nouveau départ tout en effaçant tous les souvenirs qu’Elsa avaient de moi. C’est le mage Rumplestiltskin qui fit une nouvelle irruption dans ma vie en s’emparant de l’urne, voulant me l’échanger contre le chapeau capable de voler les pouvoirs. Je décidai de me rendre donc à l’endroit où j’avais caché cet objet pour procéder à l’échange mais je fus stoppée par l’Apprenti du Sorcier qui avait créé ce chapeau, me proposant un autre marché : une porte vers un autre monde où j’allais trouver mon autre sœur. En échange de ce chapeau, je pris la direction de cette porte pour me retrouver à Boston, en 1982.

Pendant la malédiction

C’est dans un monde totalement étranger que je me retrouvais, là où la magie n’existait pas. C’est donc en m’adaptant à ce monde étrange que j’appris à y vivre. Mon seul objectif était de retrouver Emma, peu importe le temps qu’il fallait. Et c’est en 1999 que je fis la rencontre de la jeune fille orpheline et perdue. J’appris à la connaître et à l’aimer tout comme elle m’aimait en retour. J’avais même décidé de l’adopter. Mais lorsque je crus que ces dons se manifestaient, je lui ordonnais d’arrêter une voiture qui fonçait sur nous. Malheureusement, elle ne réussit pas à le faire, s’écartant de justesse et je compris que je m’étais trompée… C’est également à ce moment qu’Emma décida de partir, me considérant comme une folle. Je compris donc que je ne pouvais pas me rapprocher d’Emma pour l’instant. Je partis donc pour le Maine et grâce à un parchemin offert par l’apprenti du Sorcier, Storybrooke se découvrit à moi. C’est à partir de ce moment-là que je pris l’identité de Sarah Fisher en tant que vendeuse de glace. C’était pour moi une mission d’observation, restant avant tout discrète. C’est à l’arrivée d’Emma Swan en ville que tout se déclencha. D’ailleurs, je fis à nouveau sa rencontre mais grâce à une pierre enchantée des Trolls que j’avais emmenée, je réussis à prendre les souvenirs d’Emma à mon sujet. Elle ne se souvient donc plus de moi et c’est très bien comme cela, pour le moment.